Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 12

  • Le trotskisme dégénéré : pamphlet de Patrick Gofman

    Eh bien, non. Les remous de l’immense naufrage stalinien entraînent vers le fond les frêles esquifs de son opposition de gauche. Patrick Gofman décrit avec précision, brièveté, références, humour et cruauté, les dégénérescences parallèles des staliniens et des stalinains, leur choc fatal avec l’iceberg de l’Histoire, leurs derniers gargouillis dans… "les eaux glacées du calcul égoïste" (Marx).

    150 p. 18 € + 3 € de port, à l’éditeur "Synthèse nationale" 116 r. de Charenton 75012 Paris

    http://www.actionfrancaise.net

  • Comprendre le Nouvel Ordre Mondial

    « Nouvel Ordre Mondial » (N.O.M) ou « New World Order » (N.W.O) : une expression que certains connaissent bien, et que d’autres entendent pour la première fois. La plupart des gens seraient bien en peine de dire précisément à quoi elle fait référence. C’est là le premier problème lorsque l’on traite de ce sujet épineux. Le Nouvel Ordre Mondial désigne plusieurs choses à la fois, et peut être compris de différentes manières. L’un des objectifs de ce site est de regrouper l’ensemble de ces définitions et de les clarifier. Mais avant d’aller plus loin et de définir le plus précisément possible ce projet et ses multiples caractéristiques, voici ce qui peut en être dit de façon succincte.

    A quoi devrait ressembler le Nouvel Ordre Mondial ?

    Le Nouvel Ordre mondial se caractérise avant tout par l’idée d’unicité. Tous les éléments qui le constitueront devront être uniques et s’imposer à l’échelle mondiale donc à l’ensemble de l’humanité. Le projet du Nouvel Ordre Mondial est celui d’un monde au sein duquel tous les être humains – indépendamment de leurs nationalités, cultures langues, religions, etc. – partageront des valeurs, un quotidien et une réalité en tous points identiques. En bref, il s’agit d’un projet de standardisation des valeurs et modes de vies à l’échelle mondiale, le tout sous l’égide d’un pouvoir centralisé, présenté comme le meilleur garant de la paix et de la sécurité sur Terre. Concrètement, si demain ce nouvel ordre s’imposait à l’ensemble de la planète, qu’est-ce que cela donnerait ?

    Gouvernement mondial

    Les Etats-nations disparaîtraient pour se fondre dans de grands blocs continentaux qui eux-mêmes seraient soumis au pouvoir centralisé d’un gouvernement mondial. Calqués sur le modèle de l’Union européenne, ces blocs (nord-américain, asiatique, moyen-oriental, sud-américain, etc.) disposeraient de leurs propres institutions politiques, et dicteraient leurs décisions à l’ensemble des populations vivant en leur sein. Ce gouvernement mondial, présenté comme le résultat d’une « hyper-démocratie » serait en fait sous le contrôle d’une oligarchie financière internationalisée.

    Oligarchie

    Les véritables décideurs ne seraient pas des hommes ou des femmes politiques au sens classique du terme. La direction du gouvernement mondial reviendrait à une super-élite mondialisée. Cette oligarchie -principalement composée de dynasties de financiers, banquiers ou industriels- se retrouverait seule au sommet de la pyramide sociale. Les hommes politiques et autres figures publiques (intellectuels, journalistes de renom, etc.) ne seraient plus que les porte-paroles d’une caste élitiste ne souhaitant pas apparaître sur le devant de la scène. Ainsi, le véritable pouvoir serait centralisé dans les mains des quelques rares personnes qui en auraient les moyens (ploutocratie). Pour les tenants du Nouvel Ordre Mondial, le véritable pouvoir devrait reposer sur la puissance financière et industrielle et serait avant tout économique.

    Synthèse socialisme/capitalisme

    Suivant le modèle « thèse, antithèse, synthèse », le système socio-économique imposé à l’ensemble de la planète serait de nature hybride puisqu’il serait la synthèse du socialisme (thèse) et du capitalisme (antithèse). Officiellement, ce modèle de société réunirait les meilleurs aspects propres à ces deux systèmes. Il est cependant bien plus probable que ce « nouvel ordre » repose sur leurs aspects les plus liberticides et les plus inégalitaires.

    Le « socialisme » envisagé se caractériserait par un étatisme fort régissant une société mondiale. Toutes les lois, règles et normes de vie seraient édictées et imposées à l’ensemble de l’humanité par des organes technocratiques mondiaux centralisant tous les pouvoirs. L’ensemble de leurs « compétences » s’étendrait à tous les domaines (alimentation, santé, agriculture, commerce, vie familiale, etc.). Ce socialisme-là ne serait en aucun cas le promoteur d’une justice sociale et encore moins le garant d’une quelconque égalité entre les individus. Ce pseudo socialisme pour la masse, aura en fait les pires aspects du communisme.

    Le « capitalisme » quant à lui, serait totalement financiarisé : le crédit bancaire, créé ex-nihilo, constituerait la principale source de financement. C’est déjà le cas actuellement. Des oligopoles se partageraient chacun les grands secteurs stratégiques de l’activité économique mondiale. La compétition économique s’en trouverait ainsi totalement déloyale, pour ne pas dire impossible : d’un côté, les multinationales posséderaient un accès illimité à la finance et de l’autre, les entreprises locales ne pourraient en aucun cas en bénéficier. Ce « capitalisme » serait donc tout sauf libéral, dans la mesure où seuls les plus riches et plus puissants seraient « libres » d’entreprendre. Une situation monopolistique inédite sera atteinte : une poignée d’élus posséderont l’ensemble des moyens de production du monde entier entre leurs mains. Se seront eux les véritables décideurs et non les officiels gouvernants (marionnettes) :

    Organisation sociale

    Une société à deux vitesses, composée principalement de deux classes sociales. Tout en haut de la pyramide sociale : la classe supérieure dirigeante -l’oligarchie. En bas, presque tous les autres. Réduits à une servitude moderne, leur seule liberté serait celle de consommer. Dans un premier temps, les classes moyennes seraient réduites à la portion congrue. Dans l’idéal mondialiste, elle serait même amenée à totalement disparaître, laissant ainsi la place à une « authentique » société à deux vitesses. Cette organisation sociale n’est pas sans rappeler celle de la féodalité médiévale, avec un petit nombre de suzerains ayant tout pouvoir sur un très grand nombre de vassaux.

    Nature du régime

    Présenté comme une « hyper démocratie » (dixit Jacques Attali véritable VRP du N.O.M France), le gouvernement mondial serait en réalité une « hyper dictature » : les décisions prises « au sommet » et appliquées par une bureaucratie omniprésente s’imposeraient à « la base », qui n’aurait évidemment pas son mot à dire. D’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement lorsque la base est composée de plusieurs milliards d’individus ?

    Voyez déjà ce qu’il se passe dans la zone Euro : les décisions sont prises par les bureaucrates de Bruxelles sous la pression des différents Lobbys, sans consultation du peuple et souvent en opposition totale avec leurs intérêts.

    S’il venait à voir le jour, ce gouvernement mondial disposerait d’une armée mondiale, qui, n’ayant aucun ennemi « conventionnel » à combattre (d’autres Etats), aurait pour unique fonction de mater les opposants au Nouvel Ordre Mondial. Cette dictature quoique impitoyable envers son opposition (les esprits libres, intellectuels, philosophes et religieux présentés au mieux comme des illuminés au pire comme des terroristes) sera douce pour la masse leur faisant aimer leur propre servitude ! Société de spectacles & loisirs, centré sur la jouissance immédiate des sens au détriment de toute réflexion. L’individualisme sera exacerbée en un mode de vie de plus en plus virtuel, constamment abreuvé d’informations aussi inutiles que mensongères ayant pour conséquence un abrutissement et un abêtissement total des masses.

    Dans ces conditions, il deviendra extrêmement difficile pour le quidam moyen de s’élever de ce carcan « idéologique » sans être stigmatisé, le contrôle social étant essentiellement basé sur le conformisme :

    Société de surveillance

    Cette société pourrait bien être la plus surveillée de l’histoire de l’humanité. Bénéficiant de tous les moyens technologiques les plus modernes, la surveillance s’étendra à toutes les sphères de l’existence (téléphonie, internet, surveillance satellite, bancaire, cartes de transport, multiplication des caméras, etc.). Il sera quasiment impossible de ne pas être répertorié, fiché, et de mener une quelconque action sans que le « système » n’en soit immédiatement informé. Un niveau de contrôle semblable à celui décrit par George Orwell dans son roman 1984. La disparition progressive de la vie privée pourrait rapidement conduire chacun à adopter une attitude « orthodoxe », renforçant par la même la nature dictatoriale et uniformisatrice de ce modèle de société.

    Monnaie(s)

    Dans l’esprit des mondialistes, les monnaies nationales sont vouées à disparaître. D’abord au profit de monnaies continentales – comme ce fut le cas en Europe avec l’Euro- (puis avec l’« Amero » ou « Dollar nord américain », etc.). A plus long terme, une monnaie mondiale -très probablement dématérialisée – devrait voir le jour et remplacer toutes les autres. Les paiements s’effectueraient électroniquement, via par exemple une puce sous-cutanée ; la fameuse puce RFID :

    La valeur de cette monnaie (créée ex nihilo) sera très probablement régulée par une banque centrale mondiale, elle-même contrôlée par l’oligarchie financière à la tête du gouvernement mondial.

    Culture et spiritualité

    Le projet du Nouvel Ordre Mondial consiste avant tout en une standardisation des modes de vies, des traditions et du rapport à l’existence. Dans ce nouvel « ordre », plus de Français, d’Américains, de Chinois, de Sénégalais ou d’Indiens.

    Plus de Chrétiens, de Musulmans ou de Bouddhistes… mais plutôt une nouvelle religion mondiale tentant de faire la synthèse de toutes le dénominations connues au profit d’une caste dirigeante imbus aux idées babéliennes.

    L’homme, quelque soit sa culture, sa couleur de peau, sa nationalité, sa langue, et ses traditions, serait partout le même, calqué sur un modèle unique. S’il venait à s’imposer, cet ordre sera celui d’une uniformisation de l’humanité, d’un gommage progressif des différences culturelles et des richesses propres à chaque peuple, chaque nation. La « religion » du Nouvel Ordre Mondial consisterait principalement en un culte de l’humain, en tant qu’être de matière, et non d’esprit. L’appel aux instincts les plus primaires, réduisant l’Homme à l’état d’animal producteur et consommateur, pourrait à terme, devenir la norme morale, quasi-religieuse, du projet mondialiste :

    « Notre action doit tendre à unifier le monde du point de vue de l’intelligence et de l’esprit. Quant à l’Eglise catholique, elle devra être peu à peu purgée de ses doctrines intransigeantes et particulières, et ne conservera que les expressions basiques de la religion qui puissent être partagées avec une vaste fraternité religieuse et culturelle qui devra inclure tous les cultes et toutes les civilisations » Julian Huxley, mondialiste, 1er Président de l’UNESCO – Paris le 20 novembre 1946

    En résumé…

    « Nouvel Ordre Mondial » est le nom de la dictature planétaire qui tente de s’imposer à l’humanité dans son ensemble. Si tel était le cas, cette « hyper dictature » – officiellement une « hyper démocratie » – pourrait bien être l’une des plus terribles et des plus efficaces que l’humanité n’ait jamais connu. Centralisant absolument tous les pouvoirs (politique, militaire, monétaire), le gouvernement mondial aura pour mission d’assurer la suprématie et la pérennité de l’oligarchie financière et industrielle se trouvant à sa tête. N’ayant à faire face à aucun concurrent étatique « classique », ce pouvoir unique aura pour seuls adversaires les hommes et les femmes libres qui refuseront de se soumettre au nouvel ordre dont il sera le garant.

    Comment un tel projet pourrait-il se réaliser ?

    Bien évidemment, la mise en place d’un tel projet ne saurait se faire d’elle-même, tant il est certain que l’ensemble des peuples s’y opposera naturellement. C’est pourquoi, le Nouvel Ordre Mondial ne pourra être mis en place qu’à la suite de très graves crises, et sera présenté comme la solution la plus évidente, la plus logique et surtout la plus souhaitable aux terribles problèmes qu’aura connu l’humanité. Chaque aspect du Nouvel Ordre Mondial sera présenté comme une réponse à une crise particulière. Qu’il s’agisse d’attentats terroristes de grande ampleur, d’une crise financière sans précédent, de l’apparition d’une terrible épidémie, ou pire, d’un conflit armé international, la solution de secours sera invariablement présentée comme suit : « La crise est mondiale, elle requiert une réponse mondiale ». Les structures de la gouvernance mondiale s’imposeront ainsi en réponse à de graves crises, au besoin provoqué afin de maintenir artificiellement un état de tension perpétuel légitimant l’adoption de mesures liberticides.

    En bref ; la sécurité sera promise à l’ensemble de la planète… en l’échange d’un peu de liberté.

    Si nombre de structures de gouvernance mondiale existent déjà (Banque mondiale, Organisation Mondiale de la Santé, Organisation Mondiale du Commerce, etc.), elles sont perçues comme plutôt bénéfiques et agissant en faveur des intérêts de l’humanité. Or dans bien des cas, il n’en est rien, puisqu’elles agissent en faveur d’intérêts économiques et financiers spécifiques. Quoi qu’il en soit, des organismes agissant à échelle mondiale existent bel et bien et leurs directives s’imposent le plus souvent aux Etats souverains. Si le pouvoir dont disposent ces organisations mondiales venait à être centralisé, cela constituerait de facto la création d’une gouvernance mondiale. A bien y regarder, ce Nouvel Ordre Mondial n’est pas si utopique ni si lointain que ça.

    Et de la théorie à la pratique il n’y a qu’un pas qui pourrait bien être franchi très bientôt.

    Enfin, le projet sera présenté comme la conséquence inéluctable d’un processus historique de raccourcissement des distances et de disparition des frontières. Processus aujourd’hui connu sous l’appellation galvaudée de « mondialisation ».

    Théorie pessimiste et irrationnelle ? Description lucide du monde de demain ?

    Le tableau que nous dressons est incroyablement sombre et pourrait même sembler irrationnel, voire paranoïaque à certains lecteurs. Pourtant, la quasi totalité des dirigeants politiques, tout bords confondus, l’appelle de leurs vœux ! Tout ce qui est avancé ici est aisément vérifiable et les sources variées ne manquent pas, pour celui ou celle qui s’en donne la peine…

    Cette structure pyramidale existe depuis bien longtemps mais de manière occulte. Ce qui est nouveau, c’est qu’ aujourd’hui elle tente de s’imposer de manière officielle, en plein jour. Si possible en emportant l’adhésion du peuple, sinon graduellement, comme elle l’a toujours fait, en utilisant la méthode : problème-réaction-solution.

    Cette grande dictature mondiale pourrait très bien devenir notre réalité de demain si nous n’y prêtons pas attention et si nous, citoyens, ne nous organisons pas pour résister à ce projet en voie de réalisation. Ayons conscience que ce projet est ennemi et destructeur des nations, familles, individus, identités, libertés.

    Le Nouvel Ordre Mondial est un projet qui, tout en étant de plus en plus prégnant dans nos vies (augmentation des lois liberticides, mortifères et iniques…) n’en demeure pas moins discret, sans pour autant être totalement secret. Et même pour les individus animés d’une saine curiosité, il demeure très difficile de connaître exactement l’étendue du programme ainsi que les modalités de sa réalisation. Toutefois, à force de recherches, de recoupages, d’un travail de rationalisation, et en prenant connaissance des acteurs et des institutions au sein desquelles ils œuvrent, un projet apparaît clairement. Avec le temps, nous y verrons plus clair.

    Mais est-ce une bonne nouvelle ? Chaque jour, semaine, mois qui passe, nous rapproche de l’avènement de ce gouvernement mondial, liberticide et uniformisateur. A défaut de savoir exactement ce qu’est le Nouvel Ordre Mondial et sous quelle forme il se manifestera, il est fondamental de prendre conscience du danger qu’il représente.

    Source

  • Pour un printemps de la Justice contre les violences policières

    Communiqué du CARP (Cercle des avocats contre la répression policière) :

     

    "Alors que le gouvernement a fait adopter dans la précipitation et ce au mépris d’une opinion de plus en plus hostile, la loi dénaturant l’institution du mariage et fragilisant les plus faibles, les violences policières se multiplient. Hier Pascaline a été interpellée devant l’assemblée nationale alors qu’elle était seule, un tee shirt de la manif pour tous qui dépassait de son blouson, par deux policiers en civil. Après l’avoir contrainte à se rendre près du métro Assemblée nationale, elle a été violemment frappée par ces policiers accompagnés dans ces œuvres de basse police politique, par deux gendarmes. Cet acte de violence n’est hélas pas isolé.

    Depuis plusieurs jours, des jeunes gens, en majorité des jeunes filles, se font prendre à partie de manière isolée par des agents de la force publique. Ces faits de violence répétées par des personnes dépositaires de l’autorité publique à l’encontre des opposants à la loi Taubira, sont hélas suffisamment récurrents pour ne pas y voir une volonté politique de museler cette résistance pacifique en dissuadant les plus faibles des manifestants comme ce fut le cas avec la garde à vue des 67 campeurs de l’assemblée nationale.

    Pascaline et avant elle, Marie Astrid, Gabrielle, Thomas ou encore Dominique ont décidé de porter plainte. Le cercle des avocats contre la Répression policière (le Carp) demandent expressément au Procureur de la république d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces violences. Alors qu’un syndicat représentatif de magistrats affiche dans ses locaux un « mur du çon » sur lequel figurent les noms des pères de victimes odieusement assassinées, il est temps que les victimes soient reconnues.

    Un rassemblement sera organisé lundi 29 avril à 18 heures 30 devant le Palais de Justice de paris pour dénoncer ces violences et demander solennellement au Parquet et à Madame Taubira de rendre justice."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Pauvre FRANCE… Vieille FRANCE et le Printemps Français, par Christian Vanneste

    Entre dérisoire et grotesque, un texte a été voté hier à l’Assemblée qui sera cité par les civilisations qui nous succéderont comme un signe de l’aveuglement des sociétés qui meurent.
    Le mariage gay est à l’Occident ce que le sexe des anges était à Byzance, l’art de se concentrer sur une impasse quand les concurrents galopent dans la plaine ouverte à leur invasion. Tandis que la vieille Europe se recroqueville sur ses petits bonheurs consuméristes et individualistes, dont la réalité s’érode à mesure que diminue la vraie richesse et que se retire le reste de sa puissance, la Chine, l’Inde conquièrent avec l’ensemble de l’Asie la maîtrise du monde.
    Il est frappant de constater que la liste des 17 pays qui ont voté cette réforme absurde appartiennent à « l’Occident Chrétien », préservé des autres religions et à l’abri du communisme, et dont le matérialisme libéral ou social-démocrate n’en finit pas de régler ses comptes avec l’Église Catholique. Chez les Protestants du nord, c’est une formalité.
    Chez les Catholiques du sud, c’est une revanche politique contre l’Église de Madrid à Buenos-Aires, de Lisbonne à Sao Paolo. Quant à l’Afrique du Sud, sa minorité d’Européens du Nord a tant de choses à se faire pardonner en matière de ségrégation auprès d’une majorité noire protestante, elle aussi, que le seul pays réellement développé d’Afrique est aussi le seul à avoir enfourché ce signe ambivalent de l’avancée et du déclin.
    Les pays où l’Église Catholique est toujours au cœur de la société, et n’est pas contestée politiquement, résistent davantage. Ceux qui viennent de s’asseoir à la table du festin capitaliste ont d’autres rêves à caresser. Ils montent et nous descendons.
    Les États-Unis sont divisés entre l’illusion californienne d’un lien nécessaire entre créativité technique et anarchie sociétale, d’une part, et la résistance d’une nation jeune qui veut encore dominer l’avenir du monde, d’autre part. Cette confrontation entre le politiquement correct de San Francisco et la culture de vie qui anime toujours les Américains s’est traduite par une défaite des partisans du mariage unisexe lors du référendum californien.
    On observera que les vieux États du nord-est, accrochés à l’Atlantique, et par-delà à l’Europe l’ont au contraire voté. Ce vote se présente curieusement comme un progrès alors qu’il est le fait des pays qui ont leur avenir derrière eux, des sociétés dont la pensée commune s’emmure dans le présent et l’individu, quand le futur appartient à celles qui cultivent l’élan collectif.
    C’était le secret des « 30 glorieuses » et du mouvement qu’a connu l’Europe après la seconde guerre mondiale, la réalisation d’un rêve populaire, dans une société libre et solidaire à la fois, au sein de laquelle des personnes suffisamment autonomes dans leur action mais sécurisées par la stabilité des familles et la force des États pouvaient créer, entreprendre et transmettre.
    La construction européenne devait être l’aboutissement de cette espérance. Elle s’est enlisée dans la technocratie et n’est plus aujourd’hui que l’acteur et le notaire du déclin d’un continent.
    À la perte déjà consommée de sa puissance militaire, l’Europe ajoute en ce moment même son effondrement économique. Sa démographie est en berne. Les inventions se font autour du Pacifique, les produits viennent de l’est, et les populations du sud. Et l’Europe frétille à l’idée que des personnes qui ne peuvent pas avoir d’enfants puissent fonder des familles !
    La France n’a pas manqué de respecter son identité. Pays de l’entre-deux, elle a connu un affrontement dont elle ne se croyait plus capable.
    À gauche, il y a la caste des notables soixante-huitards, repus et bedonnants, qui justifient si plaisamment  la vision que Jacques Brel avait des Bourgeois, les héritiers décadents des « laïcards » de la fin du XIXe, trépignant de joie à l’idée de diviser les Français et d’effacer la véritable identité de notre pays.
    À droite, a ressurgi du néant avec le Printemps Français, tout un peuple manifestant pour conserver une idée de la France, de sa civilisation, et à travers elle de l’humanité. Cela vous a une autre gueule que de manifester pour des intérêts privés, ou de voter pour eux comme l’ont fait certains députés ou sénateurs UMP !
    Les manifestants interpellés avec vigueur par la police tandis qu’on va amnistier les casseurs sociaux ne se battent que pour leur idéal. La France était l’État-Nation par excellence. Michel Debré disait que c’était un peuple, des frontières et une transcendance. Aujourd’hui, l’État impuissant sur les vraies questions fait mine de résoudre de faux problèmes, les frontières ont disparu, mais il y a encore un Peuple  qui est animé par une transcendance, et qui est prêt à redresser la France par « le génie du renouveau ».
    C’est à lui qu’il faut donner la parole.

    Député Honoraire - Président du RPF - Président de Famille et Liberté

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Salut à toi, rebelle Chevalier ! par Dominique Venner

    durer_chevalier_mort_diable-45067.jpgLe Chevalier, la Mort et le Diable… Admirable estampe gravée par Dürer en 1513, voici donc exactement cinq cents ans. L’artiste génial, qui exécuta par ailleurs sur commande tant d’œuvres édifiantes, fait preuve ici d’une liberté confondante et audacieusement provocatrice…

    En ce temps-là, il ne faisait pas bon ironiser sur la Mort et le Diable, terreur des braves gens et des autres, entretenue par ceux qui en tiraient profit. Mais lui, le solitaire Chevalier de Dürer, ironique sourire aux lèvres, il continue de chevaucher, indifférent et calme.

    Au personnage du Diable, il n’accorde pas un regard. Pourtant, cet épouvantail est réputé redoutable. Terreur de l’époque, comme le rappellent tant de Danses macabres et de rachats d’Indulgences pour les siècles de purgatoire, le Diable est en embuscade. Il se saisit des trépassés pour les jeter dans les brasiers de l’Enfer. Le Chevalier s’en moque et dédaigne ce spectre que Dürer a voulu ridicule.

    La Mort, elle, le Chevalier la connaît. Il sait bien qu’elle est au bout du chemin. Et alors ? Que peut-elle sur lui, malgré son sablier brandit pour rappeler l’écoulement inexorable de la vie ?

    Éternisé par l’estampe, le Chevalier vivra à tout jamais dans notre imaginaire au-delà du temps. Solitaire, au pas ferme de son destrier, l’épée au côté, le plus célèbre insoumis de l’art occidental chevauche parmi les bois sauvages et nos pensées vers son destin, sans peur ni imploration. Incarnation d’une figure éternelle en cette partie du monde appelée Europe[1].

    L’image du stoïque chevalier m’a souvent accompagné dans mes révoltes. Il est vrai que je suis un cœur rebelle et que je n’ai pas cessé de m’insurger contre la laideur envahissante, contre la bassesse promue en vertu et contre les mensonges élevés au rang de vérités. Je n’ai pas cessé de m’insurger contre ceux qui, sous nos yeux, ont voulu la mort de l’Europe, notre civilisation millénaire, sans laquelle je ne serais rien.

     Dominique Venner

    Notes

    1. Un insoumis du XXe siècle, l’écrivain Jean Cau, lui a consacré l’un de ses plus beaux essais, Le Chevalier, la Mort et le Diable, publié aux Éditions de la Table Ronde en 1977. Face à la Mort, il imagine ces mots dans la bouche du Chevalier : « J’ai été rêvé et tu ne peux rien contre le rêve des hommes ».
    2. Illustration : “Le Chevalier, la Mort et le Diable, 1513-2013”
    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/
  • Manque de CRS : le régime s’épuise !

    3163833_3_f59b_paris-le-21-avril-2013-manifestation_dc801814dabbf3a37420428acb63afb2.jpgLe journal Économie Matin révèle que, « de sources autorisées au ministère de l’Intérieur, il nous a été expliqué sous le sceau de la confidence que les effectifs de police (essentiellement, de CRS) et de gendarmerie mobile commençaient à manquer, et que la situation serait intenable au mois de mai, alors que les manifestations inscrites « au planning » sont de plus en plus nombreuses« .

    La place Beauvau, au ministère de l’Intérieur, semble paniquer devant l’agenda du mois de mai. imalgré les vacances. Entre la manifestation du Front de gauche le 5 mai, celles deFlorange, Aulnay, mais encore les manifestations quotidiennes que les opposants au mariage gay organisent désormais depuis quelques temps déjà. « Les autorités éspérent que le vote solennel du mariage homosexuel intervenu ce mardi 23 avril à l’Assemblée découragera les opposants, mais appréhendent en fait que cela galvanise encore plus les mouvements pacifiques, comme celui des Veilleurs, qui sont grands consommateurs de forces de maintien de l’ordre, alors même qu’ils sont statiques et non violents« . Et le journaliste explique un peu plus loin : « ces contraintes de planning et d’employabilité des CRS risquent de rendre la situation du maintien de l’ordre en France intenable à la fin du mois de mai, juste au moment de la grande manifestation du 26 mai à laquelle appelle Frigide Barjot et le comité organisateur de la Manif pour tous. A cette date-là, les jours de repos non pris accumulés, les permissions annulées, auront dépassés la côte d’alerte, avec le risque non négligeable que des unités refusent d’être mobilisées« .

    Signe d’un régime en crise qui suscite à ce point la désapprobation et la contestation qu’il semble se mettre lui-même en danger. Alors que le rôle même de l’État est de maintenir la paix intérieure sur le territoire national, ainsi que la sécurité, sa politique paraît aujourd’hui sécréter elle-même la violence et la retourner contre lui. Faire à ce point l’unanimité contre soi, la contestation étant suffisamment large pour réunir toutes les composantes de l’échiquier politique, voilà qui n’est pas commun, surtout pour un homme élu il y a tout juste un an par le peuple français…

    Quoiqu’il en soit, cela révèle que la mobilisation des manifestants hostiles au « mariage » homo a une réelle incidence sur le déroulement de la vie politique française. Cette mobilisation ne doit pas faiblir, elle ne doit pas s’essouffler… Notre résistance à ce régime d’essence totalitaire, car le législateur se croit au-dessus du droit naturel, doit désormais s’inscrire dans la durée et dans le paysage politique français !

    http://www.contre-info.com/

  • La franc-maçonnerie, puissance occulte, par Johan Livernette

    Voici la conférence « La franc-maçonnerie, puissance occulte » donnée à Fluy, près d’Amiens dans la Picardie, sur l’invitation de Thomas Joly. A cause d’un problème technique, il manque les dernières minutes de cette intervention où furent présentés quelques livres comme « La franc-maçonnerie, synagogue de Satan » de Mgr Meurin, « Le pouvoir occulte contre la France » de Paul Copin-Albancelli et « Les forces secrètes de la révolution » de Léon de Poncins. Il manque aussi la conclusion globale à propos de cette société secrète que j’espère avoir mise à nu du mieux possible durant une heure et demi. 

    Source :  Johan Livernette

    Partie 1


    Partie 2

    http://cmick23r.wordpress.com/

  • Condamnation de BHL par le Bloc identitaire : La réaction de Fabrice Robert

    Condamnation de BHL par le Bloc identitaire :  La réaction de  Fabrice Robert

    PARIS (NOVOpress) - BHL et Le Point ont donc été condamnés en première instance pour diffamation contre le Bloc identitaire. Fabrice Robert, président du Bloc identitaire, revient pour Novopress sur cette condamnation qui est la deuxième en 20 ans de bloc-note de BHL pour Le Point. Fabrice Robert fait également part des plaintes déposées par le Bloc identitaire pour diffamation contre Yann Galut (député PS) et Thierry Marchal-Beck (président du MJS).

    Je me réjouis de cette condamnation qui prouve qu’il ne faut jamais rien lâcher. Beaucoup, à l’époque, m’avaient déconseillé de ne pas m’engager dans un tel procès. J’ai bien fait de ne pas les écouter. Deux ans après le dépôt de la plainte et un an après la mise en examen de BHL, le résultat est là. Mais au-delà de la condamnation symbolique de BHL, c’est surtout un signal fort envoyé à tous ceux qui pensent pouvoir salir le mouvement identitaire sans s’exposer à des poursuites et à des condamnations.

    D’ailleurs, nous avons récemment déposé deux autres plaintes, l’une contre le député PS Yann Galut et l’autre contre Thierry Marchal-Beck, le président du Mouvement des jeunes socialistes, qui ont insulté le mouvement identitaire à l’occasion des rassemblements contre le mariage pour tous. Ces individus, qui ont les droits de l’homme plein la bouche, pensent être les seuls à incarner la “légitimité démocratique”. C’est ainsi qu’ils se sentent autorisés à souiller, en toute impunité, l’honneur de leurs opposants. La reductio ad Hitlerum permet d’évacuer tout débat pour mieux diaboliser ceux qui n’acceptent pas de se soumettre à la dictature de la pensée unique.

    Pour en revenir à BHL, il est tout de même piquant de faire condamner celui qui prétendait vouloir “défendre l’honneur des musulmans” en France alors que, dans le même temps, celui qui a contribué à installer la charia en Libye est persona non grata à Tripoli, “parce qu’il est juif”…

    Reste à voir si BHL fera appel. Mais qu’importe ! Nous sommes prêts à partager encore un moment avec lui devant les juges.

    http://fr.novopress.info

  • Vote de la loi Taubira : jour de colère pour la jeunesse française (vidéo)

    Le Petit Journal – 24/04/13

    Des journalistes du Petit Journal coursés aux Invalides

    Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo
  • Il faut leur donner le tournis

    Dans le Roman de Charette de Philippe de Villiers, on trouve (pages 315 et 316) une description de la prise de conscience ce qui fit le succès du héros vendéen :

     

    "Soudain, le navire bascule, une question me traverse l'esprit, une question troublante, radicale : et si on se trompait de guerre ? Je pratique la "ligne de file", comme Guichen. Peut-être faudrait-il "rompre la ligne", comme Suffren ? J'ai accepté leur guerre à eux - celle des bleus -, qui m imposent des batailles rangées. Elles sont perdues d'avance car je ne dispose pas des armes de la grande guerre [...]. Il faut donc chercher la voie contraire de ce qu'attend l'ennemi : refuser la bataille. Faire une guerre d'occasions, avec des occasionnels. J'ai voulu adapter mes guerriers à la guerre. Il faut que j'adapte ma guerre à mes guerriers. Gagner la guerre sans livrer bataille. Par l'art des déroutes, il faut conduire l'ennemi où on veut le cueillir, lui choisir sa route. Ne jamais lui offrir un champ de bataille, où nos soldats se font aligner comme des lapins [...] On s'embusque, on harcèle, on décroche. Vainqueur ou vaincu, on reste insaisissable. Puisque je n'ai d autre armée que celle du moment, la ruse compensera le nombre. Pas de position acquise, pas d'occupation des villes conquises. Il faut les user et durer, durer... Mettre la peur au ventre aux éclaireurs et aux flancs-gardes. Assurer la marche et la contremarche, leur donner le tournis."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/