Vous la sentez bien là la petite info qui pue ? Le SMIC responsable du chômage ? Ce qui signifie qu’ils risquent de tenter de nous convaincre de la véracité de ces propos…
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Vous la sentez bien là la petite info qui pue ? Le SMIC responsable du chômage ? Ce qui signifie qu’ils risquent de tenter de nous convaincre de la véracité de ces propos…
Du projet de loi sur le mariage inverti à la baisse des allocations familiales, les socialistes ne sont décidément pas très « famille ». Et sapent obstinément les fondations de cette institution de base de notre société.
Début avril, le Sénat examine le projet de loi Taubira, dit du « mariage pour tous », fleuron de l'offensive de la gauche version Hollande contre la famille.
Le Sénat, c'est un peu un club de sages. Le sénateur UMP Patrice Gélard a promis d'emblée que l'opposition s'y montrerait plus civilisée qu'à l'Assemblée nationale : pas question d'obstruction quasi-systématique. Et tant pis si ledit texte sape les fondements mêmes de la famille ; donc de la société... Pour rassurer (?) les millions de Français qui, en province ou à Paris, ont fait connaître leur opposition, physique et métaphysique, à ce projet insensé, on nous serine que le vote sera « très serré », puisque la gauche sénatoriale ne possède que six voix d'avance sur la droite étendue au centre. Et, plusieurs sénateurs de gauche ayant fait connaître leur opposition au « mariage » pour tous, tout serait donc ouvert. Dès lors, il faut admettre que si le projet de la gauche l'emporte au Palais du Luxembourg, cela ne pourra être qu'avec la complicité de la droite ! (grâce à la laquelle le projet Taubira a d'ailleurs réussi à franchir les barrages de la commission des lois, et de la commission des Affaires sociales!)
Quoi qu'il en soit, la gauche n'a pas d'inquiétude. Le ministre délégué à la Famille, Dominique Bertinotti, l'a dit ouvertement à la veille des débats : « Même dans l'hypothèse d'un recours au Conseil constitutionnel, on peut considérer que ce sera réglé fin juin. Dès cet été, les couples homosexuels pourront se marier. »
Il faut dire que, comme ministre de la Famille, on fait mieux. C'est déjà elle qui déclarait, lors de sa nomination, vouloir passer « des familles, on va dire "classiques", aux familles recomposées, aux familles monoparentales, homoparentales... »
Le message des socialistes aux opposants au projet de loi Taubira est clair : marchez tant que vous voulez, nous ferons ce que nous voulons. François Hollande, le 28 mars, n'a pas dit autre chose sur le plateau de France 2 : ce que pensent les Français ? On s'en f...
À en croire la presse espagnole, notre fringant président aurait demandé conseil, pour nous faire avaler la pilule, à l'ancien premier ministre espagnol Zapatero, qui ignora semblablement les manifestations monstres organisées outre-Pyrénées contre le "mariage" homosexuel !
Les familles des classes moyennes privées d'allocs
Pouvait-on attendre autre chose du premier chef de l’État hostile à l'engagement conjugal au point d'installer sa deuxième concubine à l’Élysée, après s'être séparé de la première? Qui veut marier autrui devrait pourtant commencer par soi-même...
Le reste est à l'avenant. Et là, fi des promesses électorales.
Le candidat ne voulait pas soumettre les allocations familiales aux conditions de ressources. Sur le même plateau de télé, il a fait savoir que ce n'est plus d'actualité. Le président a pris la mesure de la situation, et les « hauts revenus » devraient voir leurs allocations fondre des trois quarts. Rappelons que, pour Hollande, un couple est riche aux alentours de 4000 euros mensuels... Ce sont donc les classes moyennes françaises qui feront une fois de plus les frais des coupes socialistes. Accessoirement, on dénature ainsi les allocations familiales, en affectant de considérer comme des aides sociales ce qui relève de l'équité.
Mais il faut bien compenser une politique qui génère 2,6 milliards d'euros de déficit annuel à la Caisse nationale des allocations familiales. Petit doigt sur la couture, le ci-devant maire de Nantes Ayrault étudie donc, en ce sens, les propositions du rapport Fragonard, qui propose de diviser les allocations par deux au-delà de 5 009 euros par mois pour un couple de deux enfants, 5 786 euros pour trois enfants. Voire par trois, au-delà de 5 771 euros pour une famille de deux enfants et 6548 euros pour trois enfants. Ou quelque chose d'approchant. Il existe plusieurs scenarii possibles (notamment contre le quotient familial), mais tous ont le même objectif !
On peut multiplier les exemples. Contre la famille Hollande ose tout.
Ainsi, les socialistes marquent leur volonté de séparer, dès le plus jeune âge, les enfants de leurs parents, en les confiant à l'arbitraire moral de l'Education étatique. Une monstruosité simplement désignée par Dominique Bertinotti comme l'instauration d'un « service public de la petite enfance » (sic !).
Après tout, lors d'une de ses premières interventions comme chef de l’État, François Hollande, vénérant les mânes de Jules Ferry, n'avait-il pas déclaré que l'école - pardon : l’École - « c'est l'arme de l'égalité républicaine » ? Peut-on mieux résumer un programme de destruction de la famille ?
Olivier Figueras monde & vie 9 avril 2013
Depuis quelques années, je reçois de nombreux messages émanant d’une demi-douzaine de militants du Front National, qui se donnent beaucoup de mal sur Internet pour diffuser des informations et des commentaires. La principale motivation de ces propagandistes est la hantise de l’immigration musulmane et de toutes les formes de pression qu’exerce cette communauté, et surtout ses éléments extrémistes, pour la modification à leur profit de la culture française. Parmi ces militants, quelques-uns mettent en avant les «racines chrétiennes» de la France et de l’Europe et semblent croire que la renaissance du christianisme, et surtout du catholicisme, permettrait aux Occidentaux de faire échec à l’expansion de l’Islam. C’est une erreur dramatique, car elle aboutirait à transformer un problème ethnologique et démographique en guerre de religion. Je ne suis d’ailleurs pas sûr que ces militants soient plus catholiques que ne l’était Charles Maurras, agnostique notoire qui avait, dans les années 30, choisi de soutenir le catholicisme par tactique politique. Or, ce qui était déjà inopportun il y a 80 ans l’est encore bien davantage aujourd’hui.
Cette erreur repose essentiellement sur une ignorance abyssale des véritables fondements de la civilisation occidentale et sur une ignorance non moins abyssale de la nature profonde et commune aux religions monothéistes nées au Proche-Orient et dont les deux premières, le judaïsme et le christianisme, envahirent l’Europe à la faveur de la décadence romaine, tandis que la troisième et la plus virulente, l’islamisme, est en train de le faire à la faveur de notre propre décadence et surtout d’une immigration étrangère que nos gouvernements semblent incapables de maîtriser. A ces deux ignorances s’en ajoute une troisième, encore moins excusable que les deux autres de la part de «nationalistes», puisqu’elle concerne la formation même de la nation française.
Comme ces militants me semblent manifestement sincères et de bonne foi, j’aimerais, sans me faire trop d’illusions sur mes chances de succès, tenter de leur ouvrir les yeux sur des réalités historiques avérées qu’aucun honnête homme ne peut contester, sauf en se mentant à lui-même. Je les résume ci-après en 21 paragraphes, aussi succinctement que possible, bien que la plupart exigeraient de plus longs développements :
1) L’expansion du christianisme s’est très longtemps heurtée à la résistance des Gaulois, à qui cette religion étrangère semblait si aberrante qu’ils affublèrent du nom de «chrétien» les débiles mentaux, qualificatif demeuré jusqu’à nos jours dans la langue française sous la forme «crétin» (le terme médical «crétinisme» étant lui-même dérivé de «christianisme»). De la défaite d’Alésia jusqu’à la chute de l’Empire, les Gaulois ne cessèrent de se révolter contre l’occupant. De véritables armées populaires (les Bagaudes, terme celtique signifiant «combattants») mirent en échec le pouvoir romain de 283 à 311 et elles réapparurent à la fin du IVe siècle et au début du Ve. Bien entendu, les Romains disaient de ces révoltés qu’ils étaient des pillards et des brigands, ce que les historiens conformistes ont repris à leur compte sans examen.
2) Les Gaulois ne purent finalement être soumis au despotisme de l’Église romaine que par la faute de Constantin 1er (272-337), dont la fausse conversion au christianisme, opération de pur opportunisme politique, lui assura le soutien de l’Église, l’élimination de ses concurrents et sa domination sur tout l’empire romain. Ce prétendu chrétien fit assassiner son fils aîné Crispus et son épouse Fausta, en 326. Après l’avènement de Constantin, la collusion entre le pouvoir politique et le pouvoir clérical fut totale, amenant Constantin à faire du catholicisme la religion d’État.
3) La seconde grande trahison de l’esprit occidental fut celle de Clovis (466-511), lui aussi faux converti au christianisme par arrivisme politique, ce qui lui apporta le soutien de l’Église romaine pour installer sa dictature sur toute la Gaule. Cet assassin multirécidiviste fit exécuter tous ses rivaux, les chefs saliens et rhénans voisins, certains de ses anciens compagnons et les membres de sa propre famille qui auraient pu revendiquer sa succession contre ses fils, soit au total une dizaine de meurtres. Mais il semble qu’aux yeux du clergé catholique, son baptême chrétien l’ait lavé de toute faute.
4) Ce chef de gang sans scrupules est toujours célébré aujourd’hui par les catholiques français, qui veulent voir en lui le fondateur de notre nation. Cette absurdité est contredite par le fait indéniable que la première unité nationale de notre pays est due à Vercingétorix, qui la réalisa cinq siècles plus tôt, et l’on peut même affirmer qu’elle préexistait à la formidable entreprise de résistance anti-romaine du prince arverne, car comment celui-ci aurait-il pu susciter la formation d’une armée de secours autour d’Alésia, comprenant des contingents de toutes les tribus gauloises (au total 300.000 guerriers, chiffre stupéfiant pour l’époque), si celles-ci n’avaient pas déjà eu conscience de l’unité profonde de leur culture ?
5) Les prétendues «racines chrétiennes» de la France ne sont donc rien d’autre qu’une escroquerie intellectuelle entretenue par l’Église romaine. Est-il besoin d’être horticulteur pour savoir différencier une racine d’un greffon ? Le christianisme est un greffon oriental imposé à nos aïeux par la force et la ruse, grâce au concours successif de deux arrivistes sans foi ni loi : Constantin et Clovis. Charlemagne prit leur suite en imposant le christianisme aux Germains par la guerre. Il fit massacrer 4.500 Saxons qui refusaient le baptême chrétien. La peine de mort fut décrétée contre tous ceux qui voulaient demeurer païens. Prétendre que les Européens ont des «racines chrétiennes» est aussi absurde et mensonger que le serait de dire que les évangélistes afro-américains chanteurs de gospels ont des «racines chrétiennes», alors que le christianisme fut imposé à leurs ancêtres par les esclavagistes. Ce qui prouve à quel point il ne suffit pas d’être physiquement libre pour être délivré de ses chaînes mentales. Les chrétiens résiduels européens sont toujours des esclaves psychiques.
6) Les véritables racines du peuple français (comme des autres peuples européens), sont à rechercher dans les principes éthiques et philosophiques du paganisme, du polythéisme et du druidisme, honteusement calomniés depuis vingt siècles par les zélateurs de Rome, et de ce fait totalement ignorés des Français d’aujourd’hui, qui ont été littéralement amputés de leur propre Antiquité historique. Les monothéistes, qu’ils soient juifs, chrétiens ou musulmans, ne se rendent pas compte à quel point ils ont été «lobotomisés» dans leur enfance par des religions contre-nature qui n’ont cessé d’abaisser et d’humilier l’être humain pour le prosterner devant un Seigneur céleste imaginaire, au seul profit de pouvoirs despotiques soutenus par des clergés félons.
7) Les adeptes des trois cultes abrahamiques ont été persuadés par la propagande cléricale que le monothéisme est supérieur au polythéisme et qu’il était un progrès par rapport à lui, alors qu’il fut au contraire une tragique régression de la vraie spiritualité humaine, notamment européenne. Comme Nietzsche l’a clairement vu et affirmé : «Le polythéisme était une première image de la libre pensée, de la «polypensée» de l’homme.» Aussi n’est-ce pas un hasard si, de nos jours, les Français et les Européens tournent le dos au christianisme et retrouvent leurs vraies racines. (Plus de 50% d’entre eux déclarent ne pas croire en Dieu, les Tchèques arrivant en tête avec plus de 70%). C’est le seul continent où se produit ce phénomène, apportant la preuve que les Européens sont toujours en tête du progrès de la civilisation et de l’esprit.
8 ) Le polythéisme ayant toujours été jugé comme archaïque, primitif et barbare, très peu d’Occidentaux, même libre-penseurs, sont aujourd’hui capables d’en apprécier la valeur philosophique et spirituelle. Pourtant, le professeur et ancien ministre Luc Ferry écrit dans son récent ouvrage «De Homère à Platon» (Edition Le Figaro/Le Point, sept 2012) : «Les philosophes (grecs) connaissaient admirablement la mythologie : c’était tout simplement la culture commune de leur temps et, sous une apparence littéraire, elle fourmillait déjà d’idées métaphysiques d’une profondeur inouïe.» Ces philosophes, notamment Aristote, considéraient les druides gaulois comme leurs pairs.
9) Les mythologies européennes (grecque, romaine, celtique, germanique…) sont effectivement nos vraies racines culturelles, et d’ailleurs elles fascinent toujours les esprits européens, même lorsqu’ils n’en saisissent pas toute la profondeur. Leur principal mérite était de placer l’homme au cœur de la nature et du cosmos, de le relier pleinement à tous les vivants animaux et végétaux de même qu’aux planètes entourant la nôtre. Les monothéismes, tout au contraire, s’acharnèrent à briser cette fraternité naturelle et cosmique et à conduire les humains au mépris des autres espèces et de leur propre corps ainsi qu’à la honte de leurs instincts les plus naturels.
10) Les principaux dieux du polythéisme étaient en fait des transpositions des planètes du système solaire, qui portent toujours leurs noms, et, issus du savoir astronomique et astrologique des Anciens, ils symbolisaient l’influence des planètes sur les destinées terrestres et représentaient donc des types psychologiques humains. Aujourd’hui encore, les noms des jours de la semaine sont ceux des planètes : (Lundi, jour de la Lune, Mardi, jour de Mars, Mercredi, jour de Mercure, etc.). Dans l’antiquité pré-chrétienne, le premier jour de la semaine (et non le septième) était dévolu au Soleil et nous devrions le nommer Soldi, à l’instar des Anglo-Saxons qui le nomment Sunday, des Allemands qui le nomment Sonntag, des Hollandais qui le nomment Zondag, et non pas Dimanche (du latin «dies dominicus», jour du Seigneur), imposé par l’Église.
11) La plus grande fête du monde païen était celle du solstice d’hiver (25 décembre), qui symbolisait la remontée du Soleil au-dessus de l’horizon et le début de l’allongement de la durée du jour. (No Hel, Nouveau Soleil en celtique, en grec Néo Hélios.) Cette fête était célébrée par tous les peuples de l’hémisphère nord depuis des millénaires avant Jésus-Christ. L’ Église romaine ne parvenant pas à éradiquer cette célébration naturaliste populaire, le pape Jules 1er, au IVe siècle, «décida» d’en faire la date de naissance de Jésus (ignorée à jamais). Cette usurpation eut pour principale conséquence de transformer une fête universelle en fête sectaire réservée à une seule religion, ajoutant un nouvel obstacle à la fraternité planétaire. Aujourd’hui, les musulmans radicaux boudent Nohel, qu’ils croient fête chrétienne, ignorant que c’est une fête concernant toute l’humanité, car le Soleil brille pour tous les hommes.
12) Il est impossible de bien comprendre les rivalités politico-religieuses qui sous-tendent l’histoire du monde depuis l’Égypte ancienne, si l’on veut ignorer qu’elles sont le reflet terrestre de la rivalité céleste Soleil/Jupiter (ou Hélios-Zeus, ou Aton-Amon). Il faut savoir que Jupiter, la plus grosse de nos planètes, faillit elle-même «s’allumer» et devenir notre seconde étoile lors de la formation du système solaire. Les chrétiens d’aujourd’hui (de même que les juifs et les musulmans) seraient sûrement très étonnés d’apprendre que lorsqu’ils disent «Amen» (qu’ils traduisent par «Ainsi soit-il»), ils ne font que célébrer le nom légèrement déformé du dieu égyptien Amon, que les Grecs assimilaient à Zeus, et qui ponctuait les prières dans les temples pharaoniques.
13) Au cours de la XVIIIe dynastie égyptienne (-1550 à -1292), un pharaon révolutionnaire du nom de Amenhotep IV (époux de la célèbre Nefertiti) changea son nom, qui signifiait «Amon est satisfait» en Akhenaton («l’Efficience d’Aton») et s’efforça de briser le despotisme que les prêtres d’Amon exerçaient sur le peuple égyptien. Mais ses réformes trop radicales échouèrent et son fils et successeur Toutânkhaton («L’image vivante d’Aton») dut y renoncer et changer son nom en celui de Toutânkamon («L’image vivante d’Amon»), avec lequel il est passé à la postérité. Certains auteurs ont présenté Akhenaton comme «l’inventeur du monothéisme», mais c’est une grave erreur. Il voulait seulement redonner sa place légitime au Soleil (Aton), seul dispensateur de lumière et de chaleur, véritable père de la vie terrestre et inspirateur de toute créativité, dont le rôle avait été usurpé au bénéfice d’Amon.
14) Tout ceci recouvre évidemment des rivalités politiques pratiquement éternelles entre les «solaires» (réformateurs, créatifs, individualistes, écologistes, libéraux, libertaires) et les «jupitériens» (conservateurs, cléricaux, jacobins, collectivistes, technocrates, autoritaires) qui se répartissent «transversalement» entre ce qu’on appelle aujourd’hui la «droite» et la «gauche», créant une confusion permanente au sein de laquelle aucun peuple ne peut «retrouver ses petits». Les prêtres romains de Jupiter traduisaient son nom par «le père du jour», usurpation évidente, le seul «père du jour» possible étant le Soleil. Le vrai sens de Jupiter est «le père du joug» (l’autorité absolue) cousin sémantique du mot jument, du latin jumentum (animal sous le joug).
15) On voudra bien me pardonner ces incursions dans les grands mythes de l’Antiquité, mais elles m’ont semblé nécessaires pour faciliter aux esprits libres et ouverts la compréhension des grands courants religieux et politiques dont nous sommes tous les héritiers, le plus souvent à notre insu. Ce qu’il faut bien saisir, si nous voulons maîtriser et harmoniser l’avenir de notre patrie et celle de la civilisation occidentale, c’est qu’il est illusoire d’utiliser un monothéisme pour se préserver d’un autre. Les serviteurs de Jehovah, d’Allah ou de Dieu peuvent bien être concurrents ou rivaux, ils n’en vendent pas moins le même mensonge sous des emballages différents. Si vous en doutez, il vous est facile d’en avoir la preuve : demandez à un prêtre catholique s’il se sent plus proche d’un Européen athée que d’un musulman et vous serez édifié par sa réponse.
16) J’entends dire aujourd’hui que l’Islam est la seconde religion de France. C’est une sottise. Cette religion ne concerne en aucune façon les Français. Elle est la religion des immigrés venus du continent africain et, en partie, de leurs descendants. Mise à part une infime minorité d’influençables, les Français et les Européens ne deviennent absolument pas musulmans. Les progrès de l’Islam en Europe sont uniquement dus au développement de la population d’origine musulmane, tant par l’immigration que par la natalité. C’est un phénomène démographique et nullement religieux. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les Français et les Européens, dans leur immense majorité, se désintéressent de toutes les religions, sauf peut-être, très minoritairement, du bouddhisme, qui est d’ailleurs une religion athée.
17) Le fondateur de l’Islam, Mahomet, était dans sa jeunesse polythéiste. La Kaaba (qui signifie «Le cube») devenue le lieu sacré des pèlerinages musulmans, était alors, au centre de La Mecque, un lieu de prières et de cérémonies polythéistes, ce que la plupart des musulmans ignorent. C’est un moine chrétien qui initia Mahomet au monothéisme biblique judéo-chrétien et devina en lui l’étoffe d’un «prophète». Mais ce n’est que vers l’âge de 40 ans que Mahomet commença de prêcher «son» monothéisme, après l’échec d’une tentative d’union avec les juifs. L’Arabie était à l’époque en proie à l’anarchie et pratiquement ruinée. On peut supposer que Mahomet vit dans le monothéisme un facteur d’unité sociale et politique nécessaire aux Arabes. Après de longues méditations dans les grottes proches de Médine, il écrivit le Coran, en prétendant que celui-ci lui avait été dicté par l’archange Gabriel.
18) Toute religion naissante doit trouver un soutien populaire, et doit donc intégrer plus ou moins les coutumes traditionnelles existantes et s’adapter à la psychologie des peuples qu’elle veut soumettre à sa loi. C’est ainsi que le catholicisme romain dut s’adapter partiellement aux coutumes gauloises, soit en confisquant la fête de No Hel, comme nous l’avons vu précédemment, soit en adoptant, non sans réticences, le principe du libre arbitre soutenu par le moine celte Morgan (dit Pélage), auquel s’opposait violemment St-Augustin. Mais le libre-arbitre s’imposa finalement, étant pratiquement consubstantiel à la psychologie des Européens. Analogiquement, on peut dire que Mahomet édifia un monothéisme mieux adapté à la mentalité arabe que le judéo-christianisme. De même que Luther, à travers le protestantisme, adapta ce même judéo-christianisme à la psychologie des peuples germaniques.
19) Néanmoins, le progrès des sciences et de la connaissance de l’univers a rendu les trois monothéismes complètement obsolètes. Ce ne sont plus que des stratifications archaïques d’époques et de sociétés dépassées. Nos cathédrales sont d’admirables témoignages de l’architecture et des arts occidentaux de l’époque et elles appartiennent désormais à l’archéologie et à l’Histoire beaucoup plus qu’à la religion, à l’instar des pyramides égyptiennes ou des temples aztèques. Mais ce qui fait la force inquiétante de l’Islam, c’est que les populations musulmanes, extrêmement ignorantes dans leur grande majorité, n’ont pas eu leur Renaissance hellénique, ni leur «Siècle des Lumières», ni leur Révolution française et ont cinq siècles de retard sur les Occidentaux. En fait, les intolérances que nous reprochons aujourd’hui aux islamistes sont analogues à celles du catholicisme médiéval et de l’Inquisition, qui brûlait les hérétiques ainsi que les guérisseuses accusées de sorcellerie. Les musulmans ne sont sans doute pas plus sots que d’autres. Leur drame, c’est d’être anachroniques.
20) Le «printemps arabe» qui a débuté en 2010 a soulevé une grande espérance dans les nations musulmanes et dans le monde entier. Il pourrait permettre aux jeunes générations de ces pays d’effectuer un bond en avant culturel et philosophique les mettant à l’unisson des autres peuples. Mais les extrémistes religieux s’efforcent de récupérer à leur profit ce grand réveil et d’enfermer ses protagonistes dans une nouvelle camisole idéologique qui serait pour le monde arabe un véritable suicide intellectuel et moral. Si les islamistes réactionnaires parvenaient à leurs fins, la paix du monde serait en danger, car le choc des civilisations deviendrait inévitable. Que peuvent faire les Européens pour écarter ce risque ? Certainement pas se claquemurer dans les casemates d’un judéo-christianisme exsangue et moribond, une sorte de «ligne Maginot» religieuse vouée à l’échec et que les islamistes pourraient d’ailleurs transformer en «cheval de Troie» à leur bénéfice, ce qui est évident quand on constate que les associations chrétiennes aident les immigrés clandestins musulmans à s’installer dans les pays européens au mépris des lois nationales.
21) Sous prétexte d’œcuménisme, d’humanisme et d’universalisme, l’Église romaine est toute prête à trahir l’Europe. Il va sans dire que le droit de vote accordé aux étrangers non européens que nous promettent les démagogues socialistes serait également ruineux pour notre identité. Les Européens, et notamment les Français, ne pourront assurer leur avenir que de trois manières : a) en rejetant ensemble les trois monothéismes rétrogrades à la fois rivaux et complices (ce qui n’exclut nullement la protection des minorités chrétiennes persécutées en pays musulman) et en guidant les jeunes générations arabes de tous pays vers la liberté de pensée et l’esprit démocratique, b) en fortifiant la laïcité et en ne tolérant aucune immixtion religieuse, notamment vestimentaire, dans la sphère civile et publique, avec expulsion immédiate de tout prédicateur de la charia, incompatible avec la République, c) en stoppant net toute immigration étrangère non européenne et en n’accordant la citoyenneté qu’aux immigrés présents qui auront donné des preuves de leur adhésion aux lois et aux valeurs républicaines ainsi qu’à l’Histoire et à la culture françaises placées au-dessus de toute dogmatique religieuse. Faute de quoi une guerre civile interethnique ensanglanterait fatalement l’Europe au cours des trente années qui viennent.
Pierre LANCE
29 septembre 2012
Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, Pierre Lance a publié notamment : Alésia, un choc de civilisations (Presses de Valmy) et Le Fils de Zarathoustra (Editions Véga/Trédaniel). Il dirige depuis plus de 30 ans la revue de prospective sociopolitique L’Ere nouvelle.
Source : http://www.enquete-debat.fr/archives/la-guerre-civile-en-...
Peut-on imaginer un couple plus mal assorti que celui de Philippe, duc d'Orléans, frère unique de Louis XIV, et d'Élisabeth-Charlotte, comtesse palatine du Rhin ? Monsieur vivait enrubanné et perché sur ses hauts talons en compagnie de ses mignons, Madame, bien en chair, affichait une dégaine de paysanne allemande, parlait crûment et regrettait de ne pas être née homme...
Pourtant, l'étonnante princesse assuma avec honneur la situation. Mère admirable de bonté, de générosité, d'indulgence, elle ne connut pas à Versailles le bonheur de son enfance rhénane, mais son caractère enjoué et sa plume acérée lui permirent de toujours maîtriser ses déceptions, voire de s'attirer, bien qu'assez peu jolie, de bonnes amitiés.
Même son jouisseur d'époux sut l'honorer avec dignité ; il faut dire que Monsieur, aux antipodes des "gays", était resté pieux et, après avoir déjà donné un enfant par an à sa première épouse, Henriette d'Angleterre - dont deux filles seulement grandirent -, n'entendait pas que ses plaisirs entravent son devoir de prolonger sa famille, ... pas plus que de faire preuve sur les champs de bataille d'un grand courage et d'une grande humanité...
Le destin exceptionnel de celle que l'histoire retient comme la Princesse Palatine devient des plus attachant sous la plume de Christian Bouyer, déjà historien de Monsieur et de sa cousine, la Grande Mademoiselle. Des collatéraux, certes, mais les Orléans d'alors ne sont-ils pas les aïeux de l'actuelle Maison de France ?
Allemande bien en chair
Élisabeth-Charlotte, que l'on devait appeler Liselotte, naquit dans une famille en pleine tourmente. Branche cadette des Wittelsbach régnant sur la Bavière, les comtes palatins régnant sur le Palatinat du Rhin s'étaient vu conférer en 1356 le titre d'Électeurs du Saint Empire. Leur dérive dans le protestantisme avait poussé Frédéric V à s'emparer du trône de Bohème dont Ferdinand II l'avait délogé au bout d'un hiver (1620). Son fils, Charles-Louis, assura le retour de la famille à Hei de Westphalie et s'appliqua à redresser le Palatinat sorti exsangue de la guerre de Trente Ans. De son mariage avec Charlotte de Hesse-Cassel, cet amoureux très sensuel eut deux enfants, Charles, futur Électeur, né en 1651, et notre Liselotte, née le 12 mai 1653, puis il répudia son épouse et refit sa vie avec Louise de Degenfeld qui allait donner à Liselotte une ribambelle de demi-frères et sœurs.
C'est dire dans quel climat de tensions familiales vécut la petite sauvageonne effrontée qui découvrit la joie et l'équilibre auprès de sa tante Sophie de Hanovre avant de devenir "l'infante du Palatinat", qui ne pouvait évidemment rester célibataire, car « les princesses, lui disait-on, naissent pour être mariées ». Or voici qu'en 1670, Monsieur, Philippe duc d'Orléans, frère unique de Louis XIV, se trouva veuf d'Henriette d'Angleterre. La Grande Mademoiselle, alors éprise de Lauzun, ne pouvait l'épouser comme eût souhaité le roi. Il fallut donc considérer que le Palatinat étant, écrit Christian Bouyer, « un pion dans la progression de Louis XIV vers l'Est », Liselotte, se convertissant au catholicisme, serait pour celui-ci une excellente belle-sœur…
Truculente épistolière
Devenir duchesse d'Orléans et seconde dame de France ne pouvait consoler la Palatine de dix-neuf ans, toujours un peu lourdaude mais d'excellente santé, de devoir quitter les forêts, les vergers, les vignobles de sa jeunesse. Les adieux furent terribles, mais la rencontre avec son futur époux maquillé et poudré eut lieu dans un tourbillon de fêtes. Les jours suivants l'impression plutôt négative sur Philippe s'estompa sans que celui-ci eût changé sa façon de vivre... et d'aimer, mais Madame n'était point pudibonde et l'on trouva vite quelques compromis ! Quant à Louis XIV, sachant que son frère « n'était pas un cadeau », il se montrait plein d'attentions pour elle. Avec son franc-parler et la verdeur de son langage, elle apportait à la cour un vent nouveau.
Liselotte se consolait de son déracinement en écrivant des lettres truculentes à sa famille, à ses tantes dans l'Europe entière, notamment Sophie, duchesse de Hanovre, à ses demi-frères... Christian Bouyer, les citant, retrace des petits mais aussi des grands événements de la fin du règne du Roi Soleil. Certains heureux : les naissances de nombreux enfants dont Philippe, le futur Régent, né en 1674, qui devait épouser Mademoiselle de Blois, fille naturelle de Louis XIV, et Élisabeth-Charlotte, née en 1676, dont le mariage avec Léopold, duc de Lorraine, allait faire la grand-mère maternelle de la reine de France martyre Marie-Antoinette ! Même les filles du premier mariage de Monsieur, furent tendrement aimées de Liselotte : Marie-Louise, née en 1662, que l'on sacrifia « sur l'autel de la "real-politik" », dit Christian Bouyer, en la donnant au dégénéré Charles IV d'Espagne, et Anne-Marie, née en 1669, épouse du duc de Savoie.
Grand-mère de l’Europe
D'autres événements furent tragiques, tel le saccage réellement barbare de son cher Palatinat par les armées de Louvois. Il y eut aussi « le coup de force du roi contre les adeptes du "vice italien" »... Après la mort de Monsieur en 1701 (un an après l'accession du duc d'Anjou, petit-fils de Louis XIV, au trône d'Espagne), Liselotte, qui s'était bien entendue avec la reine de France Marie-Thérèse, se montra féroce à l'égard de Madame de Maintenon, épouse morganatique de Louis XIV, « la vieille ordure du grand homme ». Puis l'on assiste à la mort du roi, aux débuts du règne du petit Louis XV, à la mise en place de la Régence de Philippe... Liselotte relatait tous ces événements laissant aller sa plume incontrôlable, considérant surtout les naissances et les mariages de ses petits-enfants et petits-neveux au rythme desquels se plantait déjà le décor de tout le XVIIIe siècle.... Elle devait mourir le 8 décembre 1722.
L’œil vif de la Princesse Palatine, relayée par le style agréable de Christian Bouyer, fait redécouvrir cette époque charnière entre les XVIIe et XVIIIe siècle. Livre à lire en vacances.
Michel FROMENTOUX LAction Française 2000 du 21 au 27 juillet 2005
* Christian Bouyer : La Princesse Palatine. Éd. Pygmalion, 298 pages,
Jean-Claude Massiou, le maire d’Abjat sur Bandiat en Dordogne a fait savoir qu’il refuserait d’appliquer la loi Taubira et de marier des « couples » homosexuel. Et ses adjoints aussi ! Quels que soient les risques encourus, ils ne se plieront pas au texte, a-t-il annoncé hier à France Bleue Périgord !
« Je maintiens cette position et mes adjoints également. Je n’ai pas du tout changé d’idée sur le sujet« , a-t-il déclaré en soulignant qu’aucun des officiers d’état-civil de sa commune ne s’exécutera.
« C’est sans homophobie ou quoi que ce soit. C’est leur principe: le mariage c’est entre un homme et une femme« , a-t-il expliqué.
C’est courageux de la part d’un maire de braver la loi de la République quand elle est contraire aux exigences du droit naturel ! De ne pas être prisonnier de l’idéologie libérale qui considère que la loi n’est rien d’autre que l’expression de la volonté générale, sans prendre appui ailleurs que dans la volonté humaine. De rappeler qu’il existe des principes supérieurs à la volonté du législateur !
Il faudra attendre ensuite la réaction du pouvoir en place. Mais Jean-Claude Massiou ne s’est pas privé de souligner que l’écologiste Noël Mamère, député-maire de Bègles, en Gironde, avait marié en 2004 un « couple » homosexuel alors que cela n’était pas légal, sans pour autant avoir été sanctionné.
Nous suggérons par ailleurs à monsieur le maire de ne pas reprendre les éléments de langage de la gauche, et de ne pas se justifier en permanence de ne pas être « homophobe ». A reprendre la rhétorique de l’adversaire, à se placer ainsi sur son terrain, on prend le risque d’être toujours dans un rapport de force défavorable, on prend le risque de demeurer culturellement soumis aux schémas idéologiques de la gauche…
Les magistrats de gauche ont le sens de l’humour ! Enfin… Dans les locaux du Syndicat de la magistrature (SM), ils ont épinglé les photos de ceux qui n’ont pas l’heur de leur plaire. Ils ont baptisé ce travail artistique « le mur des cons ». À l’affiche, entre autres, des politiques (Sarkozy, Woerth, Balladur, Morano, Baroin, Chatel, Alliot-Marie, Ferry, Besson, Jacob, Balkany…) et des journalistes (Zemmour, Mougeotte, Le Lay, Thréard, Schoenberg, Pujadas… et Robert Ménard !)
Certes, on est toujours le con de quelqu’un. On pourrait — entre nous — ajouter que quelques-uns n’ont pas volé l’insulte. Ou s’étonner d’y voir un Pujadas, parfait valet du système, du genre à dénoncer un collègue qui lit Boulevard Voltaire.
Mais sortons du Café du Commerce. Les magistrats, au terme de leur serment, jurent de se « conduire en tout comme un digne et loyal magistrat. » Dignité, quand on s’abaisse à des propos de collégiens ?
Qu’un magistrat soit syndiqué pose déjà un problème au regard de la neutralité dont il se doit de faire preuve. Mais que dire, alors, d’un juge affilié à une organisation comme le SM qui regroupe des anciens de 68 et leurs héritiers ? Ledit syndicat n’a pas pour priorité la défense d’une profession, mais la contestation politique : le droit des étrangers, la défense pénale, les « avancées » en droit de la famille sont ses thèmes de prédilection. Il remet en cause, publiquement et ouvertement, toute action d’un gouvernement qui s’oppose au laxisme judiciaire dont ses adhérents sont les hérauts. Très heureux de l’arrivée de madame Taubira à la Chancellerie, le SM table à bon droit sur le dynamitage des rares mesures destinées à sanctionner les récidivistes.
La suite sur Boulevard Voltaire
En plus des homme politiques, intellectuels et journalistes, le syndicat de la magistrature s’est attaqué aux parents de victimes dont le général Philippe Schmitt, le papa de d’Anne-Lorraine, assassinée de 34 coups de couteau dans le RER D, le 25 novembre 2007. Jean-Dominique Merchet, journaliste à Marianne,défend son honneur en réglant son compte à ces bons magistrats de gauche dans son blog, Secret défense.
Entretien avec Philippe Vardon, président de Nissa Rebela, membre dirigeant du Bloc identitaire.
Dans une récente intervention à la télévision, cédant visiblement à la pression médiatique, Frigide Barjot s’en est prise aux militants patriotes qui assurent une part non négligeable du succès de la Manif pour tous. Elle a notamment appelé à mettre Philippe Vardon « en taule. » Il nous donne son point de vue. En toute liberté.
Minute: Frigide Barjot a dit que votre place était en prison ! Que vous reproche-telle, précisément ?
Philippe Vardon: Je ne sais pas ce qu’elle me reproche et ne suis pas sûr qu’elle le sache elle-même. En revanche, j’ai bien compris ce que Canal + me reproche: être un responsable identitaire! Je crois surtout que c’est l’amalgame entretenu par Manuel Valls et ses services qui peut expliquer cette réaction un peu émotive.
Cet amalgame est patent depuis plusieurs jours: le ministre lui-même parle systématiquement de « groupes identitaires » pour ne citer que des groupes qui, justement, ne sont pas (et ne se revendiquent pas) identitaires!
Comment expliquez-vous cette attitude ?
Je pense que Frigide Barjot est mal renseignée à notre propos. Elle a aussi une pression énorme sur les épaules et se retrouve placée dans une situation difficile. Cette pression, elle y est sans doute moins préparée que des militants politiques comme nous, habitués à vivre dans une certaine tension permanente (Frigide et sa famille font aujourd’hui l’objet de menaces, c’est aussi mon cas – par les islamistes, pour ma part).
En toute amitié, je pense qu’elle a tort de reprendre à son compte les éléments de langage relayés depuis plusieurs jours par le pouvoir socialiste et certains médias volontairement complices.
La logique est évidente: on suscite des incidents (provocations, utilisation disproportionnée de la force, mépris des élus), on désigne le mal à travers des épouvantails (certains, malheureusement, consentants), on favorise ainsi des tensions et des divisions au sein des opposants, et enfin, on tente de criminaliser toute forme d’opposition au projet de loi Taubira.
Les médias se retrouvent tout de même à mettre sur le même plan les « veilleurs » chantant l’Espérance assis aux Invalides et des types qui s’en prennent aux vitres d’un bar « gay »! Et puis, « tout ça c’est la faute à Mariton et à Barjot… et pourquoi pas à Vardon, tiens ! »
La manip’ est bien concertée et bien coordonnée, certain(e)s ne la voyant pas venir sont un peu tombés dans le panneau, mais franchement la ficelle est grosse…
Je pense que Frigide Barjot devrait aussi dénoncer la récupération du moindre fait divers par les réseaux LGBT et les médias. Un exemple: dans ma ville de Nice, deux homosexuels ont été agressés samedi. Rapidement, les médias nationaux ont évoqué une attaque homophobe et ont pointé du doigt les opposants à la loi Taubira.
Pourtant, quand on lit le témoignage des victimes, on découvre que l’agresseur principal a pris soin de demander « Français ou Tchétchène? », et c’est après confirmation de la nationalité française de la future victime que les violences ont débuté. Alors, agression homophobe ou francophobe ?
Bien qu’ouverte à tout le monde, on a du mal à trouver des mouvements de gauche au sein de la Manif pour tous… Croyez-vous que ce genre d’attitude peut décourager des militants patriotes de soutenir le mouvement ?
Je ne l’espère pas, ne le souhaite pas, ne l’encourage pas. La question, ce n’est pas Frigide Barjot, ni moi-même, ni de savoir si tous les slogans nous conviennent et si on aime mettre des sweats roses ou pas… Une immense bataille est engagée, et elle dépasse de loin les contours de la loi en question.
Christiane Taubira a elle-même parlé d’une « réforme de civilisation », et le sénateur socialiste Michelle Meunier a pour sa part évoqué la lutte contre la famille « hétéro-patriarcaleblanche » !
C’est bien de civilisation, d’identité, de conception du monde, de Tradition qu’il s’agit. Aujourd’hui, face à nous, des apprentis sorciers veulent briser cet te chaîne. Ces fous en viennent à nier le réel, à défier la nature… Que l’on se situe sur un plan chrétien ou simplement dans la continuité de la pensée européenne classique, on ne peut que voir qu’ils nous amènent au chaos.
Alors, dans cette situation, on prend sa place sur la ligne de front, même si tout n’est pas parfait, même si tout ne nous convient pas.
J’ajouterai, enfin, que je ne crois pas que c’est au moment où la lutte a besoin de « porteurs de sens » pouvant transformer la colère (légitime) en véritable engagement qu’il faut que les patriotes s’en détournent.
Comment prenez-vous cette déclaration et que comptez vous faire ?
Pour ma part, je garde la tête froide: le mouvement identitaire (à travers le Collectif identité et filiation, notamment) est impliqué depuis le début dans le grand élan s’opposant à la rupture anthropologique que constituent l’ouverture du mariage et de l’adoption (puis les suites évidentes que seront la PMA et les mères porteuses) aux couples de même sexe. Ce combat, nous le menons aux côtés de millions d’autres Français appartenant à différentes associations ou formations politiques telles que l’UNI, le FN, l’UMP, la Ligue du Sud ou le PCD. Dans ce combat comme dans nos autres luttes, nous avons toujours prôné une résistance pacifique (je souligne bien ce mot), ce qui, en soi, ne nous éloigne donc pas tellement de la voie définie par Frigide Barjot. Alors, pour répondre à votre question, nous allons simplement – conscients de n’être qu’une partie d’un grand tout – continuer à lutter, aider, nous rendre utiles là où nous le pouvons.
Propos recueillis par Lionel Humbert
Article de l’hebdomadaire “Minute” du 24 avril 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.
Ce vendredi, Méridien Zéro vous propose un panorama actu largement consacré à la situation française et tout spécialement au foisonnement d'évènements entourant la loi sur le mariage homo.
A la barre, le Lt Sturm accompagné de Maurice Gendre, Monsieur K et Adrien Abauzit.
Lord Igor à la technique.
DIFFUSION DE L'EMISSION LE VENDREDI 26 AVRIL
Un drôle de polar : « Nos politicards brinquebalant leurs mauvaises recettes… »
« La Révolte des silencieux », de Pierre Lours, est un drôle de bouquin, un drôle de bouquin, même, qui « vous redonnera le goût d’espérer et de rire, jaune parfois, même si ce polar de politique fiction un brin cynique, parfois tendre mais toujours surprenant, prend peut-être nos désirs pour la réalité » !
Polémia.
Drôle de bouquin !
« La révolte des silencieux » de Pierre Lours
Imaginez : des personnages bien sous tout rapport, à qui vous donneriez le Bon Dieu sans confession, le bonjour sans hésitation et un coup de main à l’occasion, des gens comme vous, comme moi, des hommes et des femmes de bonne volonté, plutôt bien dans leurs baskets, dans leur métier, en fait dans leur vie pour faire court, des amis comme ceux que vous avez ou que vous rêvez d’avoir… Et puis, un jour, les voilà qui se jettent sans hésitation dans l’action directe style Bande à Bonnot mâtinée farce à la Boris Vian, avec un soupçon de Tintin largement épicé par le truculant Jacques Brel de Mon oncle Benjamin.
Improbable, vous allez me dire ! Mais si, mais si ! Et, en plus, ça marche comme dans L’Homme de Rio du sympathique Bébel ! Vous tournez la page et vous êtes à La Samaritaine où « il se passe toujours quelque chose », vous n’êtes plus dans notre monde bouclé, coincé, verrouillé contre lequel vous vous tapez comme une mouche prise au piège. Fatalité, la presse conforme aux idées grises cernées de roses fanées ? Indéboulonnables, nos politicards brinquebalant leurs mauvaises recettes et leur théâtre à deux balles ? No future, avec l’accent américain qui plombe le monde à coups de dollars ?
Eh bien non ! Vous verrez : y’a de la joie et de la jubilation qui vous attendent car l’Histoire n’est pas finie, comme le souhaitaient des marxistes sans imagination prenant leur Goulag pour une réalité indéboulonnable !
La Révolte des silencieux vous redonnera le goût d’espérer et de rire, jaune parfois, même si ce polar de politique fiction un brin cynique, parfois tendre mais toujours surprenant, prend peut-être nos désirs pour la réalité !
Qu’importe, c’est bon pour le moral, mais attention : ne prenez pas les solutions des silencieux au pied de la lettre sous peine de vous retrouver les fers aux pieds ! A lire goulûment mais avec modération !
http://www.polemia.com/
Pierre Lours, La Révolte des silencieux, édition Atelier Fol’fer, collection Xenophon, juin 2010, 190 pages.
« Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez le monde. Contrôlez la nourriture et vous contrôlerez les peuples » (Henry Kissinger).
SANS José Bové et les lobbies écologiques dont le tintamarre est inlassablement relayé par une claque médiatique asservie aux Pouvoirs, la fausse science aurait -elle pu envahir comme elle l'a fait l'espace public ? L'affaire du maïs Monsanto 810 en tout cas lui permettra de se faire passer, ainsi que les semenciers transnationaux, pour des victimes. Tôt ou tard l'Europe l'aurait interdit parce que, contrairement à ce que clament ceux qui ont un accès exclusif aux media, la nocivité de l'QOM est largement avérée depuis près de dix ans. Deux chercheurs, le Mexicain Ignatio Chapela et le Britannique Arpad Puzstaï, l'ayant démontré sur le maïs et la pomme de terre, furent anéantis autant par les "experts" que par Monsanto. Et pourtant l'OGM apparaît comme beaucoup plus dangereux que le pesticide. Celui-ci en effet finira par être assimilé par le sol ou par l'eau. L'autre au contraire, ne cessera de se multiplier, contaminant tout ce qui est de son espèce. Le pesticide possède une réalité matérielle et ses résultats sont ostensibles. Nul ne peut déceler à l' œil la présence de l' OGM. II agit sournoisement. Ses effets immédiats et à long terme ne laissent pas de traces visibles. L'expérience et le temps seuls en feront, sans doute trop tard, la démonstration.
La France, en faisant jouer la clause de sauvegarde, ne fait que devancer l'irrémédiable proscription et emboîter le pas aux pays européens qui l'ont déjà interdit. En revanche, voici requinqués les alliés objectifs du gouvernement que sont les ultra-gauchistes du moustachu du Larzac (que la secrétaire d'État à l'Écologie Nathalie Kosciuko-Morizet a tenu à embrasser devant les caméras) et les écolos-mous dont le Grenelle de l'Environnement a largement exposé la connivence avec l'Etat. Ni les uns ni les autres, notons-le, ne s'opposent par principe à la manipulation génétique des plantes dès lors qu'elle est exécutée en milieu confiné.
Sans doute la FNSEA et les producteurs de maïs OGM, trompés, vont-ils pendant un temps s'exciter, à l'image de M. Le Métayer, profondément inféodé au Système. Ceux qui voudront passer outre comprendront qu'à l'inverse des « Faucheurs Volontaires », ils n'ont à espérer aucune clémence de la loi. Les multinationales semencières enfin savent qu'elles récupèreront leur pactole. Les OGM céréalières et les pesticides spécifiques qui vont avec n'ayant d'autre fonction que de maintenir leur domination sur le marché mondial. Interdit par Bruxelles, le Mon 810 serait cultivé ailleurs et importé en Europe où l'activité la plus florissante, semble-t-il, est la création de nouvelles plateformes portuaires ou l'élargissement des anciennes.
ET LE CLONAGE EN PLUS !
On aura peu parlé en revanche des milliers d'aliments comprenant des OGM. Aux Etats-Unis, ils représentent 80 % de l'offre des supermarchés. En France, ils ne sont pas signalés en-dessous de 0,9 %. Et ne le sont pas du tout dans les viandes d'animaux industriels gavés de céréales importées génétiquement modifiées. 60 % du soja et 20 % du maïs mondiaux sont OGM et destinés à l'alimentation animale ou humaine, sous forme, par exemple, de lécithine de soja et d'amidon de maïs. On comprend mieux que USA, Brésil, Argentine fassent le siège de l'Organisation Mondiale du Commerce afin de faire lever les quelques restrictions votées par l'UE. Dans le même temps les laboratoires de Monsanto, Dupont, Bayer, Syngenta s'activent sur un blé transgénique, capable, disent-ils, de sauver l'humanité par sa résistance aux sécheresses qui s'étendent d'Australie à Ia Chine et de l'Argentine à l'Espagne et qui sont essentiellement la conséquence d'une désertification provoquée par la surpopulation, la sururbanisation et la surconsommation d'eau. Ce qui n'a pas empêché le directeur de la FAO, le Sénégalais Diouf, d'alerter contre les prémices de famine dont sont frappés les pays pauvres « à cause du réchauffement climatique, dit-il, qui réduit la production alimentaire et fait bondir les prix » !
Au même moment, la FDA américaine autorisait la commercialisation de viandes et de lait issus d'animaux clonés. Aussitôt un débat de diversion s'instaurait en Europe entre ceux qui sont favorables ou indifférents au clonage et ceux qui s'y opposent. Un Michel Barnier se découvre soudain une fibre terroir - « Je ne suis pas partisan d'importer le modèle alimentaire américain. Nous avons notre propre modèle, qui est fait de produits de qualité, authentiques et diversifiés » - ; d'autres, comme la vétérinaire Jeanne Brugère-Picot, spécialiste en pathologies des animaux de ferme, ne voient aucun danger à consommer de telles viandes. Au motif que, d'une part, n'arriveraient dans les assiettes que les descendants des reproducteurs clonés, le prix de ces derniers étant prohibitif (plus de 10 000 € par vache, par exemple) et, d'autre part, que ce clonage ne serait après tout qu'une supersélection facilitant la constitution de troupeaux aux qualités exceptionnelles, poussant vers le bas le prix du lait et de la viande.
Un discours irresponsable, qui a conduit l'agriculture progressiste dans l'impasse actuelle. Quelques taureaux Prim' Holstein, grâce à l'insémination artificielle et à une sélection contraire à la biodiversité aujourd'hui tant célébrée ont engendré en France l'actuel troupeau de vaches laitières de cette race. Ce que l'on propose donc est d'aller encore plus loin vers une souche unique - oh, certes, la plus productive. Une rationalisation, porteuse de catastrophes prévisibles.
Les millions de volailles sélectionnées, brûlées chaque année parce que, leurs défenses immunitaires étant détruites, elles sont incapables de résister au moindre virus, donnent peu d'espoir aux 8 à 9 milliards d'humains de demain.
On comprend que, laissant la pauvre Nathalie Kosciusko-Morizet se débrouiller avec les cacophonies nées du Grenelle de l'Environnement, Borloo se soit esquivé tandis que Nicolas Sarkozy - pour le plus grand profit d'Areva, de Laffarge, de Bouygues, de Vinci et autres géants de la pollution au béton, gourmands de troupes immigrées - démarchait le nucléaire à travers le monde arabe. Le Monsanto 810 ne servirait-il pas aussi à faire oublier que les ultimes espérances de l'industrie française reposent - avec le ferroviaire, l'aéronautique, l'espace et le tourisme de masse - exclusivement sur des activités polluantes ?
LES NANOPARTICULES : PANACÉE OU DANGER MORTEL ?
Enfin, quelle indifférence entoure en France les recherches poursuivies dans le pôle scientifique de Grenoble sur les nanoparticules dont on commence à craindre qu'elles ne soient les OGM de demain, en pire! Une scientifique de l'université de Griffith en Australie, le Pr Kristin Lyons, a pourtant alerté contre les dangers représentés par leur présence sans réglementation ni contrôle dans les aliments, les cultures et les pesticides. Pour justifier ce nouveau "progrès" vers la « nourriture Frankenstein », on nous assure qu'incorporées aux aliments, les nanoparticules permettraient de lutter contre la dégénérescence et les rides. Pour Unilever, elles réduiraient de 99 % les graisses des crèmes glacées. Pour Mars, un nano-nappage déposé sur ses produits Twix et M&M, éliminerait les bactéries. Kraft travaille sur des « nourritures programmables », comme des boissons sans couleur ni goût. Vers 2010, prévoit-on, le marché mondial des nanoparticules alimentaires pourrait dépasser les 20 milliards de dollars. Alors que, s'inquiète Vicki Stone, professeur de toxicologie à l'université Napier d'Edimbourg, « nous savons si peu de choses sur leur capacité à se déplacer dans le corps et sur leurs effets potentiels toxiques sur les différents organes ».
À ce jour, en effet, aucune législation n'oblige, dans quelque produit, fût-il alimentaire, à mentionner la présence de ces poussières de carbone. Seule, la Soi! Association, premier organisme certificateur bio du Royaume-Uni, a produit un logo attestant l'absence de nanotechnologies. La Consumers Union des EtatsUnis, première centrale de consommateurs du pays, réclame en vain une labellisation obligatoire en la matière, davantage de contrôles et le lancement de programmes d'études sur leurs effets toxiques.
Mais alleluia, le maïs Mon 810 est provisoirement gelé en France et M. Michel Barnier et l'UE font la moue sur la viande et le lait produits par des animaux issus d'un clonage ... Tout va bien.
Petrus AGRICOLA. 25 JANVIER 2008 - RIVAROL