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Museler et endormir les «primates» du FN…
C’est un fait acquis, les socialistes sont très largement soudés quand il s’agit de voter les textes gouvernementaux accablant chaque jour davantage les Français de taxes, d’impôts, de plébisciter la politique de Manuel Valls de naturalisations massives et de poursuite de l’immigration non européenne. Mais c’est à la fois la très anecdotique mais très symbolique et pitoyable affaire Léonarda qui a révélé de nouveau les cafouillages gouvernementaux. Et surtout l’étendue du désarroi d’un PS tiraillé entre son tropisme cosmopolite antinational, clientélo-communautariste, et les vœux d’une majorité de nos compatriotes qui ne diffèrent guère de ceux des électeurs de gauche. Des Français qui tapés au portefeuille, dépossédés de leur souveraineté et de leur identité par une politique euromondialiste néo- sarkozyste, ont soif de protections nationales.
MM. Hollande et Ayrault veulent museler les critiques émanant de l’aile gauche du PS sur la réforme des retraites (17 députés PS se sont abstenus lors du vote à l’assemblée), le budget, le dossier Rom en expliquant que l’étalage des divisions à six mois des élections est électoralement catastrophique.
Pas facile. À la sortie de la réunion de recadrage des députés PS présidée par le premier ministre rapporte Le Figaro «Ayrault n’a pas convaincu tout le monde. En ce moment, le pouvoir, c’est Cruchot (Louis de Funès dans Le Gendarme de Saint-Tropez) et la 7e compagnie!», s’agace (un député). Dès le matin, devant les ténors de la majorité réunis à Matignon, Ayrault avait demandé de faire bloc et ciblé (…) Harlem Désir.(…) . Devant les députés PS, Bruno Le Roux a tenté de passer la parole à Harlem Désir, qui ne l’a pas prise, alors qu’ont fusé des non, non! des rangs socialistes. »
Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir est en effet sur la sellette. Ce dernier a atteint a depuis longtemps atteint son seuil d’incompétence à la tête du parti de l’aveu même de beaucoup de socialistes qui entendent se saisir de sa charge anti Valls au sujet de Léonarda pour l’éjecter. A moins que l’ex responsable de SOS racisme ne se saisisse de ce différent avec M. Valls pour claquer la porte avec les honneurs avant d’être débarqué.
Ce vent de panique souffle symétriquement à l’UMP. Sur France 2, la semaine dernière, Jean-François Copé expliquait que le programme du FN « parti extrémiste », est « absurde » ; puis il ya deux jours, il affirmait que le FN copiait le programme de l’UMP…avant de reprendre à son compte mardi, de manière très floue, une mesure phare défendue historiquement par le Front National depuis toujours, à savoir la remise en cause du droit du sol !
Une fusée lancée par le député UMP Valérie Boyer en août dernier qui, croyant citer Montesquieu mais reprenant une formule d’ Alain Sanders et de Jean-Marie Le Pen (avant de s’en excuser platement) , avait tweeté que « Le droit du sol est l’absurdité qui consiste à dire qu’un cheval est une vache parce qu’il est né dans une étable. »
Hier sur France Inter, M. Copé, sur les bons conseils de Guillaume Peltier du courant dut de « la droite forte », a donc voulu surfer sur la pathétique affaire Léonarda et a dragué lourdement l’électorat frontiste. Il a ainsi fait mine de s’interroger: « Est-il normal qu’un enfant né de parents clandestins devienne automatiquement Français ? ». Le « droit du sol » fait partie « de nos totems, de nos tabous » a-t-il dit. Copé en pleine confusion freudienne, à l’évidence !
« Il faut qu’on arrête d’être l’un des pays les plus attractifs pour les immigrés » a poursuivi M. Copé, ajoutant qu’il fallait (se) poser « un certain nombre de questions sur l’accès au RSA. » Histoire d’ajouter à la confusion, le député filloniste Jérôme Chartier a pourtant assuré quelques minutes plus tard qu’à l’UMP «personne ne remet(tait) en cause le droit du sol»…
Bruno Gollnisch, comme Marion Maréchal et Florian Philippot l’ont aussi souligné, ne peut que constater la stratégie d’enfumage d’une UMP qui majoritaire à l’Assemblée et au Sénat de 2002 à 2012, n’a rien fait pour stopper une immigration qui a atteint des niveaux records sous la présidence de Sarkzozy.
Le chef de file des élus socialistes à l’Assemblée , le député de Seine-Saint-Denis Bruno Le Roux, a constaté l’évidence en déclarant que la saillie de M. Copé est « une espèce de pétard lancé par l’UMP sur un sujet dont ils se sont bien gardé, dans les années où ils étaient au pouvoir, de le débattre ». « Est-ce que Jean-François Copé a fait ces propositions il y a deux ans quand il pouvait le faire? (…) . Je pense que l’UMP est dans une spirale totalement folle à vouloir mettre en œuvre des débats qui ne profitent qu’au Front National ».
Au-delà des échecs patents de politiques menées depuis des décennies par l’UMPS, le vote FN se nourrit de nombreux autres facteurs note de son côté dans Marianne Marc Crapez, chercheur en science politique à Sophiapol.
Les partis du Système sont décrédibilisés aussi par « la guerre des chefs », « les promesses non tenues », « la multiplication des affaires odieuses (Woerth, Cahuzac, DSK, Sarkozy, Balkany… j’en passe ». Tout aussi ravageur sont l’arrogance, le dédain, le « paternalisme » des « élites consanguines » vis-à-vis des Français perçus come de attardés, des « irresponsables » lorsqu’ils réclament une politique légitime de défense de la France et des Français d’abord de la part de l’Etat.
Et M. Crapez d’évoquer aussi ce scandale : « pourquoi les écologistes ou les communistes, qui pèsent à peine plus de 2% chacun, ont-ils plus d’élus que le FN, qui atteint presque 20% ? (…). Les gens ne le comprennent plus et ne l’admettent pas. Il faut donc remédier à ce sentiment d’iniquité en introduisant une dose de proportionnelle pour faire une place au FN. En démocratie, il faut que (presque) chaque voix compte. Le jeu démocratique ne peut demeurer durablement faussé. »
Les « gens » ne supportent pas non plus les indignations sélectives de la caste. Il ya certes une certaine logique à ce que des officines anti FN comme la LICRA et le MRAP aient manifesté, sous couvert de lutte contre le racisme, leur soutien à Christiane Taubira, en proposant de poursuivre l’ex candidate FN Anne-Sophie Leclère devant les tribunaux.
Mais force est de constater que nos grandes consciences sont restées en revanche totalement muettes lorsque le député UMP Jean-Claude Goasguen affirmait que « le FN est un parti de primates. » Elles ont gardé le même mutisme quand Alain Bousquet, un des responsables du Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon en Gironde, conseiller municipal de Villeneuve d’Ornon, a écrit en mai dernier sur son blog qu’il fallait « briser les os » de Marine Le Pen , la comparant à une « truie ».
Rien d’étonnant peut-être de la part de vertueux républicains célébrant les mannes du calamiteux homme de gauche Léon Blum qui déclarait qu’il était du devoir des «races supérieures d’imposer la civilisation aux autres races ». Dans le rôle de la race inférieure à rééduquer souligne Bruno Gollnisch, nos « élites consanguines » ont aujourd’hui la tentation d’englober tous les Français qui ne pensent pas dans les clous et refusent le monde gris du mondialisme, sans racines ni autres repères que celui d’un matérialisme triomphant et délétère.
http://www.gollnisch.com/2013/10/23/museler-endormir-les-primates-du-fn/
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Les Russes n’aiment pas l’art… du viol !
Vous dites viol ? Vous dites IIe Guerre mondiale ? Ce ne peut donc être que Le Vieux fusil, ce film franco-allemand de Robert Enrico sorti en 1975, magistralement interprété par Romy Schneider et Philippe Noiret, dans lequel des soudards SS violent l’épouse du médecin avant de la trucider, comme tous les autres habitants du village… Un film dont le manichéisme ne peut que forcer l’admiration, mais qu’importe ! Car qui oserait ensuite reprocher près de 2 millions de femmes violées par l’Armée rouge à la même époque ? Dont plusieurs milliers en Pologne ? Hein ? Qui ? Peut-être des historiens allemands et polonais… et un jeune étudiant des beaux-arts de Gdańsk, au nord de la Pologne, qui vient de mortifier les autorités russes !
Bogdan Szumczyk n’a pourtant voulu exprimer que ses opinions pacifistes et n’y a pas été de « main morte » (c’est le cas de le dire) en représentant avec un réalisme cru le viol d’une femme enceinte par un soldat de la glorieuse Armée rouge.
« C’est un message de paix », clame le jeune sculpteur qui a exposé sa sculpture, baptisée « Komm Frau » (« Viens, femme »), de nuit, le week-end dernier, sur l’avenue de la Victoire à Gdańsk. Tout un symbole. La police n’a certes mis que quelques heures pour l’en faire disparaître, mais trop tard ! L’outrage était connu de Moscou.
« Je suis profondément choqué par cette incartade de l’étudiant des beaux-arts de Gdańsk qui a insulté avec son pseudo-art la mémoire de plus de 600.000 soldats soviétiques, morts pour la liberté et l’indépendance de la Pologne », s’étrangle d’indignation Alexandre Alekseev, l’ambassadeur de Russie à Varsovie qui attend « une réaction appropriée » des autorités polonaises. Quant à l’œuvre, elle est jugée carrément « vulgaire » et « ouvertement blasphématoire » : un soldat cramponne la victime, sur le dos, les jambes écartées, lui tirant les cheveux d’une main et de l’autre lui plaquant un revolver dans la bouche. Ainsi est mis en scène l’un des glorieux « libérateurs » de la patrie de Chopin.
« À Gdańsk, c’étaient surtout des femmes allemandes, ainsi que des prisonnières déportées polonaises ou russes, qui ont ainsi été violées par des soldats soviétiques lors de la libération de la ville en mars-avril 1945. En Russie, le sujet est très sensible. Le rôle de “libérateur” de l’Armée rouge reste un élément-clé de la doctrine de l’État et une question de fierté nationale. Le thème des atrocités commises par des soldats soviétiques en Pologne et en Allemagne à la fin de la guerre n’a jamais été vraiment débattu en Russie où il reste largement tabou », lit-on dans les colonnes de la version française du Huffington Post, dirigée par Anne Sinclair.
Ce média n’est pas le seul à commencer enfin à relater les crimes de l’Armée rouge – et notamment la pratique du viol explicitement encouragée par Staline comme moyen de terreur contre les populations –, mais c’est sans doute moins par honnêteté historique que pour ternir l’image de la Russie, et surtout celle de son actuel président Vladimir Poutine.
Quoi qu’il en soit, l’on ne peut que se réjouir d’une vision un peu moins manichéenne des horreurs qui ont eu lieu à l’époque… sans monopole aucun.Philippe Randa http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFlkVEpkVVMzExagfm.shtml
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Les mentions de l'œuvre de Christoph Steding dans les écrits d'Evola
Christoph Steding (1903-1938), jeune érudit issu d'une très ancienne famille paysanne de Basse-Saxe, reçoit en 1932 une bourse de la Rockefeller Foundation pour étudier l'état de la culture et les aspirations politiques dans les pays germaniques limitrophes de l'Allemagne (Pays-Bas, Suisse, Scandinavie). Cette enquête monumentale prendra la forme d'un gros ouvrage, posthume et inachevé, de 800 pages. La mort surprend Steding, miné par une affection rénale, dans la nuit du 8 au 9 janvier 1938. Un ami fidèle, le Dr. Walter Frank (1905-1945), classe et édite les manuscrits laissés par le défunt, sous le titre de Das Reich und die Krankheit der europäischen Kultur (Le Reich et la maladie de la culture européenne). Le thème central de cet ouvrage : l'effondrement de l'idée de Reich à partir des traités de Westphalie (1648) a créé un vide en Europe centrale, lequel a contribué à dépolitiser la culture. Cette dépolitisation, pour Steding, est une pathologie qui s'observe très distinctement dans les zones germaniques à la périphérie de l'Allemagne. Toutes les productions culturelles nées dans ces zones sont marquées du stigmate de cette dépolitisation, y compris l'œuvre de Nietzsche, à laquelle Steding adresse de sévères reproches.L'Europe n'est saine que lorsqu'elle est vivifiée par l'idée de Reich. Les traités de Westphalie font que la périphérie de l'Europe tourne le dos à son noyau central, qui l'unifiait naturellement, par l'incontournable évidence de la géographie, sans exercer la moindre coercition. La Suisse se replie dans sa « coquille alpine » ; la Hollande amorce un processus colonial qu'elle ne peut parachever par manque de ressources ; la France devient grande puissance en pillant ce qui reste du Reich, en annexant l'Alsace, en ravageant la Franche-Comté comme le Palatinat et en ruinant la Lorraine ; l'Angleterre tourne résolument le dos au continent pour dominer les mers. Ce processus d'extraversion contribue à faire basculer toute l'Europe dans l'irréalisme politique. Commencée dans la violence par les colonisateurs anglais et hollandais, cette extraversion, qui disloque notre continent, se poursuit dans la défense et l'illustration d'un libéralisme politique, culturel et moral délétère, qui corrompt les instincts. Ce phénomène involutif s'observe dans les littératures ouest-européennes du XIXe et du XXe siècles, où le psychologique et le pathologique sont dominants au détriment de tout ancrage dans l'histoire. Les énergies humaines ne sont plus mobilisées pour la construction permanente de la Cité mais détournées vers l'inessentiel, vers la réalisation immédiate des petits désirs sensuels ou psychologiques, vers la consommation.Evola, dans une recension parue dans la revue La Vita italiana (XXXI, 358, janvier 1943, pp. 10-20 ; « Funzione dell'idea imperiale e distruzione della “cultura neutra” » ; tr. fr. : P. Baillet, in J. Evola, Essais Politiques, Pardès, 1988), n'a pas caché son enthousiasme pour les thèses de Steding, pour sa critique de la culture « neutre » et dépolitisée, pour son plaidoyer en faveur d'un prussianisme rénové renouant avec l'éthique impériale, pour sa volonté de redonner une substance politique au centre du sub-continent européen. Evola formule 2 critiques : il juge Steding trop sévère à l'encontre de Bachofen et de Nietzsche.« Certaines critiques de Steding, on l'a vu, pèchent par leur côté unilatéral : pour dénoncer l'erreur, il en vient parfois à négliger ce que certains auteurs ou certaines tendances pourraient offrir de positif à ses propres idées. Lorsqu'il évoque les “divinités lumineuses du monde du politique” opposées à la religion obscure des mythes, des symboles et des traditions primordiales, il court par ex. le risque de finir, à son corps défendant, dans le rationalisme, alors qu'il conçoit parfaitement la possibilité d'une exploration du monde spirituel qui aurait les mêmes caractères d'exactitude et de clarté que les sciences naturelles. Nombre des accusations portées contre Bachofen par Steding sont carrément injustes : on trouve au contraire chez Bachofen bien des éléments susceptibles de conforter, précisément, l'idéal “apollinien” et viril d'un État “romain” opposé au monde équivoque du substrat naturaliste et matriarcal. Et, au bout du compte, Steding subit en fait souvent l'influence salutaire des conceptions de Bachofen » (Essais politiques, op. cit., p. 155).
« À l'égard de Nietzsche, 'attitude de Steding est pareillement unilatérale. Il est extrêmement discutable que la doctrine nietzschéenne du surhomme exprime réellement, comme le croit Steding, une révolte contre le concept d'État. Ce serait plutôt le contraire qui nous paraîtrait exact, à savoir qu’État et Empire ne sont guère concevables sans une certaine référence à la doctrine du surhomme, celle-ci exaltant une élite, une race dominatrice porteuse d'une autorité spirituelle précise. De fait, seule une élite ainsi conçue peut fonder cette primauté que revendique Steding pour l’État en face de ce qui n'est que simple “peuple” » (pp. 155-156).
Evola conclut :« …l'ouvrage de Steding constitue un pas en avant digne d'être noté — surtout en Allemagne — sur le plan d'une clarification des idées, d'un alignement des positions, d'une reprise consciente de cette idée impériale qui, Steding l'a précisément montré, s'identifie à la réalité de la meilleure Europe » (p. 156).
Dans Sintesi di dottrina della razza, Evola avait déjà, dans un sens proche de la pensée de Steding, appelé à un dépassement de la conception neutre de la culture. Nous lisons, p. 25 :« Est également combattu le mythe des valeurs “neutres”, qui tend à considérer toute valeur comme une entité autonome et abstraite, alors qu'elle est en premier lieu l'expression d'une race intérieure donnée et, en deuxième lieu, une force qu'il convient d'étudier à l'aune de ses effets concrets, non sur l'homme en général, mais sur les divers groupes humains, différenciés par la race. Suum cuique : à chacun sa “vérité”, son droit, son art, sa vision du monde, en certaines limites, sa science (dans le sens d'idéal de connaissance) et sa religiosité... ».
En évoquant le suum cuique, principe de gouvernement de la Prusse frédéricienne, Evola se place dans une optique très ancrée dans la Révolution conservatrice. En refusant l'autonomisation des valeurs, c'est-à-dire leur détachement du tout qu'est la trame historique du peuple ou de l'Empire, Evola est sur la même longueur d'onde que Steding, qui combat les mièvreries de la culture « neutre », psychologisante et dépolitisante, et que Bäumler qui voit, dans le mythe, la sublimation des expériences vécues d'un peuple, mais une sublimation qu'il attribue à l'action des valeurs telluriques/maternelles, contrairement à Evola.► Robert Steuckers, 1991. http://robertsteuckers.blogspot.fr/ -
Pilule : les politiques, laboratoires et les gynécologues ont menti
"La pilule est amère" est le titre du livre témoignage de Marion Larat. A 19 ans, la jeune femme est victime d'un AVC imputé à la pilule contraceptive de 3e génération. En décembre 2012, c'est la première à porter plainte contre le laboratoire Bayer et l'Agence du médicament. Dans son livre, elle raconte ses séquelles après 9 opérations et des mois de rééducation, mais aussi son combat pour alerter les femmes sur les risques de la pilule. Elle explique :
"Je veux rétablir la vérité sur la dangerosité des pilules, raconter ce qu'il s'est réellement passé, pour que les gens comprennent que les laboratoires et les gynécologues ont menti. Je veux aussi montrer aux autres victimes qu'il ne faut pas rester dans l'ombre, car aujourd'hui elles ne sont plus seules. Je pense que c'était aussi une sorte de thérapie pour moi. J'ai voulu dire qu'après un AVC, heureusement on peut encore vivre un peu.
MYTF1News : dans votre livre, vous vous en prenez aux laboratoires ? Ce sont les responsables selon vous ?
Oui. Les laboratoires sont des menteurs, et ils le savent. Je prenais une pilule 3e génération. On les appelle des micro-pilules, ce qui laisse entendre qu'elles sont inoffensives. C'est totalement trompeur. En réalité, elles sont potentiellement encore plus dangereuses que les autres pilules. Avant mon AVC, je ne fumais pas et j'étais sportive, mais j'ai ce qu'on appelle un facteur de coagulation, un problème qui touche 10% de la population française. Ce n'est pas une maladie, mais il est interdit de prendre la pilule dans ces cas-là. On ne m'a malheureusement jamais fait faire un test parce qu'en France, il coûte 100 euros et qu'il n'est donc pas effectué automatiquement. Il faut avoir des antécédents. Je milite donc pour que ce test soit prescrit à chaque fois que la pilule doit être donnée.
[...] On n'est plus dans les années 1960 où la pilule était vue comme le moyen de contraception le plus inoffensif, car aujourd'hui on sait qu'elle a tué des femmes. [...] Je me demande où sont les féministes dans ce combat [...]
vous avez porté plainte en décembre 2012 et une enquête préliminaire est en cours. Vous êtes prête à aller jusqu'au procès ?Oui ! J'irai jusqu'au bout. Les choses se font étape par étape, mais j'ai tout mon temps."
L'Agence européenne du médicament s'est déclarée favorable, vendredi 11 octobre, aux pilules de 3e et 4e générations.
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Le Rouge et le Noir : “Nous désirions entrer en croisade intellectuelle avec ferveur au moment de notre création”
PARIS (NOVOpress) - Victime d’une attaque qui le rend encore indisponible, le Rouge et le Noir est l’un des acteurs de la réinformation qui a été particulièrement en première ligne lors du printemps dernier lors des manifestations pour la défense de la famille. Entretien avec Carol Ardent, son rédacteur en chef.
Pouvez-vous nous présenter le Rouge & le Noir, L’origine de son nom, les conditions de sa création, ses contributeurs, ses ambitions, etc. ?
Le Rouge & le Noir est une gazette-en-ligne, collaborative et catholique. Le Rouge y figure la couleur militaire ; et le Noir, la couleur sacerdotale. Autant dire notre que nous désirions entrer en croisade intellectuelle avec ferveur au moment de notre création, en octobre 2011 ! Les troupes se sont peu à peu constituées, remportant victoires sur victoires sur les réseaux sociaux, et nous aurions aujourd’hui reconquis toujours plus d’esprits, n’était ce coup bas de l’ennemi…Vous venez d’être victime d’un piratage de votre site Internet. Par qui et pourquoi ?
Oui, nous avons d’abord été agressés dans la nuit de vendredi à samedi, puis mis définitivement “hors d’état de nuire” samedi soir. A l’heure où nous parlons, le site est toujours indisponible. Nous avons bon espoir de le recouvrer sous peu, du moins partiellement. Il est pour l’instant impossible de déterminer l’identité de notre agresseur. En revanche, il est très vraisemblable que ce soit l’article de Bernard Lugan, repris immédiatement par des collègues et amis encore plus détestés que nous le sommes (comme Fdesouche et le Salon Beige), qui lui a donné envie d’ouvrir le feu.Partagez-vous les observations de Bernard Lugan ?
Son appel à l’unité, en exergue, fera vibrer tout catholique authentique qui lira cette entrevue quand nous pourrons la diffuser.Cette attaque intervient alors que vos confrères du Salon Beige sont visées par plusieurs plaintes. Quel est votre regard sur la situation du journaliste catholique français en 2013 ?
On reconnaît souvent la vérité à ce qu’elle est mise en croix. Cet acharnement est signe que nous “tenons le bon bout” : l’ennemi se révèle progressivement par sa fureur, les lignes sont de plus en plus claires. A nous l’offensive maintenant !Plus largement, est-il encore possible d’être catholique de nos jours ?
Oui, en lisant régulièrement le R&N ! (Rires). A mon avis, cette année nous a beaucoup aidé à “faire corps”, à “faire Eglise”. Nous ne devons pas délaisser Notre Seigneur Jésus pour autant, ni négliger le cœur à cœur avec Lui.Comment peut-on aider le Rouge & le Noir ?
En temps normal, en lisant nos articles évidemment, en contribuant financièrement à la vie du site, et en priant pour nos rédacteurs. A l’heure des tribulations, adhérer à notre page de soutien sur Facebook ou nous encourager sur Twitter aura l’intérêt de réchauffer les cœurs de nos rédacteurs les plus découragés.Un dernier mot pour les lecteurs de Novopress ?
Nous avons eu l’occasion de rencontrer et de travailler avec de nombreux lecteurs de Novopress au cours du Printemps de France. Ils avaient tous quelques qualités en partage : la lucidité d’esprit et la générosité de cœur. Voilà une occasion de les féliciter de “vive plume”. -
[Paris] 20 octobre 2013 : L’Action française manifeste contre la christianophobie
"France, Jeunesse, Contre-révolution !"
Dimanche 20 octobre, une centaine de militants parisiens d’Action Française ont manifesté contre l’antichristianisme, rejoins par quelques 300 sympathisants à mesure que le cortège évoluait dans les rues de la capitale. De l’avis général, le cortège d’Action Française était le plus réussi : nombreux participants, nombreux slogans, nombreux drapeaux et beaucoup d’énergie.
"Chassons le Grand Orient du gouvernement !"
L’Action Française n’est pourtant pas un mouvement confessionnel, notre pensée est catholique, la plupart de nos membres sont catholiques mais nous ne pouvons enlever la France, donc le combat nationaliste et royaliste, à nos compatriotes qui ne sont pas croyants ou qui croient autrement. Comprenez-le bien, étions tous présents dimanche, croyants ou non. Il s’agit de s’ériger contre les attaques de l’Etat et de la nomenklatura, bafouant notre héritage chrétien. Car un français, quel qu’il soit, est au minimum culturellement catholique et retirer cette partie chrétienne du français équivaudrait à retirer le surnaturel de notre société et de notre Histoire.
"La république est anti-catholique !" Aperçu du cortège d’AF.
Non messieurs du pays légal, vous ne pouvez plus appliquer le "deux-poids deux-mesures" en vous offusquant lorsqu’une synagogue ou une mosquée est vandalisée tout en restant muets voire dédaigneux lorsqu’une église est profanée. Vous ne pouvez plus cautionner une politique locale avantageuse à outrance vis à vis de certains cultes, surement dans une démarche clientéliste, tout en cautionnant la démolition d’églises, faute de moyens mis en œuvre pour les restaurer. Non messieurs du pays légal, vous ne pouvez nous enlever Sainte Geneviève qui protégea la capitale, ce grand Roi Saint Louis, Sainte Jeanne d’Arc héroïne de la nation et tant d’autres figures françaises de la chrétienté qui procèdent du caractère catholique de l’Histoire de France. Non messieurs du pays légal, vous ne pouvez mépriser impunément la religion des français ou diluer notre pays dans des croyances très fraîchement importées et minoritaire à des fins électoralistes.
"Bergé, nos ventres ne sont pas à louer !"
Croyants ou non, nous étions tous, camarades et amis, présents dimanche contre l’antichristianisme et derrière la banderole d’Action française !
Antoine Desonay Secrétaire Général des étudiants d’AF
Plus de photos :
Reportage de Nouvel Arbitre http://nouvelarbitre.com/reportage-...
Reportage Citizen Side http://www.citizenside.com/fr/photo...http://www.actionfrancaise.net/craf/?Paris-20-octobre-2013-L-Action
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Affaire Leonarda : les chiens de l'émotion sont lâchés
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La raison d’État
« L’homme, dit Spinoza, est quelque chose en soi, alors que l’État ne doit son existence qu’à l’action concertée de la collectivité. De même que les parties sont avant le tout, ainsi l’individu est avant l’État. » Voilà la formule commentée et justifiée. Par un sophisme, il est vrai ; mais c’est sur un tel sophisme que repose la Révolution, et tout ce qui en découle.
Comment ? un sophisme ! s’exclamera-t-on. Prétendriez-vous quil nest point juste de dire que les parties soient avant le tout. Il est juste de le dire, mais seulement si vous parlez d’un ouvrage fait de main d’homme. Il est clair que pour faire un tout, l’homme doit travailler à chaque partie de ce tout. Le statuaire ne peut faire une statue qu’en sculptant successivement chaque partie de la statue… Mais la nature ne procède pas ainsi. Or l’homme et la société ne sont pas l’ouvrage de l’homme mais l’ouvrage de la nature. Aussi l’ordre se trouve-t-il renversé, et si nous reprenons la classification de cause, moyen, effet, nous dirons : cause, la nature ; moyen, la société ; effet, l’homme… Or la famille, c’est une société, société embryonnaire, il est vrai, mais déjà société… Réunies, les familles forment ce qu’on appelle véritablement la société.
Léon de Montesquiou
Dans La Raison d’État, livre de 1902 dédié à Paul Bourget, Léon de Montesquiou ne parle pas essentiellement de cette raison d’État qui justifie des mesures exceptionnelles par la sûreté de l’État, il montre avant tout la raison de l’existence de l’État. Il s’adresse aux bons Français de son temps, aux Français patriotes qui ont accepté la République, pour leur montrer que cette acceptation entraînera inéluctablement chez eux une altération de la notion d’État. Ils finiront dans le désordre en utilisant des mots qui donneront l’illusion de l’ordre. Il leur dit que « les principes révolutionnaires, en hypnotisant sur l’Homme, ont fait perdre de vue la notion de l’État. » Il ajoute : « Les besoins de la lutte électorale vous ont obligés à vous affirmer républicains. Et comme vous n’êtes pas arrivés, et pour cause, à affirmer la République au nom de la raison d’État, et comme la République ne se peut affirmer qu’au nom de principes révolutionnaires, vous avez été obligés de recourir à ces principes. »
Ainsi, des Français qui voulaient avant tout le salut de la France furent amenés à parler avant tout de Liberté, de Démocratie, de Droits de l’Homme. « Je n’hésite pas à dire qu’à partir de ce moment le nationalisme avait perdu tout son sens fécond. C’est ce sens fécond que je veux reprendre en disant la raison d’État. » Ces pages sont toujours d’une brûlante actualité. Les bonnes élections, la bonne République sont, en France, une illusion, en 2006 comme en 1902.
Les démocrates posent la question de l’État dune manière faussée par l’idéologie. La pensée classique et réaliste constate que la société passe avant l’homme, mais que l’accomplissement terrestre de l’homme est le but de la société tandis que l’État n’est quun moyen, mais un moyen indispensable.
La loi du Nombre
En raisonnant sur un Homme abstrait, la Révolution inverse les perspectives. Elle proclame les Droits de l’Homme mais aboutit à un résultat complètement différent : en faisant éclater les cadres naturels, les hiérarchies, toutes les cellules essentielles, en posant comme principe la liberté première de l’individu, la conception révolutionnaire de la société livre les hommes isolés à la collectivité divinisée. L’homme démocratique est fait pour la Société.
De la viennent toutes les formes du totalitarisme, dont celle dans laquelle nous vivons est la plus subtile : l’esclavage dans l’illusion de toutes les permissivités. L’État-Providence écrase ses esclaves d’impôts, de taxes, de lois et de règlements qui organisent jusqu’à leur vie privée tout en les berçant dans le paupérisme hédoniste du supermarché, des loisirs de masse, de la sous-culture vulgaire et abrutissante. Il cherche même à organiser l’éradication de la vie intérieure parce quelle échappe à son contrôle. La pensée, la vie morale ne sauraient être que collectives.
En posant comme premier l’ordre de l’État, en respectant les hiérarchies naturelles, on respecte des espaces de liberté pour les familles, pour les particuliers, à l’intérieur d’une société que cet État protège. En mettant l’Homme en premier, on pose le principe démocratique et révolutionnaire et les particuliers se retrouvent écrasés sous l’aveugle tyrannie de la loi du Nombre.
Il faut le répéter et le démontrer inlassablement : seul l’ordre naturel, politique et social, assure aux hommes leurs libertés légitimes. Le Nombre ne mène qu’à l’asservissement total, puisque, comme le montre le livre prophétique de Maurras, le triomphe de la démocratie pose le problème de l’Avenir de l’Intelligence.
À bas la tyrannie, à bas la République, vivent les libertés, et donc vive le Roi !
Gérard Baudin L’Action Française 2000 du 2 au 15 novembre 2006
* Léon de Montesquiou : La Raison d’État, Plon, 1902. -
Jouons avec notre gouvernement, Léonarda, la Manif pour tous et la France orange mécanique
Aujourd’hui, un petit jeu : de la cohérence s’est cachée dans ces trois affaires, retrouvez-la.1. D’un côté, nous avons la clause de conscience des maires qui est refusée : la loi c’est la loi, il n’y a pas à transiger avec ça. De l’autre, nous avons l’affaire Léonarda : la loi est ignoble, qui permet de virer de pauvres jeunes filles de France, il faut donc la violer. La loi, pas la jeune fille.2. D’un côté, nous avons des centaines de milliers de manifestants, qui descendent régulièrement dans la rue pendant plus de 6 mois, prenant sur leurs jours de repos pour montrer leur inquiétude. De l’autre, nous avons des lycéens qui descendent dans la rue trois jours de suite, à la veille des vacances, puis plus rien. Qui est entendu jusqu’à l’Élysée ?3. D’un côté, nous avons une affaire de jalousie qui se finit par deux claques : l’ex de maman Léonarda est venu se venger de la séparation qu’il a subie il y a 25 ans. La France en conclut que Léonarda n’est pas en sécurité au Kosovo, et qu’il faut donc vraiment la faire revenir. De l’autre côté, nous avons un bouquin qui prouve qu’on n’est plus en sécurité nulle part en France. Blackout total, accusations de racisme, voire de nazisme. La sécurité des Français n’est rien à côté de celle de Léonarda.Réponses : dans l’affaire 1, la cohérence se cache… euh, ben en fait je la trouve plus. Dans la 2, elle se trouve dans… ah ben merde, c’est pas vrai, elle s’est barrée cette conne… Et dans la 3, je… hum.Désolé pour ce petit incident technique. La prochaine fois je ferai plutôt un jeu des 7 erreurs…Source http://www.oragesdacier.info/2013/10/jouons-avec-notre-gouvernement-leonarda.html