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  • Chronique du pays rebelle : les syndicats dépassés

    Lu dans Le Figaro :

    "Mais où sont passés les syndicats ? Sur le terrain, les sections défendent l'emploi des salariés. Mais au niveau national, les centrales sont absentes. La fronde est portée par des collectifs, comme les «bonnets rouges» ou les «bricoleurs du dimanche». Il faut dire que le thème de la grogne - le «ras-le-bol fiscal» - met mal à l'aise les syndicats, nourris aux idées keynésiennes. Un décalage qui met en lumière leur profonde difficulté à comprendre et à relayer les aspirations des Français. La situation, en tout cas, leur fait peur. [...]

    Habitués par le passé à canaliser la colère collective, les syndicats peinent aujourd'hui à trouver la parade. Et accusent les extrêmes d'être à la manœuvre…  [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Près de 50 radars détruits en Bretagne

    Sans compter ceux qui ont été détruits dans d'autres régions.

  • Printemps Français et 11 nov

    Le Printemps Français n’a pas appelé à manifester sur les Champs-Elysées. Le Printemps Français ne cherche pas à « s’attaquer aux valeurs même de la République », pour citer Valls.

    En revanche, le Printemps Français aimerait que le gouvernement respecte les valeurs mêmes de la République, parmi lesquelles la liberté de conscience et la liberté d’opinion. Et au vu du nombre d’interpellations et de gardes-à-vue, le Printemps Français est bien forcé d’admettre que la République socialiste d’Hollande, Valls, Morin, Pécresse et consorts est bien plus féroce avec ceux qui contestent le chef de l’État à coup de sifflets qu’avec ceux qui détruisent les biens de la République.

    Le Printemps Français, qui a lancé quelques ballons pendant que les militaires défilaient le 14 juillet, ne se sent pas prisonnier des convenances qui permettent au compagnon de Cécile Duflot de vomir les militaires ce jour-là et à Cécile Duflot de s’indigner que des Français manifestent un 11 novembre.

    Le Printemps Français, qui ne se sent pas propriétaire des morts de 14-18, aimerait aussi que les partis politiques ne confisquent pas la mémoire nationale pour légitimer une politique désastreuse, des mensonges constants, une suspicion permanente et des blocages idéologiques. Ce sont ces actions qui sont une insulte à la mémoire de nos morts et de ce pour quoi ils ont combattu, souffert et offert leur vie.

    Le Printemps Français, qui est d’abord un état d’esprit, qui n’est qu’un état d’esprit, ne se sent pas propriétaire des légitimes révoltes qui éclatent partout en France, mais il ne peut que les comprendre et y reconnaître son souffle. Un souffle qui anime tous ceux qui descendent dans la rue ou n’y sont pas encore, un souffle qui anime les bonnets rouges comme les révoltés fiscaux.

    S’il plait à Manuel Valls d’expliquer que chaque Français révolté par l’incurie, l’injustice et la violence du gouvernement est un militant d’extrême-droite, lui permettant ainsi de ne pas écouter la colère et la souffrance du peuple, le Printemps Français ne peut que s’attrister d’une telle attitude de haine et d’exclusion – et encourager tous ceux qui luttent à continuer leurs luttes jusqu’à ce que leurs contestations soient entendues.

    Il n’est donc que trop clair que le pouvoir, contesté comme jamais, inefficace comme jamais, impuissant comme jamais, cherche un bouc émissaire  pour manipuler l’opinion, regagner une légitimité enfuie bien loin et empêcher tous les mécontents de s’unir. Le Printemps Français est cité à de nombreuses reprises par le pouvoir politique et ses serviteurs, avec des mots inexacts, injustes et violents. Le Printemps Français dénonce donc par avance toute manipulation policière et judiciaire qui viserait à transformer son état d’esprit et ceux qu’il anime en ennemis des Français et en factieux.

    http://www.printempsfrancais.fr/3687/memoire-et-avenir/

  • Recouvrer la légitimité en politique.

     

    Dans sa rondeur socialiste, François Hollande voulait inclure, changer, inspirer ; à vrai dire le pleutre de Tulle se rêva longtemps chef politique. Batailleur d’appareils, sa chimère finit dans la casse déplorable des ambitieux qui tournèrent mal.

     

    Reste à connaître le degré de l’échec en cours, puisque les sondages finiront bien par entrainer des piques plus douloureuses, plus virulentes. Les procès en incompétence répètent la litanie des inadéquations : manque de caractère, de force, d’idées, de courage, l’arbre creusois tout effeuillé par les agressions du réel ne peut plus masquer la forêt des récriminations françaises contre la faiblesse du locataire de l’Elysée. Ne galvaudons pas alors l’étendu de la crise politique symbolisée par le diktat de petits êtres illégitimes sur notre destin national. C’est un crime et un grand péché contre elle-même que la Nation française répète, par dormition ou par couardise, en forniquant ainsi dans les étuves de la médiocrité. C’est en mesurant notre culpabilité et en nous obligeant à regarder froidement la gravité de notre compromission que nous oeuvrerons, enfin, à la restauration de notre souveraineté et, ô miracle, au retour de la légitimité politique.

    La légitimité perdue.

    La légitimité n’est pas un objet, ni une construction, elle est un don qui s’aiguise à mesure qu’un individu accepte d’en assumer la nature et les risques. Charles Maurras nous rappelait si adroitement que Jeanne d’Arc ou Antigone n’eurent jamais à convaincre le bon sens de la légitimité de leur place ou de leurs gestes. La complexité de l’aventure du chef ou de la rébellion tient alors bien davantage aux oppressions des esprits bourgeois ou pharisiens qu’à la légitimation d’un agir. Ce don de la légitimité, voilà ce que la V ème République ne parvient plus à faire émerger : Nicolas Sarkozy, entre ses escapades qataries et ses amitiés financières, n’en finit plus d’écoeurer l’opinion, Hollande ,lui, n’a d’assise ni partisane, ni charnelle avec le peuple français. [...]

    Charles de Meyer - La suite sur Nouvel Arbitre

  • 12 novembre : conférence sur l'idéologie du genre à Meudon

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  • La révolte fiscale : une tradition française

    Lu ici :

    "Le refus de l'impôt est la pire menace qui puisse atteindre un gouvernement. Elle le frappe d'illégitimité et à cela, il ne peut répondre que par la répression ou la démission.

    Pendant la guerre de Cent Ans, une taxe de trop provoque à Paris la révolte des Maillotins. Un peu plus tard, la révolte des Cabochiens conduit le roi Charles VI à coiffer le capuchon des insurgés avant qu'il ne se retourne contre eux et leur protecteur, le duc de Bourgogne.

    Au XVIIe siècle, après les guerres de religion, tandis que Richelieu et Mazarin renforcent l'autorité du roi, les révoltes fiscales se multiplient sur fond de misère sociale et d'inégalités croissantes : Croquants du Périgord ou encore Nu-pieds de Normandie.

    Ainsi que l'indique le nom donné à ces révoltés, leur mouvement est considéré avec le plus grand mépris par les nantis, bourgeois et aristocrates. Le pouvoir monarchique, assuré de sa force et de sa légitimité, réprime sans pitié excessive ces révoltes fiscales. L'ultime révolte fiscale du siècle est la révolte des Bonnets rouges à laquelle font référence les actuels rebelles de Carhaix et Quimper. Elle est tout aussi durement réprimée que les précédentes.

    Beaucoup plus tard, sous le règne de Louis XVI, il en va bien autrement. La monarchie est faible, tiraillée entre les factions de la Cour. Elle s'est aussi placée sous la dépendance des grands financiers qui gèrent eux-mêmes la collecte de l'impôt à travers ce qu'on appelle la Ferme générale.

    La fermeté n'est plus de mise. Quand le contrôleur général des finances Turgot se résout à faire exécuter deux jeunes meneurs lors de la guerre des farines, il est disqualifié aux yeux de l'opinion libérale et du roi lui-même et doit remiser ses réformes.

    Après la Révolution, c'en est fini des révoltes fiscales. La principale raison en est que le gouvernement français, tant sous la République que sous la monarchie ou l'Empire, bénéficie d'une légitimité au moins partielle, issue des élections et des plébiscites.

    Notons tout de même un appel à la grève de l'impôt sous la IVe République, à l'appel d'un papetier de Saint-Céré (Lot), Pierre Poujade. Il s'agit d'une révolte contre le zèle excessif des contrôleurs du fisc qui, par commodité, concentrent leurs actions contre les petits commerçants. Ce mouvement va déboucher sur la formation d'un nouveau groupe parlementaire à l'Assemblée nationale et déstabiliser un peu plus les institutions de la IVe République.

    Le retour de la Ferme générale

     

    Le mouvement breton de 2013 contre les portiques d'écotaxe s'apparente bien plus aux révoltes d'Ancien Régime qu'au poujadisme. Il traduit l'exaspération populaire face à des gouvernements qui, tels ceux de Charles VI ou de Louis XVI, ne savent plus comment résoudre l'équation budgétaire. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Colombey ? Deux églises et une armée de faux-culs !

    Et hop ! Comme chaque année, tout le monde à Colombey-les-Deux-Églises. Les gaullistes, il va de soi, et les antigaullistes, tant qu’à faire. « Chaque Français fut, est, ou sera gaulliste », affirmait le principal intéressé, en 1952. Certes, et pourquoi pas ?

    On pourrait ajouter que chaque Français fut, est ou sera antigaulliste. Ça dépend des lieux, du temps et des circonstances. En 1940, la question ne se pose pas, la personne et le destin particulier du Général précédant ce que deviendra le gaullisme. L’épuration d’après-guerre ? Brutale, mais brève. Et rien qui empêchera un Christian de La Mazière de faire carrière dans les bras de Juliette Gréco et de Dalida, un François Brigneau à Minute et chez Pierre Lazareff. Pour quelques fusillés emblématiques, les autres continueront leur bonhomme de chemin, à l’instar d’un… François Mitterrand. Bref, rien qui ne puisse constituer une fracture irréfragable.

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  • Entretien avec l’auteur du Nouveau dictionnaire de novlangue

    « Les médias ne diffusent pas des « informations », comme ils le prétendent, mais une idéologie conforme aux intérêts de ceux qui les possèdent ».
    La novlangue ne correspond pas seulement à un tic ridicule, signe de reconnaissance de l’oligarchie et de la classe médiatique. Elle s’attaque à la pensée, comme l’avait bien vu également G. Orwell. En n’employant plus certains mots elle tente de nous priver de la capacité de conceptualiser, de réfléchir par nous-mêmes. Le débat lancé en 2012 visant à retirer le mot « race » de la constitution n’était pas innocent sur ce plan.

    NOVOpress : Le Nouveau Dictionnaire de novlangue vient d’être réédité. Pouvez-vous revenir sur la genèse de cet ouvrage ? Pourquoi ce livre ?

    Michel Geoffroy : L’idée du Dictionnaire de la novlangue est venue de l’analyse critique de la désinformation médiatique effectuée par la Fondation Polémia dans le cadre de son action de réinformation. Les médias ne diffusent pas des « informations », en effet, comme ils le prétendent, mais une idéologie – c’est-à-dire une vue du monde – conforme aux intérêts de ceux qui les possèdent et les dirigent : les grandes banques et les grandes entreprises transnationales.

    Pour ce faire les médias sélectionnent les faits qui leur paraissent conformes à ces intérêts, les présentent sous un certain jour et censurent ou diabolisent les autres. Pour ce faire également, ils adoptent une façon politiquement correcte de présenter ce qu’ils ne peuvent taire : en utilisant la novlangue justement.

    Le Dictionnaire de la novlangue vise à traduire et donc à dénoncer cette langue médiatique étrange qui a pour fonction de nous tromper. La novlangue est un bobard permanent qui exprime l’emprise du politiquement correct sur notre société. Dépister la novlangue constitue donc une œuvre de salubrité et contribue à rétablir une liberté essentielle : la liberté de penser.

    Ce que vous appelez « novlangue » n’est-il pas simplement la manifestation d’un appauvrissement intellectuel de nos sociétés ?

    La novlangue n’est pas exactement un appauvrissement du langage. Elle repose plutôt sur une modification – et souvent une inversion – du sens des mots qui traduit plus profondément un processus de renversement volontaire des valeurs. Parce que l’oligarchie cherche justement à faire violence à la société. Comme le disait G. Orwell en novlangue « la liberté c’est l’esclavage » : on s’efforce de désigner des choses différentes par le même mot. Comme, par exemple, lorsqu’on désigne sous le terme de « racisme » la volonté de préserver l’identité française.

    Pour la langue française, qui reposait au contraire sur la précision et le sens des nuances – raison pour laquelle elle a joué longtemps le rôle de langue des diplomates –, la novlangue représente effectivement une régression culturelle majeure.

    Quels sont les critères pour déterminer qu’un mot fait partie de la « novlangue » ?

    Comme le montre le Dictionnaire, la novlangue correspond d’abord aux mots et expressions les plus couramment employés dans le vocabulaire très pauvre des médias, écrits ou audiovisuels, en particulier pour désigner une réalité problématique, donc que le système veut masquer. Pour trouver de la novlangue il suffit par exemple de lire des articles de presse traitant de la délinquance ou de l’immigration !

    La classe politique, soumise aux médias, parle aussi novlangue et constitue un autre gisement. Nous avons enfin ajouté dans la seconde édition du Dictionnaire certains termes utilisés par les publicitaires car la publicité relève aussi de la désinformation.

    Pour mériter d’entrer dans le Dictionnaire il faut qu’un mot ou une expression traduise un décalage manifeste, réducteur ou ridicule avec la réalité qu’il prétend désigner ; ou que l’expression soit particulièrement alambiquée, trahissant la volonté de cacher quelque chose. Les oxymores – genre assez prisé par la classe politique – relèvent aussi de la novlangue puisqu’ils servent à « communiquer » pour ne rien dire. Bref, le ventre du politiquement correct est particulièrement fécond en novlangue, comme l’illustre cette nouvelle édition du Dictionnaire, très enrichie, si l’on peut dire, par rapport à la précédente.

    Le terme « novlangue » fait explicitement référence au livre 1984 de George Orwell. Au-delà des modes qui influencent le langage, pensez-vous que l’usage de certains mots se fait de manière délibérée, dans le cadre de campagnes de publicité par exemple ?

    Bien sûr. La novlangue part de l’idée – initiée par les structuralistes français – que les mots véhiculent des valeurs et qu’en changeant le sens des mots on réussira à changer la réalité des choses : démarche en réalité de nature magique qui repose sur une logique incantatoire, propre aux utopistes. La novlangue a donc pour fonction d’empêcher de penser les choses telles qu’elles sont. Il s’agit d’une désinformation qui a pour finalité de jouer sur les perceptions du sujet qui utilise ces mots. Il est manifeste, par exemple, que la novlangue a été utilisée pour minimiser les réalités dramatiques de l’immigration de peuplement en s’efforçant de nous faire croire qu’il ne s’agissait que de problèmes « sociaux ». Mais cela ne trompe plus personne en réalité car « les faits sont têtus », comme le savait Lénine à ses dépens. Un aveugle ne voit pas mieux au motif qu’on l’appelle un « non-voyant » !

    Journalistes, publicitaires, politiques : leur usage commun de la « novlangue » ne trahit-il pas finalement leur appartenance à un même cercle de pouvoir ?

    Vous avez raison. La novlangue est devenue la langue et donc le signe de reconnaissance de l’oligarchie, comme le latin dans le passé européen, ou le marxisme pour la nomenklatura à la fin de l’Union soviétique.

    Toute l’oligarchie parle novlangue couramment et c’est une des raisons pour lesquelles la coupure avec le pays réel ne cesse de s’approfondir. L’oligarchie et la population ne peuvent pas se comprendre puisqu’ils ne parlent plus la même langue : les uns évoquent la « mondialisation heureuse », « l’immigration-chance pour la France » ou « le mariage pour tous », alors que le reste de la population parle chômage, précarité, impôts, insécurité ou crise de la famille.

    La novlangue exprime la façon dont l’oligarchie voudrait que l’on voie le monde : un monde évidemment conforme à ses intérêts. Mais ce monde n’existe pas aux yeux de la majorité de la population. L’illusion de la novlangue se déchire donc rapidement. Et les Européens se découvrent de plus en plus nombreux à appeler les choses par leur nom.

    Propos recueillis par Yves Lejeune pour Novopress  7/11/2013

    Nouveau Dictionnaire de novlangue/ Plus de 500 mots pour vous manipuler. Ed. Polémia (octobre 2013).
    Cinq cents mots parmi les plus employés par l’oligarchie dirigeante et les médias pour tromper l’opinion : mots tabous, trompeurs, marqueurs, sidérants ou subliminaux passés au décryptage de Polémia.

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    http://www.polemia.com/entretien-avec-lauteur-du-nouveau-dictionnaire-de-novlangue/

  • L'acharnement croissant à l'encontre du Front National: "Les milieux autorisés"

    Chacun sait ce que sont les caractéristiques du monde de la politique politicienne. Ce n’est certes pas dans cette contrée là que la pensée, l’objectivité et l’intégrité sont célébrées. C’est ainsi qu’à peine un nouveau gouvernement nommé, que l’opposition commence à décocher ses flèches. Le fait est d’autant plus ridicule que quelquefois, on ne sait que sur le très long terme si les lois votées au présent, seront effectivement nuisibles ou pas à long terme pour le pays. Autre forme de ridicule, bien souvent l’opposition s’oppose à un projet de loi gouvernemental alors même que si elle avait été au pouvoir, elle eut proposé puis voté ce même projet de loi. Ce jeu de rôle que pratiquent droite et gauche depuis des décennies, les Français, le connaissent depuis fort longtemps.
    Les exemples abondent : si François Mitterrand s’est fait réélire en 1988 en utilisant le slogan « ni, ni » (ni privatisation, ni nationalisation), il n’en a pas moins dès sa réélection, signé des ordonnances de privatisation. Jacques Chirac, surnommé en son temps le bulldozer et très longtemps qualifié de « fasciste » (extrême droite ?), nous a offert une douzaine d’années d’immobilisme selon Nicolas Sarkozy. A l’évidence, on avait omis de faire le plein du bulldozer, et ci le fascisme c’est Jacques Chirac, force est de constater que ça ne casse pas trois pattes à un canard et que ça n’est pas bien méchant. Pour Nicolas Sarkozy, que l’on a coutume de classer à droite – encore faudrait-il spécifier laquelle – il n’était pas bien pertinent de mettre sa candidature lors des élections présidentielles de 2007 dans les pas de Jacques Chirac: d’où le fait de s’auto-qualifier de droite (afin de conserver cet électorat là) mais aussi d’affirmer haut et fort qu’en aucun cas, il ne serait le continuateur du précédent président, qualifié d’immobiliste ( l’objectif est cette fois ci de ratisser plus large que la droite ). Et l’on vit, ce que l’on vit – c'est-à-dire presque rien - une fois le grand homme élu. Après tout, le choix occidentaliste (le fait de rattacher le wagon France à la locomotive américaine), est une option parmi tant d’autres que l’on peut étudier sans préjugés. Et Nicolas Sarkozy, devant le Congrès américain, en langue américaine (on est occidentaliste où on ne l’est pas), de gratifier ses auditeurs d’un discours américanolâtre. Et d’effectuer un parallèle : « Sarkozy like Schwartzenegger ». Mis à part au sujet du gabarit, je ne vois que peu de ressemblance. Peut être une volonté de montrer que l’un et l’autre sont des immigrés de fraîche date, ayant « réussi ». Mais alors pourquoi donc fustiger autant durant la campagne électorale de 2007 la communauté immigrée vivant en France, au point d’évoquer un karcher dont depuis, personne n’a vu la couleur ? Plus grave, il ne fallut pas bien longtemps à Nicolas Sarkozy après ce discours, pour constater que par exemple, dans l’espace sub-saharien, nos amis américains nous envoyaient missiles et peaux de banane. Si d’aventure, le nouveau président avait pris la peine de lire durant les cinq premières décennies de sa vie – un peu – les écrits du général de Gaulle, il eut appris « qu’un Etat digne de ce nom n’a pas d’amis ».
    Il en fut de même au sujet de la crise économique et financière, d’origine américaine (délicieux amis) qui finit par balayer l’Europe. Et le nouveau président élu, très inspiré à l’origine par les thèses atrocement libérales de Gérard Longuet et d’Alain Madelin, de constater que si la France résistait si bien à la tempête, c’était – il y a d’autres raisons – parce qu’il y avait chez nous beaucoup de fonctionnaires : on reconnaitra que pour un libéral autoproclamé, c’est assez… tarte.
    Ainsi va donc va la politique politicienne avec la mauvaise foi ou les stupidités qui la caractérisent. En revanche, on pourrait croire, que dans les secteurs où, de façon ostentatoire, on se réclame de la pensée souveraine, il en est différemment. Malheureusement, c’est bien loin d’être le cas.
    C’est ainsi que sur le site « fragments des temps présents », bêtise et mauvaise foi se conjuguent. Puisque l’objet de ce site est l’étude du monde politique, on y évoque fatalement gauche et droite. Je n’ai jamais compris pourquoi les non-scientifiques de formation agissent de telle sorte que l’on est contraint de constater qu’ils pensent comme si ils n’avaient eu de prédécesseurs ? Qu’est ce donc que la gauche ? Et la droite ? Pourquoi donc continuer d’évoquer ces deux termes au singulier alors que depuis bien longtemps les spécialistes ont, preuve à l’appui, montré qu’on ne pouvait les utiliser qu’au pluriel, sauf à ajouter à chacun des deux termes un adjectif ? On sait pourtant, pour ceux tout au moins qui ont du respect pour le lourd travail réalisé par les anciens, qu’il existe historiquement trois droites et trois gauches ? Encore plus grave – décidément ! – René Rémond que l’on ne peut que considérer au XXX ème siècle que comme le plus grand spécialiste des droites françaises, d’insister dans sa dernière actualisation de son ouvrage majeur, sur le fait que le référentiel gauche-droite n’est aujourd’hui plus opérant. Et aussi que le Front National n’est pas un mouvement d’extrême droite. Comment se fait-il donc qu’ils sont de plus en plus nombreux les Français, sans connaissances livresques d’ailleurs sur le sujet, à le percevoir, alors que les spécialistes semblent en raison de leurs écrits, l’ignorer ? Bêtise ou mensonge ?
    Se voit donc mis en ligne sur le site « fragments des temps présents », un article publié à l’origine en date du 7 octobre et intitulé "FN, un national-populisme", signé Nicolas Lebourg, Joël Gombin, Stéphane François, Alexandre Dézé, Jean-Yves Camus et Gaël Brustier. Avec autant de signataires, on peut s’attendre à un article brillant. Tel n’est malheureusement pas le cas.
    A ceux qui – « avec des cédilles » – se prennent pour des cérébraux, je ferai savoir que dans le monde du football, dont on m’accordera bien volontiers qu’il n’est pas celui des intellectuels, on a au moins le minimum d’intelligence de nommer un arbitre qui n’est pas de la même nationalité que celle d’une des deux équipes présentes sur le terrain, ce afin d’éviter les choix partisans. Or, force est de constater que les contributeurs du site « fragments sur les temps présents », sont viscéralement opposés au Front National. Si c’est bien entendu leur droit, ils ne peuvent plus dès lors se réclamer de l’objectivité ou de la neutralité. Quant à la notion de spectateur engagé – oxymorique – elle contredit tous les travaux et progrès dans des disciplines cette fois ci vraiment SCIENTIFIQUES, effectués aussi bien en neurobiologie qu’en éthologie. Ce que les footeux ont le courage et l’intelligence de faire, des autoproclamés cérébraux, ne le font même pas. La distinction entre juge et partie, quelqu’un ? La notion de conflit d’intérêt, quelqu’un ? La distinction gramscienne entre les deux types d’intellectuels, quelqu’un ?
    L’introduction de l’article donne le ton : « Marine Le Pen a fait savoir qu’elle souhaitait intenter des procès à ceux qui diraient de sa personne ou de son parti qu’il sont d’extrême droite. Elle a, entre autres, prétendu que cette étiquette constituait à ses yeux un fourre-tout, servant à amalgamer le Front national (FN) avec les mouvements radicaux. Cette position implique quelques clarifications de la part de chercheurs en sciences humaines et sociales qui travaillent sur les extrêmes droites et considèrent que le FN fait partie de cet espace. »
    Chacun jugera : le terme « prétendu » n’est-il pas déjà en lui-même péjoratif ? Au sujet de Marine le Pen qui, pourtant nullement chercheur en science politique, est bien plus pertinente dans ses analyses que les « spécialistes », il est écrit: « Elle a, entre autres, prétendu que cette étiquette constituait à ses yeux un fourre-tout, servant à amalgamer le Front national (FN) avec les mouvements radicaux. ».
    Le problème est donc posé. Oui ou non, l’expression « extrême droite » a-t-elle un contenu péjoratif donc partisan ? Un peu ou beaucoup péjoratif ? Chacun jugera. Et si d’aventure l’expression est insultante aux yeux de beaucoup pour ne pas dire de la grande majorité (vrai ou faux ? Chacun jugera), pourquoi donc être surpris que Marine le Pen puisse vouloir déposer plainte parce qu’insultée ? Il va de soi que, là encore et décidément, l’expression « extrême droite » ne peut à la fois être un singulier et un pluriel : cela s’appelle le principe de tiers exclu mes seigneurs ! Question : Peut-on mettre un signe d’égalité entre Mussolini, Franco, Hitler, Pétain, Codreanu, les chouans, ce que semble indiquer le singulier de l’expression « extême droite » ?
    S’il en est pour postuler que Mussolini et Hitler appartiennent à la même famille politique (extrême droite) tout en sachant que le second et nullement le premier est le responsable de la Shoah, force est de constater que ceux là considèrent alors que Shoah ou pas, ça n’est pas essentiel tout en martelant dans le même temps que ça en a : la bêtise, l’incohérence, vous la voyez ?
    Que peut-on dire de quelqu’un qui rassemble sous le même terme païens et chrétiens ? régionalistes et Nationalistes ? Nationalistes hexagonaux et européens ? Cléricaux et anticléricaux ? Racistes et non racistes ? Thuriféraires du processus révolutionnaire entamé en France dès 1787 et opposants forcenés à ce même processus ? Capitalistes et socialistes ?
    Les bras m’en tombent…. Si tous ces gens là sont, malgré la haine qui bien souvent les sépare, sont rassemblés sous le même vocable, c’est que ce dernier est bel et bien – dixit Marine le Pen – un fourre-tout….
    Le fait n’est pas nouveau. Les communistes au pouvoir en leur temps de splendeur faisaient de même. Deux tendances. La bonne – c'est-à-dire la communiste – et la mauvaise accusée de tous les maux et assimilées au capitalisme abominablement réactionnaire, théocratique et féodaliste. Ou on se trouve dans la ligne – la seule qui vaille – ou c’est l’insulte qui prévaut. Que disait-on à Moscou à l’époque à l’époque du pourtant communiste Tito ? : déviationniste ! Sous ce vocable, combien d’hommes aux idées réellement différentes voire opposés furent réunis ? Ce que l’on appelait naguère outre mur « déviationnisme », se nomme depuis bien longtemps de l’autre côté « extrême droite ». Combien de fois fut le général de Gaulle, dont je crois savoir qu’il ne fut pas totalement étranger à la Résistance, accusé de fascisme ou d’appartenance à l’extrême droite ?
    Et puis d’ailleurs (1), puisqu’il faut bien conclure mais aussi imager et justifier, ce n’est nullement moi qui ai mis en ligne sur le site « fragments des temps présents » une video intitulée « quels antidotes au Front National ? » : Juge et partie. Conflit d’intérêt. Ce que L’on dit du Front National dans les milieux autorisés (2) ? Déviationniste !

    Alain Rebours

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFluEApAyEiPXWjfGR.shtml

    Notes :

    (1)http://tempspresents.com/2013/11/01/radiographie-du-front-national/

    (2) http://www.youtube.com/watch?v=M-OpqsgZq2s

  • Damien Rieu: « Nous avons pu observer en France une reprise en main de la sécurité par les citoyens eux-mêmes »

    Damien Rieu est porte-parole de Génération Identitaire. Nous lui avons posé des questions sur les actions de l’année passée et la nouvelle campagne qui vient d’être lancée.

    1) Le 20 octobre de l’année dernière, vous avez occupé la mosquée de Poitiers en construction. Une action réussie et médiatisée qui avait provoqué beaucoup d’émoi dans la classe politique, pourriez-vous revenir sur cette journée ?

    Nos objectifs étaient de lancer notre mouvement et de faire passer un message politique fort en réclamant un référendum sur la construction de mosquées et sur l’immigration dans notre pays. En effet, les Français n’ont jamais été consultés sur ces deux questions essentielles.

    Nous avons choisi ce lieu, Poitiers, et cette date, le 22 octobre, en hommage à la bataille qu’a remporté Charles Martel en 732. Un an après, cette action a laissé des traces et reste l’un de nos plus grands coups d’éclat.

    2) Quelques mois plus tard, le 25 mai, vous occupez le siège du parti socialiste, rue Solférino à Paris. Des responsables du Parti Socialiste avaient réclamé votre dissolution pour atteinte à la démocratie. Que répondez-vous à ces accusations ? Avez-vous eu  peur d’être dissous comme les Jeunesses Nationalistes ?

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