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  • Liberté, Égalité, Sobrieté Des Français contre des Français...

    L’ANPAA, Association nationale de prévention en alcoologie et en addictologie (1 400 salariés, 70 millions d’euros de subventions, indemnité de 200 000 euros pour les dirigeants) est une association peu connue mais extrêmement influente auprès des dirigeants politiques. Récemment, cette association pilotée par une bande d’empêcheurs de tourner en rond s’est mis en tête de torpiller la deuxième source de revenu à l’export de la France et d’endommager tout un tissu économique fortement enraciné faisant vivre pas moins de 500 000 personnes.

    En effet, c’est l’ANPAA qui est à l’origine du projet gouvernemental d’un durcissement de la réglementation entourant la filière viticole. Au programme de ce projet de loi, cinq mesures sont à l’étude :
    - une taxe supplémentaire dite de « comportement » ;
    - l’interdiction de communiquer sur le vin sur tous les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc.) et sur l’Internet ;
    - l’interdiction de parler positivement dans les médias... ;
    - une radicalisation des avertissements sanitaires (ex. : « L’abus d’alcool est dangereux pour la santé » remplacé par « L’alcool est dangereux pour la santé » !) ;
    - le durcissement des mentions sanitaires (en plus du titre, obligation d’indiquer le nombre d’unité dites « alcooliques » sur la bouteille).

    Mais ce qui a provoqué l’indignation et la montée au créneau des principaux acteurs de la filière viticole (regroupé dans un collectif [1]) fut une une interview du directeur de l’ANPAA, Patrick Elineau, dans le Wine Spectator [2] une revue spécialisée très respectée outre Atlantique (rappelons que les États-Unis sont le premier marché à l’export de la filière française).

    Quand le journal américain évoque la difficulté technique de la censure sur l’Internet, Patrick Elineau cite l’exemple du gouvernement chinois, qui censure largement les dissidents mais aussi le gouvernement australien pour la censure de la pornographie et de la pédophilie sur l’Internet ! Ce qui selon lui serait un exemple à suivre pour le gouvernement français afin de fermer toute discussion portant sur le vin dans les forums, blogs et autres réseaux sociaux. Mieux encore, il affirme ensuite sans peur du ridicule « lorsqu’on voit ce qui a été fait avec les sites néo-nazis, on réalise qu’il y a des solutions ». On établit les comparaisons que l’on peut... Dissidents chinois, pédophiles australiens, néo-nazis ! Bigre, il en faut des arguments pour s’attaquer à la filière viticole. Ce sinistre personnage se vante de ne jamais boire. Ceci expliquant sans doute cela !

    Plus surprenant encore, le président de l’ANPAA, le Dr Alain Rigaud, un psychiatre de Reims spécialisé dans les addictions, déclare récemment, toujours dans le Wine Spectator, que toutes ces mesures ne dissuaderont pas les amateurs de Grand Crus mais seulement les consommateurs de bouteilles bon marché ! Tous cela ressemble à de la prohibition et obligera les plus modestes à se diriger vers des vins encore moins cher, moins raffinés et en définitive réellement toxiques même à petite dose. Merci à ces inquisiteurs de l’ANPAA de se soucier de santé publique. Rappelons qu’en France si la consommation a fortement chuté ces dernières décennies, la qualité sanitaire de la production est, elle, remarquable, grâce à tout le travail d’amélioration du processus de vinification. Ce qu’il y a de vraiment contradictoire avec toutes ces nouvelles restrictions, c’est qu’elles réduiront finalement la consommation raisonnable de vin en assimilant de bons produits issus du terroir à de dangereuses drogues hautement addictives.

    Avec des Français pareils, la France n’as plus besoin d’ennemis....

    Lorsque l’on parcourt les commentaires sur le site du Wine Spectator, on est frappé par les remarques des amateurs américains de vin français. Citons-en une :

    « Difficile de croire que cela puisse se produire dans une nation qui a rafiné et défini pendant au moins dix siècles ce que le vin peut et doit être. Quand les petites parcelles de Bourgogne (appelés aussi “climats”) seront nommées par l’ONU patrimoine historique mondial l’an prochain, la France déclarera-t-elle que le vin issu de ces climats est dangereux pour votre santé ? Effrayant et déprimant  [3]. »

    Suite aux pressions des syndicats de vignerons, l’interdiction de la communication sur les réseaux sociaux a été supprimée du projet de loi par le Sénat. En revanche, les autres mesures sont toujours envisagées.

    Pour se remettre de tout cela, Sanguisterrae vous suggère de glisser une quenelle viticole en soutenant un petit exploitant de Saint-Clément-sur-Valsonne, dont nous avons réservé la production de Beaujolais Nouveau « Le Béret quenelle viticole » en prévente sur notre site sanguisterrae.fr. Livraison à partit du 21 novembre. 80 € seulement les 12 bouteilles ! Frais de port offerts à partir de 36 bouteilles.

    Notes

    [1] http://www.cequivavraimentsaoulerlesfrancais.fr/

    [2] http://www.winespectator.com/webfeature/show/id/49021

    [3] « Hard to believe this could be happening in a nation which has been refining and defining what wine can and should be for at least ten centuries. When, as projected, "les climats" of Burgundy are nominated as a U.N. World Heritage Site next year, will France declare that same wine as injurious to your health ? Scary and depressing. » In http://www.winespectator.com/blogs/show/id/49100

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Liberte-Egalite-Sobriete-21194.html

  • « Défrancisation » du territoire : la preuve par Trappes

    Vendredi 8 novembre, l’époux de la femme intégralement voilée qui s’était opposé au contrôle d’identité de cette dernière, et à la suite duquel une émeute de trois jours avait éclaté, a été condamné à trois mois de prison avec sursis. On aurait pu croire l’affaire close. Mais c’était sans compter sur la justice de la République qui, plus soucieuse de faire régner le politiquement correct que de punir les racailles par de justes sanctions, a décidé de se couvrir de ridicule.

    En effet, une autre affaire reste sur le gril : un des policiers ayant contrôlé la jeune femme en niqab est visé par une information judiciaire du parquet de Versailles pour « incitation à la haine et à la discrimination raciale ».

    Adrien Abauzit  Lire la suite

  • PACA : mobilisation socialo-maçonnique contre le Front National

    Le 5 novembre 2013, le Cercle Ramadier organisait à Marseille une « réunion de mobilisation d’élus francs-maçons contre le FN ». Le Cercle Ramadier est une «Fraternelle des élus de gauche ». Son président régional pour la région PACA n’est autre que René Olméta, vice-président (PS) du Conseil régional et sonseiller municipal de Marseille. Cet ex-député socialiste est « initié » au Grand Orient de France (GODF).

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  • La culture de mort bloquée à l'ONU

    Tandis que le gouvernement français fait tout pour étendre l'avortement, les militants pro-mort échouent à l'ONU :

    "Les militants de l’avortement, qui travaillent auprès de l’Onu, ne peuvent cacher leur déception devant la faiblesse des progrès accomplis depuis la conférence du Caire il y a 20 ans. Ils se préparent activement à l’approche de deux évènements importants prévus pour l’année prochaine.

    L’année prochaine marque non seulement le vingtième anniversaire des négociations de l’accord du Caire, mais aussi la définition d’une nouvelle série d’objectifs du millénaire pour le développement, les anciens objectifs arrivant à expiration en 2015. Pour les militants de l’IVG, ces deux négociations seront deux occasions de plus pour gagner du terrain. Cependant ils ont de plus en plus l’impression que ces chances vont leur échapper des mains.

    La directrice d’une organisation puissante a donc exprimé sa frustration à l’occasion d’une récente conférence de Berlin sur « la santé et les droits sexuels et reproductifs ». La Conférence « EuroNGOs » rassemblait les principaux partisans de l’IVG, dont le directeur du Fonds de l’Onu pour la Population (UNFPA), et une pléthore d’ONG, parmi lesquelles figure bien sûr la Fédération internationale du planning familial.

    Françoise Girard, présidente de la International Women’s Health Coalition, coalition internationale pour la santé de la femme, a passé une bonne partie de la conférence à communiquer sur Twitter qu’elle aimerait que l’Onu se mette à s’occuper pour de vrai de la santé sexuelle et reproductive pendant les prochaines négociations.

    Elle a déploré le fait que les alliés du Fonds de l’Onu pour la population allaient publier « un rapport d’examen global sur [la conférence du Caire] orienté autour du thème de la dignité et de la santé [humaine], et non les droits de l’homme [ou les droits sexuels et reproductifs, ou la santé sexuelle et reproductive]. » Elle écrivait sur Twitter « C’est à ça qu’on en est arrivé en 20 ans ? »

    C’est là tout le problème pour les militants de l’avortement. Alors qu’ils étaient parvenus à convaincre le comité de l’Onu qu’il existe un droit à l’avortement, ils ne sont jamais parvenus à en convaincre l’Assemblée générale. Ils ont non seulement échoué dans la progression de leur agenda en 20 ans, mais aussi passé un temps colossal, et dépensé des millions de dollars pour ce qui ne sera peut-être pas seulement une porte fermée, mais un retour en arrière. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Robert Schuman : Les 4 ...Vérités ?

    Dès le lundi 4 novembre, l’Action française publiait sur son site un post en réponse à un article paru sur Les 4 Vérités le 2 novembre mettant gravement en cause l’honneur de L’Action Française 2000 puisque celle-ci était accusée d’avoir publié un « article diffamatoire » à l’encontre de la mémoire de Robert Schuman dans son numéro 2869 du 5 septembre 2013 sous l’excellente plume de Guy C. Menusier, bien connue de nos lecteurs.

    Outre un historique des événements — l’article incriminé avait été relayé par Le Salon Beige —, notre post comportait à la fois une mise au point du directeur éditorial de notre journal et une réponse de Guy C. Menusier lui-même, balayant les accusations portées à son encontre.

    Nous nous sommes fait un devoir d’envoyer ce post à la fois au Salon Beige et aux 4 Vérités. Le Salon Beige, bien qu’indirectement concerné, l’a publié lundi dans l’heure qui suivait et nous ne saurions trop l’en remercier. Nous pensions que le site Les 4 Vérités, directement concerné, lui, puisque ayant publié l’article mettant en cause notre journal, ferait de même. Considérant que ses responsables avaient été surpris dans leur bonne foi et ayant confiance à la fois dans leur honnêteté intellectuelle et leur élégance, nous n’avions pas fait parvenir ce post sous la forme d’un droit de réponse. Malheureusement, ce samedi matin 9 novembre, Les 4 Vérités n’ont toujours pas publié notre mise au point et la réponse de Guy C. Menusier, alors que l’article insultant pour notre journal est toujours en ligne.

    Les 4 Vérités nous ont simplement déçus. Nous nous faisons pour notre part une autre idée du débat intellectuel et des rapports entre confrères.

    François Marcilhac, directeur éditorial de L’Action Française 2000

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Robert-Schuman-Les-4-Verites

  • Le silence du 11 novembre

    Face au Grand Remplacement de population que nous subissons aujourd’hui, nous avons, cette fois, le choix de ne pas nous laisser faire.
    Le 11 novembre, nous célébrerons la fin d’une guerre qui fit vingt et un millions de morts en Europe. Vingt et un millions de jeunes Européens perdirent la vie dans cette guerre, et nous pensons à eux.
    Leurs noms sont sur les monuments de nos villes et de nos villages, sur les lettres qu’ils envoyèrent à leur femme, leurs enfants, leur mère dans les coffres des greniers de nos maisons de famille. Leurs noms, ce sont les nôtres, ceux de nos amis et de nos frères partout en Europe.
    Chaque automne, depuis, ces cérémonies sont un moment éprouvant où nous, petits-enfants et arrière-petits-enfants, nous nous interrogeons sur ce que ce moment de notre histoire peut nous dire.
    Chaque année, depuis, lors de ces commémorations, ceux qui captent la parole populaire, les castes de pouvoir, cherchent à y faire entendre leur propagande et leurs petites passions intéressées tandis que nous aspirons au silence, à la communion et à la réflexion. Des moments parfois insupportables avec toujours, pour nous, le dégoût d’avoir à supporter la vue d’hommes corrompus, vaguement raidis dans des saluts au-dessus de leurs forces et parlant à notre place, d’eux, de nos pères qui étaient si durs, si vifs, si jeunes.
    Aujourd’hui, bientôt cent ans après le début de ce que nous avons décidé de nommer la Grande Guerre, il nous reste pourtant des constats simples et évidents à faire. Je les fais par ces lignes, pour mes amis et mes enfants, avec qui je suis souvent allé évoquer les mémoires oubliées de la Grande Guerre lorsque les petites foules s’étaient dispersées aux pieds des monuments. J’écris pour reprendre cette parole car nous avons bien le droit de raconter ce que nous sentons, nous aussi, à la vue de ces milliers de listes sans fin qui portent leurs noms, les nôtres.
    Cette guerre fut une guerre entre Etats. Des millions de jeunes hommes moururent, enfouis dans la boue, pour des institutions politiques qui firent converger les sommets de propagandes les plus abjectes avec la plus totale inconséquence stratégique, la plus folle absence de clairvoyance, la plus totale absence de responsabilité historique, et, c’est bien naturel pour un Etat, la plus totale absence de sensibilité.
    La Grande Guerre vit aussi l’héroïsme, la fraternité, le dévouement et le meilleur de ce que les hommes trouvent au fond d’eux dans la communauté du combat, avant de jeter leur vie dans le brasier de la guerre.
    Cette guerre ouvrit la grande porte de la dépression des peuples européens, ruinés moralement par l’effondrement symbolique de leurs valeurs ancestrales par une guerre machiniste où la valeur des hommes comptait moins que la force de l’industrie. Ils furent sidérés par le manque de clairvoyance de leurs élites, ce qui produisit bientôt le délabrement même du principe d’une hiérarchie sociale. Il furent trahis par la folie suicidaire de leurs institutions qui ne purent les protéger mais, bien pire, détruisirent finalement la vie à la racine.
    Cette guerre fut un tombeau, non seulement pour les multitudes de jeunes hommes qui moururent alors, mais pour une civilisation. Un cataclysme psychologique qui entraînera à sa suite les pires horreurs du XXe siècle.
    La Première Guerre mondiale provoqua un affaiblissement vital et moral des Européens qui, depuis, cherchent, méfiants, les élites, les institutions, les pouvoirs entre les mains desquels nous pourrons refleurir. Depuis cette guerre absurde, les Européens effrayés, puis démoralisés, méfiants et désespérés, cherchent les fondations sur lesquelles s’appuyer, des fondations qui sauront les protéger des folies idéologiques des minorités dangereuses et assurer leur survie spirituelle, culturelle et sensible.
    Ceux qui voient clair savent que le cycle ouvert en 1914 n’est pas encore refermé. Il ne se refermera que lorsque nous aurons résolu la totalité des conséquences de la Grande Guerre et assuré notre persistance dans l’histoire. Face au Grand Remplacement de population que nous subissons aujourd’hui, nous avons, cette fois, le choix de ne pas nous laisser faire, de ne pas nous laisser endoctriner et de nous révolter, ensemble, contre ceux qui mènent les Européens à l’abîme.
    C’est ce que je sens, ce dont je me souviens et ce que je vois, chaque année, dans le silence et le vent d’automne, des commémorations du 11 novembre.
     Laurent Ozon, laurent.ozon@me.com, 9/11/2013
    http://www.polemia.com/le-silence-du-11-novembre/

  • Bretagne : 28 radars mis hors d’état de nuire en 10 jours

    Resterait-il un vieux fonds chouan en Bretagne ?

    23 radars incendiés en une semaine (28 depuis le début du mois), dont neuf en une nuit. Un radar fixe sur quatre serait aujourd’hui hors service en Bretagne. L’épidémie inquiète les pouvoirs publics, qui paraissent… désarmés.

    Attention, « la surveillance discrète des gendarmes sera renforcée » selon Sébastien Cauwel, directeur de cabinet du préfet du Finistère.

    Cette vague de résistance va-t-elle se propager au reste de la France ? En tout cas ces jours-ci, quelques radars ont déjà été détruits en Franche-Comté, et d’autres dans les Pyrénées et ailleurs.

    A chaque fois des milliers de citoyens sont momentanément à l’abri du racket républicain.

    http://www.contre-info.com/

  • Populisme, mouvements dissidents : le grand basculement qui vient

     

     

    « Plusieurs tendances émergent : la préoccupation identitaire, le choix localiste, le retour des traditions »
    En Europe les mouvements populistes progressent partout. En France cette progression est accompagnée de puissants mouvements de contestation sociétale. Il ne s'agit pas de phénomènes conjoncturels mais de l'annonce de bouleversements profonds. Plusieurs cycles historiques sont en voie d'épuisement. Explications.

     

     

    Epuisement du cycle d'alternance politique classique né en 1980

     

    Les électeurs ne croient plus au « changement » entre partis du Système, simulant depuis 40 ans des oppositions artificielles mais conduisant dans les faits les mêmes politiques. C'est l'épuisement d'un cycle commencé dans les années 1980 où à chaque élection, un coup, le vainqueur socialiste remplaçait le vaincu RPR (puis UMP), en attendant le coup suivant, où le vainqueur RPR/UMP remplaçait le vaincu socialiste. La scénarisation d'un jeu de rôles entre compères a cessé d'intéresser les électeurs qui se réfugient dans l'abstention ou le vote populiste.

     

    Epuisement du cycle de révolution sociétale de 1968

     

    Les événements de Berkeley en Californie puis de Mai-68 ont débouché sur une rupture avec les valeurs traditionnelles sur fond de libération, de découverte des paradis artificiels, de dislocation de la famille. Cinquante ans plus tard, les enfants ou petits-enfants des soixante-huitards découvrent l'envers d'une société individualiste et les limites d'une éducation sans transmission. La fuite en avant vers le mariage gay et la marchandisation du corps se heurte à une opinion de plus en plus rétive malgré un matraquage médiatique intense.
    Epuisement du cycle de mondialisation et de libre-échange ouvert en 1962

     

    Depuis le Kennedy Round (1962), les négociations internationales se sont succédé pour faire disparaître les frontières économiques : Tokyo Round, réforme du Gatt, cycle de Doha. Dans le même temps le marché commun est devenu l'Union européenne qui s'est élargie et est devenue l'espace le plus ouvert du monde à la libre circulation des hommes, des capitaux, des marchandises. Les gagnants de la mondialisation veulent parachever le cycle avec un nouveau traité transatlantique. Les perdants du sans-frontiérisme se révoltent et les tenants de la réindustrialisation réclament de plus en plus fort le retour des frontières.
    Epuisement du cycle de culpabilisation engagé en 1945

     

    Ce cycle a commencé en 1945 : l'Allemagne vaincue a été culpabilisée du fait de la seconde guerre mondiale. Etrangement, cette culpabilisation s'est progressivement étendue aux autres pays européens, coupables d'avoir été vaincus ou d'avoir collaboré avec l'occupant allemand ou tout simplement de n'avoir pas assez résisté. Mais 70 ans après la fin de la seconde guerre mondiale, la reductio ad hitlerum perd de plus en plus de sens pour ne plus devenir qu'une figure de rhétorique au service des intérêts en place. L'élargissement de la culpabilité européenne à la colonisation dans les années 1960 puis à l'esclavage dans les années 1980 a fait déborder la coupe ; et tient de plus en plus difficilement la route malgré la multiplication des lois liberticides (en France : Pleven, Gayssot, Taubira, Perben).
    Epuisement du cycle de 1914

     

    La Guerre de 1914 a été le tombeau des sociétés traditionnelles. Sur leur ruine quatre idéologies sont nées et se sont affrontées : le fascisme et le national-socialisme, disparus en 1945 ; le communisme, qui s'est effondré dans les années 1990 ; reste le mondialisme anglo-saxon, dont la crédibilité financière et militaire est en voie de disparition ; lors de sa chute prochaine, les cartes idéologiques et géopolitiques seront rebattues. Et l'Europe pourra, selon la formule de Dominique Venner, sortir de sa « dormition ».
    Epuisement du cycle des Lumières né au XVIIIe siècle

     

    Allons plus loin encore. Depuis le XVIIIe siècle la philosophie rationaliste et utilitariste des Lumières s'est imposée. L'arraisonnement utilitaire du monde à la technique et à l'argent n'a cessé de s'étendre. Comme l'avait prophétisé Paul Valéry dans les années 1920 « Le temps du monde fini commence ». Ce qui débouche sur une crise identitaire et environnementale majeure.
    Identité, traditions, localisme

     

    « L'avenir n'est écrit nulle part », avait justement écrit Michel Poniatowski. Et les forces favorables à la poursuite des tendances dominantes sont puissantes : appareils de propagande des médias, des communicants et des publicitaires ; appareils de manipulation, de provocation et de coercition des Etats et singulièrement des Etats profonds.

     

    Pourtant, signe incontestable de l'épuisement des cycles en cours, les mouvements de contestation se multiplient et convergent par-delà leur différence. Et c'est toujours par une coagulation de « non » que commencent les grands mouvements historiques. Difficile de dire sur quoi déboucheront ces phénomènes nouveaux. Mais plusieurs tendances émergent : la préoccupation identitaire, le choix localiste, le retour des traditions. Comme l'analyse avec finesse l'essayiste Hervé Juvin, le temps de « La Grande Séparation » arrive.

    Jean-Yves Le Gallou
    6/11/2013
    Source : Polémia

    http://www.scriptoblog.com/index.php/Contacts/blog/actu-site-et-amis-du-site/1168-accueil-articles-populisme-mouvements-dissidents-le-grand-basculement-qui-vient-populisme-mouvements-dissidents-le-grand-basculement-qui-vient

  • Face au traumatisme de l'avortement, accompagner les mères et éduquer les jeunes

     

    Président du groupe de travail mis en place par les évêques sur l’avortement, l’évêque de Grenoble déclare dans La Croix :

     

    K"Pour les évêques, l’avortement constitue un sujet douloureux, car ce phénomène révèle une blessure sociale, qui recouvre de nombreuses souffrances. Nous ne savions pas trop comment aborder le sujet sans délivrer uniquement un discours de condamnation. S’il est clair que l’Église catholique est opposée à l’avortement, il s’agit de porter un regard objectif sur la situation, tout en donnant une parole d’espérance et d’encouragement aux personnes en détresse. [...]

    Quel est l’objectif de votre groupe de travail ?

    Il s’agit de prendre, entre évêques, les moyens d’une vraie réflexion qui puisse éclairer nos actions pastorales [...] nous devons réfléchir à la manière dont nous accompagnons les femmes vivant le traumatisme de l’avortement, comment nous éduquons aussi les jeunes à la beauté de l’amour humain et à son respect.

    Dans le rapport qu’il a remis hier à la ministre des droits des femmes, le Haut Conseil à l’égalité insiste sur le fait que l’avortement est un droit, dont l’État doit assurer le respect. Comment réagissez-vous ?

    En quelques années, nous sommes passés de la dépénalisation à l’affirmation d’un droit. Or, je ne suis pas sûr que les femmes qui avortent et le vivent toujours dans la douleur le perçoivent d’abord comme un droit. Proclamer le droit à l’avortement, c’est défendre une vision erronée de l’amour humain, une conception schizophrénique du corps qui dissocie sexualité et fécondité.

    [...] La seule condamnation ne suffit pas, nous devons être présents aux personnes en souffrance et porter un message d’espérance. D’autant que l’Église ne juge pas les femmes qui avortent. Pour être fidèle à une démarche chrétienne, elle doit être attentive à la détresse de celles qui sont poussées à ce choix, réfléchir à l’aide et à l’écoute qu’elle leur propose."

     

    Le combat pour la vie est en effet un combat total : il faut condamner l'avortement, aider les mères, éduquer les jeunes... Cela passe nécessairement par le soutien aux structures pro-vie, souvent animées par des bénévoles, des mères aux foyer. A ce titre, la participation à la marche pour la vie, chaque année, est importante, car, au-delà de la dénonciation du crime de l'avortement, cette manifestation permet de remobiliser les associations pro-vie qui se sentent parfois trop seules.

     

    La prochaine manifestation aura lieu le 19 janvier 2014.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Scandale des subventions en PACA : les associations communautaires juives peuvent remercier les contribuables !

    Lire le rapport de la chambre régionale des comptes concernant les finances du conseil régional PACA (Provence-Alpes-Côte-d’Azur), c’est découvrir quantité des magouilles du monde politique phocéen et s’apercevoir où va l’argent du contribuable en terme de subventions douteuses.

    C’est d’abord un pavé dans la mare pour la socialiste Samia Ghali.

    En 2007, une association qui déclare organiser des « projets innovants sur les territoires français et algérien » reçoit une subvention de 82.000 euros. Dont 26.000 euros ont été détournés pour rénover la villa du président de l’association qui n’est autre qu’un cousin de Samia Ghali.

    La rapport émet également des doutes sur la comptabilité d’un club sportif présidé par un autre cousin de Samia Ghali et qui a reçu une subvention de 40.000 euros pour organiser des stages de foot dans des « quartiers défavorisés ».

    Mais il n’y a pas que les cousins de Samia Ghali qui posent problème. Le rapport rappelle que les aides financières du conseil régional sont interdites à des organisations menant une activité politique. Or, le rapport relève des subventions accordées à Attac, mouvement d’extrême gauche, au Conseil de coordination des organisations arméniennes de France à Marseille, à l’Union des étudiants juifs de France – région Marseille-Provence, à l’association sioniste  Bne Akiva, ainsi qu’au Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) – région Marseille-Provence. Cette seule section locale du CRIF a empoché 190.000 euros de subventions en 2008.

    Et le rapport de démontrer qu’une partie de ces sommes a servi à des fins politiques extrêmement partisanes. 30.000 euros ont ainsi servi à organiser une réception privée au parc Borely à l’occasion du soixantième anniversaire de l’Etat d’Israël. Le rapport souligne également les 90.000 euros ayant servi à financer diverses parades parmi lesquelles, le 11 janvier 2009, « une grande manifestation de soutien à Israël dans le conflit qui l’oppose aux terroristes du Hamas à Gaza ».

    Des subventions de « fonctionnement » ont continué à être versées à l’antenne locale du CRIF en 2010, 2011 et 2012.

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