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  • [Débat vidéo] Extension du domaine de la lutte avec Béatrice Bourges, Frédéric Pichon et Philippe Ariño.

    Nouvel Arbitre vous proposait dernièrement de venir rencontrer trois acteurs importants de la lutte contre la loi Taubira. Les débats furent marqués par la sincérité et le courage des intervenants avec des paroles fortes et une volonté d’éclaircissement des différents intervenants. Nous vous laissons découvrir cette conférence en vidéo.

    La suite des vidéos sur Nouvel Arbitre.

  • L’ETAT SOCIALISTE INTERDIT LE RASSEMBLEMENT DU PDF A AMIENS

     

    COMMUNIQUE DE PRESSE DU PARTI DE LA FRANCE :

    La répression et les interdictions du pouvoir socialiste contre les patriotes français prennent une dimension de plus en plus inquiétante et totalitaire.

    Après des dissolutions arbitraires et injustifiées et des méthodes d’interpellation dignes des anciennes démocraties populaires de l’Est lors de différentes manifestations de rue, un arrêté du préfet de la Somme en date du 7 novembre interdit le rassemblement prévu par le Parti de la France le 16 novembre à Amiens-Nord contre l’islamisation de la France. Cette soumission du représentant de l’État aux islamistes et aux bandes ethniques qui ont fait de ce quartier une zone de non-droit est révélatrice de l’esprit de collaboration et d’abandon du pouvoir socialiste.

    Alors que, l’organisation révolutionnaire et djihadiste des Frères musulmans a été autorisée à manifester à Paris, par deux fois au mois de juillet, les patriotes français sont dans leur propre pays interdits de manifestation.

    Les motifs invoqués sont sidérants puisque, selon le préfet de la Somme, affirmer notre droit à rester maître chez nous constitue « une provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personne en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »

    Cerise sur le gâteau, le représentant de l’État socialiste, avoue qu’il est absolument incapable de maintenir l’ordre dans un quartier où « des fonctionnaires de police ont essuyé des tirs à l’arme de chasse. »

    Cet aveu caractérisé d’impuissance à maintenir l’ordre à Amiens-Nord, doublé d’une volonté politique de museler les défenseurs de la France des terroirs et des clochers, s’inscrit dans la tradition socialiste de destruction de l’identité française.

    Le Parti de la France appelle ses militants et ses sympathisants à ne pas braver l’arrêté préfectoral afin de ne pas prendre le risque d’encourir les persécutions policières et judiciaires annoncées et de ne pas donner à Manuel Valls le motif pour dissoudre notre mouvement.

    D’autres initiatives, sous d’autres formes, seront prises afin de poursuivre notre action de résistance nationale et européenne contre l’islamisation et la colonisation de la France et de l’Europe.
    Aidez-nous à mener cette bataille de civilisation pour la défense de nos libertés et de notre identité. Rejoignez le Parti de la France !

     http://www.national-hebdo.net/L-ETAT-SOCIALISTE-INTERDIT-LE

  • Manifestation de La Manif Pour Tous à Nantes le 23 novembre

  • Appel à une manifestation nationale le 26 janvier 2014

     

    Ils reculent, c’est donc le meilleur moment pour avancer !
    « La colère gronde en France, la jacquerie fiscale s’étend, et notre gouvernement développe des symptômes de cécité etjour-de-colère.png de surdité aigues face à ceux qui demandent un changement de cap radical. Notre Président se retranche dans son palais, en témoigne les voies de circulation interdite aux piétons après 21 heures aux abords de l’Elysée. Quand il en sort, c’est pour se faire copieusement huer. Après les cérémonies du 14 juillet, la commémoration du 11 novembre confirme que sa cote de popularité s’élevant à 21% n’est pas imméritée.

    Pendant que la grande dégringolade est en cours, la pire crainte du gouvernement et de sa précaire majorité – réforme des retraites rejetée à l’unanimité au Sénat, rappelons-le – est en voie de réalisation : la coagulation.
    La « coagulation » est le nom de code du pouvoir pour désigner l’agrégation des mouvements de contestation, aux intérêts a priori divergents, réunis en une formidable révolte.
    Cette crainte explique les récentes reculades de nos ministres – sur l’écotaxe et la taxation de l’épargne entre autres. Pourtant, malgré la volonté de nos ministres de vouloir à tout prix segmenter les sujets pour qu’ils continuent à paraitre distincts, des ponts sont franchis et les barrières sautent. Les bretons nous ont ouvert la voie. Patrons de PME et syndicalistes défilaient main dans la main pour sauvegarder leurs intérêts communs : à savoir leur emploi, et donc la capacité de vivre dignement du fruit de leur travail.

    Sur les réseaux sociaux, une initiative fait son chemin : Jour de Colère (à suivre ici pour Facebook, et pour Twitter). [...]

    L’équipe Hollande Dégage, qui s’est fait connaitre cet été par le tour des plages en ULM tractant une banderole appelant à la mise en retraite anticipée de notre Président, s’est associé à l’évènement. L’appel officiel à ce grand rassemblement de Français mécontents a été lancé officiellement par le dépôt d’une banderole sur un portique écotaxe au-dessus du périphérique parisien. Si vous n’avez pas vu la vidéo, une séance de rattrapage vous est proposée ici.


    Le 1er portique écotaxe visé sur Paris par actuclip

    Et maintenant, à vos agendas ! Notre pays a besoin d’un puissant électrochoc pour exiger un changement de cap radical à propos de tous les éléments non négociables évoqués dans le manifeste.
    N.B. : Attention à la désinformation et aux tentatives honteuses d’amalgame de ce gouvernement. Le Jour de Colère n’est en rien le fruit de quelconques partis ou groupuscules extrémistes surfant sur la vague d’exaspération légitime des Français, mais est une initiative de citoyens ordinaires excédés par la destruction systématique de tous les repères de notre société qui font la grandeur de notre pays. »
    source: Mediapart

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/appel-une-manifestation-nationale-le-26-janvier-2014_89132.html#more-89132

  • Il a dénoncé Cahuzac, il doit être condamné

    Le régime gouverne mal mais il se défend bien en voulant museler les opposants. Olivier Thérondel, enquêteur de la cellule Tracfin (chargée de traquer les circuits financiers) avait dénoncé sur le site Médiapart les côtés occultes du rapatriement des fonds de Jérôme Cahuzac. Il doit répondre de ces fuites aujourd’hui devant un tribunal. Il explique comment le pouvoir a tenté de masquer les opérations de l'ex-ministre socialiste :

    "Je suis, à l’origine, contrôleur des douanes, et je travaillais depuis 2004 au sein de la cellule Tracfin, sur toutes sortes de dossiers, financements occultes, blanchiments…

    [...] Le 2 avril, Jérôme Cahuzac démissionne. Il indique à sa banque qu’il va rapatrier les fonds de Singapour. Or, nous, le 5 avril, nous recevons de sa banque une télédéclaration de soupçons. Je suis le premier à recevoir ces éléments. Je me renseigne sur les virements, je vois que d’autres personnes apparaissent, bref, je fais mon travail. Et la même banque envoie des compléments de déclarations au fur et à mesure des virements qui arrivent de Singapour. [...] C’est à partir de là qu’on va me demander de ne plus ajouter les noms des personnes qui sont citées par la banque. Et dès que les informations arrivaient, mon directeur masquait le nom de Cahuzac. Ce qui fait que lors des saisies informatiques, à chaque fois, on recréait une fiche au nom de Cahuzac, puisque la précédente avait été maquillée ! Maquiller les noms, cela veut dire qu’on va empêcher à toute personne susceptible d’enquêter de faire son travail, comme un juge, par exemple. Moi, je trouve cela assez malsain et en tout cas, pas très légal. Par ailleurs, je constatais que les informations que j’avais récupérées, n’étaient pas «orientées». Normalement, dans les 24 heures, on procède à un suivi, on enquête sur ces informations. Là, stand-by. Dans le même temps, rien ni personne dans la presse n’indique que Cahuzac a rapatrié son argent. Sur BFM, il est interviewé mais n’en parle pas. Une chose aussi est étrange : la commission d’enquête parlementaire s’est arrêtée le 2 avril. Elle n’a donc pas pu avoir connaissance de ce retour des fonds depuis Singapour.

    [...] J’ai reçu un courrier où on m’indique que mon habilitation du service Tracfin m’a été retirée «Des faits ont été portés à ma connaissance. Ils me paraissent porter une atteinte grave au bon fonctionnement du service et être incompatibles avec les fonctions que vous y exercez», m’écrit le directeur. Depuis, j’ai été réaffecté à mon service d’origine, les Douanes. On ne m’a pas fait de cadeau. Mon avocat n’a pas encore toutes les pièces du dossier. J’ai subi des perquisitions, des réquisitions à ma banque… J’estime avoir fait mon devoir de lanceur d’alerte et je veux que ce statut me soit reconnu. Je n’ai pas divulgué d’éléments qui puissent nuire à l’enquête. Je risque de perdre mon emploi dans la fonction publique. Mais j’irai devant la Cour européenne s’il le faut."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • "La montée d'un Tea party à la Française"

    C'est la crainte de la gauche, exprimée ainsi par le député PS du Cher, Yann Galut. Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a fait part de son inquiétude lors d'une réunion mardi matin avec les députés de la majorité.

    « Ce mouvement s'est cristallisé avec l'opposition au mariage des couples homosexuels ».

    Le socialiste Julien Dray a constaté la création « d'un bloc réactionnaire ».

    Denis Lacorne, directeur de recherches au Ceri, constate :

    « On constate une analogie avec le mouvement breton des Bonnets rouges, qui manifeste contre l'écotaxe. Dans les deux cas, on se fonde sur une histoire politique très ancienne ».

    Le Tea Party trouve ses origines dans la révolte d'habitants de Boston contre une hausse des taxes sur le thé importé imposée par Londres en décembre 1773. En signe de protestation, ils avaient pris d'assaut les bateaux et jeté des cargaisons de thé à la mer.

    Autre similitude: leurs membres :

    « Le Tea Party est composé en majorité de conservateurs qui s'opposent au mariage gay, à l'avortement, etc. Cette deuxième tendance se rapproche de ce qu'on a observé lors des défilés contre la loi Taubira et à nouveau lundi sur les Champs-Élysées ».

    C'est l'un des succès de LMPT, auquel a contribué le pouvoir en place, en méprisant ce mouvement. Aujourd'hui le régime PS est totalement déconsidéré et la contestation monte à tous les étages. Et le PS craint pour la suite. Quand on sait que le phénomène des veilleurs a fait l'objet d'une note interne au PS, on mesure le degré d'anxiété du régime de Hollande.

    Michel Janva

  • Les élus face à l'objection de conscience

    Les maires français revendiquent d'user d'une clause de conscience, sujet politique délicat depuis toujours, face au Mariage pour tous.
    L'objection de conscience, en politique, a toujours posé des dilemmes aux élus. Tout d'abord celui de la démission. Jusqu'où cautionner une politique ou des lois que l'on n'approuve pas ? Comment articuler responsabilité politique et conscience morale ? On se souvient de la phrase restée célèbre prononcée par Jean-Pierre Chevènement en 1983 : « Un ministre, ça ferme sa gueule. Et si ça veut l'ouvrir, ça démissionne. » Au final, Jean-Pierre Chevènement démissionnera deux fois... Le dernier ministre à avoir démissionné est la socialiste Delphine Batho, ancien membre de l'actuel gouvernement. La chose n'est pas nouvelle : les légitimistes français se barricadèrent dans leurs châteaux entre 1830 et 1870, comme l'évoquait volontiers Jean de La Varende dans ses œuvres. Ils ne voulaient collaborer ni avec Louis-Philippe, ni avec Napoléon III. De même en 1905, la crise des inventaires, la persécution des catholiques par la République(1) poussa nombre d'officiers, de fonctionnaires ou d'élus à démissionner de leurs fonctions (une attitude là encore évoquée par La Varende dans Le non de M. Rudel). La question fut encore d'actualité durant l'Occupation où les maires et les fonctionnaires durent souvent faire face à des cas de conscience extrêmement grave.
    Maires pour l'enfance
    Les maires sont évidemment concernés par l'objection de conscience quand la loi heurte leurs convictions en matière d'état-civil. Si le divorce ou le PACS sont des actes juridiques (le divorce étant néanmoins mentionné à l’État-civil), le mariage ouvert aux couples de même sexe, autorisé par la loi Taubira, place les élus opposés pour des raisons morales à cette évolution plus que contestable de la législation, devant un choix cornélien : légitimer cette aberration anthropologique ou se mettre hors la loi puisque le pouvoir ! et le Conseil constitutionnel refusent l'objection de conscience pour les élus locaux après qu'il ait été saisi d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Seule reste ouverte la saisine de la cour européenne des droits de l'homme. Comme l'a laissé entendre le maire UMP d'Arcangues (Pyrénées-Atlantiques), Jean-Michel Colo : « Nous allons faire dire à l'Europe ce que le Conseil constitutionnel n'a pas dit. Nous allons saisir la Cour européenne des droits de l'homme. » À la tête de ce combat, on trouve Frank Meyer, responsable du collectif des Maires pour l'enfance, évangéliste protestant et maire UDI de Sotteville-sous-le-Val (Seine-Maritime). Lors de l'audience du Conseil constitutionnel, il a notamment déclaré : « La question est de savoir si la loi Taubira sur le mariage pour tous n'enfreint pas l'une des libertés fondamentales, à savoir la liberté de conscience, et si elle n 'est pas contraire aux droits de l'homme, qui garantissent que nul ne peut être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses si elles ne troublent pas l'ordre public. » À ses côtés, on trouvait le maire CNIP du Chesnay, Philippe Brillault, porte-parole de la Manif pour tous et donc très en pointe sur le sujet. Il a déclaré à la télévision France 24 : « La vraie question c'est : la décision du Conseil constitutionnel est-elle juridique ou politique ? À mon avis, elle est politique. »
    Agents de l’État ?
    Que peut faire un maire face à un mariage entre personnes de même sexe, alors qu'il en réprouve le principe ? Déléguer la chose à l'un de ses adjoints, comme pour n'importe quel autre mariage, ou sinon à un élu de l'opposition. Que souhaiteraient-ils ? Que le préfet règle la question au nom de l’État. Comme officier d’État-civil, comme officier de police judiciaire, le maire n'est pas seulement un représentant du peuple, il est aussi un agent de l’État. Pour autant, il n'est pas un fonctionnaire, il n'a pas d'obligation morale de servir l’État. Il y aurait une grave contradiction interne à la démocratie de priver un élu de sa liberté d'opinion ou de conscience au prétexte qu'il serait un agent de l’État. Autant alors que ce dernier nomme les maires, comme ce fut le cas au XIXe siècle.
    Pour les élus qui se battent en faveur de la liberté de conscience, il s'agit là de défendre le caractère propre du politique face à l'empiétement étatiste. Le mariage homosexuel a créé un clivage profond dans la société française. Là où l'on ne peut contraindre un médecin à pratiquer un avortement, là où un citoyen pouvait refuser de faire son service militaire, au profit d'un service civil, on pourrait contraindre un élu local à faire fi de ses convictions profondes, de sa conception anthropologique ? Voilà la question que soulèvent de courageux élus malgré la pression médiatique et les menaces des préfets aux ordres du système (on l'a vu notamment dans le Vaucluse, face à la volonté de résistance des époux Bompard). Les catholiques se heurtent aujourd'hui à un totalitarisme rampant qui souhaite changer l'homme. L'objection de conscience va devenir un enjeu majeur de notre société. Il faut souhaiter que de nombreux élus prolongent leur réflexion sur le sujet, aidés en cela par des philosophes et des juristes. Nous sommes là au cœur des enjeux et des ambiguïtés de la laïcité, qu'on ne saurait réduire comme certains sont tentés de le faire à la seule question de l'islam.
    Jacques Cognerais monde & vie 12 novembre 2013
    1 Jean Sévillia, Quand les catholiques étaient hors-la-loi, Perrin, 2005.

  • Le naturalisé Valls insulte les Français de souche !

    Un lecteur de Cours-la-ville nous

    fait part de son indignation :

    Tous nos amis ont sûrement apprécié la déclaration de Valls : « l’extrême-droite n’aime pas la France ».

    Ce petit maître n’a jamais dû entendre parler de René Fonck et de sa Croix de guerre à 28 palmes, ni de Franchet d’Espèrey ou de Scapini, aveugle de guerre, ni de Vallat qui avait laissé une jambe sur le champ de bataille, etc.

    Combien de gars qui conchiaient la république et aimaient la France sont restés sur le carreau en 14-18 ? Et dire que les grands-pères de Valls n’ont dû entendre parler de Verdun que par la Vanguardia de Barcelone ou par la presse italienne ! Il faudrait aussi lui causer de Salan ou de Chateau-Jobert (onze citations, dix palmes). Ou lui rappeler que les Croix de Feu avaient 500 000 membres en 36 quand Blum a dissous le mouvement comme « fasciste » – et que pour être membre, il fallait être ancien combattant de l’avant ou blessé cité pour action d’éclat… Vraiment dommage que personne de chez nous n’ait accès aux grands médias pour clore le bec des types de ce genre !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2013/11/12/le-naturalise-valls-insulte-les-francais-de-souche-5219966.html

    Via http://www.altermedia.info/france-belgique/synthesenationale/le-naturalise-valls-insulte-les-francais-de-souche_89006.html

  • Hollande bashing : avant-goût du changement à venir…

    Rien de plus tendance que le Hollande bashing ! C’est normal, mais c’est un peu court comme seule explication des difficultés de la France et du mécontentement de l’opinion.

    Certes, Hollande n’a pas volé les difficultés qu’il rencontre. Après une campagne électorale mensongère, il a reçu – sans surprise – un héritage difficile : une France traversant une double crise, économique et budgétaire mais aussi identitaire et sécuritaire. Au lieu d’y faire face par un mélange de fermeté et de pragmatisme, il a adopté un comportement ressenti comme hyper sectaire et accompagné de reculades sélectives. La logique des institutions explique aussi que le rejet d’un système s’incarne dans la personne du Président.

    Ceci étant, l’honnêteté conduit à reconnaître que les problèmes de la France dépassent largement la personnalité de Hollande (comme de Sarkozy d’ailleurs si celui-ci avait été réélu) ! Une série de cycles politiques sont au bord de l’épuisement.

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  • L’Africano-centrisme ou l’Histoire falsifiée

    Parlant de l’Afrique noire, Victor Hugo écrivait : « Quelle terre que cette Afrique ! L’Asie a son histoire, l’Amérique a son histoire, l’Australie elle-même a son histoire ; l’Afrique n’a pas d’histoire. »
    L’auteur des "Misérables" avait-il raison ? A l’exception de l’Éthiopie et du Rwanda, l’Afrique sub-saharienne était un monde sans États ayant eu une profondeur historique, une continuité séculaire. Plus singulier encore, rien de ce qui a permis le progrès de l’humanité n’est sorti de l’Afrique noire. Le continent noir fut et continue d’être un continent récepteur et non concepteur.
     
    Cette réalité insupportable aux nationalistes africains des années 1950-1960 fut combattue par Cheick Anta Diop, autodidacte aussi brouillon que prolifique. A la faveur des indépendances, ce barde africain fut propulsé à la tête du prestigieux Institut français d’Afrique noire, dont le siège était à Dakar.
     
    Dans ce cadre privilégié, et grâce aux crédits français, il élabora de pseudo-théories scientifiques tolérées durant trois décennies par le microcosme africaniste décérébré par l’anticolonialisme et couché devant l’idéologie dominante. Prudents caméléons, presque tous les Africanistes français vivaient dans la terreur de risquer l’accusation de racisme s’ils avaient simplement osé dire tout haut ce qu’ils pensaient tout bas, à savoir que les thèses du Cheick Anta Diop n’étaient rien de plus que des élucubrations de griot.
     
    Le postulat de Diop est, en effet, sans nuances : les Égyptiens ont tout inventé et la Grèce, puis Rome, sont les héritières de l’Égypte. Or, les Égyptiens étaient des Noirs. Conclusion : les Noirs sont donc les créateurs de la Civilisation de l’Antiquité classique.
     
    Timidement, les linguistes tentèrent d’expliquer, avec humilité, qu’entre l’Égyptien ancien et le Grec, les liens étaient aussi évidents qu’entre un pommier et un baril de clous et que le simple rapprochement de sens ne prouvait pas un apparentement linguistique. Dans le cas contraire, l’existence du lac Kasba au Canada aurait permis à Diop d’affirmer que le Bey d’Alger taquinait le goujon à l’ouest de la baie d’Hudson...
     
    Avec toutes les précautions, les Égyptologues risquèrent timidement une remarque de bon sens : les Égyptiens n’étaient pas des Noirs, ainsi que les milliers de momies mises au jour en apportent la preuve. Certes, la Nubie fut, durant certaines périodes tardives, une dépendance de l’Égypte, mais cela ne veut pas dire pour autant que les Nubiens aient peuplé la moyenne et la basse vallée du Nil.
     
    Un énorme complot
     
    Calembredaines, affirmait le "savant africain" car l’Égyptologie constitue un énorme complot contre la race noire. Et comment, demanderez-vous ? Mais tout simplement parce que les Égyptologues détruisirent systématiquement les momies noires pour ne garder que les blanches. CQFD ! Cette entreprise de falsification de l’histoire aurait pu en rester au niveau de l’anecdote. Elle aurait, à la limite, pu être étudiée dans nos universités comme un cas d’école d’idéologie appliquée à l’histoire par un autodidacte obnubilé par sa théorie et ignorant de l’ensemble d’une matière assimilée dominée.
     
    Or, elle est devenue l’Histoire officielle. Dans l’ "Histoire de l’Afrique" de l’Unesco, tome II, édité en 1980, Cheick Anta Diop développe, en effet, longuement ses fantasmes historico-racistes, à peine contredit par les Égyptologues avec lesquels il débat. A aucun moment, dans cette monumentale histoire éditée dans toutes les langues du monde, aucun spécialiste n’ose écrire ce qu’il faut penser des affirmations de Cheick Anta Diop, tant le tiers-mondisme dominant exerce une dictature intellectuelle interdisant toute critique. Les théories de Cheick Anta Diop furent reprises et amplifiées aux USA ; dans les universités noires, elles furent à la base du courant Africano-centriste. Pauvres USA ! La juxtaposition de ses peuples et de leurs cultures fait que désormais chaque minorité raciale y enseigne sa propre vision de l’histoire.
     
    Les Noirs, qui ont leurs universités et leurs professeurs, apprennent donc que l’Afrique noire, mère de la Civilisation et qui a tout inventé, fut non seulement pillée par les Blancs qui ont bâti leur puissance sur son pillage, mais encore stoppée dans son "merveilleux" élan par la colonisation qui l’empêcha d’atteindre la phase suivante de son évolution créatrice.
     
    Or l’Africano-centrisme des Noirs américains a pour soubassement les affirmations de Cheick Anta Diop. En Afrique même, les écoliers et les étudiants sont formés dans le même moule. Comment pourraient-ils mettre en doute cette histoire officielle puisque l’UNESCO lui a donné sa caution scientifique ? Comment ne pas la prendre pour "argent comptant" quand, au Cameroun et ailleurs, les professeurs d’histoire présentent Cheick Anta Diop comme "le plus éminent égyptologue actuel".
     
    Alain Froment, chercheur à l’ORSTOM, vient donc de rendre un immense service à la rigueur scientifique en publiant dans la revue "Cahiers d’Études africaines", n° 121-122, une mise au point définitive intitulée : "Origine et évolution de l’homme dans la pensée de Cheick Anta Diop : une analyse critique".
     
    De cet article, dont le sous-titre pourrait être "Épitaphe pour un mensonge politico-historique", l’on peut extraire cette citation qui résume toute la question : « Cheick Anta Diop a discrédité la recherche africaine par l’insuffisance de sa méthodologie, ses conclusions hâtives et la subordination des préoccupations scientifiques à celles de l’idéologie (...) De sérieuses lacunes bibliographiques et l’absence de recours à des procédés statistiques objectifs, la préférence allant au choix orienté de photographies et de radicaux sémantiques, jettent des doutes sur ses qualités scientifiques. Cependant, il est devenu une telle figure emblématique du nationalisme africain qu’on considère, en Afrique, comme très malvenu de mettre en doute ses travaux. »