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  • « Un délicieux canard laquais » de Jean-Yves Viollier

    « Quant à la sacro-sainte impertinence de l’hebdo, grand donneur de leçons devant l’Eternel, et à son indépendance sourcilleuse vis-à-vis du pouvoir, elles tiennent elles aussi du leurre. »
    Ça balance pas mal dans la presse de gauche ! Après « La Face cachée du Monde/ Du contre-pouvoir aux abus de pouvoir » par Pierre Péan et Philippe Cohen (Document/Mille et une nuits), après « Les patrons de la presse nationale/ Tous mauvais » (La Fabrique éditions), dont l’auteur, l’ancien trotskiste Jean Stern (1), étrillait en particulier « Libération » et « L’Huma », c’est à une autre « institution de la République », vieille de près d’un siècle, que s’attaque ce « roman satirique », dont le titre est tout un programme. (Cl. L.)
    Aucune ressemblance, bien sûr, entre Le Canard enchaîné, fondé en 1915 par Maurice et Jeanne Maréchal, « Journal satirique paraissant le mercredi » sis rue des Petits-Pères, et L’Exemplaire, hebdomadaire créé à la même époque par Marcel Nousvoila, sis rue Saint-Simagrée et où un journaliste nommé Pierre Pica (le pica est une mesure typographique), ancien, entre autres, de L’Epopée, a l’honneur et l’avantage d’être recruté au début des années 2000.
    Transparence, impertinence et indépendance : des leurres
    Ah, se sentir membre d’une chaleureuse fraternité et pouvoir écrire en toute liberté sans se soucier des puissants, quelle joie pour notre homme qui, en compensation des joies à venir, consent à une baisse de son salaire !
    Mais cette euphorie n’a qu’un temps. Pica s’aperçoit vite que la fraternité d’armes n’est qu’une apparence, les clans s’affrontant allégrement sous la férule du tyrannique directeur Félix, et que la mesquinerie règne en maître car la direction, qui refuse par exemple de s’abonner à l’AFP (ce que confirme Wikipedia), exige de ses pigistes qu’ils le soient. Pis encore : de très ingénieux, très arbitraires et très opaques systèmes de primes et d’attributions d’actions (celles-ci quasiment sans valeur) garantissent la docilité des rédacteurs.
    Quant à la sacro-sainte impertinence de l’hebdo, grand donneur de leçons devant l’Eternel, et à son indépendance sourcilleuse vis-à-vis du pouvoir, elles tiennent elles aussi du leurre. Pica se voit vite cantonné à la rubrique « Que Pouic » (qu’à partir des récriminations de lecteurs, Jean-Yves Viollier tenait justement au Canard sous le titre « Pouac ») et, quand il est informé par une taupe gaulliste des agissement du « Petit nerveux », qui rêve de devenir calife à la place du calife Chirac, ses informations exclusives sont sciemment mal utilisées, voire snobées par Félix. Deux confrères, qui ont découvert des faits propres à empêcher le Petit nerveux de se présenter à la présidentielle de 2007 contre « la Madone », verront également leur bombe se transformer en pétard mouillé après réécriture de leur papier par la direction car « tous les sujets concernant l’UMP et le PS étaient des chasses gardées directoriales » et l’on ne vient pas « braconner sur le domaine royal ».
    Un fil à la patte
    De même L’Exemplaire fera-t-il ensuite tout un foin autour des vacances familiales au Maroc de Marie Michiot, ministre des Armées finalement contrainte à la démission – à la grande satisfaction du Petit nerveux qui ne peut la souffrir. En revanche, l’hebdo se montrera curieusement beaucoup plus discret sur le premier ministre, dit « Le Jouisseur » car « derrière son air de notaire compassé se cache un hédoniste absolu », qui, simultanément, a passé un réveillon de Noël fastueux : « Palace luxueux prêté par la présidence syrienne, avion privé mis à disposition du nabab ».
    On le voit, les situations à peine transposées et leurs héros sont transparents – à la Noël 2011, c’est l’Egyptien Moubarak qui offrit hospitalité et avion privé à la famille Fillon, et c’est en Tunisie que séjourna Michèle Alliot-Marie. Cela ne suffit pas à faire de ce « roman satirique » un grand livre : M. Viollier maltraite trop souvent la langue française (ah, cette machine à café qu’on entend « bruisser » !) et abuse des astuces vaseuses pour intituler ses chapitres (« Toc art de presse », « Conf’errance de rédaction », « Actionn’air de rien », etc.).
    Mais, le bouquin refermé, reste une certitude, ou plutôt une confirmation, d’autant plus que son auteur, dont le père était un « militant anticolonialiste », ne cesse d’exciper de sa « culture syndicaliste » et gauchiste : le canard laquais a bien un fil à la patte. Et même plusieurs, politiques, économiques et financiers, sa bonne santé dépendant en partie de la générosité du pouvoir en place, de quelque obédience que soit celui-ci, alors qu’il ne cesse de perdre des lecteurs.
    En cela, il est vrai, et malgré son anarchisme de façade, il ne se distingue guère des autres titres de presse. Les « médias en servitude » (2) sont bel et bien une (désolante) réalité française.
     Claude Lorne, 4/11/2013
     Jean-Yves Viollier : Un délicieux canard laquais, éditions du Toucan 2013, 220 pages.
    Notes :
    (1)Les patrons de la presse nationale/ Tous mauvais. De Jean Stern
    (2)Les medias en servitude, avec la collaboration de Claude Lorne,
    http://www.polemia.com/un-delicieux-canard-laquais-de-jean-yves-viollier/

  • Menace sur la liberté de conscience des médecins

    Le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) remet jeudi au gouvernement ses propositions pour un meilleur accès des femmes à l'avortement, afin que l'avortement devienne "un peu plus un droit comme un autre". Le HCEfh doit émettre une trentaine de recommandations. Il suggère par exemple la suppression de la notion de "détresse" du code de la santé publique, texte qui autorise l'avortement pour "la femme enceinte que son état place dans une situation de détresse", et du délai obligatoire de réflexion d'une semaine entre les deux premières consultations avec un médecin avant un avortement.

    Le rapport proposeaussi l'autorisation de pratiquer l'avortement par aspiration sous anesthésie locale en centre de santé ou maisons médicales.

    Ce matin sur Europe 1, il a aussi été question de supprimer la clause de conscience qui permet actuellement aux médecins de refuser de pratiquer un avortement.

    N'oubliez pas le 19 janvier 2014 : c'est la Marche pour la vie.

    Michel Janva

  • Le lobby homosexuel s’attaque à Coca-Cola… et veut de l’argent !

    A quelques mois de l’ouverture des Jeux Olympiques de Sotchi, le lobby homosexuel international cherche par tous les moyens à déstabiliser la Russie et à faire infléchir sa législation interdisant notamment la propagande homosexuelle auprès des mineurs.

    C’est dans ce cadre que All Out, lobby homosexuel américain, mène une pression contre la multinationale Coca-Cola, partenaire des Jeux Olympiques.

    Trois camions recouverts de slogans tels que « Ne refoulez rien » ou « Dénoncez les lois anti-gay » ont été placés devant le siège du producteur de soda à Atlanta.  Une campagne qui s’accompagne d’une pétition adressée à Coca-Cola.

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    L’un des objectifs  est d’obtenir des marques associées aux Jeux Olympiques un message de condamnation de la législation russe, ce qui serait une forme d’ingérence scandaleuse de la part de ces multinationales.

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  • "Euthanasie", "suicide assisté", "euthanasie palliative" : même combat

     

    Dans la Nef, Pierre-Olivier Arduin, directeur de la commission bioéthique du diocèse de Fréjus-Toulon, passe en revue les trois options que pourrait proposer le CCNE en vue de légaliser l'euthanasie. La dernière, particulièrement pernicieuse, nous appelle à être vigilants.

     

    "Sur l’échiquier de la fin de vie, François Hollande, lentement mais sûrement, avance ses pièces, bien décidé à renverser le dernier pilier moral encore en vigueur dans notre société : l’interdit fondateur de donner intentionnellement la mort à un malade. Contrarié par l’avis que le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) lui a rendu cet été, lequel s’est opposé à toute forme de dépénalisation de l’euthanasie ou du suicide médicalement assisté, le chef de l’État a remanié de fond en comble cette instance en septembre pour n’y placer que des personnalités acquises à sa cause. Un coup de maître quand on sait que c’est justement le CCNE qui va lancer en ce mois de novembre les premiers États généraux sur la fin de vie et sélectionner les « experts » chargés de « former » pendant quatre week-ends une trentaine de citoyens tirés au sort avant d’en tirer un énième rapport. Autant dire que le CCNE, seul aux commandes pour organiser les débats et piloter la rédaction du futur avis des États généraux, est juge et partie dans cette affaire. Pour la première fois, le CCNE pourrait ainsi publier un texte qui contredirait frontalement le précédent à moins de six mois d’intervalle, faisant apparaître en pleine lumière le relativisme moral qui gangrène son travail de réflexion depuis sa création en 1983.

    Trois options législatives sont en lice pour inspirer la rédaction du futur projet de loi que François Hollande a promis de présenter début 2014.

    La première, soutenue en France par les responsables politiques les plus radicaux de la majorité, consisterait, à la manière du Luxembourg en 2009, à copier le dispositif à l’œuvre depuis 2002 aux Pays-Bas et en Belgique. Dans ces pays, l’existence d’une « souffrance physique ou psychique insupportable », pourvu qu’elle soit exprimée par une personne consentante, soit de vive voix soit par le biais d’une directive anticipée, entraîne une obligation positive de l’État de mettre tout en œuvre pour rendre effective l’euthanasie. Ce modèle peut-il vraiment s’imposer chez nous alors même qu’il est critiqué par des études scientifiques en raison des dérives constatées ? Augmentation des « euthanasies sauvages » passant outre à la volonté des patients ou perpétrées à la demande de familles, euthanasies couplées à des prélèvements d’organes, multiplication des injections létales pour souffrance psychologique dont le dernier exemple en date a défrayé la chronique, celui d’un Belge « transgenre » se sentant prisonnier de son corps après une opération ratée de changement de sexe. On observe le même phénomène inquiétant de banalisation aux Pays-Bas comme en témoigne l’histoire de ce Hollandais de 80 ans, supporter de l’Ajax d’Amsterdam, qui s’est vu offrir par le club une place dans la tribune royale pour assister à un match parce que son euthanasie était programmée la semaine suivante. Après le « protocole de Groningen » de suppression des nouveau-nés handicapés toléré par les pouvoirs publics aux Pays-Bas, le Sénat belge vient d’entamer la discussion sur l’extension de sa loi aux mineurs, conforté par une population qui approuve à 75 % ce projet. La France peut-elle accepter de rendre légal un dispositif qui montre à l’évidence, chez nos voisins, qu’il est devenu incontrôlable en moins d’une décennie ?

    La seconde option, celle du suicide médicalement assisté, est d’autant plus dangereuse qu’elle fait son chemin dans les esprits depuis que le rapport Sicard de décembre 2012 a semblé lui entrouvrir la porte. À l’instar des États américains de l’Oregon, du Montana et de Washington, il s’agirait de donner le droit à un malade d’obtenir de son médecin l’ordonnance d’un « médicament » à s’auto-administrer à son domicile au moment qu’il choisit. Certains médecins ont estimé qu’il s’agissait d’une « piste valable » qui les libérerait d’un acte reposant entièrement sur le malade (La Vie, 20 décembre 2012). Ce qui est bien sûr faux, le suicide médicalement assisté n’étant qu’une forme singulière d’euthanasie où l’action posée par le médecin – fournir des produits létaux à son malade – se rapporte à la même intention criminelle de provoquer sa mort.

    Enfin, la troisième évolution qui se dessine, pernicieuse par la présentation « acceptable » qui en est faite depuis plusieurs mois, pourrait rallier de nombreux élus peu au fait des questions de fin de vie et embrouiller un peu plus les esprits des Français. C’est ce que certains éthiciens comme Véronique Fournier appellent l’« euthanasie palliative » (Libération, 9 septembre 2013). La directrice du centre d’éthique de l’hôpital Cochin milite en faveur de cette « aide médicalisée provoquant la mort en douceur en s’inspirant du savoir-faire des soins palliatifs ». Peu de spécialistes ont noté que l’idée d’une « accélération délibérée de la survenue de la mort », à l’aide de cocktails sédatifs notamment, était déjà au cœur du rapport de la commission Sicard. S’il devait être reconnu, ce principe qui demande aux médecins d’assumer l’intention de tuer, blesserait mortellement une déontologie médicale inchangée depuis Hippocrate."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • [Vidéo] Mgr di Falco à Jean-Marc Ayrault : Monsieur le Premier Ministre, nous vous attendons !

    Dans sa chronique du 27 octobre 2013, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et d’Embrun, réagit à la présence du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, à la Mosquée de Paris, à l’occasion de la célébration de la fête de l’Aïd.

    L’évêque se réjouit des propos tenus par le premier ministre à cette occasion, et espère que ce qu’il a dit en s’adressant aux musulmans, il le dirait de la même manière en s’adressant aux chrétiens..

    Et de citer le Premier ministre :

    « À travers vous, je salue une grande religion de France. Je mesure la place qui est la sienne dans notre pays et notre histoire. J’entends la parole que vous portez pour rassembler les femmes et les hommes autour d’un message de paix et de concorde, dans le cadre de la République et en accord avec ses principes et ses valeurs. Je vous le redis avec force : toute atteinte au libre exercice du culte est intolérable et toutes les croyances religieuses doivent pouvoir s’exprimer dans notre pays dans le respect des lois de la République, de la laïcité et des convictions de chacun. » (Fin de citation)

    Puis l’évêque de Gap lance à Jean-Marc Ayrault cette invitation : « Alors, Monsieur le ministre, dans la logique de votre démarche, je suppose que vous avez prévu d’exprimer avec autant de force et de conviction la détermination de votre gouvernement à combattre la discrimination dont les chrétiens font l’objet. Et c’est pour cela que j’ai l’outrecuidance de vous inviter chez vous, dans la cathédrale de Gap – les cathédrales étant propriété de l’Etat –, pour le Mercredi des Cendres, début de Carême, ou pour le dimanche de Pâques, à votre convenance. Nous vous accueillerons avec tout le respect qui est dû à votre haute fonction. »

    Voir la vidéo ici, après la publicité

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Video-Mgr-di-Falco-a-Jean-Marc

  • Coup de fusil de la Cour des comptes sur la Fédération nationale des chasseurs

     

    Si vous n’êtes pas chasseur, le nom de Bernard Baudin ne vous dira rien. Si vous l’êtes, vous pensez qu’il défend vos intérêts. Or la Cour des comptes a mis son nez dans le terrier de la Fédération nationale des chasseurs (FNC), qu’il préside. Elle envoie du gros plomb sur les rémunérations en or de la FNC… et sur ses pratiques.

     

    Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas, doit se dire… le maire de Nice, Christian Estrosi. Bernard Baudin n’a pas, en effet, que la chasse pour passion; la politique est son autre marotte et il siège comme conseiller municipal, de puis 2008, à la mairie de Nice. De 2004 à 2010, il a aussi été conseiller régional en Paca. Et en 2011, il s’est fait élire conseiller général des Alpes-Maritimes, sous les couleurs de l’UMP, dans le 7e canton de Nice, avec 55,90 % des voix (seulement) face à un candidat du Front national après quelques péripéties qui ont failli entraîner l’invalidation du scrutin; c’est passé.

     

    Un directeur mieux payé qu’un premier ministre !

     

    Le rapport que la Cour des comptes a consacré à la Fédération nationale des chasseurs, lui, risque de passer moins facilement. Le monde de la chasse bruissait, depuis plusieurs mois, de ce rapport confidentiel, remis à la FNC en juillet dernier, aux découvertes que l’on disait alarmistes, voire scandaleuses. Le numéro de novembre de « Plaisirs de la chasse » a dévoilé ses conclusions.

     

     

     

    Elles sont en effet étonnantes et vont faire d’autant plus de bruit que le budget de la FNC, interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, provient, pour l’essentiel, des « contributions obligatoires » des chasseurs qui, lorsqu’ils acquittent leur permis de chasse, versent 3,27 euros qui vont atterrir dans les caisses de la FNC. Au total, avec les diverses subventions qu’elle reçoit, la FNC affiche un budget annuel de 13 millions d’euros, soit 10 euros par tête de chasseur. Ce qui lui permet de mener grand train…

     

    Son équipe dirigeante perçoit, comme l’écrit « Plaisir de la chasse », des « salaires de ministres ». Pour son directeur: 203.000 euros bruts annuels, « en progression de 36 % en six ans »! Pour la directrice adjointe: 118.000 euros bruts annuels, en progression de 35 % sur la même période! Et pour le directeur administratif et financier, 103.000 euros, en progression cette fois de 72 %!

     

    « Le salaire du directeur de la FNC (16.290 euros mensuels sur la période 2010-2012), écrit notre confrère, est donc supérieur à celui du premier ministre »! Jean-Marc Ayrault ne perçoit en effet « que » 14.910 euros par mois. Et celui de la directrice adjointe est, à 100 euros près, celui d’un simple ministre (elle touche 9.833 euros). Et comme il n’y a pas de petites économies, le directeur de la FNC, un peu mesquin, bénéficiait également de la prise en charge, par la fédération, de son abonnement internet/ téléphone/télévision à hauteur de 45 euros par mois au douteux motif, a tenté d’expliquer la FNC à la Cour des comptes, que l’intéressé consultait ses mails professionnels depuis son domicile!

     

    « Secret défense » dans les allées du pouvoir

     

    Président de la FNC depuis 2010, Bernard Baudin va donc devoir expliquer à ses adhérents contraints et forcés pourquoi il a toléré de telles rémunérations, et pourquoi, aussi, il a accepté qu’un « lobbyiste » – le terme figure dans le rapport de la Cour – perçoive, chaque année, entre 180.000 et 200.000 euros de la FNC pour des missions qui n’ont pas laissé de traces écrites… Hormis bien sûr la présentation de notes de frais… Sa mission aurait consisté à « accompagner les négociations politiques et techniques en liaison avec les parlementaires, les cabinets ministériels… »

     

    Cet homme, doté de beaucoup d’entregent et d’une santé de fer, aurait organisé, selon la FNC, « des dizaines de réunions par mois » Avec des conseillers du chef de l’Etat ou du premier ministre, avec les membres des groupes chasse de l’Assemblée nationale et du Sénat, etc., avec des membres de cabinets ministériels, etc. Mais la transparence de la FNC s’arrête là où commence le « secret défense »: à la porte des alcôves… « Beaucoup d’informations collectées et de rendez-vous organisés, a-t-il confié à la Cour des comptes, ont un caractère très confidentiel qui empêche toute diffusion hors d’un cercle restreint », ajoutant qu’« une part non négligeable des missions confiées ne peut faire l’objet d’aucune valorisation, même interne, afin de ne pas mettre en difficulté certains de nos informateurs et de nos partenaires ». On ne saurait mieux reconnaître que la démocratie parlementai re s’arrête, elle, là où débutent les petits arrangements avec les gros lobbies.

     

    La Cour des comptes s’étonne d’autant plus des pratiques de ce lobbyiste que la FNC rémunère déjà un avocat pour des missions semblables ! Lui aussi rencontre les conseillers, lui aussi casse la graine avec des parlementaires. Pas les mêmes, alors? Et est-ce le même avocat que celui (Me Charles Lagier) qui a écrit un Code de la chasse, préfacé par Bernard Baudin et dont le même Bernard Baudin recommande vivement l’achat à ses adhérents?

     

    En août dernier, alors que le rapport de la Cour des comptes lui était déjà connu mais n’avait pas été divulgué, Bernard Baudin avait été réélu haut la main à la présidence de la FNC avec 75 % des voix (ce qui n’est pas un prodige et est même surprenant: il n’avait pas de rival !). Il avait alors affirmé bénéficier d’une « légitimité renforcée ». L’état de grâce est terminé et, pour les chasseurs, cela va être la double peine puisque les écologistes ne vont pas manquer de s’engouffrer dans cette gabegie et ces mauvaises manières antidémocratiques. On ne peut même pas conseiller à Bernard Baudin de se faire recaser au Conseil économique, social et environnemental, il y siège déjà. Au titre des personnalités qualifiées.

     

    Antoine Vouillazère

     

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 6 novembre 2013, reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

     

    Coup de fusil de la Cour des comptes sur la Fédération nationale des chasseurs

    http://fr.novopress.info/144281/coup-de-fusil-de-la-cour-des-comptes-sur-la-federation-nationale-des-chasseurs/#more-144281

  • Vendredi 8 novembre, conférence de Gérald Pichon à Bourgoin-Jallieu

    Gérald Pichon, l’auteur de “Sale Blanc”, sera vendredi 8 novembre à Bourgoin-Jallieu. Un repas entre militants suivra cette conférence. Renseignements et inscriptions : dauphine@generation-identitaire.com

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  • [Grenoble] Le Centre Lesdiguières vous invite à la conférence de Philippe Prevost

    Le Centre Lesdiguières vous invite à la conférence de Philippe Prevost, historien, il est notamment l’auteur de La France et le Canada d’un après-guerre à l’autre (1918-1944), La France et l’origine de la tragédie palestinienne (1914-1922), La condamnation de l’Action française 1926-1939, L’Eglise et le Ralliement : Histoire d’une crise 1892-2000

    sur Les trois ralliements

    L’Eglise connaît aujourd’hui une des crises les plus graves de son histoire ; jadis ceux qui s’en prenaient à sa théologie traditionnelle étaient exclus. Depuis le concile Vatican II, ils sont restés à l’intérieur à tel point que, particulièrement en France, ils occupent la plus grande partie des postes de commande. Comment cela a-t-il été possible ? Cette révolution a-t-elle été soudaine ? Ou bien a-t-elle été le fruit d’une longue maturation ? C’est à toutes ces questions que tentera de répondre Philippe Prévost lors de sa conférence.

    Lundi 25 novembre 2013 à 20 h. salle du 1er étage - 10 place de Lavalette, 38000 Grenoble (Tram arrêt : « Notre-Dame »)

    La conférence sera suivie d’un buffet convivial (Participation aux frais)

    Centre Lesdiguières - 6, rue Berthe de Boissieux - 38000 - Grenoble

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Grenoble-Le-Centre-Lesdiguieres,6613

  • Albert Camus et la mise à mort du roi

       Le centenaire de la naissance d'Albert CAMUS, célébré aujourd'hui 7 novembre, est l'occasion de de souvenir des écrits de ce philosophe originaire d'Algérie. Parmi ceux-ci, "L'Homme révolté", publié en 1951, avait pour but de comprendre pourquoi l'époque contemporaine était si horrible: "Les camps d'esclaves sous la bannière de la liberté, les massacres justifiés par l'amour de l'homme ou le goût de la surhumanité, désemparent, en un sens, le jugement. Le jour où le crime se pare des dépouilles de l'innocence, par un curieux renversement qui est propre à notre temps, c'est l'innocence qui est sommée de fournir ses justifications. L'ambition de cet essai serait d'accepter et d'examiner cet étrange défi."

     

        Dans cette quête, CAMUS montre l'importance de l'exécution de Louis XVI, qui a justifié tous les régimes totalitaires qui ont suivi 1793.

    Saint-Just a fait entrer dans l'histoire les idées de Rousseau. Au procès du roi, l'essentiel de sa démonstration consiste à dire que le roi n'est pas inviolable et doit être jugé par l'assemblée, non par un tribunal. (...) La volonté générale ne peut être citée devant des juges ordinaires. Elle est au-dessus de toutes choses. L'inviolabilité et la transcendance de cette volonté sont donc proclamées. (...)

    Au reste, Saint-Just aperçoit parfaitement la grandeur de l'enjeu: «L'esprit avec lequel on jugera le roi sera le même que celui avec lequel on établira la République.»

        Le fameux discours de Saint-Just a ainsi tous les airs d'une étude théologique. «Louis étranger parmi nous», voilà la thèse de l'adolescent accusateur. Si un contrat, naturel ou civil, pouvait encore lier le roi et son peuple, il y aurait obligation mutuelle; la volonté du peuple ne pourrait s'ériger en juge absolu pour prononcer le jugement absolu. Il s'agit donc de démontrer qu'aucun rapport ne lie le peuple et le roi.
        Pour prouver que le peuple est en lui-même la vérité éternelle, il faut montrer que la royauté est en elle-même crime éternel. Saint-Just pose donc en axiome que tout roi est rebelle ou usurpateur. Il est rebelle contre le peuple dont il usurpe la souveraineté absolue. La monarchie n'est point un roi, «elle est le crime». Non pas un crime, mais le crime, dit Saint-Just, c'est-à-dire la profanation absolue. C'est le sens précis, et extrême en même temps, du mot de Saint-Just dont on a trop étendu la signification : «Nul ne peut régner innocemment.»
        Tout roi est coupable et par le fait qu'un homme se veut roi, le voilà voué à la mort. Saint-Just dit exactement la même chose lorsqu'il démontre ensuite que la souveraineté du peuple est « chose sacrée». Les citoyens sont entre eux inviolables et sacrés et ne peuvent se contraindre que par la loi, expression de leur volonté commune.
        Louis, seul, ne bénéficie pas de cette inviolabilité particulière et du secours de la loi, car il est placé hors du contrat. Il n'est point partie de la volonté générale, étant au contraire, par son existence même, blasphémateur de cette volonté toute-puissante. Il n'est pas «citoyen», seule manière de participer à la jeune divinité.
    (...)

     

       Nous ne sommes pas en droit, nous sommes en théologie. Le crime du roi est en même temps péché contre l'ordre suprême. Un crime se commet, puis se pardonne, se punit ou s'oublie. Mais le crime de royauté est permanent, il est lié à la personne du roi, à son existence. Le Christ lui-même, s'il peut pardonner aux coupables, ne peut absoudre les faux dieux. Ils doivent disparaître ou vaincre. Le peuple, s'il pardonne aujourd'hui, retrouvera demain le crime intact, même si le criminel dort dans la paix des prisons. Il n'y a donc qu'une seule issue : « Venger le meurtre du peuple par la mort du roi. »

    http://www.af-provence.com/article-albert-camus-et-la-mise-a-mort-du-roi-121005743.html

  • Hommage + video du meurtre des 2 patriotes grecs

     

    Nous apprenons du RF que :

    « Les militants parisiens du Renouveau français se sont joints ce mercredi à ceux du GUD pour un rassemblement devant le consulat de Grèce.
    Ils ont ainsi témoigné de leur soutien à leurs camarades nationalistes grecs, face à la répression qu’ils subissent et après l’odieux assassinat de deux militants. Ils ont aussi dénoncé l’attitude lamentable du gouvernement prétendument grec. »

    Par ailleurs, a été rendue publique une video de camera de surveillance, ayant filmé l’odieux assassinat des jeunes militants grecs.

    Nous la mettons ci-dessous mais prévenons formellement : ces images sont choquantes et réservées à un public averti.

    On notera la détermination et le sang-froid dont fait preuve le tueur.

    Est-il un activiste de gauche, abreuvé de haine comme les autres ?
    Est-ce un membre des services secrets grecs (ou autres), missionné dans le cadre d’une stratégie de la tension ?
    Ou est-ce gauchiste manipulé par des services ?

    Nous ne le savons pas encore mais une chose est sûre, le gouvernement grec a une lourde responsabilité.

    Video ici