Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 61

  • La rentrée des mères veilleuses

    VAprès avoir voyagé depuis le printemps dans toute la France : Caen, Rennes, Nice, Nantes, Montpellier, La Défense, Toulouse, Lyon, Lille, Bayonne, Bourg en Bresse, Rodez…, les mères veilleuses ouvrent avec les passants de nouveaux espaces d’écoute, de dialogue et de réflexion : elles seront désormais chaque première semaine du mois sur les marchés de nos villes et villages pour alerter sur les conséquences de la loi Taubira et soulever de manière éclairée et responsable la question de l’identité sexuelle et de l’éducation morale et affective à l’école, en rappelant la liberté de conscience des parents et leur droit inaliénable à choisir et assurer l’éducation de leurs enfants.

    • Villefranche le 7 novembre
    • Caen (Place Courtonne) le 10 novembre.

    Les prochains marchés auront lieu entre le 2 et le 8 décembre puis entre le 6 et le 12 janvier.

    Retrouvez aussi les Mères Veilleuses vendredi 8 novembre autour des Veilleurs à Paris !

  • Entrevue du CNC #8 : Pierre-Antoine, responsable du cercle Les Non-Alignés

    Première partie

    1) Pouvez-vous présenter dans les grandes lignes votre parcours militant ?
    Après une courte période d’engagement politique dans l’extrême gauche vers 19 ans, j’ai repris un véritable intérêt pour politique vers 27, 28 ans. J’ai réellement commencé mon trajet militant en me rendant à l’université d’été qu’organisait Casapound en 2004 près de Rome. Je faisais alors partie des premiers français à s’intéresser de près à cette passionnante réalité alternative.  A cette époque je commençais aussi à militer, en France, auprès des « identitaires » qui n’avaient pas encore totalement pris ce virage plus néoconservateur qu’ils emprunteraient par la suite. J’ai d’ailleurs connu Casapound et Gabriele Adinolfi par le biais des identitaires à l’époque.
    C’est au sein des identitaires que j’en appris le plus au niveau du militantisme de terrain. J’y eu effectivement beaucoup d’activités différentes et mon enthousiasme des débuts me poussa  à participer à beaucoup de leurs actions. Je fus ainsi l’un des animateurs de leur soupe populaire à Nice, plus connu médiatiquement sous le nom de « soupe au cochon »… Soupe que nous avons toujours animé dans un esprit solidariste et communautaire avec l’équipe niçoise de « Soulidarietà » et ceci pendant quatre ans (deux et demi pour moi). Ce fut pour moi une expérience fondatrice, déjà par la tempête médiatique déchainée d’un coup (c’était bien le but …) et ses conséquences dans nos vies personnelles comme tout engagement réel.
    Ce fût aussi un engagement fondateur par l’apprentissage du militantisme radical de rue, le contact avec les pauvres et la solidarité populaire : la solidarité des Français. J’appris aussi très vite la nécessité de savoir allier théorie et pratique dans nos comptes-rendus et textes réguliers d’alors. Sur la nécessité d’avoir une solide vision du monde afin de savoir affronter, journalistes et autres adversaires politiques.
    Dès le départ, j’ai toujours voulu donner un contenu social mais aussi théorique et conceptuel à mon engagement identitaire, je définissais ainsi notre action dans nos textes et manifestes comme du « socialisme identitaire », comme vous ! Croisant aussi le fer théorique avec certains « N-R » de salon qui ne comprenaient pas que l’on puisse vouloir ainsi tenir la rue. A leur décharge, je dois admettre que certains avaient bien vu venir le risque qu’il y avait de se faire un jour aspirer dans des alliances malsaines à constamment brandir la menace islamique. Ce qui revient en fait à brandir soi-même l’étendard islamique … Piège où j’ai toujours fait en sorte de ne jamais tomber, essayant - en vain – de freiner certains de mes camarades d’alors. Je m’épuisais en fait à essayer d’incliner vers une direction différente une ligne qui n’était pas la mienne sur bien des aspects.  J’y appris ainsi deux choses fondamentales : on ne convînt jamais personne directement et les personnes capables de vraiment changer sont en fait très rares dans la vie. Deux leçons que j’essaye de ne pas oublier aujourd’hui.
    Pour le reste, je me suis toujours retrouvé dans l’articulation « nation-région-civilisation » que nous défendions aux identitaires. J’y rajoutais pour ma part la religion. « Cité – Nation – Civilisation - Religion », constituant pour moi la quadrature de l’identité, le carré d’or identitaire qui s’articule parfaitement :
    du particulier à l’universel et de l’universel au particulier.
    Cela dans une « pluralité d’allégeance » néo-féodale et néo-impériale pour paraphraser Denis de Rougemont.
    J’ai par la suite été candidat pour le mouvement identitaire « Nissa Rebela » aux élections législatives et cantonales en 2007 à Nice et dans le haut pays niçois.
    J’y récoltais alors un des meilleurs résultats du mouvement à cette époque.
    Mais ce dont je suis le plus fier, ce fût d’avoir animé le partenariat entre le Bloc-Identitaire et le Cameroun, avec l’« association de lutte contre l’émigration clandestine » basée à Yaoundé. J’accompagnais alors son président au parlement Flamand reçu par le Vlamms Belang, puis à Lille et Paris pour des émissions de radio, interviews et conférences. Là encore ce fut une expérience incroyable. Nous avions même prévu un voyage en Afrique, malheureusement annulé pour nous mais pas pour le Vlams Belang. V-B qui se rendit au Cameroun au grand damne des bobos et gauchos flamands et wallons !
    V-B qui se rendra plus tard aussi en Israël mais ça c’est une autre histoire … Parait-il que certains le regrettent aujourd’hui … Ah ! Cette propension à toujours agir au quart de tour dans l’extrême droite sans jamais réfléchir aux conséquences les plus profondes de ses actes … Ah ! Cette capacité toujours renouvelée à chaque génération de se croire plus malin que tout le monde et de penser que l’on peut battre Patrick Bruel au poker et le vieux singe à la grimace …
    Je participais aussi à l’époque aux travaux du groupe S.P.A.R.T.E : éphémère mais intéressante tentative de think-tank identitaire - qui avortera dans les orientations atlantistes de son fondateur – ainsi qu’au conseil fédéral identitaire, intéressante tentative (là aussi) de concevoir un outil politique participatif quasi démocratique, une première dans nos milieux ! Conseil fédéral pour lequel je proposais et théorisais la structuration de la mouvance identitaire en pôles de compétences et d’intérêts, véritable « spontanéisme identitaire » ! Structuration qui me semble toujours la bonne et que je reprends pour mon compte aujourd’hui.   
    Au travers de cette arborescence d’engagements tous azimuts, j’essayais en fait de développer au sein des identitaires une tendance alter-européenne, sociale et anti-impérialiste.  « Indigéniste et anti-impérialiste » pour citer Laurent Ozon citant Hugo Chavez …
    Je me permets de souligner ici un point important selon moi. J’avais alors conceptualisé et résumé le combat identitaire en théorisant que nous combattions pour le « droit des peuples à rester eux-mêmes ». Je pensais que nous devions désormais porter cette notion essentielle au niveau international avec des partenariats internationaux comme celui avec le Cameroun.  Ce « Droit des peuples à rester eux-mêmes », en parallèle avec le fameux « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », nous permettait ainsi de lier de manière fondamentale et substantielle : l’identité et la souveraineté. Contrairement aux souverainistes assimilationnistes républicains par exemple. C’est bien cette notion couplée avec celle de « démondialisation », que je comptais aller porter en Afrique avec mes amis camerounais. A l’époque le livre éponyme de Jacques Sapir n’était d’ailleurs même pas encore sorti … Nous avions là, en puissance, une ligne politique, une théorie et une pratique identitaire des relations internationales qui nous auraient largement démarqué de l’extrême-droite. Enfourchant ces deux idées politiques et les développant plus à fond, la mouvance identitaire eut alors pu prendre une toute autre direction. C’est dans ce discours et avec ce type d’actions qu’aurait pu se forger une vraie ligne politique identitaire à la hauteur des enjeux de notre époque.
    Malheureusement, la ligne choisie fût toujours plus celle de la concurrence victimaire avec les autres communautés – le discours sur le racisme anti-blanc est un outil important mais ne peut en aucun cas constituer une ligne politique – et celle de la confrontation frontale avec l’Islam de parade. Le tropisme islamique devant finir par  l’emporter, avec son cortège de médiatisations éphémères, de désillusions amères et d’alliances contre-natures, laissant ainsi l’anti-impérialisme radical aux assimilationnistes (bravo, bien joué !) et l’identité à la droite néo-con et néo-réac, façon Ring, Finky etc.
    Je fus aussi un court temps responsable départemental du Front National de la Jeunesse. Là encore expérience humaine très enrichissante et décevante tout à la fois, le Front National étant un condensé de tous les paradoxes identitaires (pour le coup !) de la France contemporaine. Mais le FN et ses paradoxes, vous les connaissez autant ou mieux que moi j’imagine …
    Je suis aujourd’hui assez proche de la mouvance dite « dissidente » en France. Sorte de front antimondialiste hétérogène dont l’association d’Alain Soral, « Égalité et Réconciliation », est l’un des pôles principaux. Mouvance large et fluide, bien adaptée par son discours et son ouverture à notre époque. Une époque marquée par la « liquidité » sociale et politique. Ainsi dans une ville comme Nice, la conférence que nous avons organisée avec Alain Soral et Gabriele Adinolfi a rassemblé trois cents personnes et cent cinquante la veille pour les dédicaces. Et je ne parle même pas du phénomène Dieudonné qui fait exploser les compteurs des salles de spectacle partout où il passe.
    Malgré cela je reste bien conscient des limites réelles et très palpables de cette mouvance au sens large, malgré le très bon impact publique des idées qui y sont véhiculées. Etant pour ma part définitivement ethno-différentialiste - mais ouvert au dialogue et à la collaboration avec toute personne de valeur et d’intelligence - je ne crois pas à une chimérique et non souhaitable assimilation d’une grande partie des populations allogènes présentes en France et en Europe. Pour autant, je ne crois pas non plus à l’hystérie islamophobe façon Christine Tasin et autre… Ni « phile », ni « phobe », je rejette les extrêmes et cherche à être dans le juste, dans le milieu entre l’idéal et le réalisable. « In medio stat virtus » disaient les anciens !
    Ce qui m’a toujours guidé dans mes choix politiques et existentiels, malgré les changements de mouvements ou d’approches, ce sont : l’alliance de la tradition et de la contemporanéité ainsi que celle de l’ordre et de la justice sociale ; enfin et surtout celle de la contemplation et de l’action.
    Je prépare aussi actuellement un essai sur l’identité européenne tirée de notes prises depuis quelques années en marge de mes activités politiques. J’espère trouver le temps de le mettre en forme avant la troisième guerre mondiale et au milieu des mes nombreuses activités métapolitiques.
    Voilà pour mon parcours politique à grands traits …

    2) Quel est l’objectif du cercle Les Non-Alignés ? Pourquoi avoir choisi ce nom ?
    Dans cet esprit j’anime maintenant depuis trois ans le site : « les-non-alignes.fr » qui se veut un réseau de réinformation, d’orientation et de réorganisation dans cette aire politique que les italiens appellent « non-conforme ». Mon principal travail étant actuellement l’alter-journalisme et l’organisation d’évènements avec les principaux animateurs du courant antimondialiste. Quelque part entre « think-tank » et réseau non-conformiste. Le but au travers du site « LNA », étant la constitution « in vivo » d’une synthèse active sur le mondialisme et ses opposants.
    Le modèle des non-alignés pourrait être cette mouvance que l’on a qualifié de « non-conformistes des années trente » et qui rassemblait en son sein des gens issus de tous horizons avec le souci commun de rectifier la pente mortelle qu’avait pris la civilisation européenne et la France. Pente qui est toujours la sienne aujourd’hui à soixante-dix ans de distance de la guerre civile européenne.
    Notre nom s’inspire du mouvement des non-alignés – les pays qui refusaient alors la bipartition Monde libre / Communisme durant la guerre froide - mais donc aussi de cette mouvance dite des « non-conformistes des années trente » et bien-sûr de toute l’aire actuelle définit comme « non-conforme » en Italie. C’est donc l’idée de non-alignement à tous les niveaux : géopolitique, politique et métaphysique aussi. Idée basée sur la liberté et l’autonomie en somme. 
    Au départ les Non-Alignés étaient juste un site de la « réinfosphère » que j’ai monté pour faire le lien entre des personnes de différentes associations, aidé en cela au départ par mon camarade Tristan d’E&R(http://www.egaliteetreconciliation.fr/Hommage-a-notre-camarade-Tristan-13284.html) et mon premier associé et cameraman dans cette entreprise, Alex. Nous sommes rejoints en ce moment par de nouvelles personnes et nous travaillons beaucoup à nous structurer à différents niveaux. Il est possible qu’à terme, LNA devienne une association déposée, voire une espèce de centrale d'associations convergentes organisées en pôle de compétences et d’intérêts spécifiques si nous arrivons à coordonner toutes nos bonnes volontés.
    Dans l’idéal (et pour l’instant que là …), je pense que partout où il y a un groupe de dissidents actifs, il faudrait qu’il y ait avec : un local associatif, un annuaire communautaire, un agenda local qui liste les évènements importants dans la région. Il est effectivement fondamental d’aller aux réunions des uns et des autres, de savoir qui de proche ou de nuisible vient nous rendre visite dans la région.
    Et pourquoi pas aussi : une émission de radio locale reliée à RBN par exemple, un groupe rando-nature, des jardins partagés et AMAP, une asso d’aide communautaire type soupe populaire ou soutien scolaire. Un pôle alter-médiatique avec son équipe d’alter-journalistes prêts à intervenir sur tous les évènements qui se présenteraient, un pôle artistique etc etc. Et à la fin, pourquoi pas, notre éco-village alter-identitaire ?
    Bref c’est sur ce modèle là que nous allons essayer d’organiser Les Non-Alignés si la providence nous y aide ! Mais surtout si les personnes conscientes de la gravité de la situation s’investissent d’avantage pour élaborer concrètement des alternatives de vie communautaires et les moyens d’acquérir de l’autonomie à tous les niveaux possibles. Aussi, évidemment, au niveau le plus difficile : l’économique.
    Il faut redonner à l’économique sa dimension première et étymologique (« oikos » / « nomos ») : celle de règle du foyer. Donc pour les grecs, celle des moyens de faire exister au quotidien son foyer dans la cité.  Ni plus ni moins. Comment faire cela dans une société de consommation en récession mais toujours structurée par des schèmes et représentations hédonistes-nihilistes-individualistes ? La question est posée … Nous nous heurtons principalement actuellement aux manques de moyens financiers et au manque d’engagement sur la durée de trop de personnes pourtant éveillées politiquement.
    Je suis aussi en relation avec beaucoup de personnes de structures différentes, mon idée étant que nous devons arriver à constituer à terme une sorte de réseau de réseaux. Pas forcément unifié sous une bannière commune d’ailleurs, mais plutôt comme une grande articulation réticulaire de réalités métapolitiques différentes mais convergentes et connectées. Chacune gardant sa spécificité et son identité propre mais toutes ayant des buts communs. L’avenir dira si c’est possible ou pas.
    Je suis totalement sur la ligne de J-Y Le Gallou quand il appelle tous les dissidents à s’unir pour résister. C’est fondamental et c’est quelque chose qu’à mon niveau j’ai déjà commencé à faire, fidèle en cela au « Zeitgeist » de l’époque.
    Partout où il y a des dissidents actifs, ils doivent faire l’effort de contacter dans leur département ou région, les autres groupes proches et partis, surtout s’ils en connaissent les responsables. Ça n’est pas une option : c’est fondamental.  Il en va de notre survie.
    Mais au-delà du simple travail de réseau, j'ai un projet qui me tient à cœur et que je vous livre ici en exclusivité, c’est le projet Métapolis.

    Qu’est-ce que Métapolis ?
    Métapolis est un projet d'université libre et de formation métapolitique. Nous allons développer un cursus de formation générale autour des fondamentaux de notre civilisation européenne que nous délivrerons à qui est intéressé. Ceci dans la perspective de former les cadres potentiels d’une nouvelle synthèse politique européenne. Nous arrivons bientôt à un tournant à tous les niveaux, à un nœud historique qui va se dénouer brusquement. Il s’agira alors pour une élite d’hommes et de femmes d’être prêt à saisir le « Kairos » quand il se présentera tout en arrivant à vivre normalement d’ici là autant que possible.
    Il faudra bientôt qu’émergent des personnes qui ne ménagent pas leur peine et qui savent ce que résister veut dire. Qui savent ce qu’Etre veut dire. Des personnes qui veulent Etre et non paraître ou jouer à des simulacres de résistances sur les réseaux sociaux ou les sites de la « dissidence ».
    Métapolis est en fait un projet d’humanités contemporaines pour une nouvelle académie. Une nouvelle académie pour un homme restauré. Une nouvelle académie dans le naufrage du monde contemporain.
    Le but de Métapolis sera de faire émerger une nouvelle élite métapolitique pour la cité de demain. Un nouveau classicisme pour un homme restauré. L’homme nouveau contre le « nouvel-âge », l’homme nouveau qui est toujours le même, ni d’hier ni de demain, mais celui d’une éternelle actualité.
    Celui qui voit, au-delà du flux et du reflux des formes de l’histoire, le monde immuable et numineux des archétypes déployés et qui les fait être dans l’histoire.
    Le but de ce projet sera de produire des porteurs de civilisation dans un monde en transition. Des hommes et des femmes aptes à dépasser et transcender les conditions de la « krisis » actuelle.
    Le but de Métapolis sera de produire un projet de synthèse de civilisation.
    Rien que ça me direz-vous ? Oui, rien que ça et rien en dessous ! Cela prendra le temps qu’il faudra mais c’est vers là qu’il nous faut aller. Le temps de la petite politique est révolu, c’est le retour de la grande politique, de l’autre politique, de la métapolitique. Nous sommes des militants métapolitiques, nous n’avons que faire des intrigues de basse-cour du dernier homme des partis !
    Pour moi il faut faire deux choses actuellement (et c'est ce que j'essaye de faire de mon côté depuis des années) : créer les conditions de nouvelles formes d'actions politiques de terrain et de sélectionner les meilleurs militants pour leur donner une formation théorique ainsi que les moyens de savoir former à leur tour d'autres personnes dans un processus d’auto et de co-éducation.
    Nous vivons un effondrement civilisationnel global. Jusqu’ici cet effondrement c’est produit de manière souterraine en occident, peu visible pour ceux qui ne voulaient pas le voir. Aujourd’hui les lézardes de la maison commencent à être vraiment visibles, même si tous n’en comprennent pas encore les raisons profondes et n’en mesurent pas forcément la gravité. Des ruptures brutales ne manqueront pas de se produire bientôt dans la « dissociété » dans laquelle les oligarchies nous font vivre. Ruptures qui déboucheront peut-être sur une nouvelle guerre de trente ans. A moins que les projets de contrôle social et anthropologique à venir ne s’avèrent encore beaucoup plus profonds que ceux que nous subissons actuellement. Débouchant alors sur une réelle mutation transhumaniste post-humaine et sur la dictature ouverte et acceptée.
    Cette académie métapolitique aura justement pour vocation première de délivrer une formation théorique et physique à destination du type humain qui aura à affronter ses ruptures brutales. Encore une fois, le but de Métapolis sera de produire un projet de synthèse de civilisation et un homme assez redressé afin d’affronter cette tempête. 
    Je crois au destin des européens !
    Je crois aussi à la possibilité de l’imprévu dans l'histoire. Cette imprévu qu’a enseigné et incarné Dominique Venner, un imprévu qui viendrait redistribuer les cartes brusquement. Je crois assez à cette idée de "cygne noir" que m'a suggéré un ami : http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_cygne_noir
    « Cygne noir » qui peut toujours poindre à l’improviste et faire voler en éclat toutes les prédictions et fatalités des paresseux de la vie et des fatalistes qui ne jurent que par l’inéluctabilité cyclique … Cycles qui existent bien entendu mais nous commandent d’agir, pas juste d’attendre que d’autres le fassent à notre place. C’est justement une perception cyclique qui peut nous faire penser que s’ouvrira bientôt un temps pour agir. Mais si rien n’est préparé par avance, d’autres le feront à notre place, nous laissant spectateur muet de notre fin. Mais rien n'est encore joué et je suis persuadé que de nombreux européens se révéleront dans l'épreuve. A nous d'avoir préparé l'avant-garde pour les accueillir et les former.
    Il nous faut créer les conditions d’une nouvelle volonté de puissance et de vie européenne. C’est ce que proposera Métapolis le temps venu.
    Evidemment pour un projet d’une telle ampleur je ne suis pas seul et je travaille actuellement à réunir les personnes nécessaires à son élaboration.
    Ces personnes seront sélectionnées sur quelques principes simples mais fondamentaux : 
    - la qualité reconnue de leurs travaux ou de leurs actions.
    - leur implication personnelle et leur engagement réel dans la cité et pas seulement sur la "toile".
    - leur volonté de se tenir loin des logiques de manipulation et d'auto-manipulation (involontaires parfois) que l'on rencontre trop souvent dans les groupes dissidents.
    - la volonté et l'envie de bâtir quelque chose de civique en dehors de la politique politicienne.
    - la reconnaissance des hiérarchies naturelles et surnaturelles et la volonté de les promouvoir face au matérialisme et au nihilisme.
    En fait l’efficacité dans leur domaine, leur implication dans la cité et surtout leur qualité humaine et l’importance accordée par elles à l’altruisme et à la communauté. L’honnêteté et la franchise dans nos rapports entre nous.
    J’insisterai vraiment sur la nécessité de construire des rapports de groupes non instrumentaux où les militants soient considérés comme des personnes et des sujets et plus comme des objets : corvéables, manipulables et enfin jetables comme trop souvent. La véritable pathologie des "leaders" en tout genre étant bien souvent : la perversion narcissique, l'auto-intoxication idéologique et la libido de pouvoir.
    J’insisterai encore sur la nécessité d'être dans l'être et plus dans le "vouloir-être" quelque chose ou quelqu’un. L’apprentissage délivré pointera en permanence dans cette direction, comme une flèche spirituelle vers le cœur.

    3) Quels sont vos rapports avec l’Italie et en particulier avec Casapound ?
    A un niveau personnel l'Italie est une part de moi-même, j'ai du sang italien et j'en parle la langue. Ma famille est pour moitié italienne et m’a transmit ses valeurs. Même si l’Italie actuelle est en train d’étouffer et de muter atrocement comme toutes les autres nations européennes, on y trouve encore une bonne humeur, une naïveté et une virilité bien rares en France. Même si j’ai l’impression, comme beaucoup, que les choses sont en train de changer rapidement chez nous, et que des français vont peut-être bientôt surprendre l’univers.
    J’ai connu Casapound à leur université d’été de 2004, près de Rome. Je faisais alors partie des premiers français à s’intéresser de près à cette passionnante réalité politique alternative. J’y ai rencontré Gabriele Adinolfi. J’ai aussi participé à la réalisation d’un documentaire semi-pro sur cette mouvance en 2006. Documentaire qui n’a malheureusement jamais vu le jour. J’y retourne régulièrement pour leurs rendez-vous principaux et participent à mon niveau à certaines de leurs activités autant qu’il m’est possible de le faire, comme récemment où je me suis rendu à leur université d’été à nouveau. J’y ai d’ailleurs commencé un documentaire sur le militantisme radical et filmé des entretiens de fond qui commenceront à sortir bientôt.
    Sur Casapound et ce qui m’inspire chez eux, je peux redire ici ce que j’ai déjà dit sur eux dans un article de LNA et qui résume ce que je pense de leur force et de leur travail.
    « Beaucoup s’interrogent sur les raisons du succès de Casapound. Il y a bien sûr au départ la lutte pour le droit au logement et la réappropriation par le mouvement de bâtiments abandonnés pour y reloger familles et démunis italiens, lutte qui a aboutit dans la région du Latium à l’établissement d’une loi dite du « Crédit Social », mais pas seulement. La force de Casapound réside dans cette capacité que peut avoir un mouvement collectif de s’emparer de tout ce qui est à sa portée en matière d’aide sociale, de culture, de sport et d’activités de toutes sortes, comme du bois que l’on jette en permanence en une flamme qui ne s’éteint jamais : la flamme de l’esprit de communauté. Selon cette logique, des militants passionnés en tous domaines ont pu développer en quelques années des activités qui vont du saut en parachute aux équipes de water-polo ou de rando-escalade estampillées « Casapound » et ainsi faire connaître et respecter Casapound chacun dans son domaine et finir par se faire accepter dans certaines de ces activités bien en dehors de leur sphère politique d’origine.»
    Lors des derniers tremblements de terre en Emilie – comme il y a quatre ans à l’Aquila – c’est l’équipe de secourisme de Casapound , « la Salamandre », qui a ainsi pu montrer concrètement ce que signifie être proche de son peuple quand il est dans l’épreuve. Cela en dehors de tout verbiage populiste-électoraliste, dans le simple don de soi communautaire et solidaire.
    L’idée est simple mais son application quotidienne concrète des plus ardues et ardentes : que chacun développe au sein du mouvement une activité ou une thématique communautaire qui lui est chère et qu’il y consacre les meilleures de ses forces. Cela plutôt que de vivre des loisirs individualistes en égoïste qui nous retranchent les uns des autres et nous isolent dans la petite et mesquine sphère privée dans laquelle le libéralisme veut nous enfermer. Sphère privée qui, quand elle n’est plus réellement la sphère sacrée de la famille et des ancêtres, n’est plus qu’un amalgame d’égoïsmes qui se tolèrent plus ou moins mal et qui érigent la banalité quotidienne et l’hystérie du moi en horizon indépassable de la vie personnelle et collective.
    Que chacun donne à la communauté ce qu’il a de meilleur en pure gratuité militante selon la devise D’Annunzienne : « J’ai ce que j’ai donné ». »
    (Fin de la première partie)

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2013/11/07/entrevue-du-cnc-8-pierre-antoine-responsable-du-cercle-les-n.html

  • Cela va péter! Cette rébellion économique qui vient

    Il aura fallu  plus de neuf ans pour que la probabilité  de la mort non  naturelle  de   Yasser Arafat,  décédé en 2004 à l’hôpital Percy de Clamart (Hauts-de-Seine),  se précise . La chaîne qatarie Al-Jazeera a diffusé hier  une copie d’un rapport d’analyses effectuées par  des experts suisses de l’Institut de radiophysique (IRA) de Lausanne. Sur  les échantillons prélevés sur la dépouille du dirigeant palestinien, ont été mesurés commentent ces derniers, « des activités de polonium-210 dans les os et les tissus qui étaient jusqu’à 20 fois supérieures aux références de la littérature médicale ». A contrario il n’aura fallu que quelques mois à Manuel Valls pour atteindre son seuil radioactif d’incompétence, comme l’illustrent les chiffres en hausse constate de l’insécurité  en France, notamment des cambriolages, des atteintes au bien, des agressions violentes.

    Même laxisme de Manuel Valls,  dissimulé  sous les coups de menton face caméra,  sur le front de l’immigration. Le résultat de sa circulaire   de  novembre 2012 sur les critères de régularisation ne se sont pas fait attendre. Selon celle-ci «  toute personne résidant en France depuis plus de 5 ans et ayant des enfants scolarisés depuis plus de 3 ans devait être régularisée ».  Environ 10 000 immigrés en situation irrégulière de plus vont ainsi  être régularisés.  Les titres de séjour au motif de la vie privée et familiale sont de loin les plus nombreux, et représentent environ 80% de ces  10 000 cas . En  l’espèce des immigrés clandestins qui comme les parents de la désormais célèbre fronceuse  de sourcils  Léonarda,  ont des enfants scolarisés en France…

    Les millions de pauvres et de chômeurs Français apprécieront ce geste généreux,  puisque au total, ce sont donc aux alentours de 46 000 immigrés hors la loi qui vont être acceptés officiellement sur notre territoire en 2013, accentuant les effets de pompe aspirante,  la politique du laisser-faire  laisser-passer qui était globalement celle de son  calamiteux prédécesseur,  Claude Guéant.

    Une politique ahurissante, ne serait-ce que  par ses répercussions sur le plan social et économique ; mais il est vrai que M. Valls , soucieux  de sa cote de popularité,  a disparu des écrans  radar pour ne pas avoir à commenter l’actuelle  fronde bretonne…

    Pourtant rapporte Philippe Tesson dans son éditorial du Point, « Chaque jour s’allonge la liste impressionnante des plans sociaux, suppressions de poste, fermetures de petite ou moyenne entreprise, et autres faillites, qui assombrissent depuis plus d’un an le paysage économique et social de la France. En même temps, François Hollande continue imperturbablement de relever les signes d’une reprise et de promettre pour la fin de l’année l’inversion de la courbe du chômage. Jamais distorsion ne fut plus spectaculaire entre le vécu et le discours, entre la réalité telle que la subit le peuple et l’illusion telle que l’entretient le pouvoir (…). Depuis le début de cette année, 736 nouveaux plans de sauvegarde de l’emploi ont été notifiés, soit 16 % de plus que l’an dernier, selon les chiffres du ministère du Travail. »

      »À la colère populaire,  (François Hollande)  apporte une réponse technocratique et désincarnée » note  encore M.  Tesson, qui lui fait le pire des reproches en affirmant qu’ » Il rendrait populiste un humaniste (sic), par exaspération . C’est en ce sens qu’il fait le jeu du FN (…).  C’est ainsi que les classes moyennes, qui pour partie l’avaient soutenu, l’abandonnent aujourd’hui, après les pauvres qui s’estiment trahis.« 

    Le Front National, qui de longue date mena la fronde contre le fiscalisme confiscatoire, est bien sûr totalement légitime  à prendre la tête de la révolte  contre ce matraquage mortifère dont, insiste Bruno Gollnisch, les première victimes au final sont les catégories populaires les plus modestes.  L’électorat patriote,  national-populiste l’a bien  compris,  nous allons le voir.

    Un sondage CSA pour BFM TV diffusé ce  jeudi rapporte en effet que plus des deux tiers des Français (67%) disent être prêts « à se mobiliser, en manifestant dans la rue notamment, pour protester contre le niveau d’impôt aujourd’hui, et pour défendre l’emploi ». 

    Dans le détail, souligne l’institut, « on observe un fort potentiel de mobilisation parmi les actifs, plus particulièrement au sein des catégories populaires : employés (71 %) et ouvriers (76 %) ». Il atteint « 47 % parmi les cadres et les professions libérales ». En tête ceux qui se disent prêts à se mobiliser,  figurent « les sympathisants du Front National »   (83%),  et de manière générale 73% des « sympathisants de droite » et 53 % des « sympathisants de gauche »…dont  79 % des sympathisants du Front de Gauche, ce qui est incontestablement une pierre dans le jardin du programme archaïque défendu par Jean-Luc Mélenchon et  ses amis communistes…

    Sur son blog J’ai tout compris, Guillaume Faye invitait  à ne pas oublier « la cause principale des délocalisations, des fermetures d’usines et de PME, des licenciements, des absences d’embauches, en Bretagne notamment et ailleurs aussi: le fiscalisme délirant de l’État français bureaucratique. Ce dernier, pourtant animé de bons sentiments socialistes et redistributifs, voire écologistes, mène une politique objectivement anti-sociale dans ses résultats. Comment? En étranglant les entreprises privées (des TPE aux filiales des groupes internationaux en passant par les PME) par les taxes et le harcèlement administratif. Ce qui tue leur compétitivité, les empêche de vendre, d’investir, d’innover et, évidemment, d’embaucher. »

    « La révolte des Bretons contre cet État français qui perd les pédales conclut-il,  a puisé une certaine force dans l’identité bretonne (la vraie, pas celle des gauchistes), ce qui n’est pas le cas dans d’autres régions. Bien sûr, au départ, la rébellion est économique. Mais les Bretons doivent se poser la question suivante : à qui va l’argent que leur ponctionne l’État français ? »

    Posez la question c’est y répondre sachant que cette rébellion économique là doit se manifester clairement dans les urnes en 2014, pour être entendue et déboucher à terme sur l’urgente alternative politique, sociale, économique que nos compatriotes appellent de leurs vœux.

    http://www.gollnisch.com/2013/11/07/cela-va-peter-cette-rebellion-economique-qui-vient/

  • Le plus vieux métier du monde aura toujours l’éternité devant lui

    Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

    Fréquenter les dames de petite vertu aurait-il une connotation politique ? À en croire certains, oui… D’un côté, les talibans d’une moralité fâcheusementinquisitrice entendent sanctionner financièrement les clients ayant recours à leurs services, de l’autre les « droite néoréacs » comme ainsi dénoncés par Alice Géraud dans le quotidien Libération qui s’y opposent et le font savoir haut et fort… Et tant pis si parmi les signataires de la pétition (qui parait cette semaine dans le mensuel Causeur et intitulée « Touche pas à ma pute ! Le manifeste des 343 salauds »), se trouvent Nicolas Bedos (fils du néo-has been Guy) ou Frédéric Beigbeder qui, en 2002, s’occupa de la campagne médiatique d’un certain Robert Hue, candidat du Parti communiste français !

    C’est vrai que Dominique Stauss-Kahn et Frédéric Mitterrand n’ont pas (encore ?) signé, mais qu’importe aux procureurs médiatiques qui fustigent ainsi ceux qui « clament leur droit à leur pute » !

    La prostitution, à défaut de toujours chauffer les sens, enflamme bel et bien les esprits.

    Alors, peut-être faut-il rappeler quelques vérités à ceux qui fustigent ainsi le plus vieux métier du monde en restant sourds et aveugles aux réalités humaines.

    Tout d’abord, comme les signataires du manifeste prennent soin de le préciser, il convient de différencier une liberté de sexe tarifé « sans contrainte », sans « violence » et de condamner tout « trafic d’êtres humains » : c’est l’insupportable obsession des « sanctionneurs » de toujours faire un amalgame trompeur entre les professionnelles libres de leur choix et les victimes de réseaux maffieux.

    Quelques vérités gênantes, maintenant :

    Financièrement, où commencent et où s’arrêtent la notion de prostitution ? Quelle valeur autorisée pour les petits cadeaux échangés entre deux amants ? Quelle différence acceptable de niveau de salaires de l’un ou de l’autre ? de niveau culturel ?

    Sexuellement, quelle fréquence tolérer pour les changements de partenaires ? Quelles privautées autoriser dans l’intimité des relations physiques ? Rappelons que fellation et sodomie sont interdites et passibles de prison ferme dans certains États américains et qu’il en est de même de l’homosexualité, quand ce n’est de l’adultère ou du divorce, dans d’autres pays du monde…

    Physiquement, la beauté humaine est aléatoire, mais les goûts multiples et c’est heureux ! Il n’en reste pas moins que la nature n’a guère avantagé (euphémisme !) certains femmes et certains hommes… Ces humains-là doivent-ils pour autant renoncer aux plaisirs sexuels ? Ou s’accoupler exclusivement entre eux et faire contre mauvais physique bon cœur (et le reste, alors !) à l’ouvrage ? Ou ne servir que les seuls partenaires que leur disgrâce physique excite au lieu de dégoûter ? Ces derniers ne sont tout de même pas légion…

    Psychologiquement, au-delà des aspects physiques ingrats, nombre de femmes et d’hommes n’ont pas forcément les facilités nécessaires pour nouer des relations, passagères ou durables. Tant pis pour eux ? « N’ont qu’a se décoincer » ?

    Pour toutes ces raisons, les pourfendeurs de la galipette tarifée – de droite comme de gauche – pourront toujours éjaculer, faute de mieux, leur venin souvent hypocrite, le plus vieux métier du monde aura toujours l’éternité devant lui…

    Philippe Randa collabore régulièrement au site Boulevard Voltaire (www.bvoltaire.fr).

    www.francephi.com

  • L'intox du jour : le racisme à toutes les sauces

     

    Pour ne pas avoir à traiter les vrais problèmes, le gouvernement se plaint du racisme, avec la complicité des médias, selon Ivan Rioufol :

     

    R"Assiste-t-on à une montée du racisme en France ? Deux quotidiens –Libération et Le Parisien- font leur Une sur ce thème, ce mercredi. "La France raciste est de retour", s’alarme le présentateur de TF1, Harry Roselmack, dans Le Monde daté de ce jour. Les réflexions imbéciles d’une ex-candidate FN aux municipales, qui avait comparé Christiane Taubira à un singe, alimentent l’accusation. L’Internet sert aussi de défouloir à des propos indéfendables. Mais dans l’esprit des deux confrères, ce racisme serait exclusivement porté contre les "minorités visibles". Le Blanc serait l’unique responsable de cette régression. Ce qui fait d’ailleurs regretter à la militante du multiculturalisme et du port du voile islamique, Rokhaya Diallo, que votre serviteur soit présent dans les médias : "Des polémistes comme Ivan Rioufol, que personne n’invitait il y a quinze ans, car leurs propos n’étaient pas jugés respectables, sont devenus audibles", se désole-t-elle dans Libération. N’étant pas raciste - je n’ai rien contre Rakhaya Diallo et je la mets au défit de sortir une phrase de moi qui pourrait alimenter ce procès en sorcellerie - j’en conclus que c’est ma propre personne - Français dit "de souche" - qui est insupportable à cette arbitre des élégances. Or je ne l’ai jamais entendue non plus prendre ses distances avec les nouveaux discours "nauséabonds" anti-juifs, anti-français et anti-blancs qui font le fond de sauce de l’idéologie différentialiste et querelleuse qu’elle cautionne.

    AJe sais bien que de telles remarques sont immédiatement récusées par les "antiracistes", qui ont décidé d’y voir la marque de l’extrême droite. Mais ce petit jeu ne trompe personne. Le racisme anti-gaulois et l’antisémitisme qui s’observent dans les cités mériteraient la même vigilance des sonneurs de tocsin. Or leur silence les décrédibilise. Pour ces sectaires et ces fanatiques, est raciste celui qui ne leur ressemble pas. Je suis vu comme raciste aux yeux des inquisiteurs, car je mets en garde, en effet, contre la salafisation des esprits, la montée des communautarismes, les atteintes portées à la laïcité par l’islam politique, le nouveau fascisme qui dresse ses listes noires d’indésirables. Je suis vu comme raciste car je dénonce le refus de s’intégrer de ceux qui n’estiment pas devoir faire l’effort de devenir français. Je suis vu comme raciste car j’estime qu’il ne revient pas à la république de se soumettre aux exigences des minorités, mais l’inverse. Dans Le Parisien, Alain Jakubowicz, président de la Licra, voit même du racisme dans le fait que "les Français sont 73% à penser que les étrangers viennent en France pour profiter de son système de protection sociale". Cette opinion serait-elle aussi délictueuse ? Tout ceci me fait dire que le pire danger qui nous menace est moins ce racisme-là, indéfini et mis à toutes les sauces, que le totalitarisme qui le porte, pour l'exhiber unilatéralement."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/lintox-du-jour-le-racisme-%C3%A0-toutes-les-sauces.html

  • Un grand cartel anti-européiste et souverainiste : Marine Le Pen tend la main à Beppe Grillo

    C’est avec une grande admiration que toute une sphère politique italienne regarde la progression de Marine Le Pen, que ce soit le résultat encourageant des présidentielles de 2012, la victoire à Brignoles, ou bien encore l’engouement populaire reflété à travers divers sondages nationaux.

    Les élections européennes s’approchent à grand pas et qui mieux que le Front national peut exprimer son désaccord dans le Temple de Bruxelles contre cette Union ? En Occident, le vent est en train de tourner. D’une part, il y a la volonté d’aller au-delà de la stérile alternance gauche-droite ; d’autre part, il y a un contraste effarant entre la politique ultra-libérale de l’Union européenne et les conditions sociales des citoyens. En effet, il ne relève pas du hasard que l’ascension électorale du Mouvement 5 étoiles en Italie se dirige dans la même direction, dans la mesure où ces organisations et mouvements politiques se jettent au cœur des failles du système, provoquées par les contradictions du capitalisme lui-même.

    Le Front national cherche des alliés sur le continent, puisque pour former un groupe parlementaire au Parlement européen, il faut au minimum vingt-cinq députés européens d’au moins sept pays différents. Il est donc nécessaire de réunir sous un seul et même drapeau, bien qu’en gardant chacun sa propre identité, les différents leaders qui luttent contre cette Europe. Pas contre l’Europe en tant que telle, que ce soit clair, mais bien contre cette Europe. Chaque mouvement ou parti doté de voix devient utile. Qui peut donc être l’interlocuteur de Marine Le Pen en Italie ?

    Ces derniers mois, quelques représentants du centre-droit italien (de la Ligue du Nord aux Frères d’Italie en passant par Forza Italia et divers groupuscules minoritaires) ont tenté d’apprivoiser le phénomène « Le Pen » et, bien à leur habitude, de se l’accaparer. Berlusconi sortira de la scène politique, il y passera certes encore un peu de temps mais finira par disparaître. Bien évidemment pas grâce à la magistrature ou à la gauche, qui en réalité n’a cessé de le maintenir en vie en faisant de l’anti-Berlusconi son cheval de bataille. Ses démissions ont été provoquées, « le coup d’État en douceur » réussi par Mario Monti, émanation de l’oligarchie (de Goldman Sachs aux pouvoirs européistes). De fait, le centre-droit est sans idées, sans véritable leader charismatique et sans grandes prospectives pour l’avenir. Il y a ceux qui, pour changer de cap dans cette phase d’immobilisme, ont regardé en direction de la France, celle vue par Marine Le Pen. Il y a Matteo Salvini, vice-président de la Ligue du Nord, il y a Francesco Storace, secrétaire de « La Droite », il y a Gianni Alemanno, leader de l’association « D’abord l’Italie » et ex-maire de Rome, et enfin il y a Giorgia Meloni de « Frères d’Italie ».

    Tous ces partis, même unis, ne dépasseraient pas les 12 % si nous allions voter demain. Mais il y a un facteur d’autant plus important : toutes ces organisations n’ont aucunement la même crédibilité que le Front national, notamment en raison du fait que le parti français n’ait jamais vanté les partis traditionnels, participé à quelconque majorité gouvernementale ni même joui du soutien de l’appareil médiatique, contrairement aux personnalités citées plus haut. Pendant des décennies ces personnages ont eu les effectifs nécessaires au Parlement pour renverser le pouvoir de Bruxelles, mais ils ont surtout eu les moyens de communication nécessaires (de Mediaset aux différentes unes de journaux, en passant par les maisons éditrices aux mains de la famille Berlusconi) pour informer de la dérive ultra-libérale de la Banque centrale européenne et préparer l’opinion publique à une éventuelle sortie de l’Union.

    D’un autre côté, il y a le Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo et Gianroberto Casaleggio (personnage énigmatique dont il faudrait traiter à part), fort de ses résultats obtenus lors des élections de février (25,55 % des voix). Malgré de nombreuses limites, il s’apparente à une alternative transversale, courageuse et avant-gardiste, qui a réussi en seulement trois années à forcer l’admiration d’intellectuels comme Massimo Fini, Dario Fo, Giulietto Chiesa, Serge Latouche, de blogueurs comme Claudio Messora, d’économistes comme Alberto Bagnai, Loretta Napoleoni, le professeur Rinaldi ou bien encore Claudio Borghi, de juristes comme Lidia Undiemi, de journalistes comme Marco Travaglio pour ne citer qu’eux. Toutes ces différentes personnalités que l’on pourrait identifier en France à d’autres, comme l’essayiste Alain Soral, le professeur Pierre Hillard, le journaliste Thierry Meyssan ou bien encore le chercheur Aymeric Chauprade.

    Le Mouvement 5 étoiles est surtout parvenu à réunir étudiants et retraités, citoyens de droite et de gauche, ouvriers et petits entrepreneurs. Un modèle politique révolutionnaire d’un caractère le plus démocratique qu’il soit, qui est sorti des barrières idéologiques en refusant le langage imposé par le pouvoir (droite/gauche). C’est un mouvement qui, en quelques mois, a réaffirmé l’économie réelle sur la finance apatride, le citoyen sur le consommateur, la lire sur la monnaie unique, le travail sur le capital, l’identité communautaire sur l’hyper-individualisme, l’Italie sur l’Europe, la paix sur l’ingérence impériale américaine, les valeurs pré-politiques (honnêteté, humilité, honneur, dignité) sur les valeurs politiques (corruption, compromis, clientélisme, favoritisme), la nationalisation des secteurs clés du pays sur le libéralisme, le secteur public sur le privé.

    « Portez votre voix haut et fort sinon l’Italie sera perdue. Vous ne pouvez pas croire que, avec l’aide d’une SARL et avec une poignée d’hommes au Parlement, je puisse combattre tout seul la partitocratie, la maçonnerie, le système bancaire, la BCE, le crime organisé, tous les médias. Sans vous, ce sont eux qui vaincront », avait écrit Beppe Grillo sur son blog quelques semaines après les élections. Le Mouvement 5 étoiles est seul contre tous, tout comme le Front National en France.

    Récemment interviewée par la 7 (émission télé italienne), Marine Le Pen n’a pas tari d’éloges sur Beppe Grillo : « En Italie, il n’y avait pas un seul parti critique sur la question européenne, Grillo a comblé ce manque. Je suis d’accord avec lui sur la nationalisation des banques et sur le referendum pour la sortie de l’euro, je l’ai moi-même proposé. » Des rapports directs avec lui, non (« s’il souhaite me rencontrer , je suis ici »), mais « nos équipes sont en contact. La personne en charge des questions européennes m’a dit qu’elle attendait un appel téléphonique d’un des responsables du Mouvement 5 étoiles. D’ailleurs, pourquoi attendre ? Une responsabilité historique nous attend. Les forces eurosceptiques doivent se rencontrer. » Casaleggio a, par la suite, démenti sur le blog (« Aucun des collaborateurs de Beppe Grillo n’a eu des contacts avec Marine Le Pen, ni même souhaité en avoir »), peut-être pour ne pas dévoiler les cartes avant la présentation des listes électorales ou bien parce qu’il n’y a absolument aucune intention de créer le moindre contact en vue des élections de mai 2014.

    Bien que le Front national ait pour symbole une flamme tricolore – reprise par le Mouvement social italien –, Marine Le Pen ne doit pas se tromper d’interlocuteur en Italie (éviter plus exactement le centre-droit italien dans son ensemble), et doit créer un regroupement anti-européiste qui rassemble toutes les entités aspirant à la souveraineté. Avec par exemple l’UKIP de Nigel Farage, l’Alternative für Deutschland (AfD) allemand et le Mouvement 5 étoiles, le concept de souveraineté nationale pourrait être mis au cœur du débat, aussi bien du point de vue économique que politique ; les prémices d’un dialogue avec la communauté musulmane d’Europe sur de nouvelles bases pourraient être lancées ; les intérêts des ouvriers, tout comme ceux des agriculteurs, des éleveurs et des petits entrepreneurs pourraient être défendus. On pourrait également s’opposer aux guerres atlantistes et aux ingérences américaines dans la politique intérieure des nations, voire même se tourner en direction de la Russie de Poutine en vue d’un monde multipolaire.

    Sebastiano Caputo pour Égalité & Réconciliation

    (Corrections de Damien Bondavalli)

    Sebastiano Caputo est fondateur et directeur du quotidien en ligne L’Intellettuale Dissidente. Il a collaboré pendant deux ans avec le quotidien de gauche national Rinascita et écrit actuellement pour La Voce del Ribelle, dont le directeur politique est Massimo Fini. Le 5 décembre prochain, il sortira son premier essai politique, Le Pouvoir. Le monde moderne et ses contradictions (Historica Edizioni, 180 pages), préfacé par Carlo Sibilia (député du Mouvement 5 étoiles) et dont l’épilogue est réalisé par Diego Fusaro (essayiste, professeur, philosophe).

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Un-grand-cartel-anti-europeiste-et-souverainiste-Marine-Le-Pen-tend-la-main-a-Beppe-Grillo-21148.html

  • La Turquie remercie François Hollande pour son soutien…

    turquie_europe-non_MPI

    L’Union européenne et la Turquie ont ouvert hier mardi à Bruxelles un nouveau chapitre dans les négociations d’adhésion de ce pays et ont affirmé leur volonté d’accélérer le processus après plus de trois ans de paralysie.

    « C’est un tournant dans les relations entre l’UE et la Turquie après un hiatus de 40 mois », s’est félicité le ministre turc des Affaires européennes, Egemen Bagis, à l’issue de la dixième réunion consacrée au processus d’accession de la Turquie.

    M. Bagis et le commissaire à l’élargissement, Stefan Füle, ont officiellement ouvert le chapitre 22 portant sur la politique régionale.

    Le feu vert avait été donné en octobre par les ministres de l’UE chargés des Affaires européennes, soit quatre mois après la date prévue en raison de la répression par les autorités turques de la vague de contestation civile partie de la place Taksim à Istanbul.

    L’Union européenne a appelé Ankara à « s’engager davantage » afin de permettre l’ouverture de deux autres chapitres, les 23 et 24, portant sur les droits fondamentaux, la justice, la liberté et la sécurité. « Cela prendra, nous l’espérons, moins de trois ans et demi », le délai depuis la dernière ouverture, a-t-il déclaré devant la presse.

    M. Bagis a assuré qu’Ankara était prêt « pour le mariage, c’est-à-dire l’accession totale à l’UE » même si l’opinion turque souffrirait de « lassitude » vis-à-vis de ce long processus, a-t-il ajouté avec un brin de reproche. Et de se permettre une audacieuse affirmation : « L’UE a besoin de la Turquie au moins autant que la Turquie a besoin de l’UE ». Ce qui ne manque pas de culot quand on sait que l’entrée de la Turquie dans l’UE signifierait au contraire à plusieurs titres un effondrement de l’Europe. Un déferlement sans précédent d’immigration incontrôlée et une islamisation galopante du continent en seraient les premières conséquences dramatiques.

    Lire la suite

  • 11 novembre : La mémoire de la France est davantage à Verdun qu'à Auschwitz

    L’évocation d’Auschwitz est omniprésente : dans les programmes de l’Education nationale comme dans les séries télévisées et les films de fiction. Mais l’hypermnésie de certains événements peut conduire à la négation du souvenir des autres. Or le souvenir français, tel qu’il a été charnellement vécu par les familles françaises, se trouve plus souvent sur les champs de bataille que dans les camps de concentration. A Verdun ou à Saumur plutôt qu’à Auschwitz.

    Explications.

    Le ministre de l’Education nationale a choisi symboliquement le jour de la rentrée scolaire, le 1er septembre 2011, pour recevoir Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), et le cinéaste Claude Lanzmann, auteur du film Shoah. Luc Chatel leur a redit solennellement l’importance primordiale qu’il accordait à l’enseignement de la « Shoah », une importance telle qu’elle justifie d’ailleurs l’existence d’un site officiel dédié sur le portail de l’Education nationale.

    La persécution dont les juifs ont été victimes durant la seconde guerre mondiale est naturellement un élément central de la mémoire juive. Et les souffrances des juifs français sont bien évidemment un élément important de la mémoire française. Nul ne peut oublier le souvenir de nos 25.000 compatriotes juifs français (et des 50.000 juifs étrangers présents en France) déportés dans les camps de concentration dont bien peu eurent, comme Simone Veil, la chance de revenir en France.

    Hypermnésie de certaines souffrances, amnésie des autres

    Mais ces souffrances-là ne doivent pas conduire à nier ou à minimiser les autres drames français. Or, l’hypermnésie de la souffrance des uns conduit souvent à l’amnésie de la souffrance des autres. A-t-on le droit d’oublier (chiffres donnés par Jacques Dupâquier dans Histoire de la population française) :

    • - les 123.000 militaires tués en 1939/1940 ; dans la bataille de France, en ce printemps 1940, c’est 3.000 hommes qui sont tombés chaque jour, le plus souvent en combattant, à l’instar des Cadets de Saumur ; - les 45.000 prisonniers de guerre qui ne revinrent jamais ;
    • - les 20.000 tués des FFI et des FFL ;
    • - les 27.000 résistants morts en déportation ;
    • - les 43.000 morts de l’armée de la Libération ;
    • - les 40.000 requis morts en Allemagne ;
    • - les 125.000 victimes des bombardements aériens (pas toujours justifiés militairement) et terrestres.

    Oublier ces victimes, ce n’est pas seulement un déni de compassion, c’est les tuer une deuxième fois ; c’est aussi trahir la vérité historique.

    Ce qui compte dans la mémoire d’un peuple c’est ce que ses ancêtres ont charnellement vécu

    Et pourtant ces victimes furent honorées dans l’immédiat après–guerre : par les timbres-postes, les noms de rue, les livres, les films, les disques, et ce jusqu’au début des années 1970, avant de disparaître dans l’obligation de repentance et l’oubli officiel. Pourtant ces victimes-là sont encore très présentes dans la mémoire française : parce que, les événements qui ont provoqué leur mort, ceux qui ont survécu les ont aussi connus et pas seulement au… cinéma. Or ce qui se transmet dans la mémoire des familles et des lignées, c’est ce que les ancêtres ont vécu. La patrie, c’est la terre des pères.

    Français de souche ? Avoir son patronyme inscrit sur un monument aux morts

    C’est pourquoi dans chaque famille française la mémoire de 1914 est si vive. Chaque famille conserve le souvenir des 1.400.000 morts de la Grande Ordalie : 1.000 morts par jour pendant quatre longues années. Et les Français vivants ont tous un père, un grand-père, un arrière-grand-père ou un trisaïeul qui a combattu à Verdun. Dans cette guerre civile européenne, c’est le sang gaulois qui a coulé. La présence dans nos villes et nos villages des monuments aux morts est infiniment poignante.

    Réfléchissons un instant à ce qu’est un Français de souche : un Français de souche, c’est un Français dont le patronyme est inscrit sur l’un de nos monuments aux morts.

    Un Français de souche, c’est un Français qui a dans ses archives familiales les lettres ou les carnets d’un ancêtre qui raconte avec des mots simples le quotidien de la Grande Guerre. Alors qu’approche le centenaire du 2 août 1914, ces écrits simples, précis et sans emphase, trouvent le chemin de l’édition : pieuses autoéditions familiales ou publication chez de grands éditeurs comme le carnet de route du sous-lieutenant Porchon (*). N’oublions pas non plus le succès du Monument, livre de Claude Duneton, qui raconte la vie des hommes dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts d’un village du Limousin. Comme le dit un lecteur sur le site d’Amazon : « Vous ne traverserez plus jamais un petit village de France sans chercher des yeux son monument aux morts et avoir une pensée émue pour ces hommes dont le nom est gravé. Quels auraient été leurs destins et celui de leurs villages sans cette guerre ? Un livre à lire et à faire lire pour ne pas oublier. »

    Reprendre le fil du temps dans la fidélité à la longue mémoire

    Le siècle de 1914 s’achève : après avoir vu disparaître le fascisme, le national-socialisme, le communisme, c’est le libre-échangisme mondialiste qui s’effondre sous nos yeux. Le centenaire de 1914 approche, et il sera, n’en doutons pas, profondément commémoré. Pour la France et l’Europe le moment est venu de reprendre le fil du temps et de la tradition. Un fil du temps interrompu il y a un siècle. Un fil du temps à reprendre dans la fidélité à la longue mémoire.

    Jean-Yves Le Gallou http://archives.polemia.com/article.php?id=4292
    7/11/2011

    (*) La précision de ces textes est admirable. J’ai eu la surprise de lire la narration des mêmes événements – attaques et contre-attaques aux Eparges en janvier/février 1915 – dans trois textes différents :
    - Carnet de route du sous-lieutenant Porchon, saint-cyrien, chef de section, tué au combat, commandant la section voisine de celle du sous-lieutenant Genevoix ;
    - Ceux de 14, admirable somme de Maurice Genevoix, blessé au combat ;
    - Mémoires d’Auguste Finet, mon grand-père, simple soldat, sorti de l’école à onze ans et écrivant bien le français, blessé au combat.
    Ce sont les mêmes faits qui sont précisément décrits, presque avec les mêmes mots. A cet égard la belle reconstruction littéraire de Maurice Genevoix est d’une fidélité parfaite aux événements.

    Voir aussi :

    Austerlitz : de la repentance à l'autoflagellation
    Mémoire de la « Shoah », mémoire française et politique d'immigration
    Contre l'historiquement correct
    Entretien avec Dominique Venner, « Le Choc de l'Histoire. Religion, mémoire,identité » Propos recueillis par Laure d'Estrée
    « Le Siècle de 1914 / Utopies, guerres et révolutions en Europe au XXe siècle » par Dominique Venner