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  • Cherbourg : Le « Made in France a l’accent roumain »

    Pour honorer la commande de 30 bateaux au Mozambique, les CMN font appel à de la main-d’œuvre étrangère.

    Un contrat de 30 bateaux pour 200 millions d’euros. C’est l’aubaine qu’avait saluée le 5 septembre le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, accompagné de Nicole Bricq (Commerce extérieur) et de Bernard Cazeneuve (Budget), en visite sur le chantier naval des Constructions Mécaniques de Normandie (CMN) de Cherbourg, en difficulté depuis plusieurs mois.

    Le triomphe du made in France et du made in Cherbourg a, depuis, vécu. Pour honorer la commande du Mozambique, soit 24 navires de pêche et 6 patrouilleurs militaires, les CMN viennent en effet de faire appel, dans le cadre de contrats de sous-traitance ou d’intérim, à de la main-d’œuvre étrangère, roumaine et lituanienne.

    Une situation aussitôt dénoncée par les syndicats CGT et CFDT de l’entreprise. Aujourd’hui, après une vive polémique locale, ils se bornent à dénoncer « les dures règles liées à la concurrence qui amènent à cette stratégie de “dumping social” ».
    Côté direction, la justification est portée sur le terrain économique. « La commande est à réaliser dans une enveloppe financière et des délais très serrés imposés par le client, assure Pierre Balmer, le président du chantier naval cherbourgeois. Pour les respecter, les CMN n’ont pas d’autres solutions que de recourir à des sociétés étrangères, dont les coûts de production sont très inférieurs aux coûts français. »

    Une situation sociale bien connue dans la région. Une procédure est toujours en cours devant le tribunal de Cherbourg à propos du chantier de l’EPR de Flamanville. « Le recours à ces détachements de salariés étrangers est exponentiel », souligne Renaud Dorchies, responsable du service contre le travail illégal à l’Urssaf de Basse-Normandie. Cela concerne des petits comme des grands chantiers. Nous faisons face à des montages très bien huilés. »

    Et, pour honorer le contrat, outre le recours à de la main-d’œuvre étrangère, 16 chalutiers sur 24 seront finalement construits en Roumanie.

    Pour mémoire, salaire minimum brut :

    France: 1430 euros par mois.
    Lituanie: 290 euros par mois.
    Roumanie: 179 euros par mois.

    Les Échos

    http://fortune.fdesouche.com/335765-cherbourg-le-made-france-laccent-roumain

  • Aristide Leucate : Détournement d’héritages

     

    C’est un livre important que vient de publier notre collaborateur Aristide Leucate : « Détournement d’héritages » car, comme l’écrit Pierre Hillard dans son introduction, « à la lecture de cet ouvrage, on comprend mieux les maux dénoncés par l’auteur (l’indépendance politique perdue, l’identité nationale explosée,...) à l’aune des principes de 1789 [...] césure dans l’histoire de France » commencée avec le baptême de Clovis.

     

    D’autant que ces maux, qui se déclinent en « construction européenne aux dépens des nations, destruction de la cellule familiale classique, déstructuration des esprits, immigration de masse, divinisation de l’écologie permettant l’émergence d’un panthéisme, gouvernance mondiale [...] reposent sur cette tentative d’établir un modèle à l’opposé des concepts défendus selon la Tradition de l’Eglise. »

    On comprend dès lors le sous-titre : « La dérive kleptocratique du monde contemporain », lequel se caractérise par le système technicien — Aristide Leucate, qui analyse le « progressisme nihiliste », se situe dans la droite ligne de Bernanos dénonçant la modernité technicienne comme une conspiration contre toute vie intérieure lorsqu’il souligne que « la technique n’occupe pas seulement nos esprits en influençant notre vision du monde, elle nous retranche de notre être et lui substitue une existence purement technique ». C’est pourquoi « cet ouvrage se veut une réflexion sur un pays, notre pays, la France, déboussolée, sans repère, sans phare, perdue dans la nuit noire au milieu d’un océan tumultueux ». Or, non seulement « nos sociétés sont prisonnières d’une multitude de pouvoirs qui se sont arrogé le monopole de la violence légitime, dépossédant ainsi les Etats de leur prééminence en la matière », mais encore, « cette captation (ou accaparement) est sous-tendue par une logique structuro-fonctionnaliste », c’est-à-dire par un système dont, en dehors de tout recours au conspirationnisme, « les actions individuelles et concomitantes ou simultanées des différents acteurs [...] imprimeront une cohérence à l’ensemble ».

    Aussi, l’auteur décrit-il et analyse les différents aspects de cette accaparement et de cet déshumanisation par rapport à l’existence même de notre pays dans son indépendance, qui est « confisquée » (première partie) comme dans son identité, qui est « niée » (deuxième partie) ou sa politique elle-même qui est « kidnappée » (troisième partie).

    Recueil d’articles remaniés et réactualisés parus dans différents media papier ou en ligne — notamment L’AF 2000, feu Le Choc du mois, Les Manants du roi, Nouvelles de France ou Boulevard Voltaire —, cet ouvrage ne se contente pas de faire un état des lieux quasi-complet de la situation dans laquelle se trouve notre pays : en prenant acte de cet inventaire lucide, il nous montre la voie du redressement dans lequel nous devons rapidement nous engager, un engagement qui ne peut être que national, ce qui ne veut pas dire isolé, mais qui repose sur la patrie, qui elle seule ne ment pas. Car c’est bien sur le sens de la patrie qu’il faut compter et non sur la droite, qui « a toujours été introuvable en France, non pas qu’elle soit fantomatique [...] et, par là-même fantasmée (électoralement, elle entre dans le rapport de force politique), mais son appréhension dans le champ de l’histoire des idées, d’une part, comme dans celui de l’action pratique, d’autre part, s’est toujours heurtée à l’absence de critères permettant de la caractériser. La droite doit son existence au camp d’en face. Plus exactement, la droite occupe tragiquement la place laissée vacante par la mort du roi en 1793, la gauche préemptant la cause du peuple. »

    Faut-il désespérer ? On sait qu’en politique c’est une sottise absolue : « A l’évidence, les feux de l’ancienne raison attique, ceux qui peuvent “recréer l’ordre de la civilisation véritable” selon le Martégal, brûlent dans le cœur de celui qui ne parvient pas à se résoudre au mol avilissement moral et physique qui gagne les Européens. »

    Et c’est en plus fort joliment dit.

    François Marcilhac - L’AF 2874

    Aristide Leucate, Détournement d’héritages, la dérive kleptocratique du monde contemporain, préface de Pierre Hillard, Éditions L’Æncre, 2013, 274 pages, 25 euros.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Aristide-Leucate-Detournement-d

  • Une Marche (un marché) qui sent la rose…

    « En 1983, dans une France en proie à l’intolérance et aux actes de violence raciale, trois jeunes adolescents et le curé des Minguettes lancent une grande Marche pacifique pour l’égalité et contre le racisme, de plus de 1000 km entre Marseille et Paris. Malgré les difficultés et les résistances rencontrées, leur mouvement va faire naître un véritable élan d’espoir à la manière de Gandhi et Martin Luther King. Ils uniront à leur arrivée plus de 100 000 personnes venues de tous horizons, et donneront à la France son nouveau visage ». Tel est le synopsis du film La Marche  réalisé par le belge Nabil Ben Yadir.  Coproduit par Canal+,  il sortait hier sur nos écrans, forcément  à grand renfort de publicité. Un vrai  bide  cependant avec à peine 550 spectateurs lors de sa première journée d’exploitation à Paris!  Même échec du meeting organisé par le PS contre l’extrémisme  et en soutien  à Christiane Taubira hier soir à la Mutualité. Il n’a attiré que les militants parisiens du PS venus entendre notamment  Harlem Désir enfiler les poncifs haineux contre le  FN  et Marine Le Pen.

    A l’issue de cette Marche de 1983,  requalifiée par les médias de Marche des beurs  et entourée de la mythologie sirupeuse de circonstance, François Mitterrand autorisa la fameuse carte de séjour de dix ans renouvelable. 

     Une Marche (un marché)  récupérée alors  par le milliardaire rose Pierre Bergé qui, avec l’aide de ces parangons d’honnêtes hommes,  issus de la  mouvance trotskyste, que sont   Harlem Désir et Julien Dray, fonda un an plus tard SOS racisme. Une coquille vide ultra-médiatisée mais  largement vomie dans les banlieues.

    Dans son Histoire secrète de SOS Racisme, relate la page wikipedia consacrée à cette officine, «Serge Malik, l’un des fondateurs du mouvement, (dénoncera) une instrumentalisation politique de l’antiracisme à travers SOS racisme, une surreprésentation de membres de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF, autre pseudopode du PS, NDLR) et une marginalisation des  beurs ».

     La Marche, si  l’on sait lire entre les lignes des différentes critiques publiées sur ce film dont le sujet impose d’en dire du bien, semble être un épouvantable navet. Avec les précautions d’usage, le site   Ecran large le confesse plus franchement que ses confrères : «  une histoire de rédemption, des bons sentiments à la pelle, des violons, et le triomphe final attendu. Rien de répréhensible en soi, mais une simplification des enjeux et une émotion quelque peu forcée qui handicapent le film plus qu’ils ne le servent (…). On se vautre quand même pas mal dans le consensuel et la tolérance d’hypermarché, et le métrage a cela d’énervant qu’il nous assène son propos comme un cours d’éducation civique renforcé pendant quasiment 2 heures. Alors oui, on a compris que le racisme c’est mal, qu’un homme qui n’aime pas les étrangers est un homme qui se trompe de colère et que les fils d’immigrés sont des français comme les autres… ».

     En promotion pour ce film dans lequel  il tient un petit rôle, Jamel Debbouze, passé en  quelques années, des HLM de  Trappes à  l’île Saint-Louis,  répète cette évidence à savoir que  s’« il y a du racisme en France » principalement un racisme antifrançais largement tabou dans les médias, NDLR) , «  la France n’est pas raciste ». Ce film, à l’image de la Marche de 1983 affirme-t-il , « est un message d’amour adressé à la France et aux Français ». «J’espère que cette histoire, (La Marche, NDLR) souvent méconnue, soit diffusée dans les écoles (…) qu’elle aura le même écho que le film Indigènes (dans lequel il jouait un rôle phare, NDLR)  et qu’elle figurera un jour dans les livres d’histoire. »

     Un exemple particulièrement mal choisi puisque Indigènes, réalisé par Rachid Bouchareb, largement financé par l’exécutif francilien, retraçant l’engagement des maghrébins sous l’uniforme français pour combattre l’Allemagne nazie, distillait un révisionnisme pour le moins problématique. Si les acteurs d’Indigènes se virent  décerner au Festival de Cannes en 2006  un prix d’interprétation masculine collectif –une première-  ce film est en effet  plus une œuvre de propagande qu’un témoignage fidèle d’une réalité historique.

     Actuel vice-président du Front National chargé des affaires juridiques, Jean-François Jalkh relevait il y a sept ans que   « distinguer les acteurs de ce film, pour honorer les soldats maghrébins et africains qui se sont battus sous l’uniforme tricolore, afin de nous laisser croire que les Français, parait-il inaptes à construire des logements et des autoroutes, n’auraient pas été plus capables de libérer leur territoire sans la contribution militaire décisive de grand papa Debouzze a quelque chose d’hilarant ».

     « Loin de nous l’idée de méconnaître les sacrifices parfois immenses faits par les troupes coloniales pour permettre à notre pays de retrouver son indépendance et sa liberté », précisait Jean-François Jalkh. Mais si le film de M. Bouchareb « se fixe comme objectif d’entretenir l’indispensable devoir de mémoire », « devait-il à ce point nous donner une vision manichéenne, presque enfantine, d’une réalité autrement plus complexe ? ».

     Une critique encore plus applicable à  Hors-la-loi,  un autre film de M.  Bouchareb  paru en 2010,  dans lequel jouait  également M. Debbouze.   Une insulte à notre pays et aux populations chrétiennes, juives et musulmanes d’Algérie qui ont perdu des milliers des leurs  sous les couteaux des égorgeurs du FLN.

     Un film « laborieux » notait  Laurent Dandrieu,  qui débute par « un tableau de la colonisation (qui)  se résume à une expropriation, celle de la famille des trois héros du film, dont le père est chassé de ses terres, sur présentation d’un simple papier des autorités, au profit d’un colon français. La colonisation, c’est tout ce qu’on en verra dans le film : pas de dispensaires, pas d’écoles, pas d’hôpitaux, pas de routes, pas de missionnaires : juste une spoliation » et des  « populations indigènes » présentées comme «  des esclaves, taillables et corvéables à merci, puis qu’on extermine quand ils deviennent gênants ».

     Cette parenthèse étant fermée, avouons aussi qu’il est assez hilarant de voir l’hebdomadaire pour adulescents,   Charlie Hebdo,  dans le rôle de la pleureuse  agressée par les « jeunes ».  Dans un communiqué de la rédaction, pondu  par  Stéphane Charbonnier alias Charb,  ce dernier fait part de son « effarement »  en découvrant la « violence »  à son égard des paroles d’une chanson de la BO du film La Marche.

     La chanson incriminée a été composée et  interprétée par une dizaine de rappeurs, dont Akhenaton, Disiz, Kool Shen et Nekfeu.  Dans un couplet on peut ainsi entendre :« D’t'façon y a pas plus ringard que le raciste / Ces théoristes (sic) veulent faire taire l’islam / Quel est le vrai danger : le terrorisme ou le taylorisme ? / Les miens se lèvent tôt, j’ai vu mes potos taffer / Je réclame un autodafé pour ces chiens de ‘Charlie Hebdo ».

     Charlie bobo, dont les ventes n’en finissent pas de s’effondrer,  paye ici sa très mauvaise image  auprès des jeunes de banlieues depuis les  caricatures de Mahomet qui y ont été publiées.  Et plus largement  le procès en  sionisme qui lui est fait,  son soutien   aux croisades américaines défendues  en leur temps par son directeur, le neocon Philippe Val.

     « S’il leur manque un couplet, nous précisons aux auteurs de la chanson que le journal numérique Inspire, édité par Al-Qaida, a condamné à mort Charb en mars dernier », affirme  le communiqué de Charlie Hebdo. « Nous avons l’habitude de ces appels à la haine, de nous faire traiter de chiens d’infidèles. (…) Nous sommes juste très surpris que le réalisateur d’un film clairement antiraciste, qui rend hommage à un événement majeur dans l’histoire de la lutte pour l’égalité des droits, ait choisi de l’illustrer par une chanson en totale opposition avec son œuvre ».  Sortez vos mouchoirs!

     C’est pourtant aussi en totale opposition avec l’esprit libertaire originel de ce journal,   rapporte de son côté Delfeil de Ton dans le Nouvel obs,  que Philippe Val entrepris de virer de son journal en 2008  la vieille baderne Siné.  Il fut accusé de propos antisémites lorsqu’il commenta le mariage entre un fils de Nicolas Sarkozy avec l’héritière de l’empire Darty, Jessica Sebaoun. Siné a depuis créé Siné Hebdo, devenu Siné Mensuel, lui aussi en proie à de graves difficultés  financières.  Et le dernier clip en date  de la rédaction,  autour d’une chanson  de Sanseverino ne devrait pas inverser la tendance…

     « L’inanité des accusations contre Siné, commente  Delfeil de Ton,  était apparue à tous les yeux car chacun avait compris qu’à l’origine elles avaient été portées par le directeur de Charlie Hebdo pour complaire à Nicolas Sarkozy dont Siné avait égratigné le cadet dans son journal. Tout le monde avait constaté que ce directeur de Charlie Hebdo se trouvait à ce moment, sans que personne n’en sût rien, sur le point d’être porté par le président de la République à la direction de France-Inter. »

     Le chroniqueur du Nouvel obs pointe, à notre avis avec justesse, l’acharnement délirant de la Licra de Me Alain Jakubowicz contre Siné, que son antifrontisme rabique n’a pas protégé des foudres de cette officine dite antiraciste. La Licra a perdu tous ses procès contre Siné avant  enfin de jeter l’éponge après un tout récent  troisième acquittement de ce dernier.

     «  S’acharner contre un particulier dans une affaire qui ne tient pas debout, le ruiner en frais de justice, est-ce digne de cette association ? » fait mine de s’interroger Delfeil.  «Annonçant donc son renoncement à l’affaire, (la Licra)  s’adonne à un dernier tour. Voici l’intitulé de son communiqué : Affaire Siné : la Cour de Cassation valide la poursuite initiée par la Licra. C’est laisser entendre que finalement elle a gagné contre Siné. Alors qu’en réalité Siné a gagné sur toute la ligne et à tous les coups. Singulier manque d’élégance. »

     Elégance,  constate Bruno Gollnisch, qui fut un temps attachée à l’image de notre pays et dont  les officines, figures et œuvres citées plus haut sont en effet singulièrement dépourvues, au-delà même des méthodes indignes  et/ou des  idées fausses, nauséabondes  qu’elles professent.

    http://www.gollnisch.com/2013/11/28/une-marche-un-marche-qui-sent-la-rose/

  • Jean-Luc Mélenchon continue de mépriser la colère bretonne et les Bonnets Rouges

    Invité de #DirectPolitique, hier sur Linternaute.com et ouest-france.fr, Jean-Luc Mélenchon, le leader du Front de gauche, a renouvelé ses propos méprisants à propos de la colère bretonne et des Bonnets Rouges. Déjà avant la manifestation du 2 novembre à Quimper, il avait eu ces mots insultants : « les esclaves manifestent pour les droits de leurs maîtres ».

    Capable de toutes les outrances, Mélenchon avait vu dans ce déferlement breton une alliance « des patrons et des curetons », sans oublier l’autre fameux épouvantail, à savoir « l’extrême droite ».

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  • Manuel Valls et l'extrême gauche : pas d'amalgame

    Jacques Bompard a interpellé hier à l'Assemblée nationale le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, au sujet de la violence d'extrême-gauche et les manipulations médiatiques qui ont récemment entouré la cavale de cinq jours de Abdelhakim Dekhar.

    On peut retrouver la vidéo de la question puis de la réponse du ministre ici. Cette réponse est à conserver précieusement pour le jour où le ministre sera tenté de faire un amalgame entre un fait divers et les catholiques/l'extrême droite, etc.

    Suite à cette réponse, le député Bompard a publié un communiqué dans lequel il écrit :

    "Jacques Bompard s'attendait à une réponse républicaine et à une analyse critique de la situation par celui qui devrait être garant de la sécurité de tous les Français. Malheureusement, Manuel Valls a préféré l'invective et l'insulte, terminant en apothéose l'impolitesse de ses collègues socialistes qui ont voulu masquer une parole libre. Contrairement aux allégations de Manuel Valls, Jacques Bompard agit d'autant plus contre le racisme qu'il est l'un des rares députés à dénoncer le racisme anti-blanc et la christianophobie qu'il est de bon de ton de cacher par obscurantisme ou par idéologie.

    Jacques Bompard attend donc du ministre de l'Intérieur une atttitude plus constructive afin de proposer des solutions concrètes à ces attaques qui blessent de nombreux Français. Insulter un représentant du peuple est une bassesse, nier la réalité des souffrances endurées par nos concitoyens est une faute insupportable pour les victimes. Jacques Bompard attend du ministre de l'Intérieur qu'il lutte contre les factions d'extrême-gauche qui empoisonnent le débat publique par la violence et la haine afin de ne pas laisser le désordre prévaloir sur le territoire national."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • À quand des représentants du peuple tirés au sort ?

    Continuer avec les institutions de la Ve République, c’est continuer à coup sûr la farce qui se répète à chaque élection.

     
     

    D’après Gabrielle Cluzel, « la France qui meurt, qui se soulève : les titres dans la presse font de la surenchère »… et les titres dans Boulevard Voltaire aussi ! Pas un jour sans qu’un article n’insiste sur le fait que « nous sommes en guerre civile larvée », dixit Éric Zemmour. Ce constat, tout le monde est capable de le faire : « Même les préfets s’y mettent… », titre Dominique Jamet, préfets alarmés par « les ferments d’une éventuelle explosion sociale »… Le problème n’est donc pas le constat, mais la solution à y apporter.

    Sur ce point, Dominique Jamet est d’un réalisme cru : « Le gouvernement et le Président sont protégés par des institutions qui ne sont pas sérieusement contestées. Ils sont protégés par le légitimisme des Français dont seule une infime minorité croit au Grand Soir ou au Grand renversement. » C’est bien là que se situe le problème, et donc la solution : personne ne remet en cause les institutions… et tout le monde croit encore à l’homme (ou la femme) providentiel(le) qui va nous sortir du marasme. Sarkozy nous a fait le coup en 2007 ; Hollande en 2012 ; à chaque fois, on se fait berner.

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  • Immigration : un professeur de l’UOIF enseigne le combat armé [vidéo]

    PARIS (NOVOpress via Islamisation.fr) – Manuel Valls laisse les prédicateurs pro djihadistes de l’UOIF prêcher en toute impunité. Pire, le PS finance certaines de leurs mosquées.

    Hassan Iquioussen, imam de la mosquée d’Escaudain, dans le Nord, est l’un des membres fondateurs des JMF (Jeunes musulmans de France). Il donne des conférences en France depuis près de 20 ans qui sont diffusées en vidéos. Il prodigue ses enseignements dans de nombreuses institutions et associations, et notamment dans le cadre de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France).

    Pour le prédicateur, les bienfaits de la vie après la mort sont liés à l’engagement des musulmans sur cette terre. Dans sa conférence sur le thème de l’engagement, il commence par faire l’éloge des moujahidines (combattants de Dieu) qui ont conquis l’Espagne, l’Italie et la Sicile. La conquête armée de l’Europe est donc louée comme un Jihad positif pour l’expansion de l’Islam.


    L'engagement en islam, par Hassan Iquioussen... par foundiba

    « Yussuf Ibn Tachfin (…) va fonder un empire les Almoravides. Vous savez quel âge il a lorsqu’il débarque en Andalousie avec son armée pour protéger les musulmans (en réalité pour aider les rois arabes des Taifas à lutter contre les troupes chrétiennes de Alphonse VI résistant à leur invasion) ? D’ailleurs s’il n’était pas intervenu ils auraient disparu. C’est grâce à la bataille de Sagrajas en 478 (après hégire) que les musulmans vont rester encore 400 années en Andalousie. Grâce à qui ? Grâce à un homme, Yussuf Ibn Tachfin, qui débarque avec ses moujahidines » avant d’enchaîner sur les conquêtes italiennes…

    La nationalité française n’a guère de signification pour lui : « Nous ne sommes ni marocains ni algériens, nous sommes des musulmans” […] “C’est ça notre identité, c’est ça notre nationalité, c’est ça notre être, c’est ça le plus important. Tout le reste est secondaire ».

    http://fr.novopress.info/146808/immigration-un-professeur-de-luoif-enseigne-le-combat-arme/#more-146808

  • La pensée de Descartes

    La pensée d'Aristote s'étant imposée pendant près de deux millénaires, il a fallu Descartes pour remettre en question l'autorité, la tradition aristotéliciennes. En doutant de tout, le philosophe français se situe dans le courant du scepticisme de Pyrrhon.
    « Le scepticisme, c'est la faculté d'opposer les apparences (ou phénomènes) et les concepts de toutes les manières possibles ; de là nous en arriverons à cause de la force égale des choses et des raisons opposées d'abord à la retenue du jugement, puis à l'ataraxie ». Descartes suspend donc son jugement (épochè) mais à la différence du scepticisme pour rechercher la certitude.
    Husserl aura une démarche semblable.
    De son doute méthodique, hyperbolique, il met entre parenthèses le monde sensible, notre entendement et tout ce qu'ont légué nos prédécesseurs. De façon toute platonicienne, il existe pour lui un monde intelligible dont la langue est celle des mathématiques comme l'avait postulé Galilée. Il donnera aussi une méthode pour accéder à la Vérité en faisant l'apologie de la Raison dont les deux vecteurs principaux seront l'intuition et la déduction. Cette raison mathématico-scientifique qui ramène la nature à une étendue géométrique inerte sera pour Heidegger un appauvrissement de l’Être.
    « La métaphysique moderne entière, Nietzsche y compris, se maintiendra dorénavant à l'interprétation de l'étant et de la vérité initiée par Descartes. » (Heidegger, Chemins qui ne mènent nulle part)
    Le discours de la méthode
    Ce livre est le plus connu de toute l'œuvre de Descartes. Il a été écrit en français, alors que le latin était le langage des clercs. Le philosophe a fait ce choix pour qu'il soit accessible au plus grand nombre (même les femmes). Il commence par cette phrase devenue célébrissime : « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils n'en ont. »
    Si chacun possède le bon sens, tous les hommes doivent donc penser par eux-mêmes.
    Descartes se soumet à l'évidence. Le philosophe prônera l'unité de sciences.
    « Il faut bien se convaincre que toutes les sciences sont tellement liées ensemble qu'il est plus facile de les apprendre toutes à la fois que d'en isoler une des autres. Si quelqu'un veut chercher sérieusement la vérité, il ne doit donc pas choisir l'étude de quelque science particulière ... »
    On a là une attaque contre la scolastique inspirée d'Aristote. Descartes énonce les préceptes pour connaître la Vérité :
    « Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ; ... »
    « Le second de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu 'il serait requis pour les mieux résoudre. »
    « Le troisième de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés, jusqu 'à la connaissance des plus composés ; .... »
    « Et le dernier, de faire partout des dénombrements si entiers, et des revues si générales, que je fusse assuré de ne rien omettre. »
    Si Descartes a écrit « larvatus prodeo » (j'avance masqué), phrase liée à un contexte de pensée réprimée par le pouvoir, son projet pratique sera de développer des « connaissances utiles à la vie » et nous rendre « comme maitres et possesseurs de la nature ».
    Les méditations
    Le titre du livre est quasiment religieux. Husserl reprendra ce terme pour écrire : « Méditations cartésiennes ».
    Dans les méditations, le doute cartésien est porté au paroxysme. Descartes doute de tout pour arriver à la certitude. Le philosophe suppose qu'un être tout puissant chercherait à le tromper (le malin génie). « Il est de la prudence de ne se fier jamais entièrement à ceux qui nous ont une fois trompés. ».
    Du doute, Descartes en déduit le cogito. « Je doute, je pense donc je suis » (Ego cogito, ergo sum).
    « Mais il y a un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé qui emploie toute son industrie à me tromper toujours. Il n'y a donc point de doute que je suis, s'il me trompe ; et qu'il me trompe tant qu'il voudra, il ne saurait faire que je ne sois rien, tant que je penserai être quelque chose. De sorte qu'après y avoir bien pensé, et avoir soigneusement examiné toutes choses, enfin il faut conclure et tenir pour constant cette proposition : je suis, j'existe, est nécessairement vraie, toutes les fois que je le prononce, ou que je la conçois en mon esprit. » (Méditations)
    Le morceau de cire
    Ce passage très célèbre de Descartes dans les méditations a donné cours à de nombreux commentaires parfois très critiques. L'étendue constitue l'essence de tout corps.
    « Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche : il n'a pas encore perdu la douceur du miel qu'il contenait ; il retient encore quelque chose de l'odeur des fleurs dont il a été recueilli ; sa couleur, sa figure, sa grandeur sont apparentes ; .... Mais voici que, cependant que je parle, on l'approche du feu : ce qui y restait de saveur s'exhale, l'odeur s'évanouit, sa couleur se change, sa figure se perd... La même cire demeure-t-elle après ce changement ? Il faut avouer qu'elle demeure, et personne ne peut le nier. »
    Les qualités sensibles ont disparu pour ne laisser place qu'à l'étendue (idée intellectuelle).
    Cette séparation entre nature spatiale et qualités sensibles sera différemment interprétée. L'entendement dépasserait l'imagination et les sensations. La phénoménologie critiquera fortement cette vision cartésienne.
    Le langage
    Pour Descartes, le langage est le propre de l'homme. L'homme possède le langage car il pense et raisonne. Cela le distingue donc des autres animaux.
    « Ainsi toutes les choses qu'on fait faire aux chiens, aux chevaux et aux singes, ne sont que des mouvements de leur crainte, de leur espérance, ou de leur joie, en sorte qu'ils les peuvent faire sans aucune pensée. Or il est, ce me semble fort remarquable que la parole étant ainsi définie, ne convient qu'à l’homme seul. » (Descartes)
    De plus, les mots ne ressemblent pas aux choses.
    « Vous savez bien que les paroles, n'ayant aucune ressemblance avec les choses qu'elles signifient, ne laissent pas de nous les faire concevoir, et souvent même sans que nous prenions garde au son des mots, ni à leurs syllabes, en sorte qu'il peut arriver qu'après avoir oui un discours, dont nous aurons fort bien compris le sens, nous ne pourrions pas dire en quelle langue il aura été prononcé. »
    La morale
    Si Descartes remet tout en question sur la connaissance de la nature, il sera très prudent sur la morale à la différence d'un Spinoza ou encore plus d'un Nietzsche qui n'hésitera pas à écrire « Je suis une dynamite ». Le philosophe français ne cherchait pas à réformer la société. S'attaquer à la morale, donc à la religion, n'était pas sans risque. Il s'en tiendra donc à une morale « par provision » semblable à celle de Montaigne.
    « Je me formai une morale par provision qui ne consistait qu'en trois ou quatre maximes dont je veux bien vous faire part.
    La première était d'obéir aux lois et aux coutumes de mon pays, retenant constamment la religion en laquelle Dieu m'a fait la grâce d'être instruit dès mon enfance...
    Ma seconde maxime était d'être le plus ferme et le plus résolu en mes actions que je pouvais...
    Ma troisième maxime était de tâcher toujours plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs que l'ordre du monde... »
    Il y a presque un fatalisme social chez Descartes. Sur le plan politique et social, Descartes accepte l'ordre établi.
    Au delà du cartésianisme
    « Descartes inutile et incertain » a écrit Pascal. Contre la raison à laquelle on associe le qualitatif desséchante, Pascal a réintroduit le cœur.
    « Le cartésianisme a été dans l'histoire moderne le péché français. » (J. Maritain)
    Il est vrai que la philosophie moderne a versé dans l'anti cartésianisme. La croyance en l'objectivité semble de nos jours bien naïve. Tout jugement est lié à un contexte, des attentes, des intérêts plus ou moins masqués. La psychologie, l'historicité sont indissociables à toute compréhension du monde. D'une Vérité Unique on est passé à des vérités multiples jusqu'à même une méfiance envers l'idée de Vérité, surtout lorsqu'elle se veut politique ou religieuse. L'adéquation entre clarté et vérité s'appelle de nos jours simplisme. La domination de la nature par l'homme sera critiquée par des philosophes aussi différents que Heidegger ou Feyerabend et par toute une pensée écologiste.
    Patrice GROS-SUAUDEAU

  • Logement : La bataille des classes moyennes [Archive]

    Comment se loger à Paris? C’est le cauchemar des classes moyennes. Au fil des ans et de la spéculation immobilière, Paris est devenue l’une des capitales les plus chères au monde: plus de 8.500 euros le m² dans l’ancien, jusqu’à 21.000 euros dans certains arrondissements, comme à Saint-Germain-des-Prés.

    Dans ces conditions, certains sont prêts à accepter n’importe quoi pour se loger: une cave aménagée dans un hôtel particulier du XVIe, une ancienne clinique réaménagée sommairement en logement ou encore une cohabitation forcée à quatre dans une chambre de bonne. Profitant de la pénurie, certains ont fait de la gestion de ce marché de l’immobilier de crise, un métier… Nous avons visité ces « logements » hors de prix. Nous avons pu rencontrer l’un de ces « profiteurs de crise ».

    Pour éviter la fracture entre le Paris des riches et le Paris des pauvres, le maire Bertrand Delanoë a lancé une politique de mixité sociale: installer, dans des HLM au cœur des beaux quartiers, des familles à revenus modestes… Nous l’avons constaté en suivant l’une de ces familles: l’expérience n’est pas toujours facile.

    Autre solution, brandie par la ministre du Logement, Cécile Duflot: les réquisitions d’immeubles vides. La mesure a déjà été appliquée en 1995 et 2001. Près de 20 ans après, nous avons retrouvé les immeubles réquisitionnés à l’époque et avons pu interroger leurs occupants.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Les Lyonnais sont invités à débattre avec les militants LGBT

    Puisque c'est organisé avec des subventions publiques, il ne serait pas normal que les défenseurs de la famille ne puissent pas s'y faire entendre :

     

    B

    Michel Janva