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  • [Lyon] Les deux prochains cercles d’AF à Lyon

    Voici les prochains cercles de la section de Lyon, pour le mois de décembre.

    Le mardi 3 décembre

    "Les Royalistes au défi de l’économie" par Roméo Brosseau

    Le mardi 17 décembre

    "Carl Schmitt, critique du libéralisme" par Louis Bourgon

    Renseignements complémentaires : 06 82 83 92 00

    lyon@actionfrancaise.net

  • La dictature c'est maintenant

    Pas besoin de goulag pour instaurer une dictature dans nos démocraties modernes. Il suffit que la police de la pensée décide ce que vous devez penser et qui peut parler. Ainsi, invité hier par l’association Europeans Now à participer à un débat sur l’Europe à Sciences-Po Paris, en présence des représentants des autres partis politiques, Florian Philippot a appris que cet événement a été annulé en raison de sa présence :

    "Florian Philippot condamne les pressions scandaleuses exercées sur les organisateurs par certains syndicats de gauche non-représentatifs des étudiants de Sciences-Po, associés à l’extême-gauche la plus radicale et ultraviolente, en vue d’empêcher la tenue d’un débat démocratique."

    Rameutés en masse par l'Unef et consorts, des militants d'extrême-gauche venus des universités parisiennes ont réussi à faire annuler au dernier moment le débat, impliquant notamment Florian Philippot, Pierre Laurent (PCF), Danielle Auroi (EELV), Emmanuel Maurel (PS), Jean Arthuis (UDI), Jean Leonetti (UMP).

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Une passion pour la Gaule


    Le rabougrissement actuel de la France incite à s'interroger, de façon légitime, sur le mystère de son Histoire. Un tel questionnement ne semble guère troubler les membres de son gouvernement décadentiel. Pour nos ministres, comme pour la majeure partie de la classe politique, la soupe reste bonne. Et comme nos dirigeants se trouvent de la sorte en décalage avec le pays réel, ils accusent le peuple. Ils collent donc des étiquettes. Éventuellement même ils fabriquent les fantômes et les caricatures d'imaginaires menaces. Contre ces succubes ils en appellent aux grandes consciences. Ils en trouvent encore, de moins en moins nombreuses. Au besoin ils en inventent, prêtes à se mobiliser.

    Ne pas vouloir être envahi devient du racisme. Air connu. Refrain éculé.

    Constater, déplorer le recul économique du pays sous le poids du fiscalisme et du gaspillage démagogique relève d'une tare un peu plus subtile. On nous enjoint de condamner, dès lors, ce que l'on prétend stigmatiser sous l'appellation de "déclinisme". Comment ne pas s'irriter de l'erreur d'un tel suffixe. Il ne pourrait correspondre à une véritable signification que si l'on entendait désigner les partisans de la chose, ici le déclin, alors qu'il s'agit des gens qui la combattent. Appelait-on les résistants des "occupationnistes" ?

    Si l'on souhaite esquiver les pestilences de ce désarroi lexical et mental, reste alors le recours à la grande histoire. En son refuge on peut préserver la réflexion des furies médiatiques, sinon des censures de la pensée unique. En un tel abri on pourra penser un avenir libéré des erreurs d'hier et d'avant-hier.

    Ajoutons qu'en notre époque, certains progrès de la connaissance permettent d'enrichir le champ de vision. Au-delà des récits de batailles et des intrigues de cour, on pourra tenir compte des données économiques, techniques, culturelles, sociales, intellectuelles, etc.

    Très en avance sur son temps, très supérieur aussi à bien des celtisants ultérieurs acharnés à la défense de diverses thèses à base de pétition de principes, Camille Jullian (1859-1933) tend à répondre à l'ensemble de ces questions relativement à spécialité, et à sa passion : l'Histoire de la Gaule.

    Grâce à cet historien et philologue, élève de Vidal de la Blache et de Fustel de Coulanges puis de Theodor Mommsen (1)⇓ à Berlin, les Français découvrent dès 1901 la réalité historique de Vercingétorix. Au Collège de France à partir de 1905, il crée la première la chaire des Antiquités Nationales. Et publie, entre 1907 et 1928, une œuvre immense première approche scientifique de la Gaule.

    De façon précise il rassemble les connaissances disponibles dans les divers domaines qui alimentent la science du passé.

    Le volume qui vient de paraître couvre la période où selon la formule élégante de Jacques Bainville, "pendant 500 ans, la Gaule partage la vie de Rome". (2)⇓
    Mais au contraire de l'auteur précité, Jullian ne fait pas commencer l'histoire ancestrale de la Gaule à la fin de son indépendance. Ainsi y avait-il déjà consacré les chapitres publiés sous le titre de "la Gaule avant César". Sans direction politique centralisée à l'origine, le territoire assez constamment délimité, au cours des siècles entre le Rhin, les Alpes et les Pyrénées, est pratiquement devenu ce que nous appelons l'Hexagone.

    Le tracé de la frontière linguistique ne s'est trouvé modifié que par les migrations de peuples contemporaines précédant l'époque mérovingienne. Ce que nous appelons, à tort, "grandes invasions" ont dessiné, en gros du VIe siècle au IXe siècle la personnalité culturelle des Flandres, de l'Alsace et des régions franciques, ainsi que de l'Armorique occidentale.

    Mais globalement pour le reste, très peu de modifications depuis la Gaule. On se trouve en présence d'un peuple assez peu variant jusqu'au XXe siècle : 1 500 ans après Clovis, mais aussi 1 000 ans avant lui. Tel est alors l'objet de ce recours aux racines.

    Car ce millénaire gaulois puis "gallo-romain" ayant précédé le nom de France, a bel et bien forgé l'essentiel de son identité à partir des apports ligures, ibères, germano-celtiques, grecs et latins.

    Au cours de cette très longue période les dieux eux-mêmes auront à peine changé jusqu'à l'arrivée du christianisme, elle-même très antérieure à la conversion d'un prince rallié à la religion de son peuple et à ce qu'il appelle lui-même le "Dieu de Clotilde".

    Ceci autorise sans doute à diviser en trois cette Histoire unique.

    Avant César notre connaissance de nombreux personnages permet d'échapper à la notion de préhistoire : Nanus roi des Ségobriges, Simos et Protis navigateurs phocéens en 597 avant Jésus-Christ, Brennus en 390, Pythéas au IVe siècle

    C'est à Camille Jullian que l'on doit d'avoir établi l'existence nationale de la Gaule, avant même la conquête au gré d'un territoire commun nettement défini, par Jules César lui-même : jusqu’au Rhin, aux Alpes et aux Pyrénées, d'une communauté de langage, de croyances religieuses ou morales, mais aussi d'une civilisation matérielle et spirituelle épanouie en soixante cités dotées de leurs monnaies et de leurs magistrats.

    Mais plus encore il souligne dans ce troisième volume qui vient de paraître (3)⇓ la vigueur et même le renforcement dans le cadre de l'empire romain.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1 cf sa notice sur le site du Prix Nobel.⇑
    2 Chapitre Ier, pages 9 à 18 de son Histoire de France.⇑
    3 à commander sur le site des éditions du Trident.⇑

  • Pierre-Louis Mériguet de Vox Populi: « Nous prônons le ré-enracinement et la défense de notre identité »

    Le 23 novembre dernier, Vox Populi occupait les locaux de la Nouvelle République. Médias Presse Info a profité de l’occasion pour interroger Pierre-Louis Mériguet, son dirigeant, pour en savoir plus sur ce mouvement de Touraine…

    1) Pourriez-vous d’abord présenter votre mouvement aux lecteurs ?

    Depuis septembre 2009, Vox Populi porte haut et fort les couleurs d’une Touraine enracinée si justement baptisée « Jardin de la France ». Au fil des années, notre mouvement a su occuper un espace jusqu’alors vide en employant différents moyens tranchant avec la politique politicienne qui exaspère nos concitoyens.

    Fervents défenseurs de nos patries charnelles, nous utilisons le terrain qui nous est imparti dans cette France des régions pour combattre le centralisme républicain et les lois dictées par les technocrates de Bruxelles. Face au rouleau compresseur de la globalisation, nous prônons le ré-enracinement et la défense de notre identité.

    En proposant différentes alternatives qui riment avec l’épanouissement populaire face aux ravages de l’individualisme nous cherchons par un travail de proximité à défendre les intérêts des tourangeaux dans leur cité.

    2) Si je comprends bien, votre mouvement est donc spécifique à la Touraine ?

    Absolument, nous avons souhaité, dès notre création, faire un travail de proximité avec les tourangeaux en nous implantant dans un quartier de la ville dans lequel j’ai ouvert un commerce et où plusieurs de nos militants ont pris des appartements.

    A partir du moment où vous vous familiarisez avec votre entourage et que vous prouvez votre détermination par un comportement responsable, vous êtes déjà dans la reconquête des esprits par l’exemple. C’est le plus difficile mais le plus important des actes politiques que j’aime appeler « choc de la réalité » !

    Par souci d’efficacité, en ciblant les préoccupations de nos collègues, de nos voisins, de nos camarades, notre engagement prend tout son sens ici et maintenant. Vouloir s’étendre ne ferait que nous disperser, nous éloigner du concret.
    La suite ici http://medias-presse.info/pierre-louis-meriguet-de-vox-populi-nous-pronons-le-re-enracinement-et-la-defense-de-notre-identite/3082

  • Les veilleurs contre les extrémistes de gauche : la vidéo

    Après le post de Michel, voici le récit en vidéo de la soirée des veilleurs, qui ont formé un choeur hier soir devant la Mutualité, où se tenait une réunion socialiste contre la menace-extrémiste-sauf-quand-elle-est-de-gauche-et-armée-d'un-fusil. Première intervention des CRS à 2'40'' :

    http://www.youtube.com/watch?v=nEnsyXF0aio

    Pendant ce temps, à l'intérieur de la Mutualité, que du "beau monde". Tiens, le soit-disant passant lambda qui s'était fait remarquer le 11 novembre puis surnommer par l'Huma : "l'homme du sursaut citoyen face aux fachos"... Le voilà cette fois assis entre Caroline Fourest et Robert Hue :

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Un livre qui fait la lumière sur une partie obscure de l'histoire.

    Un livre qui fait la lumière sur une partie obscure de l'histoire. « Chaïm Arlosoroff, directeur du département politique de l’Agence juive et proche collaborateur de Ben Gourion, a effectué un voyage en Allemagne au mois de juin 1933.
    Ami d’enfance de la femme de Goebbels, Chaïm Arlosoroff a probablement joué de ses relations
    pour préparer le terrain de la négociation. À peine rentré en Palestine, plusieurs semaines avant que l’accord ne soit signé, il fut accusé par un journal de s’être “roulé aux pieds d’Hitler” et assassiné, le même jour, sur une plage de Tel-Aviv »
    (Tom Segev, historien israélien, in Le septième million. Les israéliens et le Génocide)

    Dans l’avant propos de son livre Le Pacte germano-sioniste, Jean-Claude Valla écrit : « Dans aucun manuel d’histoire vous ne trouverez mention d’un pacte germano-sioniste. Seuls quelques livres spécialisés, pour la plupart anglo-saxons ou israéliens, évoquent la réunion du 7 août 1933 au ministère allemand de l’Économie, au cours de laquelle des représentants de l’Agence juive et de l’Organisation sioniste mondiale ont signé avec de hauts fonctionnaires du Reich ce que l’on a appelé pudiquement l’accord de la haavara (du mot hébreu haavara qui signifie : transfert). »
    De quoi s’agissait-il ?
    « (…) d’organiser le transfert vers la Palestine de capitaux que les Juifs allemands, candidats à l’émigration, souhaitaient emporter avec eux. Cet accord technique, nous le verrons, ne fut que le premier acte d’une étroite collaboration et joua un rôle décisif dans le développement économique de cette région sous-développée qu’était la Palestine. »
    Cette collaboration inimaginable pour beaucoup de nos contemporains est pourtant confirmée par l’historien israélien Eliahu Ben Elissar : « Personne ne connaît et sans doute ne pourra jamais déterminer avec précision ni la date où fut prise la décision fatale d’exterminer physiquement les Juifs ni les circonstances réelles dans lesquelles elle intervint. Tout cependant tend à prouver que bien après son accession au pouvoir, le Führer poursuivait encore une politique qui ne devait pas obligatoirement déboucher sur une issue de cette nature. »
    Et Jean-Claude Valla d’indiquer : « La gêne des historiens à évoquer librement cette affaire tient au fait que la Shoah occupe aujourd’hui une place considérable dans les esprits et que cette hypertrophie de la Mémoire déforme complètement la vision que l’on peut avoir des événements qui ont précédé la IIe Guerre mondiale. Si la Shoah est “indicible” comme certains le prétendent, il devient presque impensable de dire que des sionistes ont collaboré avec le IIIe Reich. »
    C’est ce que l’auteur démontre pourtant dans son livre Le Pacte germanosioniste (7 août 1933) (éditions Dualpha, Collection « Les Cahiers Libres d’Histoire ») dont le titre est un clin d’œil au pacte germano-soviétique du 23 août 1939 : « Dans un cas comme dans l’autre, nous avons affaire à des ennemis jurés qui jugent plus profitable de s’entendre, peut-être parce que, au-delà d’une convergence momentanée d’intérêts, ils présentent plus de caractéristiques communes qu’on ne le croit. Entre le national-socialisme et le sionisme, les similitudes abondent également, d’autant plus frappantes qu’elles prennent souvent la forme d’une convergence idéologique. Mais la comparaison entre les deux pactes s’arrête là. Ils n’ont pas eu les mêmes conséquences pour la bonne raison que les sionistes de Palestine, peu nombreux et encore sous tutelle britannique, n’avaient pas dans le monde le même poids ni la même influence que les communistes russes. En signant un pacte de non-agression avec Staline, Hitler a réussi à neutraliser momentanément l’Internationale communiste, voire même à la faire travailler à son profit, notamment en France par le sabotage de l’effort de guerre, tandis que son accord de collaboration avec les sionistes, qui ne représentaient alors qu’eux-mêmes, n’a en rien désarmé l’hostilité de la communauté juive internationale à l’égard du IIIe Reich. »
    Jean-Claude Valla, (1944-2010) a été le premier directeur de la rédaction du Figaro Magazine et l’auteur de nombreux livres d’histoire. De même, il fut le directeur de Magazine Hebdo (1983-1985) avant de diriger La Lettre de Magazine Hebdo. Ancien collaborateur d’Historia, d’Historama, du Miroir de l’histoire et d’Enquête sur l’histoire, il collaborait depuis 2002 à la Nouvelle Revue d’Histoire de Dominique Venner. Il fut président d’honneur du Comité français des fils et filles de victimes des bombardements de la IIe Guerre mondiale (2001-2005).
    Ses « Cahiers Libres d’Histoire ont, dès leur parution, rencontrés un énorme succès qui ne se dément pas et sont sans cesse réédités.

    À commander ici http://francephi.com/?s=Le+pacte+germano+sioniste&post_type=product

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EFlVyuulyEgSYnmcbF.shtml

  • Les chiffres et autres... de la marche pour la Vie du 30 novembre à Lyon

    Reçu par mail :

    "Vous voulez en savoir un peu plus sur notre marche lyonnaise, en chiffres ?
    25000 tracts imprimés et distribués
    200 affiches petit format dans les lieux publics
    1000 affiches grand format collées dans la ville
    2000 vues de notre teaser
    1300 courriels d'adhérents
    près de 100 bénévoles pour la réalisation de la marche
    Plus de 20 associations nous soutiennent.
    3 camions sonos pour le jour J
    2000 ballons personnalisés, rouge et blancs vous seront distribués.
    500 tee-shirts seront vendus (5 €uros pièce)
    Vous allez parcourir 2 kms 600 dans les grandes rues de Lyon, jusque devant la préfecture.
    5 intervenants prendront la parole.
    Vous traverserez la plus grande place d'Europe.
    Flashmob - chorégraphie géante sur cette place...
    Et 3 Charlies à trouver au milieu des manifestants... 
    Prix pour les dix meilleures photos de la marche (envoyer à photos@jaimelavie.fr).
    Venez nombreux : les enfants à naître, les mamans, les papas, tous les vulnérables ont besoin de votre présence et de votre aide !"
    J'aime la vie ! 

    Lahire

  • Ordonnances de la loi Taubira : le mensonge pour tous

    Le délai pour prendre les ordonnances qui devaient permettre d'adapter les codes législatifs à la loi Taubira - notamment en remplaçant les mots "père" et "mère - n'est pas seulement dépassé... Le gouvernement semble bel et bien y avoir renoncé  :

    "Un projet d'ordonnance, adressé au Conseil d'État, a mystérieusement disparu, quelques jours seulement avant l'échéance. (...) Interrogée, la Chancellerie explique que «le gouvernement s'est aperçu que l'article 6-1 du code civil, qui prévoit que «Le mariage et la filiation adoptive emportent les mêmes effets, droits et obligations reconnus par les lois, (…) que les époux ou les parents soient de sexe différent ou de même sexe», est suffisant»: «pas la peine, poursuit-on place Vendôme, de s'embarquer dans des ordonnances compliquées, chaque ministère se chargera lui-même de faire le toilettage nécessaire»."

    Ainsi, le gouvernement aura menti à la fois aux opposants à la loi Taubira... :

    "«L'un des griefs invoqués par les députés et sénateurs lors de leur saisine du Conseil constitutionnel, rappelle Cédric du Rieu, secrétaire général du collectif [des juristes de la Manif pour tous], a été rejeté justement au motif que des ordonnances allaient être prises. Si elles n'avaient pas été prévues, la loi aurait pu être censurée par le Conseil constitutionnel et le débat aurait été à nouveau ouvert, renvoyé au Parlement. Avec encore des mois de contestation de notre part…»"

    ... et à ses partisans :

    "Concrètement, (...) le fait que le code général des impôts ou celui de l'action sociale et des familles ne soient pas encore mis en conformité avec la nouvelle loi n'empêche pas les couples homosexuels de se marier, mais crée pour eux une insécurité juridique. «On a un droit qui n'est plus intelligible, précise Cédric du Rieu. C'est une source de rupture d'égalité du justiciable devant la Loi, puisque cela va laisser aux juges un pouvoir d'appréciation considérable."
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/ordonnances-de-la-loi-taubira-le-mensonge-pour-tous.html
  • Le temps des grands bouleversements

    N’hésitons pas à désigner l’ennemi : les « remplacistes » et les « effacistes ».
    Voici des extraits de la conclusion de Jean-Yves Le Gallou à la XXIXe Université annuelle du Club de l’Horloge consacré au « Cosmopolitisme, idéologie dominante mondiale ». Il souligne l’épuisement de cycles historiques centennaux et décennaux ; il montre la montée des dissidences numériques, intellectuelles, sociétales et électorales. Pour l’auteur la tectonique des plaques de l’histoire est en marche. La plaque française sera probablement la première concernée car la France reste un pays idéologique, c’est-à-dire un pays qui donne du sens.
    Polémia
    François Hollande bat tous les records d’impopularité pour un président de la Ve République.
    Il y a plusieurs explications à cela :
        - sa personnalité ;
        - la situation dont il a hérité : un déficit budgétaire qui ne peut plus être financé seulement par la dette et qui doit l’être aussi par l’impôt ; d’où la révolte fiscale ;
        - son comportement sectaire et le comportement sectaire de ses ministres sur l’impôt, sur la famille, sur l’école, sur les libertés, qui accroît l’exaspération de l’opinion.
    Mais l’essentiel n’est pas là.
    L’essentiel c’est que Hollande est parvenu au pouvoir alors qu’une série de cycles historiques arrivent à leur terme. Son attitude sectaire apparaît d’autant plus insupportable qu’elle s’appuie sur des tendances en voie d’épuisement.
    Epuisement de cycles historiques décennaux et centennaux
    Nous assistons en effet à l’épuisement de cycles historiques décennaux et centennaux :
        -épuisement du cycle d’alternance politique classique, né en 1980, entre RPR devenu UMP et PS ;
        -épuisement du cycle de révolution sociétale de 1968 car un peu de « chienlit » (De Gaulle), ça va, 45 ans de chienlit, ça lasse ;
        -épuisement du cycle de mondialisation et de libre-échange ouvert en 1962 car, à part les très riches, plus personne ne croit à la « mondialisation heureuse » ;
        -épuisement du cycle de culpabilisation engagé en 1945 et qui conduit à un mea culpa permanent de plus en plus lassant, sur la « Shoah », la colonisation, l’esclavage ;
        -épuisement du cycle de l’Etat-providence quand l’impôt ne rentre plus ;
        -épuisement du cycle de 1914 alors que la crédibilité militaire et financière du mondialisme anglo-saxon (dernier survivant des idéologies nées des ruines de la première guerre mondiale) est mise en doute ;
        -épuisement du cycle des Lumières né au XVIIIe siècle alors que l’arraisonnement utilitaire du monde à la technique et à l’argent rencontre ses limites et que les préoccupations de retour aux sources et à la nature reviennent en force.
    La montée des dissidences numériques, intellectuelles, sociétales, électorales
    La dissidence numérique : La révolution technologique a multiplié les centres de recueil et de diffusion de l’information. La parole unique des médias de l’oligarchie est ainsi battue en brèche par l’explosion de la réinfosphère : sites internet dissidents, blogs, réseaux sociaux sont devenus des acteurs majeurs d’information, de réinformation et de contestation.
    La dissidence intellectuelle : Face aux « experts » des médias dominants qui portent la parole officielle, des intellectuels renâclent et osent prendre en compte les faits et les opinions discordantes. Des philosophes repartent à la quête du sens. Des penseurs annoncent le grand retour des frontières. Des sociologues et des géographes portent un regard critique sur l’immigration. Des économistes réhabilitent le protectionnisme. Les géopoliticiens signent leur grand retour. Le dévoilement de l’art « contemporain », de plus en plus perçu comme un « non-art » progresse. La dénonciation des oligarchies atteint tous les courants intellectuels, des libéraux aux anticapitalistes. Les neurosciences démasquent les méfaits de la télévision et des « pédagogies nouvelles ».
    La dissidence sociétale : En ouverture de son université consacrée au cosmopolitisme idéologie dominante, le Club de l’Horloge posait les bonnes questions : A-t-on le droit de refuser l’immigration ? A-t-on le droit de refuser les excès du libre-échange ? A-t-on le droit de refuser d’admirer le non-art contemporain ? A-t-on le droit de refuser la dénaturation du mariage ? A-t-on le droit de refuser l’excès fiscal et les délires de l’assistanat ? La dissidence sociétale répond oui. Les luttes se multiplient : Manif pour tous contre la loi Taubira, Printemps français contre les excès idéologiques du pouvoir, Pigeons, Bonnets rouges et Bonnets oranges contre le trop-plein fiscal, contestations des délires du non-art contemporain.
    Face à une répression puissante ces manifestants inventent de nouvelles formes d’action, non violentes mais transgressives rendant les déplacements des autorités politiques de plus en plus malaisés.
    La dissidence électorale : Les partis politiques attachés à la bienséance médiatique – Front National compris, parfois – sont très en arrière de la main de ces dissidences numériques, intellectuelles et sociétales. Cela s’explique : ils cherchent à conquérir le maximum d’électeurs et restent donc tributaires pour leur image et leur notoriété des médias traditionnels encore dominants. Ils sont donc, comme eux, un peu dépassés par les événements.
    Pour autant le champ électoral va traduire avec décalage et retard les évolutions en profondeur de la société.
    L’alpha et l’oméga du système c’est l’ouverture des frontières de l’Europe à l’immigration et le transfert de la souveraineté des peuples vers les oligarques de Bruxelles. La dissidence électorale c’est le vote pour une formation politique refusant l’un ou l’autre de ces postulats, souvent les deux.
    Cette situation se rencontre en Norvège, en Suède, en Finlande, au Danemark, en Pologne, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en France, en Italie, en Grèce, en Suisse, en Autriche, en Hongrie.
    La tectonique des plaques de l’histoire est en marche
    Reste que le temps des grands bouleversements arrive. Et que cela ne sera pas une « alternance » à la petite semaine ! La perte de crédit de François Hollande n’est que le début d’un processus. L’extension du domaine de la lutte est à l’ordre du jour. La tectonique des plaques de l’histoire est en marche. La plaque française sera probablement la première concernée car la France reste un pays idéologique, c’est-à-dire un pays qui donne du sens.
    Cinq raisons me font croire que le temps des grands changements arrive :
    1-Deux forces se livrent bataille sur le champ de l’opinion : les médias oligarchiques traditionnels, qui défendent le cosmopolitisme, et les médias alternatifs numériques, qui contestent la vue du monde dominante. Les premiers sont encore plus forts que les seconds mais ils déclinent et perdent en crédit, alors que les seconds gagnent chaque année en audience et en qualité de l’information. Les journalistes officiels peuvent encore filtrer les faits mais c’est Twitter et les blogues qui les recensent. Alors, si les médias traditionnels baissent et que les médias alternatifs progressent, ils vont bien finir par se croiser dans l’escalier et, ce jour-là, les pouvoirs établis perdront leur principal support.
    2-Carburants du Politiquement Correct, les impôts rentrent de moins en moins bien.
    -Or les impôts servent socialement à panser les plaies de la mondialisation ;
    -Et ils servent politiquement à nourrir les clientèles associatives et électorales des partis au pouvoir.
    Quand la révolte fiscale gronde, le système politique et idéologique dominant est fragilisé.
    3-Nous assistons à une convergence des mécontentements par-delà les clivages politiques et sociaux. Et c’est toujours par une coagulation de « non » que commencent les grands mouvements historiques.
    4-Les mouvements de contestation sont telluriques, ils viennent des profondeurs. La protestation contre la loi Taubira (et la théorie du genre) repose non seulement sur des fondements religieux mais, au-delà, sur des fondements civilisationnels. La révolte des Bonnets rouges s’enracine dans la longue histoire de la Bretagne. La critique de l’immigration puise sa force dans le refus de plus en plus conscientisé du « grand remplacement ».
    5-Aujourd’hui, contestataire rime avec identitaire. La convergence des mécontentements est donc possible.
    Certes, à coups de manœuvres et d’opérations de diabolisation, le gouvernement tente de diviser ces oppositions. Mais celles-ci pourraient bien converger dimanche 26 janvier, anniversaire de la première grande manifestation contre la loi Taubira, et proclamé « Jour de colère » !
    N’hésitons pas à désigner l’ennemi : les « remplacistes » et les « effacistes ». Ceux qui veulent changer de peuple et ceux qui veulent le priver de sa mémoire sont d’ailleurs les mêmes.
    Face à la superclasse mondiale qui nous impose le cosmopolitisme comme idéologie dominante, luttons pour nos libertés et nos identités, défendons  notre patrie et nos terroirs et retrouvons notre mémoire et nos traditions.
    Jean-Yves Le Gallou, 24/11/2013
    L’intégralité de la communication de Jean-Yves Le Gallou en PDF : cliquer ICI
    http://www.polemia.com/le-temps-des-grands-bouleversements/