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  • Interview du président de l’Aube dorée

    Dans un entretien exclusif accordé à La Voix de la Russie, Nikólaos Michaloliákos, le dirigeant du parti nationaliste grec Aube dorée, actuellement en détention, a évoqué les causes de la hausse de popularité des nationalistes grecs, sa vision des relations avec la Russie et la manière avec laquelle l’establishment politique européen se bat contre ses adversaires idéologiques.

    La Voix de la Russie : le dossier contre l’Aube dorée a-t-il un aspect politique ?

    Nikólaos Michaloliákos : « Evidemment. Il n’y a aucune preuve confirmant que nous sommes une “organisation criminelle”. Ce n’est pas un hasard si mon arrestation et mon jugement ont eu lieu au moment où le premier ministre se trouvait aux États-Unis, où il a parlé de la persécution d’Aube dorée. De plus, dans un entretien avec la télévision, il a avoué avoir ordonné l’arrestation de nos dirigeants. »

    LVdlR : La presse accuse régulièrement Aube dorée d’être « néonazie ». Êtes-vous d’accord avec cela ?

    N. M. : « Pas du tout. Aube dorée est un mouvement nationaliste, anticapitaliste et souhaite que la Grèce ne se retrouve pas sous le protectorat de l’impérialisme anglo-saxon. »

    LVdlR : Plusieurs dirigeants européens sont très inquiets du fait que les partis eurosceptiques pourraient obtenir environ 30 % des sièges aux prochaines élections législatives. Quelles sont les chances d’Aube dorée aux élections de 2014 ?

    N. M. : « Une grande partie des Européens ne souhaite déjà plus voir une Europe soumise à la politique américaine. C’est contre cette Europe que se battent les partis eurosceptiques. Nous voulons une autre Europe, à laquelle appartiendrait aussi la Russie. Aube dorée pourrait être le deuxième, voire même le premier parti aux élections européennes. C’est pour cela que l’on m’a envoyé en prison. »

    LVdlR : De nombreux hommes politiques célèbres et économistes ont recommandé à la Grèce de quitter la zone euro et de reprendre la drachme. Pourquoi le gouvernement grec insiste-t-il pour garder l’euro à tout prix ?

    N. M. : « Notre objectif idéologique et politique est le retour de la devise nationale, car c’est une condition pour la liberté de notre pays. Mais pour quitter la zone euro, les Européens devraient nous payer des dommages et intérêts, parce que les principales structures de notre économie nationale ont été détruites pour l’euro. »

    LVdlR : Comment souhaiteriez-vous voir les relations entre la Grèce et la Russie ?

    N. M. : « Les liens entre la Grèce et la Russie sont très forts du point de vue historique et géopolitique. À l’avenir, la Grèce pourrait assurer un accès aux mers chaudes à la Russie, et la Russie, en contrepartie, pourrait garantir la sécurité nationale de la Grèce. Or, cela fait de nombreuses décennies que les autorités grecques agissent dans le sens opposé. »

    LVdlR : Comment voyez-vous l’avenir de la Grèce ?

    N. M. : « L’année 2014 sera certainement difficile pour le peuple grec. Il n’y aura aucun développement, la pauvreté et le chômage augmenteront. Mais la Grèce est un pays riche, qui se trouve sur un point stratégique important. Si elle devient libre et indépendante, ce pour quoi nous nous battons, elle aura alors un brillant avenir à long terme. La Grèce doit cesser d’être sous un quelconque protectorat étranger et avoir des alliés honnêtes, avec des intérêts communs, comme la Russie, avec laquelle nous sommes liés, plus encore que par les intérêts géopolitiques, par l’orthodoxie. »

    http://www.contre-info.com/interview-du-president-de-laube-doree#more-30669

  • 32 évêques soutiennent la Marche pour la vie

    Voici les évêques qui ont officiellement apporté leur soutien à la Marche pour la vie du 19 janvier à Paris, parmi lesquels Mgr de Kérimel, évêque de Grenoble, en charge d'un groupe de travail au sein de la Conférence des évêques de France sur l'avortement :

    Mgr Aillet, Diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron
    Mgr Arhanasios, Diocèse des Coptes Orthodoxes de France
    Mgr Aubry, Diocèse de Saint Denis de la Réunion
    Mgr Bagnard, évêque émérite, Diocèse de Belley-Ars
    Cardinal Barbarin, Diocèse de Lyon
    Mgr Batut, auxiliaire de Lyon
    Mgr Benoit Gonin, Diocèse de Beauvais, Noyon et Senlis
    Mgr Breton, évêque émérite, Diocèse d'Aire et Dax
    Mgr Castet, Diocèse de Luçon
    Mgr Cattenoz, Diocèse d'Avignon
    Mgr Centène, Diocèse de Vannes
    Mgr Coppenrath, évêque émérite, Diocèse de Papeete
    Mgr Delmas, Diocèse d'Angers
    Mgr Dognin, auxiliaire du diocèse de Bordeaux et Bazas
    Mgr Fihey, évêque émérite, Diocèse de Coutances
    Mgr Fort, évêque émérite, Diocèse d'Orléans
    Mgr Frikart, évêque auxiliaire émérite, Diocèse de Paris
    Mgr Jacolin, Diocèse de Mende
    Mgr de Kerimel, Diocède de Grenoble, responsable au sein de la CEF du Groupe de travail sur le phénomène social de l'avortement
    Mgr Kratz, auxiliaire du diocèse de Strasbourg
    Mgr Lebrun, Diocèse de Saint Etienne
    Mgr Le Saux, Diocèse du Mans
    Mgr Le Vert, Diocèse de Quimper et Léon
    Mgr Nourrichard, Diocèse d'Evreux
    Mgr Perrier, évêque émérite, Diocèse de Tarbes-Lourdes
    Mgr Poulain, évêque émérite, Diocèse de Périgeux
    Mgr Ravel, Diocèse aux Armées
    Mgr Rey, Diocèse de Fréjus-Toulon
    Mgr Riocreux, Diocèse de Basse Terre
    Mgr Séguy, évêque émérite, Diocèse d'Autun, Chalon et Mâcon
    Mgr Séjourné, évêque émérite, Diocèse de Saint Flour
    Mgr Thomazeau, évêque émérite, Diocèse de Nice

    A venir, les autres soutiens de cette marche.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Instinct de mort socialiste (suite) : le fanatisme des avortueurs contre la liberté d’expression et d’information

    COMMUNIQUÉ DE LA FONDATION JÉRÔME LEJEUNE

    Avortement banalisé au Parlement : il faut dire NON !

    Des modifications cruciales votées en catimini

    Des évolutions législatives relatives à l’avortement sont en cours au Parlement. Ces modifications, enfouies dans un projet de loi qui ne concerne pas le sujet (Egalité Femmes/Hommes), interviennent sans débat. Des amendements qui banalisent l’avortement viennent d’être votés en commission (avant le débat en séance publique prévu le 20 janvier) :

    En supprimant la notion de « détresse de la femme », l’avortement va devenir un droit (alors qu’il est aujourd’hui une dérogation). Cet acte contraire au respect de la vie, dépénalisé dans certaines circonstances, va devenir un acte comme un autre. Pour le constitutionnaliste Bertrand Mathieu « sur le plan des principes, c’est un véritable bouleversement » (voir l’interview intégrale sur le site de La Croix, et les principaux extraits ci-dessous*) Le délit d’entrave de l’avortement est étendu au domaine de l’information. Cela aura pour effet de risquer d’interdire les plateformes d’écoute des femmes enceintes et les sites internet qui avertiraient des dangers de cette pratique. [...]

    LA SUITE ICI => http://hfo.r.mailjet.com/nl/0uiy/x178i.html?a=6aHj4T&b=78b688a0&c=0uiy&d=92749dbc&e=8eb1c70b&email=fmarcilhac%40netcourrier.com

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Instinct-de-mort-socialiste-suite

  • Discours de Florian Rouanet donné le 7 décembre 2013 à Lyon, à l’occasion du XVIe Forum de la Nation :

    http://www.youtube.com/watch?v=0fUv9uHtlKs&feature=youtu.be

  • La disparition en catimini de la chronologie à l’école élémentaire

    Tribune libre d’Aetius

    La quasi-disparition de Louis XIV, Napoléon Ier et autres grands personnages de l’Histoire de France, ainsi que l’abandon de la chronologie dans les programmes du secondaire ont fait beaucoup parler dans les médias, en revanche le silence fut assourdissant sur la disparition programmée en 2012 de la chronologie dès l’école élémentaire.

    Depuis la rentrée 2013, au cycle 3 (CE2, CM1, CM2), chaque année est centrée autour d’une ou plusieurs thématiques larges. Au CE2 l’Histoire sociale et économique ; au CM1 le religieux, le culturel et l’histoire politique jusqu’en 1789 ; au CM2 l’histoire politique après 1789. Certains thèmes sont ainsi traités sur plusieurs années : la Révolution française est ainsi abordée au CM1 (pour les valeurs de 1789 : liberté et égalité) et au CM2 (pour l’aspect politique : chute de la monarchie, République, Terreur, etc.).

    Auparavant étaient traités au CE2 la Préhistoire et l’Histoire de France jusqu’au début du Moyen Âge ; au CM1 l’Histoire de France du Moyen Âge au XVIIIe siècle ; au CM2 l’Histoire de France de la Révolution française à nos jours.

    A 8-9 ans, l’élève rencontre pour la première fois l’Histoire au cours de sa scolarité, comment se repérera-t-il dans le temps ? Que comprendra-t-il quand, au CE2, le maître passera directement de la romanisation de la Gaule aux relations entre les seigneurs et les paysans au Moyen Âge ?

    Ci-dessous, les programmes d’Histoire simplifiés aux CE2, CM1 et CM2. Le lien vers le bulletin officiel est en bas d’article.

    A noter que les programmes du primaire doivent être entièrement réécrits pour 2014. Il est malheureusement peu probable de voir le retour de la chronologie …

    ■ CE2

    La Préhistoire : premières traces de vie humaine, maîtrise du fer, début de l’agriculture, apparition de l’art.
    Les Gaulois.
    La romanisation de la Gaule.
    Les relations entre seigneurs et paysans.
    Les Grandes Découvertes.
    La Renaissance : quelques découvertes scientifiques.
    La France industrielle et urbaine (XIXe siècle), le travail à l’usine.
    Les Révolutions techniques et scientifiques au XXe siècle, la société de consommation.

    ■ CM1

    La christianisation du monde gallo-romain.
    La naissance et le développement du royaume de France.
    Le rôle de l’Eglise au Moyen Âge.
    Conflits et échanges en Méditerranée : l’Islam, les Croisades.
    La Guerre de Cent Ans.
    Les premiers empires coloniaux, traite des noirs et esclavage.
    La Renaissance artistique, la Réforme et les guerres de religion.
    Louis XIV, un monarque absolu.
    La Révolution française : l’aspiration à la liberté et à l’égalité.
    La colonisation (XIXe-XXe siècles).

    ■ CM2

    Les Lumières.
    La Révolution française, la République et la Terreur.
    Le Premier Empire : les grandes réformes de Napoléon Bonaparte.
    L’installation de la République et de la démocratie au XIXe siècle.
    La violence du XXe siècle : les deux conflits mondiaux.
    L’extermination des juifs et des tziganes : un crime contre l’humanité.
    La Ve République.
    La construction européenne.

    Bulletin officiel n°1 du 5 janvier 2012

    http://histoire.fdesouche.com/3246-la-disparition-en-catimini-de-la-chronologie-a-lecole-elementaire#more-3246

  • Chrétiens persécutés : "Noël, fête de la joie, peut avoir un goût de larmes"

    Le Figaro magazine de ce week-end consacre un dossier aux chrétiens face à l'islam. Extraits de l'introduction signée par Jean-Marie Guénois et Jean Sévillia :

    "Noël, fête de la joie, peut avoir pour certains un goût de larmes: de par le monde, 200 millions de fidèles du Christ ne sont pas entièrement libres de manifester leur foi.

    Ce rejet, parfois violent, voire mortel, revêt souvent la forme banalisée d'un ostracisme ordinaire. Mais ce visage insidieux de l'intolérance tue, lui aussi, à petit feu, comme le montre la saignée dont sont victimes les chrétiens de Terre Sainte. Jean-Paul II et Benoît XVI ont souvent exprimé leur préoccupation à ce sujet. A son tour, le pape François ne cesse d'alerter sur la menace qui plane sur le berceau historique du christianisme. Lundi dernier, sur son compte Twitter, le souverain pontife lançait le message suivant: «Ne nous résignons pas à penser à un Moyen-Orient sans les chrétiens. Prions chaque jour pour la paix!» (...)

    En opérant la synthèse des informations fournies par l'Aide à l'Eglise en détresse et par Portes ouvertes, il ressort que 75 % des cas de persécution religieuse dans le monde concernent les chrétiens, dont la situation se détériore gravement en de nombreux endroits. Le Mali, le Cameroun, la République centrafricaine, l'Ethiopie ou la Syrie, non signalés sur notre carte de 2010, figurent ainsi sur notre atlas 2013, tandis que certains pays sont montés d'un cran dans le danger pour les chrétiens, passant en zone rouge, notamment le Nigeria, la Libye, l'Egypte, le Soudan, l'Irak, le Pakistan ou l'Inde. Les victimes, en l'occurrence, appartiennent aux différentes confessions chrétiennes. C'est ce que le pape François, dans une interview recueillie le 15 décembre par le quotidien italien La Stampa, appelait «l'œcuménisme du sang»: «Dans certains pays, on tue les chrétiens parce qu'ils portent une croix ou possèdent une Bible, et on ne leur demande pas avant de les tuer s'ils sont anglicans, luthériens, catholiques ou orthodoxes.»

    En Chine, en Corée du Nord, au Vietnam, c'est toujours au nom du matérialisme athée, qui reste la doctrine officielle du parti communiste au pouvoir, que la religion chrétienne est poursuivie. Mais la source principale de l'antichristianisme, du point de vue du nombre de pays touchés et du taux de progression du phénomène, provient, comme le prouve notre carte, de l'Islam politique ou du fondamentalisme musulman. Attention, pour autant, à ne pas verser dans la caricature de l'opposition entre l'Occident chrétien-alors que l'Occident, précisément, n'est souvent plus chrétien et l'Islam, dès lors que la religion musulmane s'étend, du Maghreb à l'Indonésie, sur des Etats et des aires culturelles différents, dont les intérêts ne convergent pas forcément. Mais un trait commun caractérise les Etats à majorité islamique: à de rares exceptions près, dans ces pays, ce sont uniquement ceux qui professent la religion dominante qui disposent des droits complets de la citoyenneté. Les habitants qui appartiennent aux confessions minoritaires sont au mieux tolérés, au pire regardés comme un danger pour la cohésion sociale, et comme tels, deviennent vite suspects.

    Le 27 novembre dernier, à Paris, l'AED organisait un colloque sur le thème: «Nouvelles guerres froides, incidences sur les chrétiens». Analysant trois axes de tension-la relation Russie-Etats-Unis, la relation Chine-Etats-Unis, la relation Arabie saoudite-Iran -, les intervenants soulignaient que la fin du monde unipolaire dominé par les États-Unis, fin marquée par le grand retour de la Russie sur la scène internationale, modifiait la donne pour les chrétiens, comme on l'a vu en Syrie: dans ce pays, le conflit civil qui oppose les sunnites aux chiites reflète l'antagonisme entre l'Arabie saoudite et l'Iran, un affrontement dans lequel la Russie joue son jeu.

    Au Moyen-Orient, où les religions ont toujours été mêlées, beaucoup de chrétiens regrettent de voir se dégrader l'équilibre de la coexistence. A cet égard, l'Eglise catholique sait qu'elle dispose d'une autorité que ni les protestants ni les orthodoxes ne détiennent -bien que la crise syrienne ait vu le patriarche de Moscou prendre position -, parce qu'elle s'exprime d'une seule voix qui se situe à Rome. Mais si le pape tonne pour défendre les chrétiens persécutés, l'effet est à double tranchant. En dénonçant, le souverain pontife met en lumière, mais il expose tout autant à des représailles, qui peuvent localement se révéler encore plus violentes.

    Benoît XVI a payé cher ce prix de la vérité avec l'islam. De ce point de vue, son pontificat est une triste parabole des limites de l'exercice, mais l'Eglise catholique sait la force de la persévérance. François, son successeur, en a tiré la leçon, mais il ne peut pas non plus se taire. En neuf mois de pontificat, son discours s'est d'ailleurs charpenté. D'une main franchement tendue, au début, vers l'islam, le pape actuel est passé à des mots plus exigeants: du monde musulman, il attend-dans la ligne de Benoît XVI, qui avait organisé un synode pour le Moyen-Orient, à cette fin, en 2010-la «réciprocité» pour la liberté religieuse. Aux yeux du Saint-Siège, les chrétiens établis dans des pays à majorité musulmane doivent ainsi bénéficier de la liberté dont profitent les musulmans installés en Occident… (...)

    Dans un livre où il met en exergue «vingt raisons d'espérer» (3), Marc Fromager, le directeur de l'AED en France, évoque une autre réalité sur laquelle règne un lourd silence: les conversions de musulmans au christianisme. «Un cheikh s'alarmait récemment, observe-t-il, du fait qu'en Afrique, il y avait six millions de musulmans qui se convertissaient au christianisme chaque année». Comme quoi, rien n'est jamais écrit d'avance."

    Louise Tudy

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L' Euro mis en pièce par C.Gave, J.Sapir & 8 prix Nobel d' économie.

    http://www.youtube.com/watch?v=uE-D2bXnNHI

  • La Vérité sur le Ché

    http://www.youtube.com/watch?v=XK7J-6eIx-k

  • Noël en Syrie : "La politique étrangère de la France est vécue comme une trahison"

    Quelques nouvelles de l'expédition de 21 Français en Syrie, partis passer Noël sur place avec 4 tonnes de jouets et de vêtements pour la population :

    "Le projet humanitaire de Noël en Syrie a rapidement trouvé sons sens sur place. Chaque distribution de cadeaux, chaque moment partagé avec des Syriens, des ministres aux simples Syriens, nous prouve combien la politique étrangère de la France est vécue comme une trahison à Damas. Trahison pour cette mère qui nous montre la photo de sa fille de sept ans tuée par les rebelles, trahison pour ces prêtres qui nous confient les plus de 300 martyrs de l’Eglise catholique melkite, trahison pour ces soldats loyalistes qui voient la France au chevet des intérêts américains et saoudiens, trahison pour les rescapés de Maaloula ou ses réfugiés qui expliquent les comportements barbares des djihadistes heureux de décapiter et violer quand ils entrent dans les villages chrétiens.

    Une journaliste qui m’interrogeait hier m’interpellait sur le fait que des armes financées par la France aient pu servir à tirer au mortier sur le lycée français de Damas, j’espère que nos lecteurs du Quai d’Orsay sauront trouver la réponse adéquate à cette interrogation légitime. (...)

    Je veux aussi vous dire que les informations que nous avons font vraiment de Sydnaya la prochaine cible privilégiée des rebelles, je vous demande de prier pour cette ville, historique et symbolique pour les chrétiens d’Orient. Je vous le demande car elle sera sans doute attaquée par les armes et les hommes qui servent à ceux qui sont aujourd’hui à la tête de notre Etat. Je vous demande de prier pour que les Syriens sachent reconnaître dans les plus de 2000 cadeaux de Noël en Syrie, le vrai signe de l’amitié historique entre nos deux peuples."

    Lettre complète à lire sur Nouvel Arbitre.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Poutine a-t-il tout compris ?

    La Russie prône la révolution conservatrice contre les déchéances

    Jean Bonnevey
    Ex: http://metamag.fr
    L’homme qui vénère Staline et le général Denikine, qui se veut l’héritier d’une certaine grandeur soviétique se pose aussi en rempart de la tradition européenne. La Russie, dans un monde instable, doit être un rempart à l’hégémonie américaine et garantir les valeurs traditionnelles face à la déchéance du monde occidental. Toute la politique de Poutine tient en une phrase qui le désigne pour le mondialisme comme l’homme à abattre.
    La troisième Rome est de retour
    « Le monde devient de plus en plus contradictoire et agité. Dans ces conditions, c’est la responsabilité historique de la Russie qui se renforce », a déclaré M. Poutine lors de son adresse à la nation dans une salle d’apparat du Kremlin. Il s’agit de la responsabilité d’un « garant clé de la stabilité globale et régionale, et d’un État qui défend avec constance ses valeurs », a-t-il ajouté. « Nous ne prétendons pas à l’appellation de superpuissance, si on entend par là une ambition d’hégémonie mondiale ou régionale, nous ne nous attaquons aux intérêts de personne, n’imposons à personne notre parrainage, et ne faisons la leçon à personne », a déclaré M. Poutine, dans une allusion claire aux États-Unis. « Mais nous nous efforcerons d’être des leaders », a-t-il ajouté. Poutine, au pouvoir depuis plus de 13 ans et dont l’emprise sur le pays n’a cessé de s’affirmer, a aussi souligné sa détermination à faire aboutir le projet d’union économique eurasiatique de pays issus de l’ex-URSS, dans laquelle la Russie invite avec insistance l’Ukraine. Cette zone renforcée de libre-échange, qui se veut l'alternative à l'Est de l'accord d'association proposé par Bruxelles, regroupe aujourd'hui la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan et demain, l'Arménie, voire le Kirghizstan.
    M. Poutine a enfin présenté son pays comme la dernière place forte du « conservatisme », notamment dans la conception de la famille par rapport à une déchéance morale supposée du monde occidental. Il a prôné « la défense des valeurs traditionnelles qui constituent depuis des millénaires la base morale et spirituelle de la civilisation de chaque peuple ». Poutine incarne donc une sorte de révolution conservatrice face à la subversion politique et morale que veut imposer l’occident atlantique. «On procède aujourd’hui dans de nombreux pays à une réévaluation des normes morales», a déclaré M. Poutine. Mais la Russie refuse «la soi-disant tolérance, stérile, qui ne fait pas de différence entre les sexes», a-t-il ajouté. La Russie a été vivement critiquée en Occident après la promulgation en juin dernier par le président Poutine d’une loi punissant la «propagande» homosexuelle devant mineurs, un texte dénoncé par des défenseurs des droits de l’homme qui le jugent potentiellement discriminatoire.
    La Russie avait auparavant réagi avec vigueur à la légalisation du mariage homosexuel dans plusieurs pays dont la France. « On exige de la société, aussi étrange que cela puisse paraître, qu’elle mette sur le même plan le bien et le mal», a encore déclaré M. Poutine. La Russie a, en la matière, «un point de vue conservateur, mais le conservatisme a pour but d’empêcher un mouvement en arrière et vers le bas, dans le chaos des ténèbres», a-t-il conclu, citant le philosophe orthodoxe Nicolas Berdiaev, qui avait été expulsé de Russie après la révolution de 1917. Voila un langage clair et qui explique tout.
    S'agissant de l'Ukraine, Moscou «n'impose rien à personne», a déclaré le président russe. «Si nos amis [ukrainiens] le souhaitent, nous sommes prêts à poursuivre le travail», a-t-il simplement ajouté. Contre toute évidence, Moscou prétend que, même sans l'adhésion de Kiev, un pays de 46 millions d'habitants considéré comme le berceau spirituel de la Russie, son union douanière resterait suffisamment «puissante». Et dément avoir exercé toute «pression» sur les industriels ukrainiens. C’est moins convaincant.
    En revanche il faut le croire quand il conclut : «Personne ne doit avoir d’illusions sur la possibilité d’obtenir la supériorité militaire sur la Russie. Nous ne l’accepterons jamais», a déclaré M. Poutine, rappelant avoir lancé un programme de réarmement du pays «sans précédent».
    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2013/12/18/temp-37422a257d0f2fe49cc4809d9b4f12be-5249748.html