Le ministre était en visite à l'Ecole des Officiers de Gendarmerie (EOGN). Les manifestants ont été maintenus à 500m de l'école. Un escadron a été réquisitionné pour une trentaine de manifestants pacifiques :
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Les réacs et les vrais cons
C’est commettre une erreur fondamentale que de confondre notre gauche et notre droite avec leurs pseudo-équivalents outre-Atlantique.
La une du Point vaut son pesant de cacahouètes en titrant sur les « Néocons, nouveaux conservateurs à la française ». En cette année jubilaire, jamais, pour le coup, la fameuse réplique tontonesque d’Audiard n’aura été si adéquate : « Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. »
Le dossier consacré par l’hebdomadaire de Franz-Olivier Giesbert est un fatras sidérant de références, de personnalités et de notions antithétiques, entremêlées dans un dessein à peine journalistique, crûment idéologique, ouvertement militant : « Nos nouveaux Maginot (sic) ont en commun de vouloir tourner le dos au monde tel qu’il va. »
Le vocabulaire choisi est on ne peut plus suggestif, faisant passer les « thèses » — forcément nauséabondes — de tous ces ultras pour des réminiscences subliminales (nécessairement pathologiques, en cette ère de totalitarisme dur pour ce qu’il peut, en apparence, avoir de mou) à d’obscurs réflexes de « repli », tels qu’on n’en avait pas connu depuis les « heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire » : « Ils voudraient barricader la France », « Les plus obscurantistes se réjouissent de notre déclin », « Ils voudraient que la France renonce à l’idéal du progrès au nom du principe de précaution » (énormité, quand on sait que ce concept est un des fondements de l’idéologie hygiéniste de la gauche dite de « progrès »)…
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A Carhaix, les Bonnets Rouges ont réussi leur pari du jour !
Pari réussi pour les Bonnets Rouges ce samedi 30 novembre ! Ils étaient environ 30.000 à Carhaix, cet après-midi sur le site des Vieilles Charrues. Soit autant qu’à Quimper pour leur première manifestation. Toujours aussi nombreux et déterminés et toujours plus aptes à mobiliser que les syndicats politiques, les Bonnets Rouges restent une force impressionnante unissant des catégories de mécontents extrêmement variées. Tout cela sous l’observation attentive de plusieurs centaines de gendarmes. Des centaines de camions et de tracteurs étaient de la partie, faisant un vacarme de klaxons extraordinaire, et partout le drapeau breton ! Sur une estrade, des dizaines de sonneurs enchaînaient dès 13h les musiques traditionnelles bretonnes, témoignage d’un mouvement bel et bien enraciné
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Marche pour la Vie de Lyon : intégralité du discours de Cécile Edel
Prononcé hier :
"Chers amis,
Merci, merci du fond du cœur d’être venus aujourd’hui, d’être venus malgré le froid, vos multiples activités, vos multiples préoccupations...
Merci d’être venus porter témoignage de la valeur de toute vie humaine surtout celle du plus fragile d’entre nous tous, car soyez certains que votre présence est un véritable témoignage qui ne peut pas laisser indifférents ceux qui vous entendent et vous voient.
Merci également à vous organisateurs d’avoir eu le courage de reprendre le flambeau de la Marche pour la Vie.
Lorsqu’à Paris , il y a 9 ans, nous avions décidé, à plusieurs associations, d’organiser une première manifestation pour les 30 ans de la loi sur l’avortement, jamais nous n’ aurions cru que cette première manifestation serait le premier pas, le tremplinpour bien d‘autres marches à Paris, comme dans d’autres villes de France et même maintenant à Rome, à Berlin, à la Haye et dans d’autres pays encore…Cela semblait impossible, un pari fou et pourtant nous l’ avons fait et vous l’ avez fait.
Au cours de ces dernières années nous avons vu, grâce aux Marches pour la Vie successives, se lever une nouvelle génération de véritables résistants contribuant à réveiller toujours plus les consciences et à s’engager.
Tout ceci grâce à vous, parce que notre, votre détermination, votre fidélité et votre courage sont sans faille !
Ainsi, la preuve est aujourd’hui donnée que le mouvement de résistance aux lois injustes et indignes d’une société humaine, indignes de la France, ne s’est jamais éteint, qu’il continue bel et bien, sans se décourager, sans se désespérer, en poursuivant toujours le même objectif qui est celui de la proclamation de la Vérité. N’en déplaise à certains, dire la vérité est devenu pour nous, bien plus qu’un choix stratégique : c’est notre devoir !
Nous devons dire avec clarté et courage que ces lois injustes contredisent la Loi naturelle et les droits de l’Homme ; nous devons être les témoins des valeurs non négociables en demandant l’abrogation des lois qui ont entre autre légalisé l’avortement et dont les conséquences sont désastreuses.
Vous rendez-vous compte qu’il manque aujourd’hui à la France quelques huit millions d’enfants ? Comment ne pas nous révolter ? Comment nous taire ? Lorsque l’on porte en soi, la cause du Respect de la Vie, on ne peut tolérer que soit ainsi éliminés chaque année en toute impunité autant d’enfants et notre devoir est de ne pas nous taire. Si nous nous taisons, nous devenons en quelque sorte complices par notre silence.
1 enfant sur cinq…comment ne pas être révolté ? Doit- on vraiment se justifier de vouloir proclamer notre révolte ?
« Un état qui organise la suppression de ses propres enfants est l’auteur de sa décadence, comment le croire capable d’œuvrer pour la justice ? »
Nous sommes là pour montrer qu’aujourd’hui il y a encore des hommes et des femmes pour qui l’avortement n’est pas un acte banal, anodin, sans conséquences. Il y a encore des hommes et des femmes qui, même 38 ans après la loi sur l’avortement, sont capables de descendre dans la rue, dans le froid, et parfois sous la pluie, pour promouvoir le respect de la Vie et pour dénoncer les lois qui portent atteinte au plus petit d’entre nous : l’enfant à naître.. et vous êtes de ceux là !
- Nous sommes là parce que nous sommes convaincus que toutes les actions au service de la Vie, aussi diverses peuvent-elles paraître, d’une manière ou d’une autre, portent leurs fruits même si nous ne les récoltons pas immédiatement.
- Nous sommes là parce que nous croyons que certaines personnes peuvent être touchées et « converties » par ce qu’elles voient ou ce qu’elles entendent au cours de la Marche…Ceci ne nous appartient pas et nous ne le verrons pas mais la force de témoignage est un élément que nous ne pouvons négliger.
- Nous sommes là parce que nous croyons que manifester en nombre est un moyen non négligeable de voir le discours pro-vie réapparaître sur la scène publique et donc politique. Pour ceux qui défendent la Vie, il n'y a pas de raccourci : pour exister, il faut être dans la rue, et être assez nombreux pour ne plus pouvoir être ignorés.
- Nous sommes là parce qu’enfin nous avons vu que manifester contribuait à dynamiser tout le mouvement pro-vie et à étendre la densité de notre réseau associatif.
Marcher pour la Vie, cela veut dire que nous ne nous satisfaisons pas de l’état d’injustice actuel dans lequel notre pays se trouve et plus encore nous nous y opposons. La marche ne constitue pas un objectif en soi mais un moyen pour parvenir à un réveil des consciences, pour réussir à lever le tabou que constitue la question de l’avortement. Non, avorter n’est pas banal et a des conséquences dramatiques.
Marcher pour la Vie c’est aussi proclamer que jamais l’avortement n’a été une solution, c’est promouvoir l’accueil de la Vie et croire que chaque être humain est unique et digne de respect. C’est aussi proclamer et témoigner que si on choisit le parti de la Vie on n’est jamais déçu !
« Notre cri n est ni un cri de haine, ni un cri de vengeance, mais un cri d amour et de vérité qui appelle a la conversion qui libère ».
N’oubliez jamais : la force de la vérité est la vérité elle-même !
Je termine en vous demandant : aimez-vous la Vie ? Voulez vous la protéger ? Voulez vous la défendre ? Alors je vous demande chers amis, de vous engager, de vous engager pour elle et je vous donne :
Rdv donc le 19 janvier à Paris pour une nouvelle Marche pour la Vie parce que
« Nous ne céderons pas, nous ne lâcherons pas, nous ne trahirons pas et nous l’emporterons, nous gagnerons »!
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L’enjeu géopolitique de la Francophonie
Par Charles Saint-Prot
Contrairement aux allégations des habituels champions du renoncement, la langue française est bien vivante dans le monde. Il n’y a guère que certaines prétendues élites parisiennes, hauts fonctionnaires, diplomates et autres hommes d’affaires,...
...qui ont fait de la démission et de la soumission une règle de conduite pour considérer qu’il serait du meilleur chic de s’exprimer en anglais et la francophonie serait une préoccupation désuète et un combat d’arrière-garde. Si le français recule comme langue de travail dans le cercle, à vrai dire étroit, des organisations régionales et internationales, c’est principalement à cause de la négligence des élites précitées qui ne défendent jamais leur langue tant elles adhèrent aveuglément à une doxa européiste fondamentalement hostile aux nations et à tous les signes de souveraineté. Il est inadmissible que les fonctionnaires, les universitaires, les scientifiques ou les parlementaires français ne fassent pas les rappels à l’ordre qui s’imposent lorsqu’on tente d’imposer des travaux uniquement en langue anglaise dans des instances où le français est officiellement reconnu comme langue de travail (ONU, OCDE, OTAN, Conseil de l’Europe, parlement européen, commission européenne, etc.). En revanche, s’il y a défaillance au sommet, l’expansion est indéniable dans les populations.
700 millions de francophones en 2050
L’universitaire québécois Richard Marcoux, rappelle que les francophones sont répartis sur les cinq continents, le français est non seulement une langue parlée et étudiée mondialement, elle est aussi une langue de plus en plus utilisée. [...]
La suite de l’éditorial de novembre 2013 ici
http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-enjeu-geopolitique-de-la,6757
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Euthanasie des mineurs : toujours la même technique
De Jeanne Smits dans Présent :
"Une proposition de loi visant à étendre l’accès à l’euthanasie aux mineurs vient d’être adoptée en Belgique par les commissions des Affaires sociales et de la Justice du Sénat par 13 voix contre 4 (les chrétiens démocrates et le Vlaams Belang ont voté contre). Il n’est pas certain que le texte puisse être débattu assez rapidement devant les deux chambres du Parlement belge avant d’être frappé de caducité et donc soumis à une procédure de « relevée » par la survenue des élections générales en mai prochain. Mais quoi qu’il en soit, un pas important vient d’être franchi – de degré et non de nature !
Aux termes de la proposition, un mineur âgé d’au moins douze ans en phase terminale de maladie – le plus souvent, un cancer – pourrait recevoir une piqûre létale en cas de souffrances « insupportables et inapaisables », moyennant le conseil de l’équipe médicale et l’accord des parents.
Le principe de la légalité de l’euthanasie une fois acquis il n’y a aucune raison, en effet, de ne pas poursuivre dans sa logique. Et les « progressistes » belges se préoccupent déjà de savoir quand on passera à l’étape suivante : l’euthanasie des déments.
Une lettre ouverte de seize pédiatres avait préparé le terrain – à la manière du « manifeste des 343 salopes » avouant avoir avorté – en publiant le 6 novembre une lettre ouverte où ils indiquaient que certains d’entre eux avaient déjà euthanasié des mineurs « exceptionnellement » et « en dehors du champ de la loi ». Ils se plaignaient de ne pas pouvoir parler « ouvertement » et en toute confiance de la « fin de vie ». Et soulignaient que les jeunes qui souffrent de maladies graves ont souvent une maturité bien plus grande que celle des adultes bien portants.
C’est sans doute vrai. Mais cela ne change rien au fait que la mise à mort du patient, pour quelque raison que ce soit, est une transgression… majeure, et qu’elle paraît d’autant plus choquante, subjectivement, que le patient est encore un enfant ou un adolescent. Y associer les parents de l’enfant qui souffre ajoute à l’horreur : on en arrive à leur imposer un choix impossible, inconcevable. « Tuez-le donc, M. le docteur… » [...]"