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  • Soft power russe : Relire d’abord Tchakhotine…

    Rien n’est plus fluide, plus insaisissable et plus puissant que cette influence diffuse que l’on nomme Soft power. Sans bruit, sans démonstration de force, elle pénètre les esprits, vainc par la conviction, d’autant plus redoutable qu’elle joue sur les registres de l’empathie, du débat d’idées, de la culture...
    Il est de bon ton, depuis un an, d’évoquer sans cesse en France et ailleurs le Soft power russe.
    Bien entendu ce dernier est présenté en « Occident » comme la nouvelle stratégie du Kremlin pour imposer sa supposée politique de puissance sur la scène internationale, dans la lignée du « bourrage de crâne » pratiqué autrefois par l’URSS vis-à-vis des opinions publiques européennes. Suscitant critiques et méfiance, le Soft power russe n’en est pourtant qu’aux prémices de son déploiement. De ce constat nous pouvons tirer une leçon : La Russie doit concevoir sa stratégie d’influence avec beaucoup de doigté et de professionnalisme afin de ne pas prêter le flanc aux attaques des agents d’influence adverses.

    Il convient en premier lieu de définir quels seront les meilleurs agents de ce Soft power. Il est évident selon certains que le Soft power russe est déjà une réalité. Tant du point de vue culturel que scientifique, la Russie n’a plus à faire la preuve de son attractivité. Pourtant est-ce une forme efficace d’influence ? Il est permis d’en douter. Il suffit d’observer le cas français pour s’en convaincre. Le Français est une des langues les plus pratiquées au monde. La culture française, notre modèle de civilisation, de Voltaire à Chanel en passant par Versailles ou notre gastronomie constitue toujours un vrai potentiel de séduction et d’attractivité. Mais celui-ci s’adresse essentiellement aux élites étrangères, qui ont les moyens d’accéder à sa connaissance. Combien d’Américains du Middle West ou de Chinois du Shaanxi sont-ils capables de placer correctement la France sur une carte ou connaissent-ils Camus ? Bien peu. Il en va de même pour l’écrasante majorité de la population française et européenne vis-à-vis de Pouchkine, de Rachmaninov ou de Mendeleïev… Aux côtés de milliers d’amoureux de la culture russe, les masses ignorent tout de la Russie. Seule la culture américaine qui base son rayonnement sur le plaisir du plus grand nombre, les joies simples, le divertissement, est par essence populaire, voire populiste et conquiert les populations dans le monde entier.

    Si la culture ne suffit pas, il faut lui adjoindre d’autres éléments civilisationnels et politiques afin de former un outil de Soft power efficient, efficience dont la pérennité nécessite un constant perfectionnement par l’agrégation de nouveaux arguments, de nouveaux idéaux...Nous connaissons ceux affichés par les Etats-Unis : Individualisme, liberté d’entreprendre, liberté de conscience, foi en l’avenir…le rêve américain. De quoi, sur le papier, séduire bien des esprits. Mais cela ne suffit pas nécessairement non plus. Le cas français le démontre une fois encore. Depuis deux siècles nous nous érigeons en champions des Droits de l’Homme et de certaines valeurs « universelles. » Or, indépendamment du fait qu’il n’a jamais pu être démontré, du point de vue du raisonnement philosophique, que de telles valeurs existent, force est de constater que les idéaux vantés par la France sont de plus en plus vécus dans le monde comme un néo-colonialisme moral. Il faut donc se méfier des valeurs qu’on met en avant. Celles-ci peuvent séduire comme provoquer un effet boomerang.

    A cette aune la Russie, qui par la voix de Vladimir Poutine vient de se proclamer comme le défenseur des valeurs traditionnelles ou conservatrices, Dieu, la famille, la patrie…vise-t-elle juste ? Oui, dans la mesure où on assiste en Europe à une montée des partis aux discours identitaires, patriotiques, exaltant des idéaux identiques. Non, dans la mesure où elle va susciter le raidissement des « progressistes ». Immanquablement, l’offensive conservatrice de Moscou provoquera une contre-attaque virulente des médias « occidentaux » qui, pour la plupart, ne se reconnaissent nullement dans le modèle de société vanté par les autorités russes mais cultivent d’autres idéaux : Individualisme, matérialisme, hédonisme, insoumission aux autorités, quelle que soit leur nature. Promis au pilori le modèle russe, qu’on ne manquera pas de rapprocher du fameux « Orthodoxie, autocratie, génie national » d’Ouvarov, sera d’autant plus contesté qu’il est, aux yeux des leaders d’opinion « occidentaux » aussi contestable sur le fond qu’approximatif sur la forme.

    Car il n’y a pas de secrets : Un Soft power efficace passe par une bonne communication. Or les autorités russes accusent de graves lacunes en la matière vis-à-vis de nos sociétés de l’image et des faux-semblants. On peut penser ce que l’on veut de Nadejda Tolokonnikova. On peut juger scandaleuse son action dans la cathédrale du Christ Sauveur. Mais il y a une chose qu’on ne saurait lui dénier : un incontestable talent en matière de communication vis-à-vis de sa vraie cible , les médias, notamment « occidentaux ». Sexy, souriante, « guerrière » au poing levé ou affichant sa moue boudeuse dans son Tee-Shirt « No pasaran », clin d’œil à tous les éléments de la gauche européenne, elle a tout compris des règles du marketing politique et de ce ton entre insolence et  indignation qui fait les stars à Paris ou à Londres. C’est à ce type de talent, celui de cette « classe créative », de ces « fils de pub » maîtrisant parfaitement les codes de notre société post-moderne, vide de réflexion mais avide de slogans, que l’on doit confier « l’habillage » politique du Soft power conservateur. A défaut celui-ci ne sera pas « vendeur ». Il sera « ringard » et inaudible. Pour convaincre « l’Occident », il faut d’abord relire Tchakhotine.

    Philippe Migault

    Source: Ria Novosti

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/01/22/soft-power-russe-relire-d-abord-tchakhotine-5277812.html

  • Et si certains, à droite, devenaient audacieux ?

    UMP : Juppé, Bertrand et Le Maire unis contre Sarkozy

    [...] Le Monde du 19-20 janvier. En titre: « Les 15 jours qui ont changé Hollande ». L’article doit être intéressant mais à tort ou à raison, comme on est pressé et qu’on devine son contenu, on dérive ailleurs et, coup de chance, on lit : « UMP : Juppé, Bertrand et Le Maire unis contre Sarkozy ». Ils veulent en gros empêcher le retour de Sarkozy et « sanctuariser » la primaire de 2016.

    C’est une nouvelle stupéfiante. Ils seraient, d’un coup, devenus audacieux, ils auraient enfin mis leur esprit dans la bataille et ne considéreraient plus le responsable de la défaite de la droite en 2012 comme une sorte d’intouchable protégé par l’énormité même de la déception qu’il a causée.

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  • « Arbres de la liberté » abattus : l’épidémie continue

    Deux « arbres de la laïcité » plantés à Boussy-Saint-Antoine et Epinay-sous-Sénart (Essonne) ont été sciés en début de semaine, ont indiqué mercredi 22 janvier ces deux municipalités. L’acte a été revendiqué auprès du Parisien par un mouvement anti franc-maçon.
    Dans un communiqué transmis au journal, une organisation se présentant sous le nom « Combattre la franc-maçonnerie » justifie cet acte de vandalisme par sa volonté de dénoncer « la mainmise de clans maçonniques ».

    « Quand on s’aperçoit que ces plantations d »arbres de la laïcité’ sont presque toutes organisées par le Grand Orient de France, une des principales obédiences maçonniques françaises (…), nous voyons la mainmise de clans maçonniques en leur sein, réfugiés, en pleutres, derrière l’opacité qui protège leurs ambitions personnelles et derrière l’utilisation trompeuse d’une laïcité dévoyée », est-il écrit dans ce communiqué dont l’AFP a eu copie.

    http://www.contre-info.com/

  • En toute hypothèse et en toutes circonstances, le devoir d'un résistant est de faire de la résistance.

    Et oui, le verdict est tombé tel un couperet. Enfin. Pour la première fois, un homme a été condamné pour racisme anti-Blanc. Les faits remontent à septembre 2010 : un jeune homme franco-français (entendons Blanc et supposément athée ou chrétien) avait été battu comme plâtre par deux individus dont l’un, toujours insaisissable, a proféré des insultes racistes du type « Sale blanc, sale Français ». La scène a eu lieu sur un quai de RER situé gare du Nord. Cette histoire, quoique fort triste, aurait été cependant typique de certains endroits peu sécuritaires dont le RER fait partie depuis des lustres, si ce n’était son côté aussi paradoxal que significatif : les agresseurs étaient tout deux Français, sans autre origine, soulignons-le, que française.

    Ces deux jeunes énergumènes « alcoolisés » par-dessus le marché, présentaient-ils en plus une pathologie masochiste en s’insultant eux-mêmes tout en se défoulant de leurs complexes sur un tiers sans défense ? D’après les dires d’Arnaud Djender, seul prévenu d’une affaire qui a piétiné pendant près de trois ans ( ! ), les propos racistes de son complice tiendraient au conditionnement sous-jacent qu’il aurait subi sa vie durant en tant que banlieusard, c’est-à-dire ressortissant d’une zone en principe hostile aux Français et, plus largement, aux Européens. Ce n’est donc pas lui mais son subconscient qui s’était exprimé en cette sombre journée d’automne, éructant une haine quasi-bestiale à l’égard du Blanc qu’il est sans vouloir l’être.

    S’il y a une chose qui dérange dans cet étrange ramassis de faits, qui dérange comme une démangeaison au cerveau, c’est le sens du mot « Blanc ». Techniquement, un Maghrébin est blanc. Or, les cités sont majoritairement composées de Maghrébins. Les espèces de petits caïds qui donnent la chaire de poule à ce qui reste de « Gaulois » dans les quartiers chauds sont donc parfaitement blancs, le teint hâlé étant également caractéristique des peuples méditerranéens. Si je vous livre ce bouquet de lapalissades, c’est bien pour attirer votre attention sur la fiole à venin qui se cache entre pétales et épines. Le mot « Blanc » est pratique dans la mesure où il permet d’occulter le vrai sens du terme : un Blanc est quelqu’un qui était jusqu’alors maître chez lui, quelqu’un qui de par sa culture, son mode de vie, sa pensée, représente la nation française. Souvenez-vous de ce vieux film de Gérard Lauzier, Le plus beau métier du monde, où Depardieu a si bien interprété le rôle de l’instit « gaulois », habitué des bons lycées parisiens mais qui, suite à un adultère lourd de conséquences, demande à être muté dans un établissement de Saint-Denis pour être plus près de ses enfants. Pour rappel, le film a été tourné en 1996, soit, il y a environ 18 ans. S’il s’agit d’un film comportant des éléments de propagande en faveur d’un multiculturalisme au bout du compte triomphant, le happy end tranchant le nœud gordien de l’intrigue ne gomme en rien le fond de la problématique, c’est-à-dire l’insupportable existence d’un professeur franco-français au cœur d’une cité régie par ses propres lois.

    Il suffit d’égrener quelques pages indépendantes du net consacrées à la question de l’identité nationale pour retrouver une foultitude d’histoires analogues, à la seule différence que jamais jusqu’à présent elles n’ont eu de véritables échos dans la grande presse. Tel est le cas de Marie-Neige Sardin, libraire dans le 93. Les commentaires qu’elle poste sur facebook font davantage penser à des chroniques de guerre qu’à des comptes rendus classiques que beaucoup d’entre nous ont tendance à mettre en ligne sur leurs comptes. Tel est le cas de cette jeune prof que Le Point a baptisé aléatoirement de Sophie dans un article publié le 11 décembre 2013 et intitulé Journal d’un prof débutant (épisode 18) : « Sale Française » ! Non mais, franchement, depuis quand l’école est-elle devenue un champ de bataille sans pitié ni merci où la transmission des connaissances ne peut plus être une priorité ? L’accentuation croissante de cette tendance reflète autant l’échec total des politiques d’intégration mises en place sous François Mitterrand que l’éclatement progressif de la France en plusieurs communautés dont certaines sont plus aguerries, plus viables que d’autres, tandis que la communauté jusqu’ici logiquement prédominante – française de souche – est en passe de perdre sa prédominance quantitative et qualitative, ce dernier épithète faisant allusion à la veulerie des élites politiques françaises qui ne savent plus ou ne veulent plus défendre les intérêts de la nation.

    Conceptualisons.

    La sentence prononcée contre Arnaud Djender – quatre ans de prison dont trois ans ferme – répond à trois exigences incontournables.

    La première découle des préoccupations de la LICRA ou d’organisations du même type qui en l’occurrence n’ont pas tort de rapprocher antisémitisme et rejet de ce qui est authentiquement Français. Non pas que Juif et Français soient synonymes, la France étant un pays primordialement chrétien. Simplement, le trait d’union Juif-Français (Français chrétien, athée ou même bouddhiste) est un amalgame assez commode puisqu’il est plus « correct » de harceler un individu en se référant à des considérations religieuses plutôt qu’à un ressentiment bien plus vague et complexe visant l’ensemble d’une nation, ici, la nation française. On se demande si la cour d’appel de Reims aurait réagi s’il n’y avait pas eu cette secousse de la part des organisations juives inquiètes du lien qui s’est crée entre antisémitisme et racisme anti-blanc. C’est d’ailleurs en quelque sorte la portée du message véhiculé par Jean-Loup Amselle, anthropologue ayant publié la veille une analyse digne d’intérêt dans le journal Le Monde, un quotidien pourtant porté à se vautrer dans le déni de ce genre de réalités. Le traitement quasi-nul, voire inexistant des actes christianophobes perpétrés sur le territoire français confortent la thèse de M. Amselle puisque la christianophobie en acte, historiquement parlant, est davantage synonyme de racisme anti-blanc que l’antisémitisme.

    La deuxième exigence semble relative au critère d’exemplarité. En administrant une peine de quatre ans à un givré imbibé d’alcool et d’ « idéaux » banlieusards, on pense stopper l’avancée de l’anti-France du bas (l’anti-France du haut étant actuellement au pouvoir). On peut rêver tant qu’on veut, ce n’est pas en se défaisant d’un symptôme mineur tiré de la liste de millions d’autres symptômes qu’on changera quoi que ce soit au diagnostic.

    Enfin, il conviendrait de mentionner la remontée en puissance des deux droites, UMP et FN, la première, malgré certains points de convergence à l’intérieur du parti, se montrant de plus en plus sensible à la problématique du racisme à l’envers. D’ailleurs, selon un sondage réalisé tout récemment par l’IFOP, près de la moitié de la population française estime que « le racisme anti-Blanc est un phénomène assez répandu ». Si l’on tient compte du fait assez paradoxal que 44 % des électeurs mélenchonistes reconnaissent l’existence d’un racisme anti-Blanc un peu partout en France alors que M. Mélenchon lui-même s’obstine à prouver le contraire, on peut supposer que les résultats publiés par l’IFOP devraient être en réalité être supérieurs aux 47 % de « oui » obtenus . Tout dépend de l’échantillon (supposé) représentatif choisi. Il n’est donc pas exclu que la gauche (et l’article publié in Le Monde en est une confirmation indirecte) pousse la justice à sévir à l’égard de ce nouveau type de racisme.

    De toute façon, condamnation ou pas, on pouvait s’attendre à ce retour de manivelle longtemps masqué par les injonctions sacralisées du politiquement correct. Malheureusement, il n’est pas certain que le travail de la justice puisse dès lors stopper un processus avoisinant de plus en plus un climat de guerre civile latente déjà flagrant dans bien des quartiers. L’irruption du racisme anti-Blanc est le résultat d’une politique déconnectée des réalités les plus élémentaires appliquée à la lettre pendant trente ans. Maintenant que cela sent le grillé, il serait temps d’oublier les droits de l’homme. Osera-t-on les oublier ? Voici la question du jour.

  • Pas très catholique…

    Le site de Francetv info ne manque pas de le relever, «hasard du calendrier, les deux François vont se rencontrer pour la première fois le jour de la Saint-François. Le chef de l’Etat est reçu par le pape, (ce) vendredi 24 janvier, alors qu’il est à la recherche d’une réconciliation avec l’électorat catholique français, en majorité hostile à sa politique.» «Ce dialogue avec le pape est un message fort d’attention aux catholiques français » est-il expliqué par l’Elysée. Une réconciliation qui a peu de chance d’aboutir tant l’arrivée du candidat du PS et de sa majorité  au pouvoir s’est caractérisée par des gestes, des actions, des réalisations profondément anticatholiques et foncièrement contraires aux valeurs helléno-chrétiennes qui ont forgé notre civilisation. En ce sens, les mauvaises  orientations du sarkozysme ont non seulement été poursuivies mais aussi  amplifiées. Là aussi, le  changement ce n’est pas maintenant.

     Samuel Pruvot, auteur de François Hollande, Dieu et la République, interrogé sur le site de Francetv info,  rapporte que François Hollande est « aujourd’hui agnostique.» «Il ne tranche pas, un peu comme en politique, où ses opposants lui ont souvent reproché son manque de décision.». Certes, il  constate aussi que «(les) trois amis parmi les plus proches (de M. Hollande), Bernard Poignant, Jean-Pierre Mignard ou encore Jean-Pierre Jouyet, sont considérés comme des catholiques de gauche». Pour autant, l’influence de ces derniers semble en tout cas de peu d’effets sur le chef de l’Etat car  «(sa) laïcité revendiquée a été d’autant plus mal perçue par la communauté catholique que le chef de l’Etat a multiplié les maladresses à l’égard de l’Eglise.»

     Dans l’article du Monde consacré à cette voyage officiel au Vatican, il est expliqué que « le président sait (…) que sur le dossier (du mariage pour tous), il a péché par là où il s’était justement engagé: sa promesse de campagne d’une France apaisée, abîmée par l’ampleur de la mobilisation et la radicalisation d’une partie des opposants. »

     Mais ce grief n’est pas le seul. Plus largement, et la parole est donnée ici à « un responsable de l’Eglise catholique en France »,  les représentants de la Conférence des évêques de France (CEF) ont alerté le pape sur «(les)  débats actuels en France sur l’avortement ou la fin de vie », lequel  «pourrait rappeler au président les valeurs chrétiennes sur la dignité de la personne humaine

      Bernard Podvin porte-parole des évêques de France s’interroge : « Fallait-il rouvrir le débat sur l’avortement ? Fallait-il évincer brutalement les responsables religieux du Comité consultatif national d’éthique ? Fallait-il ignorer la pétition envoyée au Conseil économique, social et environnemental sur le mariage pour tous ?. Il « déplore aussi la réaction tardive des autorités face aux provocations survenues dans des églises.»

     « On sent une difficulté à appréhender le phénomène religieux et un raidissement des deux côtés , note aussi le secrétaire général de la CEF, Olivier Ribadeau-Dumas. Même le message du gouvernement  publié in extremis le 25 décembre à 16 heures  pour souhaiter un bon Noël aux chrétiens leur laisse un goût amer, alors que « des ministres fêtent l’Aïd ou Kippour avec les autres croyants ».

     Signe de cette « défiance » et du sentiment de « deux poids, deux mesures », une lettre au pape, rédigée par trois fidèles à la veille du voyage, a recueilli en une semaine quelque 100 000 signatures.» Cette lettre ouverte approche aujourd’hui allègrement les 120 000 signatures. Ses auteurs, de jeunes catholiques français, ont été reçus par la Nonciature apostolique et la missive  sera  remise au Pape.

     Une lettre  qui demande au pape François de se faire « l’interprète », auprès du président  de la république, « du profond malaise et de l’inquiétude grandissante de nombreux catholiques de France ». Président autiste qui n’a pas écouté l’opposition des Français «  à la loi dite du mariage pour tous , loi injuste qui prive délibérément l’enfant de son droit élémentaire à avoir un père et une mère, et qui ouvre la voie à la marchandisation du corps humain.»

     Un gouvernement et sa majorité qui ont multiplié « la promotion (…) de régressions majeures de droits fondamentaux de la personne humaine, sous les coups de boutoirs de la culture de mort ».  Et  de citer l’assouplissement, des « conditions de recherche sur les embryons humains » ; l’extension du « délit d’entrave à l’avortement » « à la simple expression d’une parole critique de l’avortement et de ses conséquences », « au mépris de la liberté d’expression qui était jusqu’à présent le fondement de notre démocratie ».

     En outre « le gouvernement pose des jalons pour faire voter une loi autorisant l’euthanasie », tandis que le ministre de l’Education nationale (Vincent Peillon, NDLR) qui est le promoteur actif de la théorie du Gender à l’école, a affirmé clairement sa volonté d’« arracher l’élève à tous les déterminismes », et donc aux « déterminismes familiaux ». « C’est ainsi le droit des parents à élever leur enfant conformément à leurs convictions qui est menacé.»

     Enfin, alors que « les moqueries et les attaques de la part des plus hautes instances pleuvent (…)», les profanations d’églises se sont multipliées récemment à l’initiative (…) des Femen (…). Les suites judiciaires ont toutes été étouffées. Beaucoup de catholiques de France ne peuvent s’empêcher de faire le rapprochement avec la sévérité unanime et justifiée des réactions lorsque ce sont d’autres communautés religieuses qui sont attaquées en France ».  « Les catholiques de France sont las d’être un groupe religieux de qui l’on puisse se moquer en toute impunité ».

     «  Face à ce flot de reproches notait l’article du Monde évoqué plus haut, un sujet au moins semble laisser les catholiques de marbre : la vie sentimentale du président ». Est-ce si certain ? Car  affirme Bruno Gollnisch, l’absence basique de morale  est au cœur de la pitoyable affaire Hollande-Gayet-Trierweiler.

     Comment ne pas adhérer au constat de Christine Boutin qui note que «la façon dont est traitée (Valérie Trierweiler) est un véritable scandale. La façon (de François Hollande, NDLR) de traiter ce problème n’est pas acceptable, c’est inhumain (…). Il prend les femmes les unes après les autres, il traite sa concubine, que l’on appelait Première dame, comme un Kleenex. (…). M. Hollande a révélé par cette affaire privée son véritable caractère. »

     Un « homme méchant» selon certains témoignages recueillis dans son entourage  par une  journaliste politique du JDD, Cécile Amar, dans son livre «Jusqu’ici tout va mal», consacré à M. Hollande et  fruit de dix années passées dans son sillage. Or, le seul capital qui restait a ce dernier auprès des Français, si l’on en croit les sondages, était justement  celui de la «sympathie» qu’il semblait dégager, à défaut de la compétence et du courage…

     « Adepte du mariage pour tous mais pas pour lui » comme le relevait dernièrement Jean-Marie Le Pen, M. Hollande, autoproclamé «président normal » ( ?) s’est refusé, comme il aurait pu le faire  une fois élu à a présidence, de légaliser son union par le biais du mariage avec Mme Trierweiler. Cela aurait donné un semblant de légitimité au coûteux cabinet de cette dernière installé au palais de l’Elysée et financé indûment  par les contribuables.

     Cela aurait évité également à Valérie Trierweiler de connaître le sort décrit  par Mme Boutin, tant il est vrai que le mariage traditionnel, est une institution qui a aussi pour objet de protéger la femme en tant qu’épouse.

     Une évidence niée par  les féministes de gôche, toujours promptes à hurler au machisme, toujours présentes quand il s’agit de donner de la voix pour défendre  le mariage pour tous ou les Femen, mais bien silencieuses ici

    http://gollnisch.com/2014/01/24/pas-tres-catholique/

  • ça va bouger !

    Toute la rédaction de Voxnr s’associe à moi pour présenter à notre lectorat nos meilleurs vœux pour 2014. La raison du retard quant aux vœux n’est autre qu’une hospitalisation qui fut mienne en ce début d’année. N’omettons donc jamais qu’humains, nous sommes faillibles, le corps pouvant à tout instant, nous lâcher, quand bien même la Foi est intacte.
    Mes vœux s’adressent aussi à tous les Français et Européens. A commencer par ceux qui se reconnaissent dans ce que l’on appelle la gauche, qui en ont le plus besoin. Naguère les gouvernements étaient avant tout soucieux d’agir. On peut se demander si pour François Hollande, Jean Marc Ayrault et les ministres, l’objectif majeur ne soit plus aujourd’hui, que de simplement durer. Tels les mauvais marathoniens, il ne s’agit plus de faire un temps, c'est-à-dire une performance, mais de simplement finir coûte que coûte, puisque de plus en plus de Français qui en ont « ras les antennes »…
    Ces Français aujourd’hui, sont bien moins politisés que voici un demi-siècle. Le fait a probablement commencé avec ce que les sociologues ont appelé la « bof génération », Français nés entre 1963 et 1970 qui inaugura le triomphe du positivisme, toujours omniprésent aujourd’hui. D’où les questions et réponses si fréquentes : « A quoi ça sert ? », « Quel est l’intérêt ?», « c’est une perte de temps », … On se souviendra aussi du milieu des années quatre-vingt-dix qui voit naître l’expression de « pensée unique ».
    Pour autant, on ne peut qu’être satisfait de l’involution : c’est justement parce que les Français ne sont plus politisés – ils ne sont donc plus partisans au sens péjoratif du terme – que leurs critiques sont à prendre au sérieux, dénuées qu’elles sont d’idéologie. On comprendra dès lors, le pourquoi de l’adhésion progressive et croissante au Front National, de la part de Français, aussi bien de gauche que de droite. Bien souvent donc, le rejet marqué des Français, n’est plus celui de la droite ou de la gauche, mais bien du Système, même si le plus souvent ils ne le perçoivent pas nettement, dans ce qu’il a d’essentiel.
    Le Système évolue. Menacé de l’intérieur, de par son essence ( les fameuses contradictions du capitalisme » selon Marx ?), il se radicalise. Il l’a fait à l’échelle militaire en intervenant en Irak, Afghanistan puis Syrie. Trois interventions, trois échecs… Mais il le fait aussi en politique intérieure. Comme par exemple la répression anormalement dure de la manifestation pour tous malgré une ambiance bon enfant, ou l’humoriste Dieudonné devenu « grande cause nationale ».
    Les gouvernants successifs, au motif que le Peuple semble endormi depuis plusieurs décennies, croit qu’il en sera toujours ainsi. C'est méconnaitre l’histoire des Peuples. Et contrairement à la légende, il n’est pas impossible que ce soit une princesse et non un prince qui, en France, par l’intermédiaire d’un baiser salvateur, réveille les Français.
    Le problème n’est plus même politique. On ne peut aller contre le bon sens éternellement. Interdire aux Français le feu de cheminée (1) ou la culture d’un jardin potager (2) comme cela semble être prévu, ce dans les deux cas pour des raisons économiques, fera beaucoup plus de mal au Système que n’importe quelle diatribe à caractère idéologique. Le passage de la vitesse limitée à 80 kms/h (3) plutôt que 90, aussi. Même remarque au sujet de l’interdiction de papa noel (4), des crèches (5) ou des bonbons haribo (6) lorsqu’ils sont de couleur noire ….
    Et ce n’est pas un hasard si la tenue de nos Crs est devenue celle de robocops : ça va bouger !
    « Je préfère être ouvrier de la première heure plutôt que profiteur de la victoire. » (7)

    Alain Rebours http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFApuFVVAVHWbBmdHV.shtml

    (1) http://www.leparisien.fr/environnement/la-fin-des-feux-de-cheminee-27-01-2013-2516455.php

    (2) http://www.economiematin.fr/ecoquick/item/4827-cultiver-semences-illegal-commission-europeenne

    (3) http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/21/1799764-routes-secondaires-bientot-80-km-h-certains-departements.html

    (4) http://www.midilibre.fr/2012/12/05/le-pere-noel-interdit-d-ecole-a-montargis-au-nom-de-la-laicite,606304.php

    (5) http://www.aleteia.org/fr/societe/article/noel-ces-creches-que-lon-veut-interdire-6470909665738752

    (6) http://www.lemonde.fr/vous/article/2014/01/17/accuse-de-racisme-haribo-elimine-ses-bonbons-noirs_4350208_3238.html

    (7) Lieutenant Colonel Brunet de Sairigné.

  • Je suis ton bébé. Touche pas à mon corps.

    Ce qui terrifie le plus les idolâtres de la mort, c’est la vérité. Ils la craignent comme la peste, parce qu’ils ne peuvent rien contre elle.

    Donc, tu veux garder « le contrôle de ton corps ». Mais, chérie, wake up ! Personne ne t’en a jamais empêché. J’sais pas, moi…tu veux t’arracher un globe oculaire ?

     

    Go for it ! T’as envie d’implants mammaires ? Be my guest ! T’en veux trois ? Pourquoi pas ?!

    Mais le truc, vois-tu, c’est qu’à moins que tu aies deux cerveaux, quatre jambes, quatre bras, quatre poumons, et autant d’yeux, le corps qui se trouve dans le tien… ce n’est pas le tien. Et le corps des autres, ben là, tu vois, c’est pas touche ! Le petit cœur qui bat dans ton ventre, c’est celui d’un ou d’une autre, et donc, simplement, il ne rentre pas dans la case « disposer de mon propre corps ». Capici ? [...]

    Robin de La Roche - La suite sur Boulevard Voltaire