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  • Entretien avec Jérôme Vayer des Bonnets Rouges Frontaliers, un mouvement en colère et dans la coagulation du 26 janvier

    / Par / le 23 janvier 2014 à 11:19 /

    bonnets rouges frontaliers3Les Bonnets Rouges Frontaliers sont une autre catégorie de citoyens français en colère contre le gouvernement. La cause de ce mécontentement est la fin du droit d’option pour les travailleurs frontaliers qui devront désormais choisir entre la sécurité sociale française et LAmal suisse.  Nous avons pu nous entretenir avec Jérôme Vayer, porte-parole des Bonnets Rouges Frontaliers.

    Le mouvement est né début novembre. Ces travailleurs frontaliers se sont inspirés des Bonnets Rouges bretons mais : « on ne veut pas faire de récupération. C’est un symbole. Il fait froid chez nous et le rouge est la couleur de la Haute-Savoie. »  Le mouvement comprend toute la corne Suisse. Il part de l’Alsace en passant par le Territoire de Belfort et la Franche-Comté jusqu’à la Haute Savoie. Cette décision du gouvernement leur semble injuste : « dans les années 60, la Sécurité Sociale ne voulait pas des frontaliers. Le frontalier s’est donc assuré dans son pays de travail à travers des assurances privées. Aujourd’hui, on voudrait les mettre à la poubelle. C’est bien sûr une question de sous. Le gouvernement français récupérerait 200 millions d’euros. » Le basculement doit s’opérer à partir du 1er juin 2014. 

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  • Le féminisme politique, ce sexisme discriminatoire autorisé. Petit Gibus vs Vallaud-Belkacem and co

     

    C’est le regroupement familial qui a changé une immigration de travail en immigration de peuplement et qui a donné à la France cette “rifaine”. Merci Chirac, merci Giscard. Najat Vallaud-Belkacem (photo) vient d’une région marocaine berbère fière et farouche. Je la connais un peu et les femmes y sont dans les villages et petites villes encore plus invisibles que dans le Maroc arabe.

     

    Toute petite, elle quitte Beni Chiker pour se retrouver en France auprès de son père, ouvrier du bâtiment, avec sa mère et ses sœur ainées (7 filles). Elle épouse un monsieur Vallaud. Ils auront des jumeaux aux prénoms de la mixité Luis et Nour. Militante socialiste et féministe, elle impose un style car elle ne manque pas de talent ni de charme. Ce talent est-il au service de la cause des femmes ou de la haine des hommes ? C’est la question qu’on doit se poser. Souriante, castratrice, si François Hollande est devenu social démocrate elle reste social-sexiste.

     

     

     

    Tout le discours et les actions de Najat Vallaud-Belkacem veulent imposer la diminution du rôle de l’homme dans la société et sa culpabilisation.

     

    Dans les derniers soubresauts autour de l’avortement, elle veut faire condamner les sites anti avortement car mensongers. Mensongers bien sûr par rapport à la présentation officielle…. On voit son respect de la contestation. Elle veut retirer une notion de la loi Veil pour que la liberté des vagins selon les slogans de délicieuses manifestantes s’impose toujours aux “états dame”.

     

    Pour la prostitution aussi, c’est feu sur les hommes. Pour le congé parental, elle veut obliger les hommes à prendre le congé à égalité avec les manas dans une approche papa-couche et biberon qui reflète bien sa volonté d’imposer la théorie des genres. S’il y a bien un sexe féminin, le sexe masculin ne doit pas avoir de spécificités. Cette haine souriante mais destructrice de la société traditionnelle est un marqueur fort de ce pouvoir socialiste.

     

    Cependant cette société traditionnelle porteuse de tous les autoritarismes masculins et discriminations sexistes n’a pas empêché que les favorites étaient mieux traités que certaines compagnes et cela a donné Versailles et Chambord, le Taj Mahal et Angkor…. La société de madame Najat ne sera pas une civilisation, mais un système et son horizon pour le moment nous promet la suppression des pissotières grâce à la brimade sexiste qui consiste à obliger de plus en plus les petits garçons à pisser assis comme des petites filles, ça salit moins la cuvette et soulage le personnel des petites classes et puis ça donne une image égalitaire.

     

    Le féminisme est il un racisme ? Voila sans doute une question bien iconoclaste. Ce féminisme politique est un racisme non-dit anti-homme de toute évidence et c’est un signe de la dégénérescence de nos sociétés, imposée par des idéologies qui se croient de progrès et qui ne sont que des imbécilités absurdes.

     

    Najat ne doit pas aimer beaucoup le Petit Gibus, ni les concours du jet le plus long. Tiens pourquoi pas pour les parents de petits garçons une association de défense du pipi debout – les amis du Petit Gibus !

     

    Jean Ansar

     

    Source : Metamag.

    http://fr.novopress.info/153563/feminisme-politique-ce-sexisme-discriminatoire-autorise-petit-gibus-vs-vallaud-belkacem-and-co/#more-153563

  • Damien Rieu, porte-parole de Génération identitaire, invité de Radio Courtoisie vendredi 24 janvier

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    http://fr.novopress.info/

  • « Changement(s) historique(s) »: nous y travaillons !

    Le Figaro évoquait hier dans un article mis en ligne sur son site un Front National qui, même s’il semble marquer le pas dans les enquêtes d’opinions, reste comme Marine Le Pen, à un étiage très élevé, jamais atteint dans les sondages. Selon les instituts, le niveau de popularité de la présidente du FN oscille entre 25 % (TNS Sofres) 27 % (OpinionWay), voire 29 %(CSA, IPSOS). Le quotidien insiste sur la difficulté pour le FN de boucler ses listes municipales, puisque au final, les 770 candidats investis ne pourraient permettre de  monter « que » 500 listes en mars prochain. Ce n’est pourtant pas rien, eu égard aux moyens qui sont ceux du FN, des manœuvres et autres pressions que subissent celles et ceux qui veulent nous rejoindre. Cela permettrait presque d’égaler  le record des municipales de  1995  ou près de 600 listes frontistes étaient en lice. D’autant que cette fois,  l’opposition nationale peut espérer conquérir plus de mairies qu’à l’époque (Orange, Toulon, Marignane, puis Vitrolles en 1997) et faire entrer dans les mairies des centaines de conseillers municipaux, des cadres en devenir…

     Le Figaro donne la parole au politologue  Stéphane Rozès : « La séquence Dieudonné marque, de la part de l’exécutif, une certaine fermeté en matière républicaine, ce qui stabilise momentanément la progression du FN » analyse-t-il …sans vraiment  nous convaincre sur la nature réelle de cette fermeté là…

     

     Jérôme Fourquet, de l’Ifop, juge que le FN a été inaudible (?) sur l’affaire Dieudonné et sur la vie privée de François Hollande. Mais tout ce qu’ils ont engrangé auparavant n’est pas perdu, nuance-t-il encore avant de prévoir des niveaux de votes FN élevés au prochain scrutin».

     

     «On est souvent dans l’excessif quand il s’agit du FN, » indique-t-il encore.  Soit sa dynamique est inexorable, soit il dévisse. Mais il faut raison garder, même si on a l’impression que ce mouvement ascensionnel est stoppé pour l’instant.» «Le Front National ne parvient pas à occuper le devant de la scène. Depuis la victoire de Brignoles, sa visibilité est moindre, mais sa progression est arrêtée à un niveau très élevé, jamais atteint».

     

     Dans toutes les enquêtes de l’Ifop sur les municipales poursuit-il, «systématiquement et à quelques rares exceptions près, les prévisions de scores pour le FN sont au-dessus, voire très au-dessus des résultats obtenus par ­Marine Le Pen dans les mêmes villes à la présidentielle.» Le sondeur parle de retournement complet et même de changement historique, car, habituellement, le FN enregistre ses meilleurs scores aux présidentielles.»

     

     Changement historique que Le Monde prend en compte aujourd’hui dans son article consacré à l’enquête d’Ipsos-Steria,  portrait d’«Une société française défiante et repliée sur elle »…comment pourrait-il en être autrement pour ses commentateurs, puisque cette France qui en fait ne veut pas mourir et abdiquer apparaît comme de plus en plus perméable au discours  alternatif, salvateur  du FN ?

     

     Jean-Baptiste de Montvalon, auteur de l’article que nous citons ici, le déplore :  seulement « Un Français sur deux (51 % contre 49 %) considère que le Front National est  un parti dangereux pour la démocratie. La perspective que ce sentiment puisse être minoritaire dans le pays (…) est l’un des enseignements majeurs (de cette enquête).»

     

     « L’entreprise de dédiabolisation engagée par Marine Le Pen a incontestablement marqué les esprits  (…) 47 % de l’échantillon total juge que le FN est un parti utile; une proportion qui atteint 67 % chez les sympathisants de l’UMP. »

     

     « Environ un tiers des personnes interrogées estiment qu’il incarne une alternative politique crédible au niveau national », qu’il « propose des solutions réalistes », et qu’il est « proche de (leurs) préoccupations ». Une proportion qui oscille entre 40 % et 44 % parmi les sympathisants de l’UMP

     

     Cette « droitisation  des esprits qui témoigne de l’influence du FN » est flagrante  comme le prouverait notamment le fait que  87 % des Français  jugent que « l’autorité est une valeur qui est trop souvent critiquée aujourd’hui ».

     

     Le rejet de la mondialisation (61 % considèrent qu’il s’agit d’une « menace »), le souhait de plus de protectionnisme  (58 % estiment que « la France doit se protéger davantage du monde d’aujourd’hui », ou encore « la défiance vis-à-vis de la plupart des institutions démocratiques (en particulier le Parlement, les médias et les partis politiques)», seraient aussi des éléments tangibles de cette droitisation.

     

     79 % des personnes interrogées jugent qu’on n’est jamais assez prudent quand on a affaire aux autres . 66 % (- 4 points, toutefois) estiment qu’« il y a trop d’étrangers en France »; 62 % qu’«on ne se sent plus chez soi comme avant ».

     

     Lundi,  le Huffington Post faisait aussi état au détour d’un article consacré à la croisade anti FN lancée par le curé d’Hénin-Beaumont, de l’étude  réalisée par Paradox Opinion et  publiée par l’hebdomadaire La Vie début décembre dernier.

     

     «Seulement 7% des catholiques pratiquants en France -contre 13% des Français- (se sentiraient) proches du Front National, alors que 42% se disent proches de la droite».

     

     Cependant, « des fissures apparaissent du côté des plus jeunes. Les catholiques partagent largement les crispations identitaires (sic) des Français concernant la présence immigrée et la peur de l’islam. 67% trouvent qu’il y a trop d’immigrés en France (même pourcentage pour les Français) et 68 % (contre (67 %) pensent que l’islam est une menace pour l’Occident ».

     

    « Les prises de position du FN en faveur d’une régulation anti-avortement ou contre le mariage gay (qui ne date pas d’hier, NDLR) pourraient accélérer ce phénomène (…)».

     

     Notons enfin avec Bruno Gollnisch qu’à trop vouloir prouver que le FN se trompe, trompe les Français et est incapable d’un discours cohérent, les « spécialistes » se prennent souvent les pieds dans le tapis de leur partialité.

     

     Dans Le Point, l’«Ancien diplomate, chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste de géopolitique, Philippe Moreau Defarges »,  s’échine ainsi à démonter « le programme du Front National en matière de politique étrangère.»

     

     Déjà connu   pour ses charges virulentes contre le protectionnisme économique, favorable à l’européisme bruxellois, M. Moreau Defarges est invité par l’’hebdomadaire à donner son sentiment à l’occasion de « la conférence dédiée à l’international » tenue ce matin par Marine Le Pen et le géopoliticien Aymeric Chauprade ; « quelqu’un d’assez compétent » (sic) concède- t-il. Monsieur est trop bon…

     

     A la lumière du résumé, forcément  succinct des positions frontistes dans ce domaine figurant sur le site du FN, Philippe Moreau Defarges  parle d’un  « programme anachronique ». « Ici il n’y a que des affirmations de ce que la France doit être :souveraine, grande puissance mondiale dont on attendrait les médiations. Un idéal qui renvoie à une certaine littérature des années 1930, celle d’un Drieux La Rochelle (pas de « x » à Drieu, NDLR) ou d’autres auteurs qui méprisaient les États-Unis et rêvaient d’une France indépendante alors que celle-ci était faible et allait être occupée par l’Allemagne».

     

     Pour ce «spécialiste», la France de 2014, soumise aux dogmes iniques d’une Europe de  Bruxelles elle-même largement vassale de Washington, serait donc plus forte et plus indépendante que celle des années 30 ? C’est déjà un scoop en soi !

     

     Et Philippe Moreau Defarges d’expliquer doctement que «la dénonciation de l’impérialisme anglo-saxon» dans le programme frontiste renvoi aussi « aux années 30», car «il était autant le fait de l’Union soviétique que de l’Allemagne nazie. Les extrêmes se rejoignent toujours !».

     

     Les avertissements du  FN contre l’effacement de  la France et la décadence ? : « encore une fois, le discours des années 1930. Celui des anciens combattants style Brasillach (mort à 35 ans en 1945, celui-ci aurait eu du mal à être un  ancien combattant de 14! NDLR) qui regrettent une grandeur passée et dénoncent la décadence actuelle ».

     

     Et c’est le FN paraît-il qui, coupable de vouloir redonner à la France toute sa place de puissance indépendante sur la scène mondiale, vivrait avec les yeux rivés dans le rétroviseur et une grille de lecture périmée…

    http://gollnisch.com/2014/01/22/changements-historiques-nous-y-travaillons/

  • 1814 : La vérité sur l’abdication de Napoléon

    Dans son nouveau livre, Les Vingt Jours de Fontainebleau (Perrin, 296 p., 23 €), Thierry Lentz s’appuie sur des sources inédites ou négligées, pour démonter le mythe qui, depuis deux siècles, présente l’Empereur comme étant un homme presque contraint par la force à signer l’acte de renonciation au trône. Il confirme aussi la tentative de suicide de Napoléon et révèle le véritable texte des célèbres Adieux de Fontainebleau où l’Empereur appelle ses grognards à se rallier… à Louis XVIII !

    Avec des hommes tels que vous, notre cause n’était pas perdue. Mais la guerre était interminable ; c’eût été une guerre civile, et la France n’en serait devenue que plus malheureuse. J’ai donc sacrifié tous nos intérêts à ceux de la patrie ; je pars.
    Vous, mes amis, continuez de servir la France. Son bonheur était mon unique pensée ; il sera toujours l’objet de mes vœux !

    La plupart des napoléonistes considèrent cet épisode comme l’aboutissement d’une «abominable conjuration», premier pas vers la «trahison» collective des maréchaux. Ces «brumairiens de Fontainebleau» auraient extorqué l’abdication par la contrainte avant de contribuer à abattre pour de bon l’Empereur dans les jours suivants. […]

    Cette «grande scène» des maréchaux est entrée dans l’histoire obligée de «l’agonie de Fontainebleau». Les historiens la répètent sans hésiter, rarement au conditionnel. Il y a pourtant peu de doutes qu’elle ne se soit pas déroulée de cette façon, et en tout cas pas sur ce ton. Si l’on en croit les seuls témoins ayant laissé des Mémoires, Fain, Macdonald et Caulaincourt, il y eut bien un débat entre Napoléon et ses lieutenants, mais à aucun moment ceux-ci ne se montrèrent irrespectueux et encore moins menaçants. Les mots durs prêtés à Ney et à Lefebvre ne furent pas prononcés.

    (…) Que se passa-t-il (réellement) le 4 avril 1814, à la fin de la revue quotidienne ?

    Ce 4 avril, les maréchaux voulaient dire à Napoléon qu’il ne leur paraissait possible ni de marcher sur Paris ni même de renverser la situation militaire. (…) Conscient de l’état d’esprit des maréchaux, l’Empereur agit en ce début d’après-midi comme s’il voulait les reprendre en main et les remettre en rang derrière lui. Il entreprit de leur démontrer que les exigences et menaces des Alliés, désormais dirigées contre sa seule personne, cachaient une autre réalité: c’est à la France qu’ils en voulaient et leur seul moyen de parvenir à leurs fins était d’éliminer sans combattre la dernière résistance, en divisant l’état-major impérial à défaut d’avoir vaincu l’armée. Sans rejeter formellement l’hypothèse d’une abdication en faveur du roi de Rome, Napoléon déclara ne l’envisager qu’après avoir remporté une grande victoire. L’offensive militaire restait un préalable à la recherche d’une solution politique puisque les Alliés n’accepteraient de revenir à la table des négociations avec lui que lorsque la bataille pour Paris serait gagnée et le gouvernement provisoire discrédité ou en fuite. Les maréchaux exposèrent pour leur part que, sur le plan militaire, face à des forces cinq à six fois supérieures, cette option était suicidaire. Elle pourrait en outre déboucher, sinon sur une guerre civile, au moins sur des affrontements entre Français et des destructions dans la capitale. Lorsqu’il prit la parole, Ney avança ces arguments incontestables et ajouta qu’il considérait comme un malheur de n’avoir pas conclu la paix plus tôt. Selon lui, il n’y avait qu’une solution pour s’en sortir: l’abdication. S’il est hors de doute que le «brave des braves» ne cacha ni son appréciation de la situation ni sa lassitude, un de ses récents biographes estime toutefois qu’il craignait tant l’Empereur «qu’il demeure improbable qu’il ait pu le rabrouer violemment et encore moins l’insulter». S’il lui parla fermement, il ne haussa pas le ton ni ne menaça. […]

    Lire l’intégralité de l’article sur le Figaro

    http://histoire.fdesouche.com/3391-1814-la-verite-sur-labdication-de-napoleon#more-3391

  • La gauche veut mettre la femme aux travaux forcés

    Lu dans L'Homme Nouveau :

    "L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) estimait à 2,1 millions le nombre de femmes au foyer en 2011, contre 3,5 millions en 1991. [...] Le premier motif invoqué par celles ayant cessé de travailler pour rester à la maison est la fin d’un contrat précaire, alors qu’il y a 20 ans les « raisons personnelles » primaient à 59 %, selon cette étude publiée l’an dernier. Elles ne sont plus que 21 % en 2011 à faire valoir ce choix personnel derrière la raison purement économique : la fin d’un CDD (35 % contre 10 % en 1991). [...]

    La vérité est que beaucoup de mères seraient heureuses d’éduquer leurs propres enfants et s’y épanouiraient pour le bien commun de tous si on leur attribuait un statut digne de ce nom. Mais un certain conditionnement idéologique les en dissuade en même temps qu’une politique (anti-)familiale, allergique au salaire maternel, les condamne aux travaux forcés. Il n’y a pas si longtemps, 80 % des femmes travaillant rêvaient aussi d’avoir un enfant de plus mais en étaient empêchées en raison des conditions matérielles et financières présumées.

    N’est-ce pas Nicolas Sarkozy lui-même qui avait parlé d’un « immense gâchis » (sic) à propos des mères qui préfèrent éduquer leurs tout-petits à la maison plutôt que d’aller travailler ? Parité idéologique oblige ! Comme si ces mères n’exerçaient pas le plus beau métier qui soit ! Plutôt que de leur attribuer une allocation parentale de libre choix, l’État préfère aider exclusivement les femmes qui travaillent en payant très cher des assistantes maternelles et des crèches pour garder les enfants des autres. Élever des enfants est un emploi sauf si ce sont les vôtres !"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les professeurs ne sont jamais tenus responsables des résultats de leurs élèves !

    Entretien avec Anne Coffinier

    Les professeurs français sont parmi les moins respectés d’Europe. C’est ce que révèle l’index mondial du statut des professeurs 2013 réalisé par la fondation Varkey GEMS. L’étude, menée dans 21 pays développés, s’intéresse à la perception du métier d’enseignant dans la société. Anne Coffinier, directeur général de la Fondation pour l’école, répond aux questions de Boulevard Voltaire.

    Les professeurs français sont, selon cette étude, les moins respectés d’Europe. Qu’en pensez-vous ?

    Cela ne m’étonne pas. Cette étude a le mérite de mettre le doigt sur un des facteurs principaux de la crise de l’école en France : la dégradation de la condition enseignante. Ne vous y méprenez pas : je ne vais pas vous dire que les professeurs ne sont pas assez payés. Ils le sont un peu moins qu’ailleurs en Europe mais je ne crois pas que ce soit le principal problème. Ce qui est en cause, c’est l’image du professeur. Depuis mai 1968, la place du professeur dans la société n’a fait que se dégrader. L’usage du terme d’« enseignant » montre à l’envi que le professeur est descendu de son piédestal, au terme d’un processus mi-subi mi-désiré.

    Les professeurs seraient-ils responsables de leur mauvaise image ?

    En adhérant à une certaine pédagogie dominante qui veut faire d’eux des animateurs sur un pied d’égalité avec les élèves plutôt que des professeurs qui, du fait de leur savoir, sont clairement dans une position de supériorité face à l’élève, oui certainement.

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