Henri Massis, La cathédrale effondrée
*Gustave Thibon
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Qu’on nous entende bien : ce n’est pas contre la technique que nous nous élevons ici ; dans son ordre, elle se développe et obéit à ses lois propres. Mais son fantastique essor est un essor aveugle qui d’instrument l’érige en fin. Si la personne humaine a une valeur absolue, c’est qu’elle se situe au-dessus de l’univers matériel et biologique. Et la démission de l’homme ne se marque-t-elle pas justement à ce qu’il ne sait plus user des choses, qu’il remet la direction à ce qui lui est inférieur, qu’il abandonne sa destinée à l’évolution mécanique et fatale des forces obscures à l’œuvre dans le Cosmos ? Rendu en quelque sorte à sa nature, tout livré à l’univers matériel jusqu’à se transformer lui-même en chose, ce dont il souffre aujourd’hui, dans son esprit et dans sa chair, c’est une sorte de désadaptation au monde. « Si les possibilités qui sont offertes à l’homme ont grandi depuis un siècle en des proportions hallucinantes, ses facultés biologiques et spirituelles, elles, n’ont pas changé, ne peuvent pas changer. La technique qui l’a doté de rallonges extérieures indéfinies, n’a pu, malgré tous ses efforts, ajouter un coude à sa stature intérieure »*. C’est, en effet, dans l’univers moral que l’homme prend et développe toute sa taille ; c’est là que sont ses vraies mesures. Si fascinantes que soient les techniques, elles ne le grandissent pas d’un pouce : elles ne font que le dépasser : d’où son déséquilibre. Il ne s’agit pas, en effet, pour lui de dépassement, mais d’accomplissement. Ce à quoi l’homme doit tendre, c’est à s’accomplir intégralement dans toute sa densité d’homme. Mais cela ne va pas sans le sens et le respect de ses limites, et voilà peut-être ce qui nous manque le plus. « Nos limites, a écrit Gustave Thibon, font corps avec notre richesse et notre vie. Nous existons, nous respirons par elles. Quand nous les brisons, nous croyons nous enrichir et nous ne faisons que nous perdre. Nos limites sont les gardiennes de notre force et de notre unité. Nous vivons à l’intérieur de nos limites comme le sang dans l’artère, et qui n’est pas délivrer le sang que d’ouvrir l’artère. Une certaine forme d’émancipation politique et scientifique ressemble pourtant à cela ».
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Proposition de loi sur l'article 68 : Béatrice Bourges met un terme à son jeûne
Après une semaine sans manger :
"Je mets un terme à mon jeûne car nous avons obtenu aujourd'hui la réponse que j'attendais : une proposition de loi organique a été déposé ce matin pour rendre applicable l'article 68 de la Constitution qui prévoit la destitution du Président de la République.
J'ai accompli d'abord un jeûne spirituel, en tant que catholique. Ce jeûne était d'abord un témoignage de foi offert pour la France.
J'ai aussi accompli un jeûne politique. Je souhaite aujourd'hui qu'il conduise les députés à prendre position. Ça s'adresse particulièrement aux députés de l'opposition qui critiquent le gouvernement mais ne font rien en réalité pour s'opposer à lui.
Je leur adresse ce message : les élections sont maintenant dans quelques semaines. Soit ils sont pro gouvernement et ils ne signent pas cette proposition de loi ; soit ils sont contre le gouvernement, et ils signent la proposition de loi organique déposée aujourd'hui.
Nous allons mettre tout en oeuvre pour qu'ils fassent le bon choix."
La proposition de loi sera déposée par Jacques Bompard.
A ceux qui l'ont soutenue, elle écrit :
"Chers amis,
En ce lundi 3 février, j'ai la grande joie de vous annoncer la victoire obtenue grâce au soutien sans faille que vous m'avez témoigné. Une proposition de loi portant sur les règles d'application de l'article 68 de la Constitution a été déposée. Elle ouvre la voie à la réunion du parlement en Haute Cour de justice pour prononcer une possible destitution du Président de la République. Sans cette disposition législative, la Constitution restait, sur ce point, lettre morte. Dans une république comme la France, cette anomalie était un véritable déni de démocratie. J'ai accompli une petite partie du chemin. Je vous laisse poursuivre ce combat avec la certitude qu'ensembles, nous pouvons faire reculer le système mortifère qui cherche à étendre sur la France ses principes destructeurs : dissolution de la famille, destruction de la filiation, marchandisation des enfants, propagande idéologique à l'école, condamnation à mort des plus faibles, mais aussi abolition de notre souveraineté, ruine de notre économie, asservissement des contribuables, atteinte à nos libertés fondamentales...
La voie est maintenant tracée : il faut à la France des élections anticipées ! Pour les obtenir, la destitution du Président de la République est notre arme institutionnelle. Je vous engage donc à faire pression sur vos députés pour qu'ils signent la proposition de loi organique qui a été déposée aujourd'hui à l'Assemblée. Rendez-vous sur le site www.destitution.fr et faites suivre à votre député la lettre type qui vous est proposée.
Nous entamons aujourd'hui une nouvelle phase de notre combat : un véritable test de la volonté politique de nos députés de respecter la démocratie. Il ne doit pas y avoir échappatoire possible. La loi organique qui leur est proposée vient parachever les institutions de la Vème République, restée inachevée depuis 56 ans. Cette situation ne doit plus durer. Un député qui refuserait de soutenir cette proposition posera un acte anti-démocratique. Les électeurs jugeront.
Chers amis, je veux aussi vous remercier tous. Je sais que parmi vous, plusieurs ont également adopté l'arme - pacifique par excellence - du jeûne pour la France. Ils poursuivent cette action non violente et déterminée qui a été la mienne pendant huit longues journées. Qu'ils soient tout spécialement remerciés. Ma gratitude va à la première d'entre eux : Josyane, ma compagne de jeûne depuis dimanche 26 janvier. Mes remerciements vont aux bienfaiteurs, donateurs et veilleurs qui m'ont procuré la sécurité matérielle dont j'avais besoin quand je passais mes journées dans la rue, face à l'Assemblée nationale. La victoire d'aujourd'hui démontre l'efficacité du jeûne, qui a désarmé la propagande adverse, qui a déjoué les tentatives de me faire taire ou de m'incarcérer. En vous confiant le relais du combat à mener, je ne déserte pas. Je vais juste reprendre mes forces. Et je vous donne rendez-vous très bientôt pour prolonger la lutte jusqu'au printemps que nous appelons sur la France."
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Le centre a des idées : travailler plus pour gagner moins
La révolution centriste, personne n’avait encore osé faire le coup...
C’est un véritable pavé dans la mare : le centre aurait des idées et Hervé Morin en serait même l’auteur. Pas Christian Morin le fameux clarinettiste, non, Hervé, celui qui joue du « violon » pour endormir les électeurs.
Il paraîtrait que pour relancer la croissance et créer un véritable boom économique, il faudrait repasser à 39 heures mais payées 35. Une idée géniale qui va faire du bruit dans le landerneau des « travailleurs ». Martine Aubry avait bien inventé les 35 heures payées 35 : à ce moment-là, les syndicats criaient victoire sans se rendre compte que le pouvoir d’achat baisserait de plus de 10 %. Bien sûr, pas pour les syndiqués de la fonction publique qui sont tout de suite montés au créneau pour affirmer : « 35 heures, oui, mais payées 39 ! »
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Les années 30 Monsieur Valls? Peut-être bien
500 000 manifestants à Paris et 40 000 à Lyon (respectivement 80 000 et 20 000 selon les annonces opérées par les services de Manuel Valls): les défilés contre la «familiophobie» du gouvernement, et notamment la théorie du genre, l’ABCD de l’égalité, ont été un succès. Une mobilisation à laquelle se sont jointes de très nombreuses familles sympathisantes du FN (également des personnalités comme Marion Maréchal-Le Pen à Paris et le candidat frontiste FN/RBM à Lyon Christophe Boudot), s’inscrivant dans la droite ligne des précédentes contre la politique d’une majorité sous l’influence des extrémistes du lobby LGBT. Autant dire que nous n’avons pas été surpris par le sondage de l’institut BVA paru hier dans Le Parisien. Celui-ci indique que le très sectaire, dogmatique et virulent Vincent Peillon, est considéré comme un «mauvais ministre de l’Education» par 62% des personnes interrogées. Si comme le notait Gustave Le Bon, « l’éducation est l’art de faire passer le conscient dans l’inconscient», chacun conviendra que les menées éducatives de ce gouvernement sont une illustration de plus de la guerre culturelle, d’intoxication menée contre le peuple Français et ses valeurs. Ce sujet est tout sauf anodin ou secondaire.
Ce raidissement des Français, nous y reviendrons, frappe de désarroi les partis du Système et la présence dans ces manifestions d’élus UMP courant derrière leurs électeurs ne doit pas nous faire oublier que les évolutions (involutions) que l’on constate sur les questions familiales et éducatives ont été préparées et mises en place par des ministres UMP; chacun se souvient notamment du calamiteux Luc Chatel.
Marine Le Pen le relevait plus largement lors de son passage à Bordeaux cette fin de semaine, sur les terres de notre ami Jacques Colombier, «l’UMP va de posture en posture. Il est dans la contradiction permanente avec lui-même» et «passe sa vie à monter au créneau sur des sujets qu’il a pourtant soutenus et votés.»
Alors bien sûr, les figures du PS ont tenté la contre–attaque en nous serinant un air bien connu selon lequel les opposants aux menées de la gauche sont forcément des abrutis, des fascistes, des ignorants ou des menteurs.
Le ministre et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a reproché aux partisans de la Manif pour tous leurs « revendications imaginaires»! Le ministre déléguée à la famille, Dominique Bertinotti, a estimé que «les manifestants sont l’expression d’une partie de cette France traditionaliste qui a voulu mobiliser sur la désinformation, les peurs, les rumeurs». Même son de cloche du patron du PS, Harlem Désir, qui a dénoncé « les manipulations et les mensonges sur lesquels une frange réactionnaire essaie de cimenter une opposition à la politique du gouvernement, avec le soutien irresponsable » d’élus UMP.
Dans Les Echos, l’ éditorialiste Cécile Cornudet cite encore un «ministre de Bercy» qui juge «très inquiétant (que )la société se radicalise», tandis que l’ex garde des Sceaux PS Robert Badinter, fulmine devant l’incapacité qui a été celle de la gauche à se rassembler pour une « grande manifestation de protestation » après le Jour de colère de la semaine dernière. Notons au passage que le CRIF de Marseille, antenne présidée par Michèle Teboul, a bien tenté ce dimanche, avec le soutien de l’UMP et du PS, un rassemblement contre Dieudonné mais celui-ci a été un bide complet attirant péniblement quelques centaines de personnes.
Dans le JDD, Manuel Valls analyse cette fronde des familles contre la politique gouvernementale comme « la constitution d’un Tea Party à la française». Une référence au mouvement, réactionnaire et droitier, qui a débordé l’aile droite du Parti républicain aux Etats-Unis, dont l’ampleur a surpris nombre de pontes de cette formation politique.
Non ce n’est pas vrai a répliqué Frigide Barjot , au motif que les manifestants de ce dimanche étaient… des « honnêtes gens» ! (sic). C’est « la majorité (qui) attise les divisions pour essayer de faire émerger à droite une espèce de Tea Party », a avancé le député sarkozyste Henri Guaino. Bref , «sans boussole, PS et UMP sortent les armes, s’accusent réciproquement du malaise ambiant ». « C’est toi qui y es ! », ironise encore Cécile Cornudet.
Mais évoquer le Tea party n’est pas assez anxiogène et frappant pour les Français, aussi M. Valls, dans son entretien au JDD, va plus loin. «S’engouffrant dans la crise de projet et de leadership de la droite, et face au recentrage du Front National, analyse-t-il, une droite conservatrice et réactionnaire s’est libérées. Avec l’opposition au mariage pour tous, elle a décuplé ses forces. Elle occupe la rue car elle considère que la gauche au pouvoir n’est pas légitime Face à ce phénomène, la droite républicaine a donc une responsabilité : se démarquer clairement des mouvements qui n’acceptent pas la démocratie et les choix du Parlement. »
Et le ministre d’évoquer des « forces obscures » à l’oeuvre, « une fronde des anti : anti-élites, anti-Etat, anti-impôts, anti-Parlement, anti-journalistes… Mais aussi et surtout des antisémites, des racistes, des homophobes… Tout simplement des anti-républicains», jugeant le climat comparable avec celui des « années 1930 ».
Alors Bruno Gollnisch tient à rassurer M Valls : les manifestants ne sont pas des factieux haineux voulant pendre les membres du gouvernement aux réverbères. Si la référence aux années 30 est légitime ce serait plutôt pour noter que ce gouvernement sous prozac et piloté par un obsolète et désastreux logiciel progressiste et euromondialiste, s’acharne surtout à désarmer notre pays face aux ravages de la mondialisation. Comme le gouvernement Blum aveuglé par son sectarisme, son pacifisme bêlant et criminel, fut très largement responsable de la chute de la troisième république et de la débâcle de 40.
Ce gouvernement est à l’image d’une société française en pleine décadence et que les figures de la gauche ont tant contribué à façonner, celle que décrivait Philippe Murray. Soit « le tableau d’une humanité qui s’écroule sans fin, mais qui chante sa perte avec une énergie que nulle autre société avant elle, n’avait mise à chanter ses victoires. »
Mais la réaction au déclin se fait plus forte au fur et à mesure que nous approchons de l’abîme, et c’est cette course contre la montre qu’il nous faut gagner. « Avec nous avant qu’il soit trop tard » reste bien une des slogans les plus pertinents du Front National. Bruno Gollnisch l’a souvent dit, la décadence morale est le plus grand danger qui menace l’existence même de notre pays, car c’est d’elle dont procède tout le reste.
Le Lyonnais Alexis Carrel le disait autrement, «nous savons aujourd’hui que la vertu à un caractère obligatoire, car elle n’est pas autre chose que la soumission aux lois fondamentales de la vie. Et à ces lois l’homme ne peut se soustraire qu’en s’exposant lui-même, son pays et sa lignée, à la dégénérescence et à la mort» («Réflexions sur la conduite de la vie »).
http://gollnisch.com/2014/02/03/les-annees-30-m-valls-peut-etre-bien/
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Tribune libre : Affaire Dieudonné : un autre son de cloche !
On ne va pas épiloguer ici sur le pourquoi du comment de l’injustice et de l’atteinte à la liberté d’expression de cette affaire assez lourde de messages et de conséquences, qui nous fut servie en guise d’étrennes.
Début 2013 nous avions eu Depardieu et le déchaînement hystérique que tout le monde a déjà oublié (comme d’habitude : phénomène de persistance rétinienne oblige), affaire qui souleva en vérité le tabou de l’expatriation comme exil politico-économique ; cette année, pour donner le LA, il y a Dieudonné..
Quel enseignement tirer de cette affaire ? La liberté d’expression menacée ? Ça n’en est pas l’exemple le plus décisif, la Censure d’Etat ne s’appliquant pas quand on salit l’Eglise ou quand on se mouche dans l’Histoire de France.., non.
Par contre, mettons en parallèle à la fois la répression des Français ayant participé aux "manifs pour tous" et la censure des spectacles de Dieudonné : ces deux types de manifestations, sur certains plans antagonistes (car ils ont seulement une petite partie de leur public en commun), convergent en un point : elles sont anti-Système et constituent de ce fait des Oppositions Politiques, plus ou moins menaçantes pour le Système.
Quelles que soient les considérations relevant de sanctions judiciaires ou pas, il faut remarquer une chose : le spectacle de l’humoriste incriminé, tout comme ses vidéos, ont la même teneur depuis au moins quelques mois. Dans ce cas, pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour le faire interdire par voie simplement judiciaire, s’il y a lieu ?
On peut considérer à certains égards que si quelqu’un a réussi un tant soit peu le "black blanc beur", c’est bien Dieudonné et ses amis d’obédience "soralienne" : le Système (incarné en ce moment par Valls) vient enfin de le comprendre !
Soral et Dieudonné diffusent auprès de populations periurbaines, urbaines et surtout jeunes, des messages anti "axe du bien". C’est bien en cela qu’ils gênent, et le motif de censure invoqué est complètement fallacieux et secondaire, bref, juste un instrument (comme quoi le Système est capable d’instrumentaliser à peu près tout - quelle morale !).
Comprenons une bonne fois pour toutes que le Système a tout intérêt à ce que des populations en marge de la société (cette société qui fait encore un peu tourner le pays — les Français "normaux" qui travaillent encore un peu et paient beaucoup d’impôts) et qui de toute façon ne prendront jamais l’"ascenseur social" (qui est devenu un concept obsolète même en tant que mensonge des chantres du Système !), s’américanisent, s’évangélisent ou s’islamisent, bref, se mondialisent, se déracinent, s’éloignent et ne s’approchent plus jamais de ce qui relève de la Tradition et de la Culture françaises.
En conclusion, d’aucuns affirment que le Gouvernement actuel fait n’importe quoi, mais c’est tout juste le contraire. Le gouvernement Valls et son Président Hollande continuent l’œuvre entamée par Sarkozy de sape systématique de tout ce qui peut aller dans le sens du mode de vie français. Ce qu’il s’est passé récemment ou antérieurement avec les manifs pour tous, ce sont des avertissements clairs à tous ceux qui manifestent une velléité de résister à cette oeuvre en marche continue et désormais accélérée. Ces avertissements sont adressés d’un côté à la "vieille France" (par essence insoumise - "bobos" inclus, d’ailleurs), et à la "nouvelle France mais insoumise", de l’autre ! Et ça fonctionne. Disons que ça fonctionne pour une partie des résistants, et renforce l’autre (celle qui était déjà radicalisée). Dans les deux cas Valls est fort car ainsi, par la dispersion et dissuasion temporaires, il gagne du temps. Ce gain de temps permet de passer aux étapes supérieures de coercition plus facilement.
Heureusement, l’affaire (sans doute bien calculée mais c’est une affirmation personnelle) du vaudeville parigo-minable de Hollande a stoppé immédiatement les sirènes médiatiques, mais, les faits sont là, et certains d’entre nous ne sont pas dupes. Restons vigilants et gardons la tête froide face aux événements à venir, car il y en aura encore bien d’autres - et pas qu’en France : Ukraine, bientôt Sotchi, les élections européennes, attaques plus claires contre les partis d’opposition, contre tous les Résistants, etc.
Le Système est capable d’absolument TOUT pour perdurer, car sa mission est de préparer la population à l’étape suivante : le Grand Marché Transatlantique.
Louise Buchmann
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Tribune-libre-Affaire-Dieudonne-un
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Aujourd’hui, l’Euro est la principale cause de misère et de mort en Europe
Pourrait-on sauver la zone Euro?
C’est une question fréquemment posée, en règle générale par un interlocuteur du centre gauche, voire de gauche. À cela on peut apporter les réponses suivantes :
- En théorie, le basculement vers une Europe fédérale, dotée d’un budget à la mesure de ses ambitions pourrait régler les problèmes posés par l’Euro. Une monnaie unique régit bien l’économie de grands pays dont les diversités régionales sont du même ordre que les diversités entre les économies des pays composant la zone Euro. Mais, cela impliquerait :En théorie toujours, il est concevable que la Banque Centrale Européenne se substitue pour un temps à un budget fédéral dont on a mesuré plus haut l’impossibilité, et accepte au refinancement pour l’équivalent (de 220 à 230 milliards) de titres publics des pays concernés. Mais, la permanence d’un mécanisme de rachat permanent des dettes publiques se heurterait alors à l’obstacle de la Constitution allemande. De plus cela déstabiliserait à terme l’économie européenne en créant une situation massive d’aléa moral quant à l’utilisation de cette dette.
- Des transferts extrêmement importants entre des pays comme l’Allemagne ou la Finlande et les pays du Sud de la zone Euro. Le montant de ces transferts annuels a été estimé à 12% du PIB de l’Allemagne par Patrick Artus de NATIXIS etd’environ 8% à 10% par moi[1]. Ces transferts devraient être maintenus au moins dix ans et peut-être plus.
- Outre que ces transferts sont impossibles à supporter pour l’Allemagne, ils sont contradictoires avec la politique de ce pays, qui cherche à minimiser le coût de son engagement dans la zone Euro. Remarquons que l’Allemagne n’est pas le seul pays à refuser cette solution : de nombreux pays (Finlande, Pays-Bas et Slovaquie) y sont aussi opposés.
- Construire une Europe fédérale implique de réaliser des transferts de souveraineté permanents, ce que la majorité des pays de la zone Euro refuse, ou d’aboutir à un cadre non-démocratique, ce qui soulèverait des problèmes dans nombre de pays.
- En réalité, ces mesures manquent complètement de réalisme. Ceci conduit d’ailleurs à s’interroger sur le sens des déclarations de grands économistes (comme P. Krugman ou N. Pissarides) qui affirment que si ces mesures ne sont pas prises l’euro éclatera. Comme on peut supposer qu’ils savent fort bien que l’adoption de ces mesures est aujourd’hui impossible, cela conduit à s’interroger sur l’autre terme de l’alternative et donc sur le non-dit de leurs déclarations. Mais cela ne trouble nullement les journalistes de Libération[2]…
11-L’existence de l’Euro constitue-t-elle un problème pour la démocratie ?
Ce sont plutôt des personnes situées à droite qui posent cette question. On peut y répondre les choses suivantes :
- En soi, une monnaie unique ne pose pas de problème de démocratie, du moins si l’on a un contrôle de la politique monétaire dans des structures démocratiques.
- Mais, les conditions concrètes de fonctionnement de la zone Euro, et en particulier les mesures d’austérité imposées dans divers pays, les règles d’engagement des dépenses dans le MES et le principe de contrôle préalable sur le budget qui a été mis en place, confient des pouvoirs souverains à des organismes (les commissions techniques de l’UE) qui ne sont pas élues, et qui n’ont aucun droit à cette souveraineté. Dans ces conditions, il est indéniable que l’Euro pose aujourd’hui un problème majeur de démocratie en Europe.
12-La fin de l’Euro impliquerait la fin de l’Union Européenne.
C’est l’un des arguments les plus répandus de personnes qui, après avoir reconnu et admis que vous aviez raison, disent que telle est la raison pour que l’on ne puisse sortir de l’Euro. En fait, la réponse est assez simple :
- Il y a des pays, et des pays à l’économie importante, qui font partie de l’UE et pas de la zone Euro : la Grande-Bretagne, la Pologne, la Suède. Par ailleurs, l’UE a existé bien avant que ne soit créé l’Euro. Il est donc faux de dire qu’un éclatement de la zone Euro conduirait inéluctablement à un éclatement de l’UE.
- En fait, c’est l’existence de l’Euro qui compromet aujourd’hui la stabilité de l’UE et qui la rend, dans tous les pays, massivement impopulaire. C’est au nom de l’Euro que l’on a imposé des politiques d’austérités qui sont meurtrières (au figuré mais aussi au propre, que l’on pense à la montée des suicides et des pathologies) aux pays de l’Europe du Sud. C’est l’Euro qui, par ses effets négatifs sur la croissance, fait que aujourd’hui l’UE apparaît comme une zone de stagnation économique tant par rapport à l’Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) que par rapport à la zone Asie-Pacifique. C’est l’Euro, du fait de la crise qu’il provoque à l’intérieur de certains pays, qui menace la stabilité politique et l’intégrité de ces derniers. C’est la raison pour laquelle, avec les économistes du European Solidarity Manifesto[3], j’appelle aussi à la dissolution de la zone Euro.
- Il ne faut cependant pas se voiler la face. L’Euro a contaminé l’UE. Un certain nombre de réglementations européennes sont en réalité nocives, et le cours « libre-échangiste » pris par l’UE est une menace pour les travailleurs de tous les pays de l’UE. Il serait bon, alors, que profitant du choc provoqué par une dissolution de l’Euro (qu’elle soit contrôlée ou non) on profite de l’occasion pour remettre à plat un certain nombre de problèmes pendant de l’UE (et en particulier les règles de négociation qui conduisent à l’acceptation du « grand marché transatlantique »).
13-Certes, vous avez raison, mais dissoudre l’Euro cela revient à donner raison au Front National et à Marine le Pen.
Quant, à la fin des fins, vous avez levé toutes les objections, quand vos interlocuteurs n’ont plus rien de sérieux à vous opposer, tel est le dernier argument qu’ils utilisent. Frédéric Lordon a, en juillet 2013, répondu à cet argument[4]. Il faut alors insister sur les points suivants :
- Le Front National n’a pas le monopole de position anti-Euro. Ces dernières existent aussi au centre droit (Nicolas Dupont-Aignan, Jacques Myard) et à gauche (le M’Pep notamment, mais aussi des fractions entières du Front de gauche dont, à en juger par le courrier que je reçois, des fédérations du PG et du PCF). Mais on voit bien l’intérêt, pour ceux qui veulent à tout prix maintenir l’Euro de faire croire que Marine le Pen a le monopole de ces positions. C’est l’équivalent dans ce débat du fameux « point Godwin », la reductio ab Hitlerum qui caractérise ceux qui sont à bout d’idées, d’arguments et de crédibilité.
- Il faut ensuite ajouter que le fait que Marine le Pen ait adopté cette position ne lui retire en rien sa pertinence. Une position doit être jugée sur ses arguments, sans inférences avec d’autres positions exprimées par certaines personnes. C’est l’une des conditions d’existence du débat démocratique. Ne pas respecter ces règles revient à sortir de la démocratie et à entrer dans le monde sinistre des procès en sorcellerie et de l’inquisition. On dira que, compte tenu du poids de la démocratie chrétienne dans la naissance de l’Euro, ceci n’est en rien étonnant…On peut ne pas être d’accord avec les positions de quelqu’un ou quelqu’une, et reconnaître qu’il ou elle a raison sur un point particulier. Mon collègue italien Alberto Bagnai a, sur son blog, dans le billet « L’eau mouille et le chômage tue » écrit des choses très justes sur ce point[5], et je suis entièrement d’accord avec lui.
- Sur le fond, peu m’importe de savoir qui reprend nos positions. Aujourd’hui, l’Euro est la principale cause de misère et de mort en Europe. Son existence empêche toutes les politiques de relance. Son existence, du fait de la pression qu’il exerce sur les esprits, a fait éclater le camp des gens qui se disent de gauche. Ils tergiversent sans cesse sur cette question, n’est-ce pas Monsieur Mélenchon ? Leur responsabilité es ici totalement engagée. S’il me faut donc pour en venir à bout m’allier au Diable, je citerai alors Churchill qui, le 23 juin 1941, apporta son soutien à Staline. Quand un député conservateur lui demanda comment lui, anti-communiste convaincu avait-il pu faire cela il répondit : « Si Hitler avait envahi l’enfer, je me serai débrouillé pour avoir un mot gentil pour le Diable ». Staline n’était pas le Diable, et Marine le Pen ne l’est certainement pas. Et si elle dit quelque chose de sensé, alors je le salue. Contre le « parti unique de l’Euro » toutes, les forces, j’écris bien TOUTES, seront nécessaires pour que l’on en vienne à bout. Devant le danger qui nous menace, c’est la division et le sectarisme qui constituent nos plus grands ennemis.
[1] Jacques Sapir, “Le coût du fédéralisme dans la zone Euro”, billet publié sur le carnet Russeurope le 10/11/2012, URL: http://russeurope.hypotheses.org/453
[2] C. Mathiot, « Des Nobels pris au piège par le FN », 23 janvier 2014, Libération, http://www.liberation.fr/politiques/2014/01/23/sortir-de-l-euro-des-nobel-pris-au-piege-par-le-front-national_975044
- En théorie, le basculement vers une Europe fédérale, dotée d’un budget à la mesure de ses ambitions pourrait régler les problèmes posés par l’Euro. Une monnaie unique régit bien l’économie de grands pays dont les diversités régionales sont du même ordre que les diversités entre les économies des pays composant la zone Euro. Mais, cela impliquerait :En théorie toujours, il est concevable que la Banque Centrale Européenne se substitue pour un temps à un budget fédéral dont on a mesuré plus haut l’impossibilité, et accepte au refinancement pour l’équivalent (de 220 à 230 milliards) de titres publics des pays concernés. Mais, la permanence d’un mécanisme de rachat permanent des dettes publiques se heurterait alors à l’obstacle de la Constitution allemande. De plus cela déstabiliserait à terme l’économie européenne en créant une situation massive d’aléa moral quant à l’utilisation de cette dette.
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Jour de colère 2 Le retour !
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Réflexion sur le dimanche 26 janvier (1)
Cher Lecteur, je ne sais jamais si, suite à un événement, je dois rédiger mon éditorial de suite, ce qui aurait pour conséquence de livrer mon subjectivisme, ou au contraire, me laisser le temps de la réflexion, célébrant la raison. C’est ainsi que j’ai failli écrire dimanche soir dernier, juste après la fin de la manifestation intitulée « jour de colère ». Les événements en Ukraine, ou plus exactement leur radicalisation, me poussaient à agir de même. Un peu moins d’une semaine après les événements, c’est à sang froid que je vais vous livrer mes réflexions
« Jour de colère » Comme pour toutes les manifestations, on a l’habitude de constater l’extrême distorsion entre le nombre de manifestants répertoriés par la police, par les organisateurs, et la réalité objective. Il va de soi que ni la police, ni les organisateurs de la manifestation, n’ont vocation à l’honnêteté intellectuelle. Les premiers, parce que représentants du pouvoir en place, ont tout intérêt parce que manifestation, signifie protestation à l’encontre du gouvernement. Les seconds, parce que justement organisateurs de la manifestation, ont tendance à majorer le nombre de manifestants, signe de la réussite de l’organisation. A titre d’exemple, je me souviens d’une manifestation organisée par Jean-Luc Mélenchon, assez récente au demeurant, qui fut vraiment un bide. Et le responsable du Front de gauche ou l’un de ses proches, d’effectuer un photo-montage, indiquant que le rassemblement fut un succès, l’homme étant entouré de très nombreux protestataires. Si le fait n’a rien de surprenant dans le monde politicien pervers, ça l’est davantage chez les journalistes qui nous assurent de leur foncière honnêteté. Très facile pourtant, via les caméras, de montrer pour un même rassemblement qu’il a du succès ou fut un fiasco, selon le message que l'on veut faire passer. Il suffit dans les deux cas de filmer à l’endroit voulu…
J’ai peu d’Amis et tous ont été cherchés puis trouvés sur la toile. Ma radicalité politique est telle qu’avec les gens « normaux » - les sociologues contemporains considèrent que les Français ne se sont jamais autant ressemblés – je ne puis m’accorder. Je ne suis donc pas, contrairement à beaucoup, quelqu’un de « normal » dans la vie de tous les jours, simplement excentré dans le domaine politique : c’est au contraire parce que mon Etre est radicalement d’opposition au Système, qu’il ne faut d’ailleurs pas confondre avec la droite ou la gauche, que je suis radical en politique ; nulle volonté chez moi d’améliorer le Système ou de résorber ses failles. A titre d’exemple et là encore, contrairement à beaucoup, le départ suite à un coup de baguette magique en France des Juifs, Noirs, Asiatiques, Arabes, délinquants, ne m’intéresse pas fondamentalement. L’immigration et la délinquance, ne sont que des conséquences du Système et ne constituent nullement son essence : à quoi bon alors écoper lorsque l’avarie est par trop grande ?
Certains de mes Amis donc, furent à Paris ce dimanche dernier et me transmirent leurs analyses, une fois rentrés chez eux. D’âge mûr, ils sont posés et ne succombent pas facilement à l’enthousiasme excessif. Aussi parce que d’âge mûr, et par voie de conséquence, disposant d’une expérience certaine, ils sont à même de porter un jugement objectif sur le nombre de manifestants et l'ambiance générale. Je me souviens d’un ancien combattant de la première guerre mondiale qui contestait ce qu’il y avait écrit dans les ouvrages consacrés au front : ce n’était pas là, me disait-il, ce qu’il avait vécu. Ce qu’oubliait l’Ancien, c’est que selon les endroits du front, cela chauffait plus ou moins. De façon similaire, ce n’est pas parce que, à tel ou tel endroit d’une manifestation qui se déroule sur une longueur certaine, il y a une ambiance bien spécifique qu’elle est la même sur la totalité du défilé. De surcroît, les extrémistes sont naturellement regroupés, ayant donc l’impression au vu de l’ambiance et des slogans, que la manifestation est elle-même extrémiste dans son intégralité. Même constat pour les modérés…
La manifestation (50 000 ? – je laisse les affirmations définitives à ceux qui sont partisans), ne fut pas une réussite. Annoncée de longue date, elle ne permit pas malgré une météo clémente, un rassemblement gigantesque. Que l’on se remémore la manifestation de 1984 consacré à ce que l’on a appelé à l’époque « l’école libre » qui elle, franchit aisément la barre du million de protestataires. Si les partis peuvent lancer une manifestation sachant toute la logistique qui est la leur ainsi que le capital dont ils disposent, ils ne feront nullement sortir les Français malgré eux. C’est encore plus vrai pour les associations parce qu’elles n’ont pas la même envergure. Si les slogans furent divers, dont certains réellement extrémistes, force est de constater que la mobilisation dans sa très grande majorité, était d’ordre économique, sociale et fiscale. Cela nous montre qu’en aucun cas, la défense de l’ethnie, de la Patrie ou de la Religion de nos Anciens, n’est mobilisatrice. Et ceux qui sont réellement motivés d’un point de vue strictement politique, n’en peuvent absolument rien : c’est la société hédoniste, celle là même qui célèbre le Moi, qui triomphe. Ce « Moi » nous est naturel, pour ne pas écrire consubstantiel : l’individu répugne à faire des choix qui vont à l’encontre de ses intérêts immédiats, même s’il pourrait gagnant sur le long terme. Il ne faut donc pas constituer un menu – peu de choix – mais proposer aux Français la carte. Se préparer et accompagner par la suite, la légitime ire des Français, le motif important peu. Quitte à faire dévier par la suite, la ou les raisons qui les ont mobilisés, ce dans leur propre intérêt.
Sinon, il m’a semblé que c’était droitard cette manif, l'autre forme de l’hémiplégie politique. Me trompé-je ?Alain Rebours
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Samedi 15h aux Invalides : exigez la dissolution des Femen
Bernard Antony, président de l’AGRIF, appelle à manifester samedi à 15h aux Invalides pour demander la dissolution des Femen. Il dénonce les méthodes de Manuel Valls :
"Il faut bien comprendre la cynique et odieuse manipulation dialectique de M Valls et de la gauche. Le gouvernement est aux abois. Sa politique économique et sociale est un échec. La menace catastrophique se précise. Pressentant qu’ils ne resteraient sans doute pas longtemps au pouvoir, les ministres les plus idéologues de la déconstruction nihiliste de la personne humaine et de la société s’empressent d’imposer au pays des lois et mesures qu’ils espèrent irréversibles.
Sous le vieux prétexte révolutionnaire d’émancipation de l’individu, tout doit être mis en œuvre pour le déraciner et le rendre en toutes choses dépendant de la collectivité, donc de l‘État. Et d’abord par la planification du « laisser naître » et donc des avortements, du « laisser mourir » et donc des euthanasies.
À la pointe de la poursuite ultime de l’utopie socialiste dans la plénitude génocidaire de la famille, de la société, de la patrie, de l’humain, à la pointe de cette utopie égalitariste et broyeuse de toutes les réalités dans l’égalité de la mort sont les ministres Christiane Taubira, Najat Vallaud-Belkacem et Vincent Peillon, tandis que le ténébreux Manuel Valls se veut l’éradicateur de toutes les résistances du Vrai, du Beau, du bien, de l’homme réel, de la vérité et de la liberté.
Il s’agit, comme dans les totalitarismes du nazisme, du communisme, comme dans toutes les vieilles utopies socialistes de tout soumettre à l’État dévoreur et d’abord le sort et l’éducation des enfants. Pour cela, il faut briser la famille, il faut selon l’expression des grands ancêtres rousseauistes, jacobins et marxistes, nazis, faire de l’école « une machine à régénérer l’espèce humaine ». Il faut que l’homme et non le Dieu créateur décide de la vie… et surtout de la mort.
Pour briser les résistances, tout est bon et notamment les plus vieilles et grossières ficelles de l’amalgame, des provocations suscitées, des manipulations dialectiques.
La manœuvre stratégique tient en quelques mots aussi brefs qu’une répudiation prononcée par François Hollande : marteler que sont d’extrême-droite, que sont fascistes, racistes, antisémites (etc, etc…) les réactions de santé sociale et de liberté, des personnes, des familles, du pays réel, du pays libre.
Pour cela bien sûr, le ministère de l’Intérieur et les officines de propagande médiatique disposent toujours de quelques groupuscules d’extrémistes, d’imbéciles antisémites, de crétins racistes, bien utiles pour la manipulation dialectique. Mais surtout, au besoin, et autant qu’il le faut, on en sécrète, on en forme, on en invente.
L’AGRIF lutte contre le racisme anti-français (que les Français soient blancs, jaunes, ou noirs, arabes ou juifs). Elle lutte particulièrement contre le racisme qui n’a cessé de croître, encouragé par les idéologues et les médias de la gauche : le racisme de haine anti-chrétienne. Mais aujourd’hui elle se bat contre le déni d’humanité, le déni véritable de la dignité humaine que diffusent les idéologues et leurs propagandistes. Elle lutte contre le racisme anti-humain du nihilisme socialiste. Les Femen en sont une sorte de section d’assaut, jusqu’ici encouragée, financée, protégée.
Et cela demeure. Même si au gouvernement on est bien obligé de désavouer leurs excès de forcenées, ce que Manuel Valls a appelé en des mots révélateurs « des provocations inutiles » (sic !). Mais on se garde bien de procéder à leur dissolution. Car elles sont comme la quintessence activiste et idéologique de la stratégie de haine anti-chrétienne du pouvoir, et des relais médiatiques de toute la gauche socialo-communiste et pseudo-écologique avec Caroline Fourest et Fiammetta Venner pour locomotives.
Sans doute, la plupart, hallucinées, conditionnées, manipulées, sont-elles à plaindre. L’AGRIF les combat avec force mais sans haine. La dissolution de leur groupuscule les libèrera peut-être. C’est une exigence de paix civile et de respect pour les chrétiens et tous les Français attachés au respect de leurs compatriotes et des monuments du culte catholique.
Après des dizaines de milliers de signatures des pétitions qui l’exigent seule une immense manifestation l’imposera. On y démontera le mécanisme de la corruption de la République en « république femhaine ». Paisiblement mais vigoureusement et joyeusement."
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Œuvre 3 : Une ténébreuse affaire : la fusillade du 26 mars 1962 à Alger