L’ennui, c’est que les Français à la recherche d’un emploi ne connaissent que le premier et n’ont même pas idée de ce qu’est le second.
Michel Sapin est content. Oui, mais content comme le héros du Dîner de Cons dans lequel Thierry Lhermitte-Brochant chante à Jacques Villeret-Pignon : « Il est méchant, monsieur Brochant, il est mignon, monsieur Pignon. »
Dans ce gouvernement digne de cette comédie culte, on imagine assez bien chanter au ministre du Travail après ses dernières déclarations : « Il est méchant, le Pôle emploi, il est mignon, le BIT. »
Car question baisse du chômage, inversion de la courbe et promesse de Corrézien (désormais pire que celle d’un Gascon), c’est selon qu’on est « Pôle emploi » ou « Bureau international du travail »…
L’ennui, c’est que les Français à la recherche d’un emploi ne connaissent généralement que le premier et n’ont même pas idée de ce qu’est le second.
« Au titre de Pôle emploi, il n’y a pas eu d’inversion ; au titre du BIT, il y a eu inversion. À chacun de retenir l’indicateur qu’il souhaite », a estimé le ministre du Travail. Et donc, l’engagement de faire baisser le chômage fin 2013 pris par « Moi Président » aurait bel et bien été respecté, qu’on se le dise… L’INSEE n’a-t-il pas publié un taux de chômage en recul, au 4e trimestre, de 0,1 point ?
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Jean pax méfret saint mère l'église
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Les Sous Doués de la République
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La maîtresse de Hollande dans un clip antifrançais et antichrétien
Pour la « Journée de la femme », des féministes ont produit une brève vidéo dénonçant les mariages forcés de fillettes.
Pourquoi pas.
Mais dans notre pays, ce phénomène ne concerne pas les Français, contrairement à une partie de la population immigrée.
Dans le monde, il est quasi-uniquement le fait de non-catholiques et de non-Blancs.Or dans ce clip au contenu indigent (où la mère de famille est interprétée par Julie Gayet, la nouvelle première maîtresse de François Hollande, qui apparaît pour une fois habillée), on ne voit que des Blancs !
Les quotas ethniques en usage aujourd’hui devant la caméra ne doivent-ils être employés que pour montrer les étrangers sous un jour aimable ?Il est ici présenté une famille française bourgeoise et catholique (avec une grande image du Christ dans son appartement, mais qui célèbre le mariage à la mairie : pas très crédible) qui livre une fillette à un vieil homme.
Un tel décalage (cette inversion même) par rapport à la réalité constitue une odieuse offense aux Français, qui sont encore une fois stigmatisés pour des comportements dont ils ne sont nullement coupables, si ce n’est d’avoir laissé entrer chez eux quinze millions d’immigrés.
Qui est la cible de ce court-métrage surréaliste ? Qui veut-on convaincre ?
Il faut rappeler que l’Occident fut pionnier dans le domaine de la liberté du mariage, l’Eglise ayant imposé la nécessité du consentement des époux pour qu’un mariage soit valide.
On notera aussi l’incohérence de ces donneurs de leçons de l’oligarchie politico-médiatique qui affirment (comme en fin du clip) que « les petites filles ne sont pas des femmes », alors que notre société de vulgarité et de pornographie s’évertue à tuer l’innocence des jeunes et à vêtir (ou plutôt « dévêtir ») les fillettes comme des femmes, en sexualisant leur apparence et leur comportement dès le plus jeune âge.
Stéphane Jarret
http://renouveau-francais.com/
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L'Occident contre l'Europe : 4ème entretien avec Gabriele Adinolfi.
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De la guerre civile en Irak
L’année 2014 sera terrible pour l’Irak
Comme en Syrie, l’Arabie saoudite attise le conflit
Près de onze années se sont écoulées depuis l’agression délibérée, contraire aux principes du droit des gens, que les Etats-Unis ont perpétrée contre l’Irak en 2003. Aujourd’hui, ce malheureux pays risque bien de sombrer dans le chaos et l’anarchie. Les combattants de l’ISIL (“Pour un Etat islamique en Irak et au Levant”), une organisation terroriste qui, dit-on, serait étroitement liée à Al Qaeda, ont pris le contrôle de vastes portions de la province occidentale d’Al-Anbar. Les attentats ponctuent chaque journée qui passe. Pourtant le premier ministre irakien Nuri al-Maliki reste serein. Il a confiance en ses troupes : “Nous vaincrons Al Qaeda”, affirme-t-il.
À Washington, on analyse la situation avec un oeil plus réaliste. Les Etats-Unis livrent des armes légères à l’armée irakienne, dans l’espoir qu’avec cet arsenal réduit cette armée, théoriquement alliée, va pouvoir à terme empêcher qu’un territoire assez vaste et cohérent de l’Irak et de la Syrie soit soustrait à l’influence des islamistes. Mais ce qu’il faut surtout rappeler c’est que des voix se font entendre à Washington qui critiquent le retrait des troupes américaines en 2011 et réclament dès lors un nouvel engagement combattant dans le pays ravagé par la guerre civile. Récemment donc deux sénateurs influents, John McCain et Lindsey Graham, ont déclaré : “Que les choses soient claires: la position du gouvernement, qui voulait aller dans le sens du gouvernement irakien et ne voulait pas maintenir les forces armées américaines au-delà de l’année 2011, était manifestement erronée”. Al-Maliki voit les choses autrement, bien sûr, et défend sa décision d’hier de faire partir le plus vite possible les soldats américains.
Al-Maliki n’est toutefois par entièrement innocent : il est partiellement coupable de la détérioration de la situation. Chef du gouvernement, il appartient à la majorité chiite de la population, que le régime de Saddam Hussein avait réduit à l’insignifiance politique. Al-Maliki s’est ensuite efforcé de marginaliser les sunnites. Par voie de conséquence, la loyauté de ces derniers envers le nouvel Etat irakien post-baathiste, pour autant qu’elle ait jamais existé, s’est évanouie comme neige au soleil. Cette disparition de toute loyauté sunnite a favorisé le développement de groupes comme Al Qaeda ou l’ISIL.
La politique actuelle d’Al-Maliki vise à amener les Américains à livrer davantage d’armes. Il a transmis à Washington une liste d’armements jugés nécessaires pour chasser les islamistes de la province d’Al-Anbar. Pourtant les armes arrivent depuis assez longtemps. En décembre 2013, le “New York Times” rapportait qu’une cargaison de 75 missiles anti-chars Hellfire était arrivée en Irak. Ensuite, le Pentagone s’est déclaré prêt à livrer en 2014 au gouvernement de Bagdad des chasseurs F-16, des hélicoptères Apache et, surtout, des dizaines de drones d’observation. Mais les experts militaires cités par le “New York Times” sont très sceptiques : même dotés de ces armements sophistiqués, ils doutent que l’armée irakienne soit capable de vaincre les insurgés sunnites.
Le ministre irakien des affaires étrangères, Hoshyar Zebar, quant à lui, a avoué qu’une intervention américaine directe, par le biais de drones, était de plus en plus envisageable “depuis quelques mois”. Si le conflit gagne en intensité, l’engagement de troupes américaines n’est pas une option à exclure, même si Kerry affirme encore aujourd’hui que “les godillots des GI’s” ne fouleront plus le sol irakien.
Cependant, il faut bien constater que les islamistes irakiens ne seraient pas aussi forts, comme leurs homologues syriens d’ailleurs, s’ils ne bénéficiaient pas d’un soutien massif des Saoudiens. Le royaume wahhabite du désert arabique joue effectivement un rôle clef dans ces conflits d’Irak et de Syrie. On sait qu’il est riche de sa rente pétrolière, que sa religion d’Etat est le wahhabisme, forme la plus rigide de l’islam, qu’il soutient partout dans le monde les tenants de ce rigorisme. Le 4 janvier 2014, l’agence iranienne de presse “Fars News Agency” écrivait : “Tandis que la Turquie a fermé de large portions de sa frontière aux terroristes et tandis que la Jordanie songe à restreindre le droit d’entrer et de circuler sur son territoire aux ressortissants saoudiens qui cherchent à entrer en Irak via le royaume hachémite de Jordanie, les frontières de l’Irak en plein désert sont à peine contrôlées par les militaires irakiens et les pistes de ce désert constituent dès lors les voies de pénétration pour le soutien logistique et militaire que l’Arabie saoudite apporte aux terroristes syriens”.
La question se pose quant au rôle douteux que joue ce grand allié des États-Unis au Proche Orient — le deuxième après Israël — souligne Andreï Akoulov du centre d’études stratégiques russe “Strategic Culture Foundation” : “L’Arabie saoudite constitue la principale menace pour la paix au Proche Orient. Les guerres régionales et les conflits religieux dans cette région du monde sont financées et armées par Ryad”. La tragédie syrienne, pour l’expert russe, est une “conséquence directe” de l’immixtion saoudienne, appuyée par les États-Unis. L’Irak, dès lors, devra faire face à “une nouvelle vague d’attentats à la bombe”, parce que les Saoudiens tentent de créer un équilibre régional à leur seul profit et au détriment de l’Iran.
L’Arabie saoudite est en mesure de pratiquer cette politique belligène tout simplement parce que celle-ci est la suite logique des guerres fomentées et déclenchées par les bellicistes néo-conservateurs qui ont tenu le haut du pavé à Washington sous la présidence de George W. Bush. Un autre expert russe, actif dans la même fondation, Nikolaï Bobkin, souligne la responsabilité des Etats-Unis dans l’éclosion du conflit. En effet, les interventions américaines, en Afghanistan d’abord, en Irak ensuite, “ont bouleversé l’équilibre fragile des forces et enclenché un processus de concurrence entre Iraniens et Saoudiens pour la maîtrise du Proche Orient”.
Une question cruciale demeure cependant ouverte : pendant combien de temps les Etats-Unis miseront-ils encore sur un allié qui contrecarre leurs intérêts au Proche Orient, bien plus intensément que ne le firent jamais les Iraniens? Voilà sans doute pourquoi, à court ou moyen terme, on voit se profiler un rapprochement entre Washington et Téhéran.
Bernhard TOMASCHITZ.
(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°4/2014; http://www.zurzeit.at ).
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/03/05/de-la-guerre-civile-en-irak.html -
La mystérieuse carte Viking - Documentaire France 5 ✔
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La Chine poursuit son réarmement et nourrit des tensions en Asie
PEKIN (NOVOpress via Bulletin de réinformation)
La croissance économique n’est pas la seule à être régulière d’année en année en Chine, les dépenses militaires aussi progressent de manière soutenue. Pour l’année 2014, Pékin a annoncé une augmentation de 12 % de ses dépenses d’armement, pour atteindre un montant de 95 milliards d’euros environ.Si cela reste quatre fois inférieur aux dépenses militaires américaines, les Etats‑Unis considèrent ces chiffres comme étant faux. Les réelles dépenses seraient alors de 1,2 à 2 fois supérieures au montant officiel.
Cette attitude suscite par ailleurs des tensions vives en Asie et en Extrême‑Orient. Si le Japon s’est engagé dans le pacifisme en 1945, le gouvernement actuel entend accentuer la rupture avec ce passé de neutralité. Ainsi, le gouvernement nippon a aussi prévu une augmentation de ses dépenses militaires de 5 % pour la période 2014‑2019, soit 175 milliards d’euros au total.
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La dévirilisation définitive du militantisme
Je pense que ce qui se passe depuis environ un an en France du point de vue du militantisme "nationaliste" est une véritable catastrophe. Je pense que l'on ne s'aperçoit pas que notre pire ennemi, qui reste la bourgeoisie française acquise au mondialiste dans ses deux fractions "classique" et "bobo", est en train de nous ronger, de nous bouffer, de nous avoir d'une manière définitive. Elle nous ronge d'une manière discrète qui ne semble pas avoir été vraiment remarquée : elle nous impose une conception de la politique, une conception infantile, stérile et déshonorante de la politique et du militantisme politique.
Je doute qu'il puisse y avoir encore un militantisme efficient contre le mondialisme si les hommes dignes de ce nom ne sortent pas rapidement des formes de militantisme infantiles et dégradantes dans lesquelles ils sont invités à se vautrer et à s'oublier en tant qu'hommes faits et pensants depuis un an environ. Pour prouver ce que j'avance, je dois faire un bref détour historique.
L'Eglise invente au XIXe siècle sa "doctrine sociale", la fameuse "doctrine sociale de l'Eglise".
Mais, contrairement à ce que l'on pense souvent, cette doctrine ne constitue pas du tout un traité de politique.
Il s'agit tout au plus d'un ensemble de préceptes condamnant les nouvelles doctrines (libéralisme et socialisme), et visant à la restauration de la chrétienté, notamment par le corporatisme. Cette doctrine tardive et disparate ne permet en aucun cas d'aborder les vrais grands problèmes de la politique moderne : les conflits, la guerre, l'emprise de l'économie, le capitalisme financier. La doctrine sociale de l'Eglise ne constitue pas un traité de politique, c'est grosso modo un ensemble de recettes.
Plus tard encore, au XXe siècle, contrainte et forcée, l'Eglise moderniste se centrera de plus en plus sur la domestique (c'est à dire la morale du foyer, qui deviendra finalement la morale du couple, la "famille fantôme"). Cette fois, cela n'a plus rien à voir avec le politique, qui est jeté aux oubliettes, mais bien plutôt avec une collusion désespérée entre l'Eglise moderniste aux abois, définitivement rejetée par le peuple, et la bourgeoisie !
Cette "politique du couple" prenant la place du politique est requise par les bourgeois, les "catholiques de façade", qui admettent quelques petites concessions hypocrites dans la sphère de la vie privée pour mieux poursuivre à loisir leur pratique "libérale" (c'est à dire parfaitement cupide) dans la sphère économique. Pratique libérale que l'Eglise moderniste ne va évidemment plus questionner sérieusement : elle n'en a plus ni les moyens, ni l'intention, si elle veut survivre.
Le deal entre la bourgeoisie et l'Eglise moderniste est donc : tu t'interroges pas trop sur l'économie et les malheurs des non-bourgeois, tu t'en tiens à un bavardage de routine sur la morale privée, que tu regardes d'ailleurs pas de trop près en ce qui nous concerne, et nous, on continue à te payer et à fréquenter un peu les églises : après tout, çà permet de parler fric discrètement et surtout çà en jette auprès de la populace.
En résumé, l'Eglise moderniste est depuis longtemps réduite à une morale domestique et n'a aucune théorisation politique pour affronter les problématiques du capitalisme mondialisé. C'est évident mais encore faut il le dire et en tirer les conséquences. Car c'est bien un modèle de pensée et d'action pseudo-politique directement issu de l'Eglise catholique qui sert depuis un an de courroie d'entrainement pour de braves militants anticapitalistes et antimondialistes. Le pire, c'est que cela semble aller de soi : on suit les directives de l'Eglise comme si elle était devenue soudainement maîtresse en stratégie politique et en lutte antimondialiste !
Mais l'Eglise moderniste, mes pauvres amis, elle n'a qu'un souci : la préservation des fortunes bourgeoises, condition de sa propre survie. Et elle ne peut vous embaucher que pour les défendre, pas pour autre chose ! Si : elle peut vous déviriliser, vous rendre onctueux et insipides. Et c'est cela le plus inquiétant dans le cas présent.
Car la vieille bourgeoisie fait coup double : elle mobilise de braves gens pour la défense de ses intérêts de classe, et elle castre les vrais militants qu'elle invite au ridicule de ses "manifestations".
Cet embrigadement de braves gens derrière la bourgeoisie d'argent et ses clercs est une catastrophe théorique puisqu'elle habitue discrètement et inconsciemment des militants, des hommes faits et adultes à confondre la politique avec une doctrine cléricale, étriquée et onctueuse construite par une Eglise moderniste dépourvue de pensée.
En gros, les militants issus du peuple sont discrètement invités à défendre les pauvres foyers bourgeois richissimes en danger.
C'est aussi une catastrophe d'un point de vue plus pratique car les militants s'habituent à côtoyer la grossièreté et la stupidité des cagots d'argent (sous prétexte de défendre la civilisation !) et cela est gravissime. Des jeunes militants sains et courageux sont amenés à "militer" avec des spectres moisis vitrifiés par la cupidité et des hystériques oisives à demi-folles : que peut-il y avoir de plus grave et de plus destructeur pour la suite du combat ?
Mais il faut aller plus loin et tracer l'ensemble du schéma. Les bourgeois catholiques gâteux n'ont évidemment aucune autonomie mentale là-dedans. Ils auraient été incapables de construire aujourd'hui une telle stratégie contre le peuple.
Ils ne forment plus la classe dominante. Que s'est-il donc passé ?
La bourgeoisie mondialiste culturelle ("bobo") a parfaitement compris qu'en entraînant les nationalistes et les résistants occidentaux derrière son adversaire, la bourgeoisie "classique" ("catholique"), dans son opposition névrotique et délirante aux revendications des gays, elle dévirilisait, castrait et cassait toute résistance sérieuse au mondialisme, parce qu'elle entraînait les derniers hommes virils et courageux sur le terrain onctueux et pharisien de la "morale domestique".
La bourgeoisie culturelle a donc agacé et énervé son adversaire, la bourgeoisie "classique" de telle manière que celle ci a réussi à transmettre son irritation antigays à de braves gens qui n'ont évidemment strictement rien à faire dans ce conflit entre les deux conceptions de l'égoïsme et de l'hypocrisie, "catholique" et "bobo".
Sous une forme plus ramassée et plus lapidaire : la bourgeoisie culturelle avancée a agacé et irrité à fond de vieux bourgeois gâteux pour se débarrasser de toute intelligence politique possible contre le capitalisme mondialisé : elle a en effet perçu que ces gâteux pouvaient encore avoir une influence et un effet d'entrainement sur les classes populaires saines, les abrutir, les castrer et les corrompre. Et hélas, cela fonctionne parfaitement.Jacques-Yves Rossignol
Note : Réponse à venir de Philippe Delbauvre à cet article qui a le mérite de poser des problèmes majeurs.
http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EFAukkuVFyPEUmjOcU.shtml
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Valls atteint de paranoïa ?
Espionnage de La Manif pour tous : une « affaire politique » selon ses dirigeants.
Les responsables du mouvement d’opposition au mariage pour tous ont appris avec stupéfaction les révélations du Figaro sur Anna, cette jeune Russe sommée par la police de surveiller La Manif pour tous. Ils demandent des explications au gouvernement.
Les responsables de La Manif pour tous se sont dit « choqués », mercredi 5 mars, après les révélations du Figaro sur l’espionnage du mouvement par une étudiante russe en échange de la promesse de sa naturalisation. « J’ai découvert avec effroi que notre pays pouvait contraindre une jeune femme, en grande détresse, à donner les noms, adresses et situations personnelles de ses camarades de classe ayant participé à une manifestation légale », a dénoncé François-Xavier Bellamy, maire-adjoint à Versailles, à qui l’étudiante est venue confier en premier cette affaire. « La France, pays des droits de l’Homme et terre d’accueil, a traité Anna comme si elle était un bandit », a fustigé la présidente Ludovine de la Rochère. « Notre pays donne des leçons au monde entier, et aujourd’hui il est pris en flagrant délit de dévoiement de ses services de police en police politique », a renchéri l’élu versaillais, soutien de la première heure de La Manif pour tous.
Malgré l’annonce par le ministère de l’intérieur de la saisine de l’inspection générale de la police nationale « afin de recouper avec la plus grande précision les faits rapportés, qui remontent à septembre 2013 » et de vérifier « les conditions de conduite de l’enquête individuelle de naturalisation », La Manif pour tous a indiqué qu’elle mettait ses avocats à disposition de la jeune étudiante russe et n’excluait pas de poursuivre l’État en justice. « Nous ne nous contenterons pas d’une condamnation, nous voulons savoir qui a donné les ordres », a déclaré Albéric Dumont, coordinateur de La Manif pour tous. « Les fonctionnaires de police des Yvelines (où Anna a été entendue, NDLR) sont des hommes compétents et sérieux. S’ils ont agi avec des méthodes dignes de l’antiterrorisme, c’est parce qu’ils en ont reçu l’ordre », affirme François-Xavier Bellamy. « La saisine de l’inspection générale ne doit pas être une façon pour le ministre d’échapper à sa responsabilité. Cette affaire est une affaire politique, qui touche à notre conception de la démocratie », a poursuivi l’élu versaillais.
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Valls-atteind-de-paranoia