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  • Référendum sur l’immigration : manifestation à Paris dimanche 9 mars

    Référendum sur l'immigration : manifestation à Paris dimanche 9 mars

    07/03/2014 – PARIS (NOVOpress) – Le Bloc identitaire, aux côtés de Résistance Républicaine et Riposte Laïque, appelle à manifester à Paris dimanche 9 mars pour « référendum sur l’immigration », à l’image de celui qui s’est déroulé en Suisse il y a peu.

    Dans son communiqué, le Bloc identitaire annonce le soutien de plusieurs personnalités, telles l’homme politique suisse Oskar Freysinger, qui a fait savoir qu’il ferait son possible pour être présent : « soutien de taille quand on sait que le conseiller d’État du Valais est l’un des principaux artisans de la victoire du Oui dans le référendum pour l’arrêt de l’immigration massive en Suisse. » Jacques Bompard, député-maire d’Orange, auteur d’un projet de loi avec Gilbert Collard sur la possible organisation, en France de référendums d’initiative populaire, a également fait connaître son soutien à la manifestation.

    L’écrivain Renaud Camus, l’inventeur du concept du “Grand Remplacement”, Fabrice Robert, président du Bloc identitaire mais aussi Paul-Marie Coûteaux, président du SIEL et Administrateur du RBM (Rassemblement Bleu Marine) prendront la parole. Par ailleurs, Philippe Martel, tête de liste FN-RBM pour le 18ème arrondissement de Paris et Fabien Engelmann, ex-délégué CGT et tête de liste FN pour les élections municipales à Hayange seront aussi présents lors de ce rassemblement.

    http://fr.novopress.info/

  • Notre société est-elle sur la voie de l'utopie nazie ?

    Dans son ouvrage Crime et Utopie, l'universitaire Frédéric Rouvillois relit le nazisme à travers le prisme de l'utopie de l'homme nouveau. Cela lui permet d'établir d'inquiétantes similitudes avec notre politique contemporaine, qu'il détaille dans un long entretien à Famille chrétienne. Quelques passages :

    • En quoi le nazisme était-il une utopie ?

    "Le projet utopique, tel que les nazis le conçoivent, est d’établir une société idéale dans laquelle tout le monde sera heureux en réécrivant l’histoire et en enclenchant un mécanisme de progrès, mais surtout de refaire la nature humaine en bâtissant ce que l’on appelle « l’homme nouveau » dans la rhétorique totalitaire.

    Pour construire cet homme nouveau, les nazis vont employer non seulement les méthodes classiques de l’éducation, de la rééducation et du formatage intellectuel, mais aussi celles de l’eugénisme et du darwinisme mis à la mode à partir de la fin du XIXe siècle."

    • Les Lebensborn, l'affaiblissement du mariage et les mères porteuses

    "Himmler, [le concepteur des pouponnières dédies à la race aryenne], expliquait par exemple que le mariage chrétien était une des causes du déclin de la civilisation et qu’il fallait donc le remplacer par une polygamie organisée par l’État. Il règne par ailleurs dans ces Lebensborn un égalitarisme totalitaire qui met sur un même niveau toutes les femmes, celles qui sont mariées et celles qui ne le sont pas. Tout le monde s’appelait madame…

    Dans le cas allemand, seules les mères génétiquement pures peuvent accoucher et leur enfant est confié à des familles SS qui vont l’élever. C’est la même chose avec les mères porteuses [aujourd'hui], à la différence non négligeable que, dans le cas du nazisme, il s’agit d’une organisation étatique."

    • S'ils avaient pu, les nazis auraient pratiqué la sélection des embryons

    "Non seulement les eugénistes nazis de l’époque ne s’en seraient pas privés, mais ils ont regretté de ne pas avoir la capacité de le faire. À défaut, ils ont éliminé les enfants malformés ou handicapés en les euthanasiant."

    • Quel parallèle établir entre le nazisme et notre société ?

    "Dans chacun d’eux, il y a une espèce de rationalisation, une "amoralisation", une volonté de rupture avec le passé, avec la tradition et les valeurs chrétiennes. Il y a dans le nazisme de nombreux éléments que l’on retrouve avec effroi dans la politique contemporaine, dans la façon de concevoir les rapports humains, de concevoir le développement. C’est frappant."

    • Est-ce l'Etat français qui organise une société utopique ?

    "Une dimension utopique est présente dans la politique contemporaine. On constate une volonté d’arriver à un monde parfaitement égalitaire, où il n’y aurait plus de différences, où tout le monde serait heureux. La démarche utopique autorise ainsi toutes les violences, physiques, mais surtout symboliques. À ce titre, le mariage homosexuel est une violence symbolique faite à la tradition, à la famille, à la société, au nom de l’égalité et de la liberté. De la même façon, la manière dont les programmes scolaires sont conçus constitue aussi une violence faite à la liberté de choix des parents. Cela rejoint l’idée utopique qui considère que l’éducation des générations futures est une chose trop importante pour être laissée aux parents et à la famille.

    Toucher à la famille ou à la procréation peut ainsi être considéré comme une entreprise de type utopique, dont la finalité n’a pas de limite dans le temps. D’ailleurs, ce rapport au temps, cette idée qu’un projet s’inscrit dans un temps très long sans retour possible, procède d’une démarche utopique. On avance vers un progrès sur lequel il ne serait pas possible de revenir. Il en va ainsi de la réflexion sur la possibilité ou non de revenir sur la loi Taubira. Le gouvernement et une partie de la droite ont pris acte que la loi était votée, et qu’il n’était plus possible de faire marche arrière en l’abrogeant."

    • Le danger ultime de l'utopie

    "Les totalitarismes sont toujours des utopies, et toute utopie, si elle a les moyens de sa réalisation, finit par verser dans le totalitarisme."

    Louise Tudy

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/03/notre-soci%C3%A9t%C3%A9-est-elle-sur-la-voie-de-lutopie-nazie-.html

  • [Édito AF 2881] MUNICIPALES : SUS AUX POLITICIENS !

    S’il fallait un signe du discrédit croissant des partis politiques, l’inflation des candidatures "sans étiquette" aux prochaines municipales nous le fournirait aisément. Car le phénomène ne touche plus seulement les villages ou les petites villes, habitués aux listes d’intérêt local qui, en effet, sont les mieux à même d’exprimer la réalité sociologique d’une commune. Non, il touche désormais les villes moyennes, d’ordinaire plus politisées.

    Faut-il s’en plaindre ? Certes pas ! La loi devrait même interdire aux partis politiques de polluer les élections municipales, lieu naturel d’expression du pays réel. Plaidera-t-on que la mesure serait plus symbolique qu’efficace, puisque les partis trouveraient de toute façon le moyen de présenter leurs affidés ? On rétorquera qu’elle aurait au moins le mérite de rappeler à ces groupements, dont la Constitution de la Ve République, qu’on dit monarchique, a paradoxalement été la première à reconnaître officiellement le rôle, qu’ils ne sont pas les représentants naturels des citoyens et qu’il convient de les tenir à distance d’élections dont l’enjeu concret devrait suffire à éclairer le choix des électeurs. Il est vrai, toutefois, qu’une telle mesure, pour avoir un sens, ne pourrait s’inscrire que dans une refonte radicale des institutions, où les partis et groupements politiques, cantonnés dans le rôle de simples clubs de pensée pouvant utilement nourrir la réflexion générale, ne concourraient plus, comme le prévoit l’article 4 de la Constitution, « à l’expression du suffrage ». N’oublions pas que c’est leur statut institutionnel qui fait d’eux des organisations parasites de la vie sociale, dont l’objectif est de monopoliser tous les pouvoirs.

    Compte tenu de cette défiance généralisée des citoyens, on comprend la colère des élus ou aspirants-élus "sans étiquette" à l’encontre du ministre de l’Intérieur qui demande aux préfets d’attribuer, dans un fichier, une couleur politique aux candidats aux élections municipales qui refusent d’être associés à un parti. Si bien qu’ils se voient affublés, à leur corps défendant - du moins pour les plus sincères d’entre eux, qui n’ont d’autre noble ambition que de servir leurs concitoyens et non un parti ou leur carrière - d’une tendance partisane, qui permettra au ministère de l’Intérieur comme aux media de représenter la France sous l’aspect d’un dégradé de couleurs qui, du bleu marine au rouge vif en passant par le rose et le vert, enlumine nos soirées électorales tout en forçant le pays réel à se reconnaître dans une répartition légale qui ne traduit pas nécessairement ses aspirations. Faut-il pour autant parler de trucage des élections ? Évidemment pas ! Manuel Valls n’a rien inventé ; de plus, nombreux sont ceux, à droite et à gauche qui, ayant pris acte du discrédit dans lequel sont tombés les partis, ne se déclarent "sans étiquette" que pour mieux tenter de tromper un électeur qui, le plus souvent, n’est pas dupe. Enfin, la République ne pouvant respirer que l’air vicié des partis, il lui est impossible de concevoir une représentation du pays réel en d’autres termes que politiciens. D’ailleurs, le président de l’Association des maires de France, Jacques Pélissard, sollicité par de nombreux édiles inquiets, loin de se scandaliser, a simplement déclaré au Figaro du 21 février que le système mis en place par le ministère de l’Intérieur « ne correspond plus vraiment à la sociologie politique d’aujourd’hui » : et de se contenter de demander à Manuel Valls... de changer le mode de classification ! La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), toujours conciliante, n’autorise-t-elle pas le fichier ? Les apparences sont donc sauves et la place Beauvau peut se défendre de ficher les élus, du moins de cette façon-là - il serait en effet bien naïf de penser que la Sous-direction de l’information générale (SDIG), qui, au sein de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), a remplacé les mythiques RG - nul besoin de développer ce sigle -, attend tous les six ans les municipales pour faire ce travail de fichage démocratique.

    Mais les partis politiques auraient tort d’ignorer le mépris de moins en moins discret des Français à leur endroit. Car s’il est vrai que ces derniers ne sont pas encore mûrs pour imaginer un autre système politique - entreprise qui constituerait un véritable sacrilège à l’égard de la République, qui en serait ébranlée -, le doute qui les traverse aujourd’hui pourrait fort bien, et peut-être plus tôt que prévu, se traduire par un rejet viscéral d’un système politique qui ne peut même plus tirer prétexte de la défense de l’intérêt national pour justifier son emprise, puisqu’il a officiellement abandonné la France à une instance supranationale dont les diktats s’imposent à chacun, du maire du plus humble village de France au chef du semble-État. Dans le numéro du 6 février dernier, Robert Ménard, candidat à la mairie de Béziers, déclarait à nos lecteurs : « il faut en finir avec le règne des politiciens », dénonçant le fait que, trop souvent, les maires des grandes villes se servent de leur élection « comme d’un marche-pied pour leur carrière politique ». Autant son élection, et celle d’autres candidats patriotes et indépendants, au soir du 30 mars, serait un signe de la lucidité croissante des Français - un "coup de pied dans la fourmilière" -, autant d’autres joutes électorales, comme celle de Paris, si celle-ci doit, comme il n’est pas tout à fait déraisonnable de le penser, se conclure par un duel entre Hidalgo et NKM, sont dépourvues de tout enjeu politique. Ces deux candidates sont en effet chacune, selon sa sensibilité, les représentantes de l’idéologie mondialiste, destructrice de la société, qu’il s’agisse de sa base, la famille - NKM est inféodée au lobby LGBT -, ou de sa réalité la plus haute, la nation - elles sont toutes les deux des européistes et des remplacistes convaincues. C’est pourquoi il convient avant tout, là où on se trouve, de privilégier le candidat honnête et compétent, surtout s’il a signé la charte de la Manif pour tous, ce qui permet de mesurer son engagement en faveur de la famille et de la société. Aucune hésitation, évidemment, s’il est en sus un patriote avéré et engagé ! En revanche, il n’est pas question d’écouter ceux qui invitent à voter, au second tour, pour les "candidats du moindre mal", car ce réflexe pavlovien des conservateurs - « un mot qui commence mal », aimait à rappeler le duc d’Orléans - les encourage, à l’exemple de NKM qui n’est qu’une figure emblématique de cette dérive, à faire une politique de gauche avec la complicité objective des électeurs de droite ! Et nos conservateurs, qui voient ainsi, échéance après échéance, leur "moindre mal" se réduire comme peau de chagrin, n’auront bientôt plus à conserver que le fantomatique souvenir de leurs engagements passés dans la naphtaline de leur bonne conscience politique. Ne laissons pas une fausse droite récupérer et stériliser, comme elle a déjà commencé à le faire, le grand mouvement du refus né au printemps dernier. Faire élire, quand c’est possible, des édiles soucieux du bien commun tout en refusant d’être les complices objectifs de l’imposture républicaine, telle doit être la ligne de conduite d’un royaliste d’Action française pour les élections municipales.

    François Marcilhac - L’AF 2881

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Edito-AF-2881-2014-MUNICIPALES-SUS

  • Pourquoi les Allemands n’ont guère envie de se fâcher avec Poutine

    La Russie fournit un tiers du gaz naturel et du pétrole [consommé par] l’Allemagne. Et leurs économies sont si imbriquées que l’idée même de sanctions effraient les champions de l’exportation.

    Sanktionen nein danke ! S’il est un patronat qui veut éviter toute sanction économique contre Moscou, c’est bien l’allemand. Les deux économies sont tellement imbriquées que Berlin aurait énormément à perdre. Les échanges entre l’Allemagne et la Russie s’élèvent à près de 80 milliards d’euros (4 fois plus que la France).

    L’hebdomadaire Wirtschaftswoche résumait cette semaine : “Plus de 6.000 entreprises, de la multinationale aux PME, sont présentes en Russie, où elles ont investi directement plus de 20 milliards. 300.000 emplois dépendent en Allemagne de ces échanges“. Berlin est le deuxième fournisseur de Moscou, après Pékin (la France, 8ème).

    D’ailleurs jeudi 6 mars, alors que la crise ukrainienne battait son plein et que le Kremlin ne semblait pas disposé à faire baisser la tension, Sigmar Gabriel, ministre de l’économie et Vice chancelier est allé à Moscou, en voyage officiel et a rencontré Poutine. Cette visite “prévue de longue date“, a-t-on précisé à Berlin, portait sur la “politique énergétique et de développement économique“. Elle va tout à fait dans le sens de la diplomatie allemande : pas de coup de menton, un pragmatisme qui respecte les intérêts bien compris de chacun.

    Des sanctions qui pourraient coûter cher

    Car la Russie pourvoit aux besoins énergétiques de notre voisin : elle lui fournit 31% de son gaz naturel (contre moins de 10% en France) et 35 % du pétrole qu’elle consomme. En échange, l’Allemagne lui vend des biens pour une valeur d’une quarantaine de milliards d’euros, essentiellement des machines-outils, de la chimie et des automobiles. Metro, Volkswagen, BMW ou Daimler sont des acteurs de poids.

    Tout au long de la semaine, la presse Outre Rhin y est allée de ses avertissements contre les sanctions, comparées par exemple à “un poison coulant dans le sang“, par le quotidien Süddeutsche Zeitung. “Chaque sanction a son prix“, mettait en garde le quotidien des affaires Handelsblatt, en écho à l’hebdomadaire Focus qui parlait de “spirale des sanctions“.

    L’économiste star, Wener Sinn, patron de l’institut de Munich IFO, estimait, quant à lui que les représailles économiques contre Moscou mettraient en danger la transition énergétique allemande, qui rend le pays “encore plus dépendant des importations russes“.

    Schröder fait du [lobbying] pro-russe

    Le 3 mars, l’ex chancelier Gerhard Schröder était à l’ambassade d’Allemagne à Paris devant un parterre de politiques et d’hommes d’affaires français. Soucieux de pacifier le débat, il a émis des doutes sur l’utilité des armes économiques. “A quoi servirait d’appeler au boycott de la Russie, alors que l’on ignore qui va en pâtir le plus ?“, avait notamment déclaré ce proche de Poutine, qui appelle le patron du Kremlin son “ami” et qui l’a invité à la fête de ses 60 ans.

    Il n’est pas le seul Allemand proche de Moscou. Plusieurs politiques et hommes d’affaires de premier plan se sont reconvertis dans le lobbying pour la puissance orientale. Dernier en date, Peter Löscher, ancien président de Siemens qui vient tout juste d’être embauché par un oligarque.

    Challenges

    http://fortune.fdesouche.com/331711-pourquoi-les-allemands-nont-guere-envie-de-se-facher-avec-poutine

  • Poutine à propos du Kosovo : « Un jour, cela vous reviendra dans la gueule »

    Vladimir Poutine avait déclaré cela en 2008.

    Aujourd'hui, les commandos russes déployés en Crimée font comme l’Otan au Kosovo : ils “sécurisent”… À Pristina, les Kosovars albanais dénonçaient la violence des Serbes. À Simféropol, les russophones refusent la loi des “fascistes” de la place Maïdan, dont une des premières mesures fut la suppression du russe comme langue officielle.

    "Poutine nous “renvoie dans la gueule” ce fameux droit d’ingérence que l’Occident lui avait imposé au Kosovo, une aberration politique illustrée hier par Bernard Kouchner, aujourd’hui à Kiev par Bernard-Henri Lévy."

    Michel Janva

  • Les plus anciennes empreintes d’Europe

    Joël Ignasse
    Ex: http://metamag.fr

    Ce sont les premières traces de pas humains observées en dehors de l'Afrique. Elles ont été découvertes sur la côte anglaise. Jusqu'à cinq personnes, peut-être de la même famille, ont laissé, il y a plus de 800.000 ans, une série d’empreintes de pas sur la rive d'un ancien estuaire, à Happisburgh, dans le nord de l’Angleterre. Ces traces ont été mises à nu par l'érosion dans une couche de sédiments. Et leur découverte est le fruit d'un fabuleux hasard.
    "Leur emplacement a été révélé juste au moment où les chercheurs étaient là pour le voir, lors d'un relevé topographique. Deux semaines plus tard la marée aurait érodé les empreintes" souligne le Dr Simon Lewis, un des découvreurs.
    Des traces extrêmement rares
    Les découvertes de ce type sont exceptionnelles. Et il faut des conditions bien particulières pour que des empreintes soient saisies lors de leur impression et conservées au fil du temps pour être découvertes des milliers d’années plus tard.
    Seules trois lignes d’empreintes sont plus anciennes que celles de Happisburgh : celles de Laetoli en Tanzanie datées de 3,6 millions d’années environ et celles d’Ileret et de Koobi au Kenya (1,5 millions d’années).
    Les traces de pas d’Happisburgh ont pu être identifiées grâce à des photographies 3D de la surface. Elles ont révélé des formes d’orteils, de voutes plantaires et de talons appartenant à des adultes mais aussi probablement à des enfants. Leur taille (estimée grâce à la dimension des empreintes) variant entre 93 cm et 1m73. À quel groupe humain appartiennent-ils ? Les scientifiques n’ont pas la réponse.
    Le site d’Happisburgh marque le premier établissement humain connu en Europe du Nord. Il y a peu encore, les historiens du peuplement estimaient qu’à cette époque, le Pléistocène inférieur, l’extension humaine ne dépassait pas une zone limitée par le sud des Pyrénées et des Alpes. C’est la découverte à Happisburgh de plus de 70 outils en silex qui a remis en cause cette théorie. Selon les auteurs, qui publient leur découverte dans PLOS ONE, ces empreintes appartiennent à des Homo antecessor.
  • Genre et développement, c'est la politique étrangère de la France

    MAnne-Marie Descôtes, directrice générale de la mondialisation au ministère des affaires étrangères, estime que l'idéologie du genre, ainsi que les questions de santé sexuelle et reproductive (i.e. contraception et avortement), sont essentielles au développement.

    "Remettre la question du genre au cœur du développement est donc un vrai défi et surtout un travail de longue haleine, qui relève de la culture du changement, et qui nécessite la mobilisation de tous. Nous y travaillons au ministère des Affaires étrangères car l’agenda international des deux prochaines années s’avère particulièrement chargé sur les questions de l’égalité femmes-hommes avec notamment le 20e anniversaire des deux conférences du Caire et de Pékin."

    Michel Janva

  • La Fondation Bertelsmann à l’origine du projet constitutionnel européen

    La rédaction du Traité modificatif, en application des décisions du Conseil européen des 21, 22 et 23 juin 2007, a permis aux européistes de remettre la Constitution sur les rails après les “non” français et hollandais en 2005 , la bête qui semblait morte a repris forme, pareille à un phénix, suite aux travaux de Lisbonne durant l’été 2007 (traité de Lisbonne). En effet, passé le désarroi parmi les autorités européistes, un véritable effort de relance du projet a été engagé. Dans cette affaire, la Fondation Bertelsmann a joué un rôle décisif.
    La Constitution européenne en 2009 !
    Cet institut a une double casquette. C’est d’abord un empire des médias, de la grande presse et de l’édition. Ainsi, la chaîne de télévision M6, la radio RTL ou encore la plus grande maison d’édition américaine Ramdom House sont contrôlées par la Fondation Bertelsmann. C’est aussi un think tank (“institut de recherche”) fournissant clefs en main des documents au gouvernement de Berlin – peu importe son étiquette politique – traitant essentiellement de trois domaines : la construction européenne, le partenariat transatlantique et les relations avec les pays du Proche-Orient. Dans le cas de l’Europe, cette fondation a su activer son réseau de relations en faveur du Nouvel Ordre mondial.
    Le renouveau du traité constitutionnel a pris forme sous l’impulsion d’une commission du Parlement européen. Celui-ci chapeaute en tout vingt-cinq commissions, dont les thèmes d’études sont variés. Certaines conditionnent en priorité l’évolution générale de l’Union ; c’est le cas de la commission des Affaires constitutionnelles, qui a vu le jour le 16 décembre 2005, et qui traite du processus d’intégration européenne ou encore de l’adaptation institutionnelle suite aux négociations d’élargissement. Elle est donc compétente sur le sujet clef qui nous intéresse. Son rapport a été approuvé à une large majorité par le Parlement européen le 19 janvier 2006 avec 385 voix pour, 125 contre et 51 abstentions. Comme l’affirme sans ambages ce document, le Parlement européen « demande qu’en tout état de cause, tous les efforts soient accomplis pour garantir que la Constitution entrera en vigueur en 2009 ».
    Les canons de la pensée européiste
    Pour obtenir ce résultat, la Fondation Bertelsmann a utilisé Jo Leinen, le président de cette Commission, qui s’est lui-même appuyé sur deux rapporteurs répondant parfaitement aux canons de la pensée européiste, Johannes Voggenhuber (par ailleurs vice-président de la commission) et Andrew Duff. Elmar Brok, président jusqu’en 2007 de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen et allié proche de la Fondation Bertelsmann, appartient également à cette commission en tant que suppléant. Nous fonctionnons donc en circuit idéologique fermé...
    Johannes Voggenhuber est membre du parti Verts - Alliance libre européenne, dirigé en 2007 par Daniel Cohn-Bendit (membre lui aussi de la commission des Affaires constitutionnelles) et Monica Frassoni (membre suppléant). Ce parti est entièrement acquis au principe d’une Europe politiquement unie selon des principes fédéralistes et ethno-régionalistes.
    Le parcours d’Andrew Duff (Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe) révèle de nombreuses activités au sein d’organismes promouvant un Nouvel Ordre mondial. Signalons entre autres son engagement au sein de l’institut anglais Federal Trust, dont les travaux préfigurent de plus en plus l’avenir de l’UE : dévolution et gouvernement régional au Royaume-Uni, gouvernance mondiale. Auprès d’Elmar Brok, il s’est engagé au sein de la Fondation Bertelsmann dans différents travaux d’élaboration d’un projet de constitution européenne en 2002. Sous la houlette de Claus Giering, ils ont abordé tous les deux toute une série de sujets comme la Charte des Droits fondamentaux, les finances, l’organisation et les compétences du Parlement européen, du Conseil de l’Europe, du Conseil des ministres ou encore du rôle des parlements nationaux.
    Des innovations dans le traité
    Parmi ses activités en faveur de l’unité politique de l’Europe, la Fondation Bertelsmann organise depuis 1999 la Sommerakademie Europa (l’Académie d’été Europe). L’objectif déclaré de ces réunions est d’élaborer des documents de travail sur lesquels les intervenants s’accordent en vue de les “injecter” d’une certaine manière au sein des instances européennes. Il ne faut pas s’étonner de relever, lors des activités de la Sommerakademie du 22 au 26 août 2005, les interventions de Jo Leinen et du député allemand CDU au Bundestag Peter Altmeier. Ces politiques ont rappelé que la crise résultant du vote négatif franco-hollandais ne pouvait être surmontée qu’en apportant des innovations au projet de constitution européenne, c’est-à-dire en améliorant le processus les liens multiples qu’elle peut nouer, il faut parallèlement évoquer Europa-Union Deutschland (Europe-Union Allemagne). L’origine de cet institut remonte au Congrès de Bâle de 1932, organisé sous l’égide de la Paneurope, et même à une initiative prise en 1923 par Richard de Coudenhove-Kalergi. Europa-Union vit le jour le 24 juin 1934, prônant une unité fédérale de l’Europe. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en décembre 1946, fut créée Europa-Union Deutschland en se référant au document phare de Europa-Union, le programme de Hertenstein du 21 septembre 1946. Par la suite, plusieurs présidents se sont succédé à sa tête comme Egon A. Klepsch, ou encore Hans-Gert Pöttering, celui-ci ayant déjà remplacé celui-là à la tête du Parlement européen. Ainsi s’esquissent les premières connexions de ce vaste réseau constitutionnel européen. En effet, parmi les membres du Praesidium de Europa-Union Deutschland, nous trouvons deux personnages susmentionnés : Peter Altmaier et Jo Leinen.
    “Se rapprocher du citoyen”...
    On peut dater la volonté de relance du projet de constitution européenne. Europa-Union Deutschland l’a affirmé : « Le Praesidium de Europa-Union s’est prononcé, lors de sa session du 1er juillet 2005 à Berlin, pour une continuation du processus constitutionnel européen et a souligné qu’une constitution pour l’Europe élargie constituerait un progrès significatif. Toutefois, au vu de la crise actuelle après les référendums négatifs français et hollandais, l’UE ne devrait pas continuer à agir comme auparavant. Les problèmes et soucis des citoyens et des citoyennes doivent être pris au sérieux, la stratégie de communication se doit d’être améliorée à tous les niveaux ; enfin, l’UE doit dans sa législation se rapprocher du citoyen. »
    L’action d’Elmar Brok, président d’Europa-Union depuis 1999, est déterminante. Ses liens avec la Fondation Bertelsmann sont solides, puisque son curriculum vitae révèle qu’il a été le premier vice-président de Media development chez Bertelsmann..
    L’ancien projet Giscard a donc été reformaté sous l’appellation fallacieuse de Traité modificatif. L’ancien président de la République française ne s’y est pas trompé en affirmant dans Le Monde (26 octobre 2007) : « Les outils sont exactement les mêmes, seul l’ordre a été changé dans la boîte à outils. » En effet, on retrouve dans le nouveau traité la personnalité juridique, la supériorité du droit européen sur les droits nationaux, un ministre des Affaires étrangères appelé « Haut Représentant », etc. Rien ne semble pouvoir arrêter la machine infernale. Il faut croire et espérer que le renouveau de la France passera par la Gesta Dei per Francos.
    Pierre Hillard L’Action Française 2000 n° 2736 – du 15 au 28 novembre 2007
    * Pierre Hillard publie au cours de ce mois de novembre 2007 La Marche irrésistible du Nouvel Ordre mondial, aux éditions F.-X. de Guibert.