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  • Rendez-nous notre argent !

     

    C’est un hiver si doux qu’on en viendrait presque à croire au bonheur revenu. Vous savez, ce bonheur qu’on ne reconnaissait pas toujours comme tel mais qui alliait la douceur de vivre dans le plus beau pays du monde et la croyance en un avenir encore meilleur. Mais voilà, « c’était avant », comme le dit Alain Delon dans une publicité.

     

    Qu’est-il donc arrivé à la France pour que tant d’atouts aient été gâchés, au point que notre pays est devenu le plus pessimiste du monde ? Il est arrivé que le communisme a progressivement et inexorablement envahi tous les secteurs d’activité et tué à la fois la liberté et la prospérité. Le communisme ? s’étonneront certains. Oui, le communisme, même si en France on l’appelle le socialisme. Mais c’est exactement la même chose.

     

    Quand les Français qui travaillent se voient confisquer la quasi-totalité de ce qu’ils gagnent, c’est le communisme. Quand chaque jour qui passe voit le pouvoir supprimer des libertés, c’est le communisme. Quand les médias récitent tous la même litanie de mensonges, c’est le communisme. Quand seuls vivent bien dans notre pays les membres de la nomenklatura constituée par les énarques et les élus nationaux, c’est le communisme. Quand aucun politicien ne formule la moindre proposition susceptible de délivrer les Français du carcan où le régime les tient enfermés, c’est le communisme.

     

    Parce que dans le communisme, ce n’est pas le peuple qui choisit ses dirigeants : ils se cooptent entre eux et celui qui se risquerait à proposer un changement perdrait toute chance d’être coopté. Les élections ? Pur simulacre. Elles ne servent qu’à donner l’illusion d’une alternance. Mais c’est toujours la même politique, élections après élections.

     

    Cicéron avait eu une phrase magnifique à l’adresse du factieux Catilina : « Jusqu’à quand abuseras-tu de notre patience ? » Il nous faut aujourd’hui un nouveau Cicéron qui apostrophera les dictateurs français et appellera le peuple à les chasser.

     

    Quelle est la légitimité de ceux qui nous gouvernent et de ceux qui aspirent à les remplacer ? Ils n’en ont aucune. Le peuple les élit faute de mieux, tout simplement parce ceux qui mériteraient, par leurs qualités et leur honnêteté, de gouverner la France sont empêchés de se faire connaître par la conjuration des médias.

     

    Alors oui, ces gens du pouvoir abusent de notre patience. Mais la patience a des limites. Elles sont aujourd’hui atteintes. Il n’est projet dans le peuple que de manifestations, de révoltes, de punitions. Il ne manque plus que la coalition des mécontentements et surtout le message qui les transmutera en mot d’ordre et qui renversera le régime. Je n’en vois qu’un seul : « Rendez-nous notre argent ! »

     

    Rendez-nous l’argent de nos salaires : la moitié de ce que nous gagnons nous est confisquée par la Sécurité sociale, et l’autre moitié par les impôts. Avec l’argent qu’on va nous rendre, nous allons remettre la France en marche, car nous consommerons, nous investirons, nous ferons des projets, nous aurons de nouveau un avenir. Rendez-nous notre argent, à nous petits entrepreneurs, artisans, commerçants, professions libérales : nous créerons des emplois, de la richesse pour tout le monde, nous redonnerons vie à l’économie de notre pays.

     

    Il faut décréter l’illégitimité des prélèvements. Tout impôt est un impôt de trop, toute cotisation sociale est une cotisation de trop. Il faut tout remettre en question. Une fois l’hémorragie arrêtée, on édictera une fiscalité raisonnable, une protection sociale fondée sur la liberté, des aides aux vrais nécessiteux. Et il fera à nouveau bon vivre en France.

     

    Claude Reichman

    http://francelibre.tumblr.com/post/78838479596/rendez-nous-notre-argent#.UxooJV4sRXY

  • « Le Martyre du Kosovo » de Nikola Mirković

    « Les Serbes résiduels n’y constituent plus qu’une infime minorité assiégée et menacée de disparition résultant d’un véritable “nettoyage ethnique” ».
    Il n’est question que de la Crimée et de son séparatisme qui, encouragé par le Kremlin, provoque l’indignation de toutes les chancelleries occidentales. « Il faut que l’Europe soit très ferme », déclare Laurent Fabius cependant que Washington réclame l’envoi « immédiat » d’observateurs de l’OSCE (Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe) pour « veiller au respect de l’intégrité territoriale » de l’Ukraine. Et si l’on reparlait du Kosovo, foyer national arraché à la Serbie par les mêmes Occidentaux qui y tolèrent parfaitement les persécutions infligées à ses occupants légitimes, désormais ultra-minoritaires, et sa transformation en plaque tournante de tous les trafics, y compris la traite humaine ?
    Ignorance crasse ou omerta, les médias, qui, aujourd’hui, félicitent le président Obama et son secrétaire d’Etat John Kerry pour leur fermeté vis-à-vis de la Russie menacée de sanctions économiques si elle ne met pas immédiatement un terme à ses menées en Crimée, semblent avoir oublié comment les Etats-Unis d’Amérique, nonLivre contents de s’être emparés de la Californie et du Texas hispaniques, suscitèrent une insurrection armée dans la province colombienne de Panama, qui fit bientôt sécession et devint indépendante, puis chassèrent les Espagnols de Cuba en 1898 à la faveur d’une provocation annonçant Pearl Harbour et les armes de destruction massive attribuées à l’Irak. De la vieille histoire ? Certes, mais l’invasion américaine, intervention la plus importante depuis la Guerre du Vietnam, sur l’île antillaise de la Grenade, indépendante depuis 1974 et où les intérêts nationaux états-uniens n’étaient nullement menacés, ne date, elle, que de 1983.
    Une partition plébiscitée : celle de la Serbie
    Quant à l’éventuelle partition de l’Ukraine, que redoutent tant nos démocrates qui, dès le 25 février, y mettaient un veto formel, elle a un précédent plus récent encore : celle de la Serbie, amputée du Kosovo (que, dans les années 1970, on appelait encore Kossovo, traduction du cyrillique Kocobo, avant que ne prime la graphie anglo-saxonne), proclamé indépendant le 17 février 2008 par le toujours premier ministre Hashim Thaçi avec la bénédiction de la « communauté internationale » et sous la protection de la KFOR, force d’interposition otanesque.
    Le Martyre du Kosovo, titre de l’indispensable livre du Franco-Serbe Nikola Mirković *, dure maintenant depuis plus de six siècles. Depuis ce jour de juin 1389 où, à Kosovo Polje, le Champ des merles, les armées du prince Lazare furent défaites par celles du sultan turc Murat Ier. En quelques décennies, cette « Vieille Serbie » riche et prospère, sur laquelle la dynastie des Némanjides a édifié plus de quinze cents églises et monastères – dont ceux, admirables, de Gracanica et de Veliki Decani –, se voit occupée et en partie ruinée. La situation s’aggrave encore après la chute de Byzance, le joug ottoman n’ayant alors plus de freins. Soumis à des tributs extravagants et au système du devchirmé – l’enlèvement d’enfants mâles déculturés et islamisés pour alimenter le corps des janissaires – le pays s’étiole et pâtit d’un important exode vers le nord, 37.000 familles s’exilant pour échapper aux exactions, aux conversions forcées et au massacre.
    Substitution de population
    Et le pire est à venir : à partir du XVIIe siècle, les voisins albanais jusqu’ici chrétiens se convertissent en masse à l’islam et, en récompense, reçoivent « les terres fertiles des Serbes » et « des postes importants dans le gouvernement ottoman ». Dès lors, commente Nikola Mirković, « la physionomie religieuse et ethnique du Kosovo et de la Métochie (province ecclésiastique autour du patriarcat de Peć) commence à changer sensiblement. Quarante-deux grands vizirs du régime sont albanais et font preuve d’une brutalité et d’une violence inouïes à l’égard de leurs anciens coreligionnaires chrétiens ». De plus, ils encouragent évidemment l’afflux des « Shkipetars » (fils du Pays des Aigles) sur le territoire serbe. Pourtant peu favorable aux orthodoxes, l’archevêque catholique Mathieu Massarek déplore cette substitution de population à la vue des villes désormais « pleines de mahométans albanais turcisés, de bandits et de tueurs qui se déchirent entre eux, exerçant la terreur » sur les chrétiens. Il est à noter que, depuis la plus haute antiquité, le Kosovo n’avait jamais été albanais et la meilleure preuve en est que le nouvel Etat porte toujours son nom slave évoquant les merles, Kosova, une seule lettre ayant été changée. Il s’agit donc non d’une reconquête mais d’une spoliation pure et simple, le gouvernement communiste de Tito ayant poursuivi l’entreprise des Turcs en favorisant la ruée des Albanais vers le Kosovo, et en accordant à celui-ci, par la constitution de février 1974, un statut autonome dans une « égalité de droit » avec la Serbie, toujours suspectée de nationalisme.
    Une « guerre juste » menée par un « Ange miséricordieux » ?
    Est-ce pour cela que, quand Belgrade tenta en 1997-98 de « briser des velléités séparatistes » dont les conséquences allaient se révéler incalculables sur les plans historique, économique et géopolitique, l’Armée de libération du Kosovo (UÇK, dont le futur premier ministre Thaçi était l’un des chefs) bénéficia de tant de protections bien qu’elle fût considérée, aux USA notamment, comme une organisation terroriste ? Toujours est-il que, sous prétexte de prévenir un « nouveau génocide » contre lequel les opinions publiques occidentales étaient ameutées depuis des mois, l’OTAN lança de mars à juin 1999, et « sans mandat de l’ONU », une guerre aérienne qui ravagea la Serbie : « 82 ponts sont détruits, toutes les raffineries pétrolières, 14 centrales thermoélectriques, 13 aéroports, 20 gares ferroviaires et 121 usines sont anéantis », rappelle l’auteur. Et il faudrait ajouter des milliers d’immeubles abattus lors de ces frappes dites « chirurgicales » – ainsi que, à Belgrade, la tour de la télévision, l’ambassade de Chine et une partie de la cathédrale russe. Le pays tel qu’il m’apparut en août 1999, alors que je m’y étais rendue régulièrement depuis 1965 (y compris au Kossovo), était méconnaissable. Et dire que l’opération avait pour nom de code « Ange miséricordieux » !
    Un Etat riche… et mafieux
    Reste à connaître les motifs d’un tel acharnement, qu’avait précédé une telle accumulation de mensonges. Car « Fer à cheval », le fameux « plan génocidaire » prétexte à l’agression était un faux, concocté à Berlin sous l’égide du chancelier SPD Schröder. Quant aux « immenses charniers » décrits par le Français Kouchner et Bernard-Henri Lévy promus ministres de la (propagande de) guerre, les Américains Madeleine Korbel-Albright, William Cohen (respectivement secrétaire d’Etat et secrétaire à la Défense de Bill Clinton) ou James Rubin, les observateurs de l’ONU (que l’on s’efforcera de faire taire) constateront plus tard, trop tard, qu’ils ne contenaient en fait que quelques dizaines de corps chacun – de guérilleros de l’UÇK et non de civils. Reprenant l’analyse d’Aymeric Chauprade selon laquelle, avec « Ange miséricordieux », l’OTAN a tracé une « ligne continue » visant de l’Adriatique à l’Afghanistan à « ceinturer la Russie » pour la priver de tout accès aux mers chaudes, Méditerranée et mer Noire, Nikola Mirković y ajoute d’autres raisons : la dépendance de nos pays vis-à-vis des Etats pétroliers du Golfe qui ont importé le wahhabisme au cœur des Balkans et la richesse minière du Kosovo lorgnée par les compagnies internationales et singulièrement américaines, celles-ci préférant négocier avec des gouvernements profondément corrompus, qu’elles tiennent en outre par leur connaissance de leur lourd passé terroriste et mafieux. Car si, voici cinquante ans, le pavot était l’emblème du Kosovo, sa culture est maintenant généralisée et fonctionne à plein régime, sous l’œil indifférent de la KFOR, les usines assurant sa transformation en héroïne, qui envahit l’Europe et rapporte au nouvel Etat « plus de 3 milliards d’euros par an ». De même les « filles de l’Est », qui forment désormais les gros bataillons de la prostitution dans l’Union européenne, sont-elles souvent sous la coupe de Kosovars, également très actifs comme passeurs d’immigrés en Italie et, de là, sur tout notre continent.
    Thaçi, grand manitou du trafic d’organes
    Et pendant ce temps, le martyre du Kosovo perdure. En 2008, la Suissesse Carla del Ponte, ancien procureur général au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie créé à seule fin de juger les crimes de l’ancien président serbe Slobodan Milosevic (mort en mars 2006 en détention aux Pays-Bas) sortait, sous le titre La Chasse, moi et les criminels de guerre (**), une véritable bombe. Elle affirmait dans ce livre, preuves à l’appui, que « des Serbes et des non-Albanais ont été transportés en 1999 du Kosovo jusqu’en Albanie où […] des chirurgiens prélevaient leurs organes ensuite envoyés depuis l’aéroport de Tirana vers des cliniques à l’étranger ». « Les dirigeants des deux niveaux : intermédiaires et élevés de l’UÇK, étaient […] impliqués de manière active dans la contrebande des organes », précisait Mme Del Ponte, dont les accusations ont été confirmées par son compatriote Dick Marty, sénateur et rapporteur au Conseil de l’Europe, qui a officiellement adopté son rapport, accablant notamment pour Hashim Thaçi. L’indéboulonnable premier ministre, accusait M. Marty, « doit sans aucun doute son ascension au soutien politique et diplomatique des Etats-Unis et d’autres puissances occidentales » – dont, pour notre plus grande honte, la France. Submergée par l’immigration, la France devrait en effet réfléchir au destin du Kosovo où les prolifiques Albanais, qui ne formaient que 2% de la population au XIVe siècle, sont aujourd’hui ultra-majoritaires (90%) au Kosovo. Tandis que les Serbes résiduels, de plus victimes de la « peste blanche » qu’est la dénatalité, n’y constituent plus qu’une infime minorité assiégée et menacée de disparition résultant d’un véritable « nettoyage ethnique ».
    Camille Galic, 6/03/2014
    http://www.polemia.com/le-martyre-du-kosovo-de-nikola-mirkovic/
    Notes :
    (*) Nikola Mirković, Le Martyre du Kosovo, Editions Jean Picollec, novembre 2013, préface de Jean-Louis Tremblais, avec deux cartes, index, 196 pages.
    (**) Carla del Ponte, La Chasse, moi et les criminels de guerre, Editions Héloïse d’Ormesson, 2009, 648 pages

  • L’IVG, une fatalité ?

    Bozza-due-300x200.jpgLe ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem s’est dite « choqu(ée) »  mi-décembre lors du Grand rendez-vous i-Télé/Europe 1/Le Monde par l’adoption en Espagne sous l’impulsion du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy d’un projet de loi  restreignant drastiquement  les conditions d’accès à l’interruption volontaire de grossesse . A l’instar d’un communiqué en France du parti communiste notamment, elle a fait part de « sa vive préoccupation ». « Ca m’émeut. Bien sûr que ça me choque ».  « J’ai d’ailleurs fait part de ma vive préoccupation à mon homologue espagnol à qui j’ai écrit vendredi », a-t-elle ajouté

    « C’est une concession à l’Église et à la droite la plus conservatrice, et un terrible retour en arrière » notait un communiqué du PC, peu ou prou similaire aux jugements des associations féministes. « C’est terrible de voir qu’un pays comme l’Espagne, qui ces dernières années était devenu un petit peu la référence en particulier pour ceux qui se battent contre les violences faites aux femmes (…), puisse s’apprêter peut-être à connaître un recul en matière du droit à disposer de son corps », a expliqué Najat Vallaud-Belkacem

    La loi espagnole sur l’avortement  de 2010 qui, avec celle sur le mariage homosexuel, fut  l’une des grandes avancées sociétales  voulue  par le précédent gouvernement de  gauche,  généralisait le recours à  l’avortement jusqu’à 14 semaines. Désormais, le texte ne prévoit une autorisation d’avortement que dans deux cas très précis : que l’IVG soit nécessaire en raison d’un grave danger pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, et la deuxième, que la grossesse soit une conséquence d’un délit contre la liberté ou l’intégrité sexuelle de la femme.

    « Le projet de loi espagnol sur l’avortement prouve que l’on peut agir en la matière avec mesure, intelligence et souci du respect de la vie » a noté Jean-Marie Le Pen

    A contrario, il est assez ahurissant que pendant ce temps, en France, a été voté mercredi 18 décembre en commission des lois de l’Assemblée nationale, et dans le cadre du projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes, un amendement dans le but de supprimer la notion de situation de détresse d’une femme pour recourir à l’IVG

    Cet  amendement émane du  groupe socialiste, et s’inscrit dans le cadre de ce projet de loi déjà voté par le Sénat. Nous y voyons une  volonté évidente de banaliser un acte qui est tout saut anodin. D’ailleurs  la Haute Autorité de la Santé, citée dans le rapport de l’IGAS publié il ya trois ans  sur la prévention des grossesses non désirées, il était relevé que  «L’IVG demeure un évènement souvent difficile à vivre sur le plan psychologique. Cette dimension manque d’éclairage objectif et scientifique ».

    Pourtant, dans l’exposé des motifs de l’amendement cité plus haut, les auteurs affirment que la référence « à l’état de détresse de la femme enceinte n’est pas utile puisque la femme est le seul juge de son état. »

    Selon un sondage OpinionWay pour Nordic Pharma en mars 2013, 85% des femmes déclarent avoir ressenti une souffrance au moment de l’IVG médicamenteuse, y compris une souffrance morale pour 82% d’entre elles, ou physique pour 67%.

    Plus largement, Bruno Gollnisch souligne aussi que  la loi Veil, promulguée en 1975, s’est révélée incapable de faire baisser le nombre d’avortements pratiqués chaque année -200 000 IVG, environ un avortement pour quatre naissances.

    Selon un sondage Ifop-Alliance pour les droits de la vie paru en mars 2010 dans le quotidien La Croix, 85% des femmes françaises se disaient  favorables au droit à IVG, 7%  y étant  formellement opposées. Pour autant, 61% des sondées estimaient  qu’ « il y a trop d’avortements en France ».

    Une enquête d’opinion qui conforte singulièrement le vœu du député européen FN  de mettre en place une politique volontariste d’accueil de la vie. A l’exact opposé note-t-il «  du fatalisme, plus ou moins teinté d’idéologie, des partis de l’Etablissement dans ce domaine qui, en lieu et place d’une politique familiale, préfèrent faire appel à l’immigration de peuplement pour soutenir la démographie en France… ». 

    « Politique alternative à l’IVG voulue par l’opposition nationale, nous l’avons déjà souligné, à l’image de celle qu’a su entreprendre un pays comme la Croatie, qui grâce à la mise en place de mesures ambitieuses et financées, de programmes éducatifs, a réussi à faire chuter le nombre d’IVG de 82% depuis 1992. Sans interdire pour autant le recours à l’avortement, puisque la législation croate est dans ce domaine, avec la France notamment, l’une des plus libérales du monde. »

    http://aemn.eu/fr/2013/12/31/livg-une-fatalite/

  • Islam-immigration : la combine pour interdire le débat

    Qui rappellera ce que disait Michel Audiard dans « Les Tontons flingueurs » à propos de "ceux qui osent tout" ?
    Signe des temps, dans une France qui ressemble de plus en plus à une dictature rampante, j’ai passé, en moins de quinze jours, deux longs après-midi au palais de justice de Paris. Le 21 février, je suis venu soutenir mes amis Renaud Camus et Jacques Philarchein, poursuivis par le seul MRAP, suite à leurs interventions des Assises sur l’islamisation.
    En revanche, ce mercredi 5 mars, je n’étais plus dans les tribunes, à regarder le match, mais sur le terrain, en compagnie de mon ami Pascal Hilout, né Mohamed. Nous avions fait appel d’un premier jugement, prononcé deux ans plus tôt, suite à la plainte d’une meute de cinq associations dites antiracistes, dont une musulmane. Nous avions alors été condamnés à 12.200 euros d’amende, de dommages et intérêts et de frais de justice, en raison du contenu de deux éditos parus sur Riposte laïque sous le nom de Cyrano. J’avais revendiqué le premier, et Pascal le second.

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  • Le déni d'identité(s). Quelques réflexions...

    « Toute utilisation de la notion d’identité commence par une critique de cette notion » affirmait le célèbre anthropologue, Claude Lévi-Strauss. L’approche scientifique du concept d’identité suppose, en effet, une déconstruction méthodologique et empirique permettant, in fine, soit d’en saisir l’essence soit d’en réfuter les fondements théoriques. Notion fondamentale des sciences sociales, l’identité se donne à voir sous des angles variables, selon le point de vue de l’observateur.

    Mais l’identité semble, depuis quelques décennies, faire polémique lorsqu’elle sort de l’université et devient source de débats dans l’espace public. Miroir des angoisses civilisationnelles, l’identité interroge l’être-même des sociétés européennes face à des revendications communautaristes se posant en figures de proue de singularités hautement assumées. L’impasse à laquelle a conduit le débat hexagonal sur l’identité nationale institué sous la présidence de Nicolas Sarkozy a montré combien l’identité faisait désormais partie du domaine du refoulé. Tabou collectif, l’identité n’en a pas moins été érigée en fierté particulière. Ce fut ouvrir immanquablement la porte à tous les « racismes », déclinés en autant de « phobies » paralysantes pour la liberté d’expression. Si l’altérité demeure pourtant au fondement de la diversité (et s’oppose ainsi au « métissage »), la promotion de l’Autre a été commuée en célébration égalitariste du Même, au nom d’une mystique démocratique irrationnelle[1] fondée sur l’universalisme, non moins artificiel, des droits de l’homme. Du mariage pour tous (les homosexuels), aux papiers pour tous (les clandestins), jusqu’au maïs (transgénique) pour tous, l’identité s’est diluée, passant du statut de marqueur de reconnaissance mutuelle à celui de narcissisme indifférencialiste. L’effondrement de l’Etat-nation en tant que creuset par excellence d’appartenance à une langue, une culture, une civilisation, des repères communs a entraîné, corrélativement, la destruction des défenses immunitaires collectives que furent la famille, l’Etat, l’école ou l’Eglise. Rien ne se vaut en soi, car tout se vaut, précisément. Ne plus chercher à se définir par ce que l’on est intrinsèquement, mais par ce que l’on pourrait être, suivant en cela la pente dangereuse de son propre désir normatif, revient à effacer les repères autant qu’à s’effacer soi-même.

    A cette aune, il n’est donc pas excessif de parler de déni d’identités, la question existentielle et éminemment subjective du « que suis-je » se substituant à celle essentielle et purement objective du « qui suis-je ? ». Le déni d’identités n’implique rien moins que la réification de l’humanité, ravalée au rang de n’importe quel objet consomptible, échangeable et finalement, jetable. Le déni d’identités a fini par introduire la notion d’obsolescence programmée au cœur des relations humaines et sociales. Mais pire encore, le déni d’identités porte en lui la disparition du politique au sens où les conflits doivent se résoudre dans une sorte d’unanimisme idéologique, tenant les idées à contre-courant, comme marginales voire extrémistes ou populistes.

    [1] Selon une formule inspirée de Louis Rougier.

    http://lactionpolitique.hautetfort.com/

  • Gaucho-lepénisme : les mythes ont la vie dure ?

    Si l’on voulait une nouvelle preuve de l’état d’affaissement de la cote de confiance de l’exécutif socialiste, le sondage commandé (et non publié) par Le Parisien Magazine mais révélé mardi par France Info est accablant : 56 % des Français pensent que DSK ferait mieux que François Hollande ! Une enquête que ce dernier ne manquera peut être pas d’analyser comme un encouragement à assumer un peu plus son virage libéral… «Libéralisme » qui n’est pas toujours de mise au sein de la police du régime. Le Figaro rapportait le 5 mars le cas de cette jeune fille russe « de droite » de 18 ans, habitant les Yvelines, qui aurait été victime d’un chantage de la part de policiers. Ces derniers lui auraient intimé l’ordre d’espionner la Manif pour tous à leur profit, menacée s’il n’elle n’obéissait pas de voir sa demande de naturalisation rejetée…

    Cette pression exercée par le Système sur les déviants trouvent son pendant dans les syndicats pour traquer leurs encartés qui figureraient sur les listes municipales du FN.

    Jean-Louis Malys, membre de la direction de la CFDT, a justifié la procédure d’exclusion pour cette raison lancée contre deux militants de son syndicat : l’un dans le Maine-et-Loire à Saumur où il est délégué syndical, l’autre en Ardèche, où il est élu d’un Comité d’entreprise. Cette chasse aux sorcières actuellement en cours est « la conséquence d’une incompatibilité», «ce qu’on ne peut pas accepter, c’est l’affichage, que quelqu’un puisse dire : je suis CFDT et je défends les idées du FN. Soit on respecte les valeurs de la CFDT, son histoire, sa mission syndicale qui est de refuser les discriminations. Soit on approuve les idées du FN et alors il n’y a plus de compatibilité possible », a expliqué M. Malys au micro d’Europe 1. Les fondamentaux frontistes de justice sociale et de solidarité nationale seraient donc incompatibles avec les « valeurs » de la CFDT…

    Même son de cloche du secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, un des organisateurs fin janvier, en collaboration avec des structures du PS, d’un Grand meeting contre le FN à Montreuil (Seine-Saint-Denis).

    David Bannier, adhérent de la CGT depuis 2008, sapeur-pompier professionnel, candidat pour les municipales sur la liste FN à Fougères (Ille-et-Vilaine), a été officiellement radié mardi. Celui-ci a dénoncé le sectarisme et l’intolérance de la direction de la CGT laquelle dans un communiqué a affirmé sans rire que M. Bannier «s’est de lui-même mis en dehors de la CGT en l’instrumentalisant (sic), au profit d’un parti prônant des thèses contraires aux valeurs de la CGT.»

    Dimanche sur France 3, Thierry Lepaon a vu dans les ralliements d’encartés CGT au FN des actes de «désespoir» aussi vain que de « s’immoler devant Pôle emploi» (!). L’honnêteté commanderait plus simplement de constater, affirme Bruno Gollnisch, que les syndiqués (ultra-minoritaires au sein du monde salarié en France) sont comme les autres Français attirés par le programme protectionniste au sens large, défendu par le Front National.

    Cette adhésion au FN de syndicalistes en provenance de centrales cataloguées (avec raison) à l’extrême gauche (la CFDT est de longue date noyautée par les trotskistes, la CGT reste dans l’orbite du PC) confirme-t-elle la thèse déjà ancienne d’un gaucho-lepénisme ? Un concept qui a fait fortune dans les médias, forgé par le politologue Pascal Perrineau, selon lequel les électeurs des classes populaires qui votent Front sont d’anciens électeurs socialo-communistes.

    Une analyse battue en brèche cependant par plusieurs politologues. Le site du magazine Les Inrocks se faisait ainsi l’écho le 27 février des travaux sur ce fameux gaucho-lepénisme. En l’espèce lors de la rencontre organisée sur ce thème deux jours auparavant sous le titre «Le FN, parti des ouvriers?», par un cercle de réflexions proche du PS, la Fondation Jean Jaurès. Plus précisément ce sont des chercheurs de l’Observatoire des radicalités politiques (Orap), créé et dirigé au sein de ladite fondation par Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite européenne, qui ont livré le fruit de leurs réflexions.

    C’est cette même Fondation Jean Jaurès dont les travaux ont établi ce que les militants FN constataient sur le terrain, à savoir le phénomène de porosité, l’attractivité croissante du FN sur l’électorat UMP. Cette même structure, sondages à l’appui, indiquait en août 2011 que la présidente du FN bénéficiait d’une « empathie de points de vue de la part des catégories populaires, parce qu’elle serait la seule à satisfaire une triple demande de protection : protection des personnes physiques, protection économique des salariés, protection nationale face à la mondialisation.» Le vote FN révèle « une demande de protection » des milieux populaires.

    «L’effet d’attraction produit par le discours de Marine Le Pen s’explique par un fond commun de représentations structuré par un sentiment général d’ insécurisation » . « La tension sociale est réelle, la révolte et la colère sont à leur comble parmi les ouvriers et le sentiment d’injustice gagne du terrain parmi la classe moyenne » notaient avec inquiétude les auteurs de cette enquête.

    Catégories d’électeurs séduits par le FN qui ne votent pas traditionnellement à gauche soulignait le 25 février la spécialiste es FN Nonna Mayer, directrice de recherche au CNRS, rattachée au Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF). « L’ouvriéro-lepénisme est un droito-lepénisme (…). Nous sommes en présence d’un monde ouvrier de droite qui est séduit par Marine Le Pen».

    Certes, ajouterons nous, l’attractivité du FN dépasse le simple cadre de la droite. Nous le voyons dans les fédérations frontistes avec des militants venant parfois du PS ou du PC, nous l’avons vu, exemple parmi d’autres, avec la cantonale partielle qui s’est déroulée dans l’Oise le 24 mars 2013. Joël Gomblin, membre de l’Observatoire des radicalités, avait évalué que 40 à 45 % des électeurs socialistes avaient voté Front national au second tour.

    Mais Mme Mayer constate aussi qu’en 2012, « d’après l’enquête French Electoral Study » rapporte encore l’article des Inrocks, « seulement 9 % des ouvriers qui ont voté pour Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle se considèrent “de gauche”, alors que 49 % se considèrent “de droite”, et 29 % se situent au “centre”. »

    Lors de la dernière présidentielle, explique la chercheuse, «ce ne sont pas les ouvriers précaires qui ont voté pour Marine Le Pen : eux ont préféré François Hollande dès le premier tour, quand ils ne se sont pas abstenus. En revanche les ouvriers non précaires ont voté à 36 % pour Marine Le Pen. Qui sont-ils ? Ceux qui ont peur de tomber : ils sont plus catholiques, ont un plus fort taux d’équipement des ménages, habitent davantage hors des grandes villes, ont un petit diplôme, un petit quelque chose qu’ils ont peur de perdre. »

    « Les enjeux économiques sont encore au cœur de leurs préoccupations mais au moment de voter, ce sont les enjeux identitaires et culturels qui sont déterminants. L’immigration est en cela un enjeu de taille pour le FN, car il comporte à la fois une dimension économique – la préférence nationale pour l’emploi –, politique – le droit de vote des étrangers – et culturelle – c’est notre identité qui serait en cause. Le vote de classe n’est pas mort, il a été enterré vivant à cause de l’incapacité du politique à répondre aux problèmes économiques. »

    Et le chercheur Florent Gougou de «(porter) encore un coup d’estoc à la thèse du gaucho-lepénisme : «depuis 1988 les ouvriers représentent 30 à 35 % de l’électorat FN, alors que le vote ouvrier en faveur du PCF à son apogée en 1967 et 1978 s’élevait à 50% ». « Ce ne sont pas les mêmes ouvriers qui hier votaient pour la gauche et aujourd’hui votent pour le FN, ce sont de nouvelles cohortes qui amènent ces changements-là : ils n’ont jamais eu des habitudes de vote à gauche. »

    Dans La Revue socialiste (quatrième trimestre 2013), entièrement consacrée au FN, rapportait de son côté Le Figaro, Nonna Mayer note également que Marine fait «ses meilleurs scores chez les ouvriers, dont un tiers dit avoir voté pour elle». Jérôme Fourquet (Ifop) indique que «désormais, dans les classes populaires et moyennes blanches des espaces périurbains et des villes moyennes, c’est Marine Le Pen qui est en tête, la gauche conservant une influence dans les grandes métropoles et leurs banlieues, à forte population immigrée.»

    Une phénomène qui n’a pas échappé aux stratèges du PS , notamment ceux du cercle de réflexions Terra Nova. Dans ses écrits visant à apporter une contribution stratégique aux campagnes menées par la rue de Solferino, Terra Nova affirmait dés la présidentielle de 2007, que «pour la première fois de l’histoire contemporaine, les ouvriers, qui ne votaient déjà plus à gauche au premier tour, ne votent plus à gauche au second tour». «La perte du vote ouvrier met la gauche dans une situation électorale critique

    Ce qui implique pour le PS de se détourner des petits blancs pour surfer sur «l’expansion démographique» des Français issus de l’immigration non européenne. «C’est un fait politique important. La France de la diversité est aujourd’hui la composante la plus dynamique, tant électoralement que démographiquement, de la gauche en France.»

    Au delà des calculs sordides et cyniques du PS pour se maintenir au pouvoir, Bruno Gollnisch remarque plus largement, c’est pourquoi il insiste souvent sur ce point, que c’est la capacité du FN à capter les voix des abstentionnistes qui est la clé de nos succès futurs.

    Un enjeu bien perçu par un autre spécialiste de l’extrême droite et du Front National, le sociologue Sylvain Crépon. Il s’interrogeait en 2012: «Que fera  cette France qui se sent reléguée, à tous les sens du terme ? Pour qui voteront ces quelque 40 % d’électeurs qui affirment aujourd’hui ne se reconnaître ni dans la gauche ni dans la droite ? Le vivier est stratégique : si elles ne sont pas reconquises, ces quelque 16 millions de voix peuvent se réfugier dans l’abstention ou le vote Front National ».

    http://gollnisch.com/2014/03/07/gaucho-lepenisme-les-mythes-ont-la-vie-dure-2/

  • Grèce en état de choc

    Un documentaire d’Alexandre Leraître et David Gendreau

    Depuis 2009 et l’avènement de la crise de la zone euro, tout semble avoir été dit sur la Grèce, surtout le pire : un peuple de tricheurs, de fraudeurs, de cueilleurs d’olives…

    À rebours du discours des médias dominants, Kontre Kulture se propose ici de revenir aux origines de la crise grecque, en mettant en lumière tant le rôle de la haute finance dans le maquillage des comptes publics que l’impact de l’euro et les conséquences sociales et politiques dévastatrices des plans d’austérité.

    Les analyses d’intellectuels grecs, français et britanniques tels que Mikis Théodorakis, Nigel Farage, Pierre Jovanovic, Michel Drac et Dimitris Konstantakopoulos, combinées à un reportage de terrain sur le quotidien dans le pays, montrent la terrible réalité d’une crise qui ne fait que commencer. Grèce en état de choc nous donne en effet un avant-goût des difficultés auxquelles toute l’Europe devra faire face demain.

    Sous-titres grecs et anglais inclus !

    La bande-annonce en français : à voir ici

  • Mauritanie – Ces fillettes mariées de force à des hommes âgés

    Le tribunal de Première Instance de Nuakchot a annulé le mariage d’une fillette de 13 ans avec un homme âgé de 50 ans et ayant des problèmes mentaux.
    Les parents de la fillette Raya Mint Abdelghader, l’avaient offerte en mariage au début de 2013 en échange de 200.000 Ouguiyas (environ 500 euros).

    En Mauritanie, selon la loi, le mariage est permis à partir de18 ans mais une dérogation permet à une femme de se marier à partir de 16 ans. Cependant, d’un point de vue religieux, rien n’empêche les tuteurs d’une femme de la marier indépendamment de son âge. a déclaré Hamedine Uld Salek, membre en raison des grossesses précoces).

    La présidente de l’AFCF (association qui cherchent à améliorer la condition des femmes en Mauritanie) assure que dans un pays où la quasi-totalité de la population pratique un islam conservateur, l’interdiction du mariage de mineures parait difficile .

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