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  • [Vidéo] Monseigneur le comte de Paris sur Yvelines Première

    A l’invitation de l’Évêque de Versailles et des autorités politiques de la ville de Poissy, le chef de la Maison Royale de France, Monseigneur le Comte de Paris et Madame la Comtesse de Paris ont assistés le 27/04/2014 aux cérémonies officielles du huitième centenaire de la naissance du Roi Saint Louis à Poissy, lieu de naissance et de baptême du Roi Saint-Louis.


    Mgr. le comte de Paris à Poissy pour le 800e... par guisalemont

  • RMC censure un sondage en ligne sur l'avortement

    Cette page a disparu. On la trouve encore sur cette page en cache. La question était :

    "L'avortement est-il "un homicide volontaire"?"

    Les résultats dérangeaient-ils ?

    A

    Michel Janva

  • Livre sur Manuel Valls : surtout ne pas en parler

    L'entourage de Manuel Valls utilise la stratégie de l'édredon pour ne pas évoquer le dernier livre d'Emmanuel Ratier sur Le Vrai visage de Manuel Valls. S'ils prétendent que le livre contient des"mensonges" et des "calomnies", ils ne parlent même pas de diffamation.

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    Michel Janva

     
  • La pauvreté en Europe, ce thème absent de la campagne des européennes.

    Dans l’actuelle campagne des européennes, que cela soit en France ou dans la plupart des pays fondateurs de l’Union, il est un thème qui n’est que rarement abordé par les médias et par les partis qui convoitent les suffrages des électeurs : la pauvreté.

    Sans doute parce qu’il peut apparaître comme un thème « non porteur » comme disent certains communicants, et parce que les plus pauvres ne se déplacent guère pour glisser un bulletin dans l’urne, plus désabusés encore que le commun des électeurs : absent des préoccupations européennes officielles, ils s’absentent d’eux-mêmes de la liturgie électorale, n’y croyant plus et se réfugiant dans une pêche à la ligne qui, pensent-ils, leur assurera plus sûrement de quoi dîner le soir… Au-delà de la boutade, il y a de fortes réalités qui ne sont, en fait, guère réjouissantes : en 2012, selon les statistiques d’Eurostat (l’office statistique de l’UE) publiées en décembre 2013, près de 125 millions de personnes de l’UE28 (l’Union européenne à 28 Etats, la Croatie n’ayant, en fait, rejoint celle-ci qu’en juillet 2013) étaient menacées ou atteintes par la pauvreté et l’exclusion sociale.

    Pour la France, les chiffres sont alarmants et évoquent une situation qui, malheureusement, se dégrade encore avec la hausse continue du chômage : 11,8 millions de personnes concernées par l’une des trois formes de précarité sociale évoquées par l’enquête, soit 19 % de la population française… Bien sûr, toutes les situations ne sont pas forcément dramatiques mais elles sont néanmoins inquiétantes, en particulier pour les 5,3 % de Français qui sont classés dans la catégorie des « personnes en situation de privation matérielle sévère » mais aussi les 14,1 % de personnes en état de « pauvreté monétaire » (la catégorie précédente y étant largement, d’ailleurs, intégrée).

    Dans certains pays de la zone euro, pourtant réputés riches, la situation n’est guère plus brillante : en Belgique, 21,6 % de personnes sont affectées par l’une au moins des trois formes de précarité ; en Allemagne, 19,6 % ; en Italie, presque 30 % ! Quant à la Grèce, elle est passée d’une proportion de 28,1 % en 2008 à 34,6 % en 2012, proportion qui n’a cessé d’augmenter jusqu’à ce printemps, avec un taux de chômage global d’environ 27 %...

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-pauvrete-en-Europe-ce-theme

  • La religion médiatique

    Le dernier essai de Régis Debray, L’emprise (Gallimard), a eu droit à tous les honneurs de la critique : Jean Daniel y voit le « livre le moins digne d’un esprit comme le sien », Philippe Sollers moque une « rédaction scolaire très ennuyeuse », Laurent Joffrin s’irrite de la « prose poujado-normalienne » et Olivier Mongin critique une « froideur abstraite » doublée d’un « ton hautain et pseudo-savant ». Ces frappes peu chirurgicales des adeptes de la purification ethnique à sens unique – puisque telle est bien l’issue réelle de l’agression occidentale – suffisent à convaincre que le livre mérite un détour.

    On se souvient bien sûr de la mise à mort médiatique de Régis Debray après la publication de sa lettre ouverte au président de la République dans Le Monde (14 mai 1999), en pleine guerre du Kosovo. Cette ex-communication dévoila à ceux qui pouvaient encore l’ignorer le penchant inquisitorial des faiseurs d’opinion – ici révélé au grand jour, et sur le ton du psychodrame national, car Debray faisait encore partie des leurs (au moins à titre présomptif ou conservatoire). De cette mésaventure dont il ne renie rien – « on ne demandera pas ici pardon, ni de mea culpa » –, l’excommunié a tiré une réflexion très générale sur la nature du façonnement médiatique de l’opinion en démocratie libérale.

    Au connaisseur de l’œuvre de Régis Debray, L’emprise n’apportera rien de véritablement neuf, sinon le plaisir, toujours bienvenu, du bel exercice de style dont presque chaque phrase est ciselée comme un aphorisme. L’auteur y reprend les thèses développées dans Le pouvoir intellectuel en France, dans laCritique de la raison politique et dans ses différents travaux de médiologie. Les médias y sont décrits comme le nouveau pouvoir spirituel de l’Occident laïc : « Il ne contraint pas, il conditionne. Il ne légifère pas, il infuse. Il ne sanctionne pas, il environne. Il ne donne pas de contravention, il donne à penser. Il agit par le mot, l’image, les spectacles et les rites ». Certes, l’hérétique n’est plus brûlé ou torturé. « Éliminer n’est plus liquider, note Debray. Là est le progrès […] mais ce qui n’a guère progressé, du médiéval au postmoderne, sur le fond, c’est la conduite d’orthodoxie comme alignement réflexe d’un ordre d’options contingentes, discutables, sur l’ordre indiscutable et nécessaire de la Valeur : transformer toute résistance à la force en péché contre l’esprit, et l’insoumission intellectuelle en suicide moral ».

    Pas plus que l’histoire de l’Église catholique ne s’écrit à partir des seules basses œuvres des Dominicains, l’emprise spirituelle des médias ne se résume aux cas-limites des excommunications. Comme son aîné, le nouveau clergé combat certes l’hérétique avec constance et engage la croisade avec ferveur. Mais il entend avant tout, de manière plus permanente, capter l’esprit des convertis en délimitant le champ des prédications possibles, des confessions autorisées et des contritions retenues. « Il n’est pas besoin d’épouser les mêmes idées pour respirer le même air. Il suffit qu’on s’accorde à tenir ceci ou bien cela pour réel : ce qui est digne d’être débattu ». Les journalistes organisent ainsi le réel lui-même en formatant les opinions, selon un procédé qui va bien au-delà du phénomène de la « pensée unique » ou du « politiquement correct » : « les faits sont construits par les signes de l’information ; l’opinion réagit aux signes ; et le responsable se règle sur l’opinion. Le circuit cybernétique se boucle avec le Régulateur central, celui qui met les trois sommets en contact : la régie médiane des signes ». Debray ne décrie pas tant une perversion qu’il décrit un principe d’organisation : « La religion médiatique n’est pas une religion des médias, mais la religion du réel socialisé par les médias dont le succès repose précisément sur ceci que le médium s’esquive dans sa performance même ».

    En guise de dogmatique, la religion médiatique sacrifie à la foi séculière des droits de l’homme, dans sa version individuelle-universelle, c’est-à-dire morale et antipolitique : « Ses adeptes ne veulent pas sauver un peuple élu, ni même tel ou tel peuple pas élu ; ils veulent tous les hommes sains et saufs, et c’est là leur grandeur […] Comme toujours, le poison est dans le remède. Du message nazaréen, l’humanitarisme partage l’essence missionnaire, ou expansive, ou expansionniste. Seules les religions à vocation universelle entretiennent des missions outre-mer. La nôtre est la première à posséder les moyens de sa fin […] Le boudhisme, le christianisme, l’islamisme furent ainsi des religions universelles, mais les voilà coiffées au poteau par une plus complète, une planétaire pour de bon : le colonial absolu. Les moyens à disposition permettent la première catéchèse intégrale, la première conversion générale. La World Company : un roi, une foi, une loi ».

    C’est toutefois à ce point du raisonnement que l’on devine une certaine gêne chez Régis Debray. Ses amertumes progressistes laissent en effet affleurer le désir d’une improbable version politique de ces mêmes droits de l’homme et cette nostalgie républicaine embrume quelque peu la belle logique à l’œuvre dans le reste de l’essai. Car enfin, l’« inhumaine présomption de l’universel » n’a pas attendu le journaliste à esprit docile ni le missile à guidage laser pour révéler sa duplicité et sa nocivité : c’est avec la sueur des Noirs, les larmes des Vendéens et le sang des Indiens que s’écrivirent déjà les Déclarations de 1776 et de 1789. L’émancipation de l’individu – hier en citoyen, aujourd’hui en consommateur – a toujours signifié la destruction de ses appartenances supposées aliénantes et la sujétion à un nouveau pouvoir émancipateur – hier l’État national autoritaire, aujourd’hui le marché mondial moralisateur.

    Cette réserve nous incite, pour finir, à donner raison sur un point précis aux adversaires de Régis Debray. Joffrin, Mongin, Daniel et autres bombardiers très légers n’ont pas de mal à relever que l’excommunication dont le médiologue fut victime reste bien relative. Après tout, Le Monde publia sa lettre, TF1 et Europe 1 l’invitèrent à s’en expliquer, Marianne accueillit ses développements, Le Monde diplomatique ses exégèses, L’Humanité ses commentaires. Difficile de comparer ce traitement avec celui que subit, par exemple, Alain de Benoist. Mais il est vrai que ce dernier, contrairement à Debray, ne saurait être chassé d’une Église à laquelle on lui reproche, précisément, de n’avoir jamais appartenu. L’excommunication n’est que le troisième échelon du blâme chrétien : pour d’autres hérétiques, à qui l’on ne pardonnera pas de persévérer dans l’erreur et dont on se demande parfois s’ils ont même une âme, l’interdit et la suspense forment depuis longtemps la règle.

    Charles Champetier, 2000

    http://grece-fr.com/?p=3558

  • Un roi, par nature, est au-dessus de tous les partis

    Le prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou, répond à La Provence :

    "L'avantage de la royauté, c'est précisément de faire l'union. D'ailleurs, ce fut tout au long de l'Histoire le leitmotiv de nos rois :unir, rassembler, lutter contre les intérêts particuliers au profit de l'intérêt général. Un roi, par nature, est au-dessus de tous les partis. Il est au service de tous. Au service de son pays et c'est naturellement qu'il mettra tout en oeuvre pour le transmettre à son successeur en bonne santé. C'est la concordance commune d'intérêts qui est l'un des secrets de la réussite du système, et cela est unique et irremplaçable.

    Peut-on encore concilier modernité et monarchie, notamment en ce qui concerne les problèmes de société ?

    Déjà, on peut constater que des monarchies existent en Europe et, en général, les pays concernés révèlent une adaptation plus dynamique, tant sur le plan social qu'économique. La France est très attachée à son système de protection sociale que Saint Louis aurait sûrement soutenu, lui qui, à l'époque, créait les grands hôpitaux et les premiers fonds de retraite pour les soldats. Mais pour garder cette protection, il faut être vigilant et lucide. Rien n'est pire que l'utopie. La royauté, elle, s'est construite sur du réel, c'est-à-dire, au départ, une famille, des fiefs, des communes, des artisans, des commerçants, des entrepreneurs, etc. Tout un tissu social travaillant chacun pour soi et pour le bien de tous, grâce à un contrôle minime mais efficace exercé par le minimum d'État qu'est la royauté. Ce système donnait ainsi beaucoup de libertés aux individus. Où en sommes-nous avec les libertés ?

    Dans la France actuelle, quel rôle entendez-vous jouer ?

    Un rôle à la fois discret et concret. [...] Que vous dire d'autre ? J'existe, je suis là et si je peux un jour oeuvrer plus concrètement pour la France, je prendrai mes responsabilités. J'ai aujourd'hui 40 ans, trois enfants, une vie active, je sens bien que ma génération et celle qui suit attendent un changement profond et pacifique."

    Michel Janva

  • L’Union Européenne, marchepied d’une gouvernance mondiale ?

    D’Alstom, (rare) fleuron industriel français encore débout, aujourd’hui convoité par des mains étrangères, ce qui met directement en péril notre filière nucléaire, au pacte euro-austéritaire, dit de stabilité, que défend Manuel Valls, c’est bien une nouvelle fois la soumission de nos dirigeants aux diktats bruxellois qui est ici aussi en cause. Le sondage CEVIPOF de janvier dernier indiquait que seulement un Français sur trois (35%) pense que l’Union européenne est « une bonne chose » (ils étaient 47% en 2011). Selon l’étude OpinionWay réalisée pour Le Figaro et LCI du 23 au 25 avril, 44 % des sondés estiment que la participation de la France dans l’Union est une « bonne chose », 33 % des personnes interrogées affirment que ce n’est ni «une bonne chose, ni une mauvaise» chose; un quart des Français (23 %) jugerait que c’est une «mauvaise chose». Malgré la propagande officielle, seulement 56 % des personnes interrogées se disent opposées à la disparition de l’euro, 26 % y sont favorables.

    L’érosion continue de l’adhésion vis-à-vis de la construction européenne est surtout patente au regard de l’abstention : six Français sur dix bouderaient ce scrutin, un taux équivalent aux européennes de 2009 (59,4%). Abstentionnistes, nous l’avons souvent dit, mais il faut le répéter, dont la grève du vote ne fait que renforcer le Système qu’ils rejettent. L’adage dePériclès n’a rien perdu de sa vérité : « un citoyen qui ne fait pas de politique n’est pas un citoyen paisible, c’est une citoyen inutile »…

    Quant aux 40% d’électeurs qui se déplaceraient le 25 mai20% d’entre eux voteraient pour les listes FN, les listes européistes peinant à susciter l’enthousiasme (22% pour l’UMP, 18% pour l’alliance PS-Radicaux de gauche, 11% pour l’UDI-MoDem, 7% pour Europe Écologie-Les Verts…).

    Ivan Rioufol écrivait sur son blog 17 avril que l’Union européenne « s’est rendue odieuse à beaucoup de ceux qu’elle devait protéger. Les partis en conviennent, quand ils assurent quel’Europe doit changer. Mais ils n’ont jamais rien fait pour obliger cette construction, froide et distante, à préserver les souverainetés. Le législateur français a été dépossédé de près de 80 % de ses pouvoirs (…), il faut tendre l’oreille pour percevoir, chez les mandarins, l’écho d’une autocritique ou d’un débat. Changer, oui. Mais pour qui, pour quoi ? Personne n’ose s’avouer l’ampleur de la reconstruction. Les eurosceptiques et autres populistes ont làl’occasion historique d’imposer un coup d’arrêt à cette UE si peu démocratique, confisquée par les juges, les experts, les banquiers, les moralisateurs… ».

    L’éditorialiste du Figaro estime donc que cette Europe bruxelloise, confisquée est réformable…ce qui imposerait alors un aggiornamento radical puisque c’est l’idéologie même défendue par les propagandistes bruxellois que les défenseurs des souverainetés et de identités nationales jugent nocives.

    Les dirigeants du FN l’ont souvent dit, les patriotes auraient pu abandonner un certain nombre de leurs préventions contre la construction européenne, si les défenseurs de l’Europe étaient habités, éclairés par des principes et des valeurs conformes au génie de notre civilisation helléno-chrétienne…et par la volonté de les défendre dans un monde chaotique et dangereux.

    Après les terribles saignées des deux guerres mondiales, autant de guerres civiles européennes, comment ne pas avoir de la sympathie en effet pour le rêve du mosellan Robert Schuman, homme respectable, visant à créer les conditions durables de la paix sur notre continent. Et ce, par la construction économique puis politique d’une Communautéressuscitant peu ou prou l’empire carolingien, contours de la Communauté européenne qui avaient les faveurs d’un De Gaulle…

    Dans une France et une Europe agitées par les passions nationalistes, souvent les plus extrêmes et les plus agressives, Charles Maurras évoquait déjà dans son «Enquête sur la monarchie» (1900), avant les cataclysmes à venir, la question du maintien de la paix. Il considérait la monarchie comme « le plus national et le plus international de tous les gouvernements. » Les « nations souveraines », guidées seulement par leurs intérêts et leurs passions sont condamnées à la division quand «elles ne succombent pas fatalement au démon de la destruction réciproque ». La « race internationale des rois » qui porte le drapeau des nationalités particulières historiques serait la condition d’une entente et d’une vie commune

    Une pensée organique, respectueuse du fait national, très éloignée de la philosophie qui animait l’autre père de l’EuropeJean Monnet, économiste mondialiste très influencé par lesEtats-Unis, qui ne cachait pas de son côté son souhait de créer les Etats-Unis d’Europe,marchepied d’une gouvernance mondialeJean Marie Le Pen le disait il y a déjà plus de vingt ans : «et si encore ils détruisaient les nations occidentales pour construire une nation européenne, nous serions contre, bien sûr, mais enfin il y aurait une apparence de justification à leur visée … ».

    En l’occurrence leur visée s’appuie sur un mélange d’ultra libre échangisme et de défense des droits de l’hommele socle de la vision du monde de l’Etat profond bruxellois et de ses vassaux de l’UMPSDoxa droit de l’hommiste qui peut apparaître comme une forme de sécularisation de principes chrétiens, en fait largement dévoyés, mais utilisée le plus souvent à des fins proprement subversives, comme une machine de guerre contre les peuples européens, pour affaiblir leurs défenses immunitaires.

    Bruno Gollnisch dénonçait dans l’entretien qu’il a accordé à Présent que nous avons mis en ligne sur notre blog hier, l’ appel permanent « au brassage universel » qui selon les têtes pensantes européistes, résultera de la «libre circulation des marchandises, des capitaux et des personnes ». Un « véritable dogme religieux de l’actuelle Union Européenne », avec comme « habillage idéologique à tout cela », « les Droits de l’Homme sans Dieu

    Défense des droits de l’homme au nom desquels le nouvel ordre mondial sous pavillon américain a mené des guerres particulièrement iniques aux conséquences humaines et géopolitiques dramatiques. Droits de l’homme, support moral de l’idéologie marchande, qui seraient la base de la culture commune des peuples européens, une des conditions requises selon les européistes pour former une Union supranationale.

    Pour autant, il est évident que la civilisation, progressiste, cosmopolite, hors-sol,aboutissement extrême de tendances et de maux qui eurent précisément leur foyer d’origine en Europe, est désormais commune non seulement aux Européens, mais aussi au mondeoccidental ou en voie d’occidentalisation, elle n’a pas de frontières. Ce nivellement général de fait, qui s’étend aux façons de vivre et aux goûts, associé à celui qu’entraînent la science, la technique, la mondialisation économique sert d’argument à ceux qui entendentdépasser l’Union européenne. La prochaine étape pour les idéologues supranationaux les plus extrémistes est bien celle d’un monde unifié, dans le cadre d’une organisation ou d’un Etat mondial. Encore faut-il que les habitants-électeurs de nos nations européennes en soient bien conscients.

    http://gollnisch.com/2014/04/29/lunion-europeenne-marchepied-dune-gouvernance-mondiale/