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  • Partis soutenir les chrétiens d’Orient…

    « C’est une immense douleur pour nous de constater la déchristianisation de l’Europe alors que nous risquons la mort en vivant notre foi. »   

    « Nous avons besoin de votre soutien. C’est une immense douleur pour nous de constater la déchristianisation de l’Europe alors que nous risquons la mort en vivant notre foi. » C’est ainsi que Monseigneur Nona, archevêque catholique chaldéen de Mossoul en visite à Paris, encourageait SOS Chrétiens d’Orient à quelques jours de son départ au Kurdistan irakien.

    Depuis une semaine, six jeunes Français rencontrent les différentes communautés chrétiennes dans cette région autonome de l’Irak qui recueille, depuis 2003 (date du début de la guerre), une immense partie des chrétiens persécutés.

    Le gouvernement kurde voit d’un bon œil l’arrivée de cette minorité réputée cultivée, bien éduquée et peu encline à s’immiscer dans les affaires politiques. La vente de terrains à des non-chrétiens est parfois même interdite dans certains villages kurdes afin d’encourager l’implantation et de stopper l’hémorragie dramatique subie par la communauté chrétienne irakienne.

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  • Les relations dangereuses entre journalistes et politiques

    Comment peut-on croire que les médias sont neutres :

    "Le 10 janvier, la relation entre François Hollande et Julie Gayetapparaît en Une de Closer. Immédiatement, le couple présidentiel explose. C'est cette séquence noire du quinquennat de François Hollande que relate Elise Karlin, journaliste à L'Express, dans Le Président qui voulait vivre ses vies (Fayard), paru le 23 avril. Elle raconte "les coulisses d’un vaudeville d’État" qui a vu la relance de son quinquennat percuté de plein fouet par des affaires personnelles. "Les affaires privées se règlent en privé", disait le chef de l’État. Le livre montre que ce fut tout l’inverse. [...]

    Dans un registre encore plus romanesque, la journaliste Besma Lahouri revient dans Prends garde à toi si je t'aime (Michel Lafon), plus largement sur les liaisons dangereuses entre journalistes et politiques. On peut y lire le récit de la médiatique relation entre la journaliste Audrey Pulvar à Arnaud Montebourg. Après deux ans de relation, leur séparation, en septembre 2012, aurait été brutale. Alors ministre du Redressement productif, le socialiste aurait tout simplement cessé de lui donner des nouvelles. "Le silence dura deux mois jusqu'à ce que la journaliste comprenne que leur histoire était bel et bien terminée", peut-on lire.

    Tout un chapitre est consacré à l'actuel ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti. Lorsqu'elle avait 29 ans et qu'elle était au cabinet d'Yves Cochet, "la plupart des mâles du Parti socialiste étaient amoureux d'elle", témoigne l'ancien ministre de l'Ecologie. La fille de Florange y est décrite comme une femme fatale et passionnée. l'auteur parle de sa face "peu connue", celle que la ministre dévoile dans un livre publié en 2006 Un homme dans la pocheAurélie Filippetti y relate, à la première personne, une liaison passionnée avec un reporter d'un grand quotidien national de gauche."

    Michel Janva

  • Gaspard Gantzer ou la politique des réseaux

    Après l’affaire Aquilino Morelle, c’est Gaspard Gantzer qui prend la tête du service de presse de la présidence de la république.

    Ce jeune trentenaire peut depuis longtemps compter sur un carnet d’adresses très efficace : diplômé de Sciences Po Paris, Gaspard Gantzer est ensuite passé par l’ENA, dont il est sorti en 2004. Il fait partie de la promotion « Léopold Sédar Senghor », dont sont sortis, entre autres, Emmanuel Macron, aujourd’hui secrétaire général adjoint de la présidence ; Boris Vallaud (mari de Najat Vallaud-Belkacem) ; ou encore Nicolas Namias, fils de Robert et frère de Fabien… Comme le monde est petit !

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  • [Action URBVM] Dépôt de Gerbe à Sainte Jeanne d’Arc en Bretagne, le 11 et 18 Mai !

    L’URVBM vous invite à honorer Sainte Jeanne d’Arc à Nantes et à Sainte Annde d’Auray les dimanche 11 et 18 mai 2014. 

     

     
  • Manuel Valls tente de séduire les catholiques

    A Rome, le Premier ministre a tenté d'amadouer les catholiques, à quelques semaines des élections européennes, qui s'annoncent catastrophiques pour le PS. Il a ainsi laissé entendre que son déplacement avait une arrière pensée électorale :

    «On ne peut pas vouloir tirer les leçons des municipales et continuer comme avant sur les questions de société

    Les Sentinelles de la place Vendôme apprécieront sans doute ce "comme avant". 

    Dans sa délégation, Manuel Valls avait emmené deux députés PS qui n'ont pas voté la loi Taubira, Dominique Potier et Jean-Philippe Mallé. Alors que l'on sait que les députés qui ne votent pas comme l'exige le parti sont menacés.

    Enfin, il a promis que le gouvernement s'opposera à tout texte ou amendement sur la procréation médicalement assistée «jusqu'à la fin de la législature» ; et que la question de la fin de vie ne sera traitée qu'en cas de «consensus entre tous les parlementaires». Une promesse qui n'engage que ceux qui l'écoute.

    Michel Janva

  • [Vidéo] Le second numéro de la Minute Royaliste est en ligne : Pourquoi un Roi ?

  • C’est quoi le Partenariat transatlantique ? Dix réponses pour mesurer le danger

    TAFTA, TTIP, PTCI… Ce qui se trame derrière ces sigles et dans les négociations secrètes entre l’Union européenne et les États-Unis, c’est la liquidation progressive du pouvoir des États et des citoyens face aux multinationales. Il est urgent de n’en rien ignorer.

    Comment ça s’appelle ?

    APT (Accord de partenariat transatlantique), TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership), PTCI (Partenariat transatlantique sur le commerce et l’Investissement) TAFTA (Trans Atlantic Free Trade Agreement) tout à la fois. Le diable se loge dans les acronymes et la confusion sert les promoteurs de l’opération. Certains opposants réfutent la notion de partenariat et préconisent l’appellation Grand marché transatlantique (GMT), qui a le mérite d’être explicite.

    Qu’est-ce que c’est ?

    Un traité de libre-échange actuellement en négociation (depuis juillet 2013) entre l’Union européenne et les États-Unis, qui vise en principe à abaisser les droits douaniers, mais cherche surtout à unifier un grand marché transatlantique. C’est le dernier épisode en date d’un processus d’intégration mis à l’agenda depuis l’éclatement du bloc de l’Est, ayant pour objectif l’harmonisation des législations, des règlementations et des normes – avec des arrière-pensées géopolitiques, comme le souci de contrecarrer l’expansion économique de la Chine.

    Est-ce qu’on nous cache tout ?

    Presque tout. C’est en secret qu’en juin 2013, Le Conseil de l’UE (chefs d’État et de gouvernement) a confié un mandat de négociation à la Commission européenne. Et c’est aussi sans aucun contrôle possible de la part des parlementaires européens, ni aucune consultation des citoyens. Sans grande mobilisation médiatique non plus, le débat est donc largement escamoté, ce qui arrange grandement les promoteurs du GMT.

    C’est grave ?

    Oui, très grave.

    D’accord, mais plus précisément ?

    En résumé, le GMT aboutirait à un dramatique abandon de souveraineté de la part des États, au profit d’un pouvoir accru des entreprises multinationales. Le gigantesque marché unique attendu d’un futur traité serait aussi défini comme une instance supranationale dont les règles auront vocation à s’aligner (par le bas) en faveur d’un maximum de libéralisation et de dérégulation, et à se substituer aux législations et aux instances nationales, privant celles-ci de leur pouvoir de décision et les populations de tout moyen de contrôle démocratique.

    L’abaissement des droits de douane est-il un prétexte ?

    Pour une large part, dans la mesure où ils sont d’ores et déjà très réduits entre les deux zones (2% en moyenne)… sauf pour certains secteurs comme l’agriculture, dans lesquels les États-Unis ont tout intérêt à voir s’effacer les absurdes réticences européennes à l’encontre de la viande aux hormones, des poulets désinfectés au chlore, des OGM ou des pesticides. Dans ce domaine, l’abandon des législations de l’UE, protectrices pour les consommateurs, conduirait à la généralisation du modèle intensif d’agriculture et d’élevage, avec des conséquences sanitaires et environnementale incalculables.

    D’ailleurs, s’agit-il seulement de droits de douane ?

    Non, bien sûr : les "obstacles" à la "liberté" du commerce désignent aussi les barrières réglementaires (ou "barrières non-tarifaires"). Justement, le mandat de la Commission se donne pour objectif « d’éliminer les obstacles inutiles au commerce et à l’investissement y compris les obstacles non tarifaires existants ». L’harmonisation attendue pourra ainsi affecter, au-delà des biens marchands, le secteur des services et par extension les législations du travail jugées trop protectrices, mais aussi s’étendre au champ de la propriété intellectuelle, de la protection des données personnelles et à des domaines comme l’éducation et les autres services publics. Seule la culture, après intervention du gouvernement français, est exclue du périmètre – et encore partiellement, puisque cette exclusion ne concerne que l’audiovisuel, et temporairement puisqu’il s’agit d’une simple suspension.

    L’objectif global est-il donc d’inféoder les États et les citoyens aux intérêts privés du commerce international ?

    Bingo. En plaçant les traités internationaux au-dessus des législations nationales, le commerce international se livre à une vaste opération de destruction de la souveraineté juridique des États, qui permet déjà aux grandes entreprises d’attaquer ces derniers. C’est ainsi que la société américaine Lone Pine Resources réclame 250 millions de dollars d’indemnité au gouvernement canadien, dont le moratoire sur la fracturation hydraulique pour l’exploitation des gaz de schiste contreviendrait à la liberté d’entreprendre garantie par l’ALENA (accord de libre-échange entre la Canada, les États-Unis et le Mexique). Les exemples de ce genre abondent, comme celui de cette société suédoise qui demande près de 4 milliards d’euros à l’Allemagne pour avoir décidé de sortir du nucléaire (voir aussi la vidéo ci-dessous). Les litiges de ce genre se règlent devant des tribunaux arbitraux indépendants des justices nationales, et le mandat de la Commission européenne vise à établir un mécanisme arbitral "investisseur-État" qui se substituerait aux juridictions démocratiques.

    Heureusement, le Parti socialiste au pouvoir ne peut cautionner un tel processus de dumping social, fiscal et environnemental, conduisant à aggraver les délocalisations, le démantèlement de la protection sociale et des services publics, l’abandon de la souveraineté démocratique des peuples au profit des intérêts privés, n’est-ce pas ?

    Ah ah ah. Au nom de la lutte contre le protectionnisme et des dogmes libéraux en vigueur, l’ancienne ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq s’est faite l’ardente défenseure des négociations, et le PS ne craint de se ranger aux côtés de l’UMP dans ce combat. François Hollande a même déclaré à Barack Obama que rien ne s’opposait à « aller vite » dans ce dossier.

    Le combat est-il perdu d’avance ?

    Bien sûr que non. Le texte final devra être adopté, à l’horizon 2016, par le Parlement européen et le Conseil de l’UE, avant d’être ratifié dans chaque pays. Il faut se souvenir de la mise en échec de l’AMI (Accord multilatéral sur l’investissement) à la fin des années 90, et de l’Accord commercial anti-contrefaçon (ACTA) à la fin de la décennie suivante. Un vaste front d’organisations et de partis s’oppose au projet, notamment au travers du collectif Stop TAFTA, plusieurs collectivités se sont déclarées "zones hors Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement". La prise de conscience s’étend et laisse une chance de ne pas abandonner le dossier aux lobbies. Ah, et puis des élections européennes ont bientôt lieu, donnant une occasion de se mobiliser, aussi bien au cours de la campagne qu’au moment du vote.

    P.-S.

    http://www.oragesdacier.info/