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  • Un sénateur pour la droite nationale ?

    Lu dans Minute :

    "La droite nationale pèse lourd en Vaucluse. Elle dirige cinq mairies : Le Pontet (FN), Oran ge (LDS), Bollène (LDS), Piolenc (LDS) et Camaret (Bleu Marine). Le total représente 70000 Vauclusiens, soit 12 % de la population. A cela, il faut ajouter trois conseillers généraux et près de 150 conseillers municipaux. Avec une telle armée d’élus, la droite de la droite semblait en mesure de peser sur les sénatoriales de septembre. Encore faudrait-il trouver un accord. Ça n’en prend pas le chemin. Les négociations ont été menées en tête à tête par Marion Maréchal-Le Pen et Jacques Bompard. Leurs bureaux à l’Assemblée nationale sont voisins. Elles s’annonçaient délicates sur un terrain miné. Du côté du FN, Jean-Marie Le Pen a gardé une dent contre le maire d’Orange. Dans l’entourage familial de Jacques Bompard, ce n’est pas mieux. On n’a pas oublié que le maire d’Orange a été viré du FN en 2005 comme un vulgaire mégrétiste. Pourtant, Marion Maréchal Le Pen avait réussi à convaincre son grand-père de passer, à défaut de l’éponge, un accord. Une vraie performance qui, sur le terrain, ne pouvait que recevoir l’assentiment des militants FN qui sont souvent aussi des électeurs de Jacques Bompard.

    Il faut savoir que, dans le Vaucluse, les trois sénateurs sont élus au scrutin de liste. Unie, la droite de la droite peut espérer en passer un. [...]"

    Michel Janva

  • Le CV anonyme ou l’échec du modèle assimilationniste français

    Reposant sur le postulat fantasmé d’un patronat raciste et xénophobe, le CV anonyme, comme il fallait s’y attendre, a atteint le but contraire de celui initialement recherché.   

    « Dans les entreprises d’au moins cinquante salariés, les informations mentionnées à l’article L. 1221-6 et communiquées par écrit par le candidat à un emploi ne peuvent être examinées que dans des conditions préservant son anonymat. Les modalités d’application du présent article sont déterminées par décret en Conseil d’État. » Ainsi est rédigé l’article L.1221-7 du Code du travail, issu de la loi du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances. En 2011, Christian Vanneste, alors député, faisait remarquer à Xavier Bertrand, ministre du Travail, que ce que l’on appelle couramment le CV anonyme n’avait toujours pas fait l’objet d’un décret d’application, son absence rendant ce dispositif d’une parfaite innocuité juridique.

    Ce 18 juin, saisi par La Maison des potes – Maison de l’égalité, le MoDem Sciences Po et un étudiant en droit, le Conseil d’État examinera leur requête aux fins d’enjoindre le Premier ministre d’édicter ledit décret. Rappelons que le CV anonyme se définit comme ne devant nullement faire apparaître les mentions des nom et prénom, l’adresse, le sexe, l’âge ou la date de naissance, le lieu de naissance, la nationalité, la situation de famille et la photo du candidat à l’embauche. Avant d’être éventuellement étendu à tout le pays, il était expérimenté dans huit départements pilotes (Nord, Bas-Rhin, Seine-Saint-Denis, Paris, Hauts-de-Seine, Loire-Atlantique, Rhône, Bouches-du-Rhône).

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  • « L’antichristianisme juif » : le nouveau livre choc de Martin Peltier


    Martin Peltier – écrivain et chroniqueur à Rivarol – signe un nouvel ouvrage qui ne manquera pas de faire parler de lui !

    Écrit pour remettre les pendules à l’heure et sous-titré « l’enseignement de la haine », il rappelle qu’il existe un « antichristianisme juif » et ce en quoi il consiste.

    350 pages. 26 €. Editions DIE. On peut l’acheter sur internet pour l’instant exclusivement ici.

    4e de couverture :

    « On parle fréquemment d’antisémitisme chrétien. Un historien juif français, Jules Isaac (celui de Mallet et Isaac), a répandu la thèse que l’Eglise aurait dispensé un « enseignement du mépris » du peuple juif. Un évêque frança is, Mgr de Berranger, a déclaré que ce serait « le terreau » sur lequel aurait poussé la Shoah.
    Aucune source sérieuse n’étaie ces allégations fantaisistes.
    On constate à l’inverse que la tradition rabbinique du Talmud a distillé un enseignement de la haine du Christ et des chrétiens : depuis deux mille ans, l’antichristianisme juif a pris les formes les plus diverses, du blasphème à la lapidation, du bûcher à la révolution.
    330 pages bourrées de faits ét ablis, de références solides, pour recomposer une perspective historique raisonnable. Et en finir avec les fantasmes.
    Historien, essayiste, romancier, journaliste, Martin Peltier n’a plus l’âge de prendre les censeurs au sérieux. Les sujets qui fâchent l’amusent, à condition de les examiner sérieusement. Il est attaché à la vieille maxime : « Si j’ai tort, qu’on me le prouve, si j’ai raison, qu’on me l’accorde ». »

    http://www.contre-info.com/lantichristianisme-juif-le-nouveau-livre-choc-de-martin-peltier

  • Société multiculturelle, société multiconflictuelle

    Le lynchage d’un jeune Rom vendredi dernier à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) enlevé, violemment tabassé et  laissé pratiquement  pour mort par une bande issue selon certaines hypothèses de la cité voisine – « la cité des Poètes» ça ne s’invente pas… - a été l’occasion d’un concert unanime d’indignations. Cette vengeance ( ?) – la victime aujourd’hui dans le coma a été interpellée plusieurs fois par la police pour des délits et laissée en liberté-  aurait pour cause l’exaspération générée par les cambriolages que des Roms auraient commis à l’encontre des populations afro-maghrébines voisines. Le Figaro rappelle aussi, et l’un n’empêche pas l’autre, que «la cité des Poètes est connue pour être touchée par le trafic de stupéfiants, des trafiquants auraient pu souhaiter faire peur à la communauté Rom, susceptible d’attirer trop souvent le regard des autorités ». Si ce campement de nomades a en effet décidé de déménager, il est clair pourtant que tous les regards sont désormais braqués sur la cité en question…
     SOS racisme, le PS, le PC, mettent en cause rituellement dans cette triste affaire la montée de la xénophobie, et bien sûr un Front National à qui l’on impute d’être responsable d’une « libération de  la parole» facilitant le passage à l’acte violent !
    Le  discours habituel, mélange de bêtise et d’hypocrisie,  qui est le propre des officines immigrationnistes. Répéter en boucle de vieux mantras  ne fait pas disparaître la réalité. A savoir  l’exaspération générée par une immigration non maîtrisée, dont les premières victimes sont les plus pauvres. Et aussi le ras-le-bol devant le laxisme judiciaire qui laisse penser (souvent avec raison) que les voyous peuvent agir en toute  impunité.
     Une impunité dont jouissent largement d’ailleurs les mafias Roms qui exploitent d’autres Roms dans des réseaux criminels à l’échelle européenne. Mafieux qui pourraient  aussi être les auteurs de ce tabassage en règle.
    Les violences subies par ce jeune délinquant Rom ont suscité, nous l’avons dit, une avalanche de réactions. François Hollande a commenté pour la première fois depuis son élection un acte de violence, certes supposément à dimension raciste, ce qui explique l’émotion nationale et obligatoire qu’il suscite…  
    « Ces actes sont innommables et injustifiables, ils heurtent tous les principes sur lesquels notre République est fondée », a-t-il déclaré. Il faut que « les responsables de cet acte inacceptable soient retrouvés dans les délais les plus rapides pour répondre de leurs actes devant la justice », a affirmé de son côté Manuel Valls, tandis que le ministre de l’intérieur,Bernard Cazeneuve, a diffusé un communiqué dans lequel  il promet que « la police judiciaire est totalement mobilisée pour faire rapidement la lumière sur cette affaire, interpeller les auteurs des faits et les remettre à la justice ».
    En avril dernier constate Bruno Gollnischle président de la république, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur  ne s’étaient pas sentis obligés de communiquer sur le viol particulièrement monstrueux d’une jeune gauloise de 18 ans à Evry (Essonne), la ville de M. Valls, par des mineurs étrangers âgés de 11 à 17 ans. Le silence de la caste  politico-médiatique sur ce drame fut quasiment total.  
     Entraînée dans un terrain vague  sous la menace d‘un couteau,  notre compatriote avait  étéviolée  plusieurs fois pendant deux heures, torturée, battue jusqu’au sang. Les racailles chance-pour-la-France avaient expliqué au juge que le traitement qu’ils avaient  fait subir à cette jeune fille était normal puisque   « toutes les Françaises sont des putes ».
     Le racisme anti-français est lui quantité négligeable et n’est jamais  relevé par les faiseurs d’opinion puisqu’il  faut conforter la propagande  multiculturaliste en faveur du « vivre-ensemble » dans la paix et l’harmonie, d’un monde à terme  sans frontières  et favorisant  lemétissage universel.
     Le grand politologue, philosophe, géopoliticien et comique  Jamel Debbouze le rappelait encore aux sombres abrutis que nous sommes dans Le Monde ces dernières heures : les « artistes » (sic)  doivent «gueuler (…) que l’on vit dans l’ère du métissage. Qu’on n’a pas d’autre alternative que de faire avec l’autre, que l’étranger n’est pas une mauvaise nouvelle, mais, au contraire, une très bonne nouvelle, qu’il faut faire corps ensemble face à l’adversité».
      « Il faut faire très attention aux discours (du FN) qui tentent d’arrondir les angles. Marine Le Pen – je devrais dire Jean-Marine Le Pen - n’a pas changé, ses paroles sont dangereuses et font du mal à la France. Les gens qui y adhèrent sont fous.» a encore expliqué M. Debbouze.
     Autre phare de la pensée, député et dirigeant de la très vertueuse UMP, Xavier Bertrand,  invité de Radio J dimanche, a lui aussi fait une nouvelle fois l’étalage de ses puissantes convictions…cosmopo-maçonniques.
     Membre de la secte du Grand Orient, celle là même qui a déclaré « une  guerre à mort au FN » le frère Bertrand a intimé l’ordre à Marine  de « faire le ménage dans son propre entourage » tout en concédant qu’elle «  n’est certainement pas prête à prendre les mesures qu’il faut pour écarter définitivement du Front National les personnes qui pensent commeJean-Marie Le Pen » . « Les électeurs qui mettent un bulletin FN dans l’urne doivent savoir que le Front National sera toujours prisonnier de son passé et, qu’à cause de l’attitude de certains de ses dirigeants, ne sera jamais un parti comme les autres». M. Bertrand n’a apparemment toujours pas compris que c’est justement parce  qu’il n’est pas un parti comme les autres que le FN séduit !
     Autre pointure intellectuelle, le député-maire  UDI de Drancy (Seine-Saint-Denis),  Jean-Christophe Lagarde, a abondé dans le même sens que M Bertrand.
     Invité de  la radio RCJ, M. Lagarde a tenté d’expliquer que Marine «est le faux-nez d’une  extrême droite qui se veut présentable mais dont le projet politique est d’abord et avant tout anti-républicain, parce que la République est fondée sur  l’égalité des personnes quelles que soient leurs origines et leurs religions et  cela est consubstantiellement impossible avec l’extrême droite. Son projet est  profondément anti-républicain et profondément anti-français».
     Ce louvoyant centriste aime décerner des brevets de républicanisme et de patriotisme.Fédéraliste européiste, il a voté en faveur du mariage et de l’adoption pour les couples homosexuels, vice-président du groupe d’amitié France-Qatar de l’assemblée jusqu’en 2012, il a apporté son soutien du très contesté  imman de Drancy, Hassan Chalghoumi.
    Le citoyen Lagarde s’est aussi illustré en permettant la construction  dans « sa »  commune, en 2007-2008, et  dans « le plus grand secret » (par conviction intégrationniste ? Electoralisme ? Clientélisme ? Communautarisme ?) d’un centre culturel islamique (mosquée)  d’un coût de 2,1 millions d’euros, financé  entièrement par les  contribuablesen totale contradiction avec  la Loi de 1905…
     Que tous ces gens là continuent à nous insulter et à nous cracher au visage, est somme toute  plutôt bon signe et prouve que l’opposition nationale, populaire et sociale garde le bon cap !  

  • La récupération indécente de l’équipe de France par le gouvernement

    Combien ont-ils été choqués de cette communication tout autour de l’équipe de France par le gouvernement ? À mon avis beaucoup de Français dont pas mal d’amoureux du foot et du sport et même certains qui ne sont pas forcément adeptes du Hollande bashing comme Bruno Roger-Petit. Tout le monde sait bien que François Hollande est un fan de football mais de là à s’en servir pour tenter de remonter dans les sondages… il y a une marge.

    C’était une soirée très sélect hier soir à l’Élysée pour France-Honduras avec champagne, petits fours, écran géant et invités choisis. Comme si cela ne suffisait pas, il avait invité la presse… Le deal étant qu’il puisse passer à la télé pour donner son avis sur le match, avant et après. Qu’a-t-on à faire de voir le président se lever pour fêter un but ? Absolument rien. Le gouvernement donne une fois de plus l’impression d’être un gouvernement de privilèges, totalement coupé du peuple qui souffre de la crise. Bien sûr, il ne communiquera pas sur le prix d’une telle soirée mais tente de faire passer un message de solidarité et d’optimisme, en profitant de l’argent du contribuable. Cela choque de voir cette récupération politique alors que l’on sait qu’une réconciliation s’amorce entre l’équipe de France et les Français et que malgré les critiques, il y avait une réelle attente pour ce premier match. Le gouvernement ne l’ignore pas et compte s’en servir. Il oublie cependant qu’il est foncièrement impopulaire et qu’il faudra un peu plus qu’un bon parcours des Bleus pour changer cela, surtout en pleine grève SNCF et avec les actions des intermittents. C’était bien la peine de critiquer les manières de riche  de Nicolas Sarkozy si c’est pour faire exactement la même chose.

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  • Ne faudrait-il pas recourir à des solutions de force ?

    Le succès à contre-courant du film« Les Cristeros » pose la question de la légitimité et de l’efficacité du recours aux solutions de force. Jean Ousset dans son livre l’Action au chapitre VIII, « Solutions de force et organisations secrètes » (p. 187 à 194), donne quelques clés de discernement. Extraits :

    « « Dès qu’il apparaît que, par la faute d’un certain nombre de sectaires, les choses ne vont pas, une solution s’impose : prendre ces gens par le cou et les « flanquer » dehors (ou « dedans ») pour les empêcher de nuire. »

    Réaction d’un géant ralenti par une ronce. Réaction d’impatience, de violence, de force brute. Tendance à réduire l’action à quelques opérations promptes et simplistes... « Il suffit de... Il n’y a qu’à... Tenter un coup force. Prendre le pouvoir... ».

    La violence, renforcée au besoin par quelque appareil secret, telles sont, pour beaucoup, les seules formes d’action efficaces

    Loin de nous, cependant, l’intention de prétendre illégitime tout recours à la force. …Une action violente, voire militaire, ne peut être dite illégitime en elle-même. Outre les difficultés prudentielles redoutables de son emploi, il importe seulement de se dire que pour être féconde, riche en effets durables, cette forme d’action suppose un corps social dans un état de santé suffisante. Car la violence, comme telle, n’est pas curative. Elle peut, certes, débarrasser d’un parasite malfaisant un corps social (menacé depuis peu ou atteint superficiellement). Elle n’a jamais suffi, et ne suffira jamais PAR ELLE SEULE à redonner la santé (entendez l’ordre ou, mieux encore, la volonté de l’ordre vrai) à une communauté sociale profondément contaminée …

    Mais quand, dans ses couches profondes, un pays a pris goût aux mensonges dont il meurt, il est vain d’imaginer qu’on puisse le sauver par l’effet d’un coup de force, même réussi. Il faut plus que cela.

    Quant à l’emploi de certains procédés, dits révolutionnaires, il peut arriver que l’on puisse tirer avantage de certaines formules où la Révolution excelle (comme, par exemple : discipline et conduite d’une guerre de rues, organisation d’une manifestation de masse..., etc.). Mais outre que ces procédés n’ont rien d’essentiellement révolutionnaire, il est clair que, même dans l’hypothèse de leur plein succès, une véritable restauration de l’ordre politique et social dépasse leurs possibilités. Et combien d’actions politiques, d’abord victorieuses, ne connurent pas moins l’échec final ? C’est qu’au début quelques « recettes » réputées insurrectionnelles peuvent suffire. Car cette période est celle des refus, la période où « on est contre »...où on souhaite améliorer. Tout se complique au lendemain de ces prétendues victoires de la force. On s’aperçoit qu’on n’a été puissant que pour abattre, et qu’on se trouve paralysé au moment où, pensait-on, le succès (?) devait tout faciliter.

    Comme l’a dit Blanc de Saint-Bonnet : « Qu’espère-t-on rétablir politiquement si l’on n’a pas d’abord rétabli par l’éducation une juste idée de l’homme ? Une fois de plus, on multipliera les baïonnettes pour remplacer la raison. Mais qu’arrivera-t-il si ceux qui parlent aux baïonnettes ne sont pas raisonnables ? La société s’effondrera malgré les baïonnettes ».

    Ce qui n’est pas une condamnation des baïonnettes ! Ce qui signifie que la force seule ne peut pas assurer un plein succès si elle n’est enrobée, soutenue par une action plus large, plus spécifiquement « guérissante ».

    Cette action serait-elle le fait d’une minorité !

    Or, quand dans ses élites une société perd le sens de ce qu’elle est, de ce qu’elle devrait défendre, ses armes mêmes lui tombent des mains. On ne se bat pas comme il faut quand on n’est plus sûr de son droit, ou qu’on est réellement trop seul « de son idée ». Et si l’on se bat dans ces conditions, ce n’est plus pour vaincre, c’est en désespéré, pour se défendre en essayant de vendre plus chèrement sa peau.

    Autrement dit, si un certain travail n’a pas été fait dans les esprits pour aider, soutenir, prolonger le combat des armes, tout succès plein, suffisant, durable est impossibleOn commence par perdre à midi cinq le pouvoir dont on s’est emparé à midi.

    Car rien ne soutient que la force brute, et qu’il est moralement autant que psychologiquement impossible à un Pouvoir de tenir longtemps et uniquement de cette façon. La Révolution, elle-même, qui, par principe, n’a aucun scrupule à employer la terreur,sait bien que celle-ci ne peut être un procédé normal de gouvernement. Aussi mobilise-t-elle tous ses moyens de formation, de propagande et d’information intellectuelle pour faire tourner à son profit l’ensemble des esprits…

    Il reste vrai que le recrutement est plus facile pour une action violente. Car les énergies sont toujours prêtes dès que les passions trouvent un aliment dans ce qui est offert. Alors que pour travailler, étudier, agir dans le silence et la patience humblement, durement, le nombre des volontaires est dérisoire.

    Cas innombrables de ceux qui ont été et seraient encore prêts à se faire tuer pour la patrie en combats héroïques, mais qui ne parviennent pas à remuer le doigt pour la défendre un peu chaque jour au plan civique, contre les forces internes de désagrégation." A suivre…

    Lire et télécharger dans son intégralité le chapitre VIII, « Solutions de force et organisations secrètes » (p. 187 à 194)  dans l’Action de Jean Ousset. Pour rejoindre une initiative qui corresponde à vos « talents » contacter le service d’information d’IchtusCe livre est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset, fondateur d’Ichtus pour Former, Relier et Agir, est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin.

    Le Salon Beige

  • Éditorial de L’AF 2888 : Le changement pour bientôt ?

    Manuel Valls en fait-il trop ? Il n’a pas hésité à déclarer, samedi 14 juin, devant le Conseil national du PS, que « la gauche n’a jamais été aussi faible dans l’histoire de la Ve République. Oui, la gauche peut mourir », ajoutant : « Notre pays peut se défaire et se donner à Marine Le Pen. »

    Quelques jours auparavant, le 3 juin, c’était François Fillon qui, devant son micro-parti Force républicaine, prévenait : « Sauver l’UMP d’une disparition désormais possible : voilà l’enjeu des prochaines semaines. »

    Même si ces deux messages avaient une visée interne — pour Fillon, appeler à la cohésion de l’UMP après l’affaire Bygmalion ; pour Valls, appeler à la cohésion des parlementaires socialistes tentés par la rébellion —, ils n’en confirment pas moins la crise profonde que traverse le pays légal, affaibli par trop de décennies de mensonges et de reniements. Marine Le Pen sert évidemment de grand méchant loup, mais là n’est pas l’essentiel. Alors que le pays traverse de profondes crises sociales qui ne font qu’ajouter aux difficultés que connaissent les Français tout en exprimant l’impasse dans laquelle l’abandon de notre souveraineté nous a conduits, il se pourrait bien que le slogan de 2012 de François Hollande, « le changement, c’est maintenant », qu’on croyait passer aux oubliettes des promesses électorales non tenues, trouve enfin un début de concrétisation : mais, et Manuel Valls n’a finalement peut-être pas tort de dramatiser, ce changement pourrait ne pas être exactement celui auquel songeaient les socialistes. Un changement plus radical, en somme...

    Si la « mort » du PS et la « disparition » de l’UMP doivent être le prix à payer, nous nous en consolerons aisément !

    François Marcilhac - L’AF 2888

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-AF-2888-Le

     
  • 19 juin : les Foires des Provinces de France

    Curieusement, ce projet est né avant et indépendamment de la réforme territoriale en cours. C’est pourquoi il est tout à fait d’actualité. L'idée est d'organiser un rassemblement convivial sur le thème d’une Province de France pour

    • Y passer un bon moment
    • Découvrir , échanger et déguster des spécialités régionales
    • Retrouver des amis et faire de nouvelles connaissances
    • (re)découvrir nos racines
    • Échanger sur le thème de la culture de la Province du jour ...

    Twitter _Foires des Provinces_de_France

    Michel Janva

  • Pétition : Soutien à la Grande Muette

    Trop, c’est trop. Nous apprenons que de nouveaux efforts budgétaires pourraient être encore demandés prochainement à nos armées.

    Nous n’ignorons pas que les militaires ont un devoir de réserve. C’est pourquoi, nous, citoyens Français, avons décidé de dire haute et fort notre refus catégorique.

    Il n’est pas admissible de considérer nos dépenses militaires comme une simple variable d’ajustement budgétaire.

    C’est la survie de la France comme nation indépendante qui est en jeu.

    Nous sommes d’autant plus choqués de ces nouvelles exigences du gouvernement que, par ailleurs, ce dernier semble n’avoir aucune difficulté à trouver des milliards d’euros à jeter dans le tonneau des Danaïdes de l’Etat-providence et du clientélisme électoral. [...]

    La suite ici

  • La Russie : un ennemi ? La tragique méprise de la russophobie

    La russophobie, organisée par l’oligarchie, sert à masquer les deux véritables dangers qui menacent l’Europe : 1) l’invasion migratoire massive, accompagnée de l’islamisation ; 2) la soumission à la puissance américaine.

    Dans son interview à TF1 et à Europe 1, (4 juin) interrogé par deux journalistes agressifs, Vladimir Poutine, président élu de la Fédération de Russie, a calmement rappelé trois évidences : 1) le budget militaire des USA (Pentagone) est supérieur à la somme de tous les budgets militaires du monde ; 2) les USA, depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, sont le pays qui a mené le plus de guerres extérieures, en général dans l’illégalité internationale et sans mandat de l’ONU ; 3) la France a abandonné sa politique gaulliste d’indépendance et de souveraineté vis-à-vis des USA.

    Rappelons maintenant quelques faits : 1) La Russie a retiré ses troupes positionnées à la frontière ukrainienne, démentant les accusations ridicules selon lesquelles une invasion de l’est de l’Ukraine était projetée. 2) La Crimée a-t-elle « annexée » par la Russie, selon le vocabulaire officiel ? La Russie a récupéré la Crimée mais ne l’a pas annexée, à la suite d’un référendum démocratique. 3) À Odessa, 40 pro-russes sont morts dans l’incendie de la Maison des Syndicats provoqué par des nationalistes ukrainiens Imaginons que les pro-russes aient fait pareil dans l’est de l’Ukraine… 4) M. Poutine a admis l’élection du président ukrainien et a accepté de le rencontrer. 5) Cela fait maintenant plus de dix ans que la CIA travaille en Ukraine (et dans d’autres pays de l’est de l’Europe) pour fomenter une révolte anti-russe. Est-ce que le FSB, héritier du KGB selon les journalistes, mène des opérations de déstabilisation contre les USA au Canada, au Mexique ou en Amérique latine ?

    L’accusation – formulée par exemple par David Cameron – selon laquelle la Russie enverrait des combattants camouflés et des armes aux sécessionnistes russophones de l’est de l’Ukraine ne repose sur aucun fait tangible. Les brillants services de renseignement britanniques, le M6, auraient-ils des preuves ? Et la CIA ? Des preuves aussi sérieuses que celles concernant les ”armes de destruction massive” de Saddam Hussein ?

    Le provocateur, habile et dissimulé, dans toute cette affaire ukrainienne, n’est pas du tout M. Obama mais l’administration néo-conservatrice en place depuis Bush junior, celle qui a déjà déstabilisé tout le Proche Orient et qui entend maintenant semer le trouble en Europe orientale. Il s’agit, par un réflexe géopolitique classique, d’empêcher la Russie de redevenir une puissance globale et surtout de construire un partenariat avec l’Europe, cette dernière hypothèse étant un cauchemar pour Washington. L’arme économique – exclure la Russie du G8 et établir des sanctions – est aussi un moyen d’affaiblir l’Europe, de même que les pressions exercées sur la France pour faire annuler le contrat de vente des BPC de la classe Mistral à la marine russe. Le Canada, poussé par Washington, est même allé jusqu’à proposer au gouvernement français de racheter les navires, dont il n’a pourtant nul besoin !

    Des arguments fallacieux sont utilisés pour faire peur aux Européens, Polonais et Baltes en tête, par exemple un ”chantage” russe sur les livraisons de gaz. C’est oublier que si la Russie risque de ne plus livrer l’Ukraine, c’est parce que cette dernière, dont l’économie est très mal gérée, n’a pas honoré son contrat et doit de gros arriérés à son fournisseur. En visite à Varsovie, Obama a comparé la résistance de Solidarnosc au communisme à la « résistance ukrainienne à l’agression russe ». Il a déclaré : « la Pologne ne sera jamais seule ». Le but est de faire croire aux Polonais qu’il existerait un danger d’une agression russe. Pourquoi pas une agression des extra-terrestres ? La Pologne bénéficie d’une ligne de crédits militaires alloués par Washington d’un milliard de dollars, et l’Otan se renforce dans les pays baltes. N’oublions pas que, contrairement à ce qui avait été promis et juré à Gorbatchev en échange de la réunification de l’Allemagne, l’Otan a été étendu à tous les pays d’Europe orientale.

    L’Américain Nicholas Burn, grand diplomate et professeur à Harvard, ancien ambassadeur auprès de l’Otan, a déclaré, à l’occasion de l’anniversaire du débarquement allié en Normandie, le 6 juin, qu’il fallait revitaliser le lien transatlantique contre la Russie (Forum sur les valeurs transatlantiques, organisé par la Chambre de Commerce américaine en France). Il expliquait : « Notre liberté est indivisible. Aujourd’hui, tandis que l’on voit se recréer des lignes de fracture sur le continent à cause de Vladimir Poutine, nous devons resserrer les rangs autour de nos valeurs, pas pour nous battre mais pour montrer notre force. C’est ce que nous avons fait le jour J » Autrement dit, la Russie de Poutine est une menace, mise subrepticement en parallèle avec l’Allemagne nazie. Bien sur, au nom des « valeurs démocratiques ». Il s’agit d’un appel à un retour à la guerre froide. La crise ukrainienne n’est qu’un prétexte pour certains milieux de Washington : empêcher à tout prix un lien stratégique euro-russe, isoler la Russie, empêcher son retour possible comme grande puissance.

    Une entreprise de propagande globale nous fait croire que nous avons de nouveau à craindre une ”menace russe”. C’est un excellent détournement d’attention. Qui espionne, même les dirigeants européens, jusqu’à Angela Merkel ? La NSA ou le FSB ? Le drame, dans cette crise ukrainienne, c’est que l’Europe se trompe complètement d’ennemis. Comme si les divisions blindées russes (ex-soviétiques) allaient déferler sur l’Ukraine, la Pologne, les pays baltes, et pourquoi pas ? l’Allemagne et la France ? La peur de la Russie est fabriquée par la propagande pour occulter la véritable invasion, visible chaque jour dans nos rues. Le peuple le sait, les élites le taisent.

    Le danger le plus fondamental pour l’Europe – soyons sérieux– , qui est aveuglant et que les élites font semblant de ne pas voir, ce n’est pas la ”menace russe” . Le danger mortel, à l’œuvre chaque jour, c’est le déversement de la colonisation de peuplement en provenance du Sud, complètement incontrôlée et massive, et l’islamisation.

    La russophobie est devenue un argument central de l’idéologie dominante. Pourtant, c’est un suicide pour l’Europe que de considérer son principal allié comme un ennemi. L’idée que la Russie nous menace est très divulguée dans la propagande. Mais il est peu probable que le peuple français croie à cette fable. L’intérêt d’une Europe libre et indépendante est la coopération globale, stratégique, économique, scientifique, énergétique etc. avec la Russie, qui n’est pas une menace mais notre principal partenaire naturel, avant les USA ou n’importe qui d’autre. Les dirigeants américains savent parfaitement – et c’est ce qui les inquiète – que la ligne stratégique russe est celle de la Grande Europe « de Lisbonne à Vladivostok » selon l’expression de Poutine. Une telle alliance serait beaucoup plus souhaitable et naturelle pour la Russie qu’un partenariat avec la Chine, auquel elle est contrainte par la soumission des Européens à Washington. Alliée avec la Russie, l’Europe ne serait pas soumise, mais partenaire égal. Alliée principalement avec les Etats-Unis, l’Europe est soumise, par sa faute, liée à un partenaire transatlantique qui ne la respecte pas, qui joue un double jeu (voir l’incroyable amende de 12 milliards de dollars contre BNP Paribas ; voir le renoncement de l’Europe à sa souveraineté numérique face aux opérateurs géants américains ; voir le projet de libre-échange transatlantique, véritable traité inégal ; voir la préférence nationale américaine pour toutes les commandes publiques ; voir la compétence mondiale auto-attribuée des tribunaux américains ).

    La priorité de l’administration américaine est de rallier une Europe sans volonté à une opposition à la Russie. Les USA jouent leur jeu dans la partie d’échec mondiale. On ne peut pas leur reproche leur militarisme camouflé par le pacifisme, ni leur impérialisme visant à soumettre l’Europe comme protectorat et à neutraliser la Russie. Cela fait partie de leur position géostratégique depuis la Seconde guerre mondiale et, de leur point de vue, ils ont raison, ils ne peuvent pas jouer une autre carte. D’autant plus que la Chine est entrée dans la partie, comme challenger…

    Pour résumer, la russophobie, organisée par l’oligarchie, sert à masquer les deux véritables dangers qui menacent l’Europe : 1) l’invasion migratoire massive, accompagnée de l’islamisation ; 2) la soumission à la puissance américaine.

    Guillaume Faye

    http://fr.novopress.info/169543/russie-ennemi-tragique-meprise-russophobie-guillaume-faye/