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  • Jean-Marie Le Pen réplique à Marine – Le courrier qui en dit long…

    La crise qui secoue le Front National ne manque pas de péripéties. Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National, s’adresse à sa fille par courrier. En voici copie :

    Front national
    Le Président d’honneur

    Madame Marine LE PEN
    Présidente du Front national
    8 parc de Montretout
    92210 Saint-Cloud

    Si tu peux supporter d’entendre des paroles
    Travesties par des gueux pour exciter des sots,
    Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles…
    Tu seras un homme mon fils !

    Rudyard KIPLING

    C’est la vérité qui vous rendra libres !

    Saint-Jean

    Hodie Mihi, Cras Tibi

    Saint-Cloud, le 11 juin 2014

    Madame la Présidente,

    Après m’avoir accusé, sans m’entendre, d’avoir commis une « faute politique », vous faites supprimer, sans m’en avertir, du site officiel du Front national, le Journal de bord que je publie depuis 366 semaines sans incident notable.

    Je ne peux accepter cette injustice supplémentaire qui suit d’ailleurs la campagne médiatique diffamatoire déclenchée par les sycophantes, chiens de chasse de l’antisémitisme, pour l’emploi du mot « fournée ».

    Cette dénonciation de mes propos est, hélas, banale et n’aurait pas pris d’ampleur, en cette fête de la Pentecôte où l’Esprit-Saint descendait sur la tête des apôtres, sous la forme de langues de feu, si cette calomnie odieuse n’avait été accréditée par les commentaires maladroits d’un responsable FN et celui d’un député, qui n’est pas membre du Front national, tout en lui devant son élection, mais surtout par votre condamnation d’une « faute politique ».

    Je suis victime d’une interprétation malveillante et diffamatoire qui a été faite par des ennemis politiques ou des « idiots utiles ».

    S’il y a eu « faute politique », ce n’est pas de mon fait, mais celui de « responsables » du Front national qui l’ont accréditée par leurs déclarations. Vous me faites grief de n’avoir pas anticipé les éventuelles attaques dont je pouvais être l’objet, autrement dit, de ne pas m’être appliqué une censure préalable volontaire comme dans les pays totalitaires.

    Mais vous-même, n’avez-vous pas été mise en cause par votre déclaration sur « l’occupation » de rues par des fidèles musulmans ou encore par votre présence à Vienne, à un bal, réputé « nazi » par nos ennemis ?

    Vous estimez-vous donc fondée à sanctionner le fondateur et président d’honneur du Front national, en outre, député européen depuis 30 ans et brillamment réélu avec quatre colistiers ?

    Cependant, tout ceci est insignifiant par rapport à l’avenir de notre mouvement, de ses dizaines de milliers d’adhérents et de ses millions d’électeurs.

    Insignifiant aussi par rapport à l’avenir de notre France gravement menacée par une décadence générale, par une immigration massive qui va s’aggraver dans les mois qui viennent, par l’insécurité, le chômage, les déficits budgétaires et sociaux, la crise de l’éducation…

    Seul le Front national est capable d’enrayer cette marche aux abîmes et de redresser la situation. C’est sa mission sacrée et c’est elle qui doit vous préoccuper essentiellement.

    Cela dit, je ne puis accepter une sanction injuste qui prive, de surcroît, des milliers de Français, ici et dans le monde, du message politique de mon Journal de bord.

    Au reste, accepter en silence d’être victime d’une injustice, c’est s’en rendre complice.

    Je ne fais que demander justice, en appelant à votre autorité, la simple réparation d’un dommage injustifié.

    Dès lors, je considérerai dans l’intérêt commun que l’incident est clos.

    Je vous prie, Madame la Présidente, d’accepter les devoirs que je vous présente.

    Jean-Marie LE PEN

    http://medias-presse.info/jean-marie-le-pen-replique-a-marine-le-courrier-qui-en-dit-long/11281

  • Jean-Marie Le Pen réplique à Marine – Le courrier qui en dit long…

    La crise qui secoue le Front National ne manque pas de péripéties. Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National, s’adresse à sa fille par courrier. En voici copie :

    Front national
    Le Président d’honneur

    Madame Marine LE PEN
    Présidente du Front national
    8 parc de Montretout
    92210 Saint-Cloud

    Si tu peux supporter d’entendre des paroles
    Travesties par des gueux pour exciter des sots,
    Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles…
    Tu seras un homme mon fils !

    Rudyard KIPLING

    C’est la vérité qui vous rendra libres !

    Saint-Jean

    Hodie Mihi, Cras Tibi

    Saint-Cloud, le 11 juin 2014

    Madame la Présidente,

    Après m’avoir accusé, sans m’entendre, d’avoir commis une « faute politique », vous faites supprimer, sans m’en avertir, du site officiel du Front national, le Journal de bord que je publie depuis 366 semaines sans incident notable.

    Je ne peux accepter cette injustice supplémentaire qui suit d’ailleurs la campagne médiatique diffamatoire déclenchée par les sycophantes, chiens de chasse de l’antisémitisme, pour l’emploi du mot « fournée ».

    Cette dénonciation de mes propos est, hélas, banale et n’aurait pas pris d’ampleur, en cette fête de la Pentecôte où l’Esprit-Saint descendait sur la tête des apôtres, sous la forme de langues de feu, si cette calomnie odieuse n’avait été accréditée par les commentaires maladroits d’un responsable FN et celui d’un député, qui n’est pas membre du Front national, tout en lui devant son élection, mais surtout par votre condamnation d’une « faute politique ».

    Je suis victime d’une interprétation malveillante et diffamatoire qui a été faite par des ennemis politiques ou des « idiots utiles ».

    S’il y a eu « faute politique », ce n’est pas de mon fait, mais celui de « responsables » du Front national qui l’ont accréditée par leurs déclarations. Vous me faites grief de n’avoir pas anticipé les éventuelles attaques dont je pouvais être l’objet, autrement dit, de ne pas m’être appliqué une censure préalable volontaire comme dans les pays totalitaires.

    Mais vous-même, n’avez-vous pas été mise en cause par votre déclaration sur « l’occupation » de rues par des fidèles musulmans ou encore par votre présence à Vienne, à un bal, réputé « nazi » par nos ennemis ?

    Vous estimez-vous donc fondée à sanctionner le fondateur et président d’honneur du Front national, en outre, député européen depuis 30 ans et brillamment réélu avec quatre colistiers ?

    Cependant, tout ceci est insignifiant par rapport à l’avenir de notre mouvement, de ses dizaines de milliers d’adhérents et de ses millions d’électeurs.

    Insignifiant aussi par rapport à l’avenir de notre France gravement menacée par une décadence générale, par une immigration massive qui va s’aggraver dans les mois qui viennent, par l’insécurité, le chômage, les déficits budgétaires et sociaux, la crise de l’éducation…

    Seul le Front national est capable d’enrayer cette marche aux abîmes et de redresser la situation. C’est sa mission sacrée et c’est elle qui doit vous préoccuper essentiellement.

    Cela dit, je ne puis accepter une sanction injuste qui prive, de surcroît, des milliers de Français, ici et dans le monde, du message politique de mon Journal de bord.

    Au reste, accepter en silence d’être victime d’une injustice, c’est s’en rendre complice.

    Je ne fais que demander justice, en appelant à votre autorité, la simple réparation d’un dommage injustifié.

    Dès lors, je considérerai dans l’intérêt commun que l’incident est clos.

    Je vous prie, Madame la Présidente, d’accepter les devoirs que je vous présente.

    Jean-Marie LE PEN

    http://medias-presse.info/jean-marie-le-pen-replique-a-marine-le-courrier-qui-en-dit-long/11281

  • Scission de l’UMP, mue du FN… Si au lieu de parier on agissait ?

    Une nouvelle structure politique complémentaire au FN, à vocation d'allié, de nature fédératrice, paraît indispensable.   

    Inutile de gloser à l’infini sur la dernière sortie de Jean-Marie Le Pen, où l’hystérie pavlovienne des uns ne vaut pas mieux que la glauque escobarderie de l’autre, sans parler des considérations psychologisantes hors de propos des commentateurs. La seule question qui vaille est politique : le rapport des forces interne au FN a-t-il assez basculé pour lui permettre de franchir une nouvelle étape au profit de l’expression politique nécessaire au pays, ou pas ? C’est en partie de cette réponse que dépend l’évolution du « tripartisme » provisoire que chacun constate désormais et, partant, la possibilité de commencer à renverser le cours désastreux des choses, ce qui est si urgent.

    Parallèlement, les uns tablent sur la décomposition de l’UMP (ou sa fracture), les autres pensent pouvoir parvenir au pouvoir sur leur seule lancée ; tout le monde fait des paris. C’est bien hasardeux, quand il n’est plus temps.

    Pourquoi attendre une hypothétique scission de l’UMP, ou une tout aussi hypothétique mue décisive du FN en mouvement de rassemblement largement ouvert ? L’une et l’autre correspondent à un rêve, pas nécessairement à la logique propre aux intérêts des acteurs de la lutte et aux conditions de celle-ci.

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  • Exemple concret de contrainte pénale voulue par Taubira pour vider les prisons

    Un violeur récidiviste (pour viols sur mineurs) avait été condamné à 20 ans de prison en 2001.

    8 ans avant la fin de sa peine, il sort de prison avec un bracelet électronique...qu'il arrache 6 mois après et disparait dans la nature.

    Michel Janva

  • Exemple concret de contrainte pénale voulue par Taubira pour vider les prisons

    Un violeur récidiviste (pour viols sur mineurs) avait été condamné à 20 ans de prison en 2001.

    8 ans avant la fin de sa peine, il sort de prison avec un bracelet électronique...qu'il arrache 6 mois après et disparait dans la nature.

    Michel Janva

  • Convergences et divergences anglo-allemandes

    Hollande a rangé depuis 2012 la France, dans la pratique, aux abonnés absents du jeu diplomatique international. Ceci s'applique aussi, quoi que l'on cherche à nous faire croire, aux prises de décisions institutionnelles en Europe. Nous pouvons, peut-être, déplorer cette éclipse. D'autres s'en féliciteront. Mais cette réalité objective est constatée par tous les acteurs.

    Or, depuis plus d'un quart de siècle, les conceptions dominantes, celles qui avaient conduit à la rédaction, à la négociation et à la ratification du traité de Maastricht en 1991-1992, étaient conduites par des équipes essentiellement parisiennes. Celles-ci, notamment les rédacteurs Delors et Lamy, se montraient alors particulièrement influencées par le type d'idées socialistes que l'on professe dans notre hexagone en voie de décomposition, celles qui s'étalent dans nos médiats médiocres, celles qui s'imposent, à droite comme à gauche, dans toutes nos instances de pouvoir. On doit les rejeter comme celles qui conduisent n'importe quel pays sur les voies de la décadence et, à plus ou moins long terme, de la servitude. Il ne s'agit, soulignons-le, pas seulement de l'économie, trop souvent analysée sur la base de statistiques artificielles, il s'agit de toute la société.

    Que de telles influences mortifères puissent être mesurées en recul doit donc être salué comme une bonne nouvelle par tous les esprits libres.

    La scène européenne ne comporte certes pas seulement de gros États, autrefois puissances rivales. Elle ne se limite pas non plus aux 28 membres actuels de l'UE. Elle ne saurait négliger les aspirations et les influences de pays aussi importants que l'Italie, l'Espagne, ou la Pologne.

    Il se trouve cependant que deux gouvernements principaux risquent fort de se trouver, et ils s'inscrivent dès maintenant, au cœur des débats sur le devenir de notre continent : celui de Londres et celui de Berlin.

    Leurs divergences traditionnelles sont suffisamment connues pour ne pas avoir à y revenir. Elles ont joué un rôle essentiel (1)⇓ dans le déclenchement du premier conflit mondial, – responsabilités à partager, évidemment, avec les revendications territoriales des gouvernants de France et de Russie. Depuis l'époque de la Déclaration Schuman de 1950, considérée comme texte fondateur, on sait aussi que les conceptions européennes respectives se sont séparées. Ce qu'on appelle "construction européenne" ne tend pas en effet à "bâtir" l'Europe : celle-ci existe depuis des siècles, pour ne pas dire des millénaires. Le mouvement ainsi maladroitement dénommé ne saurait se proposer que de la doter d'institutions communes.

    Or sur quoi celles-ci doivent-elles porter ? Quelle communauté de destins s'agit-il de gérer ? Londres se refuse à une ingérence trop grande dans la vie des nations notamment parce que l'on croit de moins en moins en Angleterre à des "projets de société" à des "redistributions", à des interventions économiques, conduites par des bureaucrates. On ne veut surtout pas d'un "Super-État", éternel procès d'intention lancé contre la Commission européenne.

    Mais à y regarder de plus près, on constate d'abord que l'idéologie "constructiviste" n'émane pas spécialement des Allemands. Elle reflète surtout l'influence des idées "françaises" que l'on devrait, d'ailleurs, plutôt qualifier … d'antifrançaises, idées chères à nos technocrates, bons élèves du jacobinisme, du bonapartisme, du saint-simonisme, etc.

    De plus ni la chancelière, ni d'ailleurs les trois partis de sa "große Koalition", constituée au lendemain de la victoire historique d'Angela Merkel de septembre 2013 ne semblent désormais enthousiastes à l'idée de continuer vraiment dans la voie artificiellement idéologique tracée par Delors et ses successeurs.

    Car à Berlin comme à Londres on croit aux idées basées sur des faits, on croit un peu moins aux dogmes de notre république égalitaire et centralisatrice.

    De graves négociations concrètes vont donc se développer en vue du tournant 2015-2017, qui s'annonce pour décisif quant à l'appartenance britannique à l'UE et pour le devenir du Royaume-Uni lui-même. Elles ont commencé. Elle se dérouleront sans les dirigeants français, faut-il le redire ?

    On saisira donc très prochainement l'occasion d'évoquer bientôt ces anciennes divergences et ces nouvelles convergences entre Anglais et Allemands.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1)  cf. "Psychologie de la Guerre" rééditée aux Editions du Trident
    .http://www.insolent.fr/2014/06/convergences-et-divergences-anglo-allemandes.html

  • En France, le spectacle, c’est maintenant !

    En France, tout est spectacle. […] On ne baisse jamais le rideau sauf – gag ! – pour les intermittents qui deviennent grévistes à temps complet. Mais ils respectent la chorégraphie nationale qui permet, au royaume de la Reine Égalité, à ceux qui jouissent déjà de privilèges de s’octroyer le droit de pourrir la vie des autres. Le régime des intermittents coûte à ceux qui ne le sont pas 320 millions d’euros. S’il s’agissait uniquement de consolider une profession précaire qui assure la continuité et le rayonnement de notre culture, comme cherche à le faire croire le ministre, on pourrait être compréhensif, mais chacun sait que les premiers bénéficiaires du système sont les grandes chaînes de télévision, et éventuellement leurs émissions débiles.

    Est-ce une raison pour les autoriser à anéantir le travail des autres et gaspiller les deniers publics qui permettent à la France de se couvrir de festivals ? J’ai assisté au massacre de ceux-ci par les intermittents en 2003, sans le moindre respect pour les organisateurs, pour les artistes et les techniciens qui voulaient travailler, pour le public, et notamment les étrangers venus spécialement à Aix ou à Avignon, aux yeux desquels on n’hésitait pas à donner la pire image de notre pays. Une minorité qui, par sa situation, peut prendre en otage une partie de la population et faire chanter la République à défaut de chanter elle-même, est-ce digne de la France ? Non, mais c’est l’une de nos mauvaises habitudes.

    Une fois de plus, la SNCF est en grève. Forts de leur sécurité d’emploi et de leurs avantages sociaux, notamment une retraite précoce, des « agents » d’un service public vont gêner les salariés des entreprises privées afin que le mammouth ferroviaire retrouve une unité qui maintienne la concurrence à la frontière. Rien n’éveille plus le patriotisme chez certains que la sauvegarde de leurs privilèges !

    Le patriotisme va pouvoir, d’ailleurs, déployer ses bannières en direction du Brésil. Les Français vont se sentir vibrer en proportion des buts marqués par les Bleus. […] Que onze millionnaires souvent employés par de grands clubs étrangers jouent en virtuoses avec un ballon n’a aucun rapport avec notre pays, sa situation ou son avenir. […]

    C’est par le spectacle que notre Président s’applique à reconquérir l’opinion. Faute d’agir efficacement sur le présent, il ressuscite le passé, il commémore. […] François Hollande s’est félicité que tout le monde soit venu et que l’Américain et l’Ukrainien aient parlé au Russe. Il faut maintenant en attendre les retombées diplomatiques réelles. La célébration du 6 Juin est aussi, pour un regard lucide, l’occasion de se rappeler que, si la scène des événements historiques était française, les acteurs essentiels étaient étrangers, même si le général de Gaulle avec la Résistance, le commando Kieffer et la 2e D.B. a permis à notre pays de sauver son honneur sur ce théâtre d’opérations.

    Une fois de plus, la SNCF est en grève.

    Il reste le cirque ou le music-hall. Ce sont les domaines de nos décidément trop chers politiciens. La débandade du PS, la guerre civile des ambitieux sans talent à l’UMP faisaient la part trop belle à un FN dédiabolisé.

    Le vieux chef, en chahuteur invétéré, fatigué déjà de jouer les seconds rôles et ulcéré par le petit tour habituel de « politiquement correct » des membres du show-biz qui veulent soigner leur réputation, s’est laissé aller à un de ces mots douteux dont il a le secret. Il s’agit d’un jeu qui se répète depuis des années. Les uns diabolisent pour détruire et pour exister. L’autre se diabolise pour ne pas disparaître. Un pays sérieux ne devrait pas accepter que son débat politique se situe à ce niveau. […]

    Christian Vanneste dans Boulevard Voltaire

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/en-france-spectacle-cest-maintenant_109690.html#more-109690

  • Mariage : la loi Taubira a créé dans la société une fracture sociale

    De Tony Anatrella dans Valeurs Actuelles :

    "[...] La loi du “mariage pour tous” a créé dans la société une fracture sociale et une confusion psychique sur le sens du couple générationnel et de la filiation. Parler ici de “couples” de femmes, “d’épouses” et de “mères” montre que l’on ne sait plus de quoi l’on parle en attribuant à un duo de même sexe les caractéristiques empruntées par mimétisme au couple formé par un homme et une femme. Ces derniers étant les seuls à former un couple et une famille, même si la loi civile ose dire le contraire. L’un comme l’autre sont de structures différentes, et voler le vocabulaire de l’un pour l’adapter à l’autre est une duperie psychologique et sémantique. J’ai souvent repris la formule de Camus à ce sujet qui affirme que « mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde ». La loi civile est ainsi un facteur de pathologies sociales qui nous conduisent à la violence.

    En réalité nous assistons à une manigance qui consiste à valider l’idée que l’enfant peut se “faire” sans sexe, puisque deux personnes de même sexe en sont incapables. En effet, on ne conçoit un autre qu’avec un autre et non pas avec du même. Il faut donc forcer la réalité pour montrer qu’il y a d’autres voies possibles et qu’il revient à chacun, selon les concepts du genre, de se construire soi-même et d’inventer la famille. De cette façon, à l’image des tribus anciennes qui, faute d’avoir une progéniture pour se survivre, pratiquaient le rapt des enfants, nous réactualisons le même phénomène par la “prise” de produits biologiques masculins pour se donner une filiation narcissique. On s’étonnera par la suite que, dans cette confusion psychologique et sémantique, des adultes s’engagent dans la recherche de leur origine à travers la généalogie et tentent de résoudre leurs troubles de la filiation. Le rapt des enfants au nom de l’unisexualité nous plonge au coeur du déni de ce qui nous humanise."

    Michel Janva

  • Autour d'un petit livre de Philippe Simonnot

    140607

    On aimerait que ces notes, rassemblées sur un titre sinon provocateur, du moins "osé", "Non l'Allemagne n'était pas coupable" (1)⇓ nous amènent à nous interroger sur les causes des guerres.

    Rarement, en effet, les commémorations des horribles conflits du XXe siècle auront occupé les écrans comme en cet an de grâce 2014. Entre le centenaire du déclenchement de la première guerre mondiale en 1914 et le soixante dixième anniversaire du débarquement de Normandie de 1944 que d'occasions de revisiter l'Histoire. Et cela ne va sans doute pas s'arrêter après le retour des héroïques anciens combattants anglo-américains et la séparation des grands de ce monde, rassemblées en cette circonstance sur le sol de France.

    Remarquablement reconstituées, rassemblées et colorisées, les émouvantes images du Jour J, et celles des combats qui suivirent la geste inouïe des premières lignes, devraient suffire en elles-mêmes à exorciser certaines légendes.

    Si en 1944 le territoire français a été libéré, nous ne le devons ni aux gaullistes ni aux communistes.

    Terrible pour la France, le choix des plages, des bocages et des villes de Normandie comme théâtre d'opération avait, certes, été pressé par Staline. A partir de la conférence de Téhéran de 1943, l'ancien allié de Hitler (2)⇓ se préoccupait de conquérir l'Europe centrale et orientale et de régler particulièrement son sort à la Pologne coupable en 1920 d'avoir victorieusement repoussé l'agression du Komintern.

    Grâce à ces télescopages d'anniversaires nous disposons d'une occasion unique de rapprocher les deux guerres civiles européennes. Leur bilan global peut être envisagé comme celui d'une des plus grandes catastrophes de l'Histoire de notre continent, à comparer avec la chute de l'Empire en occident ou l'apparition de l'islamisme dans le monde méditerranéen.

    Le lien entre les deux a conduit certains historiens à n'y voir qu'un seul  et unique drame. En cela, Thucydide père de la pensée Historique nous y invite et donne l'exemple puisqu'il invente le concept de "Guerre du Péloponnèse" pour englober les deux conflits conduisant à la catastrophe finale de la suprématie athénienne à la fin du siècle de Périclès. Plus près de nous l'atroce guerre civile allemande de 30 ans au XVIIe siècle ou les guerres follement déclenchées par la révolution jacobine en 1792, où certains Français admirent encore leur sanglante aventure de pillage, peuvent être regardées sous le même prisme. Puisque nous nous situons dans une orgie d'évocations de la folie des hommes et de la nécessité de l'entente européenne on pourra bientôt saluer aussi le 300e anniversaire du traité d'Utrecht ou le 200e du congrès de Vienne.

    Le lien essentiel entre la guerre de 1914 et celle de 1939 est utilement souligné par Philippe Simonnot, après Alfred Fabre-Luce auquel il se réfère : il s'agit de l'article 251 du traité de Versailles de 1919. Cette mise en cause de l'Allemagne comme [unique] responsable de la guerre, et [unique] coupable de ses atrocités doit être envisagée sous une triple dimension, à la fois politique, diplomatique et financière.

    Telle se révèle en effet la logique du drame sanglant infligé à l'Europe, telle se construit la pensée des notes rassemblées dans ce petit volume, telle enfin se situe la cause de l'immense désordre financier imposé au monde à partir de la conférence de Gènes de 1922. C'est à cette époque que l'on a renoncé au rétablissement de l'étalon-or suspendu par la situation de guerre. Les conséquences durent encore, elles ont même été aggravées par le coup d'État monétaire de Nixon en 1971.

    Désormais le principe du recours à la fausse monnaie a contaminé les transactions internationales. Elles ne reposent plus que sur le croisement artificiel de créances et de contraintes ; la moitié au moins d'entre elles pourront être jugées effaçables. Elles risquent fort, par conséquent, de se voir anéanties un jour ou l'autre au gré des rapports de forces, provoquant l'effondrement du château de cartes.

    Sur la cause des guerres on ne peut pas se contenter de réponses aussi puériles que celles de Wilson et Clemenceau, fauteur de guerres lui-même. Philippe Simonnot ne prétend pas épuiser en 60 pages l'immense question des raisons ou plutôt des folies qui ont conduit à la première guerre mondiale.

    Il n'écartera évidemment pas les causes "économiques", ou plus précisément "mercantilistes" : celles qui prennent en compte la lente montée des tarifs protectionnistes et, parallèlement, l'ascension industrielle de l'Allemagne unifiée au cours du XIXe siècle, par le Zollverein d'abord, par la proclamation de l'Empire des Hohenzollern ensuite.

    Si l'on se reporte au livre de Gustave Le Bon, écrit en 1915 (1)⇓, on découvre que, pacifiquement, cette énorme puissance économique montante prenait, dans le début du XXe siècle, résolument la première place dans l'espace continental par le simple jeu de son commerce. Les cauchemars protectionnistes ne pouvaient donc pas en supporter la perspective. Il fallait abattre ce concurrent déloyal.

    Toute ressemblance devrait être considérée comme fortuite, cela va sans dire.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1.  texte bilingue édité par les Editions Europolis. 
    2.  j'insiste ici sur ce concept "d'alliance", différente d'un simple "pacte" de non-agression, que je développe dans mon livre "L'Alliance Staline Hitler" (1939-1941)
    3.  "Psychologie de la Guerre" rééditée aux Editions du Trident.