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  • Généralisation des ABCD de l'égalité : la décision n'est pas encore prise

    Le député Xavier Breton a interpellé mardi le ministre au sujet des ABCD de l'égalité :

    "Monsieur le ministre, en octobre dernier, votre prédécesseur lançait une expérimentation, dite « ABCD de l’égalité », dans dix académies et plus de 600 classes. Ce programme des « ABCD de l’égalité », qui offre aux enseignants des outils pour aborder l’égalité entre les filles et les garçons, doit maintenant être évalué afin d’envisager sa généralisation dans toutes les écoles à la rentrée de septembre prochain.

    Nous partageons tous sur ces bancs la volonté de transmettre à nos enfants les valeurs d’égalité et de respect entre les filles et les garçons, entre les femmes et les hommes. Nous devons cependant constater que les « ABCD de l’égalité » ont suscité beaucoup d’interrogations. Interrogations, par exemple, sur l’opacité de cette expérimentation, puisque la liste des établissements et des classes concernés a été soigneusement cachée. Interrogations, aussi, sur le contenu de cet enseignement, car chacun sait que derrière l’objectif affiché d’égalité entre les sexes se cachent, parfois, des idéologies qui visent à nier l’altérité sexuelle. Bref, cette expérimentation a suscité des interrogations dans de nombreuses familles, d’autant que ces dernières n’y ont pas été associées.

    La question de la généralisation des « ABCD de l’égalité » est aujourd’hui posée. Beaucoup d’observateurs ont noté, monsieur le ministre, que la circulaire de rentrée publiée le 22 mai dernier se gardait bien de reprendre l’appellation « ABCD de l’égalité », et en ont déduit que la généralisation de ce programme était abandonnée. Monsieur le ministre, pouvez-vous nous rassurer, en nous confirmant que le dispositif des « ABCD de l’égalité » ne sera pas généralisé à la rentrée de septembre prochain."

    Réponse du ministre Benoît Hamon :

    "Monsieur le député Xavier Breton, l’égalité filles-garçons n’est pas négociable, en particulier dans un contexte où un certain nombre de groupes contestent la simple possibilité d’enseigner cette culture de l’égalité. Cette dernière suppose que les stéréotypes ne dominent pas à l’école au point d’orienter, parfois inconsciemment, les filles davantage vers certaines disciplines et les garçons vers d’autres. Elle suppose également d’empêcher la diffusion de stéréotypes laissant penser que des métiers sont plutôt masculins, tandis que d’autres sont plutôt féminins. Pour éviter le développement de tels stéréotypes, encore faut-il enseigner le respect mutuel, qui s’apprend, à mes yeux, dès l’enseignement primaire, tant on constate aujourd’hui qu’il est parfois tentant de reproduire des stéréotypes sexistes préjudiciables à la culture de l’égalité.

    Monsieur le député, ces « ABCD de l’égalité » ont fait l’objet d’une expérimentation, elle-même soumise à une évaluation dont le rapport me sera remis dans quelques semaines. Ce qui m’intéresse, c’est moins le contenant que le contenu : je ne transigerai pas sur la culture de l’égalité. Cette culture de l’égalité doit se traduire par la nécessité de former davantage les enseignants, dans le cadre des écoles supérieures du professorat et de l’éducation, en formation initiale comme en formation continue, sur la manière de lutter contre les stéréotypes et de favoriser le respect mutuel. Nous devons encourager les initiatives visant à permettre que cette culture de l’égalité s’enracine dès l’école primaire. C’est la raison pour laquelle j’annoncerai ma décision une fois l’évaluation des « ABCD de l’égalité » rendue publique. Mais je le répète : l’objectif du Gouvernement est de faire en sorte qu’une véritable culture de l’égalité entre les filles et les garçons soit enseignée demain à l’école."

    Michel Janva

  • Le calvaire des Irakiens n’en finit pas…

    Mardi matin, des djihadistes prenaient Mossoul et sa région, assurant avoir « libéré » la ville… Une « libération » qui a immédiatement provoqué la fuite de plus de 500.000 Irakiens terrorisés… parmi eux les quelque 10.000 chrétiens encore sur place, les autres ayant déjà fui depuis des années.

    Le père Affas, aussi, est parti, lui qui n’avait jamais quitté Mossoul, même après son enlèvement en 2007. Il laisse derrière lui son église vieille de cinq cent cinquante ans et tout un patrimoine chrétien des premiers siècles… Il se confiait à Famille chrétienne : « Je ne sais pas si je reverrai ces témoignages du patrimoine chrétien d’Irak. Ca me fend le cœur. »

    S’ils ont été aussi nombreux à fuir, c’est parce qu’ils savent ce que nos médias et politiques feignent d’ignorer lorsqu’ils parlent de « rebelles » ou de « militants » pour ne pas les appeler par leur nom : des barbares islamisés. Ils tuent, pillent, volent et violent « au nom d’Allah ».

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  • « Mundial do Brasil » : ça pourrait bien chauffer ailleurs que dans les stades

    Les autorités serrent les fesses, se disent que c’est juste un mauvais moment à passer.   

    Coup d’envoi, ce soir, du « Mundial do Brasil ». Le pays en jaune et vert et le monde entier avec lui vont entrer en transe. Mais entre menaces de grève et congrès agité de la FIFA sur fond de Qatargate, ça pourrait bien chauffer ailleurs que dans les stades.

    Le correspondant de l’AFP, sans doute emporté par l’inflation verbale chère aux commentateurs sportifs, n’hésite pas à parler de « Mondial le plus troublé de l’histoire ». C’est un peu tôt pour le dire. Ce qui est vrai, cependant, c’est qu’on n’avait encore jamais vu une Coupe du monde démarrer, pour le pays qui l’accueille, dans un climat social aussi délétère. Surtout dans LE pays du foot – le Brésil – qui l’a déjà gagnée 5 fois.

    Un commentateur disait hier : « Le Brésil n’est pas un pays pauvre, c’est le pays de l’injustice. » Il n’est pas le seul, hélas, mais elle est là-bas particulièrement criante. Si le Brésil connaît encore une croissance à faire rêver la vieille Europe (2,3 %), ses fruits sont tout sauf partagés. Alors on comprend les Brésiliens qui, malgré leur amour du ballon, descendent dans la rue pour protester contre les sommes astronomiques – 11 milliards de dollars – englouties dans l’organisation hasardeuse du Mondial aux normes exigées par la FIFA. Autant de milliards qui n’iront pas aux écoles, aux hôpitaux ou aux transports qui font tant défaut à cet immense pays de 200 millions d’habitants, grand comme 14 fois la France.

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  • L'islam, religion de guerre

    Invité au Vatican à prier pour la paix, le représentant musulman n'a pas pu s'empêcher d'ajouter un verset prônant la guerre. Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "Bernard Antony a été le premier francophone à le remarquer et à le commenter, et il est toujours le seul au moment où j’écris. Il avait été alerté par une musulmane convertie, qui a été stupéfiée d’entendre le représentant musulman, dans les jardins du Vatican, au cours de la prière pour la paix, réciter (bien sûr en arabe) les derniers mots de la deuxième sourate : « Tu es notre Maître, accorde-nous la victoire sur les peuples infidèles. »

    La deuxième sourate, la plus longue, est une sorte de résumé hétéroclite du Coran et de la charia. Elle prône bien sûr le jihad, mais surtout elle est violemment anti-juive et anti-chrétienne. C’est dans cette sourate qu’on trouve (verset 191) : « Et tuez-les où que vous les rencontriez (…) l’association est plus grave que le meurtre (…) et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association et que la religion soit entièrement à Allah seul. » (L’association, c’est la Trinité.)

    Un écrivain égypto-allemand, Hamed Abdel-Samad, a lui aussi été stupéfié d’entendre cela, et il a écrit sur sa page Facebook : « Dans les jardins du Vatican, le clerc musulman conclut sa prière par le verset : “Qu’Allah nous aide à remporter la victoire contre les infidèles !” J’appelle ça une prière pour la paix ! »

    [...] Il est inutile de se demander qui a laissé passer cet appel à la victoire contre les peuples kafir (ou koufar). Le texte des prières avait été publié en plusieurs langues, et naturellement ce verset n’y figurait pas. C’est le représentant musulman qui, au dernier moment, a ajouté ce qu’il devait ajouter pour être un bon musulman…"

    Michel Janva

  • Le Grand Traité Transatlantique (#TAFTA) expliqué aux nuls

    Bien caché derrière cette campagne européenne calamiteuse, on commence à entendre en sourdine une inquiétante mélodie… des acronymes obscures : TAFTA. GMT. TTIP. PTCI. APT. J’ai décidé de retenir le nom de TAFTA qui signifie Transatlantic Free Trade Area pour vous expliquer le plus simplement possible ce qui se cache derrière le Grand Traité Transatlantique. Âmes sensibles s'abstenir !

    Le TAFTA, kézako ? 

    Derrière le TAFTA, on retrouve l’idée tenace de mettre en place une zone de libre échange transatlantique. Déjà après la chute du mur de Berlin, la poussière n’était pas encore retombée que les États-Unis et les États européens signaient déjà une première « résolution transatlantique ». Mais le TAFTA irait bien plus loin, puisqu’il prévoit une véritable zone de libre échange total pour le commerce et les investissements entre les USA et l’UE. En gros, on veut demander aux États de se plier aux normes créées par et pour les multinationales, de l’ultra-libéralisme total. 

    Cela nous concerne-t-il tous ? 

    Ce Traité ne concerne pas uniquement les politiciens et les chefs d'entreprise. Aujourd’hui, l’économie réunit tous les domaines de la société et cetaccord mettrait dans la balance notre sécurité alimentaire, notre politique concernant l’écologie, l’énergie, la santé, la culture, l’emploi et la sécurité sociale, le secteur public en général, la liberté du web etc. Pour faire bref, il pourrait transformer le modèle « social » français en celui des États-Unis, vous savez, ce pays modèle dans lequel plus de 15% de la population vit sous le seuil de pauvreté… 

    Faut-il dire NON au TAFTA ? 

    TAFTA veut harmoniser les normes existant aux États-Unis et en Europe. A priori, dans un monde honnête et juste, rien d'alarmant... Par exemple, pour notre sécurité alimentaire, l’UE interdit certains produits car les OGM qu’ils contiennent ne respectent pas certaines normes. TAFTA pourrait permettre d'harmoniser cette décision partout dans le respect des consommateurs citoyens. Mais non, c'est l'inverse qui risque de se produire. 

    On le saurait si les accords commerciaux se préoccupaient de notre santé. C’est bien le commerce qui doit être favorisé par le Traité. 

    Accepter ce Traité, c’est ouvrir les portes à un cheval de Troie dépossédant les « élus » de leurs capacités à poser des garde-fous aux désirs cupides des multinationales. Et donc de voir les OGM débarquer dans nos assiettes en toute légalité et sans aucun recours citoyen possible ! 

    Les « élus » pourront-ils freiner le TAFTA ? 

    Cet accord garantit des conditions de commerce optimales dans toute la zone du monde dit « occidental ». Qui dit conditions de commerce optimales dit que tout État qui tentera de s’élever contre une décision d’une multinationale devra répondre de ses actes devant un Tribunal international indépendant. Qui dit indépendant des États dit non démocratique. Ces tribunaux, au nom du sacro-saint commerce, donneront donc naturellement raison aux multinationales et à leurs velléités face au désir des États de protéger leurs citoyens. Nos élus ne pourront pas freiner le TAFTA une fois celui-ci mis en place. 

    Les entreprises porteront plainte dès qu’elles jugeront qu’un État, par ses lois et règles, porte atteinte à ses profits réels ou espérés.

    S’il y a de quoi s’indigner, ce genre de pratiques existe déjà : le cigarettier Phillip Morris a attaqué l’Uruguay et l’Australie à cause de leur législation anti tabac, une société américaine a attaqué le Canada parce que le pays refuse l’extraction du gaz de Schiste, plusieurs pays européens ont attaqué l’Égypte parce que le pays à augmenté le salaire minimum… (vive la mondialisation économique !) 

    Demain avec le TAFTA, l’Europe dira bonjour aux médicaments testés on ne sait comment aux États-Unis, aux OGM, à l’exploitation du gaz de Schiste, au poulet chloré, au bœuf aux hormones, au porc à la ractopamine etc. En revanche, elle pourra dire adieu au salaire minimum, à la neutralité du net, à la sécurité sociale, à l’exception culturelle etc. 

    Le TAFTA retirerait le peu de souveraineté politique qui restait au peuple. Cette souveraineté ira toute entière aux plus gros groupes économiques du monde. Le rêve ! 

    Pourquoi vouloir du TAFTA ? L’arnaque du CEPR 

    Après avoir lu tout cela, vous devez vous demander pourquoi nos chers élus veulent de ce Traité puisqu’il a l’air si mauvais ? Voilà pourquoi. 

    Selon un rapport du CERP, le Traité provoquera un essor économique en Europe et permettra à tous les ménages de gagner la bagatelle de 500€/an en plus à partir de 2029 ! Mais comme je sais que vous êtes intelligents vous devez vous dire : Oui, mais d’ici 15 ans avec l’augmentation du coût de la vie, ces 500€ ne vaudront plus grand chose ! Et puis attendre 15 ans, pour ça, la belle affaire ! Et vous avez raison. 

    L’arnaque va beaucoup plus loin, car savez-vous qui a dirigé l’étude du CERP (Center of Economic Research Policy) ? C’est Guillermo de la Dehesa, un conseiller de la magnifique banque Goldman Sachs, entouré entre autres d’un conseiller d’un laboratoire pharmaceutique et d’un ancien dirigeant de Coca-Cola. D’autres puissantes multinationales poussent en faveur de la validation du TAFTA : Walt Disney, Michelin, Nestlé, Unilever, la Warner, Microsoft etc. 

    Comme un malheur n'arrive jamais seul, on retrouve aussi dans les ardents défenseurs du TAFTA Michael Taylor, ex vice-président de la multinationale à boycotter, Monsanto. Il s’exprime désormais au nom de la FDA, Food and Drug Association. 

    Ce monde tourne à l’envers non et j’ai mal à la tête, pas vous ? 

    Voyez au grand jour le visage de ce que l’on appelle la « démocratie occidentale » : un traité opaque dont les médias ne parlent pas sciemment et dont les citoyens n’ont pas connaissance, soutenu par les plus grosses entreprises du monde, pourrait venir supplanter les souverainetés étatiques afin de porter l’ultra-libéralisme à son paroxysme. Injustice total(itair)e ! 

    Conclusion 

    Le TAFTA sera LE moyen LEGAL pour les lobbies et autres groupes d’influence de faire valider en Europe toutes les « saletés » qu’ils ont cherché à faire passer sans succès depuis une quinzaine d’années. Il est encore temps d’empêcher ce désastre et cette future tyrannie des multinationales sur les États et les peuples. 

    Soyez-en sûrs, une fois mis en action d'ici fin 2015 ce Traité sera indestructible. Alors il faut agir, et maintenant ! Faites tourner le message ! 

    NB : Voici les différents noms utilisés pour faire référence au Traité transatlantique (pour mieux tromper l'ennemi - le peuple -, la meilleure technique est de lui faire ignorer jusqu'au nom de ce qu'il veut combattre ! 

    TAFTA - Transatlantic Free Trade Area 

    TTIP - Transatlantic Trade and Investment Partnership 

    GMT - Grand Marché Transatlantique 

    APT - Accord de Partenariat Transatlantique 

    PTCI - Partenariat Transatlantique de Commerce et d'Investissement.

    Source : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-grand-traite-transatlantique-152544

    http://www.oragesdacier.info/2014/06/le-grand-traite-transatlantique-tafta.html