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  • 6 août 1945 : Une bombe atomique sur Hiroshima !

    Le 6 août 1945, trois mois après la capitulation de l'Allemagne, l'explosion d'une bombe atomique au-dessus de la ville d'Hiroshima, au Japon, précipite la fin de la Seconde Guerre mondiale et inaugure l'Âge nucléaire.

    Depuis lors plane sur le monde la crainte qu'un conflit nucléaire ne dégénère en une destruction totale de l'humanité...

    André Larané
    Hiroshima après la bombe atomique du 6 août 1945

    Un projet ancien

    Dès avant la Seconde Guerre mondiale, les savants réfugiés aux États-Unis (y comprisAlbert Einstein) ont averti le président Franklin Roosevelt du risque que Hitler et les nazis ne mettent au point une bombe d'une puissance meurtrière exceptionnelle fondée sur le principe de la fission nucléaire.

    Julius Robert Oppenheimer (22 avril 1904, New York - 18 février 1967, Princeton)En novembre 1942, désireux de devancer à tout prix les Allemands, le président américain inaugure en secret un programme de mise au point de la bombe atomique sous le nom de code Manhattan Engineer Project.

    Il en confie la direction au physicien Julius Robert Oppenheimer.

    À la mi-1945, la bombe est pratiquement au point mais les conditions de la guerre ont entre temps changé. L'Allemagne nazie est à genoux et s'apprête à capituler sans conditions. Seul reste en guerre le Japon, mais celui-ci est loin de disposer d'une puissance militaire, industrielle et scientifique comparable à celle de l'Allemagne.

    Résistance désespérée du Japon

    À l'instigation des généraux qui tiennent le pouvoir, le Japon s'entête dans une résistance désespérée.

    Les Américains ont pu en mesurer la vigueur lors de la conquête de l'île méridionale d'Okinawa: pas moins de 7.600 morts et 31.000 blessés dans les rangs américains entre avril et juin 1945! Dans la conquête de l'île d'Iwo Jima, 5.000 Américains sont tués. Les Japonais, quant à eux, n'ont que 212 survivants sur 22.000 combattants....

    Les avions-suicides surnommés kamikaze («vent divin») et jetés contre les navires américains montrent également que les Japonais ne reculent devant rien pour retarder l'échéance.

    Bombardement de Tokyo le 19 mars 1945 (80.000 morts)Les bombardements conventionnels qui se multiplient depuis le début de l'année 1945 n'ont pas davantage raison de leur détermination. Le plus important a lieu le 19 mars 1945 : ce jour-là, une armada de 234 bombardiers B-29 noie Tokyo sous un déluge de bombes incendiaires, causant 83.000 morts.

    L'état-major américain avance le risque de perdre 500.000 soldats pour conquérir Honshu, l'île principale de l'archipel (un débarquement est projeté le... 1er mars 1946). Le président Truman, dans sesMémoires, évoque même le chiffre d'un million de victimes potentielles (sans étayer ce chiffre).

    Plus sérieusement, d'aucuns pensent aujourd'hui qu'une soumission de l'archipel par des voies conventionnelles aurait coûté environ 40.000 morts à l'armée américaine. Une évaluation raisonnable compte tenu de ce que les Américains ont perdu en tout et pour tout 200.000 hommes dans la Seconde Guerre mondiale, tant en Europe que dans le Pacifique (c'est cent fois moins que les Soviétiques).

    C'est ainsi qu'émerge l'idée d'utiliser la bombe atomique, non plus contre l'Allemagne mais contre l'empire du Soleil levant, en vue de briser sa résistance à moindres frais.

    Le président Franklin Roosevelt meurt le 12 avril 1945 et son successeur à la Maison Blanche, le vice-président Harry Truman, reprend à son compte le projet d'un bombardement atomique sur le Japon.

    Celui-ci paraît d'autant plus opportun qu'à la conférence de Yalta, le dictateur soviétique Staline a promis d'entrer en guerre contre le Japon dans les trois mois qui suivraient la fin des combats en Europe, soit avant le 8 août 1945.

    Le 3 juin 1945, l'empereur Showa (Hiro Hito), qui a compris que son pays a de factoperdu la guerre, demande par l'entremise de l'URSS l'ouverture de négociations de paix. Mais Staline, qui voudrait participer à l'invasion de l'archipel et au partage de ses dépouilles, fait traîner les choses. Les généraux nippons, partisans d'une résistance à outrance, s'en tiennent satisfaits. 

    Or, Truman commence à s'inquiéter des visées hégémoniques de Staline. Il souhaite donc en finir avec le Japon avant qu'il n'ait l'occasion d'intervenir. Il souhaite aussi ramener le dictateur soviétique à plus de mesure.

    Dans la perspective de l'après-guerre, il ne lui déplaît pas, ainsi qu'aux militaires et aulobby militaro-industriel, de faire la démonstration de l'écrasante  supériorité militaire américaine. Ce sera le véritable motif de l'utilisation de la bombe atomique, la plus terrifiante des «armes de destruction massive».  

    Le bombardement

    Le 16 juillet 1945, l'équipe de scientifiques rassemblée autour de Robert Oppenheimer procède dans le désert du Nouveau Mexique, sur la base aérienne d'Alamogordo (près de Los Alamos), à un premier essai nucléaire. L'expérience est pleinement réussie et convainc le président Truman de passer à la phase opérationnelle.

    Le champignon atomique en 1945Un ultimatum adressé au Japon le 26 juillet par les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine fait implicitement allusion à une arme terrifiante.

    Dans les cercles du pouvoir, chacun est partagé entre la crainte d'ouvrir la boîte de Pandore et la hâte d'en finir avec la guerre. Pour éviter de tuer des civils innocents, on évoque l'idée d'une frappe atomique sur le sommet du Fuji Yama, la montagne sacrée du Japon.

    L'idée est rapidement abandonnée car son efficacité psychologique est jugée incertaine et en cas d'échec, les Américains, qui ne disposent que de deux bombes A (A pour atomique), seraient en peine de rattraper le coup.

    Disons aussi que, faute d'expérience, les scientifiques du projet Manhattan ne mesurent pas précisément les effets réels de la bombe atomique sur les populations. Et la perspective d'une bombe atomique sur une ville ennemie choque assez peu les consciences après les bombardements massifs sur les villes d'Allemagne et du Japon, les révélations sur les camps d'extermination nazis et les horreurs de toutes sortes commises sur tous les continents.

    Finalement, au petit matin du 6 août 1945, un bombardier B-29 s'envole, solitaire, vers l'archipel nippon. Aux commandes, le colonel Paul Tibbets. La veille, il a donné à son appareil le nom de sa mère, Enola Gay.

    Dans la soute, une bombe à l'uranium 235 de quatre tonnes et demi surnommée Little Boy. Sa puissance est l'équivalent de 12.500 tonnes de TNT (trinitrotoluène, plus puissant explosif conventionnel) avec des effets mécaniques, radioactifs et surtout thermiques).

    Le colonel Tibbets et son équipage devant le bombardier Enola Gay, quelques heures avant de lancer la bombe atomique sur Hiroshima (6 août 1945)

    L'objectif est déterminé pendant le vol. Parmi plusieurs cibles potentielles (Nigata, Kyoto, Kokura et Hiroshima), l'état-major choisit en raison de conditions météorologiques optimales la ville industrielle d'Hiroshima (300.000 habitants).

    La bombe est larguée à 8h15, heure locale. Elle explose à 600 mètres du sol, à la verticale de l'hôpital Shima. 

    Elle lance un éclair fulgurant, sous la forme d'une bulle de gaz de 4000°C d'un rayon de 500 mètres ! Puis elle dégage le panache en forme de champignon caractéristique des explosions atomiques.

    70.000 personnes sont tuées et parfois volatilisées sur le coup sous l'effet conjugué de l'onde de choc, de la tempête de feu et des rayonnements gamma. La majorité meurent dans les incendies consécutifs à la vague de chaleur. Plusieurs dizaines de milliers sont grièvement brûlées et beaucoup d'autres mourront des années plus tard des suites des radiations (on évoque un total de 140.000 morts des suites de la bombe).

    L'explosion d'Hiroshima annoncée par Harry S Truman (8 mai 1884, Lamar, Missouri - 26 décembre 1972, Kansas City)Le président Truman annonce aussitôt l'événement à la radio, non sans abuser son auditoire sur la nature prétendûment militaire de l'objectif (unmensonge comme le pouvoir américain en a l'habitude) :

    « Le monde se souviendra que la première bombe atomique a été lancée sur Hiroshima, une base militaire. Pour cette découverte, nous avons gagné la course contre les Allemands. Nous l'avons utilisée pour abréger les atrocités de la guerre, et pour sauver les vies de milliers et de milliers de jeunes Américains. Nous continuerons à l'utiliser jusqu'à ce que nous ayons complètement détruit le potentiel militaire du Japon » (*).

    Cette attaque sans précédent n'ayant pas suffi à vaincre la détermination des dirigeants japonais, les Américains décident trois jours plus tard, le 9 août, de larguer leur deuxième bombe atomique. Celle-là est au plutonium et non à l'uranium 235, une différence au demeurant insignifiante du point de vue des futures victimes.

    Le bombardier B-29 de Charles Sweeney survole d'abord la ville de Kokura. La cible étant occultée par les nuages, il poursuit sa route vers Nagasaki (250.000 habitants) où une éclaircie du ciel lui permet d'effectuer le funeste largage. 40.000 personnes sont cette fois tuées sur le coup et des dizaines de milliers d'autres gravement brûlées (80.000 morts au total selon certaines estimations). Plusieurs milliers de victimes sont catholiques, la ville étant au coeur du christianisme japonais.

    La reddition

    La veille de l'attaque de Nagasaki, l'URSS a déclaré la guerre au Japon et lancé ses troupes sur la Mandchourie. Mais ce sont les victimes d'Hiroshima et de Nagasaki qui convainquent le gouvernement japonais de mettre fin à une résistance désespérée. Le 2 septembre, le général américain MacArthur reçoit la capitulation sans conditions du Japon.

    La Seconde Guerre mondiale est terminée... et le monde entre dans la crainte d'une apocalypse nucléaire.

    Points de vue

    Notons que l'opinion publique ne prit guère la mesure des événements qui venaient de se produire ces 6 et 9 août 1945. Ainsi le quotidien français Le Monde titra-t-il le 8 août 1945, comme s'il s'agissait d'un exploit scientifique quelconque : «Une révolution scientifique. Les Américains lancent leur première bombe atomique sur le Japon».

    Parmi les rares esprits lucides figure le jeune romancier et philosophe Albert Camus, qui écrit dans Combat, le même jour, un article non signé : «Le monde est ce qu'il est, c'est-à-dire peu de chose. C'est ce que chacun sait depuis hier grâce au formidable concert que la radio, les journaux et les agences d'information viennent de déclencher au sujet de la bombe atomique. On nous apprend, en effet, au milieu d'une foule de commentaires enthousiastes, que n'importe quelle ville d'importance moyenne peut être totalement rasée par une bombe de la grosseur d'un ballon de football. Des journaux américains, anglais et français se répandent en dissertations élégantes sur l'avenir, le passé, les inventeurs, le coût, la vocation pacifique et les effets guerriers, les conséquences politiques et même le caractère indépendant de la bombe atomique. Il est permis de penser qu'il y a quelque indécence à célébrer une découverte qui se met d'abord au service de la plus formidable rage de destruction dont l'homme ait fait preuve depuis des siècles».

    http://www.herodote.net/6_aout_1945-evenement-19450806.php

  • Garches refuse l’accès aux soins pour les enfants malades

     

    E&R TV Île-de-France, s’est rendu à l’hôpital de Garches, le mardi 5 août, suite à l’appel désespéré de Sophie, la maman du petit Hugo 5 ans, qui se trouvait en aplasie (grave dysfonctionnement cellulaire) et à qui le médecin pédiatre qui a repris en charge le service du Dr Delépine suite à son départ à la retraite, refusait les soins depuis le 30 juillet.

    Le lendemain du tournage de cette vidéo, nous apprenions avec consternation que les enfants étaient évacués par la force du service, au mépris des règles de sécurité pour leur santé…

    Communiqué de l’association AMETIST :

    Situation 7 août à 12h30

    Alors qu’à 18h30 hier soir, la direction de l’hôpital s’est présentée aux parents avec un document administratif exigeant l’évacuation immédiate des patients du service ; les parents se sont opposés et ont exigé une décision judiciaire assortie d’un examen par un de leurs médecins référents oncologues pour évaluer s’ils étaient transportables et dans quelles conditions d’accueil.

    Le Dr Delépine est venue à Garches à la demande expresse des parents mais n’a pas été autorisée à franchir l’entrée de l’hôpital.

    Parallèlement, devant la présence de médias devant l’hôpital également, radios et télés, M. Poimboeuf, directeur général adjoint est venu rencontrer en huit-clos les journalistes sans rencontrer les familles. Il a pourtant exprimé que le « dialogue » se poursuivait mais que les familles refusaient les soins. Ce qui a entraîné, quand les journalistes ont raconté leur entrevue aux parents présents devant l’hôpital dont des mamans d’enfants encore hospitalisés, une vague de colère et de désespoir devant tant de mensonges donnés à la presse sans présence des parents .

    Les parents ont précisé que le refus de soins c’est le Pr Chevallier qui le pratique ; c’est lui qui interdit les admissions indispensables le 5 août en les traitant de « pipo », dénonciation calomnieuse à l’égard des parents concernés et du médecin qui a prescrit ces hospitalisations. C’est lui qui enlève les perfusions de force d’un patient en soins, c’est lui qui interdit aux infirmiers de pratiquer les soins réclamés de façon répétitive.

    C’est lui qui raconte que les quatre parents présents sont le noyau résistant comme si tous les autres avaient accepté cette fermeture. Ils ne sont pas hospitalisés parce que le Pr Chevallier a refusé leur admission depuis une semaine en fermant à clef chaque chambre après une sortie et en faisant déménager le six août l’essentiel du matériel médical.

    Croit-il que ses décisions iniques seront irréversibles par des artifices matériels ?

    À cet instant, 12h30, les enfants sont toujours dans le service, sans nouvelles.

    Il a été dit à un patient venu en demande de consultation, qui demandait où il devait aller : " Débrouillez-vous. "...

    Les patients sont en errance médicale et appellent leurs docteurs sur leurs portables car les médecins référents de l’unité sont de fait injoignables depuis plus d’une semaine sur ordre du Pr Chevallier.

    Est-ce ce que l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (APHP), la direction et le Pr Chevallier entendent par " continuité des soins et sécurité assurée " ? Ils auront à en répondre en justice mais en attendant les parents et enfants hospitalisés, mais aussi la grande cohorte de patients suivis depuis longtemps, souffrent !

    Point sur les faits et les demandes des parents

    Les parents revendiquent les soins qui leur sont refusés par l’hôpital depuis la semaine dernière (refus d’hospitalisation d’enfants nécessitant des chimiothérapies et des soins en fonction de leur état, refus de soins du Pr Chevallier pour les enfants hospitalisés contrecarrant les prescriptions des pédiatres référents sur place même avant de les avoir débarqués).

    Le pédiatre, non oncologue, M. Chevallier a dit que ce sont de " faux-malades ", des admissions « pipo » en conférence de presse de l’APHP le 5 août Organisation volontaire de la non-possibilité d’assurer les soins par l’APHP en mettant à pied les médecins actuellement en service afin de pouvoir évacuer les patients. La direction a prévenu les parents qu’elle interdirait la venue d’un huissier mandaté par l’Association pour faire un constat. Pourquoi la direction, si tout est clair, refuse-t-elle la venue d’un huissier ? Les camions de déménagement ont commencé à enlever du matériel dans le service dès hier, alors que des patients sont toujours dans le service. Quatre vigiles sont en fonction 24/24 devant les entrées du service, personne ne peut entrer sans être « accrédité » par la direction chaque jour via une liste de personnes habilitées.

    Tout au long de la journée du mercredi 6 août 2014, on notait la présence de policiers en civil, de personnes des R.G. sur le site de l’unité d’oncologie pédiatrique de Garches. Le SAMU était présent dès le matin (déclaration par personne assermentée).

    En résumé l’APHP poursuit la fermeture à la hussarde de l’unité de Garches contre toutes les procédures légales et a fortiori humaines. Est-ce là la vocation de l’Hôpital Public ? 

    Marche pour la liberté thérapeutique samedi 9 août

    Nos enfants sont les pigeons de l’APHP et de la république qui se moquent de satisfaire correctement à la continuité des soins qui leur est nécessaire ! La direction demande désormais que les enfants soient renvoyés vers n’importe quelle structure hospitalière du moment qu’ils ne sont plus à Garches ! Nos médecins malmenés par l’administration et le Pr Chevallier sont désormais interdits dans le service.

    Pour que les enfants aient la même chance devant le cancer et que l’autonomie du service perdure : enfants, parents, thérapeutes... venez marchez avec nous le samedi 9 août (Début du rassemblement à 14h30) départ 15h devant l’hôpital Ambroise Paré (9 ave Charles de Gaulle Boulogne-Billancourt), les pigeons symboliseront notre action.

    Point presse : samedi 9 août, 17h30 devant l’entrée de l’hôpital.

    Contact Presse :

    Carine Curtet

    06 08 41 71 12

    carine.curtet@gmail.com 

     

  • Les veilleurs de Carhaix menacés par un élu d'extrême gauche

    Quelle n'a pas été la surprise des veilleurs de Carhaix de se voir publiquement menacés par l'unique élu du NPA, dans la tribune qui lui est réservée dans le journal municipal :

    Carhaix

    Les veilleurs de Carhaix lui adressent cette réponse :

    "Les « Veilleurs » continuent à s’opposer au « mariage pour tous » car, s’il n’a pas fait progresser l’ « égalité » d’un cheveu contrairement à ce qui est proclamé (les homosexuels ne peuvent toujours pas, dans la réalité, former couple et famille sans le secours de l’autre sexe), il a détruit le symbole même du mariage qui est l’institution de l’union à l’autre, fondation de la famille, source de la filiation mais aussi de la cité (ARISTOTE). A partir du moment où il désigne aussi l’union au même, c'est-à-dire exactement le contraire, il a perdu toute signification et n’est plus la référence de fidélité, d’engagement et de responsabilité devant la Nation que nos ancêtres nous ont légué. On est alors dans la « novlangue» d’ORWELL où la destruction du sens des mots qui désignent les symboles prive les enfants d’échelles de valeurs pour construire leur estime de soi et de repères moraux pour vivre ensemble.

    Quant à la famille que ce symbole immémorial fonde et sacralise (en dehors même de toute religion), elle en sort encore plus fragilisée qu’avant. On veut nous faire croire que la famille « moderne » peut se recomposer au gré des désirs de ses membres, devenant progressivement une communauté d’affinités que l’Etat se doit d’institutionnaliser pour ne pas « discriminer ». C’est condamner le ciment des sociétés humaines qu’est la FRATERNITE vis-à-vis de cet autre que je n’ai pas choisi, qui ne pense pas forcément comme moi mais que je chéris et protège parce que c’est mon frère, mon parent ou même mon gendre et son autre famille. Ce n'est pas parce que l'homosexualité existe qu'elle peut prétendre devenir une norme dans une société sexuée, même si l’égalitarisme forcené de ce gouvernement veut l’inculquer de force à l’école primaire.

    Nous inscrivant résolument dans la lignée de ceux qui pensent qu’ils ne sont pas plus intelligents que leurs ancêtres, qui n’ont pas pour mission de refonder tout un système de valeurs ancestral à partir de rien, nous cherchons dans les textes des philosophes d’hier et d’aujourd’hui, dans la littérature et la poésie, de quoi veiller comme CAMUS « à ne pas refaire le monde mais à l’empêcher de se défaire ». Nous chantons aussi, des chants d’espérance et de résistance, sans empêcher personne de circuler, de travailler ou de dormir (sauf LA TOUR D’AUVERGNE peut-être...). Mais, quand on veut tuer son chien on l’accuse d’avoir la rage, l’extrême gauche nous ayant décrétés homophobes, nous nous attendons à ses exactions."

    Louise Tudy

  • Les premières images des frappes américaines en Irak

     

    Les Britanniques vont-ils se joindre aux Américains?

    Le Salon Beige

  • Les esclaves oubliés de l’histoire : la traite des Irlandais

    Ils sont venus comme esclaves ; de vastes cargaisons humaines transportées sur de grands navires britanniques à destination des Amériques. Ils furent expédiés par centaines de milliers et inclurent des hommes, des femmes, et même les plus jeunes enfants. Lorsqu’ils se rebellaient ou même désobéissaient à un ordre, ils étaient punis de la pire des manières. Les esclavagistes pendaient leur propriétés humaines par les mains et mettaient le feu à leurs pieds ou à leurs mains en guise de punition. Ils étaient brulés vifs et leur tête était placée sur un pieux au marché comme avertissement pour les autres captifs. Nous n’avons pas besoin de détailler tous les détails sanguinaires, n’est-ce pas ? Nous connaissons tous trop bien les atrocités de la traite négrière. Mais parlons-nous de l’esclavage en Afrique ? 

    Les rois James II et Charles Ier se sont aussi efforcés de manière continuelle à mettre en esclavage les Irlandais. Le célèbre britannique Oliver Cromwell perpétua cette pratique de déshumanisation de son voisin. 

    Le commerce d’esclaves irlandais commença quand James II vendit 30 000 prisonniers irlandais comme esclaves au Nouveau Monde. Sa proclamation de 1625 ordonnait que les prisonniers politiques irlandais fussent envoyés outre-mer et vendus à des colons anglais des Caraïbes. Au milieu du XVIe siècle, les Irlandais étaient les principaux esclaves vendus à Antigua et à Montserrat. À cette époque, 70 % de la population totale de Montserrat était composée d’esclaves irlandais. 

    L’Irlande devint rapidement la plus grande source de bétail humain pour les marchands anglais. La majorité des premiers esclaves du Nouveau Monde étaient en réalité des Blancs. 

    De 1641 à 1652, plus de 500 000 Irlandais furent tués par les Anglais et encore 300 000 furent vendus comme esclaves. La population irlandaise chuta de 1,5 million à 600 000 en une seule décennie. Des familles entières furent déchirées car les Britanniques interdisaient aux pères irlandais de prendre avec eux femmes et enfants à l’autre bout de l’Atlantique. Ceci créa une population sans défense faite de femmes et d’enfants sans-abris. La solution britannique fut de les vendre aux enchères eux aussi. 

    Durant les années 1650, plus de 100 000 enfants irlandais entre 10 et 14 ans furent arrachés à leurs parents et vendus comme esclaves dans les Caraïbes, en Virginie et en Nouvelle-Angleterre. Pendant cette décennie, 52 000 Irlandais (surtout des femmes et des enfants) furent vendus aux Barbades et en Virginie. 30 000 hommes et femmes irlandais furent aussi transportés et vendus au plus offrant. En 1656, Cromwell ordonna que 2 000 enfants irlandais soient emmenés en Jamaïque et vendus comme esclaves à des colons anglais. 

    De nombreuses personnes aujourd’hui évitent de nommer les esclaves irlandais pour ce qu’ils étaient vraiment : des esclaves. Ils utilisent des termes tels que « serviteurs à contrat » pour décrire la condition des Irlandais. Cependant, dans la plupart des cas du XVIIe au XVIIIe siècle, les esclaves irlandais n’étaient ni plus ni moins que du bétail humain. 

    Par exemple, le commerce d’esclaves africains venait juste de commencer durant cette même période. Il est bien établi que les esclaves africains, pas entachés de la théologie catholique alors méprisée et plus onéreux à acheter, étaient souvent bien mieux traités que les esclaves irlandais. 

    Les esclaves africains étaient très coûteux à la fin des années 1600 (50 sterlings). Les esclaves irlandais étaient bon marché (pas plus de 5 sterlings). Si un planteur fouettait ou battait un esclave irlandais à mort, ce n’était jamais un crime. La mort d’un esclave était un revers financier, mais revenait bien moins cher que de tuer un africain plus onéreux. Les maîtres anglais commencèrent rapidement à se reproduire avec les femmes irlandaises autant pour leur plaisir personnel que pour augmenter leurs profits. Les enfants d’esclaves étaient eux-mêmes des esclaves, ce qui agrandissait la force de travail gratuite des maîtres esclavagistes. Même si une femme irlandaise devenait libre d’une quelconque manière, ses enfants restaient esclaves de son maître. En conséquence, les mères irlandaises, malgré cette émancipation fraîchement acquise, abandonnaient rarement leurs enfants et restaient en servitude. 

    Avec le temps, les Anglais pensèrent à un meilleur moyen d’utiliser ces femmes (dans de nombreux cas, des filles jeunes de douze ans) pour augmenter leur part de marché : les colons commencèrent à faire se reproduire des femmes et des filles irlandaises avec des hommes africains pour produire des esclaves avec un teint distinct. Ces nouveaux esclaves « mulâtres » revenaient à un prix plus élevé que le bétail irlandais et, de même, permirent aux colons de faire des économies plutôt que d’acheter de nouveaux esclaves africains. Cette pratique consistant à croiser des femmes irlandaises et des hommes africains se prolongea sur plusieurs décennies et était si répandue que, en 1681, une loi fut votée « interdisant la reproduction de femmes esclaves irlandaises avec des hommes esclaves africains dans le but de produire des esclaves pour la vente ». En résumé, elle fut stoppée seulement parce qu’elle interférait avec les profits d’une grande compagnie de transport d’esclaves. 

    L’Angleterre continua à expédier des dizaines de milliers d’esclaves irlandais sur plus d’un siècle. Les archives historiques montrent que, après la rébellion irlandaise de 1798, des milliers d’esclaves irlandais furent vendus en Amérique et en Australie. Il y eut des abus atroces faits sur des captifs autant africains qu’irlandais. Un navire britannique jeta même dans l’Atlantique 1 302 esclaves pour que l’équipage gardât ses réserves de nourriture. 

    Il fait peu de doute que les Irlandais subirent les horreurs de l’esclavage autant (sinon plus au XVIIe siècle) que les Africains. Il fait aussi peu de doute que ces visages basanés que vous observez dans vos voyages aux Caraïbes sont très probablement un mélange d’ascendances africaine et irlandaise. En 1839, la Grande-Bretagne décida finalement seule de mettre fin à sa participation à la descente aux enfers satanique et arrêta le transport d’esclaves. Alors que cette décision n’empêcha pas les pirates de faire comme bon leur semblait, la nouvelle loi mit lentement fin à ce chapitre cauchemardesque de la misère irlandaise. 

    Mais si quiconque, noir ou blanc, pense que l’esclavage fut seulement une expérience africaine, alors il a tout faux. L’esclavage irlandais est un sujet qui mérite qu’on le garde en mémoire, qu’on ne l’efface pas de nos esprits. 

    Mais où sont nos écoles publiques (et privées) ? Où sont les livres d’histoire ? Pourquoi est-ce si rarement discuté ? La mémoire de centaines de milliers de victimes irlandaises ne mérite-t-elle pas plus que la mention d’un auteur inconnu ? 

    Ou leur histoire deviendra-t-elle fidèle à ce que voulaient les pirates anglais : une histoire (contrairement au récit africain) irlandaise intégralement oubliée, comme si elle n’avait jamais existé. 

    Aucune des victimes irlandaises ne put rentrer sur sa terre natale pour raconter son calvaire. Ce sont les esclaves perdus ; ceux que le temps et les livres d’histoire biaisés ont commodément oublié.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/08/les-esclaves-oublies-de-lhistoire-la.html

  • C’était un 9 août : Nagasaki, ou la guerre selon les démocrates

    Le 9 août 1945, les Etats-Unis, champions de la Démocratie, lâchaient sur la ville japonaise de Nagasaki une bombe atomique.

    Il s’agissait bien d’une politique de terreur destinée à faire plier plus vite l’Etat nippon (dont la défaite était en cours) en massacrant ses civils.
    Notons que depuis, les Etats-Unis attaquent, un peu partout sur la planète, au motif de la défense des civils, et qu’ils s’indignent que d’autres qu’eux puissent avoir l’arme atomique, alors qu’ils sont les seuls à l’avoir utilisée (par deux fois), sans même qu’il s’agisse de se défendre.

    La première bombe A avait été lâchée sur Hiroshima trois jours plus tôt (entre 100 000 et 200 000 morts).

    Nagasaki a été entièrement soufflée (au moins 60 000 morts).
    Rappelons que cette ville était celle qui comptait le plus de catholiques japonais. Un hasard ?

    L’URSS en profita pour déclarer (enfin!) la guerre au Japon, et s’accaparer ainsi les îles Kouriles et Sakhaline.

    http://www.contre-info.com/

  • C’était un 9 août : Nagasaki, ou la guerre selon les démocrates

    Le 9 août 1945, les Etats-Unis, champions de la Démocratie, lâchaient sur la ville japonaise de Nagasaki une bombe atomique.

    Il s’agissait bien d’une politique de terreur destinée à faire plier plus vite l’Etat nippon (dont la défaite était en cours) en massacrant ses civils.
    Notons que depuis, les Etats-Unis attaquent, un peu partout sur la planète, au motif de la défense des civils, et qu’ils s’indignent que d’autres qu’eux puissent avoir l’arme atomique, alors qu’ils sont les seuls à l’avoir utilisée (par deux fois), sans même qu’il s’agisse de se défendre.

    La première bombe A avait été lâchée sur Hiroshima trois jours plus tôt (entre 100 000 et 200 000 morts).

    Nagasaki a été entièrement soufflée (au moins 60 000 morts).
    Rappelons que cette ville était celle qui comptait le plus de catholiques japonais. Un hasard ?

    L’URSS en profita pour déclarer (enfin!) la guerre au Japon, et s’accaparer ainsi les îles Kouriles et Sakhaline.

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  • Pour Laurent Fabius, les palaces du Qatar à Paris ont priorité sur les chrétiens d’Irak !

    Le 1er août, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius tenait beaucoup à inaugurer l’hôtel Peninsula situé avenue Kleber à Paris. Il s’agit d’un palace qui propose 200 chambres – dont 45 suites -, fruit d’un investissement de 900 millions d’euros qui associe le groupe Shangai Hotels, propriétaire du nom Peninsula, et Katara Hospitality (anciennement Qatar National Hotels), puissant groupe qatari qui possède déjà en France l’Intercontinental Carlton Cannes.

    Le Président de Katara Hospitality n’est autre que Son Excellence Sheikh Nawaf Bin Jabor Al-Thani, grande fortune du Qatar. Katara Hospitality appartient au Qatar Holding LLC fondé par la Qatar Investment Authority (QIA) dans le but de développer des rendements stables au profit de l’Etat du Qatar.

    Or, le même jour que l’inauguration du Peninsula de l’avenue Kleber, Laurent Fabius devait recevoir  une délégation de chrétiens d’Irak. Pour obtenir des organisateurs de la cérémonie d’inauguration du Peninsula de pouvoir couper le ruban et faire le premier discours, Laurent Fabius était prêt à reporter d’une demi-heure le rendez-vous avec les chrétiens d’Irak. Mais les organisateurs qataris ont décliné l’aimable proposition de Laurent Fabius.

    La démarche du ministre des Affaires étrangères est néanmoins très révélatrice. Et constitue un véritable affront pour les chrétiens d’Irak. Surtout au vu du rôle du Qatar dans le financement des djihadistes.

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