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"Les 4 Vérités", hebdomadaire ouvert à l'ensemble des droites, a lancé voici quelques mois, appuyé par plusieurs sites internet de la "réinfosphère", notamment le Salon beige, un centre d'action parlementaire qui se met à disposition de l'ensemble des parlementaires partageant tout ou partie des convictions de la droite traditionnelle française (défense de la patrie, défense des libertés économiques, défense de la famille et de la dignité de la personne humaine, etc.).Ce centre, appelé Institut Renaissance, rédige des études et des notes d'information pour éclairer les parlementaires et travaille à la rédaction d'amendements ou de propositions de loi. Il est clairement de droite, et clairement favorable à l'entente entre toutes les droites françaises, mais non partisan. Il se met donc au service de tous les parlementaires de droite qui partagent ses convictions, quelle que soit leur appartenance partisane.
Mais cela coûte cher : le budget annuel de fonctionnement de l'Institut Renaissance est d'environ 80 000 euros.
Le pouvoir socialiste s'apprête à lancer à l'automne de nouvelles attaques contre la famille, de nouvelles attaques contre le droit de propriété, contre la nationalité, contre la liberté éducative, etc.
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Guillaume de Thieulloy,Président de l'Institut Renaissance
* Retrouvez les études publiées sur le site de France-Renaissance -
Les djihadistes de Boko Haram menacent le Cameroun et le Sénégal
Cameroun – Les autorités camerounaises sont particulièrement inquiètes depuis que la secte islamiste Boko Haram a décidé de mener des attaques le long de la frontière tchado-camerounaise.
Ces dernières semaines, « Boko Haram a beaucoup recruté de jeunes» dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, frontalière du Nigeria, a expliqué un commissaire de police en poste dans cette partie du pays. «Ils leur demandent aujourd’hui de faire leurs preuves chez eux-mêmes». Plusieurs centaines de jeunes Camerounais auraient rejoint les rangs des djihadistes de Boko Haram qui, par ailleurs, menace aussi de frapper Dakar (Sénégal) durant le sommet de la Francophonie prévu les 29 et 30 novembre.
En avril dernier, la police camerounaise estimait qu’environ 200 jeunes (âgés de 15 à 19 ans) avaient été recrutés en deux mois à Kolofata, localité frontalière dans la province de l’Extrême-Nord. «Lors d’une réunion, (le vice-Premier ministre) Amadou Ali avait dit qu’il détenait une liste de 450 jeunes de Kolofata (sa ville d’origine) qui ont été recrutés par Boko Haram», rapporte la police. Le domicile de ce ministre a d’ailleurs été la cible d’un raid spectaculaire le 27 juillet au cours duquel l’épouse du ministre a été enlevée, ainsi q’une quinzaine d’autres personnes, dont le sultan de Kolofata, sans doute pour être amenées au Nigeria. Au moins 15 personnes, dont des militaires et gendarmes, ont été tuées durant cet assaut. «La facilité avec laquelle les auteurs de cette attaque ont circulé dans la ville, la manière dont ils maîtrisaient les rues et la précision avec laquelle ils ont attaqué les domiciles du vice-Premier ministre et du sultan nous confortent dans l’idée que certains Camerounais étaient dans leurs rangs», jouant notamment «le rôle d’éclaireurs», souligne un proche du vice-Premier ministre.
«Plusieurs témoins ont affirmé que les assaillants s’exprimaient pour certains en kanuri, en anglais, en haoussa, en arabe et curieusement en français», rapporte de son côté un proche du sultan enlevé. Si les autres langues sont parlées des deux côtés de la frontière, le français est essentiellement pratiqué au Cameroun.
http://medias-presse.info/les-djihadistes-de-boko-haram-menacent-le-cameroun-et-le-senegal/14063
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Laurent Glauzy en dédicace et à la radio
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Pascal Gauchon nous présente la revue "Conflits"
Pascal Gauchon répond à Breizh-Info cliquez ici :
Breizh-info avait présenté récemment la nouvelle et excellente revue géopolitique "Conflits". Dans l’interview qu’il nous a accordée, son directeur Pascal Gauchon nous parle de la revue, de ses objectifs, mais également du sommaire du deuxième numéro dont le dossier principal est consacré aux nouveaux mercenaires. Rencontre avec le fondateur d’une revue non consensuelle qui devrait faire date.
Breizh-info.com : Pascal Gauchon, pouvez-vous vous présenter votre parcours professionnel ?
Pascal Gauchon (revue Conflits) : C’est un parcours d’enseignant assez classique ; école normale supérieure, agrégation d’histoire, une dizaine d’années dans des collèges de banlieue puis, comme l’Education nationale ne m’offrait aucune perspective de promotion, le privé. J’ai enseigné à partir de 1985 (j’enseigne toujours) comme professeur en classe préparatoire ECS à Ipésup, l’un des établissements les plus réputés pour cette formation, et en même temps j’ai dirigé pendant 25 ans une filiale d’Ipésup, Prépasup.
J’ai donc réussi ce que j’avais toujours voulu : concilier une activité intellectuelle et des responsabilités d’organisation et de direction. Je l’ai fait également en tant que directeur de collection aux PUF, je le fais toujours en lançant Conflits.
Breizh-info.com : La revue Conflits sort son deuxième numéro consacrée notamment aux « nouveaux mercenaires ». Quel est la genèse de la revue ? A qui se destine-t-elle ? Qui compose l’équipe éditoriale ?
Pascal Gauchon (revue Conflits) : J’enseigne la géopolitique, je publie des ouvrages de géopolitique depuis un certain temps déjà. J’ai eu l’intuition qu’il existe aujourd’hui un besoin d’analyse géopolitique. Nous sommes de plus en plus insérés dans le monde, ce qui se passe ailleurs nous concerne de plus en plus ; par ailleurs nous voyageons plus, nous parlons plus de langues étrangères… Il faut donc des outils pour comprendre la planète.
Cela est d’autant plus important que le regard porté par les grands medias est d’un triste conformisme, souvent par paresse intellectuelle, parfois par volonté de désinformation. Souvenez-vous du discours cent fois répété sur la « mondialisation heureuse », des hymnes à la victoire de la démocratie à la suite des printemps arabes, des anathèmes contre les pays qui ne veulent pas entrer dans le « nouvel ordre mondial » annoncé après 1991. On nous a décrit un monde de bisounours, ou pour reprendre une formule de Montherlant que je préfère, de « Rintintin et Nénette for ever ».
Avec le titre de la revue, Conflits, nous entendons nous placer en rupture par rapport à ce discours de niaiserie. La revue s’adresse donc à tous ceux qui veulent avoir du grain à moudre pour leur réflexion, à ceux qui attendent une « géopolitique critique » selon le titre de l’éditorial du numéro 1.
L’équipe éditoriale est nombreuse, elle comporte une douzaine de collaborateurs réguliers. S’ajoutent à eux des spécialistes auxquels nous faisons appel en fonction des sujets choisis. Les collaborateurs réguliers sont en général de jeunes professeurs, beaucoup enseignent en classe préparatoire, d’autres en lycée ou à l’Université ; il y a aussi des professionnels de l’intelligence économique, de la criminologie ou de la sécurité.
Breizh-info.com : Vous êtes une des rares revues géopolitique existante. De plus, vous devez être la seule à ne pas offrir un regard « occidentalo-centré » sur ce qui se passe dans le monde. Pourquoi ce choix éditorial ?
Pascal Gauchon (revue Conflits) : Il existe quelques revues de géopolitique, mais peu sont destinées au « grand public », comme il est convenu de dire. Et il est vrai que nous nous efforçons d’avoir un regard original. Je l’ai indiqué, c’est notre raison d’être.
Breizh-info.com : Montée des islamistes dans les pays arabes et en Syrie, pression musulmane en Afrique, nombreux foyer de guerres dans le monde et d’instabilité. Quels sont les évènements qui vous ont particulièrement interpellés récemment ? Comment expliquer vous le changement total de politique étrangère de la France, dont l’influence dans le monde parait de plus en plus faible et surprend quand à l’aide apporté notamment aux islamistes ?
Pascal Gauchon (revue Conflits) : Il est vrai que les nombreux analystes qui avaient annoncé la fin de l’islamisme ont été démentis par les événements. Je me souviens d’un ouvrage, paru quelques semaines avant le 11 septembre, qui se montrait très affirmatif sur ce point ; il était rédigé par des spécialistes reconnus mais pas omniscients.
Tout cela doit inciter à la prudence. La montée de l’islamisme est la conséquence directe de l’échec des nationalismes arabes, un échec auquel nous avons contribué, même si ces régimes ont une part de responsabilité non négligeable dans leurs difficultés. Une autre politique est donc possible, et l’on voit que pour arrêter les progrès de l’islamisme Washington a fini par se résigner à la prise de pouvoir de al-Sissi en Egypte. Comme quoi ils savent mettre leurs principes démocratiques entre parenthèses quand il le faut.
La France n’a pas cette sagesse. Depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy elle est devenue plus royaliste que le roi, plus américaine que les Américains. Nous étions en pointe dans le projet d’intervention militaire en Syrie. Encore faut-il noter que N. Sarkozy avait fait preuve d’une certaine indépendance d’action parfois, ainsi lors de la guerre entre la Russie et la Géorgie. Ce n’est plus le cas avec F. Hollande.
En fait, nous avons l’impression d’une rupture en 2007, mais c’est une lente évolution qui nous a fait nous aligner de plus en plus sur les Etats-Unis, de V. Giscard d’Estaing à Mitterrand. L’insertion croissante dans l’ensemble européen a joué son rôle, puisque la construction européenne est dès le départ un projet atlantiste. La génération 68 a contribué à ces changements, comme l’avait bien compris, il y a longtemps déjà, J.F. Revel qui signalait à quel point elle était américanisée.
Breizh-info.com : Quels sont les pays qui selon vous seront les acteurs majeurs au 21ème siècle ? Va-t-on vivre un siècle de profonds bouleversements ?
Pascal Gauchon (revue Conflits) : Prudence. Oui nous allons vivre de profonds bouleversements au 21ème siècle, comme au 20ème, au 19ème, au 18ème et à tous les autres siècles de l’histoire. Il est difficile de les prévoir, mais l’une des approches les plus efficaces est de partir de la démographie, l’avenir qui est déjà écrit selon Peter Drucker. Dans ce cas les lignes de force sont évidentes : déclin de l’Europe, renversement de situation pour beaucoup de pays émergents comme la Chine qui verront leur croissance et leur montée en puissance se ralentir, affirmation de l’Afrique noire qui représentera un tiers de la population mondiale en 2100 et dont les flux migratoires seront de plus en plus incontrôlables.
Maintenant il n’y a pas que la démographie. Une population qui augmente trop vite peut poser des problèmes insolubles, cela peut être le cas de l’Afrique. Il y a surtout la qualité des politiques. De ce point de vue la classe dirigeante chinoise est impressionnante. Pensez qu’en 2000 tous les experts annonçaient que la croissance chinoise serait étouffée à cause de la trop petite taille des ports chinois qui ne permettrait pas d’accueillir les importations de plus en plus importantes dont elle a besoin. En moins de dix ans le problème a été réglé au point que parmi les dix premiers ports mondiaux, sept sont chinois !
Par ailleurs les Etats-Unis disposent d’atouts exceptionnels qu’ils ne sont pas prêts à abandonner, comme la haute technologie et surtout le dollar. Je ne crois pas que le dollar va perdre rapidement son rôle dans l’économie mondiale, pas plus que la livre sterling ne l’a perdu rapidement au XXème siècle. Je sais que je suis en désaccord avec certains qui prennent leurs désirs pour des réalités et qui confondent leur souhait – que les Etats-Unis cessent de nous dicter notre politique – et les faits – la puissance américaine reste et de loin la première mondiale.
Vous le voyez, ma réponse est banale et prudente. Qui dominera le monde ? Sans doute les Etats-Unis, mais ils devront tenir compte de la Chine. L’inconnue est ailleurs me semble-t-il : les Etats-Unis continueront-ils à accepter de payer le prix de leur interventionnisme dans le monde ? Pourraient-ils être tentés par un nouvel isolationnisme ? Je ne le crois pas, car cela ne me semble pas être l’intérêt de leur classe dirigeante. Pour l’instant du moins.
Enfin, n’oubliez pas la place de l’imprévu, c’est-à-dire le rôle des hommes.
Breizh-info.com : Votre revue refuse le dogme « politiquement correct ». Le premier numéro a-t-il bien marché ? Etes-vous lu en haut lieu ? Quel rôle vous donnez vous pour les années à venir ?
Pascal Gauchon (revue Conflits) : Oui, le premier numéro a connu un succès très supérieur à ce que nous attendions, en particulier en ce qui concerne les ventes dans les kiosques. Il est vrai que nous avons eu de la chance en consacrant notre dossier à l’Eurasie au moment de la crise ukrainienne. Je ne sais pas jusqu’où nous sommes lus en haut lieu, mais j’ai eu des échos très favorables de hauts fonctionnaires et de journalistes.
Si les ventes continuent à se tenir correctement, nous développerons d’autres activités : édition de livres, site Internet que nous étofferons, enseignement, lancement de « clubs Conflits » pour organiser des conférences et entretenir le débat autour de nos idées. Mais tout cela ne pourra exister que quand nous serons stabilisés, donc pas avant un an.
Et pourquoi faire tout cela ? D’abord pour rendre les gens plus intelligents, leur apprendre à se méfier de toutes les idées reçues, y compris les leurs. Ensuite pour fédérer tous les courants géopolitiques anticonformistes auxquels notre revue est ouverte. Enfin pour former et faire émerger une école de jeunes géopoliticiens qui, je l’espère, renouvelleront la discipline.
Breizh-info.com : Comment procéder pour s’abonner, pour découvrir la revue ?
Pascal Gauchon (revue Conflits) : Le plus simple est de passer par notre site Internet, revueconflits.com (cliquez ici). Le lecteur y découvrira certains articles (l’éditorial et la page « polémique »), les recensions de livres du numéro précédent. Il pourra s’abonner par Paypal. Il est possible aussi d’écrire à Conflits, 55 boulevard Péreire, 75017 PARIS. Ou encore d’acheter le numéro dans un point de vente – nous tirons à plus de 40 000 exemplaires et nous sommes donc largement diffusés. En particulier on trouve Conflits dans les principaux magasins Relay.
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Craintes en france....
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Réformer la France
Le numéro 131 de juillet-aout de Politique Magazine est consacré à l'ambition nécessaire de "réformer la France". En exclusivité, le Salon Beige vous proposera au fil du mois d'août de décrouvrir une bonne partie des articles de ce numéro, avec des contributions prestigieuses comme Michèle Tribalat, Jacques Trémolet de Villers, Jean Sévilia. Bonne lecture !
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La mémoire comme un gruyère ! par Pieter KERSTENS
Toutes les composantes de l’euro-mondialisme se sont coalisées pour attribuer la présidence du Parlement Européen à Martin Schultz (socialiste) en échange de la présidence de la Commission Européenne décernée à Jean-Claude Junker (conservateur libéral).La collusion est limpide et parfaitement nauséabonde lorsqu’on a entendu et lu les déclarations ou les commentaires des pourriticards de la mafia socialo-libéro-écolo-capitaliste durant ces six derniers mois. Rien n’a été épargné aux opposants de l’Euroland, dirigé par les laquais des USA.Tous les chantages, les injures, les pressions et surtout la propagandastaffel et la désinformation des médias aux ordres du Système ont été utilisés pour disqualifier les « eurosceptiques » ou les « populistes».Alors, remettons les pendules à l’heure :Comprenez-moi bien, ce ne sont pas les étrangers en tant qu’individu que je critique, mais bien les hommes politiques (ou les femmes) et les hauts fonctionnaires ainsi que les journalistes subventionnés par les États qui ont permis le déplacement d’allogènes de pays du tiers-monde, pour leur donner des travaux à bas salaires dans nos industries ou notre agriculture durant la décennie 1965-1975.ET TOUTE LA CLASSE POLITIQUE AVAIT DECLARE QUE DEPUIS 1974 L’IMMIGRATION ECONOMIQUE ETAIT STOPPEE !Il est clair que ce sont les partis traditionnels qui sont les véritables responsables de l’invasion étrangère dans tous les secteurs : textile, finance, automobiles, alimentaire, industriel, social, culturel ou médias.Ils ont favorisé les faillites de nos entreprises ou le rachat de celles-ci par des concurrents étrangers, en grande partie parce que les conditions de la concurrence étaient faussées : à force de charger le baudet, celui-ci n’avance plus !Avant de jeter l’opprobre sur autrui, avant de critiquer les autres, ces donneurs de leçons seraient bien inspirés de balayer devant leur porte. Parce que le Parti Socialiste appartient à une Internationale, complice de l’élimination de dizaines de millions de victimes au nom de la lutte « finale » !Chez eux, au parti, dans les maisons du Peuple durant les fêtes entre camarades, personne n’a jamais été ému par les 6 millions de victimes de la Grande Famine de 1932/33 en Ukraine, Holodomor organisé par le pouvoir soviétique, comparse du Parti Socialiste.Peuvent-ils encore ignorer aujourd’hui, les 4 millions de déportés (les zeks) disparus entre 1937 et 1951 dans les sinistres « goulags » de l’Union des Républiques Socialistes et Soviétiques ? Je ne me souviens pas de leurs condamnations ni de celles de leurs amis, quand les chars du Pacte de Varsovie ont écrasé les soulèvements populaires à Berlin en juin 1953, à Poznan en juin 1956, à Budapest en octobre 1956, à Prague en août 1968 ou à Gdansk en décembre 1970, par exemple.Ni le Parti Socialiste, ni la FGTB (CGT) ou leurs multiples associations proches ne se sont manifestées pour condamner les camps de travail et les Laogaïs de la République Démocratique Populaire de Chine où des dizaines de millions de citoyens ont disparu entre 1949 et aujourd’hui. Et en 2008, les Jeux Olympiques ont eu lieu à Pékin !Honte à tous ceux qui y étaient : que le sang des victimes innocentes rejaillissent sur leurs têtes ! ! !Je n’ai jamais entendu un mot de repentance de la part des socialistes, pour leur complicité dans le génocide de 2 millions de cambodgiens entre 1975 et 1979, méticuleusement organisé par l’Angkar et les « frères » Saloth-Sar (Pol Pot), Ieng Sary, Khieu Samphan , Hou Youn ou encore le fameux Son Sen, qui ont tous été applaudis avec frénésie par les partis progressistes du monde entier, lors de la chute de Phnom-Penh le 17 avril 1975, au premier rang desquels le Parti Socialiste Français et son petit frère belge.Aucune critique envers Cuba et son régime de plomb. Pas un murmure au sujet du génocide de l’armée nigériane envers les 800.000 biafrais exécutés en 1968.Mais ce qui est le plus écœurant quand on parcourt leur propagande au fil des années, c’est qu’ils ne reconnaissent jamais leurs erreurs et que toutes les tueries et les massacres commis par leurs camarades tyrans africains sont passés sous silence !Les socialistes ont aidé et soutenu financièrement et politiquement SEKOU TOURE en Guinée, JULIUS NYERERE en Tanzanie, ROBERT MUGABE au Zimbabwe, MENGISTU HAILE MARIAM en Éthiopie, SAMORA MACHEL au Mozambique, JOMO KENYATTA au Kenya, IDI AMIN DADA en Ouganda MACIAS NGUEMA en Guinée Équatoriale et bien entendu le duo des bouchers d’Alger en 1954/1962 BEN BELLA et BOUMEDIENNE.Dans leurs prochaines déclarations, il serait donc judicieux qu’ils ne s’érigent pas trop en censeurs ou moralisateurs et adoptent une certaine retenue dans leurs revendications « progressistes et démocratiques » en songeant par exemple à ceux qui se sont fait découper en rondelles, à coup de faucille dans une rizière au nord de Siem Réap par une belle journée de juillet 1977 alors que leur exécuteur, lui aussi, chantait l’Internationale, tout comme eux le 1er mai dernier ! Coïncidence quand tu nous tiens …¢PS : Malgré une stratégie politique imparable et la chance d’avoir géré la majorité des 19 communes bruxelloises, le Parti Socialiste n’a pas pu (su ou voulu) réduire le nombre d’analphabètes qui s’élève à 110.000 individus à Bruxelles -capitale de l’Europe- soit 10% de la population et ce depuis plus de 40 ans !En 2013, 66% de la population bruxelloise était d’origine étrangère, dont 40% étaient musulmans. -
La mémoire comme un gruyère ! par Pieter KERSTENS
Toutes les composantes de l’euro-mondialisme se sont coalisées pour attribuer la présidence du Parlement Européen à Martin Schultz (socialiste) en échange de la présidence de la Commission Européenne décernée à Jean-Claude Junker (conservateur libéral).La collusion est limpide et parfaitement nauséabonde lorsqu’on a entendu et lu les déclarations ou les commentaires des pourriticards de la mafia socialo-libéro-écolo-capitaliste durant ces six derniers mois. Rien n’a été épargné aux opposants de l’Euroland, dirigé par les laquais des USA.Tous les chantages, les injures, les pressions et surtout la propagandastaffel et la désinformation des médias aux ordres du Système ont été utilisés pour disqualifier les « eurosceptiques » ou les « populistes».Alors, remettons les pendules à l’heure :Comprenez-moi bien, ce ne sont pas les étrangers en tant qu’individu que je critique, mais bien les hommes politiques (ou les femmes) et les hauts fonctionnaires ainsi que les journalistes subventionnés par les États qui ont permis le déplacement d’allogènes de pays du tiers-monde, pour leur donner des travaux à bas salaires dans nos industries ou notre agriculture durant la décennie 1965-1975.ET TOUTE LA CLASSE POLITIQUE AVAIT DECLARE QUE DEPUIS 1974 L’IMMIGRATION ECONOMIQUE ETAIT STOPPEE !Il est clair que ce sont les partis traditionnels qui sont les véritables responsables de l’invasion étrangère dans tous les secteurs : textile, finance, automobiles, alimentaire, industriel, social, culturel ou médias.Ils ont favorisé les faillites de nos entreprises ou le rachat de celles-ci par des concurrents étrangers, en grande partie parce que les conditions de la concurrence étaient faussées : à force de charger le baudet, celui-ci n’avance plus !Avant de jeter l’opprobre sur autrui, avant de critiquer les autres, ces donneurs de leçons seraient bien inspirés de balayer devant leur porte. Parce que le Parti Socialiste appartient à une Internationale, complice de l’élimination de dizaines de millions de victimes au nom de la lutte « finale » !Chez eux, au parti, dans les maisons du Peuple durant les fêtes entre camarades, personne n’a jamais été ému par les 6 millions de victimes de la Grande Famine de 1932/33 en Ukraine, Holodomor organisé par le pouvoir soviétique, comparse du Parti Socialiste.Peuvent-ils encore ignorer aujourd’hui, les 4 millions de déportés (les zeks) disparus entre 1937 et 1951 dans les sinistres « goulags » de l’Union des Républiques Socialistes et Soviétiques ? Je ne me souviens pas de leurs condamnations ni de celles de leurs amis, quand les chars du Pacte de Varsovie ont écrasé les soulèvements populaires à Berlin en juin 1953, à Poznan en juin 1956, à Budapest en octobre 1956, à Prague en août 1968 ou à Gdansk en décembre 1970, par exemple.Ni le Parti Socialiste, ni la FGTB (CGT) ou leurs multiples associations proches ne se sont manifestées pour condamner les camps de travail et les Laogaïs de la République Démocratique Populaire de Chine où des dizaines de millions de citoyens ont disparu entre 1949 et aujourd’hui. Et en 2008, les Jeux Olympiques ont eu lieu à Pékin !Honte à tous ceux qui y étaient : que le sang des victimes innocentes rejaillissent sur leurs têtes ! ! !Je n’ai jamais entendu un mot de repentance de la part des socialistes, pour leur complicité dans le génocide de 2 millions de cambodgiens entre 1975 et 1979, méticuleusement organisé par l’Angkar et les « frères » Saloth-Sar (Pol Pot), Ieng Sary, Khieu Samphan , Hou Youn ou encore le fameux Son Sen, qui ont tous été applaudis avec frénésie par les partis progressistes du monde entier, lors de la chute de Phnom-Penh le 17 avril 1975, au premier rang desquels le Parti Socialiste Français et son petit frère belge.Aucune critique envers Cuba et son régime de plomb. Pas un murmure au sujet du génocide de l’armée nigériane envers les 800.000 biafrais exécutés en 1968.Mais ce qui est le plus écœurant quand on parcourt leur propagande au fil des années, c’est qu’ils ne reconnaissent jamais leurs erreurs et que toutes les tueries et les massacres commis par leurs camarades tyrans africains sont passés sous silence !Les socialistes ont aidé et soutenu financièrement et politiquement SEKOU TOURE en Guinée, JULIUS NYERERE en Tanzanie, ROBERT MUGABE au Zimbabwe, MENGISTU HAILE MARIAM en Éthiopie, SAMORA MACHEL au Mozambique, JOMO KENYATTA au Kenya, IDI AMIN DADA en Ouganda MACIAS NGUEMA en Guinée Équatoriale et bien entendu le duo des bouchers d’Alger en 1954/1962 BEN BELLA et BOUMEDIENNE.Dans leurs prochaines déclarations, il serait donc judicieux qu’ils ne s’érigent pas trop en censeurs ou moralisateurs et adoptent une certaine retenue dans leurs revendications « progressistes et démocratiques » en songeant par exemple à ceux qui se sont fait découper en rondelles, à coup de faucille dans une rizière au nord de Siem Réap par une belle journée de juillet 1977 alors que leur exécuteur, lui aussi, chantait l’Internationale, tout comme eux le 1er mai dernier ! Coïncidence quand tu nous tiens …¢PS : Malgré une stratégie politique imparable et la chance d’avoir géré la majorité des 19 communes bruxelloises, le Parti Socialiste n’a pas pu (su ou voulu) réduire le nombre d’analphabètes qui s’élève à 110.000 individus à Bruxelles -capitale de l’Europe- soit 10% de la population et ce depuis plus de 40 ans !En 2013, 66% de la population bruxelloise était d’origine étrangère, dont 40% étaient musulmans. -
Tapie : faute d'arbitrage à 400 millions
Combat de requins en eau trouble, l'affaire de l'arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie dans sa querelle avec l'ex-Crédit Lyonnais ressemble à un théâtre d'ombres.
L'histoire commence en juillet 1990, lorsque Bernard Tapie achète la société Adidas, en finançant la totalité de cette acquisition (1,6 milliard de francs) par un emprunt réalisé auprès d'un pool bancaire piloté par la SDBO, filiale du Crédit Lyonnais. En avril 1992, cependant, Tapie intègre le gouvernement de Pierre Bérégovoy comme ministre de la Ville. François Mitterrand, pressentant les difficultés, lui aurait alors demandé de quitter les affaires pour se consacrer à la politique. En outre, les résultats d'Adidas ne sont pas à la hauteur de ce que l'affairiste escomptait : en 1992, la société perd 500 millions de francs. Dès lors, il cherche à la revendre. Une négociation avec le groupe britannique Pentland n'ayant pas débouché, il confie l'opération au Crédit Lyonnais.
Coup de pouce...
Cette banque, encore nationalisée, se trouve alors elle-même au bord de la faillite en raison d'investissements hasardeux. Pierre Bérégovoy intervient-il en faveur de son ministre ? En tout cas, le Lyonnais trouve un acheteur, Robert-Louis Dreyfus, et monte un financement auquel participent, entre autres, deux fonds d'investissement domiciliés dans des paradis fiscaux. Dreyfus gagne sur toute la ligne, puisque deux ans après avoir racheté Adidas à Tapie pour 2,1 milliards de francs, il la revend plus du double. Furieux, Tapie accuse alors la banque de l'avoir trompé en passant un accord secret avec Dreyfus et d'avoir elle-même eu part au rachat à travers les sociétés offshores.
Cependant la situation catastrophique du Crédit Lyonnais conduit à la création en 1995 d'un Consortium de réalisation (CDR), établissement public chargé de liquider les actifs pourris de la banque. C'est ce CDR qui se trouve en première ligne lorsque Tapie porte plainte, en octobre 1998. Ce dernier est débouté en première instance, mais en septembre 2005 la Cour d'appel condamne le CDR à lui verser 145 millions d'euros, arrêt annulé par la Cour de cassation en octobre 2006. Fin 2007, les deux parties s'entendent pour confier le litige à un tribunal arbitral, sur demande de Tapie - l’accord du CDR étant validé par le ministre de l'Economie, Christine Lagarde.
L'arbitrage, un remède douteux
Trois arbitres sont trouvés : Pierre Mazeaud, ancien député RPR et ex-président du Conseil constitutionnel ; Jean-Denis Bredin, académicien et ancien vice-président du Mouvement des radicaux de gauche (auquel Bernard Tapie adhéra en 1993) ; et Pierre Estoup, ancien président des cours d'appel de Nancy et Versailles. En juillet 2008, ils décident que le CDR devra verser la somme effarante de 403 millions d'euros à Bernard Tapie, dont 45 millions au titre du préjudice moral ! Les contribuables paieront...
L'affaire fait du bruit. Une enquête judiciaire est ouverte en juin 2011 et, en août de la même année, la Cour de Justice de la République lance une procédure visant Christine Lagarde. Ce nouveau développement aboutit, au terme d'une série de perquisitions et de gardes à vue, à la mise en examen de Pierre Estoup, suspecté d'impartialité dans son arbitrage ; de l'avocat de Tapie, Me Lantourne ; de Stéphane Richard, ancien chef de cabinet de Christine Lagarde ; de l'ex-président du CDR, Jean-François Rocchi ; et de Bernard Tapie lui-même pour « escroquerie en bande organisée ». Christine Lagarde elle-même est placée sous le statut de « témoin assisté », de même que Mazeaud et Bredin.
Un absent très particulier
Manque toutefois à cette histoire un personnage, que Jean Peyrelevade, président du Créditlyonnais de 1993 à 2003, a clairement désigné,le 1er juin 2013 sur France Inter : « L'arbitrage,qui était illégal en soi, puisque normalementl'Etat ne se prête jamais à arbitrage sauf àavoir une autorisation explicite du Parlement, anécessairement été décidé par une autoritépublique (...). Je ne conçois pas qu'une atteinte aussi grave aux principes du droit et l'attribution d'un avantage tellement exorbitant à uncitoyen particulier ait pu se faire sans le feu vertdu chef de l'Etat. » Autrement dit, NicolasSarkozy, dont Bernard Tapie avait bruyamment soutenu la candidature en 2007.Coïncidence ?
Jean-Pierre Nomen monde&vie 30 juillet 2014