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  • Face aux barbares, la civilisation unique ?

    Le politiquement correct est une idéologie totalitaire douce pour défendre une pensée qui s’écrit à la gomme en effaçant notre identité.

    C’est ainsi que l’actualité présente nous invite à nous méfier du mot « civilisation ». Il est exclu d’évoquer la lutte contre le prétendu « État islamique » comme un choc de civilisations. Tout au plus peut-on opposer LA civilisation à la barbarie. D’un côté, il y aurait l’immense majorité des humains avec leurs différences culturelles et, de l’autre, une poignée de fanatiques qui n’auraient pas lu le Coran. La civilisation, ce serait donc la quasi-totalité de l’humanité. Cette conception large justifierait amplement que les nations européennes, les États-Unis et l’Arabie saoudite forment une coalition contre le terrorisme prétendument islamique. Mais que défend cette coalition ? Les naïfs diront aussitôt : l’humanisme, le respect de l’autre, la tolérance, la liberté, la démocratie. C’est d’ailleurs au nom de ces valeurs que nous rejetons à la fois les djihadistes et leurs adversaires, les régimes autoritaires laïcs, leurs massacres au gaz, et leur implacable tyrannie.

    Malheureusement, cette proclamation ne résiste pas à la critique. Le royaume wahhabite, notre allié, qui règne sur les lieux saints de l’islam, n’est évidemment pas une démocratie. La liberté y est inconnue, la charia y est appliquée avec rigueur. Les décapitations publiques au sabre s’y font simplement davantage dans les formes. On cherchera, en vain, la dose supplémentaire d’humanisme présente à Riyad et absente à Damas. Il est possible, depuis près de vingt siècles, d’être pleinement chrétien en Syrie quand ça ne l’est pas, aujourd’hui, en Arabie saoudite. La différence est la même pour la condition féminine. Nous ne défendons pas une civilisation commune qui n’existe nullement.

    Si l’on descend de l’étage de la réflexion philosophique pour en revenir à l’examen des intérêts réels en jeu, on comprend bien que les États peu démocratiques du Golfe, nos économies et nos puissants groupes pétroliers soient dans le même camp.

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  • Scandale : le racket social du RSI sur les artisans, commerçants et autres indépendants

  • "Le dialogue ne stoppe pas les extrémistes. La violence s’impose"

    Le patriarche syriaque catholique Ignace Youssef III Younan déclare à l'AED :

    « Les chrétiens du Proche-Orient auront un avenir quand la famille des nations s’engagera vraiment pour la liberté religieuse ».

    « Nous, les évêques, ne sommes ni militaires ni politiciens mais ce qui est clair, c’est que l’EI [Etat Islamique] doit être stoppé, quels que soient les moyens qu’il faille employer pour cela. Le dialogue ne stoppe pas les extrémistes. La violence s’impose, je ne saurais juste pas dire quel genre de violence. »

    Mgr Silvano Tomasi ajoute :

    « le pape François demande que la communauté internationale stoppe l’agresseur injuste. Cela fait partie de la doctrine sociale de l’Église, selon laquelle un agresseur injuste doit être stoppé et désarmé. L’Église doit constituer une sorte de conscience de la communauté mondiale. Elle appelle à l’action mais l’aspect technique ne fait pas partie de sa mission. »

    « L’usage de la violence pour stopper l’agresseur est possible, cela ne signifie pas mener une guerre. Un policier qui utilise la violence pour faire régner l’ordre dans un quartier, ne déclare pas pour autant la guerre à la population de ce quartier. De la même manière, la communauté internationale devrait désarmer l’agresseur pour faire revenir la paix dans ces régions où ces pauvres chrétiens sont persécutés. »

    Michel Janva

  • Le FN a quadruplé son réservoir théorique de voix

    Lu ici :

    "C'est une nouvelle digue qui saute. Le Front national envoie deux sénateurs au Palais du Luxembourg, Stéphane Ravier dans les Bouches-du-Rhône et David Rachline dans le Var. [...] En revanche, le FN peut nourrir des regrets dans le Vaucluse. Le parti lepéniste n'a pas réussi à s'entendre avec la liste emmenée par Marie-Claude Bompard. La division de l'extrême droite les empêche d'avoir un troisième élu. [...]

    Si le FN n'obtient « que » deux élus, il faut souligner que le parti réalise des scores bien au-delà de ce qu'il pouvait espérer. En tout,le parti d'extrême droite réunit 3 972 suffrages de la part des grands électeurs, alors même qu'il ne disposait que d'un millier de voix acquises. Il quadruple donc son réservoir théorique de voix.

    Dans certains départements, les scores sont édifiants lorsque l'on met en regard le nombre de grands électeurs dont disposait le FN – selon le décompte du parti – et les voix obtenues. Ainsi, dans le Var, le parti lepéniste disposait de 215 grands électeurs. David Rachline a recueilli 401 voix. Dans les Bouches-du-Rhône, Stéphane Ravier pouvait compter sur 210 grands électeurs, selon le décompte du FN. Il devient sénateur avec 431 voix.

    La même chose s'est passée dans les départements où le FN n'a pas eu d'élus. Par exemple, dans l'Ain, le parti avait trois grands électeurs. Il recueille 68 voix. Dans l'Aisne, il y avait 37 grands électeurs FN, pour un résultat de 167 suffrages. Dans le Vaucluse, le Front national disposait de 90 grands électeurs. Il recueille 127 voix.

    De tels scores signifient que le Front national a su séduire au-delà de son camp. Il a su convaincre des « grands électeurs » qui sont souvent des « petits élus », pour beaucoup sans appartenance partisane.  [...]

    Pour Joël Gombin, doctorant en sciences politiques à l'université de Picardie, les scores du FN dans le Var et les Bouches-du-Rhône, ne peuvent s'expliquer seulement par l'apport des suffrages des grands électeurs « sans étiquette ». Le FN a dû forcément mordre sur l'électorat de droite. « Dans ces départements, le corps électoral est fixé. Il y a peu d'électeurs flottants. Gagner autant de voix, c'est remarquable. On ne peut pas exclure que des élus étiquetés à droite aient voté pour les candidats FN », note M. Gombin. [...]"

    Michel Janva

  • La dégradation programmée des conditions d’enseignement

    Ex: http://zejournal.mobi

    En France, en 2014, les conditions d’enseignement (dans l’école publique) ont atteint un niveau désastreux, jamais égalé auparavant (dans des sens que nous allons préciser).

    Quasiment tous les cycles sont touchés, de l’école maternelle à l’université ainsi que toutes les disciplines. Ce désastre s’orchestre de façon combinée, en allant des programmes inadaptés voire nuisibles à des examens totalement faussés en passant par des effectifs de classes toujours plus élevés et incompatibles avec la nature du public toujours de plus en plus hétérogène et de moins en moins impliqué. Seuls quelques établissements privilégiés (protégés ?) dans les centres des grandes villes sont épargnés…

    Ce sabotage commence en général dès les plus jeunes âges avec, pour ne prendre qu’un seul exemple parmi bien d’autres, l’apprentissage de la lecture où l’on a vu (et vécu) l’abandon de plus en plus généralisé de la méthode syllabique au profit de la méthode globale. Pourtant, les acteurs sur le terrain (à l’opposé des pédagogues « de bureau ») ainsi que les neuropsychologues sont formels ; la méthode syllabique reste plus efficace que la globale : Mais l’institution continue de promouvoir la globale…

    Certes, en matière de pédagogie, il n’y a jamais une unique méthode universelle qui conviendra à 100 % des individus ; chaque enseignant doit diversifier et adapter ses méthodes mais pour la lecture, on sent comme un entêtement qui va à l’encontre de l’intérêt général… Et ce n’est pas uniquement le cas de la lecture…

    Voyons, discipline par discipline, ce qui se passe ensuite, dans l’enseignement secondaire, où les programmes sont sans cesse appauvris. Appauvrissement qui, d’ailleurs, se poursuit encore aujourd’hui avec la politique de la nouvelle ministre (cf. ici les programmes « allégés » de Belkacem)

    Les disciplines les plus touchées

    L’Histoire

    Les spécialistes s’accordent à dire que, désormais, seule une petite partie de notre Histoire véritable est enseignée. Des pans entiers de notre passé sont cachés ou faussés. Des personnages comme Napoléon ou Louis XIV (et bien d’autres) disparaissent progressivement des programmes; par ailleurs, on insiste davantage sur certains faits historiques qui vont ainsi donner l’impression que l’occident œuvre toujours pour la paix dans le monde et on occulte tout ce que nous ne voulons pas entendre ou voir. Concernant les deux dernières grandes guerres mondiales, seuls des clichés sont enseignés mais jamais les causes réelles.

    Exemple typique : les jeunes d’aujourd’hui savent-ils encore qui était vraiment le général De Gaulle et quel était son combat pour la souveraineté française ? Connaissent-ils sa réelle opposition à cette construction européenne financée par des fonds américains privés ?

    Les Sciences

    Elles se transforment, petit à petit, en un enseignement de la technologie et des machines. On manipule, on fait fonctionner tel ou tel logiciel. Mais les fondamentaux s’évanouissent. Certains chapitres de SVT (Sciences et vie de la Terre) se transforment en une vaste promotion du système de santé et des vaccins, d’autres enfoncent le clou sur le soi-disant réchauffement climatique en faisant culpabiliser chacun d’entre nous en nous assimilant à des pollueurs. En sciences physiques, les lois sont énoncées de façon autoritaire, sans être étayées.

    Exemple typique : quel bachelier peut aujourd’hui expliquer ce qui provoque la force de gravitation ? Comment des masses distantes peuvent interagir pour s’attirer ?

    Les sciences économiques et sociales

    Tout comme l’histoire, cet enseignement est tronqué et seuls certains modèles économiques sont étudiés. Idem avec les modèles sociaux. Le modèle capitaliste est valorisé. On entretient le mythe que le droit de vote est le symbole de la démocratie et on assure à tout le monde que notre système est le meilleur même s’il n’est pas parfait. On valorise le modèle européen que l’on présente comme bénéfique à notre économie alors qu’il ne fait que bafouer nos droits, nous appauvrir, nous asservir et nous rendre dépendants sans que nous puissions être acteurs des décisions politiques.

    Exemple typique : qui connait Thomas Sankara ? Cet homme a prouvé que d’autres modèles économiques sont viables. Malheureusement au prix de sa vie ; ces alternatives sociales sont combattues et encore moins enseignées.

    Les Mathématiques

    En analysant l’évolution des programmes sur ces dernières décennies, on constate que le raisonnement géométrique disparait. Il en va de même de l’arithmétique et d’une grande partie de l’algèbre et de l’analyse. La notion de démonstration est devenue obsolète. Des termes comme « appliquer » ou « mettre en œuvre » prennent progressivement sa place. Bref, on habitue l’élève à exécuter des tâches et plus rien n’est fait pour l’inciter à réfléchir sur les fondamentaux.

    On voudrait des futurs citoyens exécutants plutôt que des citoyens savants ? Ça alors !

    Notons qu’il y a également des disciplines qui pourraient se révéler bien utiles et qui ne sont quasiment plus du tout enseignées comme l’astronomie ou les sciences dites naturelles et qu’il y a aussi de nombreux savoirs-faire vitaux qui sont passés aux oubliettes comme : le bricolage, la culture, l’élevage, les méthodes naturelles de soins, la cuisine. Chacun comprendra facilement qu’étant donné que de grands lobbys se sont emparés de ces domaines (notamment agronomie et pharmacopée), il a été jugé préférable que le citoyen lambda soit le moins autonome possible dans ces compétences là…

    Bref, on enseigne l’ignorance et on uniformise les individus. Il ne reste ensuite plus qu’aux médias d’achever cette opération de sabotage amorcée à l’école…

    La gestion des établissement scolaires et le désengagement de l’état.

    À terme il n’est pas improbable de vivre une privatisation de l’éducation. L’école deviendra alors la proie de certains lobbys, notamment le lobby informatique. D’ailleurs, cela a déjà commencé depuis un moment, voir la conférence de Nico Hirtt sur ce sujet (note de Benji: vidéo disponible sur le site source).

    Par ailleurs, de nombreuses écoles fermeront leurs portes, notamment en milieu rural au profit de grands centres régionaux. On vit actuellement cette re-centralisation régionale avec les hôpitaux, demain ce sera le tour des établissement scolaires, notamment les lycées.

    Par ailleurs, on dévalorise l’enseignement technologique et professionnel (alors que des demandes existent sur le marché du travail sur ces filières) et on scolarise à tout va dans l’enseignement général où, finalement, on ne fait que « brasser du vent ».

    La formation des enseignants

    Face à la massification de l’enseignement, il y a finalement de moins en moins de professeurs qualifiés dans le circuit. Des contractuels ou des vacataires viennent à la rescousse. De plus, le salaire des enseignants n’étant plus du tout attractif, les étudiants brillants qui pourraient avoir la fibre ou la vocation préfèrent finalement s’orienter vers d’autres carrières (et vu les conditions, ils ont bien raison !). L’ensemble des intervenants est finalement une sorte de masse formatée et conditionnée par le système et qui finalement enseigne sans se poser trop de questions. Ces enseignants sont souvent, inconsciemment, les premiers vecteurs d’une forme de propagande moderne intolérable.

    Un baccalauréat truqué

    C’est un secret de polichinelle : il y a un hiatus entre le niveau scolaire des élèves de terminale qui est devenu très faible et le niveau des épreuves du baccalauréat qui se doivent de présenter un minimum d’exigences pour rester politiquement crédibles. Bien sûr, toutes les consignes de bienveillance sont données aux jurys d’examens  pour assurer des taux de réussite toujours de plus en plus élevés afin que les ministres de l’éducation nationale successifs se félicitent d’un tel résultat (qu’ils ne manqueront pas d’attribuer à leurs actions…). Cette course effrénée aux taux de réussite toujours plus élevés a un effet pervers : les élèves comprennent très vite le mécanisme et sont de moins en moins stressés par les épreuves ; ils s’impliquent alors de moins en moins dans leurs révisions et s’y prennent, pour une grande majorité d’entre-eux, au dernier moment. À tort ou à raison ? À tort pour ceux qui envisagent des poursuites d’études ambitieuses car leurs lacunes finiront tôt ou tard par les pénaliser dans leur cursus ; à raison pour ceux qui envisagent des études courtes car, comme on l’a précisé plus haut, les contenus de l’enseignement général sont devenus tellement inadaptés qu’il est inutile de les bachoter outre mesure ; autant consacrer son temps à d’autres activités plus intéressantes et s’instruire par d’autres biais que l’école.

    Bref, cet  examen ne représente plus rien et n’a qu’une valeur symbolique (et encore). C’en était tellement risible que, l’année dernière, l’institution a fait une mini marche arrière et on a vu notamment une épreuve de maths en série S un peu plus exigeante, « à l’ancienne »… On verra d’ici le mois de juin si cette tendance se confirme…

    Le génocide des classes WIFI…

    On marche maintenant sur la tête : dans de nombreux départements, le conseil général a doté les classes de sixièmes de tablettes interconnectées en WIFI. Placez une trentaine d’élèves de 11-12 ans, par ailleurs déjà tous équipés d’un téléphone gsm et d’une tablette WIFI dans une salle de 40 m² sur les murs de laquelle vont rebondir d’innombrables ondes pulsées nocives… N’y a-t-il pas là tous les éléments pour « griller » leur cerveau ?

    Comment a-t-on pu en arriver à une telle hérésie ? C’est affligeant que les décisionnaires n’aient pas conscience de ces problèmes de santé qui se posent… Seraient-ils bêtes et ignorants à ce point ? Je ne le crois pas… Mais alors que cherchent-ils à provoquer avec de telles pseudo-innovations technologiques ?

    Conclusion

    Face à cette dégradation, on voit se développer une marchandisation de l’enseignement avec le développement d’enseignes privées (Acado***, cours Legen*** etc). C’est un marché juteux et bien des familles investissent beaucoup d’argent dans ces cours. C’est, bien sûr, encore et toujours un leurre puisque ces enseignes s’évertuent à suivre les programmes scolaires et on a vu que les connaissances fondamentales avaient disparues de ces programmes.

    Alors que faire ?

    Se débrouiller par soi-même !  Ne plus gaspiller ses sous ; pour cela, boycotter les grandes enseignes, la grande distribution, les grands réseaux, court-circuiter les intermédiaires. S’entraider entre amis, dans sa famille. Accéder à la connaissance via des lectures et via internet (en faisant le tri !) en fuyant les médias mainstream et la télévision ! Retrouver une hygiène de vie en privilégiant une alimentation simple, saine et naturelle (les additifs alimentaires affectent les facultés cognitives). Et concernant la scolarité, il est vrai qu’il est difficile d’y échapper (mais pas impossible) alors la suivre tout de même (sans la rejeter, ce serait contre-productif) mais en s’instruisant en parallèle via d’autres moyens et en développant son côté artiste (et artisan). Bref, se prendre en main et développer son autonomie !

    - Source : JC Barbolosi

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/09/27/la-degradation-programmee-des-conditions-d-enseignement.html

  • ça se confirme!

    Le Sénat est renouvelé par moitié tous les trois ans et des élections sénatoriales avaient lieu hier impliquant les 158159 « grands électeurs » invités à élire 178 des 348 sénateurs. La « droite » , minoritaire depuis 2011, a repris la chambre haute avec 188 élus (155 pour la gauche), mais ce n’est pas pour autant un raz-de-marée s’est consolé le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis. « Il n’y a pas d’effet Sarkozy d’un certain point de vue dans cette élection, la gauche résiste ». « Nous perdons une vingtaine de sièges, on en gagne six. (…) On nous annonçait une Bérézina, elle n’est pas là » a-t-il affirmé à la presse. Le très falot président sortant du Sénat, Jean-Pierre Bel, a lui réservé ses (sombres et emphatiques) déclarations, au caractère historique de ce scrutin, en l’espèce l’arrivée au sein de cette vénérable institution des maires frontistes Stéphane Ravier (Bouches-du-Rhône) et David Rachline (Var)… A contrario Marine Le Pen était tout sourire hier soir sur BFM TV pour se féliciter d’une « dynamique (frontiste qui) s’accélère d’élections en élections ». « Plus une seule Assemblée en France n’est interdite au FN ». « Nous sommes capables de rassembler, nous avons donc un grand potentiel », s’est elle félicitée.

    Tout un symbole, l’édile FN de Fréjus David Rachline (né en 1987) devient le plus jeune sénateur de l’histoire de la Vème République, au moment même ou Marion Maréchal-Le Pen est elle même la benjamine de l‘Assemblée nationale.

    Malgré les tentatives d’intimidation d’un Hubert Falco avant l’élection, le disque rayé d’un Jean-Claude Gaudin entonnant le sempiternel même vieil air de pipeau sur « la gauche qui aide le FN » (sic), le succès a été au rendez-vous. Le sénateur, lui aussi réélu, Jean-Pierre Raffarin, déclarait ce matin au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC que cette progression du FN était « marginale« , mais il est bien un de rares à se donner le ridicule de l’affirmer…

    Sur le site de Libération, le politologue Joël Gomblin estime que l’’élection à la chambre haute dumaire du 7e arrondissement de Marseille,  notre camarade Stéphane Ravier, « n’est pas vraiment surprenante » du fait de la présence de nombreux grands électeurs frontistes, « il lui en manquait une centaine environ pour se qualifier », et d’une  » barre plus basse car il y a huit sénateurs à élire dans le département ».

    Mais « dans le Var, c’est un peu différent : d’abord il n’y a que quatre postes, et là, David Rachline apresque doublé le nombre de grands électeurs sur qui il pouvait compter pour obtenir sa place (…). On voit qu’au-delà des élus qui avaient l’étiquette FN, d’autres, sans avoir cette appartenance politique, ont déplacé leur sympathie vers ce parti (…) ».

    « Depuis 2011, on l’a vu lors de précédentes élections, il y a une dynamique à l’œuvre, c’est aussi ce qu’on voit ici. Même s’il faut tenir compte des spécificités de ce scrutin, dont il ne faut pas tirer les mêmes leçons que des élections au suffrage universel. Mais cela dit quand même quelque chose sur le rapport à la politique : même des élus de proximité comme les maires, ou les conseillers municipaux n’hésitent pas à manifester le rejet des offres politiques dominantes, des grands partis et de leurs alliés. Y compris dans un scrutin contrôlé comme celui-ci ».

    Cette émancipation  des Français par rapport aux mots d’ordre, aux oukases des partis du Systéme, se confirme donc auprès des « grands électeurs » (GE), qui sont à 95% des conseilleurs municipaux, dans tous les départements concernés dimanche par le renouvellement du Sénat. « Nos voix ont été multipliées par trois, jusqu’à par dix » par rapport au nombre initial de grands électeurs FN, a ainsi souligné Marine Le Pen. A titre d’exemple, dans les Vosges le Front National (9 GE) recueille 32 voix, , en Haute-Garonne (3 GE) 74 voix, dans la Somme (une « dizaine » de GE) 88 voix, en Seine-Maritime (52 GE) 161 voix, dans le Rhône (55 GE) 163 voix, dans l’Aisne (43 GE) 167 voix, dans le Gard (80 GE) 179 voix…

    Un scrutin qui confirme à son tour la poursuite de l’enracinement, du maillage territorial de l’opposition nationale. Responsable au niveau national de cette campagne des sénatoriales,Michel Guiniot souligne que le FN a engrangé hier 4000 voix , multipliant pratiquement par quatre son score de 2004 et 2008.

    Dans ce contexte de fort dynamisme des idées nationales, c’est la déjà très timide et insuffisante politique familiale de la France, même si elle est louée par le peu exigeante OCDE dans ce domaine, à laquelle la gauche veut aujourd’hui s’attaquer. Les molles dénégations du ministreMarisol Touraine ne sont pas de nature à rassurer.

    Les dernières statistiques de l‘INSEE indiquait pourtant (malgré le « soutien » d’une immigration extra-européenne qui ne se dément pas), une baisse de 11 000 naissances sur le territoire national et un taux de fécondité inférieur à 2. Politique familiale que le FN, dans une logique de priorité-préférence nationale, souhaiterait considérablement renforcer, dynamiser et sanctuariser car elle est indispensable à la France si elle se veut un avenir libre affirme Bruno Gollnisch .

    Or comme s’en est émue la vice-présidente du FN en charge des affaires sociales, Marie Christine -Arnautu, « sous la pression de Bruxelles qui lui demande toujours plus d’austérité, le gouvernement Valls envisage de s’attaquer une nouvelle fois aux familles, mais cette fois par le biais des prestations sociales (…).Il prévoirait de réduire le congé parental de 36 à 18 mois pour les mères… tout en l’augmentant de 6 à 18 mois pour les pères. Officiellement, cela engendrerait des économies au motif que les pères utilisent moins le congé parental que les mères… »

    Dans la même optique (officiellement) d’économie la prime de naissance serait divisée par deux dès le deuxième enfant – la prime de naissance pour le premier enfant est de 923 €. Et ce, pour tenter également pour tenter de réduire le déficit de la sécurité sociale, proche de douze milliards d’euros que ce gouvernement avait promis de réduire à dix. Soulignons encore qu’il s’agit de savoir que contrairement à ce qui est assené, la branche consacrée à la politique familiale n’est pas dans le rouge de trois milliards d’euros mais excédentaire de six milliards d’euros…

    http://gollnisch.com/2014/09/29/ca-se-confirme-2/

  • L'islamisme : La France a peur : Comment on dépolitise les maghrébins de France

    La France et l'Occident semblent refuser de reconnaître dans le mouvement islamiste, qui l'effraie et dont la genèse remonte à l'aventure coloniale et au processus d'indépendance (surtout pour le cas de l'Algérie), un langage propre aux Musulmans, débarrassé en apparence de toute influence extérieure.
    La France a peur non de la décapitation en soi mais d'un discours radical critique sur elle-même dans lequel elle n'aurait plus de prise. La France a peur du débat et du discours islamiste car elle sait très bien que ce discours est devenu maintenant une composante à part entière du paysage politique de l'immigration. Or, contrairement à ce que nous serine la ''propagande'' du pouvoir, l'islamisme n'est pas un courant populaire ou un courant d'incultes.
    En Algérie, dans les années 80 et 90, c'est dans les universités puis dans les collèges et lycées que le courant islamiste s'est politisé. Puis, il a touché ensuite les classes moyennes urbanisées, non les ignorants des campagnes. En France, ce sont des bacheliers ou des étudiantes qui d'un coup, du jour au lendemain, portent le voile ou se mettent à aller cinq fois à la mosquée. Et puis, il y a l'Islam des prisons, sur lequel on ferme les yeux car indispensable à la survie du Ministère de la Justice pour réguler la violence interne de cellules surpeuplées. Il y a aussi les instituteurs d'origine maghrébine ouvertement islamistes mais que l'Education nationale, faute de candidats, est bien obligée de recruter. Or cet islamisme français qui dans le secret des appartements d'HLM a cherché à visionner avec délectation sur internet la vidéo de décapitation d'Hervé Gourdel ne marque pas simplement l'échec de nos hommes politiques, il en souligne surtout la méconnaissance et l'ignorance des réalités du territoire. Ne nous trompons pas de "décapiteurs" : ceux qui ont décapité la France sont ceux qui, aujourd'hui au nom de la civilisation, mettent les drapeaux en berne. Comme le disait Proudhon, « quand on parle d'humanité dans les discours politiques, il faut toujours se méfier ».
    L'islamisme français est moderne
    Le phénomène islamiste hexagonal tout entier n'a jamais vraiment été saisi, compris et analysé malgré une ribambelle de spécialistes sur les plateaux. Dans l'imaginaire français, le phénomène tout entier n'a pas dépassé le stade de la répulsion et de l'incompréhension. Le regard sur l'islamisme français est toujours extérieur c'est-à-dire occidental. Il voit dans les revendications islamistes les soubresauts d'agonie d'une tradition frappée d'archaïsme. Or, c'est faux. Il y a une modernité de l'islamisme français et même l'islamisme français est moderne.
    Derrière les barbes et les hijab, derrière les Allah Akbar et la charia, ne s'agitent pas des martiens d'un autre monde, d'un monde médiéval, de sultans ou de harems mais des informaticiens, des diplômés parfois, des jeunes gens qui comme Merah vont en boîte ou font des rodéos sur les parkings. Pour rassurer les musulmans de France, on parle de trop faciles ''fanatiques'', de trop faciles ''extrémistes'' ou ''terroristes'' alors qu'il faut bien convenir que cet engagement des descendants des ouvriers de chez Renault ou chez Peugeot est bien en tant que Français le choix d'un positionnement politique. En fait, on cherche à tout prix à dépolitiser les banlieues comme on a dépolitisé les professeurs et les classes moyennes. Or, l'islamisme est souvent la seule manière pour un jeune maghrébin d'entrer en politique, de parler de politique, de s'affirmer politiquement. L'homme est par nature un animal politique. L'islamisme est une réaction à la dépolitisation totalitaire souhaitée par les mondialistes pour coloniser les peuples. Il est donc sain. C'est l'impolitique, la dépolitisation des hommes qui est perverse et source d'esclavagisme.
    Car après avoir été contraints à force d'intégration forcée, de laïcité rétrograde de disjoindre leur tradition religieuse de l'avenir politique de toute une nation, les « immigrés » musulmans français en plongeant dans l'islamisme ont aussi voulu se réapproprier le territoire idéologique du débat politique qui leur était interdit. Or, ce territoire idéologique partisan est de type occidental, moderne, puisant ses racines effectivement dans le modèle européen des guerres de religion, de la croisade des purs et des impurs ou du terrorisme de guérilla chouan ou gauchiste. La percée islamiste des jeunes générations de banlieues, qu'on ne peut nier à moins de vouloir encore continuer dans la forfaiture, est donc aussi un repositionnement politique interne par rapport au français de souche antiraciste et déculturé. D'ailleurs, la spécificité du discours islamiste, sa redoutable efficacité, par exemple, en prison vient de ce qu'il recourt à un stock de référents qui sont perçus comme vierges de toute influence extérieure mais ne nous y trompons pas, en réalité le discours islamiste parle bien le langage de l'Occident, son langage de l'ami/ennemi, avec une pseudo-métaphysique du salut platonicien ou de la moraline piétiste à la Kant.
    Une Tradition méconnue
    L'islamise français est actif. La France, fille aînée de l'Eglise aurait-elle ainsi une vocation à la prière intégriste ? C'est que la France est aussi le pays européen qui a perdu toutes ses structures religieuses traditionnelles. Ses ministres ne perdent pas une occasion pour se déclarer laïcs. Le bras séculier est depuis des décennies brandi contre le religieux et les religieux eux-mêmes (voir la Conférence des Evêques de France) ont depuis des années honte de ce qu'ils sont. C'est parce que la France a perdu tout rapport à la Tradition, c'est parce qu'elle n'est pas protégée par le traditionalisme, c'est parce qu'elle a oublié l'éducation historique qui forge toutes les nations que ses fils - nous en sommes maintenant à la quatrième génération maghrébine ! - se retrouvent dans le fascisme vert.
    Il faut souligner que l'islamisme français souligne indirectement l'accroissement des inégalités sociales, les difficultés économiques que subit la grande masse de la population de banlieue, le malaise culturel du totalitarisme de l'édredon, les illusions perverses du modernisme occidental, tout ce bric à brac de l'égalitarisme d'état qui a conduit paradoxalement à une dissociété. Pourtant là encore, le rétablissement de la loi coranique n'est pas anti-égalitariste en soi. La loi coranique affirme au contraire une égalité véritable et non artificielle entre tous les musulmans. Les immigrés ont donc bien compris le mythe égalitariste républicain qui nous tenaille.
    Ainsi, l'islamisme est sans doute en France l'avant-garde culturelle d'une affirmation politique en construction et en devenir. C'est dans les sociétés les plus occidentalisées, comme par exemple en Tunisie et non pas au Maroc que l'islamisme a toujours prospéré. De plus, l'islamisme maghrébin est en train de réaliser par le religieux le rêve mondialiste et économique de l'Union méditerranéenne. On sait très bien que si l'islamisme finissait par l'emporter en Tunisie, en Algérie, en Libye, l'unité maghrébine pourrait alors être proclamée dans l'enthousiasme. Ne déborderait-elle pas alors sur l'Italie, l'Espagne et la France ?
    Nonobstant, la France se construit une fois de plus un scénario obsolète. En gros, elle voit des Maghrébins rejoindre les positions antisémites et révolutionnaires des islamistes du grand califat tandis que forcément des meneurs d'extrême-droite avec un Front National au second tour des présidentielles se lancerait à l'occasion d'attentats ou de victoires électorales surprenantes à une série d'actions violentes, de pogroms en quelque sorte contre les musulmans ? C'est tout simplement du délire géopolitique à la petite semaine ? Peut-il y avoir vraiment une guerre sainte en France dans un peuple autant sécularisé ?
    Une telle évolution, une guerre sainte qui serait désastreuse pour le pays n'est peut-être pas impossible à plus ou moins long terme mais il faut savoir déjà qu'elle n'aura rien d'oriental car les discours se sont des deux côtés occidentalisés. On peut supposer qu'il y aura en effet une épreuve de force civile entre les Musulmans et la France mais effectivement, elle sera de suite ethnique et même pluriethnique, les blacks supportant de moins en moins les maghrébin ! Ce qui est certain aujourd'hui c'est que pour les Maghrébins, à partir du moment où le discours affirme la supériorité de l'Islam sur toute autre doctrine ou enseignement, l'intégration n'est plus possible mais dans ce cas que faire ?
    On parle depuis quelques mois de « rémigration » mais une telle rémigration suppose de nouveau une sorte de guerre civile ou la victoire d'un nouvel autoritarisme ou... plus plausible, l'aventure d'une démocratie nouvelle, la démocratie totalitaire celle des lois d'exception, des lois antiterroristes, des plans vigipirates permanents, des métissages obligatoires mais codifiés, un peu comme on voudrait bien des homosexuels mais mariés, un totalitarisme nouvelle vague en définitive où tous les identitaires religieux, tous les traditionalistes seront muselés et où les Maghrébins après avoir été encensés seront priés de ne plus être eux-mêmes.

    Metamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EuEEAuVluEryPYSUqp.shtml

  • Entrée historique du Front national au Sénat

    Comme à l'Assemblée nationale, le FN fait entrer deux parlementaires au Sénat dont le benjamin des sénateurs, le maire de Fréjus, David Rachline.

    Double événement au Sénat: la victoire de la droite et l'entrée du Front national au Palais du Luxembourg. Ce dimanche, Marine Le Pen et son mouvement se félicitent d'avoir fait élire, pour la première fois, deux sénateurs. Stéphane Ravier, maire du VIIe arrondissement de Marseille, et David Rachline, édile de Fréjus, siégeront désormais à la Chambre haute.
    À cette occasion, David Rachline devient le plus jeune sénateur de la Ve République, de la même manière que Marion Maréchal-Le Pen était devenue en juin 2012 benjamine des députés. Né en décembre 1987, il est conseiller municipal de sa ville depuis qu'il a 20 ans. Il a été élu par la suite conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, puis, en mars dernier, maire de Fréjus. Il a également été dans l'équipe de Marine Le Pen pour la dernière présidentielle, particulièrement en charge du numérique, et dirigeant du Front national de la jeunesse. Proche de Jean-Marie Le Pen comme de Marine Le Pen, il est l'un des symboles de la «dédiabolisation» du FN voulue par sa présidente.
    Dans les Bouches-du-Rhône, c'est Stéphane Ravier qui est parvenu à se faire élire pour le Front national. Il fut l'un des symboles de la dernière élection municipale, menant la liste de son parti à Marseille avec succès, jusqu'à se faire élire à la tête du VIIe arrondissement de la ville. Agent commercial chez Orange, il s'était fait élire aux régionales de 2010 avec huit autres frontistes au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.

    Le Figaro

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEEAFEApEOSMvHVfS.shtml

  • Le gouvernement s'immisce dans la logistique des familles

    Les mères de famille sont en colère :

    "Faute de fumier à déverser devant les ministères, elles avaient imaginé envoyer des couches sales à Marisol Touraine. Finalement, elles ont préféré coucher leur mécontentement sur le papier. Elles, ce sont ces mères en colère qui ont adressé à la ministre des Affaires sociales une lettre de protestation contre les projets de réduction du congé parental, de diminution de la prime de naissance et les incertitudes sur le nombre annoncé de nouvelles places en crèche. La missive est signée d'un bébé fictif, porte-parole du mécontentement de ses parents. «Les bébés qui comme moi vont naître à partir d'aujourd'hui ne savent pas comment ils pourront être gardés. Au départ, mes parents avaient pensé au congé parental. (…) En fait, vous savez bien que dans beaucoup de familles, les deux parents ne pourront pas prendre chacun une partie du congé parental. (…) Mes parents sont vraiment, vraiment très en colère. Moins de congé parental, moins de crèches… mais je vais aller où, moi?», s'indignent ces mamans qui ont choisi d'emprunter la voix d'un enfant «à naître après le 1er octobre» pour faire passer leur message. L'initiative, relayée sur Facebook, a déjà séduit 600 personnes.

    Mais la grogne n'a pas attendu cette nouvelle perspective pour s'exprimer. Une pétition contre la réforme du congé parental a déjà été signée par plus de 29.000 parents depuis l'annonce de sa réduction de six mois pour les mères dans la loi sur l'égalité femmes-hommes. «NON à cette loi qui nous enlèverait notre liberté de choisir librement au sein du couple. Laissons le DROIT aux parents qui le veulent de garder leurs enfants!», clame ce texte adressé au premier ministre et qui a suscité un regain d'intérêt ces derniers jours.

    Les associations familiales, de leur côté, évoquent une inquiétude croissante chez leurs adhérents. Il faut dire que «la garde par les parents est le premier mode de garde des enfants de moins de trois ans», rappelle l'Unaf. «Nous sommes choquées de voir une fois encore les mamans à la maison attaquées dans leur choix de rester auprès de leurs enfants le plus longtemps possible», s'agace par exemple Isabelle, une maman «en attente d'un deuxième» [...] «Les témoignages affluent», confirme Marie-Laure des Brosses, présidente du Mouvement mondial des mères(MMM) France, une ONG qui représente ces dernières à l'ONU ou à la Commission européenne. «Les femmes ont le sentiment que leur désir de s'investir auprès des enfants est mal perçu, que le gouvernement s'immisce dans la logistique des familles. Elles dénoncent le manque de solution de garde pour aider à la reprise du travail et critiquent enfin l'hypocrisie selon laquelle un mari mieux payé qu'elles auraient le choix de pouvoir s'arrêter pour prendre un congé parental», énumère-t-elle. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/le-gouvernement-simmisce-dans-la-logistique-des-familles.html