Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Le projet turc ou la plus grande mosquée

    La "bonne" nouvelle apparaissait à la une ce 27 octobre, sur le site du journal kémaliste turc Hürriyet. Le gouvernement d'Ankara, en effet, va bientôt construire en Albanie ce qui deviendrait la plus grande mosquée d'Europe du sud est.

    Les arguments avancés en faveur de cet investissement laissent évidemment un peu rêveur. On dirait une estimation avancée pour justifier la création d'une liaison TGV.

    Tirana, ville de 300 000 habitants, nous dit péremptoirement le journal (1)⇓ , compterait 70 % de musulmans. Ce pourcentage, d'élaboration parfaitement fantaisiste, est couramment indiqué pour l'appartenance religieuse des Albanais.

    Or, déplorent les autorités turques, cette population ne dispose pas des installations cultuelles auxquelles elle peut légitimement prétendre. C'est donc l'administration religieuse étatique turque, la fameuse "Diyanet" qui prendra les choses en main et réalisera ce projet.

    On doit donc s'interroger d'abord sur le rôle que la Turquie étatique s'assigne elle-même, bientôt un siècle après avoir renoncé officiellement au califat. De plus en plus, en effet, elle se pose, et une partie de ses dirigeants se pensent eux-mêmes, en défenseurs des musulmans de tous les pays du monde, jusqu'aux Rohingyas de Birmanie.  

    Le fameux esclandre de Davos du 29 janvier 2009, à partir duquel on a commencé à dépeindre Erdogan, alors chef du gouvernement et aujourd'hui chef d'État, en adversaire d'Israël, n'a pas d'autre origine, le Hamas étant identifié à la cause de l'islam.

    Or, dans le même temps on remarque que le même gouvernement tire parti, aujourd'hui encore auprès de l'occident, de sa réputation, de moins en moins fondée, d'îlot de "laïcité au sein du monde musulman.

    Soulignons à cet égard que par "laïcité" on ne devrait entendre que l'existence d'un "mur de séparation entre la religion et l'État". Cette célèbre formule de Thomas Jefferson est apparue au moment de l'indépendance américaine. Les 10 premiers mots du Bill of Rights interdirent ainsi au Congrès des États-Unis de légiférer pour "établir" aucune confession.  (2)⇓

    Ceci s'appliquait en l'occurrence à un ensemble de colonies qui allaient devenir un seul pays constitué de communautés très disparates. Elles appartenaient toutes aux diverses "dénominations" chrétiennes, ou plus précisément : protestantes. Le Maryland, au départ colonie catholique sous Charles Ier, ne comptait plus que 15 % de "papistes" en 1806, lorsque fut inaugurée la cathédrale de Baltimore. La liberté accordée l'Église romaine par George Washington à la demande du pape Pie VI allait permettre à celle-ci un prodigieux développement dans le cadre de cette "laïcité".

    Or, en Turquie, le schéma inverse s'est consolidé en vertu d'une doctrine nominalement laïciste et pratiquement islamiste.

    La prétendue république "laïque" y a bel et bien "établi" l'islam sunnite, plus solidement encore que sous le régime ottoman.

    Cette prédication s'est certes trouvée favorisée au détriment, d'abord, des confessions non-musulmanes. Cela commence à être mieux connu en occident. Elles ne représentent plus grand-chose aujourd'hui. Remarquons qu'au début du XXe siècle, – avant les massacres massifs des Arméniens, des Grecs "Pontiques", des Assyriens etc. ‑ on comptait environ 30 % de chrétiens en Asie mineure. Ceci appartient au passé. Le président Özal l'a fort élégamment expliqué un jour au parlement de Strasbourg sur le mode "on ne ressuscitera pas les morts". On n'a pas trouvé la force de l'expulser.

    Aujourd'hui la politique religieuse étatique d'Ankara se concrétise par l'existence et les activités de ce que nous appelons en français le/ou la "Diyanet". Cette structure agit aussi dans un pays comme la France. Sur le site internet de sa branche française, les Français peuvent découvrir ses ramifications, constructions, établissements, salles de prières dans leur pays, des bâtiments en général discrets répartis sur tout le territoire, de Gien à Cholet, en passant par Sens, Romorantin, Auray, Le Havre ou Cergy-Pontoise. Une seule photo montre un minaret, sur la mosquée de Nantes. (3)⇓

    Disposant d'un budget de 4,6 milliards de livres turques en 2013, employant plus de 100 000 fonctionnaires cette énorme administration, habilement présidée aujourd'hui par Mehmet Görmez, remonte à un décret de Mustafa Kemal de 1924. Elle s'inscrit donc dès l'origine dans la politique de sécularisation et d'occidentalisation que nous confondons avec l'idée de "laïcité".

    Il se trouve cependant que, dans la constitution actuelle, protégée par l'article 136, cette branche de l'État agit exclusivement en direction de la propagation, de la prédominance et de la consolidation de l'islam sunnite. Les diverses branches du chiisme ne reçoivent aucune sorte de reconnaissance, ni dans l'entretien de leurs lieux de culte, ni dans l'enseignement religieux, ni sous aucune forme de subvention. Or les divers chiites, alevis, bektachis, djaferis, alaouites, etc. représentent probablement plus de 30 % de la population. Ils appartiennent souvent, mais pas toujours, à des groupes périphériques ou centrifuges, kurdes, azéris, syriens, etc. Le seul point commun entre l'idée française de "neutralité religieuse" et la conception turque de la "laïcité" consiste en cette volonté centraliste jacobine. Les jeunes-turcs, d'où les cadres du kémalisme furent issus à 95 %, ne s'en cachaient pas, qui fondèrent leur mouvement à Paris, le 14 juillet 1889.

    Voilà par qui sont gérées les 77 000 mosquées de Turquie

    Or, voici que cette organisation s'étend en Europe du sud est. Elle agit, non plus seulement comme elle le fait en Allemagne ou en France, pour se préoccuper de ses compatriotes et pour dénoncer l'assimilation qui, seront Erdogan serait "contraire aux droits de l'Homme" – mais en considération de l'espace balkanique comme étant par définition "ottoman". L'actuel Premier ministre Davutoglou l'a dit fortement en Bosnie. L'État turc fait constamment pression dans ce sens sur la Grèce et sur la Bulgarie. La Diyanet entend le mettre en œuvre, le couler dans le béton de ce chantier, dans la capitale de l'Albanie.

    Peu lui importe que la majorité des musulmans albanais se rattache à une branche dissidente et syncrétiste de l'Islam, la confrérie des bektachis, qui fut la religion des janissaires, elle-même marginalisée en Anatolie.

    La plus importante mosquée de Tirana y porte le nom de Et'hem Bey. Il s'agit du plus ancien bâtiment de l'actuelle capitale albanaise, où elle est tenue pour emblématique autant que la statue de Skanderbeg, lui-même héros de la résistance européenne aux Turcs. Considérée comme partie importante du patrimoine national cette petite mosquée échappa à la fureur destructrice du régime stalinien d'Enver Hodja. Sa construction remonte à la fin de la période ottomane. Commencée en 1794 elle ne fut achevée, presque 30 ans plus tard, qu'en 1821. Le touriste contemporain peut la visiter en dehors des heures de prières, à condition de retirer respectueusement ses chaussures à l'entrée, bien entendu.

    Fermée au culte pendant cette période communiste, elle fut spontanément réouverte en 1991 par la pression des 10 000 musulmans de la ville. Ceci s'effectua à l'époque avec le soutien des deux autres confessions, elles aussi opprimées, chrétiens-orthodoxes et catholiques-romains. Or, elle ne peut contenir que 60 personnes.

    La nouvelle mosquée "ottomane" que va créer la généreuse Turquie pourra accueillir le vendredi une prédication s'adressant à 4 500 croyants.

    JG Malliarakis
            

    Apostilles

    1.  Le chiffre officiel était en 2005 de 585 756 habitants
    2.  À cet égard, la traduction donnée en français des 10 premiers mots du Premier Amendement pourrait être avantageusement revisitée d'ailleurs. Le texte disait : "congress shall note make law respecting establishment of a religion". Or, on peut lire de façon approximative : "Le Congrès ne fera aucune loi accordant une préférence à une religion ou en interdisant le libre exercice, restreignant la liberté d'expression, la liberté de la presse ou le droit des citoyens de se réunir pacifiquement et d'adresser à l'État des pétitions pour obtenir réparation de torts subis."
    3.  Le mot désigne la religion. Le vrai sigle est "Diyanet İşleri Başkanlığınca" Direction des affaires religieuses. C'est ce qui amène logiquement à préférer l'appeler "la" plutôt que "le". Son siège en France "Fransa Ditib" occupe un imposant immeuble sis 58 rue Lénine (sic) à Bagnolet code postal 93170. Ceux qui lisent le turc consulteront son site avec profit 

    http://www.insolent.fr/2014/10/le-projet-turc-ou-la-plus-grande-mosquee.html

  • Communautarisme: soyons francs, clairs et cohérents

    Double-discours, double-langage, mépris des engagements envers les électeurs pris pour des imbéciles par des donneurs de leçons hypocrites…Le dégoût des Français pour les politiciens du Système ne va pas en s’arrangeant au vu de l’actualité de ces derniers jours. A cette aune, le procès fait au (nouveau) ministre de la Culture n’est pas le plus grave. Invitée du « Supplément « de Canal plus le 26 octobre, Fleur Pellerin qui a « déjeuné » avec le tout nouveau prix Nobel de littérature, le « gardien de la mémoire » Patrick Modiano, a avoué ne pas avoir le temps de lire depuis deux ans. Et même n’avoir jamais ouvert un livre de M. Modiano, pas plus le dernier qu’un autre. Imagine-t-on feu André Malraux nous expliquer ne pas avoir lu un livre pendant vingt-quatre mois ? Une faute professionnelle plus qu’une faute de goût peut être, car quitte à consacrer un peu de temps à la lecture, il peut apparaître secondaire, pourquoi pas,  de se jeter sur les livres de Patrick Modiano, alors que tant de grands classiques, de  génies de la littérature, de grands écrivains Français et étrangers méritent d’être lus et relus.

    Les Français sont en revanche légitimement en colère lorsqu’ils apprennent que le président UMP de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, Gilles Carrez, est en délicatesse avec le fisc. Au motif que lui, le spécialiste très affûté, se serait trompé de bonne foi, affirme-t-il, dans le calcul de la valeur de sa maison de Perreux-sur-Marne. Or c’est de celui-ci que découle son entrée dans l’impôt sur la fortune (ISF).

    Il est tout à fait légitime, le débat l’est en tout cas, de juger l’ISF contre productif, son assiette confiscatoire, de douter de son utilité et de ses bienfaits. Mais dura lex, sed lex, la loi est dure mais c’est la loi. M. Carrez, à un devoir tout particulier d’exemplarité au vu des fonctions qui sont les siennes et ne peut s’exonérer du régime commun sans trahir le mandat qui lui a été confié par les électeurs.

    Plus choquant encore, le député PS René Dosière, au vu des annexes du projet de budget 2015, a jugé hier «choquantes» les rémunérations dans les cabinets ministériels de ses amis du gouvernement Valls. Se serrer la ceinture ? C’est bon pour les autres ! «Par rapport au gouvernement Ayrault, a écrit M. Dosière sur son blogue, les rémunérations dans le gouvernement Valls (2014) sont en forte augmentation: +7,1% à 8.201 euros pour la rémunération brute moyenne d’un agent et +4,3% à 2.235 euros pour les indemnités de sujétion» (primes, NDLR).

    «Les cinq rémunérations les plus élevées se trouvent au ministère de la culture (13 744 euros), au ministère de l’intérieur (12 987 euros), au ministère de la décentralisation (12 680 euros), au ministère du redressement productif (12 369 euros) et au secrétariat d’Etat à l’enseignement supérieur (12 222 euros)».

    Si le «communautarisme financier» des membres du Système défraye la chronique, une autre «affaire», bien différente, a été exposée dans de nombreux articles ces derniers jours. Le blogue de Bruno Gollnisch avait réagi le 3 octobre, de manière d’ailleurs très mesurée, à la présence de Pierre Ducarne, 22 ans, candidat aux dernières municipales FN à Nancy (Meurthe-et-Moselle) sur le stand du « Kreuji ». En l’espèce «un collectif de 11 associations qui représentent la communauté homosexuelle bi et transsexuelle (LGBT) à Nancy. Avec le soutien de la ville, elle va prochainement ouvrir une maison LGBT au centre-ville » rapportait le média régional Loractu.

    Nous avions fait état de cette information, redoutant que le message du FN soit brouillé par la présence médiatisée d’un candidat du FN auprès d’associations prosélytes en faveur du mariage, de l’adoption, de la PMA et GPA pour les paires homosexuelles. Et ce, deux jours avant la mobilisation de très nombreux élus, militants et électeurs frontistes dans les manifestations (à Paris et Bordeaux) en faveur de la défense de la famille traditionnelle et contre la loi Taubira.

    Sans nous contacter directement, Pierre Ducarne avait vivement réagi à ce qu’il considérait comme une mise en cause injustifiée de notre part. Il a depuis précisé via les réseaux sociaux être opposé la création de cette maison LGBT, au «mariage pour tous», tout en se disant persuadé, comme Alain Juppé et la plupart des caciques de l’UMP, que la loi Taubira ne pourra être abrogée.

    «On me présente a-t-il dit, comme un militant LGBT alors que je n’ai fait que discuter avec des membres de ce collectif dont je ne fais pas partie». «J’assume totalement a-t-il écrit sur internet, le fait d’avoir visité le stand du Kreuji (ainsi que d’autres d’ailleurs) non seulement pour l’intérêt que suscite ce projet (auprès des Nancéens ?, NDLR) et que j’ai pu ainsi découvrir mais également pour l’amitié que je porte à certaines personnes (de droite comme de gauche) impliqués dans sa réalisation ». Dont acte.

    Le Monde le rapportait avant-hier, «accusé de soutien à une association homosexuelle», de «communautarisme», « le Front National - sans que Bruno Gollnisch la réclame ou soit intervenu dans ce sens, NDLR- avait engagé une procédure disciplinaire » à l’encontre de ce jeune homme.

    Finalement« il a été décidé que la commission des conflits ne se réunirait pas sur son cas» comme il était prévu le 27 novembre, «qu’il n’était pas convoqué et qu’il ne serait pas sanctionné. Le dossier est vide , a dit Florian Philippot à Reuters avant de poursuivre : Pierre Ducarne n’a pas, en tant que responsable du Front National, soutenu une association communautariste, ce qui aurait été contraire aux valeurs du parti. Il n’est pas un responsable du parti et c’était dans un cadre privé. »

    M. Ducarne outre son passage devant la commission des conflits, devait être « également convoqué devant la commission de discipline pour «insultes proférées envers un dirigeant du FN», et plus précisément envers Bruno Gollnisch ont affirmé à la presse Florian Philippot et Bruno Bilde (conseiller de Marine).

    Pierre Ducarne s’est finalement fendu d’un petit mea culpa sur tweeter le 29 octobre : «Que la presse cesse d’instrumentaliser et détourner un quiproquo interne au FN pour alimenter une polémique fondé sur le bruit et la rumeur.» «Clarification faite avec le FN. Malentendu de part et d’autre. Moralité: il vaut mieux privilégier une explication sereine que de réagir à chaud.»

    C’est en effet en réagissant à chaud, mettons cela sur le compte de la jeunesse, que M. Ducarne a commis un message, pour le moins maladroit, effacé par la suite, mais donc jugé insultant par Florian et Bruno (Bilde) – « je ne sais pas si j’ai été insulté…» a voulu temporiser Bruno Gollnisch contacté par Europe 1. « M. Bruno Gollnisch écrivait le jeune homme le 6 octobre, serait bien inspiré de vérifier l’exactitude de ses informations avant de relayer tout et n’importe quoi. De respecter la liberté et la vie privée d’autrui. Mais M. Gollnisch se verra notifier tout cela par écrit et pourra ainsi juger de mon mécontentement. Le Mac Carthysme ça va bien » (sic).

    Le jeune homme a finalement renoncé à «notifier tout cela par écrit » au professeur Gollnisch, qui du haut de son parcours intellectuel et des ses trente ans de militantisme au FN, n’a guère de leçons à recevoir en matière de défense de nos libertés fondamentales. Surtout, est-il nécessaire de rappeler que Bruno a toujours respecté la vie privée de chacun (justement parce qu’elle est privée !) et n’est pas animé par la moindre velléité d’établir une quelconque « police de la braguette » au FN comme dans le reste de la société française ! M. Ducarne a d’ailleurs avoué «qu’il n’y a pas de chasses aux homosexuels » au Front National.

    Mais il s’agit de rappeler que la communication politique répond à des règles de base. La première d’entre elle veut que quand on est candidat à une élection, et si l’on souhaite continuer à l’être, on ne peut échapper dans l’espace public à l’attention médiatique et à l’interprétation de ses faits et gestes, a fortiori dans la commune dans laquelle on milite. En ce sens, si l’on souhaite que sa vie privée soit respectée et la dissocier nettement de sa vie publique, il n’est pas bien malin de poster, comme M. Ducarne l’a fait, une photo ou on le voit enlaçant un jeune homme sur le stand du Kreuji, assortie de la mention ambiguë « pied de nez aux sectaires ». Peut-on s’étonner dans le contexte actuel que cela peut être aussi interprété comme un message politique ? Puisse la leçon être entendue.

    « De toute façon, je me suis mis en retrait du parti depuis plusieurs mois. Et si on doit m’exclure, on m’exclura », a encore déclaré Pierre Ducarne qui vient aussi d’apporter son soutien à Maxence Buttey. « L’acharnement de certains sur ce jeune élu FN converti à l’islam est scandaleux. Laissez le libre de croire ce qu’il veut. Idiots », a-t-il énoncé dans un tweet le 26 octobre…

    Ce jeune élu FN de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), est accusé de prosélytisme islamique par ses camarades de la fédération. Il lui est reproché –voir notre article en date de lundi dernier- d’avoir adressé à des membres du FN  une vidéo (Les miracles du Coran) vantant les mérites de la religion du prophète pour expliquer sa récente conversion. Une vidéo objectivement intellectuellement très médiocre, assez affligeante même, a peu près du niveau de celles que font les Témoins de Jéhovah…

    Sur le site Atlantico, Christophe Bouillaud,  professeur de sciences politiques à l’Institut d’études politiques de Grenoble, a été interrogé simultanément sur les affaires Ducarne et Buttey. Contrairement à ce qu’il affirme, le cas Ducarne n’illustre pas «des contradictions au niveau de l’électorat du FN sur cette question. Il y en a un traditionnaliste qui n’arrive pas à normaliser l’homosexualité dans son mode de pensée alors que pour l’autre ce n’est pas important. Au niveau de l’actuelle direction du FN regroupée autour de Marine le Pen il n’y a pas trop de divergences sur le sujet. En revanche Bruno Gollnisch et Jean Marie le Pen pensent différemment mais cela reste un courant minoritaire ».

    Cette analyse assez primaire est surtout fausse car elle confond l’accessoire et l’essentiel. Comme nous l’avons dit, ce que rejette le FN en bloc, et c’est là son positionnement politique partagé par tous, c’est la dérive communautariste et prosélyte, ni plus, ni moins. Le reste est affaire de conscience pour chacun.

    M. Bouillaud, a contrario, est plus lucide quand il rappelle que « le FN n’a jamais été contre la religion musulmane »,  tout en soulignant « le manque de culture politique (de Maxence Buttey). Il n’a pas compris les dynamiques de l’électorat français et ce que signifie politiquement le mot immigration ».

    « Le FN peut accueillir des gens nés musulmans parce que c’est un choix par défaut et qu’on accepte la religion de ses parents. En revanche l’idée de choix est très importante car cela nous engage autour des valeurs. Aujourd’hui on voit la conversion à l’islam comme un rejet de la société française ». C’est en tout cas comme cela qu’elle est perçue par la très grande majorité de nos compatriotes.

    C’est en restant ferme dans sa dénonciation du prosélytisme communautariste, sans excès mais sans faiblesses coupables, que le Front National apportera de la clarté dans un débat politique qui en a bien besoin. C’est aussi sur notre cohérence que nous sommes jugés affirme Bruno Gollnisch, et nous le serons tout particulièrement lors de la grande échéance de 2017 pour porter Marine Le Pen et nos idées au pouvoir.

    http://gollnisch.com/2014/10/31/communautarisme-soyons-francs-clairs-coherents/

  • Le choc de simplification : très simple à comprendre

    François Hollande avait annoncé le grand chantier de son quinquennat : le choc de simplification, un terme générique censé rapporter 12 milliards d’euros en 3 ans ! Mazette ! Quand les socialistes ont des idées pour gagner de l’argent sans prélever plus, c’est que l’affaire est sérieuse !

    Donc rendez-vous cet après-midi à l’Elysée pour assister au grand show du grand choc ! Et là, la quasi-totalité du gouvernement est réuni pour nous annoncer une grande nouvelle : Internet existe ! Et oui !

    Devant le choc d’une si grande découverte, la salle de ce show qui vient de subir ce choc se lève d’un seul homme, choquée, pour applaudir chichement la choquante découverte gouvernementale !

    Allez, ne soyons pas méchant : vous voulez finir ces quelques lignes en sachant réellement ce que cache ce choc ? Ne cherchez pas : dorénavant, il sera possible de faire par Internet ce qui se faisait par papier. Pas forcément idiot, très utile, il était même temps ! Mais il n’y aura aucune simplification, juste une numérisation qui permettra de ne pas renouveler des fonctionnaires.

    Ne soyez pas choqués, il n’y a même pas de quoi être déçus !

    Xavier Celtillos

    http://www.medias-presse.info/le-choc-de-simplification-tres-simple-a-comprendre/17291

  • Demi-mensonges et vraie nuisance de la sécu monopoliste


    Quand on évoque officiellement, dans l'hexagone, matraqué par ses gros moyens de désinformation, la construction historique du "modèle social" et de sa pièce maîtresse, la sécurité sociale, c'est toujours pour entendre répercuter les mêmes incertitudes et répéter les mêmes demi-mensonges.

    Pour parler comme Mme Aubry, il y a plus que du flou dans ce récit parce qu'il y a non pas "un", mais plusieurs "loups", une véritable meute.

    Nous disposons à cet égard d'un mètre étalon. Il est proposé par un site qui s'intitule fièrement "sécurité sociale", avec un trait d'union et sans les accents et un suffixe ".fr". En elle-même, sa prose, – car ce n'est pas de la poésie, – nous renvoie à cette conception d'un universalisme administratif républicain, où l'on finirait presque par croire que Paris légifère, depuis toujours, grâce à la révolution de 1789 sans doute, pour le monde.

    Le site indiqué plus haut se présente sur sa page d'accueil pour le "portail du service public de la sécurité sociale".

    Pour le commun des mortels tout cela semble logique, et on passe aux centres d'intérêts pratiques.

    On y trouve cependant une page qui mérite la visite et pas seulement le ricanement. Elle a été mise en ligne, avec la mention "à la une sur le portail", le 29 octobre 2013 et elle a été mise à jour 6 mars 2014. Elle s'intitule : "Rappel des obligations d’affiliation et de cotisation à la Sécurité sociale". Elle affirme ainsi de façon fort péremptoire :

    "La Direction de la Sécurité sociale tient à rappeler l’obligation de s’affilier et de cotiser à la Sécurité sociale à la suite de différents articles ou émissions de radio annonçant une nouvelle fois à tort la fin du monopole de la Sécurité Sociale."

    Les rédacteurs du site mettent ici des guillemets au concept de monopole. On se demande pourquoi : je les supprime.

    Mais au fait qu'est-ce donc que cette "Direction de la Sécurité sociale" ?

     

    Cette chose anonyme se trouve définie sur un autre site, mieux identifiable juridiquement, puisqu'il dépend, lui, de manière directe, d'une administration précise. Sa page d'accueil place en haut à droite la photo de notre irremplaçable ministre de la Santé "et des Affaires sociales", Mme Marisol Touraine.

    Il nous y est révélé que "la direction de la Sécurité sociale, DSS, est chargée de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique relative à la Sécurité sociale : assurance-maladie, accidents du travail et maladies professionnelles, retraite, famille, dépendance, financement et gouvernance. 
Elle est rattachée aux ministères des "Affaires sociales et de la Santé", d'une part, et au ministère de l’Économie et des Finances, d'autre part. On devient aisément qui porte la culotte et tire les chèques dans ce couple. Son adresse, toutefois se trouve 14, avenue Duquesne à Paris, 7e arrondissement.

    Le siège apparent, l'enseigne est installée par conséquent au bon vieux ministère de la Santé.

    Là aussi le public non averti n'y voit pas malice. Pour lui la "Sécu" c'est tout simplement sa caisse maladie. C'est ce qui émet désormais "la petite carte verte". La carte "vitale" a été instituée en 1997, à l'époque du plan Juppé. Et elle semble permettre de consommer gratuitement des soins, des médicaments, sans rien payer. Cela peut paraître une magnifique – jusqu'au jour où l'on découvre que rien ne coûte plus cher que la gratuité.

    Au fait, qui dirige cet immense organisation dont le budget est supérieur à celui de l'État ? Posez la question pour briller en société. Il s'appelle Thomas Fatome.

    Il n'a pas l'air méchant sur la photo.

    Voilà comment Les Échos le présentaient lors de sa nomination par le gouvernement Fillon en mars 2012 :

    "Un homme de cabinet à la Direction de la Sécurité sociale" (1)⇓

    CV de premier de la classe pour le nouveau patron de la Direction de la Sécurité sociale : HEC, DEA de droit public, ENA, Inspection générale des Affaires sociales (Igas), cabinets ministériels et de la présidence de la République. Thomas Fatome, trente-sept ans à peine, marié et père de trois garçons, est un homme rapide. Ambitieux ? Ce n'est pas un forcené de l'ambition au mauvais sens du terme,(…) Thomas Fatome n'arrive pas en terrain inconnu à la Direction de la Sécurité sociale (DSS), rattachée au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé, au ministère du Budget et au ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale."

    L'essentiel me semble dévoilé dans ces quelques lignes.

    On y découvre notamment le caractère hybride de cette administration molle, rattachée, à la fois, à la citadelle Bercy et la médecine publique. Le "social", et sa "cohésion", en effet pour ces gens-là, ce sont les soins hospitaliers.

    Que la même structure, quasi anonyme, – car M. Fatome me le pardonnera mais son existence n'est pas très "médiatisée", – structure rattachée à la fois à Bercy et à l'avenue Duquesne, règne, en même temps, sur la retraite des Français, sur l'assurance-maladie, et donc sur toutes les professions de santé, mais aussi sur la branche dite "famille", mais aussi sur les accidents du travail, sur l'assurance veuvage, sur l'invalidité, et encore demain sur le risque dépendance, voilà qui pose d'abord un problème de transparence, un problème de démocratie, un problème de liberté.

    Cela soulève certainement aussi un doute sur l'omni-compétence, aussi bien quand on mesure le coût de l'ensemble et son déficit chronique, mais également lorsqu'on prend acte de son refus, refus acharné, de la même structure d'entrer en concurrence.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2014/10/demi-mensonges-et-vraie-nuisance-de-la-secu-monopoliste.html

  • Le gouvernement décide de résilier le contrat avec Ecomouv’

    La société n’exclut pas de demander jusqu’à 1,5 milliard d’euros de dommages et intérêts devant la justice.

    Après avoir suspendu sine die l’écotaxe le 9 octobre, l’État l’a définitivement enterrée jeudi après-midi. « Le gouvernement a décidé de résilier le contrat de partenariat conclu le 20 octobre 2011 avec Écomouv’ », a déclaré au Sénat Alain Vidalies, secrétaire d’État aux Transports. La fin de la tragi-comédie de l’écotaxe qui empoisonne l’État depuis un an ?

    Pas sûr car le gouvernement va se retrouver confronté à un autre casse-tête : comment faire pour ne pas payer à Écomouv’ les pénalités prévues en cas de résiliation du contrat. Elles s’élèvent à 800 millions d’euros. Auxquels il faut ajouter 250 millions de loyers pour l’année 2014. Sans compter le manque à gagner de 450 millions par an qu’aurait rapportés cet impôt. Et la dizaine de millions nécessaires pour démonter et stocker les portiques. Un sacré gâchis que les Français auront du mal à supporter alors que le gouvernement leur impose tous les jours de nouveaux sacrifices.

    Pour ne pas payer sa note, l’État fourbit ses armes. La lettre de résiliation du contrat avec la société chargée de percevoir l’écotaxe fait mention de « doutes » émis sur « la validité du contrat initial, au regard des exigences constitutionnelles qui s’imposent à l’État lorsqu’il confie à des personnes privées la gestion de certaines activités », affirme Alain Vidalies. En clair, le gouvernement suggère que ce contrat serait inconstitutionnel car il confie la perception d’une taxe à un opérateur privé. Une piste chère à la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, qui avait demandé avant l’été au cabinet d’avocat de Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement, de plancher sur ce sujet.

    C’est qu’en cas d’inconstitutionnalité, le gouvernement serait en position de force pour négocier une sacrée remise sur sa note supérieure à un milliard d’euros.

    Reste que la probabilité que ce contrat soit déclaré inconstitutionnel est faible. Car ce PPP (partenariat public-privé) a déjà été examiné sous toutes les coutures. Et qu’il s’agisse du Conseil d’État en 2011 ou de la commission d’enquête sénatoriale formée sur le sujet au premier trimestre 2014, toutes ces instances ont affirmé que ce contrat était parfaitement légal.[....

    La suite dans Le Figaro.fr

  • Ne comptez pas sur la protection du système !

    « La République gouverne mal mais se défend bien. » disait Charles Maurras… Vous me permettrez de reprendre sa célèbre phrase afin d’illustrer mes propos, et ce, même si le contexte où je vais l’utiliser diffère quelque peu de celui d’origine.

    Qui protège-t-on en France ? Vous allez me répondre : « Pas les Français ». Evidemment, forts de tout ce que vous avez pu entendre ces dernières années ici et là, vous savez bien que le Français de base, méprisé par le système et ses rouages, n’est pas protégé dans son pays. Il en a peut-être l’illusion mais il ne l’est pas vraiment... Il peut toutefois se référer à sa bonne étoile pour espérer qu’il ne lui arrivera rien dans cette époque étrange de couardise, de laxisme et de médiocrité, dans cette époque où l’on protège les agresseurs et où plus personne ne bronche face au danger (tout relatif soit-il le plus souvent…).

    Et encore faudrait-il le pouvoir se défendre seul ! La légitime défense ? Oui, dans les faits, ça a existé un jour, ce n’est plus cas. Notez le nombre de cas où la « justice » donne raison aux agresseurs et non aux victimes… Et puis, à quoi bon autoriser une population déjà complètement désarmée ou presque (les chasseurs avec nous !) à se défendre ? Mettez-vous dans la peau de ceux qui nous gouvernent et considérez que:  

    1) Si la populace ne peut se défendre elle-même, seul l’Etat peut assurer sa protection. Il pourra donc mieux la contrôler par ce biais. On la tient en laisse, c’est simple comme bonjour à comprendre.

    2) Le système n’en a rien à branler de votre bien-être ou de votre sécurité. Il n’agit pas dans l’intérêt commun …  Il utilise même votre peur à ce niveau pour « gouverner par le chaos » et donc renforcer insidieusement son emprise sur vous.

    Vous, le Français de base, vous êtes un plouc, une marionnette qu’on utilise et dont la vie ne vaut rien. On ne vous protège pas, point. Vous souvenez-vous de Marie-Neige Sardin, symbole à elle seule de tout le désintérêt et de  toute la haine des « pouvoirs publics » à l’égard des gens « normaux » (c'est-à-dire blancs non criminels) ? Cette courageuse femme fut agressée plus de trente fois par des individus « bien connus des forces de police », et fut même violée sans que cela n’émeuve vraiment qui que ce soit –justice ou politiciens- . Vous, ce serait la même chose. Ne comptez pas sur l’Etat, il est votre ennemi. Loin est le temps où la fonction de protection était un devoir pour les puissants du pays qui devaient leurs privilèges à ce devoir qu’ils avaient à l’égard des populations. Rappelez-vous que la noblesse se devait de protéger les gens et que quand elle ne remplissait pas ce rôle, elle s’exposait à de sérieuses révoltes… Les temps ont bien changé…

    Cependant, aujourd’hui, en ces temps d’égalité totale où certains sont toutefois plus égaux que d’autres, on constate qu’il est des individus dont il faut prendre soin et protéger quoi qu’il arrive ! Ils ressemblent plutôt peu voire même pas du tout à Marie-Neige Sardin ou à vous… Où les trouve-t-on ? Dans les cénacles phares du système pardi ! Politiciens, people et journalistes en priorité.

    caronhabidsardin.jpg

    Ils sont protégés par le système... mais pas elle!

    Certains cas récents sont ainsi significatifs.

    Comme un pied de nez à Marie-Neige Sardin et aux milliers d’autres qu’on a laissé dans la merde, vous avez tout d’abord le député franco-israëlien Meyer Habib. Cet individu exceptionnel, dont la vie est si précieuse pour tous, dispose de quatre (4) policiers du SPLP (Service pour la protection) pour sa protection car, voyez-vous, il a eu des « prises de position favorables à Israël », en fait un certain nombre de déclarations tapageuses louant par exemple "la valeur juive de la vengeance" ou décrivant le terrible antisémitisme qui sévirait en France... Normal quand on est juif, non ? Ou faut-il protéger avec quatre policiers français chaque membre de la communauté actif en politique et tout dévoué à l’Eretz ? Bref, notre Meyer Habib est bien en sécurité (pour une menace certainement égale à 0…) et a même tenté de bénéficier de cette largesse de la ripoublique  pour convoyer 20.000 euros de pierres précieuses… Car, en plus d’être député, Meyer Habib est effectivement diamantaire ! Il symbolise bien la classe politique « française » affairiste qui considère que tout est bon à prendre, non ?

    Et il n’est pas le seul à être ainsi mis en sécurité par le gouvernement pour des prétextes futiles ! Un bon nombre d’individus nuisibles, membres d’un système qui ne protège que les siens, sont ainsi affublés de policiers payés par nos impôts dans leur vie de tous les jours… Cela entraîne une grogne réelle chez les agents du Service de la protection (SDLP, ex-SPHP) qui est rattaché au ministère de l'Intérieur et est chargé des célébrités. En effet, les policiers déplorent « une surenchère de missions de plus en plus «people», où le gouvernement accorde à des personnalités de la presse ou du show-business une protection coûteuse en effectifs qui, selon certains professionnels place Beauvau, ne se justifierait pas. D'autant que le service est déjà très sollicité pour jouer les anges gardiens d'anciens premiers ministres, dont nul n'ignore que leur vie n'est guère exposée. ». On peut lire plus loin qu’il existe « quelques grincements chez les policiers, au lendemain de l'annonce par le ministère de l'Intérieur de placer Aymeric Caron, chroniqueur télé au ton délibérément provocateur, sous protection policière […] d'autres cas surprennent. Bien que l'Unité de coordination et de lutte antiterroriste (Uclat) ait estimé que les risques qu'ils encouraient ne justifiaient pas une protection 24 heures sur 24, un journaliste de France 24, deux journalistes du Monde et un député des Français de l'étranger se sont vus accorder une protection payée par l'État. »

    Tout n’est-il pas clair et fluide ? Le parallèle entre privilégiés et non-privilégiés ne se passe-t-il pas de commentaires ? Ne comptez pas sur le système, il ne protège et ne protégera que les siens…

    Rüdiger / C.N.C.

    Sources: 12.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/10/27/ne-comptez-pas-sur-la-protection-du-systeme-5477251.html

  • Pour Manuel Valls, Eric Zemmour ne mérite pas d’être lu

    Le Premier ministre Manuel Valls s’en est pris lundi au «Suicide Français», livre signé Eric Zemmour, dans un discours prononcé pour le 70e anniversaire de l’ordonnance du 9 août 1994 sur le rétablissement de la légalité républicaine :

    valser

    • « Entendre certains parler de suicide pour notre pays est inacceptable, insupportable. Pour un républicain, pour un patriote comme moi, comme vous, c’est un crève-cœur ».

    • « Ceux qui vont jusqu’à défendre des thèses racistes ou négationnistes, ceux qui construisent leur notoriété sur la peur, la résignation, la réaction, ceux-là ne méritent pas la place qu’on leur accorde dans le débat public. Ils ne méritent pas qu’on les lise ».

    Donc, Zemmour n’est pas républicain, pas patriote, en revanche il est raciste, négationniste, et sa notoriété de pacotille est imméritée… Voyons, Manuel, il faut être simple, on est entre amis : pourquoi ne pas avouer tout simplement que la lecture, ce n’est pas la tasse de thé du gouvernement socialiste ? La collègue Fleur Pellerin l’a bien fait, elle, et ça s’est bien passé : elle est toujours ministre. Ce serait plus honnête que de s’en prendre à ce pauvre Zemmour, non ?

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/pour-manuel-valls-eric-zemmour-ne-merite-pas-detre-lu_119968.html#more-119968

  • Encore des églises vandalisées dans le Morbihan

    Dans la presse locale : 

    "L'église de Roudouallec a fait l'objet d'un vol de statues en début de semaine (Le Télégramme de mercredi). À Gourin aussi, un vol a été commis dans l'église paroissiale. « Le personne qui s'occupe de la sacristie est venue me voir mercredi en me signalant la disparition de chandeliers dans la sacristie. Effectivement, neuf chandeliers ont été volés.

    Nous avons alors fait le tour de l'église et nous nous sommes rendu compte que la magnifique Pietà du XVIe, qui est classée, avait aussi été volée », explique le Père Jean-Yves Le Saux, curé du doyenné, qui a été déposé une plainte à la gendarmerie. Deux autres statues, celles de Saint-Sébastien et Saint-Jean Baptiste, ont aussi été volées.

    « Ce sont des éléments de notre patrimoine qui ont une valeur inestimable », explique le Père Le Saux qui se dit « déconcerté et secoué » par ces vols".

    Le Salon Beige

  • Y a-t-il un futur euthanasié par ici ?

    Le texte qui prévoyait de légaliser l’euthanasie, examiné mardi au sénat, a été supprimé par deux amendements. S’il y avait bien quelque chose à supprimer, c’était ce texte, n’importe comment, n’importe quoi. Et personne d’autre.

    L’opération n’en est pas moins réussie : comme tous les six mois, on reparle de l’euthanasie. Cette fois, le sujet est trop grave pour que l’on prenne au sérieux des arguments comme "nous sommes en retard", ou "d’autres pays le font". On ne peut encore moins prétendre que ce "retard" incombe aux "lobbies de catho extrémistes", comme le fait sans rire Jean-Luc Romero, principal soutien de cette loi. Dans la foulée, il ajoute : "C’est incroyable que la France, qui était en avance auparavant, soit désormais en retard sur ces questions de société". "Les politiques sont tellement conservateurs et tellement soumis à l’Eglise". L’absence de crédibilité de la phrase précédente annihile toute l’argumentation du personnage, vous en conviendrez.

    Comme le dit simplement Jean Leonetti (auteur de la loi de 2005 sur la fin de vie), "Il n’y a pas des pays en avance et la France en retard". Les arguments habituels des progressistes, c’est-à-dire ceux qui n’en sont pas, doivent être rejetés. Avec raison, Leonetti a dénoncé le lobbying exercé par l’association de Romero : "Elle ne peut pas tous les six mois faire une proposition identique en espérant qu’elle passe", ce qui rappellerait furieusement la méthode employée pour faire adopter la constitution européenne et autres avancées sociales bourdonnantes (le mariage gay, par exemple)…

    Ce qui frappe à chaque fois que ce débat est exhumé, c’est l’appel à la dignité. Les partisans de l’euthanasie évoquent même la dignité ultime qu’est le choix de la mort. Comment peut-on affirmer qu’il est digne et même suprêmement digne de permettre à un individu d’en finir ? Dans cette affaire, "Ceux qui prétendent savoir sont soit des ignorants soit des menteurs", a encore affirmé Jean Leonetti, en plaidant pour "Une culture du doute collectif" tout à fait pertinente. Seulement voilà : en face, il y a l’émotion, la souffrance, la dignité… tout ça ne laisse guère de place au doute et aux arguments. Toute bonne émission qui traite du sujet exhibera un malade incurable en phase terminale, convoquera une mère éplorée qui dira qu’on a pas idée de la souffrance qu’a connu son fils, que son agonie a été interminable, indigne du pays des Droits de l’homme. Que ce n’était pas humain de lui faire ça. Que répondre, sereinement, sans devenir un monstre ? Madame, votre fils n’était pas représentatif ? Madame, nous devons cultiver le doute collectif ? Impossible.[...]

    La suite sur Ring

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Y-a-t-il-un-futur-euthanasie-par