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  • A Roubaix, le PS coincé entre la loi Taubira et le vote musulman

    A la section PS de Roubaix, les langues se délient :

    "Officiellement, on ne parle pas du vote musulman au PS de Roubaix. Juste du rapport entre « appartenance religieuse et engagement politique ». (...) Mais le sujet n’a pas été choisi de manière innocente. D’ailleurs, il rencontre un écho au sein de la section. Les questions fusent. «  Est-ce que, si on est musulman, on peut s’opposer au mariage pour tous sans être mis au ban du parti ?  », interroge l’un d’eux. «  Il y a une différence entre être opposé au mariage gay et être homophobe !  », enchaîne un autre militant. Marjolaine Pierrat-Feraille, conseillère municipale d’opposition, acquiesce : «  On ne peut pas être homophobe et être socialiste. En revanche, j’estime qu’on peut être contre le mariage pour tous en étant pleinement membre du PS. Il peut y avoir des débats  », scande-t-elle.

    Lors du vote du texte sur le mariage gay, tout opposant était vite assimilé à un homophobe. Mais au PS de Roubaix, on veut donner des gages aux militants de confession musulmane, et à travers eux, à l’électorat musulman. Mehdi Massrour, le secrétaire de section, annonce même la création d’un groupe de travail sur la question. «  Est-ce qu’un croyant devrait forcément voter à droite ? », s’interroge-t-il. Le conseiller général de Roubaix-Est a encore en mémoire la dernière élection municipale. «  C’est vrai que ça a joué, analyse-t-il. Le mariage pour tous, la théorie du genre, on n’a pas arrêté d’en entendre parler, et pas seulement chez les musulmans. On ne l’a pas vu venir, mais c’est sans aucun doute une des causes de la défaite.  » Et le PS ne veut pas revivre ça en 2020."

    Louise Tudy

  • État islamique : L’horreur avant les décapitations

    (NOVOpress via Courrier international)
    Dans une enquête fouillée, fondée sur les interviews d’anciens otages et autres témoins, The New York Times retrace le calvaire d’une vingtaine d’otages détenus par l’Etat islamique en Syrie.

    Les otages sont sortis de leur cellule un par un.
    Dans une pièce isolée, les ravisseurs leur posent à chacun trois questions très personnelles, technique classique utilisée pour fournir des preuves de vie lors des négociations de libération.
    James Foley retourne dans la cellule qu’il partage avec une vingtaine d’autres otages occidentaux et fond en larmes de joie. Les questions que ses ravisseurs lui ont posées portent sur des détails si intimes (“Qui a pleuré au mariage de ton frère ?”, “Qui était le capitaine de ton équipe de foot au lycée ?”) qu’il sait qu’ils sont enfin en contact avec sa famille.

    Nous sommes en décembre 2013. Plus d’un an s’est écoulé depuis qu’il a disparu sur une route du nord de la Syrie. Ses parents inquiets sauront enfin qu’il est vivant, dit-il à ses compagnons de captivité. Il est convaincu que son gouvernement négociera bientôt sa libération.
    Ce qui semble être un tournant décisif est en fait pour le journaliste américain de 40 ans le début d’une descente aux enfers qui s’achèvera au mois d’août suivant, lorsque ses geôliers le feront agenouiller quelque part dans les collines arides de Syrie et le décapiteront devant l’objectif d’une caméra.

    Sa mort filmée signe la fin très publique d’un calvaire très secret.

    (…)

    Bontinck, qui a été libéré à la fin de l’année dernière, est revenu pour la première fois sur ses expériences lors d’un entretien réalisé dans sa ville natale, Anvers. Il est l’un des quarante-six jeunes Belges inculpés pour appartenance à une organisation terroriste.

    Au début, les mauvais traitements ne semblent pas servir un objectif plus vaste. Et les djihadistes eux-mêmes ne paraissent pas trop savoir ce qu’ils feront de leurs otages, de plus en plus nombreux.

    A en croire Bontinck, James Foley et John Cantlie sont dans un premier temps détenus par le front Al-Nosra, groupe affilié à Al-Qaïda. Leurs gardes, trois anglophones qu’ils surnomment “les Beatles”, prennent apparemment un malin plaisir à les brutaliser. Ils sont ensuite remis à un autre groupe dirigé par des francophones, le “Conseil de la choura [organe consultatif] des moudjahiddines [combattants musulmans]“.

    Foley et Cantlie sont déplacés à au moins trois reprises avant d’être transférés dans les sous-sols de l’Hôpital des enfants de la ville d’Alep. C’est dans cette prison que Bontinck, qui n’a alors que 18 ans, rencontre Foley. Le jeune Belge était à l’origine un combattant, comme des milliers d’autres jeunes Européens attirés par la promesse du djihad. Il a été exclu du groupe lorsqu’il a reçu un texto de son père qui, depuis la Belgique, s’inquiétait pour lui. Son commandant l’a alors accusé d’être un espion.

    Les militants l’ont traîné dans une pièce du sous-sol aux murs brun clair. Il y a trouvé deux étrangers barbus, très maigres : James Foley et John Cantlie. Pendant les trois semaines où il a été enfermé avec eux, dès que l’appel à la prière retentissait, tous trois se levaient.

    http://fr.novopress.info/

  • Jacques Hogard : « L’Europe est morte à Pristina » : Chronique du Kosovo

    Jacques Hogard n’est pas de ceux que l’on peut taxer de complotisme. Même les plus hardis des endoctrinés n’oseraient s’aventurer sur ce terrain, et pour cause. Le colonel Jacques Hogard est non seulement un témoin direct de beaucoup des évènements de la fin du siècle dernier mais, bien plus, il en a été un des acteurs sur le terrain.

    Jacques HogardLa machine à propagande, dans son vaste programme de désinformation dont nous savons qu’il n’existe aucune limite, l’a atteint de plein fouet, attentant à son honneur et celui de ses camarades, notamment concernant les évènements du Rwanda au sujet desquels il a écrit un livre, « Les larmes de l’honneur ». C’est que Jacques Hogard garde un regard lucide sur les actions dans lesquelles il est impliqué et, surtout, il écrit, et il s’exprime. Ceci explique peut-être cela. Il récidive avec un nouveau livre intitulé « L’Europe est morte à Pristina » où il relate les évènements de la guerre du Kosovo en 1999, tels qu’il les a vécus comme commandant d’un groupe interarmées de forces spéciales françaises.

    Pour qui veut voir, Jacques Hogard ne fait que confirmer, en tant que témoin et acteur, une réalité qui, peu à peu, est en train de sortir de l’enfumage savamment entretenu par les médias internationaux, y compris les médias français travaillant activement et sciemment contre leur pays. Cette réalité se manifeste aujourd’hui à travers toute l’Europe (et ailleurs) à travers des évènements que l’on croit conjoncturels, mais qui entrent dans un cadre bien plus large.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/jacques-hogard-leurope-est-morte-a-pristina-chronique-du-kosovo_120603.html#more-120603

  • La Grande guerre racontée par les écrivains qui l'ont vécue

    A la veille de l'anniversaire de l'Armistice de la Grande guerre, lundi 10 novembre à 20h40, la chaîne Histoire, diffuse un film documentaire, Si je mourais là-basLa guerre des écrivains 1914-1918, dont le titre repend un vers célèbre de Guillaume Apollinaire.

    "Si je mourais là-bas sur le front de l'armée
    Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée
    Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt
    Un obus éclatant sur le front de l'armée
    Un bel obus semblable aux mimosas en fleur"

    Après ses films sur Céline et Gustave Thibon, Patrick Buisson a fait réaliser par Guillaume Laidet ce film lyrique en faisant lire des textes d'écrivains ayant participé à la guerre de 14 (les fantassins Péguy et Barbusse, l’artilleur Apollinaire, « poète canonnier » et le légionnaire Cendrars, le cuirassier Céline et le dragon Bernanos, l’officier de commando Jünger, le lieutenant Genevoix et le caporal Drieu La Rochelle, le médecin militaire Elie Faure et le chirurgien Duhamel, l’ambulancier Dos Passos, le brancardier Kessel et l’infirmier Hemingway, les biffins Dorgelès, Chevalier, Manning et Remarque) le tout sur fond d'images d'archives et de fictions, de photos et de films d'époque.

    Lors de l'avant-première à Paris, pas une personnalité politique de la sarkozie n'était là. Sauf une : Jeannette Bougrab, qui a prêté sa voix pour le film. Et Patrick Buisson a insisté sur la seule fidélité de cette fille de harki :

    "Je n'ai pas eu longtemps à m'interroger pour trouver la voix féminine de ce film. Ce ne pouvait être qu'elle. Me sont revenus à l'esprit ces vers du poète français Rutebeuf : Ce sont amis que vent emporte/Et il ventait devant ma porte/Les emporta. Eh bien, le vent a soufflé devant ma porte. Il a emporté beaucoup beaucoup d'amis et de ceux qui se prétendaient tels. Il ne t'a pas emportée, toi, Jeannette, et quelques autres non plus, si j'en juge la composition de cette salle."

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  • UE : c’est non une question d’union, mais une question d’identité

    Citation de Chesterton trouvée sur le blog des amis de Chesterton, avec cette question en titre :

    "Un regard sur l’Europe… actuelle ?

    "Il peut arriver qu’il soit aussi facile de réunir dix nations en un empire que de changer dix shillings en un demi-souverain. Mais cela peut être aussi insensé que de changer dix terriers en un dogue. En tout cas, c’est non une question d’union ou d’absence d’union, mais une question d’identité ou de manque d’identité."

    Michel Janva

  • Une Cour d’appel américaine casse une décision jugeant « anticonstitutionnelle » la définition du mariage entre un homme et une femme

    La 6ème cour d’appel des Etats-Unis (Michigan, Ohio, Tennessee et Kentucky) a rejeté la décision d’un juge fédéral qui avait décidé que « l’interdiction du mariage homosexuel » dans le Michigan était anticonstitutionnelle, après avoir été saisi par une paire homosexuelle qui se plaignait de ne pouvoir adopter « leurs enfants ».

    Le juge parlait d’interdiction du mariage homosexuel, c’est en réalité une seule inscription dans la Constitution de l’Etat d’une définition du mariage comme étant l’union d’un homme et d’une femme.

    La cour d’appel (à une majorité de deux contre un) a considéré que c’était aux citoyens de se prononcer, et que ces derniers n’avaient pas à demander aux juges de trancher ce genre de question.

    Une première qui ira sans doute devant la Cour suprême. Mais la cour d’appel a rappelé que les règles de la Cour Suprême conféraient aux états le droit de mettre en place une politique sur le mariage : « Depuis la création de la république jusqu’en 2003, tous les états définissaient le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme, ce qui veut dire que le 14ème amendement (qui garantit «  légale protection des personnes ») permet, même s’il ne l’oblige pas, aux états de définir ainsi le mariage »

    Elle a par ailleurs ajouté un paragraphe que nos « élites » devraient lire avec attention : « une dose d’humilité nous fait hésiter avant de juger anticonstitutionnellement irrationnelle une vision du mariage partagée jusque récemment par toutes les sociétés du monde, partagée par la plupart, si ce n’est tous, de nos ancêtres, et partagée jusqu’à aujourd’hui par un nombre significatif de pays ».

    http://www.contre-info.com/