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  • Jean-Charles Luperto, la démission c’est maintenant ! Le PS va-t-il maintenir un pervers à la tête d’un parlement ?

    Empêtré dans une affaire sordide d’exhibitionnisme, le politicien belge Jean-Charles Luperto ferait bien, s’il lui reste un peu d’honneur, de démissionner de ses différentes fonctions politiques.

    Comme nous l’expliquions ce matin, Jean-Charles Luperto fait l’objet de plusieurs plaintes pour attentat à la pudeur et exhibitionnisme. Ce président du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, député wallon et bourgmestre de Sambreville, s’adonnait publiquement à des « pratiques masturbatoires » dans les toilettes d’une station-service. Ces faits choquants se sont produits à plusieurs reprises durant plusieurs mois.

    Les faits sont d’autant plus scandaleux qu’au moins un des témoins était un mineur.

    Ces gestes démontrent que Jean-Charles Luperto est un pervers.

     

    Lors des perquisitions effectuées au domicile et dans les bureaux de cet individu, des ordinateurs, tablettes, smartphone et clés USB ont été saisis. Une unité spéciale vérifie si rien de plus ne se cache derrière l’exhibitionnisme de ce mandataire politique socialiste.

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  • Fillon-Jouyet-Sarkozy : copinage, complot et coup bas (Présent 8228)

    Comme l’écrivait Jean Cochet dans Présent de samedi les clowns, effrayants voire minables, ne sont pas tous grimés.

    Pour preuve, l’affaire d’Etat Fillon-Jouyet-Sarkozy qui, depuis jeudi, provoque des crispations au sein d’une UMP(S) déjà minée par les rivalités et les rancœurs.

    Une du numéro 8228 de "Présent"

    Une du numéro 8228 de “Présent”

    Une bouffonnerie de plus qui fait suite aux révélations de deux journalistes du Monde – Gérard Davet et Fabrice Lhomme – qui assurent dans leur livre, Sarko s’est tué, que François Fillon, ex-Premier ministre de Sarkozy, aurait demandé, lors d’un déjeuner, à Jean-Pierre Jouyet (photo), ex-secrétaire d’Etat de Sarkozy et ami de longue date de François Hollande dont il est devenu le secrétaire général de l’Elysée, d’accélérer une procédure judiciaire visant Nicolas Sarkozy dans l’affaire des pénalités réglées par l’UMP pour la campagne présidentielle de 2012.

    Un bourbier de démentis

    Sur l’air de « Je démens, tu démens, ils démentent », chacun des protagonistes y va de son son de cloche.

    Mercredi 5 octobre, François Fillon « dément formellement » avoir exhorté l’Elysée à faire accélérer les procédures judiciaires visant son rival Nicolas Sarkozy et affirme que « le procédé qui consiste à lui prêter la volonté de s’appuyer sur les plus hautes autorités de l’Etat pour faire pression sur l’autorité judiciaire est méprisable. La manœuvre est grossière ».

    Jeudi 6 octobre, Jean-Pierre Jouyet dément à son tour : « Il [Fillon] ne m’a bien entendu pas demandé une quelconque intervention. » Egalement présent lors du déjeuner, Antoine Gosset-Grainville, ancien directeur adjoint de cabinet de Fillon et proche de Jouyet, dément à son tour toute demande d’intervention de l’Elysée.

    Dimanche 9 octobre, volte-face de Jean-Pierre Jouyet, qui change de version et déclare finalement avoir bel et bien évoqué l’affaire Bygmalion lors d’un déjeuner avec François Fillon.

     

    Ce même dimanche, devant les caméras de TF1, François Fillon, jouant les outragés mais aussi l’apaisement avec l’ancien chef d’Etat, accuse Jean-Pierre Jouyet de « mensonge ». Et d’ajouter : « M’accuser de cette infamie, de la part de journalistes duMonde, je pouvais penser qu’il s’agissait d’une manipulation. Si cette accusation est vraiment celle du secrétaire général de l’Elysée, elle est paraît-il enregistrée. Donc, il faut que ces enregistrements soient livrés au public. »

    Une fange qui « pue »

    chard-jouyet-fillonSi, pour l’heure, François Fillon a annoncé qu’il allait porter plainte en diffamation contre les journalistes du Monde, une chose est sûre, cette affaire jette le soupçon sur la volonté de l’Elysée, depuis 2012, de ne pas s’immiscer dans les procédures judiciaires.

    L’affaire empeste et sent le complot et les coups bas dans un panier de crabes pas très reluisant.

    Comme l’a déclaré le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, « ça pue, et je n’ai pas envie de ça pour notre pays. (…) Ils n’ont que les coups bas, les boules puantes, le marécage ».

    Pour Marine Le Pen, cette affaire est « symbolique » de l’UMPS. S’en prenant à « la fange qu’est devenue la vie politique française », Marine Le Pen ajoute que « ces hommes-là ont fait de la vie politique ce qu’elle est aujourd’hui ». Et de préciser : « Ce sont les trois “M. ” : magouille, manœuvre, mensonge, c’est le fondement de la vie politique dans notre pays depuis de nombreuses années, les mêmes méthodes à droite et à gauche. (…) Tous ces gens-là travaillent ensemble. » Des coquins comme cochons, en somme, et qui s’étonnent encore que la présidente du Front national soit de plus en plus populaire aux yeux des Français et la plus convaincante, ayant la « stature d’une femme d’Etat ».

    Pierre Malpouge

    http://fr.novopress.info/178187/fillon-jouyet-sarkozy-copinage-complot-coup-bas-present-8228/#more-178187

  • Fuir l’opposition « besancenote » selon laquelle libéralisme politique et libéralisme économique peuvent être séparés

    n système capitaliste développé (c’est-à-dire capable de tourner enfin sur ses propres bases morales et culturelles, et non plus, comme au XIXe siècle, sur celle des sociétés antérieures) constitue donc ce que Marcel Mauss appelait un « fait social total » (propriété expansive que ce système possédait évidemment en puissance depuis l’origine mais qui n’a véritablement commencé à produire tous ses effets que dans la seconde moitié du XXe siècle). Une fois ce point reconnu – les ouvrages de E.P. Thompson, d’Ellen Meiksins Wood et de David Harvey sont ici irremplaçables –, il devient absurde de continuer à opposer, de façon purement « besancenote », une sphère politique et culturelle qui pourrait miraculeusement être abandonnée à la seule dynamique libérale (celle de la lutte, par définition sans fin, contre le racisme « et toutes les formes de discrimination » – pour reprendre ici le terme mis en circulation, au début des années 1970, par le penseur « néolibéral » Friedrich Hayek) et une sphère économique et sociale qui devrait, au contraire, être protégée contre les effets de cette même dynamique (de ce point de vue, en acceptant l’agenda libéral dans son intégralité, les Hollande, Strauss-Kahn, Moscovici et autres Taubira ont au moins l’avantage sur leurs concurrents d’extrême gauche d’un minimum de cohérence intellectuelle). A l’ère de la mondialisation et de la culture mainstream, il n’est plus possible, en effet, de réduire le système capitaliste à un simple « mode de production » (et encore moins, comme le font les bureaucraties syndicales modernes, à un simple mode de répartition des richesses), en droit compatible avec toutes les formes de culture et de mentalité existantes, seraient-elles religieuses, « conservatrices » ou patriarcales. Dès lors, en effet, que le « mouvement incessant du gain toujours renouvelé » (Marx) implique une croissance continuelle de la demande solvable (d’où la double nécessité, pour le système capitaliste, d’élargir sans cesse la sphère du marché et d’en faire reposer le développement exponentiel sur la publicité, la dette et le crédit), l’économie libérale apparaît nécessairement liée à un mode de consommation déterminé – qui inclut, par exemple, le primat structurel de l’objet jetable sur l’objet réparable – et par là même aux différentes manières de vivre « nomades » et « éclatées » qui en constituent le complément naturel. Tout comme – sur le plan parallèle du Droit et des institutions politiques – cette même économie libérale « exige de libres possesseurs de marchandises, sans entraves dans leurs mouvements, égaux en droit en tant que tels, et échangeant sur la base d’un droit égal pour tous » (cette critique par Engels du droit libéral et bourgeois pouvant s’appliquer, au mot près, à la plupart des programmes de l’extrême gauche « sociétaliste » d’aujourd’hui). 

         Voilà qui nous ramène à notre cher Proudhon et donc à sa thèse selon laquelle la critique de l’économie capitaliste étant inséparable de celle du Droit libéral et de l’État bourgeois – ce dernier serait-il « républicain » et garant des « libertés nécessaires » –, on ne saurait réduire le projet socialiste à un simple chapitre additionnel de la philosophie des « droits de l’homme ». De fait, et contrairement à l’extrême gauche contemporaine, Proudhon n’oubliait jamais d’inclure dans sa critique globale du système capitaliste l’ensemble des manières de vivre qui en représentent la traduction quotidienne – allant même, en 1858, jusqu’à définir le nouveau mode de vie capitaliste comme le règne de « l’absolutisme individuel, multiplié par le nombre de coquilles d’huîtres qui l’expriment » (ce qui constitue la meilleure description possible de l’univers moral et psychologique de ces nouvelles classes moyennes – les fameux « bobos » – qui constituent, à présent, le noyau dur des bataillons de la gauche). C’est d’abord cette capacité d’appréhender le système capitaliste comme un « fait social total » (ou, en langage marxiste, comme la combinaison dialectique d’une « infrastructure » économique et d’une série de « superstructures » juridiques, politiques et culturelles) qui explique que, jusqu’au dernier moment de l’affaire Dreyfus, aucun des grands partis socialistes organisés ne pouvait encore songer à placer sa défense de l’autonomie ouvrière sous le drapeau bleu de la gauche de l’époque et de son culte purement abstrait des « droits de l’homme ». A tel point que, dans le journal de Gustave Lefrançais – journal qui couvre précisément la période qui s’étend de 1848 à 1871 et qui constitue l’un des témoignages les plus passionnants et les plus complets sur l’histoire du socialisme originel – le mot de « gauche » n’apparaît pratiquement jamais. Et les deux fois où il est mentionné, c’est évidemment sans aucun rapport avec le mouvement socialiste. Prétendre que Marx, Proudhon ou Bakounine se considéraient comme des « hommes de gauche » revient donc à céder ici à ce que Bergson appelait « l’illusion rétrospective ». 

    Jacques Julliard et Jean-Claude Michéa, La gauche et le peuple

    http://www.oragesdacier.info/

  • Cazeneuve se désole que des clandestins ne veuillent pas rester en France

    Sur les 2.300 migrants actuellement en transit à Calais, seuls 150 se sont laissés convaincre d'entamer une demande d'asile en France.   

    Bernard Cazeneuve se désole : sur les 2.300 migrants actuellement en transit à Calais, seuls 150 se sont laissés convaincre d’entamer une demande d’asile en France, tandis que 500 autres ne sont pas allés jusqu’au bout de cette démarche.

    Et pourtant, le gouvernement met le paquet : il a renforcé la présence de l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration), celle de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) et il a finalement décidé d’ouvrir un centre d’accueil de jour qui sera doté d’un budget annuel de 3 millions d’euros, auquel participera l’Union européenne.

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  • La Genèse : une vérité biblique contre les mensonges des tablettes sumériennes – par Laurent Glauzy

    racaille maçonne n’a de cesse de vouloir discréditer l’authenticité des Saintes Écritures et de la Genèse, témoignage de la création du monde. Pour ce faire, les tablettes sumériennes sont mises en exergue pour affirmer à tort que la Genèse en serait une copie. Le présent document démontre qu’il n’en est rien, et atteste au contraire que les tablettes sumériennes sont un tissus de conneries et d’incohérences. Les Francs-maçons et autres satanistes peuvent donc aller se faire voir et remballer leurs mensonges. Par ailleurs, dans Extraterrestres, les messagers du New-Age, je démonte les affabulations de feu Zecharia Sitchin, né en Israël, et qui prétendait que les Annunaki avaient créé la race humaine. Il n’en est rien. Les Annunaki sont les sept gardiens de l’enfer dans la civilisation de Sumer. Cet exemple démontre encore que Sumer sert de tremplin à tous les fantasmes des détraqués et autres malades mentaux.

    Est-ce que dans Gn 1 à 11, la Bible retranscrit une histoire réelle, ou bien reprend-elle différents textes anciens ? La parole de Dieu est constituée de déclarations suprêmes absentes des textes anciens non bibliques. De manière récurrente, la Bible affirme être la parole parfaite de Dieu :

     

    Ti 3, 16 : « Toute Écriture est divinement inspirée… »
    Pi 1, 21 : « Mais sachez avant tout qu’aucune prophétie de l’Écriture ne procède d’une interprétation propre, car ce n’est pas une volonté d’homme qu’une prophétie n’a jamais été apportée, mais c’est poussés par l’Esprit Saint que les saints hommes de Dieu ont parlé. »
    Ps 119, 160 : « Le résumé de Ta parole est la vérité, et toutes les lois de la justice sont éternelles. »

    Si la Bible était un emprunt des mythologies anciennes, ses affirmations devraient être remises en question. Partout, dans le monde, des légendes et des mythes ressemblent très étroitement à certains récits de l’Écriture, comme la Création, la Chute, le Déluge et la Tour de Babel[1]. Ces récits sont souvent utilisés comme une confirmation externe de la crédibilité de l’Écriture.

    Si l’on accepte le témoignage biblique, tout le genre humain provient d’un seul homme (Gn 17, 26). Après le Déluge, le genre humain en reconstruction se fixe dans la vallée de Sennar pour édifier la tour de Babel, avant la dispersion en 2197 av. J.-C. Tous les hommes ont vécu après le déluge dans cette cité. De ce fait, des récits communs (comme la Création et le Déluge) devraient se retrouver dans les histoires et les traditions de groupes de personnes qui vécurent ensemble dans ce même endroit, après le Déluge. Au vu de cette période éloignée, et de la diversité culturelle qui s’y ajoutera, quand l’humanité s’est répandue à travers le monde, il n’est donc pas surprenant que ces histoires aient évolué en intégrant différentes influences culturelles.

    Au milieu du XIXe siècle, à l’intérieur des cités enfouies de l’ancien Proche-Orient (y compris Ninive et Nippur dans l’Irak actuel), plusieurs fouilles ont permis la découverte d’une bibliothèque entière constituée de tablettes appartenant à l’époque mésopotamienne. Sur ces tablettes figuraient des listes de rois, des archives commerciales, des documents administratifs et plusieurs versions du Déluge. Chaque version avait sa propre forme de langage et sa propre fin (la plupart de ces versions n’étaient que partiellement intactes), la plus complète étant l’Epopée Babylonienne de Gilgamesh[2].

    La onzième tablette représente une narration du grand Déluge. De nombreux détails montrent des similarités avec le récit biblique. Cependant, plutôt que de s’en servir comme confirmation de la crédibilité biblique, les scientifiques athées ont tenté d’utiliser ces tablettes comme une raison de douter de Parole de Dieu : certaines d’entre elles précéderaient les premiers temps de la Bible et l’écriture du pentateuque retranscrit par Moïse.

    L’antériorité de la civilisation de Sumer permet de conclure très imprudemment que les récits bibliques seraient une dérivation des premières légendes sumériennes. Certains ont aussi suggéré que la Genèse est une forme de la mythologie juive.

    Ces vestiges ont été utilisés comme une raison de douter de l’autorité et de l’inspiration de la parole de Dieu. Ces scientifiques rabougris ont nié que Moïse était le rédacteur de la Genèse, présentée comme un mythe ou une poésie. La théorie du Déluge et l’ensemble du récit biblique pouvaient donc être tournés en dérision.

    Le faillible contre l’infaillible

    Deux conclusions découlent de la présente étude :

    1- Si la Bible dérive de mythologies anciennes, les revendications bibliques inspirées de Dieu et son monde parfait sont fausses : la Bible ne peut pas être prouvée.

    2- La Bible est réellement la Parole de Dieu, donc tout apport externe est faux.

    Or, la Bible expose que toute l’Écriture vient de Dieu et non de la volonté de l’homme. Elle se réclame de la perfection de Dieu et du Verbe. A contrario, toute contradiction et tout défaut s’opposent à l’inerrance biblique et à l’infaillibilité de Dieu.

    Aujourd’hui, des étudiants et des pseudo-exégètes tentent de comprendre l’Écriture à travers une étude comparative : ils cherchent des parallèles dans les cultures et les textes comme un moyen d’interpréter la Bible. Cette méthode moderniste signifie l’exploitation de documents externes pour interpréter l’Écriture plutôt que l’inverse : commencer par l’étude de l’Écriture pour comprendre l’histoire de l’humanité et les documents externes.

    La découverte de tablettes à Ninive et à Nippur, deux des plus anciennes villes de Mésopotamie, a conduit à la remise en question de l’autorité de l’Écriture. Il est à souligner que ces supports demeurent en grande partie inconnus.

    En outre, bien que ces documents présentent plusieurs similarités (le Déluge ou encore les rois antédiluviens de Sumer avec les patriarches de la Bible) avec l’histoire biblique, de très nombreuses différences sont relevées. Seule la Bible offre une logique consistante du récit.

    Datation et source des documents

    La datation supposée des tablettes s’étend de 2200 à 620 av. J.-C. Dieu a donné la Loi à Moïse durant l’errance du peuple juif au XVe siècle av. J.-C. Faire remonter ces documents sumériens à jusqu’à 800 ans avant que Moïse n’écrive le récit de la Bible ne signifie pas qu’elle dérive de Sumer[3].

    Dans leur acharnement à contredire les Écritures, les anti-biblistes ne mentionnent pas trois hypothèses :

    1. Les documents sumériens (faussés et inexacts) dérivent du texte original hébreu.
    2. Provenant de ces documents, le texte hébreu a été corrigé.
    3. Les deux textes distincts portent sur une histoire commune.

    Cependant, il demeure difficile de faire un choix définitif entre la première et la troisième option.

    Quand des récits historiques sont transmis, les rapports sont habituellement embellis avec le temps. Ainsi, l’histoire originelle devient de plus en plus déformée. La deuxième option requerrait de la part de l’écrivain d’élaguer un grand nombre de récits embellis et légendaires pour produire le récit biblique. Certains pourraient exposer que Dieu a dirigé Moïse dans cette entreprise tellement délicate : le patriarche aurait eu besoin de passer au crible des chapitres et des textes en différentes langues pour trouver des bribes de sources dans chacun de ces mêmes textes. De plus, si l’on a besoin d’invoquer une intervention surnaturelle, il serait bien plus logique d’accepter la vision traditionnelle du texte issu directement du Verbe divin.

    Par l’observation de l’épopée babylonienne du Déluge, nous trouvons des différences à l’intérieur de différentes versions du Moyen-Orient découvertes en 1909 par Hermann Volrath Hilprecht, de l’Université de Pennsylvanie. Cet assyriologue d’origine allemande a étudié le fragment le plus récent de l’épopée du Déluge. Après la traduction prudente de chaque caractère cunéiforme, Hilprecht fit l’affirmation suivante : « Sa partie préservée montrait une plus grande ressemblance à l’histoire biblique du Déluge qu’aucune partie déjà publiée. »[4]

    L’affirmation d’Hilprecht va dans le sens de la corruption continue de l’histoire de Babylone par rapport à une authentique préservation du récit biblique. Il ne soutient pas la conclusion selon laquelle la mythologie doit être considérée comme la source principale du récit biblique. En effet, les disparités entre les textes eux-mêmes indiquent un manque compréhensible de crédibilité, si bien qu’on ne devrait pas les utiliser pour jauger de l’authenticité du récit biblique.

    Les rois antédiluviens

    Un bref regard sur quelques particularités des rois sumériens, ainsi que sur le récit du Déluge, montrera l’inconsistance du mythe babylonien comme source de l’Écriture. La liste des rois sumériens antédiluviens présente de curieuses similarités avec la liste des patriarches dans la Genèse.

    Par exemple, la Genèse et la liste sumérienne se réfèrent toutes deux au Déluge et à des hommes (comme les patriarches) ayant de grands âges. Néanmoins, les listes présentent trois différences significatives :

    1. Les âges et les longueurs de règne des rois sumériens sont plus longs que ceux des patriarches bibliques. De plus, les rois sumériens sont supposés régner pendant plus de 30 000 ans. Si l’on tient compte de la découverte que les Sumériens utilisaient le système sexagésimal et non pas décimal, les plus longues durées de vie indiquées dans la liste sumérienne se rapprochent fortement de la durée de vie des patriarches de l’Ancien testament.
    1. La liste sumérienne compte seulement huit rois, alors que la Bible donne dix patriarches avant le déluge (dont Noé). Bien qu’une corrélation existe entre les deux sources, il semble que la liste sumérienne ait omis le premier homme, Adam, et l’homme qui survécut au Déluge, Noé.
    2. La Bible montre une différence claire dans la qualité de l’information, la supériorité spirituelle et morale des patriarches, et l’exhaustivité de cette liste. Le récit de la Genèse explique de manière détaillée la lutte de l’humanité contre le péché : la mort est une intruse qui touche toutes les espèces vivantes à partir de la sortie d’Adam et Ève du paradis terrestre. La Bible présente de manière exhaustive les patriarches. Un tel détail ne se trouve pas dans la liste des rois sumériens.

    L’étude des textes sumériens constitue un voyage fascinant sur l’histoire de cette civilisation, ainsi que sur le fonctionnement de leur système numérique et commercial. Cependant, la qualité du texte biblique est incomparablement supérieure de par sa complexité, ses informations et les qualités spirituelles et morales. Il ne reflète pas l’emprunt d’un texte inférieur. Par conséquent, la mention de la liste de rois, similaire au récit biblique, confirme, tout comme le Déluge, l’authenticité de la Bible.

    Le Déluge

    Les récits du Proche-Orient ont trois versions principales : le récit sumérien de Ziusudra (selon les listes royales sumériennes, le dernier des rois antédiluviens de Sumer), l’épopée d’Atrahasis et l’épopée babylonienne de Gilgamesh. Athrahasis et Gilgamesh sont en outre des personnages de la mythologie mésopotamienne.

    L’épopée babylonienne de Gilgamesh, la plus complète, se compose de douze tablettes déchiffrables. La onzième tablette présente le récit le plus complet du Déluge. Après la grande tristesse d’avoir perdu son ami Enkidu, Gilgamesh cherche Utnapishtim (l’équivalent babylonien de Noé) pour lui donner le secret de l’immortalité. Utnapishtim lui raconte le désir des dieux d’inonder le monde parce qu’ils ne pouvaient pas dormir en raison du vacarme de l’humanité ! Dans un rêve, le dieu de la sagesse avertit Utnapishtim de convertir sa maison en bateau, de prendre la semence de chaque créature. Pour échapper à la colère du Dieu Enlil, Utnapishtim construit un bateau en sept jours et fait monter sa famille, des créatures sauvages et domestiquées, et tous les artisans. Quand le Déluge commence, les dieux terrifiés s’enfuient. Cette description est fort étrange pour des dieux ! Pendant six jours et six nuits, le Déluge inonde la Terre. Le septième jour, la pluie cesse. Le bateau s’échoue sur le mont Nisir. Utnapishtim lâche une colombe, une hirondelle et enfin un corbeau. Quand le corbeau ne revient pas, il fait un sacrifice, et les dieux se rassemblent. Ces récits sur le déluge révèlent plusieurs contradictions. En revanche, le récit de la Bible est parfaitement cohérent.

    La différence est dans le détail

    « De tous les animaux purs, tu en prendras avec toi sept paires, des mâles et leur femelle, et de tous les animaux qui ne sont pas purs, tu en prendras deux, un mâle et sa femelle ; sept paires aussi des oiseaux du ciel, des mêmes et leur femelle, pour conserver en vie leur race sur la face de toute la terre. » (Gn 7, 2-3)

    La Bible affirme que Noé prend sur l’Arche deux de chaque espèce d’animal terrestre et sept paires de certains animaux. La Bible affirme que Noé en prend une paire. Le récit de la Genèse est clair et réaliste quand on compare les animaux et la taille de l’Arche.

    L’épopée de Gilgamesh est peu crédible parce qu’elle affirme qu’Utnapisgtim devait prendre la semence de chaque créature vivante, sauvage et domestique. De plus, aucune information n’est divulguée sur le nombre d’animaux à bord. Le récit biblique montre que la terre entière était recouverte d’eau et qu’il avait plu continuellement pendant quarante jours et nuits. Le niveau de l’eau avait continué à monter jusqu’au cent cinquantième jour. Concernant la destruction de l’humanité par le Déluge, l’épopée de Gilgamesh ne détaille ni l’étendue géographique ni la profondeur du déluge.

    La Bible transmet les dimensions de l’Arche, un vaisseau qui pouvait flotter dans des eaux tumultueuses et abriter les animaux décrits[5]. Les dimensions du bateau de l’épopée de Gilgamesh rendent compte d’un vaisseau cubique, d’une largeur égale à sa longueur. Bien que nous sachions qu’il a sept étages, il est impossible de déterminer la taille précise du vaisseau. De plus, ce bateau n’aurait pas pu flotter de manière stable. Lors d’une tempête, il se serait retourné car sa structure n’était pas fiable, contrairement à l’Arche décrite par la Genèse.

    La Bible demeure également crédible sur le récit se rapportant à l’ordre des oiseaux lâchés. Il est logique d’envoyer un corbeau, qui est un charognard, avant une colombe, qui ne se nourrit que d’herbe. Les intervalles du lâcher de la colombe correspondent à la durée nécessaire afin que la terre soit suffisamment asséchée pour la végétation et les occupants. En comparaison, l’épopée de Gilgamesh mentionne une colombe, ensuite une hirondelle et finalement un corbeau. Il n’y a aucun intervalle mentionné pour évaluer les temps de vol. En outre, bien sûr, le fait de lâcher des corbeaux à la fin est critiquable et permet de remettre en question l’authenticité du récit.

    Le caractère des « dieux »

    Dans l’épopée de Gilgamesh, les dieux sont impatients et impulsifs. Ils n’aiment pas la révolte et la tour de Babel et décident de détruire l’humanité, sans aucune raison morale. En comparaison, le Dieu de la Bible envoie le Déluge dans un monde déjà maudit à cause du cœur abject de l’homme. Le jugement de Dieu à la lumière du pêché est droit et juste. Les dieux babyloniens, qui mentent, demandent à Utnapishtim de mentir aux autres humains sur la fureur à venir.

    L’épopée de Gilgamesh promeut la mythologie polythéiste, condamnée par la Bible, annonçant un dieu trinitaire. Dans l’épopée de Gilgamesh, la plupart des dieux diffèrent par leurs idées et leurs motivations. Ils cherchent à se contrecarrer les uns les autres. Le Dieu de la Bible est saint, pur et immuable : il ne ment pas. Il s’agit de quelques traits de caractère différents entre le Dieu de la Bible et la description des dieux dans le mythe babylonien6 qui, en réalité, sont des démons. Nous comprenons pourquoi les ésotéristes et les francs-maçons sont fascinés par Sumer.

    Enfin, il est important de noter que, dans l’épopée de Gilgamesh, le dieu Ea dit à Utnapishtim de se sauver lui-même par l’Arche en trompant les autres dieux. Dans la Bible, Dieu lui-même fournit les plans de l’Arche dans le but de sauver Noé et sa famille. De plus, Noé était un prêcheur de droiture plus que de tromperie. (2 Pi2, 5).

    Fondés à partir des mythes païens imparfaits, il est absurde de penser que les descriptions dans les textes babyloniens puissent être la source du récit de la Genèse.

    Conclusion

    Les textes mythologiques de l’ancien Proche-Orient ne peuvent pas être la source d’influence de la Genèse. Alors que la Genèse décrit la droiture de Dieu, ainsi qu’un caractère souverain, les textes mythologiques montrent des dieux se livrant à des chamailleries.

    Les textes mythiques n’apportent que peu d’éléments authentiques, ni aucun sens logique et scientifique. La Genèse Déluge fournit suffisamment d’informations crédibles sur le pour le confirmer sur les plans historique et géologique. En effet, la Bible est la Parole de Dieu et la seule Vérité.

    Laurent Glauzy

    http://www.contre-info.com/la-genese-une-verite-biblique-contre-les-mensonges-des-tablettes-sumeriennes-par-laurent-glauzy#more-35391

    [1] Stephanie Dalley (traductrice), Myths from Mesopotamia : Creation, the Flood, Gilgamesh, and Others, Oxford, Oxford University Press, 2009.

    [2] The Epic of Gilgamesh, traduction d’Andrew George, New York, Penguin Books, 1960.

    [3] Ira M. Price, The Monuments and the Old Testament (Les monuments et l’Ancien testament), 2010 [original : Valley Forge, PA: Judson Press, 1905].

    [4] H. V. Hilprecht, The Babylonian Expedition of the University of Pennsylvania(L’expédition babylonienne de l’université de Pennsylvanie), 1910.

    [5] Noé a construit une Arche, qui était une véritable prouesse technologique : « Voici comment tu la feras : la longueur de l’Arche sera de trois-cents coudées, sa largeur de cinquante coudées et sa hauteur de trente. » (Gn 6, 15) L’Arche mesurait cent-trente-sept mètres de long sur vingt-trois mètres de large et quatorze mètres de haut. Tout comme ses descendants qui construisirent les sites mégalithiques, Noé était un génie. En 1984, dans The biblical basis for modern science (Les fondements bibliques de la science moderne), le Dr Henry Madison Morris (1918-2006), créationniste, diplômé de génie civil à l’université de Rice, à Houston (Texas), examine la stabilité de l’embarcation. Il note (pp. 294-295) qu’en raison de sa forme rectangulaire, l’Arche peut se redresser à n’importe quel angle, et ce jusqu’à quatre-vingt-dix degrés. Évidemment, un placement intelligent des charges les plus lourdes (solidement attachées) sur les ponts inférieurs peut contribuer à l’équilibre du navire. Dans de telles conditions, peu d’embarcations maritimes modernes sont capables de garder le cap sans chavirer. La plupart d’entre elles subissent de graves problèmes de stabilité à un angle inférieur à soixante degrés. Les proportions de l’Arche, fixées à 300 x 50 x 30 coudées sont parfaites pour échapper à un chavirement dans une mer agitée. (L. Glauzy, Les Géants et l’Atlantide : révélations de l’archéologie interdite, Paris, Maison du Salat, p. 145.)

  • Zemmour : "j'ai compris qu'on pouvait retourner le système et le subvertir"

    Eric Zemmour est interrogé dans Le Figaro, à propos de son dernier ouvrage. Extraits :

    "Mes adversaires idéologiques ne me critiquent pas, ils m'invectivent pour cacher l'inanité de leurs arguments. Cela révèle que le débat en France est désormais impossible. Il a été remplacé par l'insulte. [...]

    Pourquoi jouer autant la carte de provocation médiatique?

    Il y a une nuance entre jouer le jeu de la provocation et provoquer. Je provoque à travers mes idées. C'est je crois le but de tout auteur. Sinon, pourquoi écrire? Pourquoi s'exprimer? En revanche, je ne joue pas. Bien qu'on prétende le contraire, je ne dis jamais telle ou telle phrase pour faire le buzz à la télévision. Je défends simplement les idées auxquelles je crois.Le journalLibération me reproche de surfer sur des idées nauséabondes pour faire parler de moi et faire de l'argent. C'est faux. Pourquoi n'aurais-je pas le droit de défendre des idées avec sincérité, avec pugnacité? Pourquoi aurais-je des arrière-pensées mercantiles ou médiocres? Je trouve cette vision du débat assez triste. Personnellement, je reconnais à mes adversaires une certaine intégrité, je préfère les créditer «d'idées» plutôt que de leur faire des procès d'intentions.

    [...] En me retrouvant dans l'émission de Laurent Ruquier, j'ai découvert comment la société du spectacle était depuis 40 ans au service de l'idéologie antiraciste, féministe, islamophile, libre-échangiste et sans frontièriste!Avec cette émission, j'étais au cœur du réacteur. Petit à petit, j'ai compris qu'on pouvait retourner le système et le subvertir, ce que j'ai fait: d'abord naïvement, puis consciemment et volontairement.C'est d'ailleurs pour ça que j'ai fini par me faire virer. Mais ça n'a rien à voir avec le livre!

    [...] Exactement, la gauche a abandonné le peuple et la droite a abandonné la nation. Moi, je cherche à m'adresser au peuple et je célèbre la nation. Mais ce côté inclassable finalement me convient. Je refuse de rentrer dans la cuisine politicienne. Je n'ai pas fait un livre de politicard, mais un livre politique, au sens idéologique du terme. L'UMP, le PS et le FN ne m'intéressent pas. Il y a beaucoup de lecteurs de gauche qui me lisent et qui aiment ce que j'écris et beaucoup de lecteurs de droite, notamment les vrais libéraux, qui n'aiment pas les idées que je défends. C'est d'ailleurs leur droit le plus strict. Ils ont le mérite d'être cohérents.

    [...]Les déconstructeurs sont toujours au pouvoir. Bien que minoritaire dans le peuple, l'idéologie dominante reste majoritaire chez les élites. Toutes les conséquences du nihilisme et de la désintégration des quarante dernières années n'ont pas été tirées. Ce n'est pas fini, nous n'avons pas encore touché le fond. [...]"

    Michel Janva

  • Paris démuni face à ses djihadistes

    La politique poursuivie vis-à-vis de Damas n’est pas sans conséquence dans l’Hexagone, où Paris se prive de l’aide juridique qui lui permettrait de poursuivre plus efficacement les djihadistes français de retour au pays.

    Depuis 2011, une vaste épuration ethnique est entreprise par les groupes islamistes armés de l’EI (État islamique) à l’encontre des minorités confessionnelles, y compris des sunnites modérés. L’idéologie du takfirisme, transcendant ces groupes islamiques, tend à la négation par la violence et l’extermination de toute croyance confessionnelle différente.

    Des centaines de volontaires

    Cette doctrine est partagée par un nombre croissant de concitoyens français. Selon les chiffres dernièrement publiés par le ministère de l’Intérieur, le nombre de Français présents dans des groupes terroristes s’élève à près de mille individus, tandis que certains experts estiment leur nombre à plus de trois mille. Au mois de septembre 2014, les départs pour la Syrie ont augmenté de 74 % selon la Place Beauvau. Les années 2013 et 2014 ont révélé l’existence d’un soutien moral, financier et humain parmi une fraction de la population française.

    Ces Français ayant des liens avec les groupes islamistes armés présents en Syrie, soit en tentant de s’y rendre, soit en en revenant, sont l’objet d’une enquête ou d’une ouverture d’instruction pour des faits d’acte de terrorisme (selon le ministère de la Justice, sur neuf cent quarante-deux cas recensés de Français partis ou revenus de Syrie, trois cent vingt-neuf faisaient l’objet d’une enquête et trente cinq d’une information judiciaire). Le retour des ressortissants en France fait peser le risque de constitution de cellules dormantes appartenant à ces réseaux transnationaux islamistes. Dans cette perspective, l’adoption du projet de loi renforçant la prévention et la répression du terrorisme, qui a été voté le 18 septembre 2014 par l’Assemble nationale, paraît inconséquent, sachant que les dispositions du code pénal et du code du procédure Pénale permettent en théorie aux juridictions françaises de juger des crimes et délits commis à l’étranger.

    En effet, les juges d’instruction saisis de faits criminels ou délictuels commis à l’étranger peuvent instruire, c’est-à-dire enquêter sur les infractions perpétrées par les djihadistes français. Toutefois, cette faculté ouverte aux juridictions françaises dépend de l’ouverture d’une coopération judiciaire et d’une demande formulée en ce sens par les magistrats français à leurs homologues syriens. Mais du point de vue de Damas, seul le rétablissement des relations diplomatiques entre ces deux pays permettrait une telle coopération. Or, la France se refusant à rétablir des relations, les enquêtes à l’encontre des Français présents ou ayant été présents en Syrie sont ainsi privées de l’apport des informations collectées par les services syriens, évidemment bien renseignés, qui disposent d’indicateurs dans les groupes composant l’État islamique. Il en ressort que la France se prive d’une source fiable et le Parquet, les juges d’instruction et les juridictions de jugement sont amenés à poursuivre et à statuer quasiment à l’aveugle, sans connaitre l’ensemble des faits et actes commis et susceptibles d’être reprochés à ces Français djihadistes – y compris des meurtres. Les enquêtes diligentées par le Parquet et les juges d’instruction reposent, pour l’essentiel, sur les auditions et interrogatoires des djihadistes eux-mêmes et la surveillance des réseaux sociaux… Dans ces circonstances, les enquêteurs ne peuvent opposer aux mis en cause et mis en examen des éléments de preuves recueillis par d’autres sources.

    Nulle recherche de preuve

    Par comparaison, on sait qu’en matière de criminalité organisée, les écoutes téléphoniques, les surveillances, filatures et géolocalisations pendant les enquêtes et commissions rogatoires sont la norme. Ce sont bien ces moyens que les Syriens sont à même d’apporter. Au final, ces terroristes bénéficient de facto d’une absence de recherche de preuves.

    Le constat que ces Français djihadistes constituent un contentieux de masse appelle à cette coopération, alors même que le flux de volontaires français est loin de se tarir. Les crimes relevant de l’épuration ethnique par les groupes islamistes armés auxquels appartiennent ces Français devraient requérir une répression plus grande. À ce jour, la République arabe syrienne, État souverain, reconnue par la majorité des États du monde et représentée dans les organisations internationales, est le seul acteur capable de mettre en œuvre des investigations à l’encontre des ressortissants français présents sur son sol. Se borner à surveiller les réseaux sociaux, à “empêcher” les nouveaux départs, aboutit dans les faits à refuser de prendre en compte les exactions commises en Syrie, est un déni de justice – et une imprudence irresponsable.

    Fabrice Delinde

    Article paru dans l’Action Française 2000 n° 2896 du 06 novembre 2014

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Paris-demuni-face-a-ses