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  • L’UMP persiste et signe dans l’autisme et la schizophrénie totale

    A peine élu (un peu chichement) à la tête de l’UMP, Nicolas Sarkozy vient de nommer, comme bras droit et n°2 du parti, la très sémillante Nathalie Kosciusko-Morizet. On se rappelle de certains grands moments de sa campagne électorale pour la mairie de Paris, lorsqu’elle se prenait pour Macadam Cowgirl avec sa clope et des clochards.

    MPI - 11 - 02 - UMP - NKM -

    Elle sera donc chargée des relations avec les autres formations politiques et de la stratégie électorale. On peut sans risque pronostiquer une impossibilité totale de rapprochement avec le FN, alors qu’un nombre toujours croissant de sympathisants UMP souhaitent ce rapprochement, au moins pour les élections régionales. Depuis 1998, la proportion entre les contre (2/3) et les pour (1/3) s’est progressivement inversée et on compte maintenant une majorité très nette de sympathisants UMP prêts à des alliances avec le FN :

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  • Pour une typologie opératoire des nationalismes

    Le mot “nationalisme” recouvre plusieurs acceptions. Dans ce vocable, les langages politique et politologique ont fourré une pluralité de contenus. Par ailleurs, le nationalisme, quand il agit dans l'arène politique, peut promouvoir des valeurs très différentes selon les circonstances. Par ex., le nationalisme peut être un programme de libération nationale et sociale. Il se situe alors à “gauche” de l'échiquier politique, si toutefois on accepte cette dichotomie conventionnelle, et désormais dé­passée, qui, dans le langage politique, distingue fort abruptement entre une “droite” et une “gauche”.
     
    Les gauches conventionnelles, en général, avaient accepté comme “progressistes”, il y a une ou 2 décennies, les nationalismes de libération vietnamien, algérien ou nicara­guéen car ils se dressaient contre une forme d'oppression à la fois colonialiste et capitaliste. Mais le nationalisme n'est pas toujours de libération : il peut également servir à asseoir un programme de soumission, d'impérialisme. Un certain nationalisme français, dans les années 50 et 60, voulait ainsi oblitérer les nationalismes vietnamien et algérien de valeurs jacobines, décrétées quintessence du “nationalisme français” même dans les rangs des droites, pourtant traditionnellement hostiles à la veine idéologique jacobine. Nous constatons donc, au regard de ces exemples historiques récents, que nous nageons en pleine confusion, à moins que nous ayons affaire à une coïncidentia oppositorum
     
    Depuis quand peut-on parler de nationalisme ?
     
    Pour clarifier le débat, il importe de se poser une première question : depuis quand peut-on parler de “nationalisme” ? Les historiens ne sont pas d'accord entre eux pour dire à quelle époque, les hommes se sont vraiment mis à parler de nationalisme et à raisonner en termes de nationalisme. Avant le XVIIIe siècle, on peut repérer le messianisme national des Juifs, la notion d'appartenance culturelle commune chez les Grecs de l'Antiquité, la notion d'imperium chez les Romains. Au Moyen Âge, les nations connaissent leurs différences mais les assument dans l'œkumène chrétien, qui reste, en ultime instance, le seul véritable référent. À la Renaissance, en Italie, en France et en Allemagne, la notion de “nation”, comme référent politique important, est réservée à quelques humanistes comme Machiavel ou Ulrich von Hutten. En Bohème, la tragique aventure hussite du XVe siè cle a marqué la mémoire tchèque, con tribuant forte ment à l'éclosion d'un particularisme très typé. Au XVIIe siècle, l'Angleterre connaît une forme de nationalisme en instaurant son Église nationale, indépendante de Rome, mais celle-ci est défiée par les non-conformistes religieux qui se réclament de la lettre de la Bible.
     
    Avec la Révolution française, le sentiment national s'émancipe de toutes les formes religieuses traditionnelles. Il se laïcise, se mue en un nationalisme purement séculier, en un instrument pour la mobilisation des masses, appelées pour la première fois aux armées dans l'histoire européenne. Le nationalisme moderne survient donc quand s'effondre l'universalisme chrétien. Il est donc un ersatz de religion, basé sur des éléments épars de l'idéologie des Lumières. Il naît en tant qu'idéologie du Tiers-état, auparavant exclus du pouvoir.
     
    Celui-ci, à cause précisément de cette exclusion, en vient à s'identifier à La Nation, l'aristocratie et le clergé étant jugés comme des corps étrangers de souche franque-germanique et non gallo-romane (cf. Siéyès). Ce Tiers-état bourgeois accède seul aux affaires, barrant en même temps la route du pouvoir au quatrième état qu'est de fait la paysannerie, et au quint-état que sont les ouvriers des manufactures, encore très minoritaires à l'époque (1). Le nationalisme moderne, illuministe, de facture jacobine, est donc l'idéologie d'une partie du peuple seu lement, en l'occurrence la bourgeoisie qui s'est émancipée en instrumentalisant, en France, l'appareil critique que sont les Lumières ou les modes anglicisantes du XVIIIe siècle.
     
    Après la parenthèse révolutionnaire effervescente, cette bourgeoisie se militarise sous Bonaparte et impose à une bonne partie de l'Europe son code juridique. La Res­tauration d'après Waterloo conserve cet appareil juridique et n'ouvre pas le chemin du pouvoir, ne fût-ce qu'à l'échelon communal/municipal, aux éléments avancés des quart-état et quint-état (celui en croissance rapide), créant ainsi les conditions de la guerre sociale. En Allemagne, les observateurs, d'abord enthousiastes, de la Révolution, ont bien vite vu que les acteurs français, surtout parisiens à la suite de l'élimination de toutes les factions fédéralistes (Lyon, Marseille), ne cherchaient qu'à hisser au pouvoir une petite “élite” clubiste, coupée du gros de la population.
     
    Ces observateurs développeront, à la suite de cette observation, un “nationalisme” au-delà de la bourgeoisie, capable d'organiser les éléments du Tiers-état non encore politisés, c'est-à-dire les pay sans et les ouvriers (que l'on pourrait appeler quart-état ou quint-état). Ernst-Moritz Arndt prend pour modèles les constitutions suédoises des XVIIe et XVIIIe siècles, où le paysannat, fait unique en Europe, était représenté au Parlement en tant que “quart-état”, aux côtés de la noblesse, du clergé et de la bourgeoisie marchande et industrielle (2).
     
    Le Baron von Stein, juriste inspiré par la praxis prussienne de l'époque frédéricienne, par les théories de Herder et de Justus Möser, par les leçons de l'ère révolutionnaire et bonapartiste, éla bo re une nouvelle politique agraire, prévoyant l'émancipation paysanne en Prusse, projette de réorganiser la bureaucratie d'État et d'instaurer l'autonomie administrative à tous les niveaux, depuis la commune jusqu'aux instances suprêmes du Reich. Les desiderata d'Arndt et du Baron von Stein ne seront pas traduits dans la réalité, à cause de la « trahison des princes allemands », de l'« obstination têtue des principules et ducaillons », préférant l'expédiant d'une restauration absolutiste pure et simple.
     
    Le désordre des nationalismes 
     
    Comment le nationalisme va-t-il évoluer, à la suite de cette naissance tumultueuse dans les soubresauts de la Révolution ou du soulèvement allemand de 1813 ? Il évoluera dans le plus parfait désordre : la bourgeoisie invoquera le nationalisme dans l'esprit de 1789 ou de la Convention, les socialistes dans la perspective fédéraliste ou dans l'espoir de voir la communauté populaire politisée s'étendre à tous les états de la société, les Burschenschaften allemandes contre les Princes et l'ordre imposé par Metternich à Vienne en 1815, les narodniki russes dans la perspective d'une émancipation paysanne généralisée, etc. Le mot “nationalisme” en vient à désigner des contenus très divers, à recouvrir des acceptions très hétérogènes.
     

    En Hongrie, avec Petöfi, le nationalisme est un nationalisme ethnique de libération comme chez Arndt et Jahn. En Pologne, l'ethnisme slavisant se mêle, chez Mickiewicz, d'un messianisme catholique anti-russe et anti-prussien, donc anti-orthodoxe et anti-protestant. En Italie, avec Mazzini, il est libéral et illuministe. En Allemagne avec Jahn et au Danemark, avec Grundtvig, il est nationalisme de libération, ethniste, ruraliste, racialisant et s'oppose au droit romain (non celui de la vieille Rome républicaine mais celui de la Rome décadente et orientalisée, réinjecté en Europe centrale entre le XIIIe et le XVIe siècles), c'est-à-dire à la généralisation d'un droit où l'individu reçoit préséance, au détriment des communautés ou de la nation.

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  • Ce FN qui fait peur à la France…

    « On est chez nous, on est chez nous ! » Selon certains commentateurs, notamment Dominique Reynié dans l’émission « C dans l’air » de mardi dernier, ce slogan crié lors du récent congrès du Front national tenu à Lyon fait peur à la France !

    Sans doute devrait-on hurler « On n’est plus chez nous, on n’est plus chez nous… » pour rassurer et rassembler les citoyens français ? Ce serait politiquement plus correct… et plus exact !

    Ces mêmes commentateurs prennent un malin plaisir à dénaturer tous les propos tenus par Marine ou Marion Le Pen. Par exemple, si elles parlent de supprimer l’AME, alors nous risquons toutes les maladies contagieuses du monde qui ne seraient plus soignées. Pourtant, il me semble que la tuberculose était pratiquement éradiquée en France avant l’instauration de l’AME alors qu’elle connaît une recrudescence de nos jours malgré l’AME.

    L’Europe nous protège d’une nouvelle guerre, paraît-il ? Nous en sommes pourtant bien proches, malgré — ou à cause de ? — l’Europe, avec l’Ukraine…

    Le FN a emprunté 9 millions aux Russes. Quelle trahison ! Et pourtant, durant des décennies, le Parti communiste français, alors très puissant, était financé uniquement par les Russes et obéissait à leurs directives, même contre les intérêts de la France. Si l’on suit ce raisonnement, le FN doit être devenu communiste !

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  • Castelnau, l'homme qui ne devint jamais maréchal

    Un hommage du Général Jean Salvan, qui revient en outre sur les fautes des responsables politiques lors de la Grande Guerre, dans un article publié sur Magistro :

    "[...] Ce fut un officier complet, qui, bien avant la plupart de ses contemporains, avait perçu la nécessité d’une coopération entre les différentes armes et le potentiel de l’aviation.  De 1914 à 1918, il voulut toujours ménager les fatigues et vies de ses subordonnés, ce qui provoqua des tensions avec Joffre et Foch. Il refusait le principe de l’attaque à outrance. Et il n’hésita pas à dire après les offensives de 1915 : "Nous avons péché par infatuation." Mieux que d’autres généraux il connaissait le prix du sang : trois de  ses fils tombèrent au champ d’honneur lors de la Grande guerre… Lorsqu’on lui annonça la mort de l’un d’entre eux au cours d’une réunion préparatoire, Castelnau répondit stoïquement : "Continuons, messieurs."
    Son catholicisme intransigeant le fit surnommer "le capucin botté". Clemenceau ne l’aimait pas et avec une de ses formules à l’emporte-pièce, il le traita de "Général de jésuitière, indigne des responsabilités qu’il assumait." Les prises de position de Castelnau lors de l’affaire Dreyfus, lors du Ministère André et de l’affaire des fiches entraînèrent son éloignement de la direction du 1° Bureau de l’état-major de l’armée. Le Général Sarrail, directeur de l’infanterie, le fit au moins une fois rayer du tableau d’avancement.
    Il fut pourtant nommé Général de Brigade le 25 mars 1906, et il commanda la 24° brigade à Sedan, la 7° à Soissons, avant d’être promu Général de Division le 21 décembre 1909. Il commanda alors la 13° Division à Chaumont.
    Le Général Joffre, tout franc-maçon qu’il fût, le prit sous son aile et le fit nommer sous-chef de l’état-major général en 1911. Simultanément, Castelnau fut promu Commandeur de la Légion d’Honneur.
     
    Au début des hostilités, Castelnau commandait la 2° Armée, dont l’offensive fut arrêtée à hauteur de Morhange-Sarrebourg. Il réorganisa la défense de Nancy, et il obtint une victoire défensive importante dans la trouée de Charmes du 24 au 26 août 1914 : il empêchait les armées françaises d’être tournée à l’Est, et il préparait ainsi la victoire de la Marne. Il remporta ensuite la victoire du Grand Couronné du 31 août au 11 septembre 1914, méritant le titre de "Sauveur de Nancy". Le 18 septembre, Castelnau était élevé à la dignité de Grand Officier de la Légion d’Honneur.
    Joffre le retira alors du front de Lorraine et il lui confia la mission de prolonger le flanc gauche des armées françaises vers le nord de l’Oise, pour tenter de déborder l’aile droite allemande. Cette partie du conflit est connue comme "la course à la mer" Castelnau entama l’affaire, la mena jusqu’à Amiens, avant de passer la main à Foch.
     
    En juin 1915, Castelnau fut placé à la tête du Groupe d’Armées Centre, chargé de l’offensive de Champagne du 25 septembre 1915 : en quelques jours, il fit 25 000 prisonniers, prit 125 canons et contrôla une zone de plusieurs kilomètres, jusque-là tenue par les Allemands. A la suite de ce succès, il fut élevé à la dignité de Grand-Croix de la Légion d’Honneur et il devint l’adjoint du Généralissime Joffre, puis son chef d’état-major. Chargé d’étudier et d’affermir la situation en Macédoine et en Grèce, il parvint à rétablir la sérénité des esprits et à convaincre le roi Constantin de rester l’allié des Français.
    En février 1916, il organisa la défense de Verdun lors de l’offensive allemande : il prit la décision de défendre Verdun à tout prix, il arrêta la débandade et il fit nommer Pétain à la tête des unités défendant Verdun.
    Lors de la chute de Joffre et de son remplacement par Nivelle, il fut placé en non-activité. En 1917, il fut chargé d’une mission d’information en Russie : il y fit preuve d’une grande lucidité. Mal commandée, mal instruite, mal ravitaillée, l’armée russe était incapable de résister longtemps aux Allemands. Après la disgrâce de Nivelle, pour le remplacer, Lyautey et Foch avaient recommandé qu’on nommât Castelnau généralissime. Ses convictions catholiques lui firent préférer Pétain, mais on le rappela à la tête du Groupe d’armée de l’Est. Il était chargé de l’offensive prévue en Alsace et en Lorraine en novembre 1918, annulée lors de la signature de l’armistice.
    Soucieux d’épargner les vies et fatigues de ses subordonnés, il avait un très grand prestige dans nos armées et chez nos alliés.
    Alors que de l’avis de nos Alliés et des Allemands il avait été le meilleur des généraux français, ses convictions catholiques affirmées en firent le seul de nos commandants de Groupes d’armées à n’être pas nommé maréchal… [...]

    Et de citer quelques réflexions à propos de Castelnau :
     
    Le Général Gallieni :

    Lorsqu’en 1913, le Président Poincaré consulta Gallieni pour trouver un successeur au Général Pau au poste de chef d’état major, la réponse fût : "Castelnau".
    Et pour un deuxième choix, que diriez-vous ? : "Castelnau"
    Et pour un troisième ? : "Castelnau" (in L’Œuvre, journal parisien)

    Le Général Gamelin (alors au cabinet de Joffre)

    "… Castelnau était aussi de formation ‘Etat-major’ et avait longuement servi à l’état-major de l’Armée. D’intelligence brillante, l’esprit vif, non sans adresse, il était un chef séduisant avec parfois des allures de militaire ‘Second Empire’. Ceci dit non dans un esprit critique, mais pour tenter de le définir. J’écris pour tenter, car il était en fait moins saisissable que la plupart de ses émules. Chef séduisant, il était très populaire dans l’ensemble de l‘Armée. Mais  il ne cachait pas ses sentiments religieux et conservateurs et ceux qui ne pensaient pas de même l’accusaient de ne pas être toujours impartial. Je n’ai jamais eu de preuve que ce reproche fût justifié, mais il est certain que ses sentiments influaient sur ses jugements, sinon sur les hommes, car on le vit prendre des chefs d’état-major qui n’étaient pas de la même opinion que lui, du moins sur les choses… "

    Le Général Von Kluck :

    "L’adversaire français vers lequel sont allées instinctivement nos sympathies, à cause de son grand talent militaire et de sa chevalerie, c’est le Général de Castelnau. Et j’aimerais qu’il le sût."

    Le Major Harbord, du Corps expéditionnaire américain, dans ses Mémoires.

    "C’était le Général de Castelnau, que beaucoup considéraient comme le meilleur général français, mais royaliste et catholique, donc suspect. Les Américains aimaient beaucoup Castelnau, en partie grâce à son aversion pour les longs discours. Ce bon vieux Castelnau limita ses remarques à lever son verre et à souhaiter que nous puissions bientôt abreuver ensemble nos chevaux dans le Rhin."

    Louise Tudy

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Soutenez le projet de la Rébellion Cachée

    Soutenez le projet de la Rébellion Cachée, docudrame réalisé aux Etats-Unis sur le génocide vendéen, avec la collaboration de Reynald Secher. Il ne reste plus que le montage et toute donation sera la bienvenue. Contribuez à la cause contre-révolutionnaire !

     

     

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Soutenez-le-projet-de-la-Rebellion

  • "L'argument de la laïcité sert uniquement à tenter d'effacer le christianisme"

    Un communiqué d'Alain Escada, président de Civitas :
    Béziers"La commune de Béziers est en ce moment sous le feu des projecteurs parce que son Maire, Robert Ménard, a eu l’audace de faire placer une crèche de Noël dans sa mairie. Sur demande du Front de Gauche, le préfet de l’Hérault, qui ne semble pas surchargé de travail, a enjoint le Maire de Béziers de retirer cette crèche, ce que refuse Robert Ménard dont nous saluons ici le courage.
     
    En Vendée, la même haine de la crèche de Noël s’est manifestée après l’installation d’une crèche dans le hall du conseil général de Vendée, crèche retirée après décision de justice du tribunal administratif de Nantes à la suite d’une plainte de l’association La Libre Pensée.
     
    Cette haine de la crèche de Noël traduit la haine du christianisme qui anime les fondamentalistes laïcistes, hargneux exécutants des directives des loges maçonniques.
     
    Précédemment, les mêmes ennemis du christianisme avaient par contre marqué leur enthousiasme pour un “sextoy” géant gonflable installé place Vendôme à Paris en lieu et place de sapin de Noël alternatif.
     
    En cette période de l’Avent, les catholiques peuvent constater à quel point l’argument de laïcité sert uniquement à tenter d’effacer le christianisme et ses traditions. La république maçonnique est moins regardante lorsque la mairie de Paris fête le Ramadan ou se met aux couleurs de Hanouka.
     
    Catholiques de France, nous qui préparons la célébration de la Nativité, nous devons plus que jamais affirmer avec fidélité notre foi dans le Christ.
    Soutenons Robert Ménard et tous les élus qui auront le souci de placer une crèche de Noël dans les lieux publics et les bâtiments institutionnels. Là est le vrai sens de la fête de Noël et non dans la débauche consumériste d’une société décadente."

    Louise Tudy http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Douze autres raisons de ne jamais voter Sarkozy

    Le 25 novembre dernier, Henry de Lesquen, président du Club de l’Horloge, a fait paraître dans Polémia une tribune sur les « Douze raisons de ne jamais voter Sarkozy ». Parmi celles-ci on peut relever les plus rédhibitoires : la forfaiture du Traité de Lisbonne, l’accélération de l’immigration, la soumission aux Etats-Unis, l’accroissement vertigineux de la dette publique et l’introduction de la théorie du genre à l’école (1).

    Dans un contexte politique rationnel, ces seules causes devraient suffire à exclure un candidat de la course au pouvoir. Le moins que l’on puisse dire est que ce n’est pas le cas et que, sans complexes et toute honte bue, il est reparti pour un tour et cinq nouvelles années.


    C’est pourquoi il semble relever d’une bonne prophylaxie, avant que la vague de l’oubli ne recouvre son si décevant quinquennat, de présenter douze autres bonnes raisons de ne pas voter Sarkozy.

    1°- L’intervention en Libye

    L’opération militaire en Libye dont N. Sarkozy a été l’un des principaux instigateurs a profondément déstabilisé cette partie de l’Afrique et favorisé l’implantation des islamistes, qui ont bénéficié de l’armement de l’armée de Kadhafi, en Libye même et dans la zone saharienne. L’opération militaire du Mali est la fille de Harmattan.

    L’assassinat du chef d’Etat libyen, pour peu regrettable qu’il soit au plan moral, constitue une gaffe stratégique majeure. Désormais, le rempart qu’il constituait à l’égard des migrations africaines a disparu et près d’un million de migrants attendent le bon moment pour déferler sur l’Europe.

    2°- Le déclin de nos moyens militaires

    Pendant le quinquennat de N. Sarkozy nous avons assisté, le cœur serré, à une baisse drastique des crédits militaires, à un retard considérable à l’égard des lois de programmation militaire, à une diminution massive des effectifs et à la fermeture d’un nombre considérable de sites, bases et implantations diverses sous couvert de réorganisation de la carte militaire.

    Et comment oublier son mépris et sa détestation des membres de notre armée !

    3°- Son parti pris en faveur de la société métissée

    On comprend mieux son inertie devant des flux migratoires incontrôlés lorsqu’on réalise son mépris de la France profonde et son choix déterminé du métissage.
    Citons, entre autres, un passage de son discours du 17 décembre 2008 à l’Ecole polytechnique :

    « Quel est l’objectif ? Cela va faire parler, mais l’objectif, c’est relever le défi du métissage ; défi du métissage que nous adresse le XXIe siècle. Le défi du métissage, la France l’a toujours connu et, en relevant le défi du métissage, la France est fidèle à son histoire. […] Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore, mais nous n’avons pas le choix. La diversité, à la base du pays, doit se trouver illustrée par la diversité à la tête du pays. Ce n’est pas un choix. C’est une obligation. C’est un impératif. »

    Au passage notons l’erreur : la France fille d’un métissage historique n’existe pas. C’est le type même de l’idée reçue et fausse que l’on serinead nauseam. Jusqu’au début du XXesiècle, le fond de la population française a peu changé depuis le haut Moyen Age.

    4°- L’ouverture vers la gauche

    Dès son arrivée à l’Elysée, N. Sarkozy a montré sa perméabilité aux modes idéologiques provenant de la gauche. Au mépris de ses électeurs et de ses militants il n’a eu de cesse de nommer à des postes importants des hommes de l’autre bord qui, pour la plupart, le jour venu, l’ont trahi. L’ « envoûtement » pour Malek Boutih, ancien président de SOS Racisme, fut symptomatique. Bernard Kouchner fut ministre des Affaires étrangères à un poste où il eût fallu un personnage compétent et influent au plan international. Fadela Amara, Martin Hirsh, Eric Besson furent d’autres perles du collier politiquement correct de N. Sarkozy. Comment s’étonner des problèmes de constitutionnalité avec la nomination de Michel Charasse au Palais Royal ? Et M. Tandonnet, de visite au QG de campagne du candidat Sarkozy en 2012, releva la présence d’Arno Klarsfeld qualifié de spécialiste de l’immigration !

    5°- Des augmentations d’impôts sensibles malgré les promesses

    N. Sarkozy a multiplié les impôts : près de 40 taxes ont été créées pendant son mandat, notamment sur la bière ou sur les sodas. En contradiction avec ses engagements, les prélèvements obligatoires, qui avaient un peu baissé de 2007 à 2010, sont passés de 2010 à 2012 de 42% à 44,5% du PIB. Hollande n’a fait que poursuivre cette politique confiscatoire en l’amplifiant (2).

    6°- Une économie en berne, un chômage en hausse, une population appauvrie

    Les principaux indicateurs économiques montrent une dégradation de la situation de notre pays. La désindustrialisation s’est poursuivie et l’emploi industriel a sensiblement baissé.
    Le taux de chômage, qui était environ de 8% en début de mandat, était de 9,5% du PIB en 2012, soit une hausse d’à peu près 15%. La paupérisation d’une importante partie de la population s’est poursuivie.

    7°- Duplicité et manque de méthode

    Le comportement personnel trop réactif et emporté de N. Sarkozy lui a valu l’inimitié de beaucoup de Français. C’était peut-être l’autre face de son activisme. En revanche, sa duplicité est certaine et elle peut être constatée dans l’affaire de l’abrogation de la loi Taubira : un coup oui, un coup non. On peut parier sans risques qu’une fois au pouvoir il ne l’abrogera pas. Le « niquisme » est une de ses règles d’action.

    Mais surtout on constate à la lecture du livre-témoignage de Maxime Tandonnet,Au cœur du volcan, qu’il ne possède pas les qualités de méthode d’un chef d’Etat. Souvent N. Sarkozy agit par réaction et décide avec impulsivité après des événements graves. Ceux-ci prennent le pas sur le long ou plutôt le moyen terme étant donné la durée du quinquennat. Pourquoi avoir attendu 2010 pour lancer une réforme des retraites ? Ce président est, au fond, arrivé au pouvoir avec de bonnes et nombreuses idées mais sans une véritable stratégie réfléchie. Très fréquemment les décisions ne sont pas suivies d’effet ou se perdent dans l’inertie et la mauvaise volonté de l’entourage et des ministères. Comme à Grenoble il peut parler fort, mais l’action qui devrait suivre n’est pas organisée. N. Sarkozy se targue beaucoup d’être un homme d’action et de volonté. Trop souvent il s’est agi de velléités.

    Plus grave : le pouvoir de décision était concentré à l’Elysée. Or c’est bien à Matignon que se trouve l’appareil du gouvernement. La présidence arrêtait tous les choix importants mais ceux-ci n’étaient pas formalisés et tombaient dans l’oubli. De la sorte l’autorité gouvernementale était neutralisée et paralysée. L’hyperactivité du chef de l’Etat détruisait l’efficacité et l’autorité de celui-ci.

    8°- Une « casserole» gênante

    N. Sarkozy a fait et fait toujours l’objet d’une persécution judiciaire, médiatique et élyséenne qui finira par lui rendre une partie de la sympathie que l’exercice du pouvoir lui a fait perdre.
    Il va de gardes à vue en non-lieux dans toutes les affaires où il est mis en cause : Bettencourt, Libye, Karachi, etc.
    Mais dans l’affaire Bygmalion de deux choses l’une : ou il savait, et cela relève de la justice ; ou sa bonne foi a été surprise, et ce n’est pas digne d’un chef d’Etat.

    9°- Des réformes biaisées

    Trop souvent les réformes sur des sujets graves n’ont pas été menées au bout des intentions et ont débouché sur des mesures biaisées et destinées à ménager la chèvre et le chou.
    Ce fut le cas pour les 35 heures, qui ne furent pas abolies mais suppléées par l’usine à gaz de la loi TEPA et de la défiscalisation des heures supplémentaires. Cette loi fut détricotée tout au long du quinquennat.
    Ce fut également le cas pour le non-remplacement de un sur deux fonctionnaires partis à la retraite. Selon Agnès Verdier-Molinié dans son livre60 milliards d’économies(page 21), cette mesure fut effectivement appliquée. Mais les trois quarts des économies réalisées en façade furent immédiatement reversées aux agents. Ce tour de passe-passe réduisit à peu de choses les économies annoncées.

    10°- Une insécurité en hausse

    L’insécurité n’a pas réellement diminué pendant le quinquennat de N. Sarkozy malgré ses rodomontades. Si les atteintes aux biens ont connu une baisse, en revanche les violences aux personnes ont augmenté de 8% entre 2007 et 2011.

    Il est vrai que la question de l’insécurité est grave et difficile. Mais alors pourquoi avoir autant diminué les effectifs de CRS et de la gendarmerie : 10.700 suppressions de poste entre 2007 et 2012 ! C’était bien le moment de désarmer les forces de sécurité !

    11°- Non-blocage de l’adhésion de la Turquie à l’UE

    Sarkozy a permis l’ouverture de nouveaux chapitres de négociations avec la Turquie : 5 en 2007, 4 en 2008, 2 en 2009, 1 en 2010.

    12°- Européisme et défense obstinée de l’euro

    Le mondialiste Sarkozy a été un fervent européiste. Tout fier de son duo avec A. Merkel, il a toujours privilégié l’Europe au détriment de la nation française.
    il a refusé de tirer les conséquences de la crise de l’euro et, suivant les exigences de l’Allemagne, a engagé la France dans des plans de renflouement à répétition qui ont coûté très cher à nos finances publiques. Il fallait à tout prix sauver cette monnaie unique dont le niveau de change favorable à l’Allemagne détruit notre industrie et soumettre des peuples entiers à des cures d’austérité dramatiques.

    Il a contribué à mettre en place des traités et des structures contraignants qui portent lourdement atteinte à notre souveraineté notamment budgétaire : Mécanisme européen de stabilité (MES) et signature du Traité de sécurité et de coopération gouvernementale.

    Cette deuxième douzaine de raisons pour ne jamais voter Sarkozy n’est pas limitative. En approfondissant un peu plus son quinquennat, ce serait certainement plusieurs autres douzaines de raisons qu’il serait possible de présenter pour ne pas le retrouver à la tête de la France qui aura disparu au terme d’un deuxième quinquennat.

    André Posokhow, Auditeur-consultant, 3/12/2014

    Notes de la rédaction :

    (1) « Douze raisons de ne jamais voter Sarkozy »

    (2) Forum du patriotisme social  – Rappel des affaires et des 205 taxes et impôts.

    http://www.polemia.com/douze-autres-raisons-de-ne-jamais-voter-sarkozy/

  • Qui dénoncera cette année l’imposture criminelle du Téléthon ?

    Les choses n’ayant pas ou peu changé, nous resservons ce billet d’Yves Daoudal d’il y a deux ans :

    « J’ai beau chercher, je ne vois toujours personne, cette année, en dehors de Jacques Testart, pour dénoncer le Téléthon.
    Pour son 25e anniversaire, l’imposture du Téléthon est donc universellement admise, et il est universellement admis que le Téléthon va encore donner de l’argent à notre docteur Frankenstein de Lutte ouvrière, Marc Pechanski, pour ses charcutages d’embryons.
    Et cela au moment même où la société Geron, pionnière de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, jette l’éponge.
    Il y a pourtant là un argument spectaculaire contre le Téléthon, plus précisément contre le Généthon. Non, la recherche sur les cellules souches embryonnaire ne guérit rien. Non, elle ne sert à rien. Depuis 25 ans on vous raconte des bobards, on jette votre argent par les fenêtres, on se sert en pure perte des plus petits des hommes comme d’un matériau de laboratoire.

    La société américaine Geron avait été la première à obtenir une autorisation de faire des recherches sur l’embryon humain et les cellules souches embryonnaires. Elle avait lancé un programme visant à traiter les lésions de la moelle épinière. Elle vient d’y renoncer, alors que la recherche n’était qu’en phase 1 (qui consiste essentiellement à évaluer la sûreté du traitement). Geron a tenté de faire croire qu’elle arrêtait ses travaux par manque de financement. […] Les problèmes de financement ne sont pas crédibles. Il y a toujours de l’argent pour la culture de mort. […] Pour le Pr Privat, « Geron aurait facilement trouvé des financements supplémentaires si son traitement avait montré qu’il était capable d’apporter des améliorations à l’état des patients atteints à la moelle épinière ». « Je pense plutôt que le traitement a été arrêté, soit par manque d’efficacité, soit pour des problèmes de rejets ou de sûreté pour les patients », explique-t-il, rappelant que selon lui le type de cellules souches embryonnaires utilisées par les chercheurs américains sont « incapables de reconstruire les liaisons nerveuses sectionnées ». »

    http://www.contre-info.com/qui-denoncera-cette-annee-limposture-criminelle-du-telethon#more-16427

  • Euro 2016 en France : L’UEFA sera exonérée d’impôts (Màj)

    Euro 2016 : les dépenses sont publiques, mais les recettes seront… privées !

    Dans la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 décembre, dans la plus grande discrétion, l’article 24 du projet de loi de finances rectificative pour 2014 a été adopté par la majorité socialiste. Un petit vote, mais de grands effets. Et pour cause: l’Assemblée Nationale vient tout simplement d’exempter la société commerciale «Euro 2016 SAS» d’impôts et de taxes pour toute la durée de la Coupe d’Europe des nations qui se déroulera en France en juin et en juillet 2016! [...]

    Le Figaro

    Les sociétés organisatrices seront exonérées de tout impôt, hors TVA. Un engagement pris dès la candidature de la France à l’Euro 2016, en 2010.

    Après la TVA réduite sur les billets, un nouveau cadeau au pied du sapin pour le monde du football ?

    Alors que l’exécutif fait les fonds de tiroir pour boucler son budget 2015, une mesure du projet de loi de finances rectificative pour 2014, présenté le 12 novembre en Conseil des ministres, pourrait bien faire quelques vagues.

    Selon plusieurs sources, le gouvernement va exonérer de tout impôt les différentes entités chargées d’organiser l’Euro 2016 de football, qui se déroulera en France du 10 juin au 10 juillet 2016. En dehors de la TVA, qui est pilotée par des règles européennes, aucune taxe, aucun impôt sur les sociétés, aucune autre fiscalité française ne sera prélevée sur l’UEFA et ses filiales françaises.

    Pour l’événement, une structure juridique ad hoc a été créée, baptisée « Euro 2016 SAS », et détenue à 95 % par l’UEFA et à 5 % par la Fédération française de football. Elle gère toute l’organisation de la compétition, à l’exception de la construction ou de la rénovation des stades et de la sécurité.

    « Elle gère l’ensemble des droits commerciaux, marketing […], télé, “licensing” », expliquait en juin dernier Jacques Lambert, président d’Euro 2016 SAS aux « Echos ». Les bénéfices attendus sont évalués à 900 millions d’euros et proviendraient principalement des droits de retransmission.

    Sans surprise, l’octroi d’un tel avantage fiscal repose sur les retombées économiques attendues de la compétition pour l’économie française. Un événement sportif de cette ampleur doit, en effet, permettre de moderniser les infrastructures publiques, à la fois aux niveaux local et national, et renforcer ainsi l’attractivité du pays dans son ensemble. L’UEFA ambitionne d’accueillir 2,5 millions de spectateurs, dont 1 million provenant de l’étranger.

    Promesse

    De fait, alors que les collectivités locales sont à la diète, d’importants investissements ont déjà été engagés dans les dix villes de France qui accueilleront les matchs. La France a prévu de réaliser 2 milliards d’euros d’investissements en totalité, dont 1,6 milliard pour les stades et 400 millions pour améliorer l’accès et les transports. Une taxe sur les mises de la Française des Jeux a d’ailleurs été conçue à cet effet. En contrepartie, l’UEFA s’est, de son côté, engagée fin octobre à reverser jusqu’à 20 millions d’euros aux villes hôtes.

    Cette mesure d’exonération vient surtout graver dans le marbre un engagement pris par la France dès le dépôt de son dossier de candidature pour l’organisation de cette compétition, en 2010. Pour formaliser cette promesse, il fallait l’inscrire dans la loi.

    La disposition ne poserait pas de problème juridique particulier – l’État a déjà accordé des avantages fiscaux spécifiques à des entreprises par le passé. Le dispositif doit d’ailleurs s’appliquer à toutes les entités chargées d’organiser les compétitions sportives internationales majeures qui se dérouleront en France. Reste à savoir quel sera le coût de ce nouveau régime pour les finances publiques.

    Les Échos

    http://fortune.fdesouche.com/360953-euro-2016-en-france-luefa-sera-exoneree-dimpots#more-360953