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  • Julius Evola : « L’Empire authentique »

    Le schéma d’un empire, au sens vrai, organique, (à distinguer soigneusement de l’impérialisme qui […] n’est qu’une fâcheuse exaspération du nationalisme) est celui qu’on vit à l’œuvre, par exemple, dans écoumène européen médiéval. Il concilie unité et multiplicité. Les États y ont le caractère d’unités organiques partielles, gravitant autour d’unum quod non est pars (pour reprendre l’expression de Dante), c’est-à-dire d’un principe d’unité, d’autorité et de souveraineté supérieur à celui que chaque État particulier peut revendiquer. Mais le principe de l’Empire ne peut prétendre à pareille dignité que s’il transcende la sphère politique au sens étroit, en ce qu’il se fonde sur une idée, une tradition, un pouvoir spirituel dont procède sa légitimité. Les limitations de souveraineté des communautés nationales par rapport au « droit éminent » de l’Empire ont pour condition univoque cette dignité transcendante. La structure de l’Empire serait celle d’un « organisme composé d’organismes » ou, si l’on préfère, celle d’un fédéralisme, mais organique et non acéphale, un peu comme celui que réalisa Bismarck dans le deuxième Reich. Tels sont les traits essentiels de l’Empire au sens vrai.

    L’Empire ne signifie pas la dissolution des nations dans une nation unique, en une espèce de substance sociale européenne homogène, mais au contraire l’intégration organique de chaque nation. Une unité authentique, organique et non confuse ne se réalise pas à la base, mais au sommet.

    On ne peut absolument pas appliquer le terme de nation à un type organique supra-national d’unité. En rejetant la formule d’une « Europe des patries » et d’une simple fédérations des nations européennes, on ne doit pas tomber dans une équivoque […]. Le concept de patrie et de nation (ou ethnie) appartiennent à un plan essentiellement naturaliste, « physique ». Dans une Europe unitaire, patrie et nations peuvent subsister […]. Ce qui devrait être exclu, c’est le nationalisme (avec son prolongement tératologique, l’impérialisme) et le chauvinisme, c’est-à-dire l’absolution fanatique d’une communauté particulière. Empire, donc, et non « Europe Nation » ou « Patrie européenne » serait, doctrinalement, le terme juste. Il faudrait faire appel, chez les Européens, à un sentiment « national » car il s’enracine en d’autres replis de l’être. On ne peut se dire « Européen » comme on se sent Français, Prussien, Basque, Finlandais, Écossais, Hongrois, etc., ni penser qu’un sentiment unique de cette nature puisse naître qui annule et nivelle les différences et se substitue à elles, dans une « nation Europe ».

    Julius Evola

    Extraits de Les hommes au milieu des ruines (1953)

    et Essais politiques (1930/58).

    http://la-dissidence.org/2014/11/24/julius-evola-lempire-authentique/

  • Compte-rendu de la sortie TRACE du 30 novembre 2014

    Une douzaine de militants et sympathisants du Mouvement d'Action Sociale Nord se sont retrouvés à Le Quesnoy dans le Hainaut pour la traditionnelle sortie TRACE automnale.

    Sur un trajet d'une quinzaine de kilomètres, nous avons cheminé à travers les sentiers ruraux pour découvrir la richesse du patrimoine naturel et culturel des portes de l'Avesnois (remparts de Le Quesnoy, château de Potelle, bocages, ...) et partager un moment convivial entre amis et camarades. En découvrant le château de Potelle, notre responsable TRACE nous a lu un passage de l'ouvrage de Dominique Venner, Histoire et tradition des européens :

    « Dans toute l'ancienne Europe carolingienne et jusqu'en Grande-Bretagne, le château fort qualifie le paysage. Il en est un composant majeur. Plus largement représenté et plus diversifié dans ses formes et son architecture que la cathédrale, il est la manifestation d'un art enraciné qui a marqué tout l'Occident. Il est le point de cristallisation des légendes héroïques. Avec la forêt, son contraire, il est le lieu focal de toute littérature épique et courtoise. Le château fort manifeste avec éclat l'alliance de la beauté et de l'utilité. Lieu de pouvoir, il est également lieu de culture et de volupté. Il associe comme jamais fonction militaire et fonction palatine, défense, habitat et prestige. On ne sent jamais mieux cette richesse multiple que dans le contraste entre la vertigineuse rudesse extérieure des donjons et la douceur fastueuse du logis seigneurial qu'ils abritent et dissimulent. En contemplant aujourd'hui ces chefs-d’œuvre austères, on peut se souvenir qu'ils ont été les foyers intenses de la culture entre le XI et XVe siècle. »

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    Le midi nous avons fait une pause où nous avons consommé des produits locaux et bio (pâté, jus de pomme, bière, etc...).

    Temps fort de notre sortie, nous avons ramassé six sacs poubelles de déchets, pour la plupart des cannettes et des packs de bières, mais également d'autres plus surprenants : caleçon, bouilloire, emballage de brosse à dent… Nous aurions pu en ramasser le triple...

    Une sortie sous le signe du localisme, de l'écologie et du patrimoine. Une journée riche, complète et conviviale au service des nôtres.

    Le Cercle Non Conforme

    Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/12/06/compte-rendu-de-la-sortie-trace-du-30-novembre-2014-5505177.html

  • Qui refuse l'avortement sort du jeu politique

    De l'abbé de Tanoüarn dans Monde et Vie, à propos du vote de la résolution sur l'avortement :

    "Dans cette affaire, c’est le cas de l’écrire, nous ne luttons pas contre la chair et le sang mais contre les puissances et les dominations de ce monde de ténèbres… Contre le Progrès majusculaire, contre la Technique qui envahit tout, même le plus intime, contre les lobbies de l’individualisme triomphant, contre le sens de l’histoire, contre la loi (celle de 1974) et maintenant contre… « le droit ».

    Les députés français ont tous compris l’ampleur de la bataille. Courage fuyons ! Ce 27 novembre, ils étaient sept – sept en tout et pour tout dans l’hémicycle – qui ont refusé de faire de l’avortement un droit fondamental. Il faut citer ces sept héros du coeur et de l’esprit, sept contre Babylone : Jean- Frédéric Poisson, Jacques Bompard, Yannick Moreau, Xavier Breton, Olivier Marleix, Nicolas Dhuicq et Jean-Christophe Fromantin. On peut compter les absents, remarquer que la propagande est telle que parmi ces opposants au droit à l’avortement, il n’y a pas une seule femme et souligner que le seul membre de la Démocratie chrétienne (UDI), parmi ces sept héros, Jean-Christophe Fromantin, s’est vu prié de démissionner par certains de ses collègues qui sont pourtant « de la même sensibilité ».

    – Démissionner ? dites-vous. – C’est que l’avortement devient un droit de l’homme, un droit « fondamental ». Qui le refuse sort du jeu politique par le fait même. Une loi, on peut toujours voter contre. Mais une loi républicaine représente l’unanimité des citoyens, comme l’a très bien expliqué Jean-Jacques Rousseau : une fois votée, il est interdit de s’y opposer. Et maintenant, cette loi, après 40 ans d’expérience, devient un droit : qui s’y opposera d’une façon ou d’une autre (ne serait-ce qu’en essayant de décourager une femme qui est tentée d’avorter) risque de le payer très cher, jusqu’à être frappé d’indignité civique. Et pourtant ce droit à l’IVG semble naturellement opposé au droit naturel le plus imprescriptible, qui est le droit à la vie de tout être vivant que l’on peut qualifier d’humain. Mais qu’importe le droit à la vie dans une culture de mort ! Celui-là d’ailleurs, si évident soit-il, n’a jamais pu être voté. Il n’aura jamais cette sacralité-là."

    Michel Janva

    Posté le 6 décembr

  • Notre-Dame-des-Landes : une des plus grosses opérations de police sous la 5ème République

    Les moyens engagés vont être impressionnants – même si le détail, à ce moment, n’est pas connu : « Un hélicoptère EC135, des équipes cynophiles, des brigades motorisées, le service des SIC [systèmes d’information et de communication], la cellule d’appui à la mobilité, le véhicule Œil et deux véhicules blindés à roues », détaillera la gendarmerie, qui oublie un deuxième hélicoptère, des grimpeurs, une équipe de déminage, et la mobilisation des renseignements généraux. Combien d’hommes et de femmes auront été déployés ? Cinq cents sur le terrain et mille deux cents en tout dira le ministère de l’Intérieur, mais jusqu’à deux mille deux cents selon le principal syndical de police, Unité SGP Police, majoritaire chez les CRS. C’est en tout cas une des opérations policières les plus importantes des dernières décennies, voire la plus importante. 

    Hervé Kempf, Notre-Dame-des-Landes

    http://www.oragesdacier.info/

  • UKIP, le vent dans les voiles…

    UKIP (United Kingdom Independence Party) est sorti en tête des élections européennes en Grande-Bretagne et a gagné ses deux premiers députés à la Chambre des Communes lors d’élections partielles tenues en octobre et novembre dernier. Crédité par les sondeurs d’environ 15% d’intentions de vote pour les élections générales qui auront lieu le 7 mai prochain, le parti de Nigel Farage commence aussi à marquer des points dans les relais d’opinion.

    Bien que doté d’un nombre modeste d’adhérents (39.000 contre 190.000 pour le Labour et 134.000 pour le parti conservateur), le parti populiste et anti-UE de Nigel Farage a le vent en poupe sur les réseaux sociaux. UKIP est deuxième sur Facebook, avec 276.000 likes, soit presque autant que le parti conservateur qui est numéro 1. Sur Twitter, UKIP dispose de 69.000followers et a été le parti le plus cité pendant la campagne pour les élections européennes. Mais si les réseaux sociaux sont assez favorables aux nouveaux courants d’opinion et aux partis populistes et anti-establishment, il n’en est pas de même des médias traditionnels. Les négociations en cours entre M. Farage et le patron de presse Richard Desmond sont donc tout à fait inédites.

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  • Un jour, un texte ! La Patrie selon les réglements militaires

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. »

    Georges Bernanos, La France contre les robots

    Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui : la Patrie. (7)

    nos foyers et nos tombeaux

    La Patrie, c'est le sol natal, c'est la terre de nos pères que nous devons léguer à nos fils avec tout ce qu'elle porte : nos foyers et nos tombeaux.

    C'est le pays de France avec son doux climat, ses rivages, ses plaines et ses montagnes ; c'est le cadre de notre vie journalière : nos maisons, nos champs, nos ateliers, nos usines ; c'est tout ce que nous ressentons en commun : peines et joies, souvenirs et affections, regrets et espérances.

    C'est le génie créateur de la race, son culte de la beauté et de la gloire, son idéal de justice, ses croyances, ses lois et ses coutumes ; c'est la clarté de la langue française ; c'est tout ce que nos aïeux ont conquis après des siècles d'efforts et de souffrance ; nos institutions, nos libertés et nos droits, notre sécurité et notre indépendance ; c'est toute notre histoire avec ses triomphes et avec ses revers.

    Pour cet héritage que nous recevons en naissant, nous devons en retour aimer notre Patrie, la servir fidèlement, nous soumettre à ses lois et prendre les armes pour la défendre quand elle est attaquée. Sa grandeur et sa force, faites de nos énergies fondues ensemble, sont la sauvegarde de nos biens.

    L'amour de la Patrie est la source de toutes les vertus. Il élève le soldat jusqu'à la cime, en lui inspirant le sacrifice de sa vie. Cet amour est inné chez tout Français qui sent battre un cœur dans sa poitrine ; mais il faut avoir franchi les frontières, vécu sous d'autres climats et marché sur des chemins qui ne sont pas ceux de France pour sentir vraiment tout ce qui nous attache au pays natal. Nous souffrons loin de notre Patrie et quand nous la retrouvons nous ressemblons au malade qui revient à la santé. Nos ennemis eux-mêmes sentent combien il est doux d'y vivre, tant elle est belle, fertile et accueillante.

    Un étranger célèbre a pu dire : "tout homme a deux patries, la sienne et puis la France". Nous devons être fiers de la Patrie française, qui fut toujours le guide de la conscience et de la dignité humaines. Elle a répandu les plus nobles idées et versé sans compter son sang et son or pour des causes désintéressées.

    Son génie éclatant, plein d'attrait et de séduction, véritable foyer de l'intelligence et du cœur, fait rayonner sur le monde la gloire du nom français.

    Extrait de : « Le manuel du gradé d'Infanterie ».

    Édition 1928.

     

    Lois Spalwer

  • Après Sivens : quand Hollande et Cazeneuve veulent la peau du général Favier, directeur de la gendarmerie…

    Le général Denis Favier vivrait-il ses dernières semaines à la tête de la gendarmerie ?

    Ce sont au moins les rumeurs persistantes qui circulent au ministère de l’Intérieur et au sein de la Direction générale de la gendarmerie. Le héros de l’assaut de l’Airbus de Marignane en 1994 pourrait bientôt découvrir que les couloirs feutrés des ministères sont aussi traîtres que les repères de terroristes…

    Le gouvernement, bousculé et affaibli par la mort de Rémi Fraisse, tué accidentellement par l’explosion d’une grenade dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014 sur le site du chantier du barrage de Sivens, aurait décidé de faire porter le chapeau au patron des gendarmes, le général Favier. On se souvient que ce jeune militant d’ultra-gauche a été tué au cours d’affrontements extrêmement violents qui ont opposé les gendarmes mobiles à des assaillants armés, appartenant à la mouvance anarcho-autonome et décidés à « casser du flic ». Un rapport de l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) a démontré l’absence de manquement aux règles juridiques et déontologiques tout en soulignant la stratégie de contrôle médiatique des activistes d’extrême gauche(1).

    L’inconsistance du ministre de l’Intérieur

    Face à cette affaire, certes, regrettable, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a fait la preuve de son inconsistance et de son incapacité à incarner l’ordre républicain. Le manque d’engagement du ministre a obligé le directeur général de la gendarmerie à prendre, seul, face aux médias, la défense de ses hommes. Ses interventions remarquables de clarté, de mesure et d’autorité ont impressionné et n’en ont que mieux souligné, par contraste, le manque d’envergure et de caractère de Bernard Cazeneuve, petit personnage, nommé par hasard et pour des raisons bassement politiques à la tête d’un ministère prestigieux.

     

    Mais, bien sûr, le général Favier va apprendre ce qu’il en coûte de faire de l’ombre à son ministre. Nos sources au sein de la gendarmerie nous ont confirmé que les relations entre les deux hommes étaient tendues à l’extrême. L’article laudateur que le quotidien Le Monde a consacré au général Denis Favier dans son édition du 28 novembre 2014 n’a fait que renforcer la colère du ministre (2)

    Cazeneuve absent de la Sainte-Geneviève, fête de la gendarmerie

    Les observateurs avisés ont évidemment noté que Bernard Cazeneuve n’avait pas pris la peine, contrairement à son prédécesseur, d’assister à la Sainte-Geneviève, fête traditionnelle de la gendarmerie, qui a été célébrée le 1er décembre à Paris et à l’occasion de laquelle, contrairement aux habitudes, le général Favier n’a pas pu prendre la parole.

    Il se murmure au ministère de l’Intérieur que François Hollande, agacé par l’affaire Sivens, a tranché : dans quelques semaines, quand la tension sera retombée, le général Favier, dont la tête a été promise à Cécile Duflot en échange d’un cessez-le-feu au Parlement, devrait être remercié.

    Au demeurant, le nom de son successeur court déjà. Il s’agirait du directeur des ressources humaines de la gendarmerie, personnage moins connu pour son parcours professionnel que pour sa parfaite conformité idéologique avec le pouvoir en place et sa soumission empressée aux dogmes du politiquement correct.

    Favier promis au placard comme Soubelet ?

    Comme, avant lui, le général Soubelet, placardisé dans un poste sans responsabilités opérationnelles pour avoir dit la vérité sur le laxisme judiciaire face à la délinquance, le général Favier devrait être appelé à d’autres fonctions, selon la formule consacrée, au détour d’un conseil des ministres en février ou mars 2015.

    Triste fin de parcours pour un officier charismatique, au parcours exemplaire et apprécié, à juste titre, par tous les gendarmes de France…

    François Chardon
    Resté près de vingt ans au service de l’Etat, François Chardon a rejoint le secteur privé et est maintenant consultant dans le domaine de la sécurité et de l’intelligence économique

    http://fr.novopress.info/179443/apres-sivens-hollande-cazeneuve-veulent-peau-du-general-favier-directeur-gendarmerie/#more-179443

  • Hollande devrait toucher une retraite de 35700 euros par mois

    Ce n'est pas la crise pour tout le monde :

    "François Hollande, ancien magistrat à la Cour des comptes, est en "détachement" de la fonction publique – et non en disponibilité comme cela est imposé aux membres du gouvernement depuis la loi sur la transparence de la vie publique. Du coup, le président voit ses points de retraite se cumuler avec son avancement de carrière.

    Comme le rappelle l'hebdomadaire, Fleur Pellerin, également magistrate à la Cour des comptes, et Emmanuel Macron, ancien de l'Inspection des finances, ont dû, eux, se mettre en disponibilité. Mais pas François Hollande. Son cas "n’est expressément prévu par aucun texte. C’est donc le droit commun qui s’applique", explique la Cour des comptes à Marianne.

    Selon les calculs de Mariannele président a déjà cumulé 32 ans de droits (pour un peu plus de 3 ans de carrière effective) à la Cour des comptes. Il bénéficiera donc d'une retraite de 5.000 euros brut par mois assurée. À cette somme s'ajouteront les autres retraites dont bénéficiera François Hollande pour ses mandats locaux (6.000 euros), de parlementaire (6.800 euros), de président de la République (6.000 euros) et, ce n'est pas négligeable, les 12.000 euros par mois que lui conféreront son statut de membre de droit du Conseil constitutionnel.

    L'actuel chef de l'État devrait toucher une jolie retraite de 35.700 euros par mois. C'est près du triple de ce que gagne François Hollande aujourd'hui en tant que président (12.696 euros net)."

    Michel Janva