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  • Solidarité Kosovo : C’est parti pour la 10ème mission de Noël au Kosovo-Métochie !

    C’est avant-hier matin tôt, à Grenoble, que le coup d’envoi de la mission de Noël 2014 de l’association humanitaire Solidarité Kosovo a été donné. L’équipe de huit bénévoles venus des quatre coins de l’hexagone a mis le cap sur le Kosovo-Métochie. Distribuer autant de vivres que d’espoir au plus grand nombre de familles chrétiennes qui font face à l’hostilité des musulmans, telle est la promesse de cette nouvelle mission de Noël qui se déroulera jusqu’au 3 janvier 2015.

    Toujours plus ambitieux et efficaces

    Partie le matin à la « fraîche », l’équipe de Solidarité Kosovo est en ordre de marche pour le séjour humanitaire qui l’attend au Kosovo pour le dixième hiver consécutif. Au moment même où l’équipe française s’élançait sur les routes d’Europe pour un long périple de 2.000 kilomètres, sur place à Gračanica les permanents humanitaires, Milovan et Père Serdjan, réceptionnaient les 30m3 de colis-cadeaux acheminés depuis la France par poids lourd (en Une photo avant son départ).

    Solidarité Kosovo : C’est parti pour la 10ème mission de Noël au Kosovo-Métochie !

    Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

    En effet, quelques jours plus tôt, à l’heure des derniers achats de Noël, tout le matériel humanitaire recueilli ces derniers mois à l’entrepôt isérois de Solidarité Kosovo a été conditionné, palettisé (photo ci-contre) puis chargé à bord d’un poids lourd afin d’être convoyé en amont du départ des bénévoles français pour le Kosovo. Cette solution logistique assure un gain de temps et d’efficacité considérable évitant à l’équipe d’être immobilisée aux postes de frontières à l’occasion des nombreuses heures d’attente incongrues.

    Il faut dire qu’il n’y a pas de temps à perdre pour les bénévoles qui disposent d’à peine sept jours pour dispatcher les dix tonnes de matériel récolté. Et à ce premier défi en matière de distribution s’ajoute un second de taille : équiper cinquante foyers d’un poêle à bois.

    Équiper les foyers pour lutter contre le froid glacial de l’hiver

     

    Pour la première fois depuis dix ans et en complément de ses distributions humanitaires, Solidarité Kosovo a choisi d’intervenir en faveur de l’amélioration de la salubrité des habitats chrétiens.
    C’est le Père Serdjan qui a tiré la sonnette d’alarme lors de la préparation de la mission de Noël : « De nombreux foyers chrétiens ne disposent pas de chauffage et sont en proie aux hivers rigoureux qui paralysent le Kosovo. »
    Ce sont justement ces familles vulnérables, préalablement sélectionnées par l’Église, qui recevront ces prochains jours la visite des bénévoles de Solidarité Kosovo. Cinquante poêles à bois seront installés dans les logis les plus nécessiteux. Cet équipement de chauffage élémentaire sera acheté sur place dans les commerces serbes et permettra à cinquante familles chrétiennes de célébrer leur premier Noël au chaud.

    Il est encore temps de participer au financement de l’achat des derniers poêles à bois. Solidarité Kosovo vous invite à contribuer par votre générosité au Noël des chrétiens du Kosovo en envoyant un don dès aujourd’hui.
    Solidarité Kosovo rappelle aux bienfaiteurs que les dons versés ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu égale à 66% de leur montant. Pour participer c’est ici.
    A la veille de leur arrivée dans les Balkans, l’équipe des bénévoles de Solidarité Kosovo vous adresse par avance ses chaleureux remerciements pour la générosité dont vous témoignerez et qui lui permettra de combler des foyers chrétiens du Kosovo-Métochie.

    http://fr.novopress.info/180368/solidarite-kosovo-cest-parti-10eme-mission-noel-au-kosovo-metochie/#more-180368

  • Compte pénibilité : pour en finir avec les usines à gaz

    L’écotaxe est le paradigme de toutes ces mesures idéologiques inapplicables. On pourrait y ajouter la loi Duflot et la réforme des rythmes scolaires.

    Le parcours qui a créé et qui va défaire l’écotaxe et le compte pénibilité, avant même qu’ils ne soient mis en œuvre, est révélateur de la faillite de nos élites. Et riche d’enseignements pour ceux qui seraient tentés (et bientôt contraints) de réformer le pays.

    À l’origine, comme toujours, il y a une belle idée : prendre en compte la pénibilité pour accorder des compensations en termes de retraite. Le gouvernement laisse les partenaires sociaux discuter. La CFDT frétille à l’idée d’arriver à un accord avec le patronat. Patronat qui, toujours un œil sur les comptes, s’efforce d’encadrer la mesure. Et de cela naît une nouvelle usine à gaz

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  • Dr Natasha Campbell-McBride : « L’aliment est le meilleur médicament »

    Le Dr Natasha Campbell-McBride explique l’importance cruciale de l’alimentation sur notre santé, son efficacité sur les maladies dégénératives et les pathologies modernes.

    (NB : si les sous-titres ne se lancent pas automatiquement, cliquer sur le bouton “Sous-titres” en bas à droite)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Islamisation : l’Autriche, comme l’Allemagne, commence à se révolter

    L’islamisation de nos sociétés occidentales n’est pas une fatalité. La ville de Vienne vient de le prouver en décidant de la fermeture d’une école saoudienne. Et cela à la suite de la découverte, par un journaliste de la télévision publique ORF, de la nature propagandiste de la Saudi School of Vienna.
    Les enseignements ont été jugés incompatibles avec les valeurs et la loi de ce pays encore très catholique. On ne peut pourtant pas suspecter l’Autriche d’islamophobie, puisque c’est l’un des rares pays à accorder un statut concordataire à l’Islam, et ce, depuis 1912 : les citoyens se déclarant appartenir à une religion versent un impôt à l’Etat qui le reverse ensuite aux organisations religieuses reconnues officiellement. Au niveau scolaire, les élèves musulmans des écoles publiques, au même titre que les élèves catholiques et juifs avec leur religion respective, peuvent étudier l’islam s’ils en font la demande.
    En dépit de ce régime flexible à l’égard des religions, l’Autriche a décidé de lutter contre l’islamisation de la société. Il faut dire que déjà 142 résidents autrichiens sont partis faire le djihad en Irak et en Syrie. Et comme l’ont prouvé les travaux d’un sociologue musulman en 2009, en Autriche au moins 1 enseignant en religion islamique sur 5 n’adhérerait pas aux valeurs du pays.
    Cette décision ferme contre la propagande fondamentaliste montre qu’en matière d’islamisation rien n’est réversible. Si l’Etat le décidait aussi en France, nous pourrions inverser le cours tragique de l’Histoire.

    http://aymericchauprade.com/islamisation-lautriche-comme-lallemagne-commence-a-se-revolter/

  • “El Watan” s’inquiète du succès en France du thème du “grand remplacement”

    Le grand quotidien algérien en français, El Watan, le journal de référence en Algérie, s’inquiète dans un article récent du succès en France du thème du “grand remplacement”. Extraits :

    “Le discours raciste décomplexé est devenu, ces quelques dernières années, une opinion dans la «patrie des droits de l’homme». Tous les sondages et les élections, depuis 2012, affirment une percée de l’extrême-droite et de la droite dure. Dans ce contexte, la nouvelle théorie raciste, dite «le grand remplacement», pénètre dans les mœurs sociales et politiques françaises. Renaud Camus est l’inventeur de ce concept. D’autres intellectuels en font la promotion comme Eric Zemmour et nos confrères de Valeurs Actuelles.”
    […]

    [Dans Valeurs Actuelles :] “C’est ainsi que Madouas attaque son sujet, se donnant dès le début bonne conscience d’une plume chevaleresque qui «casse» les tabous au nom de liberté. C’est ce que font d’ailleurs Zemmour, Alain Finkielkraut, ou encore Ivan Rioufol, notamment en évoquant l’immigration, l’identité et l’Islam.”
    “Cette histoire de «Grand remplacement», pleine de fantasmes refoulés de racisme anti-immigration afro-maghrébine, se propage depuis septembre 2013 avec la publication du manifeste«Non au changement de peuple et de civilisation», rédigé par Renaud Camus.”
    […]

    “Dans son texte, l’alarmiste Renaud [Camus] met en garde ses compatriotes :«Le Grand remplacement est le choc le plus grave qu’ait connu notre patrie depuis le début de son histoire puisque, si le changement de peuple et de civilisation, déjà tellement avancé, est mené jusqu’à son terme, l’histoire qui continuera ne sera plus la sienne, ni la nôtre». ”

    “Se cachant derrière une posture de démographe et économiste antimondialisation, Renaud [Camus] publie même un livre sur ce sujet :Le Changement de peuple. Il y explique, à sa manière, le phénomène du remplacement démographique en affirmant que les Français de souche«seront remplacés rapidement»par une«colonisation de peuplement», originaire notamment du Maghreb et de l’Afrique noire.”
    […]

    “La messe est dite aussi brusquement par le père de cette théorie : «(En France) les nourrissons sont arabes ou noirs, et volontiers musulmans», «la vieille population blanche meurt plus et se reproduit trop peu» au moment où «la fécondité afro-maghrébine est plus élevée». ”
    […]

    http://fr.novopress.info/180360/el-watan-sinquiete-du-succes-en-france-du-theme-du-grand-remplacement/

  • Susan George : « Le pouvoir des transnationales, illégitime et non élu, veut en finir avec la démocratie »

     

    « Nous sommes cernés. » Ainsi débute le nouvel ouvrage de Susan George, les Usurpateurs. Comment les entreprises transnationales prennent le pouvoir. Fidèle à la méthode du dévoilement qu’elle éprouve depuis son premier livre, Comment meurt l’autre moitié du monde, ce 17e opus pose la question de la légitimité des détenteurs du pouvoir dans la mondialisation, en montrant les rouages de l’émergence d’une « autorité illégitime » qui s’ingère dans les affaires internationales grâce à des moyens impressionnants.

    Présidente d’honneur d’ATTAC France et présidente du conseil du Transnational Institute, poursuivant son combat contre la mondialisation capitaliste, elle met au jour la cohorte d’individus et d’entreprises mus par leurs seuls intérêts, et qui, s’immisçant dans les traités de libre-échange, se substituent à l’autorité issue du fonctionnement démocratique. Entretien.

    Dans votre ouvrage Les Usurpateurs, vous vous qualifiez de « chercheur militant », quel sens cela a-t-il pour vous ?
    Susan George : Les chercheurs en sciences sociales sont nécessairement de parti pris du fait de leur champ d’études. En outre, j’ai toujours été de ceux qui étudient le pouvoir. Dans mon premier livre (Comment meurt l’autre moitié du monde, 1976 – NDLR), je donnais un conseil : n’étudiez pas les pauvres, ils savent déjà ce qui ne va pas pour eux. Mais si vous voulez les aider, travaillez sur ceux qui les maintiennent dans cette situation. C’est ce que je m’efforce de faire.

    Vous écrivez : « Nous sommes minoritaires ? Tant mieux ! » Pourquoi cela ?

    Susan George : Ce sont toujours les minorités qui ont les bonnes idées, et souvent il faut un temps très long pour que d’autres prennent conscience de cette idée, puis s’engagent, ou tout au moins ne s’y opposent plus.

    C’est donc une raison d’espérer ?

    Susan George : Je crois à ce que les scientifiques appellent la criticalité auto-organisée : un système physique ou chimique arrive à un point où sa configuration va changer, sans qu’on puisse dire quel grain de sable va susciter ce changement. Cela me semble fonctionner aussi en sciences sociales, en histoire…

    L’exemple le plus récent, c’est l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi en 2010 en Tunisie, qui a déclenché une révolution qui continue… Il me semble que l’on se rapproche de ce type de moment critique.

    Votre ouvrage est sous-titré : « Comment les entreprises transnationales prennent le pouvoir ». Ce terme de « transnationale » n’est pas couramment utilisé en France. De quoi s’agit-il ?

    Susan George : Je parle d’entreprises « transnationales » (ETN) – c’est d’ailleurs la terminologie des Nations unies –, plutôt que « multinationales » car leurs dirigeants sont très majoritairement de la nationalité du pays où est situé leur siège social. Ainsi, on peut dire que Total est français, Nestlé est suisse, Siemens est allemand, etc. S’ils sont tout à fait capables de licencier massivement dans les usines de leur « patrie », comme ailleurs, ils ont un ancrage social, politique et culturel dans leur pays d’origine, ils ont les codes pour naviguer dans ce cosmos et servir les intérêts de leur entreprise.

    Vous dites que ces ETN partagent un jargon et des ambitions, mais aussi une idéologie…

    Susan George : Le néolibéralisme et la mondialisation néolibérale les ont vraiment renforcées. Juste un exemple : le rapport sur la compétitivité et la croissance en Europe rédigé par Jean- Louis Beffa (administrateur de Saint-Gobain et membre de plusieurs conseils d’administration) et Gerhard Cromme (Siemens, ThyssenKrupp), à la demande de Hollande et Merkel, en 2013, est devenu un véritable évangile.

    Si les économistes peuvent donner plusieurs sens à la compétitivité, eux n’en parlent qu’en termes de réduction du « coût du travail ». Et désormais, elle n’a plus que ce sens… alors que peu de monde s’interroge sur le coût du capital…

    Vous montrez que les ETN constituent aujourd’hui la première puissance collective mondiale, loin devant les gouvernements, dont vous précisez qu’ils leur sont trop souvent inféodés…

    Susan George : Une étude de trois chercheurs de Zurich (Stefania Vitali, James Glattfelder, Stefano Battiston – NDLR) a montré comment 147 « super-entités » dominent l’économie mondiale. Et les ETN se sont organisées dans ce but. Le lobbying vise à obtenir la législation qui est bonne pour l’entreprise en question. Cela existe toujours – le plus puissant, celui de la santé, représente en 2013 un budget de 129 millions de dollars (104,7 millions d’euros).

    Mais depuis une vingtaine d’années se développent des coalitions par industrie, par branche, qui visent à obtenir des changements d’une tout autre ampleur. Elles font en sorte d’être là où les choix sont faits, là où on élabore, selon leurs désirs, l’avenir.

    Cela culmine dans le projet de traité transatlantique où elles se concentrent sur la régulation – les protections, en fait – concernant l’environnement, les consommateurs, la santé publique… Cela va toucher la vie quotidienne de plus de 800 millions de personnes.

    Comment en est-on arrivé là, d’autant plus dans le cadre de régimes démocratiques ?

    Susan George : C’est le grand mystère… Pourquoi les gouvernements cèdent-ils aux sirènes et à l’influence des transnationales, sauf s’ils sont complètement prisonniers de leur propre idéologie – le néolibéralisme –, presque pour tous maintenant ? Les ETN apparaissent alors comme représentant les intérêts de la France ! Ce qui est complètement faux, comme ailleurs en Europe, car ce sont les PME-PMI qui fournissent très majoritairement l’emploi.

    Or, on les laisse en déshérence, comme le montre le rapport trimestriel de la BCE qui interroge les 130 banques les plus importantes sur leurs pratiques de prêts aux PME-PMI : depuis 2007, elles leur ont prêté moins et ont durci les termes du crédit. C’est là qu’il faut agir, et pas en chouchoutant les ETN !

    Ces transnationales ont réussi à dicter deux projets de traités – transatlantique et transpacifique – qui vont complètement remodeler les échanges mondiaux. Quelles en seront les conséquences ?

    Susan George : Tout simplement la mise en danger de la démocratie, en particulier par deux biais. D’une part, elles se sont emparées du pouvoir judiciaire, dans le cadre des litiges opposant entreprises et États, en remplaçant les tribunaux par des cours d’arbitrage privées qui permettent à une entreprise de porter plainte contre un gouvernement pour n’importe quelle loi ou décision de justice qui peut altérer ses profits, actuels ou futurs.

    Un gouvernement va y regarder à deux fois avant de faire voter une loi visant à améliorer la propreté de l’eau ou à limiter les gaz à effet de serre, qui risquera de lui coûter des milliards en indemnisation.

    D’autre part, il y a la question de la régulation, cruciale pour les échanges commerciaux, avec en ligne de mire leur fluidification censée relancer la croissance, les économies réalisées par les entreprises devant profiter aux consommateurs… Libre à chacun de croire à cette fable.

    Ce qui va être fait n’est pas encore très clair, et j’explique dans ce livre les enjeux et les scénarios qu’il faut avoir bien en tête. Les transnationales mènent une attaque contre les trois pouvoirs, législatif, judiciaire et exécutif.

    Les initiatives d’alerte s’amplifient concernant les dangers que ces projets recèlent pour la santé et l’environnement. En est-il de même pour la question du travail ?

    Susan George : C’est encore difficile. Les syndicats étasuniens pensent qu’il faut négocier car cela leur permettrait d’améliorer leurs conditions et d’avoir plus de lois. Les États-Unis n’ont pas ratifié les conventions du BIT (Bureau international du travail), et la moitié des États ont des lois anti-syndicales…

    Mais là encore, c’est l’« harmonisation » par le bas que visent les ETN. Un exemple : Veolia a porté plainte contre l’Égypte, qui aurait violé le contrat passé en augmentant le salaire minimum ! La sensibilisation des syndicats commence, en Irlande, en Espagne…

    Certains lieux de pouvoir sont ignorés du grand public. Vous évoquez l’exemple de l’IASB…

    Susan George : Il s’agit de l’International Accounting Standards Board, ou Bureau international des normes comptables, créé au début des années 2000. À l’époque, l’Union européenne avait mobilisé un groupe de conseillers issus presque exclusivement des quatre principaux cabinets d’expertise comptable mondiaux (KPMG, PwC, Ernst & Young et Deloitte).

    Il s’agissait d’harmoniser les normes des pays européens. L’IASB a depuis acquis un pouvoir très important, puisqu’il décide désormais de normes comptables applicables en Europe, dans les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) et dans bien d’autres pays en développement.

    Tant que les transnationales ne seront pas soumises à des normes de comptabilité et de déclaration fiscales « pays par pays », elles pourront échapper à l’impôt en toute légalité, en jouant sur la localisation de leurs profits.

    Vous consacrez des pages édifiantes à ce qui se passe aux Nations unies…

    Susan George : Je raconte comment les transnationales cherchent à étendre leur influence au sein de l’ONU. Dès les années 1980-1990, leurs représentants ont commencé à s’inviter au sein de conférences internationales que l’ONU organisait.

    Elles prétendent remédier à la supposée « incompétence » des États. Elles participent à tous les groupes de travail réfléchissant aux problèmes actuels et futurs de l’humanité : réchauffement climatique, protection des océans, etc.

    À l’image des sommets de Davos, ces groupes sont toujours composés de quelques émissaires des gouvernements, quelques professeurs et beaucoup de représentants de l’industrie. Il est assez stupéfiant de voir Bill Gates prendre la parole à l’assemblée générale de l’Organisation mondiale de la santé ! Il n’y a plus aucune limite.

    Comment expliquer ce « dysfonctionnement » ?

    Susan George : Le politique a été complètement phagocyté par ce nouveau pouvoir qui est celui des transnationales, un pouvoir non légitime parce que non élu. Dans le même temps, la valeur actionnariale a été érigée en vertu cardinale. Pour les multinationales, les travailleurs ne créent pas de valeur. Seul le capital en crée. Ce principe explique tout leur mode de fonctionnement.

    Comment qualifier cette prise de pouvoir ? De complot ?

    Susan George :Je ne crois pas aux conspirations. Je crois en revanche à l’existence de groupes d’individus ou d’entreprises qui cherchent avant tout à défendre leurs intérêts. Ils disposent pour cela de moyens colossaux.

    Comment reprendre le pouvoir face aux « usurpateurs » ?

    Susan George : La connaissance est un préalable à l’action. C’est pourquoi j’ai cherché à mettre au jour les rouages de cette prise de pouvoir. Ensuite, de nombreuses associations et organisations ont leur rôle à jouer. Les syndicats de magistrats peuvent mettre leur grain de sable dans les rouages des mécanismes d’arbitrage, les associations de consommateurs tenter de contrer telle ou telle norme imposée par les lobbies industriels, les ONG multiplier les pétitions…

    À ce jour, notre appel pour dire « stop au TAfTA » (Transatlantic free Trade Agreement – NDLR) a été signé par 750.000 personnes. Il faut que des millions d’Européens se joignent à ce mouvement et s’élèvent contre ce traité.

    Face à la complexité des grandes manœuvres en cours, incarnées dans les traités stratégiques dont les noms – TAFTA, pour Transatlantic Free Trade Agreement (ou accord de libre-échange transatlantique) et TTIP, pour Transatlantic Trade and Investment Patrnership (ou partenariat transatlantique de commerce et d’investissement) – sont déjà tout un programme, Susan George guide ses lecteurs dans les méandres opaques d’une véritable mutation politique.

    Cet ouvrage, riche d’exemples édifiants, est un outil d’information et de combat. Dans la lignée de ses travaux de « chercheur militant » – de son best-seller, en 1976, Comment meurt l’autre moitié du monde à Cette fois, en finir avec la démocratie. Le rapport Lugano II(2012) –, elle se bat, aux côtés d’autres, pour que les citoyens, alertés des conséquences de ce démantèlement de l’intérêt public, rejoignent la mobilisation. Le site du Transnational Institute (Amsterdam) : www.tni.org (en anglais et en espagnol).

    Susan George: Les Usurpateurs. Comment les entreprises transnationales prennent le pouvoir. Le Seuil, 2014, 192 pages, 17 euros.

    L’Humanité Dimanche

    http://fortune.fdesouche.com/368587-susan-george-le-pouvoir-des-transnationales-illegitime-et-non-elu-veut-en-finir-avec-la-democratie#more-368587

  • Critique de l’islam censurée : balayage des causes historiques

    L’oligarchie mondialiste s’obstine à vouloir faire rentrer une pièce carrée dans un trou rond.

    De qui, de quoi la France est-elle la victime ? De l’idéalisme messianique et de l’affairisme, unis dans les loges et dans un intérêt commun : l’entreprise coloniale. Apport des Lumières aux « races inférieures » et mercantilisme, dont « Ferry-Tonkin » fut la parfaite synthèse. La chose eut une suite via le plan Marshall et l’imposition du multiculturalisme, inadapté aux sociétés anciennes ayant tant de siècles de stabilité et d’homogénéité humaine et culturelle. Car cette immigration, aujourd’hui source de tous les interdits d’expression, naît avec la révolution industrielle, ne concernant d’abord que des migrants européens dotés d’un fond culturel commun. 

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  • Fin de la cotation de l’or et verrouillage du cours du dollar ?

    Est-ce possible ? C’est le point-de-vue de Delenda Carthago:

    Depuis ce 22 décembre 2014 la fluctuation des cours des métaux précieux, qui n’était pas vraiment libre d’interventions, est strictement encadrée sur les marchés états-uniens.

    L’autorité de gestion des marchés à terme avait annoncé ces nouvelles modalités le 11 décembre, pour les deux marchés principaux que sont le COMEX (Commodity Exchange) et le NYMEX (New York Mercantile Exchange), au moyen de la règle n° 589 intitulée Special Price Fluctuation Limits. L’esprit de cette manœuvre est habilement noyé dans des complexités techniques, consistant en une savante grille de fluctuations autorisées en valeur absolue (et non pas en pourcentage), et pour des plages de prix différentes d’un métal à l’autre, puisqu’évidemment la même valeur absolue (100 dollars par exemple) ne représente pas du tout le même pourcentage de la valeur d’une once selon qu’il s’agit de cuivre ou de platine. Ainsi il n’est pas dit que la fluctuation maximale est de 20% pour tous les métaux, mais la lecture attentive de la grille montre par exemple que si le dernier cours de l’or était inférieur à 1000 dollars la fluctuation maximale autorisée (en plus ou en moins) est de 100 dollars, et si le dernier cours se trouvait dans la tranche de 1000 à 2000 dollars la fluctuation permise est de 200 dollars… la tranche maximale prise en considération par la grille étant celle, pour l’or, de 3000 à 4000 dollars (il n’y a pas de tranche ouverte vers le haut, type « 4000 et plus »). Cette nouvelle règle laisse donc le lecteur de la grille libre d’imaginer ce qui se passera lorsque le cours de l’or atteindra 4000 dollars (guère plus du double du cours du 6 septembre 2011), à savoir fluctuation libre sans limite ou fermeture définitive des marchés, à moins que les autorités de régulation de la place d’échanges phare de l’économie de marché mondiale considèrent, et veuillent faire considérer, totalement inconcevable un doublement du prix de l’or, exprimé en dollars, par rapport au prix librement fixé par le jeu de l’offre et de la demande jusqu’aux manipulations monstres de septembre 2011.
  • La gauche va-t-elle "mourir" en 2015 ?

    L'ANNÉE DE TOUS LES DANGERS - Départementales, régionales, congrès du PS : les échéances à risques sont nombreuses pour la gauche au pouvoir, engluée dans l'impopularité.

    C'était en juin dernier. Devant le conseil national du PS, Manuel Valls lançait ce solennel avertissement : "la gauche peut mourir". Quelques jours après la cuisante défaite du PS aux élections européennes, ce rude constat a été accueilli avec la plus grande gravité. Après une année 2014 catastrophique, cette funeste prédiction pourrait-elle se concrétiser dès 2015 ? La gauche devra faire face à deux dangereux scrutins. Ses divisions risquent de se creuser, sur fond de marasme économique et d'impopularité record pour François Hollande. Bref, tous les signaux sont au rouge, à l'aube d'une année 2015 de tous les dangers.

    Une défaite annoncée dès mars. Au PS, la positive attitude n'est donc pas de mise. "Je ne vais pas faire du Raffarin : ça ne sera pas une partie de plaisir", soupire ce socialiste lorsqu'on l'interroge sur l'année à venir. Premier cap à haut risque : les élections départementales, prévues fin mars. Un récent sondage Odoxa pour Orange/L'Express/France Inter donne le Front national en tête avec 28% des voix. L'UMP rassemblerait 25% des suffrages, le PS et ses alliés seulement 17%.

    La gauche préside aujourd'hui une soixantaine de départements, et compte quelque 1.500 conseillers généraux. Un bataillon qui pourrait se réduire à peau de chagrin, surtout si les duels FN-UMP se multiplient. "Etre battu au second tour ou éliminé dès le premier, ce n'est pas la même chose", insiste le député Christophe Borgel, secrétaire national aux élections du PS, joint par Europe 1. "En cas d'élimination au premier tour, on risque la marginalisation, voire la disparition. C'est le plus grand danger aujourd'hui". D'où la nécessité pour lui d'une union des forces de gauche. On n'en prend pas le chemin… La semaine dernière, le Front de gauche a appelé à former des "majorités anti-austérité" - donc dirigées contre la politique du gouvernement - en s'adressant notamment aux écologistes et aux communistes.

    Saignée à prévoir chez les élus locaux. Un autre scrutin fait trembler le PS : les élections régionales, prévues en décembre. Le parti contrôle aujourd'hui toutes les régions, sauf l'Alsace. Or, selon des premières projections réalisées par L'Opinion, la gauche ne devrait garder qu'une à trois des 13 nouvelles grandes régions créées par la réforme territoriale. Après le désastre des municipales en 2014, c'est donc un nouveau coup de canif de grande ampleur qui s'annonce dans ce maillage d'élus locaux qui constituait l'un des grands atouts du PS.

    Le congrès, rassemblement ou implosion ? Entre ces deux scrutins, une autre échéance sera scrutée de près : le congrès du PS, qui se tiendra en juin à Poitiers. Déjà, les couteaux s'affûtent. Les "frondeurs" qui refusent de voter certains textes du gouvernement entendent bien donner de la voix. Des ténors tels que Martine Aubry, Arnaud Montebourg ou Benoît Hamon, eux aussi en désaccord avec la ligne de l'exécutif, sont en embuscade. Et de plus en plus de militants se découragent, au point de quitter le parti. "Ce congrès n'est pas sans risques", euphémise le député Olivier Faure, porte-parole du PS. "Mais il existe tout de même un socle solide et commun qui permet aux socialistes de ne pas oublier l'essentiel", veut-il croire. Rassemblement ou implosion, c'est le jeu à pile ou face de ce rendez-vous sous haute tension.

    Quelques frémissements. A quoi le PS pourrait-il se raccrocher en 2015 ? En cette fin d'année, quelques frémissements pourraient lui permettre d'espérer, mais ils sont très timides. Certes, la popularité de François Hollande est en léger rebond, mais le président reste englué dans les abysses des sondages. L'Insee prévoit une légère reprise, mais l'indicateur clé aux yeux de l'opinion, le chômage, continue de grimper.

    La bonne nouvelle Sarkozy. En fait, la meilleure nouvelle pour la gauche en 2015 pourrait venir… de la droite. François Hollande lui-même se montre satisfait, en privé, du retour de Nicolas Sarkozy, qui redonne au PS un adversaire contre lequel mobiliser ses troupes. "En 2014, nous étions seuls sur le ring. Maintenant, la droite est de retour, on va pouvoir comparer", se réjouit Christophe Borgel.

    Comparer, et tenter de mettre en avant le chemin accompli depuis le début du quinquennat. "Il faut faire le récit de ce que la gauche apporte à ce pays depuis plus d'un siècle", affirme Olivier Faure, qui veut "expliquer comment notre combat d'aujourd'hui est lié à cette histoire. Il faut raconter ces nouveaux droits acquis depuis deux ans : le compte pénibilité, les droits rechargeables pour les chômeurs, la réforme de la formation professionnelle, le mariage pour tous..." Bref, montrer que la gauche a, malgré tous ses malheurs, l'esquisse d'un bilan.

    Louis Hausalter

    source : Europe1.fr

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEAyVVEkuTBYUJvXK.shtml