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  • Les Démocrates suédois deviennent le seul parti d’opposition

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "Il y a deux mois, les Démocrates suédois faisaient tomber le gouvernement, deux mois seulement après son installation. Le Premier ministre était donc contraint d’organiser de nouvelles élections. Lesquelles risquaient de voir les Démocrates suédois gagner encore des voix et des sièges. Mais l’UMPS locale a trouvé la solution : une union de la droite et de la gauche. Pour cela, le Premier ministre accepte le contre-budget de l’opposition (celui qui avait été voté par les Démocrates suédois pour mettre le gouvernement en minorité), moyennant quelques modifications de façade, à quoi s’ajoute l’engagement pris par l’opposition de… ne pas s’opposer jusqu’à… 2022…

    Les principaux partis se félicitent bruyamment de cet accord qui met hors jeu le diabolique « parti anti-immigration »."

    Michel Janva

  • La technologie est une force sociale plus forte que le désir de liberté

    Il n’est pas possible de réaliser un compromis DURABLE entre technologie et liberté, car la technologie est de loin la force sociale la plus puissante et empiète continuellement sur la liberté de compromis SUCCESSIFS en compromis SUCCESSIFS. Imaginons le cas de 2 voisins, chacun possédant la même superficie de terrain; mais l’un d’entre eux étant plus fort que l’autre. Le fort demande à l’autre une partie de son terrain. Le faible refuse. Le fort dit : «Ok, faisons un arrangement. Donne moi la moitié de ce que je t’ai demandé». Le faible n’a pas d’autre choix que d’obtempérer. Un peu plus tard, le fort réitère sa demande, de nouveau il y a arrangement, et ainsi de suite. Par cette longue série d’arrangements, le fort finira probablement par se rendre maître de tout le terrain de l’autre. Il en va ainsi du conflit entre technologie et liberté. 

         Expliquons maintenant pourquoi la technologie est une force sociale plus forte que le désir de liberté. 

         Une avancée technologique qui apparaît à première vue comme ne présentant pas de danger pour la liberté se révèle souvent très menaçante au bout d’un certain temps. Par exemple, considérons les transports. Un homme à pied pouvait pratiquement aller où bon lui semblait, à son rythme sans s’occuper des règles du code de la route et était indépendant des structures technologiques. Quand les véhicules à moteurs sont apparus, ils semblaient devoir donner plus de liberté à l’homme. Ils n’empiétaient pas sur la liberté du piéton, personne n’avait d’automobile s’il n’en voulait pas, et celui qui choisissait de posséder une automobile pouvait voyager beaucoup plus vite qu’un homme à pied. Mais l’introduction de ces engins a rapidement changé la société de telle façon que la liberté de se déplacer s’en est trouvée restreinte. Quand les auto- mobiles deviennent trop nombreuses, il devient nécessaire de réglementer leur usage. Dans une voiture, tout spécialement dans les zones fortement peuplées, personne ne peut se déplacer à son rythme, le mouvement est dicté par celui du flot et par les règles du code de la route. De surcroît, l’utilisation d’un moyen de transport motorisé n’es t plus simplement optionnel. Depuis l’introduction de ces engins, la conformation de nos villes a tellement changé que la plupart des gens ne peuvent plus vivre sans avoir à se déplacer sur de longues distances entre leur domicile et leur travail, les centres commerciaux, et autres, ce qui fait qu’ils DÉPENDENT de l’automobile pour le transport. Ou bien ils utilisent les transports publics, auquel cas ils ont encore plus perdu quant à leur liberté de déplacement qu’en prenant la voiture. Même la liberté du piéton a été considérablement restreinte. En ville, il est continuellement obligé de s’arrêter aux stops et aux feux qui servent principalement à gérer le trafic automobile. A la campagne le trafic rend la marche extrêmement dangereuse et déplaisante le long des grands-routes (Notez le point important que nous avons illustré avec le cas du transport motorisé : quand un nouvel artefact technologique est introduit en tant qu’option qu’un individu peut refuser ou accepter, il ne RESTE pas souvent optionnel. Dans la majorité des cas, la nouvelle technologie change la société de telle façon que les gens se trouvent CONTRAINTS de l’utiliser). 

         Alors que le progrès technologique DANS SON ENSEMBLE réduit continuellement notre sphère de liberté, chaque nouvelle avancée technologique CONSIDÉRÉE SEULE apparaît sous un jour favorable. L’électricité, l’eau courante, les communications à longue distance... Comment pourrait-on protester contre ces choses ou contre n’importe quelles autres avancées parmi les innombrables qui ont été faites dans la société moderne ? Il aurait été absurde de s’opposer au téléphone par exemple. Toutes ces avancées technologiques prises ensemble ont créé un monde où le destin de l’individu moyen n’est plus entre ses mains, ou entre celles de ses voisins ou amis, mais dans celles des politiciens, des dirigeants de trusts, et d’inaccessibles et anonymes techniciens et bureaucrates sur lesquels il n’a aucun pouvoir. Le même processus se poursuivra dans le futur. Prenons l’ingénierie génétique par exemple. Peu de gens résisteront aux techniques génétiques qui élimeront les maladies héréditaires. Elles ne présentent pas d’inconvénient apparent, et empêchent la souffrance. Il est pourtant évident qu’une bonne partie des travaux en génétique transformeront l’homme en un produit manufacturé au lieu qu’il demeure une création du hasard (ou de Dieu, ou ce que vous voulez, suivant vos convictions). 

         Une autre raison pour laquelle la technologie est une force sociale si puissante vient du fait que, dans une société donnée, le progrès technologique avance uniquement dans une seule direction; il ne peut être arrêté. Une fois qu’un artefact a été introduit, les gens deviennent généralement dépendants de lui, jusqu’à ce qu’il soit remplacé par un artefact plus récent. Ce ne sont pas les individus qui deviennent dépendants, mais le système tout entier (Imaginons ce qui arriverait à l’heure actuelle si les ordinateurs disparaissaient). Ainsi le système ne peut avancer que dans une seule direction, vers toujours plus de progrès technique. La technologie force continuellement la liberté à reculer — sauf destruction complète du système technologique tout entier. 

         La technologie avance à grande vitesse et menace la liberté de tous côtés à la fois (surpopulation, lois et réglementations, sur-dépendance de l’individu vis-à-vis des grandes organisations, propagande et autres techniques psychologiques, manipulations génétiques, violation de la vie privée par les systèmes de surveillance et les ordinateurs, etc.). Résister à CHACUN de ces dangers requérrerait une longue lutte sociale différente. Ceux qui veulent protéger la liberté sont submergés par l’incroyable nombre de nouvelles attaques et la vitesse à laquelle elles se propagent, ce qui les rend dérisoires et les accule à la reddition. Combattre chacun de ces dangers séparément serait futile. Un succès ne peut être espéré qu’en combat- tant le système technologique dans son ensemble; mais ceci est une révolution et pas une réforme. 

         Les techniciens (nous prenons ce terme au sens large de ceux qui exercent une activité spécialisée requérant des études) ont tendance à être tellement impliqués dans leur travail (leur activité compensatrice) que quand un conflit advient entre leur travail technique et leur liberté, ils tranchent presque toujours en faveur de leur travail technique. Ceci est évident pour les scientifiques; mais cela est visible partout : les éducateurs, les groupes humanitaires, et autres, n’hésitent pas à faire usage de propagande et d’autres techniques psychologiques pour leur permettre de réaliser leurs buts haute- ment louables. Les firmes, et les agences gouvernementales, quand cela leur parait utile, n’hésitent pas non plus à collecter des renseignements sur les individus sans respect de leur vie privée. Ceux chargés de faire respecter la loi sont souvent ennuyés par les droits constitutionnels des suspects — souvent totalement innocents — et font tout ce qui est légalement en leur pouvoir (voire illégalement) pour contourner ou ignorer ces droits. La plupart de ces éducateurs, de ces fonctionnaires et de ces représentants de la loi croient en la liberté, le respect de la vie privée et les droits constitutionnels, mais quand ceux-ci entrent en conflit avec leur travail, ils estiment en général que ce dernier est plus important. 

         Il est bien connu que les gens travaillent mieux quand ils en espèrent une récompense, que quand ils cherchent à éviter un châtiment, ou quelque chose de négatif. Les scientifiques et autres techniciens sont principalement motivés par les bénéfices qu’ils peuvent retirer de leur travail. Mais ceux qui s’opposent aux atteintes de la technologie contre la liberté travaillent pour éviter quelque chose de négatif; en conséquence peu de gens travaillent assidûment à cette tâche décourageante. Même si les réformistes arrivent à poser un jalon contre la dégradation à venir de la liberté face à la technologie, la plupart relâcheront leur attention et se consacreront à des activités plus agréables. Mais les scientifiques resteront actifs dans leurs laboratoires, et la technologie et ses progrès repartiront de plus belle, en dépit des barrières, pour exercer de plus en plus de contrôle sur les individus et les rendre encore plus dépendants du système. 

         Ni les accords sociaux, ni les lois, les institutions, les coutumes ou l’éthique ne peuvent fournir une protection durable contre la technologie. L’histoire montre que tous les accords sociaux sont transitoires; ils évoluent ou disparaissent parfois. Mais les avancées de la technologie sont permanentes au sein d’une société donnée. Supposons par exemple qu’il soit possible d’arriver à un accord social pour empêcher les manipulations génétiques sur l’homme ou éviter qu’elles ne soient utilisées pour des fins qui attentent à sa liberté et à sa dignité. Mais la technologie attendra son heure. Plus ou moins rapidement, l’accord social tombera en désuétude. Probablement assez rapidement, étant donné l’allure du changement dans cette société. Alors les manipulations génétiques commenceront à mettre à bas notre sphère de liberté et ce fait sera irréversible (à moins d’un effondrement de la société technicienne elle-même). Toutes les illusions concernant un accord permanent doivent être dissipées, il suffit de voir ce qui arrive actuellement à la législation anti-pollution. Il y a quelques années, on aurait pu croire que des mesures légales parviendraient à empêcher les pires abus en matière de dégradation de l’environnement. Un changement politique, et ces mesures commencent déjà à tomber en désuétude. 

         Pour toutes les raisons susdites, la technologie est une force sociale bien plus puissante que l’aspiration à la liberté. Mais des réserves doivent être faites quant à ce constat. Il apparaît que dans les prochaines décades, le système techno-industriel sera agité par de violents remous dus aux problèmes sociaux et environnementaux, et spécialement ceux dus au mal être humain (aliénation, rébellion, hostilité, un certain nombre de difficultés psychologiques et sociales). Nous espérons que ces remous que le système ne manquera pas de supporter le feront s’effondrer, ou au moins l’affaibliront suffisamment pour qu’une révolution éclate et soit victorieuse, et à ce moment là, l’aspiration à la liberté aura prouvé qu’elle est plus forte que la technologie. 

         Nous avons utilisé l’analogie d’un voisin faible dépouillé par un voisin fort qui lui prend sa terre en le forçant à une série de compromis. Mais supposons maintenant que le fort tombe malade, de façon à ce qu’il soit incapable de se défendre. Le faible peut le forcer à lui restituer ses terres ou même le tuer. S’il laisse le fort survivre, et se contente de récupérer la terre, c’est un idiot, car le fort, dès qu’il sera guéri la lui reprendra. La seule alternative raisonnable pour le faible est de tuer le fort, s’il en a l’opportunité. De la même façon, si le système industriel s’affaiblit, nous devons en profiter pour le détruire. Si nous ne le faisons pas et lui laissons le temps de se remettre, il nous dépouillera définitivement de toute liberté.

    Theodore Kaczynski; La société industrielle et son avenir

    http://www.oragesdacier.info/2014/12/la-technologie-est-une-force-sociale.html

  • Prix du pétrole : vous reprendrez bien un peu de “guerre froide” ?

    Pour le journaliste Sylvain Lapoix, auteur de la BD-enquête “Énergies extrêmes”, la “guerre des prix” qui voit s’affronter l’Arabie saoudite et les États-Unis offre peut-être de belles “ristournes” à la pompe, mais a déjà fait ses premières victimes : l’Iran et le Venezuela. Pour lui, cette “guerre froide” d’un nouveau genre peut en tout cas constituer “une occasion en or de prendre une importante décision : s’écarter de ce grand jeu en réduisant notre dépendance aux hydrocarbures”.

    Par Sylvain Lapoix

    Ça n’est pas pour vous gâcher la dinde mais la chute des prix du pétrole n’est pas une nouvelle rassurante. Certes le transport de la belle-famille coûtera moins cher à la pompe mais cette ristourne dissimule un tournant dans l’économie mondiale.

    Car au delà du ralentissement économique asiatique et européen et de la surproduction,

    c’est une guerre commerciale qui maintient le cours du brut si bas : celle que se livrent désormais l’Arabie saoudite et les États-Unis.


    En resserrant les prix du baril, Ryiad comprime en effet la pompe à schiste américaine.

    Nous ne parlons pas ici du gaz (soyons sérieux deux minutes) mais des huiles de schiste, le pétrole de même extraction.

    En dix ans, le Dakota du Nord (jusqu’ici seulement connu des seuls apiculteurs et des spécialistes des missiles balistiques) a jaillit au deuxième rang des Etats producteurs de pétrole (devant l’Alaska) grâce à cette nouvelle ressource, crachant désormais plus d’un million de barils par jour au visage des investisseurs qui en redemandent. Le Texas, le MidWest et les Appalaches forent également à tout-va pour extraire par les techniques de fracturation hydraulique et de forage horizontal de l’or noir ou des gaz lourds (éthane et propane) des couches de schiste profond.

    Tandis qu’au Canada, la production des sables bitumineux (pétrole ultra lourd) des provinces de l’Ouest devrait doubler d’ici 2030 pour atteindre plus de 6 milliards de barils jour, principalement destinés aux Etats-Unis.

    En 2014, les Etats-Unis roulaient au pétrole made in USA, importaient une bonne part du reste d’Amérique du Nord et devenaient premier producteur de pétrole au monde. Devant l’Arabie saoudite, donc.

    Seul hic : les nouvelles technologies utilisées pour atteindre ce pétrole coûtent cher et, sous les 80 dollars, chaque baril extrait l’est en fait en perte sèche.

    Des pipelines au lieu des bases militaires

    « Les Saoudiens veulent une bataille des parts de marché », assurait une source de l’Opeplors de la dernière réunion de l’organisation. Mais cette guerre des prix voit déjà tomber quelques soldats : l’Iran et le Venezuela ainsi que les pays non-membre de l’Opep suent à grosses gouttes.

    Un seul autre acteur, à part les Etats-Unis, semble pouvoir survivre à ce « stress test » : la Russie.

    Les difficultés économiques rencontrées par Moscou sur le rouble et les sanctions ne peuvent pas entamer deux de ses plus grands atouts : des réserves d’hydrocarbures immenses et le deuxième plus grand réseau de pipelines du monde pour les écouler vers l’Europe et l’Asie.

    Dès la chute du rideau de fer, les tractations américaines pour créer des réseaux de pipelines « non-russes »  dans le Caucase laissaient deviner que l’énergie constituait un nouveau champ de bataille diplomatique. Sous le conflit syrien continuaient de pointer cette rivalité dans l’acheminement du gaz du Qatar entre le gazoduc pro-américain (Nabucco) et le pipeline pro-russe (South Stream) soutenu par Bachar Al-Assad.

    Le boom des gaz et huiles de schiste fait basculer cette rivalité dans une autre dimension, les Américains s’engageant résolument dans une nouvelle guerre froide de l’énergie pour le contrôle des marchés.

    Une guerre disputée à coup de ports méthanier et de pipelines en lieu et place des bases militaires et sites de lancement de missiles qui faisaient trembler Khrouchtchev.

    Alors qu’il avait fallu des mois pour voir réagir les dirigeants américains à la crise libyenne, le Congrès a vu fleurir au bout de quelques semaines de crise ukrainienne des propositions de loi pour réagir à la menace pesant sur l’approvisionnement européen en gaz : les élus demandaient d’accélérer la construction de ports exportateurs de gaz naturel liquéfié pour ne pas laisser l’Union européenne se geler dans l’ombre de la Russie. « S’opposer à cette législation serait comme raccrocher à un appel de détresse de nos amis et alliés », hurlait alors le républicain Cory Gardner. En réalité, de tels ports s’érigent sur plusieurs années mais l’occasion était trop belle de construire la législation à la faveur de cette crise pour avancer un pion de plus l’échiquier.

    Et pour remettre une couche sur nos souvenirs fanés de complots des années 1980, le nouveau candidat républicain à la président américaine, Jeb Bush (il en reste encore) pompe lui-même sa fortune dans les gaz et huiles de schiste américains. On ne change pas une équipe qui gagne.

    Ne choisis pas ton camp camarade

    Interconnectés par leurs oléoducs comme par leurs lignes électriques, les pays de l’Union européenne pris entre ces flux doivent s’adapter à ce nouvel ordre énergétique mondial. En vérité, il pourrait s’agir d’une occasion en or de prendre une importante décision : s’écarter de ce grand jeu en réduisant notre dépendance aux hydrocarbures.

    Il est certes impossible d’arrêter soudain d’acheter pétrole ou gaz à l’un des trois grands pourvoyeurs. Le cordon reste trop bien attaché pour qu’on ne le coupe sans nous étouffer nous-mêmes. Mais ces prix bas offrent une occasion unique d’instaurer la taxe carbone maintes fois repoussée, annulée, amendée, mégotée, pour construire une politique énergétique tendant vers des énergies moins polluantes. Laquelle taxe prendra tout son intérêt dissuasif quand les prix remonteront.

    L’idée ne vient pas d’un think tank écologiste radical mais de Marian van der Hoeven, directrice exécutive de l’Agence internationale de l’énergie, qui s’exprimait début décembre en marge du sommet mondial sur le climat de Lima.

    Dès lors, le chemin vers un véritable « après pétrole » serait envisageable : des politiques de valorisation des déchets, de sobriété énergétique et de transports économes impulsées au niveau européen permettrait de détourner les yeux de la jauge de carburant. Cet après-pétrole devenant un prélude à une « après guerre froide ».

    Mais la nouvelle Commission Juncker semble préférer le vintage : présentant son programme mercredi 16 décembre, elle a dégagé les paquets législatifs portant sur la qualité de l’air et l’économie circulaire, jugeant ces mesures « coûteuses » en période de relance. Coïncidence troublante : le même jour, le Parlement européen adoptait une version de la loi sur les carburants ouvrant la porte aux sables bitumineux canadiens. De quoi maintenir les pays européens la tête bien enfoncée entre les épaules, à l’ombre des trois grands producteurs d’hydrocarbures. Le syndrome de Stockholm n’est pas loin…

    marianne.net

    http://fortune.fdesouche.com/369973-prix-du-petrole-vous-reprendrez-bien-un-peu-de-guerre-froide#more-369973

  • Djihad Magazine

    Les élus politiques européens, et français en particulier, connaissent-ils le magazine Inspire ? Si tel n’est pas le cas, cet article devrait les éclairer.

    Lancé en 2010, Inspire est un trimestriel publié en anglais, diffusé sur des forums spécialisés, et aisément trouvable en ligne, dans la mouvance d’Al-Qaïda et entièrement financé par ses sympathisants. Il est publié au Yémen par un Américain converti à l’islam. La revue s’adresse aux djihadistes résidant en Occident et cherche à inspirer les « loups solitaires ». C’est d’ailleurs grâce à une rubrique « Fabrique une bombe dans la cuisine de ta mère », dans un numéro paru en 2010, que les frères Tsarnaev ont commis la même année l’attentat au marathon de Boston.

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  • Les Russes Blancs approuvent la Russie

    Dans une déclaration intitulée Solidaires de la Russie, rédigée par le prince et la princesse Dimitri et Tamara Schakhovskoy, des descendants d'émigrés russes approuvent la politique de Poutine :

    "[...] Malgré leur rejet total de l’Union soviétique, nos parents et grands-parents ont été bouleversés par les souffrances du peuple russe lors de la Deuxième guerre mondiale. A notre tour, nous refusons l’indifférence et le silence – devant l’extermination programmée des populations du Donbass, la russophobie délirante, l’hypocrisie de procédés totalement contraires aux intérêts d’une Europe qui nous est chère. Nous voulons espérer que les pays qui ont accueilli nos familles retrouveront bientôt la voie de la raison et de l’objectivité."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Scandale d'Etat : c'est à un journal espagnol que Manuel Valls, espagnol naturalisé français, annonce "encore trois ans de sacrifice" pour les Français !

    Un véritable scandale d’Etat : Manuel Valls, naturalisé français arrivé au poste prestigieux de Premier ministre de la France, a choisi d’annoncer à ses anciens compatriotes "encore trois ans de sacrifice" pour les Français !

     

    Le premier ministre a déclaré que des efforts seront encore à fournir dans les années à venir, dans une interview au journal espagnol El Mundo. Pour Manuel Valls, les Français ont compris la nécessité des réformes et la majorité du parti socialiste les approuve.

    Le premier ministre Manuel Valls avertit aujourd’hui les Français que les sacrifices pour redresser le pays devront continuer pendant des années, dans une interview au journal espagnolEl Mundo qui en fait « l’homme de l’année ». […]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Scandale-d-Etat-c-est-a-un-journal

  • Comment les villes pratiquent la chasse aux SDF

    Les bancs grillagés d'Angoulême ne sont pas une exception. Beaucoup de villes, de droite comme de gauche, tentent de décourager les sans-abri de s'allonger sur les bancs publics ou de s'installer à certains endroits.

    Si l’action de la municipalité d’Angoulême choque, la cité poitevine n’est pas la première à avoir pris des mesures controversées contre les SDF. Il y a deux semaines, c’était la ville de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, qui s’était retrouvée sous le feu des critiques. Le bailleur social Saint-Ouen Habitat Public avait en effet distribué des tracts à ses locataires les menaçant de les expulser s’ils laissaient dormir des SDF dans le hall de leurs immeubles ou s’ils les nourrissaient.

    Cette mesure rappelait celle prise par la municipalité d’Argenteuil en 2007. A l’époque la mairie UMP de Georges Mothron s’était procuré un répulsif à l’odeur nauséabonde appelé «Malodore» pour chasser les SDF du centre-ville. La mairie avait demandé à ses agents de voirie d’utiliser ce répulsif dans les lieux habituellement occupés par des SDF. Mais conscients de la toxicité de ce produit irritant, les employés municipaux avaient refusé de le faire. C’est donc les agents d’entretien de la galerie marchande à côté de laquelle squattaient les sans-abri qui s’étaient chargés de répandre le répulsif là où ces derniers avaient l’habitude de se rendre.

    «Toutes ces mesures ne sont pourtant que la partie émergée de l’iceberg», nuance Philippe Gargov. Pour ce géographe, fondateur d’un cabinet de conseil en prospective urbaine, cela fait longtemps que les municipalités mènent la vie dure aux personnes sans domicile fixe. «En général on se contente de les empêcher de dormir, ou de s’asseoir sur les bancs, dit-il. Toutes les méthodes sont bonnes. Souvent les municipalités font semblant de réaménager les bancs et engagent des travaux autour pour en éloigner les SDF. Mais ce sont des politiques insidieuses, qui ne disent pas leurs noms.»

    Des politiques dont les 28 800 sans-abri dénombrés dans l’agglomération parisienne en 2012, par l’Insee, font parfois les frais. Parmi eux, Xavier, 51 ans, SDF depuis six ans. Assis sur un banc de la place de la République, entre deux cabats plastifiés et un réchaud, le cinquantenaire passe ses après-midi en compagnie de Marcel, 60 ans et Philippe, 51 ans, sans-abri eux aussi. « On ne peut pas s’installer n’importe où. Il y a de plus en plus de plots métalliques comme ceux de la rue du Faubourg du Temple, constate-t-il, pointant du doigt les rangées de plots verts dressés devant les vitrines de l’autre côté de la rue. La ville met des accoudoirs au milieu des bancs pour ne pas qu’on se couche. C’est dur de trouver un endroit où dormir. » Et Marcel d’ajouter : « On nous enlève aussi les bancs du RER. »

    Florent Guéguen, directeur de la FNARS, la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale, déplore que l’air du temps soit au repli sur soi. «Face à la crise, une forme de fatalisme malsain est en train de se développer, regrette-t-il. Les gens sont résignés, ils acceptent ces situations qui sont pourtant dramatiques.» Un phénomène qui s’explique aussi politiquement selon lui. «Par rapport à l’année dernière, le nombre de places ouvertes par les municipalités dans les centres d’accueil a été divisé par deux», détaille-t-il. Pour lui, la vague bleue UMP qui a submergé la France lors des municipales de mars 2014 n’est pas étrangère à cette situation. «Certains maires se sont clairement fait élire sur le refus de la mixité sociale», dénonce-t-il. «A Clamart, Jean-Didier Berger a fait campagne contre les logements sociaux» s’indigne l’ancien conseiller de Bertrand Delanoë (PS).

    Une position quelque peu partisane que Philippe Gargov tient à tempérer: «Ce n’est pas lié à un clivage gauche-droite. Les mesures les plus explicites, les plus choquants viennent de droite. Mais les mairies de gauche font la même chose, de manière plus discrète et moins assumée. La mairie de Paris sa targue par exemple d’aider les sans-abri mais dans la rue on peut voir des dizaines de mesures prises par des particuliers contre les plus démunis: piques, galets contondants collés à même le ciment etc. La RATP elle-même a mis en place des dispositifs pour empêcher les gens de s’allonger. Elle a ajouté des accoudoirs, ou a construit des bancs assis-debout» Un blog recense d’ailleurs toutes les mesures architecturales anti-SDF recensées dans les villes.

    Un constat partagé par Ian Brossat, l’adjoint à la maire de Paris en charge du logement et de l’hébergement d’urgence. Si l’élu communiste regrette le manque de marge de manœuvre dont pourrait disposer la mairie sur les copropriétés, il ne veut pas accabler la RATP. «La mairie de Paris n’est pas du tout solidaire de ce genre de dispositifs, mais il ne faut pas oublier que la RATP fait beaucoup pour les SDF, le Recueil social par exemple.»

    Chaque soir, des agents de la RATP vont en effet à la rencontre des laissés-pour-compte qui peuplent le métro parisien pour leur proposer de les accompagner vers des centres d’accueil. Pour Florent Guéguen, le patron de la FNARS, ces mesures sont pourtant insuffisantes.

    «Ils envoient les SDF au centre d’accueil et de soins hospitaliers de Nanterre, le CASH. Beaucoup refusent d’y aller. C’est une structure assez précaire, et ils ont souvent l’impression qu’on n’y respecte pas leur dignité.»

    Que les villes soient de gauche ou de droite, un constat s’impose. Le nombre de SDF a augmenté de 50% depuis 2001. Il y en aurait environ 150 000 en France. Et deux tiers des appels au 115 restent sans réponse.

    Léo Mouren et Maud Lescoffit

    source : Libération

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuEAykVAEptBgVXcSt.shtml

  • L’Eglise orthodoxe russe condamne l’UNICEF pour sa promotion de l’homosexualité

    Lu sur C-Fam :

    "La Commission sur la famille de l’Eglise orthodoxe russe, présidée par le Patriarche, a publié un communiqué cinglant où elle critique une déclaration de principe de l’Unicef appelant les Etats à protéger les droits LGBT parce que, dit-elle, c’est dans le « dans l’intérêt supérieur des enfants ». La commission renverse les rôles et affirme que « faire éduquer les enfants par des couples de même sexe est une grave violatin des droits et de l’intérêt supérieur de l’enfant ».

    La Commission orthodoxe s’est dite « très inquiète » de constater que l’Unicef prêterait son autorité à ce qu’elle qualifie de notions « vides de tout fondement juridique international » et « contraires aux [traditions culturelles] et des normes de la nature et de la morale religieuses dans la plupart des Etats ».D’après elle, cela est donc nocif pour toute la communauté internationale, et finira par ébranler la légitimité de l’Unicef et des autres institutions de l’Onu. »

    La déclaration de l’Unicef reconnaît qu’ « il n’existe aucun accord international contraignant qui se penche spécifiquement sur la question de la discrimination sur le fondement de l’orientation ou l’identité sexuelle ». Par ailleurs, elle cite une opinion non contraignante de certains experts de l’Onu siégeant au comité sur les droits de l’enfant, chargé du suivi du respect de la Convention sur les droits de l’enfant, selon laquelle l’orientation et l’identité sexuelle devraient être élevées au même niveau que les catégories protégées contre la discrimination, comme par exemple les races, le sexe ou la religion.

    Ce même comité de l’Onu a osé dire à l’Eglise catholique que sa doctrine sur la question de l’avortement constituait une violation des droits de l’homme, et à Israël que la circoncision constituait une violation de l’intégrité corporelle de l’enfant.

    La déclaration de principe va bien au delà d’une simple reconnaissance de l’interprétation du comité sur les droits de l’enfants. Elle prétend également instruire les Etats sur la méthode à suivre pour rédiger leur rapport destiné au comité pour les droits de l’enfant : « Les Etats membres du comité du droit de l’enfant et ses signataires devraient inclure à leur rapport des développements sur le respect de l’orientation sexuelle et l’identité de genre, en particulier eût égard à la discrimination et aux intimidations dans les écoles et les établissements d’éducation ».

    L’Unicef invite les Etats à abroger leurs législations pénalisant la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs, ou qui interdisent l’association des personnes LGBT avec des mineurs, comme la nouvelle loi russe datant de l’année dernière. Elle les invite également à « rendre l’âge minimal de consentement aux relations sexuelles égal pour les relations hétérosexuelles et homosexuelles ». [...]"

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html