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  • Sortir de la dette par la croissance : impossible

    Janet Yellen a fait les gros titres il y a quelques jours. Elle a dit qu’elle se montrerait patiente au sujet de la “normalisation” des taux d’intérêt.

    Les investisseurs n’ont pas su quoi en penser. La moitié s’est dit que ce serait bon pour les actions — faisant grimper les cours. L’autre moitié en a déduit que cela signifiait une hausse des taux anticipée — et s’est débarrassée des obligations.

    Les investisseurs attribuent à Mme Yellen bien trop de crédit. Va-t-elle augmenter les taux à Pâques… ou à la Trinité ? Elle ne le sait probablement pas elle-même. Elle lit les journaux tout comme nous, et se demande comment elle va pouvoir s’en sortir. Elle se regarde dans le miroir le matin et reste le souffle coupé par la manière dont les gens la surestiment.

    Elle sait… du moins avant de se maquiller… que toute cette histoire n’est rien que cosmétiques et fausse comptabilité. Simplement, elle ne veut pas être la présidente de la Fed qui l’admettra… celle qui fera finalement éclater la bulle et provoquera une dépression…

    En attendant, les nouvelles de ces derniers jours ont été dominées par une chose improbable et une chose inévitable. Les États-Unis lâchent enfin du lest. Après un demi-siècle, il était temps que les États-Unis abandonnent leur rancune durable envers le régime de Castro. A la lumière de l’histoire, il ne semble pas si épouvantable. Après tout, beaucoup de films ont été tournés qui comptaient un personnage à la Fidel; jamais, pourtant, il n’a menacé de faire exploser des cinémas.

    De plus, Cuba sera plus sympathique à visiter que la Corée du Nord. Imaginez un pays presque étanche aux progrès des 50 dernières années. Pas de centres commerciaux, d’affiches géantes, d’autoroutes, de radars, de républicains, de démocrates, d’alertes à la bombe, de dette étudiante ou d’assouplissement quantitatif.

    Plutôt pas mal, non ?

    ▪ Revenons-en à la situation macroéconomique à la fin 2014.

    Le PIB se mesure en additionnant les dépenses – la consommation, l’investissement, les dépenses gouvernementales et les exportations nettes.

    Pour prendre un exemple, le PIB américain serait actuellement de 18 000 milliards de dollars, dont 3 500 milliards sous la forme de dépenses fédérales. Ajoutez à cela les dépenses des autorités locales et le total dépasse les 6 000 milliards. Cela signifie que le secteur privé — celui qui paie les factures — ne représente que 12 000 milliards.

    La dette totale aux États-Unis est désormais de 58 000 milliards de dollars (et non 60 000 milliards comme annoncé hier… mais que sont quelques milliards ici ou là ?) C’est près de cinq fois l’économie réelle qui la soutient.

    Ceci contribue à expliquer pourquoi il est si difficile de se sortir de la dette par la croissance.

    Même si l’on pouvait limiter l’augmentation de la dette à 3% du PIB par an, la partie productive de l’économie devrait se développer de 5% rien que pour faire du surplace. Aucune économie développée au monde ne croît aussi rapidement.

    A un taux d’intérêt moyen de 3%, l’intérêt annuel sur 58 000 milliards de dollars est de 1 700 milliards. C’est légèrement moins de 10% du PIB mais c’est 14% — soit un dollar sur sept — de l’économie privée.

    Rien qu’en janvier 2002, le bon du Trésor US avait un rendement de 5%. Si le taux d’intérêt moyen retrouvait ce niveau — et ce sera le cas tôt ou tard — il faudrait 3 000 milliards de dollars pour payer la dette américaine, ou un quart de la production privée.

    Cela ne peut arriver ; tout exploserait. Il se produirait un marché baissier pour les actions et une dépression de l’économie — vaporisant des milliers de milliards de dollars de dettes irremboursables et d’investissements impossibles. C’est ainsi que la nature traite les bulles de dette. Mais c’est exactement ce que la Fed veut éviter. Comment ? En tentant de faire croître l’économie plus rapidement de manière à alléger le fardeau de la dette — en pourcentage de la production.

    ▪ Comment est-ce que ça fonctionne ?

    Pour se sortir de la dette par la croissance, il faut augmenter les revenus plus rapidement que la dette. Disons que vous pouvez soutenir un taux sain de croissance du PIB de 3% par an. Cela signifie que la dette additionnelle ne peut dépasser les 3%.

    Le déficit budgétaire des États-Unis en 2014 était de 2,8% — nous prenons les États-Unis à titre d’exemple, au passage, mais le même raisonnement peut s’appliquer à toutes les économies développées de la planète. Il y a peu de chance qu’il passe sous ce niveau. Et ce n’est là que la somme empruntée par les autorités. Le secteur privé représente encore deux tiers de l’économie. S’il n’empruntait rien, la dette pourrait se contracter par rapport à l’économie sous-jacente. Mais sans emprunt, l’économie ne se développera pas ; elle se réduira. C’est pour cette raison que les autorités sont intervenues en 2009. Le secteur privé a cessé d’emprunter.

    La théorie de la politique contra-cyclique keynésienne, c’est que le gouvernement peut compenser le manque de crédit de la part du secteur privé en empruntant bien plus que d’ordinaire. Au cours des cinq dernières années, les programmes de relance du gouvernement fédéral US ont ajouté 9 000 milliards de dollars à la dette américaine. Durant cette période, cependant, le secteur privé a tout juste augmenté.

    La dette ne peut enrichir l’économie que si elle est utilisée pour construire de nouvelles capacités productives. Si on la dépense en programmes sociaux et en guerres, elle disparaît pour toujours. Le secteur privé termine avec un fardeau plus lourd… et un dos plus faible pour le porter. Même quand la dette est utilisée par le secteur privé, c’est souvent uniquement pour stimuler les dépenses de consommation. Qui plus est, les taux ultra-bas de la Fed attirent souvent les capitaux dans des investissements instables et dangereux — comme le pétrole de schiste ou les prêts subprime.

    De sorte qu’une grande partie du crédit allant au secteur privé est également gâchée. Les taux de croissance du secteur privé baissent depuis les années 70. Mis au fer par des milliers de milliards de dollars de dette, bâillonnés par des réglementations et des restrictions, trompés par des signes financiers factices de la part des banques centrales… ils resteront probablement bas et chuteront plus bas encore dans un proche avenir.

    Se sortir de la dette par la croissance ? Peu probable.

    http://fortune.fdesouche.com/369893-sortir-de-la-dette-par-la-croissance-impossible#more-369893

  • L’immigration : ah enfin un beau débat sans arrière-pensées politiciennes !

    Au lieu de résoudre les problèmes économiques qui génèrent de plus en plus de tensions sociales, les apprentis-sorciers qui prétendent diriger le pays n’ont rien trouvé de mieux que de relancer le droit de vote des étrangers et de diviser à nouveau les Français sur le thème de “l’immigration” … Comme ils s’arrangent pour tout mélanger dans un cocktail soigneusement composé des ingrédients les plus toxiques et pernicieux, plus personne ne comprend rien — sinon que ça va forcément exploser et mal se terminer. Sur fond “d’islamisme” violent qui dénature l’Islam, tout y passe : du bannissement médiatique de Zemmour (mais qu’est donc devenue la France de la liberté d’expression ?) au spectre d’une future guerre civile jusqu’au prétendu “Grand Remplacement” de Renaud Camus, en passant par la dernière provocation de Michel Houellebecq qui, dans son prochain livre à paraître en janvier, prédit rien moins que l’accession en 2022 à la Présidence de la République d’un “parti des musulmans de France” … Et il y en a qui s’étonnent après cela qu’on patauge dans un climat propice à l’islamophobie ou — comme ils disent — qui “fait le jeu du Front National”… En tout cas pas vraiment de quoi faciliter un débat apaisé et une approche raisonnée du problème de l’immigration…

    Ils mélangent absolument tout

    Ils ont beau avoir été formés à l’ENA, ils barbotent dans une confusion mentale terrifiante. Pour faire en sorte que plus personne n’y comprenne rien et que les gens aient vraiment peur, ils mélangent tout et entretiennent savamment les amalgames les plus caricaturaux : ils confondent l’immigration clandestine et l’immigration légale ; Ils confondent l’immigration intra-européenne et l’immigration non communautaire ; ils confondent l’immigration polonaise, italienne, portugaise ou espagnole — issue d’une même religion et d’une même histoire — et l’immigration d’origine musulmane ; ils confondent l’immigration d’une main d’oeuvre qualifiée ou diplômée et l’immigration de déshérités ne maîtrisant pas le Français ; ils confondent l’immigration réussie et celle qui, parce qu’elle refuse l’intégration ou l’assimilation, est celle qui pose précisément problème ; ils confondent les étrangers et les français d’origine étrangère ; ils confondent le droit de vote accordé aux étrangers membres de l’UE et le droit de vote aux étrangers non-communautaires ; ils confondent les élections locales et les élections nationales ; ils confondent le “droit du sol” et le “droit du sang” ; ils confondent le droit de vote accordé pour des raisons fiscales et le droit de vote accordé au titre de la nationalité ; ils confondent les immigrés sans-papiers et les bénéficiaires du droit d’asile ; ils confondent les immigrés en situation régulière et les clandestins ; ils confondent l’immigré jeune-étudiant informaticien et les familles fuyant la sauvagerie de leur pays… Bref ils confondent tout, histoire de rendre le débat impossible et donc sa solution inextricable.

    Qui sème le vent récoltera la tempête

    Ils mélangent tout — mais à dessein — car le but recherché est évidemment politique : agiter le chiffon rouge de l’immigration, faire monter le FN et casser la droite dite républicaine. Pour un Président qui s’affaisse dans les sondages et un PS à la recherche désespérée de nouveaux “adhérents”, l’immigration et le droit de vote des étrangers sont une thématique porteuse et du pain béni pour des politiques qui s’imaginent qu’en transformant un sujet explosif en opportunité politicienne, ils vont se gagner un nouvel électorat et rebondir dans les sondages. Ne pas organiser ce débat sur des bases claires — dans la lumière et la transparence statistique — est pas seulement indigne : cela entraine un grave risque de déstabilisation politique et sociale. Mais comme personne ne dispose des vrais chiffres et des vraies statistiques, on barbotte dans un flou artistique soigneusement entretenu pour favoriser les tours de passe-passe politiciens … Comme la Préfecture de Police est incapable de “compter” les manifestants, la République n’arrive à compter le nombre exact d’immigrés — ou de “clandestins” qui, par définition, échappent au comptage statistique. Comme personne ne dispose de statistiques incontestées, on nage en plein fantasme social, ce qui ne déplait d’ailleurs pas aux politiciens et aux idéologues. Personne ne sait combien il arrive d’immigrés tous les ans : 200 000 ? 400 000 ? L’aide médicale d’Etat (AME) — accordée aux immigrés en situation irrégulière — est passée en cinq ans de 215.763 à 263.962 bénéficiaire et était supérieure à 1 Mds€ en 2013)…

    Le problème est qu’au moment où la France – comme l’Europe – doit faire face une vague migratoire sans précédent, elle a déjà 6 millions de chômeursauxquels elle n’arrive plus à donner le moindre travail : la récession s’installe, la pauvreté se répand, des quartiers entiers sont à la dérive… mais ça ne fait rien : les bons esprits affirment que les Français ont tort de s’inquiéter et que l’immigration n’est que le fantasme nauséabond de ceux qui (c’est ainsi que Hollande les qualifie) ”rêvent d’une France en petit, une France en dépit, une France en repli, bref une France qui ne serait plus la France”…

    Ne pas confondre les flux et les stocks

    • Comme on nage en plein embrouillamini statistique entre l’INED, l’INSEE et les ministères, il n’y a pas de données officielles incontestés (que ce soit pour rassurer ou s’inquiéter d’ailleurs). Mais pour minorer la perception du poids de l’immigration réelle, il y a ceux qui raisonnent en terme de “flux” annuels. Ils comparent année après année (“x” entrées en 2012 ; “y” entrées en 2013) et annoncent un “ralentissement” (ou une “stabilisation”ou une “augmentation” peu importe) du nombre d’immigrés (ou des clandestins, ou des demandeurs d’asile, ou des demandes de nationalité…). C’est toujours la même histoire du “ralentissement de la progression” : on fonce toujours dans le mur mais comme on fonce moins vite ce n’est donc pas grave. Mais mettons que “x” ou “y” soit 200.000 ou 250.000 par an : bien sûr le “flux” peut se ralentir ou se stabiliser, mais il n’en reste pas moins que ces chiffres d’entrées sur le territoire s’additionnent année après année pour y former des “stocks”.

    • Le “stock” d’immigrés, c’est le total accumulé au fil des années. Comme disait Raymond Devos, “trois fois rien, c’est déjà quelque chose”… Et c’est comme ça qu’en ajoutant 200.000 tous les ans on arrive à des chiffres cumulés qui terrifient même les autruches les plus obstinées. Les gens oublient ce qu’on leur dit officiellement et, dix ans après, ils ouvrent les yeux dans la rue ou le métro et se grattent la tête : “tiens c’est bizarre, ils m’avaient dit que l’immigration était maîtrisée”… Et c’est là qu’il y a un vrai problème. On minore l’importance des flux en les découpant en rondelles annuelles, on nie le principe de l’accumulation des stocks et surtout on se garde bien d’incorporer le différentiel de fécondité. Et c’est comme ça qu’au bout de 10, 15 ou 20 ans on a uneexplosion démographique et une bombe électorale qui ne peut qu’exploser à la figure de la classe politicienne. Même Michel Houellebecq l’a compris qui prédit carrément en 2022 l’accession à la Présidence de la République d’un “parti des musulmans de France”…

    Le problème n’est pas politique mais démographique

    Le problème de l’immigration n’est donc pas politique ou religieux : il est bêtement démographique. Il réside dans les taux de natalité comparés des familles immigrées par rapport à la population d’accueil. Ce n’est donc pas une histoire débile de “complot” planétaire favorisant un quelconque “Grand Remplacement” fantasmé ; ou une hystérie nauséabonde inventée de toute pièce par des nostalgiques rétrogrades qui pensent petit et rabougri. C’est tout simplement un enchaînement mécanique et implacable qui repose sur la notion decroissance exponentielle que la plupart des politiciens ne comprennent pas parce qu’ils pensent les évolutions en termes de progression arithmétique ou si vous voulez en termes de fonctions linéaires.

    Les forces démographiques sont des forces lourdes et difficiles à inverser. Et il ne suffira donc pas, comme beaucoup le pensent, d’un simple claquement de doigts d’un nouveau Président en 2017 pour inverser le destin. Je vous explique très rapidement le principe de la croissance exponentielle parce qu’il aide à comprendre pourquoi la France n’est pas prête de se sortir du piègedémographique de “l’immigration”.

    [...]

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    Auteur: N. Nielsen

    Source: switchie5

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/12/24/l-immigration-ah-enfin-un-beau-debat-sans-arriere-pensees-po-5519780.html

  • [Paris-Est] Galette des Rois, le 07 janvier 2014

    La section de Paris-Est vous invite à sa galette des Rois le mercredi 7 janvier 2015 à 20h00 à Saint Mande.

     

    Inscription : paris-est@actionfrancaise.net

  • "La Rebelion Cachée", clips vidéo ont été filmés sur le terrain pendant le tournage

     

    Ces clips vidéo ont été filmés sur le terrain pendant le tournage de La Rébellion Cachée.

    Cette production aux valeurs traditionnelles Françaises veut montrer à la France et surtout au monde que la Révolution Française est coupable d’un génocide en Vendée contre les Chrétiens.

     

    Avec de tout petits moyens mais des volontaires et des petits donateurs convaincus en France comme en Amérique, nous en sommes à 80% de la production. Et cette production promet d’être de haute qualité.

    Pendant le tournage, ces deux clips montrent le détail de la réflexion de dernière minute entre producteur et directeur. Nous sommes tous Catholiques et convaincus de notre rôle à jouer dans l’industrie du film.

    Dans cet échange, le producteur Daniel Rabourdin, rappelle l’histoire à suivre. De nouvelles opportunités sur le terrain comme de nouveaux obstacles réclament d’adapter le script jusqu’au dernier moment. Le cœur de « l’histoire » doit être maintenu pour que le docudrame final ait une homogénéité de message.

    Le directeur de la photographie,Jim Morlino, essai de son cote de comprendre ce qui sera placé visuellement avant et après dans le montage. Il faut une certaine continuité visuelle et on ne filmera pas à nouveau dans ce lieu donc il faut capturer ce que l’on peut ce jour-là.

    L’actrice Clémentine Stepanoff comprend sa place mais sait injecter avec tact l’observation qui a échappé aux deux hommes. Dans le domaine, chacun peut s’il en a les aptitudes naturelles apprendre le métier des autres et les remplacer peu ou prou.

    Pensez à la production en cette fin d’Avent. Ce docudrame dépend de vos donations. Devenez partie prenante d’une production internationale qui porte haut les couleurs de la France. Vous pouvez être dans le générique ou vous entretenir avec le producteur en allant sur : Soutien à la Rébellion Cachée.com

    Daniel Rabourdin, MA

    Tel : 205 370 3542

    The Hidden Rebellion docudrama

    Theology Of The Table on EWTN

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Rebelion-Cachee-clips-video-ont

  • 27 décembre 1585 : mort de Pierre de Ronsard,

    premier poète moderne et patriote fervent.

    Il meurt dans son prieuré de saint Cosme (près de Tours). Ce parent de Bayard et de la reine Elizabeth d’Angleterre était né au château de la Possonnière dans la paroisse de Couture-sur-Loir en 1524. Devenu sourd très jeune et donc privé de carrière militaire, il se consacra alors à la littérature. Fondateur du groupe de la Pléiade avec Joachim du Bellay, il a renouvelé l’inspiration et la forme de la poésie française (Odes,AmoursHymnes, etc.)
    Les Italiens le mettent au-dessus de leurs plus grands poètes ; dans l’Europe entière, il est lu et admiré. Lorsqu’il traverse Paris, la jeunesse l’acclame et les étudiants touchent sa robe pour devenir poètes. Ses seuls adversaires seront les protestants. En 1562, Ronsard, expert à l’escrime et à l’équitation, devait réunir une bande de garçons pour massacrer des Réformés qui venaient de saccager des œuvres d’art. Et ce bien qu’il fut « initié » (cf livres d’Alain Pascal).

    Voici de ses vers qui n’ont rien perdu de leur actualité :

    Des Turcs, des Mammeluks, des Perses, des Tartares ;
    Bref, par tout l’univers tant craint et redouté,
    Faut-il que par les siens luy-mesme soit donté ?
    France, de ton malheur tu es cause en partie ;
    Je t’en ay par mes vers mille fois advertie :
    Tu es marastre aux tiens et mere aux estrangers,
    Qui se mocquent de toy quand tu es aux dangers,
    Car sans aucun travail les estrangers obtiennent
    Les biens qui à tes fils justement appartiennent.

    in Discours à Guillaume des-Autels, Œuvres complètes de Ronsard, éd. La Pléiade, tome II, p.568.

    Pour retrouver nombre de ses poèmes, cliquez ici.

    Ci-dessous, une intéressante critique littéraire – avec superbes citations – parue dans La Muse française en 1924, sous la plume de Gustave Cohen, sur le thème Ronsard, poète de la patrie.

    « Un Ronsardisant de qualité, M. H. Vaganay, a publié naguère, dans la Revue d’Histoire littéraire de la France de 1920, ce qu’il a appelé l’Acte de Naissance du mot « patrie ». Qu’on ne croie pas qu’il soit aussi ancien que notre pays. Le premier emploi est de 1539, encore ne figure-t-il que dans une traduction du Songe de Scipion, où il est signalé comme un hardi néologisme : « Et pourquoy globe ne sera aussi bien reçu que la patrie ? de laquelle diction je voy aujourd’huy plusieurs usurper. »

    De fait, il faut attendre le XVIe siècle, et en particulier le règne de François Ier, pour voir la France, enfin échappée intacte et comme par miracle aux luttes intérieures et extérieures, prendre conscience de son unité et de sa puissance, qu’elle va porter au delà des monts. Là se réchauffe et s’épanouit, au soleil de la pensée italienne et de la pensée romaine qu’elle reflète, notre sentiment national. C’est en effet un phénomène singulier que l’Antiquité, ressuscitée non dans sa lettre, qui était connue au moyen âge, mais dans son esprit, qui y était souvent ignoré, a servi à accroître en nous l’amour de la patrie, de la petite, qui est le lieu de notre naissance, et de la grande, qui est le lieu de notre pensée.

    Si un Pierre de Ronsard entonne la louange du Vendômois, s’il célèbre la forêt de Gastine, au pied de laquelle il est né, et « ses antres secrets, de frayeur tout couverts », ou la fontaine Bellerie, que les habitants du hameau de Vauméan-lez-Couture appellent la fontaine de la Belle Iris ; s’il fait, dans l’Isle Verte, au confluent du Loir et de la Braie, Élection de son sépulcre, c’est uniquement parce que Virgile a célébré Mantoue en Cisalpine, Horace, Venouse en Apulie. De ses deux premiers maîtres de poésie, il a retenu la leçon, et « l’argentine fonteine vive » ne sera plus aperçue par lui qu’à travers le cristal du Fons Bandusiae.

    Mais Ronsard a un autre maître qu’il ne cite que rarement, à qui il ne rend, et encore par occasion, qu’un hommage dédaigneux, sans qui pourtant il n’existerait point, car il lui doit son métier, sa science du rythme et des rimes, je veux dire Clément Marot. Or celui-ci, avant de mourir et pour son chant du cygne, après avoir beaucoup raillé, d’une satire qui va loin parfois, et loué Dieu, d’une louange qui monte haut souvent, avait, éternel précurseur incapable de porter son art à sa perfection, entonné, mais un peu gauchement, le péan de la bataille de Cérisoles (14 avril 1544). Ronsard ramasse la lyre tombée des mains du chantre expirant, et exalte, à son tour, François de Bourbon, le jeune héros dont la victoire attendait

    la main parfaite
    D’un ouvrier ingenieus
    Par qui elle seroit faite
    Jusques au comble de son mieus
    .

    C’est la première en date, sans doute, des Odes pindariques de Ronsard, ces odes, si magnifiquement grandiloquentes et si oubliées, où il loue la race des Valois. Mais, en même temps, avant de publier, en 1550, le fameux recueil, si impatiemment attendu par la jeunesse de Coqueret et les lecteurs de la Deffence(avril 1549), il donne, dans l’année même où celle-ci parut, et en une forme moins compliquée que la triade, une pièce à rimes plates, sans alternances, intitulée l’Hymne de France.

    Il nous plaît de voir le premier de nos poètes modernes entrer dans la vie littéraire, en publiant la louange du pays qu’il devait illustrer ; cependant, la pièce ne répond ni à notre attente, ni à la promesse du début :

    Le Grec vanteur la Grece vantera,
    Et l’Espaignol l’Espaigne chantera,
    L’Italien les Itales fertiles,
    Mais moy, Françoys, la France aux belles villes,
    Et son sainct nom, dont le crieur nous sommes,
    Ferons voler par les bouches des hommes
    .

    À la bonne heure ! mais, après, on tombera sur des platitudes dans le genre de celle-ci :

    Quoy ? nostre France, heureusement fertile,
    Donne à ses filz ce qui leur est utile.
    Le fer, l’airain, deux metaulx compaignons,
    Ce sont les biens de ses riches roignons,

    heureusement suivies de meilleures louanges à l’honneur de nos femmes, de nos peintres, de nos « vainqueurs de laurier couronnéz », lesquelles se terminent par cette apostrophe :

    Je te salue, ô terre plantureuse,
    Heureuse en peuple et en princes heureuse.

    Plus préoccupé de ses amours pour Cassandre ou pour Marie, et, davantage encore, en véritable artiste, des modes les plus propres à les honorer, Pierre de Ronsard, dans la période qui va de la publication des Odes, en avril 1550, à celle des Hymnes, en 1555-1556, semble négliger le dessein qu’il avait manifesté de célébrer, lui premier, « le loz » ou la louange de sa patrie. Pourtant le titre seul aurait dû déjà le lui remettre en mémoire, mais les deux livres des Hymnes sont plutôt consacrés à ces larges thèmes philosophiques qui prennent alors pied dans notre poésie. Il y use aussi de l’alexandrin à l’égard duquel il avait, jusqu’à 1555, partagé les préjugés de ses prédécesseurs et de ses émules. Chose déconcertante, les poètes trouvaient ce mètre, peut-être parce qu’il était long, trop voisin de la prose. Ronsard, épris en même temps de Marie et de la simplicité, sans qu’on puisse démêler exactement, dans ce cœur et ce cerveau d’écrivain, laquelle des deux passions a précédé l’autre, s’est avisé de le reprendre et, prodigieux musicien comme il l’était, il en a mesuré d’un coup d’oreille toutes les ressources et les sonorités, soit qu’il les appliquât à envelopper d’harmonie ses tendresses, soit qu’il l’employât à porter l’idée sur les ailes du son. Aussi lui doit-on ces vers somptueux adressés aux étoiles :

    Je vous salue, enfants de la premiere nuit,

    ou à Dieu :

    Tu es premier chaisnon de la chaisne qui pend.

    Qui dira, chez le poète, si, dans les profondeurs de son âme, c’est le rythme qui suscite la pensée, ou la pensée qui appelle le rythme ? Toujours est-il que, dès 1560, date de la première édition collective des Œuvres, à la lyre qu’il avait, en 1550, montée « de cordes et d’un fust », il avait ajouté une corde d’airain, à laquelle les malheurs de la patrie allaient arracher des accents inconnus. L’Élégie à Guillaume des Autels les annonce déjà. L’écrivain gémit de la querelle religieuse qui ruine la France et il accuse les réformés de la détruire « pour un poil de bouc », c’est-à-dire pour la longue barbe pointue de Calvin, rompant ainsi l’unité morale et traditionnelle du pays :

    Las ! pauvre France, helas ! comme une opinion
    Diverse a corrompu ta première union !…
    Tes enfants, qui devroient te garder, te travaillent,
    Et pour un poil de bouc entre eux-mesmes bataillent !

    Et comme reprouvéz, d’un courage meschant,
    Contre ton estomac tournent le fer tranchant…
    Ou par l’ire de Dieu ou par la destinée,
    Qui te rend par les tiens, ô France, exterminée ?

    L’exhortation est impuissante à dompter la tempête. Que peut contre elle un pilote qui chante dans le vent ? Pourtant il ne se découragera pas ; il enfle sa voix, crie, gémit, insulte. La vague furieuse la domine, mais, par delà la vague qui bave et meurt, cette voix atteindra la postérité qui écoute.

    Le 1er juin 1562, paraît le Discours des Miseres de ce temps, suivi vers le 1er octobre, de la Continuation du Discours des Miseres de ce temps et, deux mois après, vers le 1er décembre, de la Remonstrance au peuple de France.

    Le but du discours est bien précisé par son exorde :

    Ô toy, historien, qui d’ancre non menteuse
    Escris de nostre temps l’histoire monstrueuse,
    Raconte à nos enfans tout ce malheur fatal,
    Afin qu’en te lisant ils pleurent nostre mal,
    Et qu’ils prennent exemple aux pechés de leurs peres,
    De peur de ne tomber en pareilles miseres.

    Ce qui perd « nostre France », et l’on sentira la caresse du possessif, c’est la présomption, l’orgueil, qui permet à l’individu de s’ériger en juge et qui fait la nation sans frein ni loi : « morte est l’autorité ». Inventant l’image que retrouvera Barbier, il la compare à un cheval emporté :

    Tel voit-on le poulain dont la bouche trop forte,
    Par bois et par rochers son escuyer emporte
    Et, maugré l’esperon, la houssine et la main,
    Se gourme de sa bride et n’obeist au frein :
    Ainsi la France court, en armes divisée,
    Depuis que la raison n’est plus autorisée.

    La Continuation du Discours des Miseres de ce temps a plus d’ampleur et d’éloquence encore. À mesure que le danger augmente et que s’accroît le tragique du spectacle, l’âme d’un poète s’émeut davantage et, pour la première fois peut-être dans notre histoire, s’identifie avec celle de la patrie. « Madame », dit-il à la reine Catherine de Médicis,

    Madame je serois, ou du plomb ou du bois
    Si moy que la Nature a fait naistre François,
    Aux siecles advenir je ne contois la peine
    Et l’extreme malheur dont rostre France est pleine.
    Je veux, maugré les ans, au monde publier,
    D’une plume de fer sur un papier d’acier,
    Que ses propres enfans l’ont prise et devestue,
    Et jusques à la mort vilainement batue.

    Eh quoi ! dit-il en se tournant cette fois vers les réformés :

    Et quoy ! brusler maisons, piller et brigander,
    Tuer, assassiner, par force commander,
    N’obeir plus aux Roys, amasser des armées,
    Appellez-vous cela Églises reformées ?

    Puis, apostrophant leur chef, Théodore de Bèze, le bras droit de Calvin à Genève, et faisant appel à ce sentiment patriotique vraiment nouveau, ou, du moins, si profondément renouvelé au XVIe siècle, il l’adjure :

    La terre qu’aujourd’hui tu remplis toute d’armes,
    Et de nouveaux Chrestiens desguisés en gens d’armes…
    Ce n’est pas une terre allemande ou gothique,
    Ny une region Tartare ny Scythique,
    C’est celle où tu nasquis, qui douce te receut,
    Alors qu’à Vezelay ta mere te conceut,
    Celle qui t’a nourry, et qui t’a fait apprendre
    La science et les arts, dés ta jeunesse tendre…
    Ne presche plus en France une Évangile armée,
    Un Christ empistollé tout noirci de fumée,
    Qui comme un Mehemet va portant en la main
    Un large coutelas rouge de sang humain…
    Car Christ n’est pas un Dieu de noise ny discorde,
    Christ n’est que charité, qu’amour et que concorde.

    Que n’a-t-il continué sur ce ton, que n’a-t-il, s’inspirant de son illustre protecteur Michel de l’Hospital, continué à prêcher la tolérance et la mansuétude, dont la France qu’il aimait avait tant besoin ! Mais hélas ! c’est un Dieu de vengeance qu’à son tour il invoque, c’est la destruction de ses ennemis et non leur conversion qu’il implore du « Pere commun des Chrestiens et des Juifs, des Turcs et d’un chacun », dont il parle au début de la Remonstrance au Peuple de France, de beaucoup plus agressive que les Discours. Quand il s’y adresse aux princes protestants, à Louis de Condé en particulier, il s’excuse du ton en ces termes si simples d’allure :

    Mais l’amour du pays et de ses loix aussi
    Et de la vérité me fait parler ainsi

    et il termine par cette superbe exhortation :

    Ha ! Prince, c’est assez, c’est assez guerroyé :
    Vostre frere avant l’aage au sepulchre envoyé,
    Les playes dont la France est par vous affligée,
    Et les mains des larrons dont elle est saccagée,
    Les loix et le pays, si riche et si puissant,
    Depuis douze cens ans aux armes fleurissant,
    L’extreme cruauté des meurtres et des flames,
    La sport des jouvenceaux, la complainte des femmes,
    Et le cry des vieillards qui tiennent embrassés
    En leurs tremblantes mains leurs enfans trespassés,
    Et du peuple mangé les souspirs et les larmes,
    Vous devroient esmouvoir à mettre bas les armes…

    Une dernière fois, Pierre de Ronsard devait prendre la plume, pour exalter son pays et terminer le monument qu’il avait érigé à sa gloire : les quatre premiers livres de la Franciade parurent en septembre 1572. C’était au lendemain de la Saint-Barthélemy ; l’époque était mal choisie, le sujet aussi, qui s’inspirait plus de l’Iliadeet de l’Énéide que de l’histoire de France. L’évocation, par la Sibylle Hyanthe, des rois depuis Pharamond jusqu’à Pépin ne parvient pas à nous émouvoir, parce que ces pseudo-descendants de Francus n’ont pas ému le poète, qui laissa son œuvre incomplète. Il regretta sans doute, mainte fois, avant de mourir, de n’avoir pas su donner à sa patrie cette épopée dont il avait, dès 1550, résolu de lui faire hommage, oubliant assurément que, sans dessein littéraire arrêté, sous la seule pression des circonstances, dans le deuil des luttes fratricides, il lui avait dédié cesDiscours de 1562, véritable épopée d’amour filial, immortelle et brûlante, qu’il avait écrite pour elle

    D’une plume de fer sur un papier d’acier. »

    http://www.contre-info.com/27-decembre-1585-mort-de-pierre-de-ronsard#more-17036

  • « Haute menace terroriste » en France, selon le site gouvernemental du Royaume-Uni

    Le site gouvernemental du Royaume-uni prévient ses ressortissants en voyage en France :

    « Après l’incident à Nantes dans la soirée du lundi 22 décembre qui a abouti à un certain nombre de blessés, nous travaillons avec les autorités françaises pour établir des détails complémentaires. (…)

    Il y a une haute menace  terroriste. Les attaques pourraient être aveugles. En raison des menaces en cours en France par des groupes Islamistes et l’intervention militaire française récente contre l’Etat Islamique, le gouvernement français a conseillé au public d’être très vigilant et a renforcé ses mesures de sécurité  intérieures et étrangères. Des incidents précédents, attribués aux extrémistes islamistes,  ont inclus des tirs contre 3 soldats et 4 civils à Toulouse et une attaque au couteau sur un soldat près de Paris. Voir la section sur le Terrorisme. (…) Nous vous conseillons d’être vigilants en ce moment »

    Voilà qui tranche avec les propos apaisants de Cazeneuve destinés à faire croire aux Français que des fous ont par un curieux hasard décidé chacun de leur côté de commettre des actes violents en se référant systématiquement à l’islam.

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  • Fin des empires et destin de l'Occident

    Thierry-fin-empire

    Pour commander le livre d'Amédée Thierry "La fin de l'Empire d'Occident"

    Le déclin et la mort des empires ont toujours suscité des débats passionnés. Domaine de prédilection des idées fausses, il amena ainsi un De Gaulle à proférer pompeusement que "les empires sont faits pour se défaire". Cette remarque prudhommesque, péremptoire et dérisoire met sur le même pied une voiture qui dure 300 000 km et une autre qui ne résistera pas à quelques dizaines de milliers de kilomètres.

    Nous nous trouvons donc ici dans une affaire terriblement actuelle...

    Champ clos des idéologies et de certains partis pris, cette controverse s'investit de manière exemplaire sur le cas de l'empire romain d'occident. S'il fut détruit après cinq siècles d'exceptionnel rayonnement, s'il laissa en orient un frère brillant qui lui survivra la bagatelle de mille ans, sans doute vaut-il le détour.

    Le livre d'Amédée Thierry tourne le dos aux explications doctrinaires et sommaires pour exposer l'Histoire vraie dans la force de sa vérité. Car l'auteur, Amédée Thierry (Blois 1797-Paris 1873), frère et disciple d'Augustin Thierry, fut lui-même le spécialiste du haut Moyen âge.

    Son talent fut d'ailleurs tôt reconnu. Il devint ainsi, au gré de ses nombreux travaux et du fait de la publication de ses ouvrages de référence, le grand spécialiste de la Gaule romaine et à l'Antiquité tardive.

    Il répond, non par l'idéologie, mais par les faits historiques, sur la base de sources solides, dans une langue claire.

    La survie de cet empire qui n'en finit pas de mourir s'y révèle d'autant plus fascinante : "Les rouages administratifs continuèrent à fonctionner, souligne-t-il. Les lois restèrent debout ; les coutumes séculaires ne furent point brisées ; enfin le vieil attirail des césars environna le mi-patrice sous les lambris du palais de Ravenne. Odoacre eut un préfet du prétoire, un maître des milices, un questeur pour préparer ses lois ou les rapporter au sénat, etc."

    Il est temps de découvrir ce que fut effectivement cette période.

     Le Ve siècle, si oublié, si lointain, et cependant si proche du nôtre, à tant d'égards, représente en effet une période essentielle dans l'histoire de l'Europe. L'effondrement de la partie occidentale de l'empire romain ne s'y résume nullement en une simple "conquête barbare". La migration des peuples y sema le germe des forces de renaissance.

    De nombreux facteurs entrent en ligne de compte et notamment la décomposition de la société. Le parti pris des hommes des Lumières, qui fut relayé plus tard par celui des historiens marxistes, a construit un certain nombre de mythes.

    Dans la partie orientale comme dans la partie occidentale du monde gréco-romaine il s'agit, certes, d'une période fort troublée. Son récit compose une histoire haletante et passionnante, mais dont le fil directeur mérite d'être suivi.

    Et quand Odoacre, simple soldat devenu Chef d'Armée, dépose le petit Romulus Augustule en 476, dernier titulaire nominal de la dignité impériale, il met fin à une décadence sociale et politique dont les mécanismes restent éclairants aujourd'hui encore.

     ••• "La fin de l'empire d'Occident" Un livre de 370 pages au prix de 25 euros
 que l'on peut commander directement sur le site des Éditions du Trident •••

    http://www.insolent.fr/

  • Ces journalistes que d’aucuns appellent journaleux

    Les futurs révolutionnaires devront investir les radios et télés en premier avant même les ministères.

    Il y avait, dans le passé, hors les temps de guerre, une presse où les opinions s’exprimaient assez librement. Nous avions, en ce temps-là, les informations fausses, tronquées, orientées par un ministère de l’Information, les opinions malveillantes, voire criminelles, mais il y avait aussi sur d’autres « supports » l’information de contre-pied. Avec l’envers, il y avait aussi l’endroit. On pouvait être submergé par la rhétorique du PCF, on n’en était pas moins suffisamment libre pour trouver ailleurs un écho différent aux actualités du moment.

    Les choses ont changé au cours des dernières décennies. On a découvert la langue de bois. 

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  • Un samouraï d'Occident

    Je reçois le message d’un lecteur troublé semble-t-il par mon éditorial « Un samouraï d’Occident » du n° 64 de La Nouvelle Revue d’Histoire, dont le dossier est consacré à « La fin des Habsbourg ». Je vais citer ce message et lui répondre. Ce message m’offre l’occasion de préciser mon regard sur certaines choses importantes de la vie. 

    Je commence donc par reproduire le message de mon correspondant. Il est concis : « Comme toujours, écrit-il, j’ai lu attentivement l’éditorial de votre n° 64 intitulé « Un samouraï d’Occident ». Je me suis interrogé. Qui est ce samouraï ? Est-ce l’archiduc François-Ferdinand de Habsbourg, assassiné à Sarajevo, ou serait-ce Dominique Venner ? » 

    Et maintenant, voici ma réponse :

    Dans cet éditorial, je rends hommage à l’archiduc François-Ferdinand de façon inhabituelle. D’une victime, je fais en quelque sorte un héros, ce qu’il méritait bien. Ce regard différent est en accord avec ma façon de percevoir les choses de la vie et de l’histoire. Tel a été, je pense, dès l’enfance, mon instinct profond conforté ensuite par la méditation de l’Iliade. Le poète y décrit un grand malheur, la mort de guerriers « livrés aux oiseaux de proie » puis la destruction de Troie. Mais il transfigure ce malheur en œuvre d’art. C’est le sens profond du poème. L’Iliade commence par l’évocation de la « colère funeste » d’Achille, trame de tout le poème, colère qui « jeta chez Hadès tant d’âmes fières de héros ». De ce malheur, Homère fait le prétexte d’un poème épique sans pareil. J’admire ce retournement d’un malheur en manifestation de la beauté pure. C’est un trait constant du meilleur de l’âme européenne qui transpose par exemple de grandes défaites en sagas, les Thermopyles ou Roncevaux, Waterloo ou Dien Bien Phu. Mais cette disposition d’esprit ne se cantonne pas aux épopées militaire. Notre littérature, de l’Antigone de Sophocle à La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette, magnifie des destins tragiques et courageux. 

    Si je reviens à mon éditorial, parlant comme je l’ai fait de la mort de l’archiduc François-Ferdinand, en l’héroïsant, sans doute ai-je souhaité contribuer comme souvent à réveiller chez quelques-uns une culture du courage qui fut effacée en Europe après la Seconde Guerre mondiale et plus encore après les années 1960. 

    Dominique Venner

    http://www.oragesdacier.info/

  • Allemagne : les manifestations contre l’islamisation prennent de l’ampleur

    A Dresde, ils étaient plus de 17 000 à manifester le lundi 22 décembre contre “l’islamisation de l’Occident”, à l’appel du groupe Pegida. Depuis le mois d’octobre, Pegida organise chaque lundi soir des rassemblements qui commencent à inquiéter les bien-pensants.

    Pour le leader du groupe, Lutz Bachmann, “lL’Allemagne n’est pas une terre d’immigration. L’intégration ne signifie pas vivre les uns à côté des autres, mais signifie vivre ensemble sur la base des fondements judéo-chrétiens de notre constitution et de notre culture allemande”.



    Allemagne : nouvelle grande manifestation… par euronews-fr

    http://fr.novopress.info/180327/allemagne-nouvelle-grande-manifestation-controversee-contre-lislamisation/