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  • Michèle Tribalat : non, nous ne sommes pas Charlie

    Michèle Tribalat s'insurge contre le double discours de certaines associations qui défendent aujourd'hui la liberté d'expression après avoir accusé Charlie Hebdo de «racisme» et d'«islamophobie». 
    Michèle Tribalat a mené des recherches sur les questions de l'immigration en France, entendue au sens large, et aux problèmes liés à l'intégration et à l'assimilation des immigrés et de leurs enfants. Son dernier livre , «Assimilation: la fin du modèle français» est paru aux éditions du Toucan. 
    Le slogan «Je suis Charlie» ou «Nous sommes Charlie» me paraît relever à la fois du romantisme, du narcissisme et de l'indécence. Nous ne sommes pas Charlie pour la bonne raison qu'ils sont morts en raison des risques qu'ils ont pris de continuer à faire leur travail, souvent sous les accusations les plus odieuses de ceux qui ont invoqué le manque de respect, le mauvais goût, l'abus de la liberté d'expression, le racisme ou l'islamophobie… La presse pourrait légitimement arborer ce slogan si, de concert, elle republiait l'ensemble des caricatures qui a valu la mort à ces valeureux caricaturistes. À cette condition seulement. 
    Il n'est pas inutile de rappeler que Charb était sixième sur la liste des cibles prioritaires dans Inspire du 1/3/2013, le journal d'Al-Qaïda : «Wanted Dead or Alive for Crime Against Islam». Cet avis de recherche lancé par Inspirecombinait une liste de noms (avec photo pour les neuf hommes de la liste) et la photo en grand du pasteur Terry Jones, qui s'était vanté d'avoir brûlé le Coran, un revolver en action sur la tempe, sous-titrée d'un «Yes we can» agrémenté du pastiche d'un dicton «A Bullet a Day Keeps the Infidel Away».
    Le MRAP qui, dans son tract du 9 janvier, appelle à manifester ce dimanche, s'il s'émeut des assassinats perpétrés à Charlie Hebdo, Vincennes et Montrouge s'inquiète principalement d'une «escalade dangereuse», en raison des réactions violentes qui se sont produites, en les mettant exactement sur le même plan. Elles sont bien évidemment déplorables et doivent être condamnées. Mais elles ne peuvent être comparées aux attentats islamistes qui ont fait 17 morts. Certes, sur son site, le MRAP dénonce «l'assaut inhumain à la liberté d'expression». Mais, sur la même page figure la justification datée du 11 février 2006 qu'il donnait au procès qu'il avait intenté à France Soir, pour avoir publié le dessin du prophète au turban explosif. D'après le MRAP, ce dessin assimilait musulman à islamiste et à terroriste. Le MRAP n'hésitait pas à faire le parallèle avec les années Trente et voyait dans le dessin «un détournement raciste de la liberté d'expression». Il parlait de piteuse provocation. Il s'agissait là sans doute d'un assaut humain à la liberté d'expression. Si l'on veut disposer d'interprétations un peu plus subtiles de ce dessin, il faut lire les commentaires de Jens-Martin Eriksen et Frederik Stjernfelt dans leur livre Les Pièges de la culture, Les contradictions démocratiques du multiculturalisme, publié chez MétisPresses en 2012. 
    Combien de politiques qui n'ont aujourd'hui que la liberté d'expression à la bouche, ont, lors de la publication des caricatures danoises, soutenu la liberté d'expression sans restriction, sans invoquer l'esprit de responsabilité, de mesure, de respect, le caractère inopportun ou provocateur des dessins ? Beaucoup ont joué la stratégie de l'apaisement. La dénonciation aujourd'hui de l'atteinte à la liberté par la mosquée de Paris et l'UOIF, qui appellent à manifester demain, aurait plus poids si elles n'avaient pas poursuivi Charlie Hebdo en justice alors qu'il exerçait précisément sa liberté. N'oublions pas non plus qu'il s'est trouvé une association musulmane de Seine-Saint-Denis, l'UAM-93, pour demander un vote sur une loi condamnant le blasphème, demande relayée et soutenue par Eric Raoult. Ce que cherche à obtenir sans relâche l'Organisation de la coopération islamique (OCI) aux Nations unies. 
    Et que dire de l'Union européenne qui a abandonné le Danemark en rase campagne quand celui-ci devait faire face à la rage orchestrée contre lui en 2005-2006? Flemming Rose (qui a eu été à l'origine de la publication des caricatures dans le Jyllands-Posten) raconte, dans son livre Tyranny of Silence, que l'UE avait, au contraire, dépêché Javier Solana au Moyen-Orient pour tenter de calmer la colère. Ce dernier s'apprêtait à signer un accord avec l'OCI le 26 janvier 2006 visant à bannir la diffamation des religions. Finalement l'UE ne fut pas représentée lors de la réunion au Qatar. Mais l'Espagne, la Turquie et Koffi Anan signèrent cet accord avec l'OCI alors que cette dernière avait contribué à allumer la mèche. 
    Le gouvernement français appelle à manifester demain en hommage aux victimes des attentats meurtriers. Cet appel est incongru en ce qu'il se substitue à la société civile et, d'une certaine manière, la court-circuite. L'État n'a pas à manifester dans la rue, il doit réfléchir à ce qui arrive et prendre des mesures. Et pas seulement des mesures de sécurité. Au lieu d'arpenter le pavé parisien, on aimerait que ces politiciens français et européens s'engagent à protéger la liberté d'expression, par exemple en introduisant l'équivalent d'un 1er amendement à l'américaine, et à cesser les politiques d'apaisement conduites jusque-là vis-à-vis de l'islamisme. Cette protection de la liberté d'expression est d'autant plus nécessaire que les attentats récents vont avoir un effet de sidération sur tous ceux qui sont amenés à s'exprimer sur l'islam que ce soit sérieusement ou non. Les exemples d'autocensure sont déjà légion. Ils sont appelés à se multiplier. On pourrait même soutenir que l'idée de subversion artistique, littéraire ou autre est morte avec les dessinateurs et journalistes deCharlie Hebdo à partir du moment où il existe un périmètre interdit sous peine de mort. On peut juste espérer, avec Flemming Rose, que les Occidentaux cesseront de camoufler leur peur derrière des justifications morales ou humanitaires. 

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • A quel stade Hollande se posera la question de la démission de Taubira ?

    Résumons :

    Et on apprend aujourd'hui qu'il avait une planque à Gentilly avec de la dynamite, plusieurs armes automatiques, des détonateurs, des papiers d'identité, de l'argent en liquide et des drapeaux à l'effigie de l'État islamique.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Heurs et malheurs du métier politique par Claude BOURRINET

    Il peut sembler utile de se rendre chez le médecin, non seulement pour soigner sa santé, mais aussi pour s’instruire, notamment dans la salle d’attente. Traîne toujours quelque vieux numéro de revues qu’un honnête homme achète rarement, comme Paris-Match, le canard à Valérie, sous peine de passer pour un benêt. Aussi oublions-nous l’ennui, en feuilletant négligemment ces torchons, qui ne paraissent avoir été créés que pour ce passe-temps, pendant qu’un marmot hargneux, en face de vous,  se crispe sur son jeu numérique.

    Toujours est-il qu’on tombe soudain sur un article captivant, comme celui de Caroline Fontaine et de Mariana Grépinet, daté de la deuxième semaine de novembre. Ce papier, dont le titre est « Du PS à Pôle Emploi », pourrait paraître piquant, ironique, et l’on attendrait un développement voltairien. Au fond, la fatalité qui est soulignée ici, dans le raccourci de l’expression, renvoie immédiatement au conte philosophique, ou à la fable mythologique. Icare, par exemple : « Du Ciel aux Bas-fonds sous-marins… » Autant dire, « De la France d’en haut à la France d’en bas ».

    Mais l’article, finalement, s’envase dans un léger pathos, et l’on se prend presque à plaindre les pauvres élus sacrifiés sur l’autel de l’élection (perdue).

    Car les chiffres sont cruels : 20 000 d’entre eux ont été laissés sur le tapis, en mars dernier, à l’occasion des élections municipales, sans compter les collaborateurs. Du trop plein au trop vide. Tout à coup, c’est l’anonymat du quidam, qui cherche vainement, comme des millions de nos compatriotes, un « job » pour survivre. Et ce n’est pas facile. Comme le dit Erwan Huchet, « leurs compétences sont difficiles à valoriser dans le privé. »

    En fait, l’on a bien compris que nous avons affaire au bas et moyen clergé, le maire, le conseiller général, voire le conseiller régional. Le haut clergé, lui, grâce au carnet d’adresses, aux réseaux, aux parachutes, aux cabinets d’avocats, s’en tire plutôt bien. Ce qui ressort de cette étude, c’est bien l’amertume : comme Dieu, le parti ne sauve que les élus. Pas ceux qui l’ont été par le peuple, quitte à être désavoués plus tard, mais ceux qui le sont par on ne sait quel privilège, ou par le truchement d’une grâce nécessaire. Qui dira comment on devient le cadre d’un parti ?

    L’abandon est brutal. Le téléphone est soudain muet, la boîte électronique vide. Il ne reste plus qu’à quémander, ou à tenter de monter des entreprises de com’ (puisque telle est la véritable compétence des politiciens, ces figurants médiatiques, tandis que les choses sérieuses sont l’affaire des technocrates). Vainement. L’évêque ne se soucie pas beaucoup du curé de campagne.

    Toujours est-il que la sociologie de nos élus ne reflète pas du tout la composition sociale du peuple (dans sa plus large acception). Certes, comme le montre Luciano Canfora, dans son essai, La démocratie.  Histoire d’une idéologie, au Seuil, la démocratie a toujours été manipulée par les réseaux, les groupes plus ou moins occultes, les connivences. Autant dire que, par la force des choses, elle n’a jamais correspondu à l’idée qu’on s’en fait actuellement, sans compter que les conceptions qui avaient cours depuis les Grecs n’ont cessé de changer à son égard.

    D’autre part, sauf si l’on entreprend d’octroyer les postes de responsabilité par tirage au sort, comme à Athènes (et encore ! La dissémination des charges, leur éparpillement, l’incompétence des citoyens, dans leur majorité, favorisaient l’action des « techniciens » de la politique, passés par la sophistique – nous allions dire l’E.N.A.), la nécessité d’une certaine formation théorique et de temps libre prédispose certaines catégories à exercer ces fonctions. En France, hormis de 1936 à 1945, les classes populaires n’ont guère été représentées, et on constate même une diminution irrésistible de leur présence dans les hautes assemblées. À l’Assemblée nationale, seulement 3 % ont une origine « populaire » (employés et ouvriers), tandis que 82 % sont des cadres ou des membres de professions intellectuelles supérieurs.

    Bien entendu, il ne s’agit pas de faire de la démagogie, et de vouloir absolument imposer un quota social, bien que les lois sur la parité puissent paraître plus absurdes que cette hypothèse. Mais l’on comprendra pourquoi existe un tel abîme entre un peuple, majoritairement anti-européiste, comme le référendum de 2005 l’a montré, anti-mondialiste et anti-libéral, et une caste politicienne, complètement intégrée au système apatride et marchand globaliste, et frénétiquement entichée de réformes sociétales aberrantes n’ayant aucun rapport avec les véritables maux de notre nation.

    Claude Bourrinet  http://www.europemaxima.com/

  • Hollande et la gauche empêtrés dans leurs contradictions

    La gauche « Charlie » unie derrière le Président et une certaine « union nationale », ça ne vous semble pas cocasse, chers lecteurs réguliers de Charlie ?

    Après l’attaque de Charlie Hebdo, on se dispute déjà pour savoir ce qui était visé : « La France ! », dit la droite ; « Non : la liberté d’expression ! l’esprit de Charlie ! », rétorque la gauche.

    Le président Obama, lui, n’a pas hésité à écrire dans le livre de condoléances « Vive la France ! », comme s’il écrivait la feuille de route que notre Président à nous, si peu à la hauteur, est incapable de donner à son peuple. Lui qui a laissé à M. Dray et ses « potes » du PS le soin de dire qui devait être persona non grata dimanche. Que notre Président rate ses rendez-vous avec l’Histoire, c’est dramatique, mais la France en trouvera un autre.

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  • Ne pas être dupe, ne pas baisser la garde

    L’assassinat mercredi par les frères Kouachi de l’équipe de Charlie Heddo,  de deux policiers et, par leur complice Amedi Coulibaly, l’exécution d’une auxiliaire de police puis de quatre juifs abattus dans la prise d’otage d’une hypermarché casher porte de Vincennes vendredi, auront eu une résonnance mondiale. La journée de manifestations d’hier qui a réuni au moins trois millions de personnes, dont une bonne moitié en province, fut historique par son ampleur. Prirent part à la marche parisienne des représentants de tous les partis de l’établissement, des gouvernements de l’UE, des nations occidentales, mais aussi de très nombreux pays arabes, dont le premier ministre palestinien Mahmoud Abbas. Son homologue israélien, Benjamin Netanyahou, était également présent. Il s’est fait acclamer quelques heures plus tard lors de la cérémonie réunissant tous les officiels français à la mémoire des victimes israélites (elles seront inhumées en Israël) à la synagogue des Victoires. Une journée qui fut l’occasion selon Manuel Valls, résumant les propos de la classe politicienne, de «dire non au racisme, à l’antisémitisme et à l’intolérance ». Mais pas que.

    Elle fut certes, pour des centaines de milliers de Français qui ont battu le pavé à Paris ou ailleurs, électeurs et/ou sympathisants de l’opposition nationale, le moyen de manifester leur horreur devant les assassinats perpétrés, le refus du chantage terroriste, mais aussi d’appeler un chat un chat, de marquer leur refus de l’islamisme radical. Une idéologie qui prospère sur l’échec d’une assimilation généré par une immigration à haut débit. Une situation qui est de la responsabilité première des partis, groupuscules, syndicats et obédiences du Système qui défilaient hier.

    Cette liberté d’expression là de nos compatriotes devrait aussi être protégée. En effet, toute contestation de l’invasion migratoire est susceptible de vous conduire  devant les tribunaux, au terme notamment de la loi d’essence stalinienne Fabius-Gayssot.

    « Nous prendrons part au défilé là où l’esprit de tolérance est le plus fort, là où le sectarisme se fait moins violent » expliquait Marine Le Pen dans une vidéo publiée sur le site du Front. La présidente du FN a ainsi défilé dans la ville de Beaucaire chez notre ami Julien Sanchez aux côtés du député RBM  Gilbert Collard. Elle a souligné sur place en quoi le rassemblement parisien s ’apparentait à « une grande machine à laver, à blanchir les consciences ». Julien a précisé qu’il «( n’avait) pas de leçon à recevoir (des grandes consciences de gauche). Je suis Français, comme eux. J’ai été ému, comme eux. La seule différence est que mon parti n’est peut-être pas responsable de ce qui s’est passé en matière d’immigration, en laissant certains jeunes ne pas respecter les minutes de silence dans les banlieues ou déverser leur haine sur Twitter.»

    Florian Philippot était lui Metz, le sénateur-maire David Rachline dans sa ville de Fréjus, Steeve Briois à Hénin-Beaumont, Marion Maréchal-Le Pen à Montauban, Louis Aliot à Perpignan. Est-il besoin de préciser que les manifestations organisées dans les villes FN l’ont été dans un esprit de rassemblement de tous les Français, de concorde nationale.

    D’autres n’ont pas manifesté comme Bruno Gollnisch, Wallerand de Saint-Just le responsable parisien et trésorier du FN, « interdit de séjour » à la marche de la capitale ou encore la vice-présidente Marie-Christine Arnautu, qui n’a pas voulu défiler à Nice aux côtés du maire UMP Christian Estrosi, champion toute catégorie de la récupération et du clientélisme politicien. Le député européen Bernard Monot a souligné son refus de s’associer « à un mouvement qui accepte de défiler avec le club des partis européistes et de l’étranger ».

    L’ambiguïté de ce défilé a aussi suscité l’embarras de nombreux pays musulmans. Par un communiqué officiel de l’ambassade du Maroc,  il a été annoncé que «la délégation marocaine a présenté dimanche à l’Élysée les sincères condoléances du Royaume du Maroc » à la France, mais « n’a pas pris part à la marche organisée à Paris en raison de la présence de caricatures blasphématoires du prophète », comme l’a précisé le ministre des Affaires étrangères marocain, Salaheddine Mezouar.

    Le Maroc incarne pourtant ce qu’il est convenu d’appeler un « islam du juste milieu ». De la même façon et pour les mêmes raisons , on ne peut certainement pas demander au petit peuple musulman, parfaitement audible quand il affirme être écœuré, révolté, scandalisé par la violence des fous d allah, « d’être charlie »…

    Dans un autre registre, le trés ordurier dessinateur néerlandais de Charlie Hebdo (et de Libération) Bernard Holtrop, alias Willem, a déclaré samedi au quotidien néerlandais Volkskrant «vomir sur ceux qui, subitement, disent être nos amis» à la suite de l’attentat contre le journal d’extrême gauche. «Nous avons beaucoup de nouveaux amis, comme le pape, la reine Elizabeth ou Poutine: ça me fait bien rire» a-t-il dit,  avant d’affirmer que «Marine Le Pen est ravie lorsque les islamistes se mettent à tirer un peu partout.» Comme Willem est ravi d’un attentat qui permettra à un mauvais hebdomadaire pour adulescents,  souvent immonde, et qui allait disparaître faute de lecteurs en nombre suffisant, de poursuivre son activité grâce à un vaste élan de solidarité ?

    Jean-Marie Le Pen de son côté,  a déclaré sur son blogue ( c’étai juste avant la prise d’otage porte de Vincennes) qu’il se « (sentait) touché par la mort de douze compatriotes français dont je ne veux même pas savoir l’identité politique, encore que je la connaisse bien, qu’elle soit celle d‘ennemis du FN qui en demandaient la dissolution par pétition il n’y a pas tellement longtemps. Je ne me sens pas du tout l’esprit de Charlie. Je ne vais pas, moi, me battre pour défendre l’esprit de Charlie qui est un esprit anarcho-trotskyste parfaitement dissolvant de la moralité politique ».

    « La manière dont tout cela est orchestré me rappelle des manifestations du même type qui furent organisées avec la complicité des médias, y compris des médias de droite, lors par exemple de l’affaire de Carpentras où le Front national fut accusé d’avoir violé une sépulture dans un cimetière juif alors qu’il était parfaitement innocent. Et puis il y a eu 2002, ce fut exactement le même phénomène ».

    « Dans le fond, notre mise à l’écart (de la marche républicaine à Paris hier, NDLR) est un hommage qui nous est rendu et qui, je pense, sera interprété comme tel par nos concitoyens. Ils auront l’occasion s’ils le souhaitent de manifester leur opinion dans les urnes (…). Je n’ai pas envie de soutenir l’action gouvernementale impuissante et incohérente face à un problème qui touche, évidemment de très près, à l’immigration massive subie par notre pays depuis quarante ans » a constaté le président d’honneur du FN.

    Florian Philippot le rappelait hier sur l’antenne de RTL, exclus officiellement du cortège parisien, les dirigeants du FN étaient tout aussi bien à défiler en province, sans se mêler aux pompiers pyromanes de l’UMPS et de leurs alliés, sans marcher avec les représentants de «l’extrême droite racialiste israélienne»,  du « Qatar » et de « l’Arabie saoudite », les mécènes du terrorisme djihadiste, le président tuc Erdogan turc dont la position est plus qu’ambiguë vis à vis de l’Etat Islamique. Un constat partagé par Alain Marsaud, député UMP des Français de l’étranger, conseiller général de la Haute-Vienne, ancien magistrat, chef du Service central de lutte antiterroriste au Parquet de Paris dans les années 1980, qui a dénoncé la récupération politique des attentats, et notamment la présence du Premier ministre Turc à Paris.

    En ce moment, en Arabie Saoudite, qui condamne elle aussi un coupable d’apostasie à la peine de mort, un journaliste est fouetté et emprisonné pour délit de liberté d’expression. Samedi, les bailleurs de fonds des fous d’Allah de la milice Boko Haram,  ont dû se féliciter de ce qu’une vingtaine de personnes aient été tuées par un attentat à la bombe sur un marché dans la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria. L’engin explosif était attaché  à une fillette, âgée d’une dizaine d’années…

    Alors, n’en déplaise à Nicolas Sarkozy qui le déplorait ce matin au micro de Jean-Michel Apathie sur RTL, la banderole déployée par les supporters de Bastia lors de leur dernière rencontre avec le PSG a sa part de vérité : «Le Qatar finance le PSG…et le terrorisme ».

    Wallerand de Saint-Just notait que «la société française actuelle  est très compassionnelle et médiatique». Il a raison et tout est d’ailleurs fait pour maintenir nos compatriotes dans ce climat, cette camisole psychique là, faire en sorte qu’ils utilisent leur cerveau reptilien plutôt que leur néocortex. Faites nous confiance brave gens,  nous avons les solutions et n’écoutez pas les oiseaux de mauvais augure qui veulent vous réveiller de votre léthargie…. Mais au temps de l’émotion, doit succéder celui de la réflexion et de l’action, c’est cela qu’on attend d’un homme politique digne de ce nom.

    Nous voyons bien constate Bruno Gollnisch, les grosses ficelles de nos adversaires, des docteurs Morphine de l’Etablissement. L’exploitation qui se dessine d’ores et déjà des drames de la semaine passée pour nous vendre, sous le masque du sérieux, du  rassemblement transcourant des gens de bonne volonté, la nécessité de plus d’Europe bruxelloise (et pourquoi pas dans la foulée l’adoption du Grand marché transatlantique), de plus d’Otan, de plus de soumission, d’abandon de souveraineté, d’indépendance, de libertés au profit du Nouvel ordre mondial et de l’Empire, au nom de la lutte contre l’obscurantisme. Nous restons plus que jamais vigilants et ne baissons pas la garde.

    http://gollnisch.com/2015/01/12/ne-pas-etre-dupe-ne-pas-baisser-la-garde/

  • Union nationale ? Non : sidération, récupération et manipulation – Par Jean-Yves Le Gallou

    « Le défilé du 11 janvier fut ainsi un éloquent symbole de l’unanimisme cosmopolite de la superclasse mondiale servie par les médias de propagande ».

    Hollande est un grand président. Il va remonter dans les sondages. L’attaque contre Charlie Hebdo et l’hyper casher de Vincennes sont des aubaines pour lui. Le voici devenu père de la nation, l’artisan d’un nouveau consensus français : « Ensemble », et le président autour duquel la planète se presse. Mieux que l’Union nationale, l’Union mondiale ! Chapeau, l’artiste !

    Et pourtant les événements de Paris, Dammarie-les-Lys et Vincennes sont la conséquence de quarante ans de politique migratoire (depuis le regroupement familial décidé par Chirac en 1976) : une politique à laquelle toute la classe politique défilante a pris sa part :

    - L’immigration galopante, d’abord, s’accélérant à chaque pseudo alternance : du RPR ou de l’UMP vers le PS, mais aussi du PS vers l’UMP.

    - La folle politique de la nationalité, consistant à donner le titre de Français à des Coulibaly ou des Kouachi qui ne le sont ni par l’origine, ni par la culture, ni par leur cœur.

    - L’échec des politiques d’intégration poussant à choyer et à présenter comme modèles des voyous de banlieue : les frères Kouachi invités par France 2 (chaîne de service public) comme rappeurs, puis pour l’un d’entre eux bénéficiant d’un emploi aidé à la mairie de Paris comme « ambassadeur du tri » (sic !). Coulibaly était reçu en 2009 par le président Nicolas Sarkozy à l’Elysée : l’occasion d’obtenir un portrait flatteur dansLe Parisien. Coulibaly et Kouachi n’étaient pas considérés comme des marginaux mais comme des exemples.
    Des « exemples » dont la place aurait été en prison si nous n’avions pas une folle politique judiciaire.

    Car c’est aussi la politique sécuritaire des gouvernements successifs qui a été mise en échec : 10 lois liberticides contre le terrorisme, pour quels résultats ? Un manque de jugeote des services consistant à alléger le dispositif de protection deCharlie Hebdo… à l’automne 2014 : bravo Cazeneuve, bravo Boucault !

    Et c’est au moment où les gouvernants ont laissé s’implanter une immigration musulmane de peuplement en France qu’ils ont déstabilisé les gouvernements arabes laïcs en Irak, en Egypte, en Libye et en Syrie, et qu’ils ont encouragé la fabrication du monstre islamiste. Pourtant deux acteurs du chaos syrien, le Turc Erdogan et l’Israélien Netanyahou ont été invités à défiler à Paris…

    A vrai dire, ce fut le défilé des incendiaires : politiques de Sarkozy à Hollande, internationaux de Cameron à Merkel, associatifs de SOS-Racisme à l’UOIF qui avait réclamé l’interdiction des dessins sur Mahomet.

    Le défilé du 11 janvier fut ainsi un éloquent symbole de l’unanimisme cosmopolite de la superclasse mondiale servie par les médias de propagande.

    Le défilé du 11 janvier 2015, c’était un peu comme une marche silencieuse pour le droit des enfants, avec au premier rang Marc Dutroux, Emile Louis et Patrick Henry.

    Propagande univoque et silence du FN

    Ce qui est le plus sidérant – au sens propre du terme – c’est l’absence totale de prise de recul et de réflexion critique de la part des médiasmainstream.

    Le Front national lui-même semble avoir été réduit au silence : soit parce qu’il n’a pas eu la parole ; soit parce que ses principaux dirigeants ont fait profil bas. A l’image de ce premiertweetde Florian Philippot : « Horreur, infinie tristesse » ; ou de la « déclaration solennelle » de Marine Le Pen évoquant le « Pas d’amalgame » ou « les Français de toutes origines » et appelant à « l’Union nationale ». Pas un mot sur les causes, pas un mot sur les responsabilités.

    Devenu littéralement inaudible, le Front national semble avoir payé le prix fort de la pasteurisation, sans recueillir pour autant le bénéfice de la dédiabolisation car il est resté totalement marginalisé et pestiféré. Il y a là incontestablement une double limite au discours « national-républicain » : on n’a pas besoin du FN pour dire « tout le monde il est français » et confondre Français administratif et Français de civilisation ; la réalité c’est que la « conception citoyenne de la nation » n’est que le cache-sexe du communautarisme. La réalité, c’est aussi que le mot « républicain » est devenu un mot de novlangue pour signifier « politiquement correct », et que, tant qu’il ne sera pas totalement aligné sur le conformisme dominant, le FN ne rejoindra pas (quels que soient les désirs de ses dirigeants médiatiques) « l’arc républicain ».

    Certes, Marine Le Pen a tenté de reprendre la main en manifestant à Beaucaire. Et Marion Maréchal Le Pen a pu dire des choses pleines de sens sur BFM-TV :« Il y a deux problèmes qui ressortent : la montée du fondamentalisme islamiste et “l’inassimilation” de ces Français (…) Comment ont-ils pu obtenir la nationalité française alors qu’ils n’ont strictement rien de Français ? (…) Au-delà de la République c’est la civilisation française qui est attaquée. (…) Nous avons quand même voulu participer, mais pas aux côtés de ceux qui sont responsables. »Le philosophe Michel Onfray, de plus en plus au bord de la dissidence, a même déclaré :« Marine Le Pen est l’une des rares à dire que le réel a bien eu lieu. »

    Restent que les événements de janvier 2015 montrent l’extraordinaire capacité du Système à rebondir grâce à un contrôle médiatique sans faille. Ils montrent aussi qu’il est aussi vain que naïf de penser parvenir au pouvoir par une entreprise de séduction des médias. Ils montrent enfin la nécessité de structurer et de former sans concessions les acteurs de la France de demain. Ils montrent surtout le rôle déterminant des médias alternatifs et des réseaux sociaux, seules possibilités d’émission d’un autre discours.

    Le combat ne fait que commencer. Et ce n’est pas une stratégie bisounours qui permettra de le gagner.

    Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia

    Et sur Polémia :

    Les « Je suis Charlie » prennent les Français pour des Charlots de Michel Geoffroy
    Charlie Hebdo, retour au tragique d’Eric Delcroix

    Je ne suis pas Charlie ! De Laurence Maugest

    Accueil/ Article – Quelques réflexions iconoclastes sur la fusillade à Charlie Hebdo

    Quelques réflexions iconoclastes sur la fusillade à Charlie Hebdo de Philippe Christèle

    Source :Polémia.

    http://fr.novopress.info/180906/union-nationale-sideration-recuperation-manipulation-jean-yves-gallou/

  • Les veillées et Sentinelles de la semaine

    Lundi 12 janvier 2015

    • Strasbourg - Parlement européen à 18h : Sentinelles

    Mardi 13 janvier 2015

    • Cherbourg - sur les marches du théâtre à 20h30
    • Cholet - place Travot de 21h à 22h
    • Limoges - Place d'Aine de 20h30 à 21h30
    • Melun - devant la Préfecture de 18h à 19h30 : Sentinelles
    • Montpellier - Place de la Préfecture de 20h30 à 22h. Thème : Les Intouchables
    • Paris - Place du Palais Bourbon à 20h30. Thème : Liberté et unité

    Veilleurs

    • Saumur - place Bilange de 20h30 à 21h30

    Mercredi 14 janvier 2015

    • Cognac - place François 1er de 21h à 22h
    • Grenoble - parvis église St Louis, rue Félix Poulat de 20h30 à 22h30
    • La Tour du Pin - Place Antonin Dubost de 20h30 à 22h
    • Rambouillet - sous-préfecture - de 20h30 à 21h30 : Sentinelles

    Jeudi 15 janvier 2015

    • Annecy - place de l'Hôtel de Ville à 21h30
    • Blois - Place de la République, devant le Monument aux Morts à 20h30
    • Orléans, Place du Martroi, au pied de Jeanne d'Arc  20h30 à 21h30

    Vendredi 16 janvier 2015

    • Avesnes sur Helpe - marches de la sous-préfecture de 20h à 21h30
    • Bordeaux - Place Pey-Berland de 18h30 à 19h30 : Sentinelles
    • Le Plessis-Trévise-place du marché (à l'intersection entre l'avenue Ardouin et l'avenue du général Leclerc), 20h à 21h, thème L'amour
    • Le Puy en Velay- Place Cadelade de 18h30 à 19h30

    Samedi 17 janvier 2015

    • Saint Raphaël - Espace Delayen de 16h30 à 18h

    Dimanche 18 janvier 2015

    • Dreux - devant la grille de la Sous-Préfecture de 20h30 à 21h30

    En cas d'erreur, d'oubli ou pour annoncer une veillée, me contacter : tudylsb@gmail.com

    Louise Tudy

  • L’énorme faille dans les services de sécurité c’est eux !

    « Le retour du terrorisme dans ce pays c’est vous » !

    Souvenez-vous, c’est ce que le « p’tit goebbvalls », alors ministre de l’intérieur, avait vomi sur les députés de droite, à l’Assemblée Nationale, le 13 novembre 2014, en réponse à une question d’Eric Ciotti !

    « C’est vous qui avez échoué et les Français aujourd’hui paient dix ans d’une politique de sécurité faite de lois qui n’ont servi à rien, qui n’ont pas été appliquées. L’esbroufe c’est vous, l’échec c’est vous, la hausse de la délinquance c’est vous, les suppressions de postes de policiers et de gendarmes c’est vous », avait lancé Manuel Valls avant de conclure « le retour du terrorisme dans ce pays c’est vous ».

    Puis d’éructer sur la « commission d’enquête sur l’affaire mohamed merah » !

    Il fallait faire tomber des têtes !

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  • Hommage aux policiers - soutien aux armées

    Si les autorités publiques peuvent se féliciter des immenses manifestations de quasi-unanimité civique de ce 11 janvier, elles n'ont pas le droit de les décevoir. Car les vraies questions réapparaissent très vite.

    Ne doit-on pas d'ailleurs tenir pour significatif que les voix discordantessoient venues des gens qui ont toujours dénoncé le danger et que l'on a toujours cherché à faire taire ? Citons ainsi : Christopher Caldwell, Michèle Tribalat, Mezri Haddad ou encore Ayaam Hirsi Ali.(1)⇓

     Ne faut-il pas se montrer vigilants vis-à-vis du détournement émotionnel tendant à dénaturer l'aspiration même à la cohésion nationale, au profit des «partis de gauche» ?

     Comment ne pas trouver récupérateur et provocateur, par exemple, le message recyclé venant de l'odieuse petite bolchotte, idiote, prétentieuse, – mais tellement représentative ! – Clémentine Autain éructant ainsi, depuis Montreuil, sur le site dédié aux gazouillis,  ce 9 janvier : « Oui, nous marcherons contre les attaques envers les musulmans. Contre toutes les formes de racisme et de xénophobie. Contre les fascismes… » (2)⇓

     La même avait bien marqué sa ligne politique en octobre 2014 :

     « Je suis consternée. […] Manuel Valls n'est pas, affirmait-elle, contrairement à ce qu'il dit, un socialiste moderne, il est en réalité un homme de droite traditionnel. Il a dit, vous vous souvenez, 'la gauche peut mourir'. Je crois qu'il en sait quelque chose parce que c'est lui qui tient le fusil. »

    Ne méprisons donc pas l'aspiration civique massivement manifestée par nos compatriotes. Craignons seulement, noyée dans le marasme «républicain», qu'elle ne serve pas vraiment au redressement durable du pays.

     Le premier hommage que l'on aurait pu, que l'on aurait dû rendre, devait hier, et devra demain, s'adresser aux policiers qui ont payé un si lourd tribut à la défense de l'ordre public et de la liberté des autres.

     « Ouest France » évoquait ainsi, ce 9 janvier, le cas du brigadier Franck Brinsolaro, policier tué en protégeant le patron de Charlie Hebdo dont il était le garde du corps :

    « Un policier chargé de protéger un croqueur de flics... C'était le métier du brigadier Franck Brinsolaro, 49 ans, et il adorait son job, nous raconte sa femme. Il est mort près de Charb, mercredi, lors de l'attaque des tueurs. Une semaine sur deux, Franck Brinsolaro accompagnait Charb dans toutes ses sorties : à la rédaction de Charlie Hebdo, chez ses amis, au restaurant. Partout. Il ne lâchait le dessinateur qu'à la porte de son appartement. Et cette mission périlleuse, le policier l'aimait particulièrement, nous confiaient hier ses proches. »

    Et le grand quotidien breton soulignait, avant que tout cela retombe dans l'oubli : « le garde du corps sentait venir la catastrophe. Après un dessin virulent de Charb en 'Une' du journal, il avait lâché à Samuel : 'Ça va péter un jour ou l'autre.' Et à sa femme : 'Vu ce qu'il a sorti, faut pas qu'on le lâche d'une semelle.' Il ne l'a pas lâché. »

    Respecter son sacrifice, désormais, cela veut dire aussi que notre société doit manifester un peu plus de considération pour ceux qui nous défendent, et je ne crois pas que le contenu du journal en ait encouragé jusqu'ici la moindre conscience.

    Allons jusqu'au bout : la France et l'Europe dans les années à venir vont devoir réinvestir puissamment non seulement dans la considération morale, ce qui est très important, mais aussi dans les efforts matériels, les moyens financiers, les arbitrages budgétaires, en faveur des fonctions régaliennes de l'État.

    Réhabiliter les tâches d'une justice plus soucieuse de la protection des honnêtes gens, devra se compléter par de plus gros sacrifices, en faveur de la Défense et du Maintien de l'Ordre.

    La partie de l'opinion qui se sensibilise sur la patrie et de la liberté doit donc se préparer à se mobiliser en faveur de la Police, de la Gendarmerie, mais aussi de l'Armée de l'Air, de la Marine, des Unités aéroportées, des Services de Renseignement, mais aussi des industries de défense, mais aussi de toutes les technologies indispensables à notre survie en Europe et à la victoire sur les théâtres d'opérations extérieures. Je dis bien : victoire, car c'est une guerre globale qui est engagée. Il s'agit donc de l'emporter sur ceux qui nous l'ont déclarée. 

    JG Malliarakis  http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1.  À lire au titre des voix discordantes :
      "Le désir d'union ne doit pas nous empêcher d'affronter la réalité" par Jean-Pierre Le Goff in Figaro Vox. 
      "Terrorisme islamiste: cette guerre qui commence était hélas prévisible !"par Mezri Haddad, ancien ambassadeur de la Tunisie auprès de l'UNESCO, philosophe, auteur d'essais sur la réforme de l'islam. 
      "La France ne doit pas rester désarmée face au terrorisme" in Le Monde du 9 janvier par Christopher Caldwell, auteur d’Une Révolution sous nos yeux (Toucan, 2011). 
      - Michèle Tribalat : "Non, nous ne sommes pas Charlie" in Figaro Vox le 11 janvier. Michèle Tribalat a publié (avec Pierre-André Taguieff), Face au Front national : arguments pour une contre-offensive, La Découverte, 1998; (avec Jeanne-Hélène Kaltenbach), La République et l'islam : entre crainte et aveuglement, Gallimard, 2002; Les Yeux grands fermés : L'Immigration en France, Denoël, 2010; avec Christopher Caldwell) Une révolution sous nos yeux, Paris, Le Toucan, 2011; “Assimilation : la fin du modèle français”, Toucan 2013. 
      "The West must stand up for freedom—and acknowledge the link between Islamists’ political ideology and their religious beliefs" par Ayaan Hirsi Ali dans le Wall Street Journal.
    2.  cf. sur son compte  "Twitter"