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  • Marion Maréchal-Le Pen dénonce un "délire laïcard"

    Lu ici :

    Marion-Marechal-Le-Pen1-470x327"C’est le délire laïcard qui veut qu’on fasse totalement table rase du passé, de notre héritage culturel qui, il est vrai, est en grande partie judéo-chrétien (...)

    Les habitants de la France d’Outre-mer ne se sentiraient pas Français, demande Sud Radio ?

    C’est peut-être le cas mais c’est bien malheureux parce que pour un certain nombre de nos compatriotes d’outre-mer, ce sont des Français de souche. Pour les Martiniquais ils étaient même français avant les Niçois (...) C’est très malheureux qu’ils aient ce sentiment d’abandonmais je les comprends parce qu’ils sont les grands oubliés, tellement oubliés qu’ils ne sont même pas comptabilisés dans les statistiques du chômage, le nombre de demandeurs d’emploi en Métropole étant le chiffre toujours présenté par les ministres

    Je ne crois pas qu’il faille au contraire les encourager dans ce sentiment de défiance à l’égard de la France. Il faut au contraire les conforter dans la nation française, leur imposer la France dans une certaine manière et pas aller justement vers ce genre de dérive avec cet amendement"

    Philippe Carhon

  • Cet islam qui veut notre mort (Présent 8295)

    Le temps n’est plus où le ministre de l’intérieur attribuait à un fou l’agression de policiers, quoique ce fût au cri d’Allah Akbar. Après l’attentat de Copenhague succédant à ceux de Paris et de Bruxelles, nul n’oserait parler d’une loi des séries. Même François Hollande a établi un lien : « Ce qui s’est produit (au Danemark), c’est ce qui était déjà à l’œuvre en France il y a plus d’un mois. Ce sont les mêmes cibles qui avaient été choisies par le terroriste. » Il a tout de même « oublié » un autre élément de similitude : l’islamisme. Car nous ne sommes pas face à l’offensive continue d’un terrorisme sans nom, sans visage, sans idéologie, mais nous sommes confrontés au terrorisme islamique. Cet adjectif semble écorcher les lèvres de nos dirigeants car sa racine, c’est « islam », ce qui est très embêtant car, officiellement, l’islamisme n’a rien à voir avec l’islam, quoique sans le second le premier n’existerait pas.

    Cet islam qui veut notre mort (Présent 8295)Si nous n’osons pas nommer notre adversaire, nous avons déjà perdu une bataille. Si nous nous trompons sur son objectif également. Or, à en croire le chef de l’Etat, les terroristes islamiques, en France et au Danemark, combattent « les valeurs de la liberté, du droit, de la protection de chaque citoyen ». Ce serait, en somme, des ennemis des fondamentaux de la République. Or, la guerre qu’ils nous font est accessoirement politique et essentiellement religieuse.

    L’Etat islamique et ses épigones n’ont jamais fait mystère de leur objectif : établir partout la charia, la loi islamique, ce qui suppose que le monde entier devienne musulman. Ils nous proposent de nous convertir ou de nous couper la tête. Le moyen de nous convaincre, c’est la terreur. Il n’est guère « correct » non plus de parler de guerre de civilisations, c’est bien pourtant ce dont il s’agit entre l’Occident modelé par le christianisme et l’islam, qui l’a toujours combattu hier et veut encore l’abattre aujourd’hui. Il ne sert à rien de dire que cet islam-là n’est pas le « vrai », comme l’ânonnent quotidiennement nos dirigeants, puisque de toute façon, c’est celui-là qui veut notre mort.

     

    Le gouvernement, pour éviter de nouvelles vocations de tueurs au croissant, va renforcer l’éducation civique à l’école, des missionnaires des valeurs républicaines vont s’y déployer et y chanter la beauté du « vivre ensemble » sur l’air de « Si tous les gars du monde… » Car, voyez-vous, si les Kouachi et Coulibaly, en France, et Omar, au Danemark, ont basculé dans l’islamisme, c’est parce que, pendant leur scolarité, ils ont souffert d’un déficit d’instruction civique. La vérité est que ces terroristes étaient parfaitement intégrés grâce, entre autres, à l’école de la République. Un des éducateurs des frères Kouachi en a témoigné : « On a du mal à imaginer que ces gamins, qui ont été parfaitement intégrés, puissent comme ça délibérément tuer. » Ils sont « post-intégrés », ils ont été « désintégrés » par la propagande islamiste sur internet. L’école et la famille ne dispensent plus que 10 % des connaissances des jeunes, 90 % viennent de la Toile. Le ministre de l’Intérieur se tourne vers Google et Facebook pour leur demander de faire quelque chose pour empêcher les sites islamistes d’embrigader notre jeunesse. Il faudrait plutôt interpeller systématiquement ceux qui les consultent, même s’il faut une loi nouvelle pour cela. Régulièrement on apprend que des centaines, voire des milliers de pédophiles en Europe sont arrêtés, piégés sur les sites infâmes qu’ils consultent. Est-ce impossible pour les terroristes potentiels ? Ce serait aussi, d’une autre façon, protéger nos enfants…

    Guy Rouvrais

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  • Explications de votes de Bruno Gollnisch au Parlement européen le 11 février. Florilège.

  • Le carnaval des hypocrites

    François Hollande s’est rendu ce matin à la cérémonie se déroulant au  cimetière juif de  Sarre-Union (Bas-Rhin) après la profanation dont il a été l’objet. Les auteurs ont été identifiés, cinq adolescents de 15 à 17 ans, sans antécédents judiciaires, qui selon leurs dires n’ont pas agi par antisémitisme mais pensaient que ce cimetière  était abandonné.  Si cette « explication » est avérée, on reste pantois devant cette absence de sens commun, de respect, d’éducation basique, de  discernement moral qui  ravale des sépultures, des tombes au rang de simples objets trainant sur un terrain vague. Dans ce contexte, quelques heures après l’attaque qui a visé la grande synagogue de Copenhague,  quelques semaines après la  tuerie de l’hypercasher de Vincennes, Benyamin Nétanyahou a lancé dimanche un appel à l’«émigration massive» des Juifs d’Europe vers Israël. Si  les victimes de Coulibaly,  comme celles de Merah à l’école juive de Toulouse ont   été inhumées en Israël, le dirigeant d’extrême droite a plaidé de nouveau  pour un départ de la diaspora juive vers l’Etat hébreu.  «Le terrorisme islamique vient encore de frapper en Europe,  et cette vague de terreur va se poursuivre». «Aux Juifs d’Europe comme à ceux du monde entier, je peux dire qu’Israël vous attend les bras ouverts » a-t-il notamment déclaré.

     Les appels pressants, répétés du Premier ministre israélien en faveur de  l’aliyah , la  « montée » en Israël -7000 départs en France pour Israël en 2014, le double est prévu cette année- n’est pas sans  créer un certain malaise,  une gêne chez   beaucoup de nos compatriotes de confession, d’origine et/ou de culture juive. Quant aux figures (du moins sur le plan médiatique)  de la communauté, elles ont été nombreuses également à juger les déclarations de M. Netanyahou maladroites, voire susceptibles d’accréditer les stéréotypes antisémites.

    Certes, Manuel Valls s’était élevé contre ces appels au départ, sur le thème «La France, sans les Juifs, n’est plus la France»,  ou en affirmant déjà  en mars dernier que « les juifs de France sont des Français à l’avant-garde de la République et de nos valeurs ».

     Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif),   Roger Cukierman, a souligné de son côté que si le Premier ministre israélien actuellement en campagne électorale  est « dans son rôle » en tenant ce type de  discours, si la décision de ceux qui partent  vers Israël  être respecté,  « (les juifs doivent combattre) en France contre tous les ennemis du judaïsme.»

     Même son de cloche du  député UDI des Français de l’étranger,  Meyer Habib, au nombre des soixante binationaux  qui siègent à l’Assemble nationale,  centriste en France mais   soutenant l’extrême droite en Israël, ou encore du président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), Alain Jakubowicz.   Invité hier soir de RTL, ce dernier a demandé  « fermement » au premier ministre israélien d’arrêter d’appeler au retour des juifs de France et d’Europe en Israël.  « Comme si les Français juifs étaient moins Français que leurs concitoyens. C’est un petit peu ce qu’un certain nombre de personnes perçoivent en entendant ces paroles ».

     Paroles malheureuses que la classe politico-médiatique imputent aussi ces derniers heures au  fils d’un résistant fusillé par l’occupant, lui même ancien résistant (Croix de guerre 1939-1945 et la Croix du combattant volontaire), homme de gauche, franc-maçon,  héraut de la lutte contre le colonialisme et  l’extrême droite,   avocat et soutien des réseaux FLN, ami du monde arabe,   ancien  ministre et complice de François  Mitterrand, à savoir le socialiste  Roland Dumas

    Celui-ci était  invité hier matin de Jean-Jacques Bourdin sur RMC dans le cadre de la promotion de son dernier livre.  Ce journaliste le pressant de répondre lui a fait dire, prononçant lui-même la phrase incriminée,  que Manuel Valls -qu’il n’aime pas et qui a critiqué son soutien aux palestiniens a-t-il précisé-,  devait être « probablement sous influence juive », évoquant sans la nommer son épouse, Anne Gravoin.

    Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a annoncé immédiatement   qu’il instruisait un dossier à la suite de cet entretien, le PS s’est fendu d’un communiqué fustigeant  des « propos inacceptables » qui « dépassent l’entendement en mettant en cause le Premier ministre avec un vocabulaire d’extrême droite » (sic).  Manuel Valls a dénoncé des propos  « qui ne font pas honneur à la République ». « Aucun mot, aucun acte » à caractère antisémite « ne peut être accepté par un responsable politique, associatif (…), l’antisémitisme n’est pas une opinion, ce n’est pas une petite plaisanterie ».

    Le ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a affirmé que les  propos « atterrants » de  « Roland Dumas (nourrissent) l’antisémitisme ordinaire. Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Bruno Le Roux, s’est dit « révulsé »; Claude Bartolone, le président PS de l’Assemblée nationale, a écrit  également sur Twitter qu’il était « révolté » tout comme  Jérôme Guedj, président PS du Conseil général de l’Essonne,  qui a pour sa part jugé que « les mots choisis de Dumas sont assassins ».

    Libre à chacun d’estimer que les propos de M.  Dumas sont  aussi malheureux, maladroits,  flous,  inadéquats  que le sont dans un autre registre ceux de M.  Netanyahou.  D’autant que si l’ex ministre des Affaires étrangères  n’ a jamais fait mystère de son soutien à la cause palestinienne et  souvent critiqué l’Etat hébreu,  il  peut difficilement être soupçonné  d’antisémitisme.   

    Des propos   qui  prennent certainement  une résonnance toute particulière   au vu de l’actualité, des attentats qui ont visé la communauté juive.  Mais il est tout de même loisible de s’interroger sur l’ampleur de cette  vague de protestation. Comme si nous touchions là au domaine du tabou, du sacré,  on a ainsi  même vu et entendu  hier Apolline de Malherbe sur BFM TV  être tellement offusquée par le sacrilège, qu’elle a évoqué cette affaire sans citer une seule fois la phrase reprochée à ce ami de François Mitterrand.

    Comme à l’époque soviétique dans notre meilleur des mondes,  comme  souvent  lorsqu’une individu refuse de penser dans les clous, sort du catéchisme autorisé,  ne prend pas les précautions sémantiques obligatoires, sa santé mentale est mise en cause. De  Marc-Olivier Fogiel sur RTL au petit journal de Yann Barthès sur Canal plus, M. Dumas a été catalogué comme  un ramolli du bulbe, frappé de débilité.

    Pareillement   Jean-Jacques Urvoas,  président PS de la commission des Lois de l’Assemblée, a affirmé sur twitter comme  l’ancien ministre UMP des Transports Dominique Bussereau « que  la vieillesse est un naufrage. Dumas le démontre ». Pour Carlos Da Silva, porte-parole du PS, « Roland Dumas a perdu les pédales »,  le sénateur et ex-ministre UMP Roger Karoutchi estime d e son côté que M.  Dumas est sénile : « Roland Dumas va avoir 93 ans… L’âge du silence médiatique… ou de la révélation de la vraie personnalité? Ses propos sont odieux… comme lui ».

    Pourtant il  a  déjà été   écrit dans  un journal de droite, conservateur,  clairement pro sioniste, pro-Likoud  comme le magazine valeurs actuelles, (numéro du 30 janvier 2014) que « de nombreuses sources, Place Beauvau, attestent du jusqu’au-boutisme d’Anne Gravoin, elle-même membre de la communauté juive, dans la lutte contre l’humoriste controversé (Dieudonné, NDLR). Une influence qui expliquerait que Manuel Valls ait mis tout son poids dans un combat pourtant loin d’être prioritaire ».

    C’est Manuel Valls lui-même  qui a aussi déclaré  le 17 juin 2011 sur Radio Judaïca qu’il se sentait « par( sa) femme », « éternellement liée à la communauté juive et  à  Israël ». Le 28 novembre 2012, invité au  Gala annuel de soutien à Radio J , M.  Valls avait réitéré son  « engagement absolu pour Israël », à l’instar  d’un  Dominique Strauss-Khan déclarant en 1991  qu’il « (se levait) tous les matins en pensant a ce (qu’il peut)  faire pour Israël »

    Ce  soutien  relève du droit  le plus absolu de M. Valls constate Bruno Gollnisch, mais lui et ses amis  doivent  l’assumer pleinement et ne pas crier de manière totalement hors sujet et hypocrite  à l’antisémitisme quand ce tropisme pro-israélien  est rappelé. Car  ces déclarations là,  celles de M.. Valls comme d’autres, ne sont    jamais  reprises par les  grands médias mais  circulent sur internet  nourrissant  ensuite le complotisme, le  sentiment du double langage, du deux poids deux mesures dont nos compatriotes juifs sont aussi les premières victimes

    http://gollnisch.com/2015/02/17/le-carnaval-des-hypocrites-4/

  • La Cour Européenne des Droits de l’Homme impose à l’Italie la vente d’enfants par GPA

    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné le 27 janvier 2015 l’Italie pour avoir retiré à un couple l’enfant acheté 49.000 euros, et à lui verser 30.000 euros de dommages.

    L’enfant avait été purement et simplement produit sur commande et vendu. La société qui a vendu l’enfant explique avoir acheté des gamètes humains puis loué une mère porteuse.
    Les autorités transalpines avaient refusé de donner un état civil Italien à un bébé acheté en mars 2011 en Russie. Un test ADN révéla que l’enfant n’avait aucun lien génétique avec le couple de « parents » et devait donc être confié à un organisme chargé de s’occuper de son adoption.

    Saisie par le couple, la Cour de Strasbourg a jugé que la relation créée par les acheteurs à l’égard de l’enfant constitue une « vie familiale » et par conséquence confère ainsi aux acquéreurs un droit sur cet enfant.

    Source et article plus détaillé sur Le village de la justice.

    http://fr.novopress.info/

  • Un jour, un texte! Les Français dans la guerre, un adversaire chevaleresque par E. UDET (17)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c’est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d’entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.

    Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l’ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s’agit plus d’envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple françaisles valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique sur la guerre a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d’actualité, elle est un peu modifiée pour montrer : les Français dans la guerre, uadversaire chevaleresque par E. UDET (17)

    E. Udet, pilote allemand, illustre par ce récit l’esprit chevaleresque de la guerre des Airs.

    Je décolle de bonne heure pour avoir le soleil dans le dos. Un coup d’ascenseur : je monte plus haut que jamais. L’altimètre marque 5 000.

    A l’ouest un point se déplace à grande vitesse et grossit à mesure qu’il se rapproche. Un Spad ! un avion de chasse ennemi : un solitaire comme moi à la recherche d’une proie. Je me carre sur mon siège : un combat se prépare.

    Nous nous affrontons à la même altitude ; nous nous croisons de très près en vrombissant. La chasse commence.

    Celui qui a le premier l’adversaire dans le dos est perdu : le monoplace à mitrailleuse incorporée ne peut tirer que vers l’avant ; à l’arrière, il est sans défense.

    Parfois nous passons si près l’un de l’autre que je peux nettement reconnaître un visage étroit et pâle sous le casque de cuir. Sur le fuselage entre les deux ailes, un mot en lettres noires. Lorsque pour la cinquième fois, l’avion passe près de moi, si près que les hélices me secouent en tous sens, je peux reconnaître : "Vieux". C’est le signe de Guynemer.

    Oui, il n’y en a qu’un à voler sur ce front, c’est Guynemer qui a déjà abattu trente Allemands. Je sais que c’est un combat à mort qui va se livrer.

    J’amorce un demi-looping pour tomber sur lui comme un caillou. Il a tout de suite saisi et se met à son tour en position de looping.

    Je tente un tonneau, Guynemer me suit. Pendant quelques secondes, il est prêt de m’avoir. Une grêle d’acier crépite à travers la voilure de droite...

    J’essaie tout : courses serrées, tonneaux, glissades du côté, mais, vif comme l’éclair, il saisit tous mes mouvements et réagit tout aussi vite à chacun d’eux. Je remarque peu à peu qu’il m’est supérieur. Non seulement la machine est meilleure, mais celui qui la mène en sait plus. Pourtant je continue le combat.

    Encore un virage. Un instant, il se trouve dans ma ligne de mire. J’appuie sur le manche à balai. La mitrailleuse ne répond pas... Enrayage ! De la main gauche, je continue à tenir le manche, de l’autre j’essaie de tirer. En vain. L’enrayage persiste.

    Un instant je pense amorcer la descente en piqué. Solution sans issue en face d’un tel adversaire, il me prendrait tout de suite par derrière et il me descendrait.

    Pendant huit minutes nous tournoyons à la poursuite l’un de l’autre, ce sont les huit minutes les plus longues de ma vie.

    Maintenant il me passe au-dessus, couché sur le dos. J’ai lâché un instant le manche et tape des deux poings sur la mitrailleuse : un moyen primitif qui peut parfois servir.

    Guynemer a remarqué ce mouvement, il l’a certainement vu, et maintenant, je sais ce qui m’attend. Il passe à nouveau presque couché sur le dos tout près de moi : il lève la main, me fait un petit signe, plonge en piqué vers l’ouest et rejoint le front.

    Je rentre à la maison, abasourdi.

    Certains disent que Guynemer a eu lui-même un enrayage. D’autres affirment qu’il craignait que je ne me jette sur son avion par désespoir. Mais je ne le crois pas. Je crois qu’il existe encore aujourd’hui un reste bien vivant de l’héroïsme chevaleresque des anciens temps.

    Et c’est pourquoi, je dépose cette tardive couronne sur la tombe inconnue de Guynemer.

    E. Udet

    Extrait de : « Mein Fliegerleben » (Ma vie d’aviateur).

    Cité dans : « Bilder und Stimmen“, classe de Seconde et Première.

    Ed. Belin, sous le titre : « Ein Ritterlicher Gegner » (« Un adversaire chevaleresque). – 1964

    Lois Spalwer  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Complices de l’islamisme: il faudra rendre des comptes un jour…

    Comment ne pas se souvenir de cette phrase d’Alain Juppé, l’homme qui remit la Légion d’honneur à l’imam UOIF de Bordeaux Tareq Oubrou : "L’islam est aujourd’hui la deuxième religion de France, et il n’est pas question de la stigmatiser."

    À Amsterdam, le 30 octobre 2010, lors d’une manifestation de soutien au député hollandais Geert Wilders, traîné devant les tribunaux pour avoir dénoncé l’islamisation de son pays, l’homme politique britannique Paul Weston tenait ces propos : « Laissez-moi vous dire ceci, à vous tous, menteurs et traîtres carriéristes socialistes. Vous détenez le pouvoir maintenant, mais dans une décennie, nous détiendrons le pouvoir et nous vous demanderons des comptes. Nous vous traînerons devant un tribunal du style Nuremberg où vous serez jugés pour haute trahison, et pour la première fois depuis longtemps, nous serons vos juges. »

    Je ne pouvais m’empêcher de penser à ces paroles, au lendemain des nouveaux attentats de Copenhague, quand je lisais que le matin même de la tuerie, notre ministre de l’Intérieur, toute honte bue, osait, en voyage au Maroc, tenir ces propos de soumis : « Je veux redire avec force notre condamnation la plus sévère des actes antimusulmans qui ont suivi les attentats. »

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  • Le symbole de la Francisque de François Mitterrand

    Puisque un des sujets du jour est l'antisémitisme et que l'on a évoqué Roland Dumas, fidèle de François Mitterrand, voici ce que vient de déclarer Louis Aliot sur France Info :

    Louis-Aliot-3"On a pointé du doigt pendant des décennies l'antisémitisme supposé du Front national et de l'extrême droite et on s'aperçoit aujourd'hui que cet antisémitisme-là, il vient directement de l'islam radical.

    Les phrases de Jean-Marie Le Pen auront à mon sens toujours moins de symbole que la Francisque de François Mitterrand.

    Il faut arrêter avec les phrases. Il y a les phrases et il y a les actes. Et les actes aujourd'hui, c'est ce que nous vivons dans la rue et ce que les Juifs de France sont en train de vivre."

    Philippe Carhon

  • Nous avons d'abord un problème politique

    Le peuple va au ski l'esprit moins tranquille que d'habitude. Certes la neige n'est pas épaisse et moins de pistes seront ouvertes mais le tracas est ailleurs. On quitte pour quelques jours son chez soi, ses activités professionnelles, ses amis souvent, en ayant l'impression que rien ne restera fixé en notre absence, tout finalement peut arriver. Si l'avenir est bouché, le sol bouge et nous inquiétons même nos voisins qui nous regardent de travers. Nous percevons que le système est foireux, à la masse de gens sans travail qui nous entourent, et le pouvoir nous assomme de petites choses sans intérêts comme pour cacher son impéritie : feux de cheminée, crèches, cannabis, sans-papiers, dimanches ouvrables, aéroport de Nantes... Quelle que soit la compétence des services de l'Etat, le gouvernement en charge du pays ne donne pas confiance, à l'image du président qui a plongé lui-même dans la plus parfaite déconsidération en se comportant comme un... (inutile d'injurier un métier, il n'y en a pas de sots). Il faut dire qu'il a mis le paquet pour tester sur lui l'effet du Ridicule. En bref, il peut se passer n'importe quoi dans la plaine pendant qu'on améliore le planter du bâton !
    Grâce au modèle social que le monde entier nous envie sans jamais oser le demander, les problèmes économiques français sont avant tout des problèmes sociaux. Si des génies de la saine gouvernance peuvent résoudre les équations financières, il n'y a qu'une volonté politique pour affronter les nombreuses dérives de l'assistance publique, sans encore toucher aux schémas de Ponzi construits partout pour faire rouler les trains du Progrès, qui, eux, convoquent un titan. Or les quinze dernières années ont montré à l'envi que nous - les cons - avions garni les allées du pouvoir de velléitaires et aucun caractère suffisamment trempé pour affronter lobbies, syndicats, corporations et autres gangs. Au-delà des compétences nécessaires, nous cherchons aujourd'hui une volonté politique. Et il n'y en a pas ! Par contre nous ne sommes pas en peine de mimes et de clowns dans l'emploi.
    La fonction présidentielle est d'abord celle d'une pointe de pyramide, un repère fixe, visible de partout, un peu ce clocher au village qu'on voyait de tous les champs sur les chromos des calendriers. Nous n'en avons pas. Le dernier président qui émettait des ondes rassurantes était Georges Pompidou. Ils ont depuis dégringolé les marches : se sont succédé, un pharaon coupé des réalités qui déclara vouloir vider le programme de son adversaire de sa substance (?!); un pervers politique qui détruisit l'esprit entrepreneurial du pays pour nourrir ses électeurs ; un grand dépendeur d'andouilles qui tourna au roi-fainéant quand il eut compris qu'on ne pourrait rien lui reprocher s'il ne faisait rien ; une pile à décharge du modèle le plus vulgaire en rayon ; et puis ça, le casque de la rue du Cirque ! 
    La fonction seconde est la décision. Inutile d'épiloguer... c'est un désastre.

    La pyramide politique du pays n'a plus de faces planes, la pointe n'existe pas, la base est en liquéfaction lente parce que le premier parti de France est celui des émigrés de l'intérieur. Ils laissent le champ libre à un nouveau parti, celui des râleurs, sans programme construit ni tenable. Le bureau politique du Front national dérive sur la mer des idées en fonction de la pêche aux voix ; les prébendes sont maintenant à portée d'urnes, tout est valable, on frétille même du croupion. Entre-temps, le gouvernement donne le change en agitant le tapis de poussière mais les coups de menton du Premier ministre ne convainquent personne. Il faut dire que les hiérarques socialistes à la manœuvre sont particulièrement gratinés. Le sentiment d'inquiétude est général, il traverse aussi ma famille et je fais ce billet un peu découragé. 
    C'est paraît-il ce que n'éprouvent pas les sujets des monarchies du Nord, qui au milieu de leurs soucis ont quand même le repère du roi ou de la reine, astreint en famille à des manifestations coutumières exaltant les traditions rassurantes et communiquant avec leur peuple, sans arrière-pensées politiciennes, pour exprimer la continuation de la Nation. L'implication tardive de la Reine d'Angleterre dans la dispute écossaise fut... magistrale. 
    Pourrions-nous en France en bénéficier ?
    Certainement ! Avec qui, est une autre histoire ! Nous avons aussi un problème politique de ce côté. On y reviendra.

    http://royalartillerie.blogspot.fr/2014/12/nous-avons-dabord-un-probl-politique.html