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  • La chute de l'Empire romain, un signe pour notre temps

    Michel De Jaeghere est interrogé dans Présent sur son ouvrage Les Derniers Jours, concernant la chute de l'Empire romain. Extrait :

    "L’histoire de la fin de l’Empire romain d’Occident est celle de la dislocation d’un empire multinational sous le double effet de l’immigration et des invasions, non pas parce que cet Empire aurait eu à faire face à des foules innombrables (les nouveaux venus n’ont sans doute pas été plus de deux millions, qu’il s’agisse d’immigrés ou d’envahisseurs, dans un empire qui comptait environ 50 millions d’habitants au Ve siècle), mais parce qu’il fut conduit à renoncer, dans l’urgence, au processus de romanisation qui lui avait permis, jusqu’alors, de faire vivre ensemble des peuples d’origines très diverses (il comptait des Calédoniens et des Syriens, des Ibères, des Belges et des Egyptiens !) en leur imposant le moule de la vie civique (par la constitution de cités, dotées de leur territoire, d’une capitale construite à l’imitation de Rome, d’institutions au sein desquelles leurs élites étaient appelées à renoncer à la loi du plus fort pour rechercher le bien commun par la discussion rationnelle), en diffusant ses mœurs, ses beaux-arts, son architecture parmi leurs élites, et en favorisant par un réseau d’écoles municipales l’apprentissage de la langue latine et l’étude de la littérature classique. Il eut la faiblesse de laisser les immigrants s’installer sur son sol en préservant leurs structures et leurs solidarités tribales, et finit même par leur confier la défense de ses frontières contre d’éventuels nouveaux arrivants. Il ne fut pas vaincu par une civilisation concurrente, par des ennemis venus sur son sol avec l’intention de le détruire, mais par des nomades dont il avait renoncé à faire la conquête (parce que celle-ci eût été trop coûteuse et trop difficile, qu’elle aurait demandé trop d’efforts sans rapporter suffisamment de butin), aimantés par le désir de jouir, par le pillage de ses productions, et admis à constituer, sur son sol, des enclaves étrangères qui se muèrent peu à peu en royaumes indépendants.

    Son histoire est celle d’un empire qui avait renoncé à la colonisation pour profiter pleinement des fruits de la paix, en s’imaginant pouvoir laisser à sa périphérie, dans la misère et l’anarchie, des peuples auxquels il avait fait miroiter les fruits de la civilisation sans songer qu’ils seraient irrésistiblement conduits à franchir ses frontières pour s’emparer des biens dont on leur avait donné le désir sans leur imposer les disciplines qui avaient permis de les produire. Sa chute se traduisit par sa ruine, comme par celle des pays d’origine des immigrants, qui cessèrent de profiter des échanges dont ils bénéficiaient, avant son effondrement, de la part du monde romain. Il me semble qu’il y a là, pour nos contemporains, de quoi nourrir la méditation."

    Michel Janva

  • Œil pour œil, dent pour dent : la riposte jordanienne face à l’ État islamique

    Œil pour œil, dent pour dent. L’État islamique a revendiqué lundi, dans une vidéo atroce montrant le jeune homme de 26 ans brûler vif dans une cage, l’assassinat du pilote jordanien qu’il avait capturé en décembre. Mercredi matin, à l’aube, Aman, qui avait promis une riposte « terrible », a pendu deux djihadistes irakiens qu’il tenait prisonniers et avait condamnés à mort, un responsable d’Al-Qaïda et une femme dont l’État islamique avait un moment cherché à négocier la libération contre le jeune pilote jordanien.

    Les Inrocks parlent « d’escalade de l’horreur », Courrier international évoque un « acte de vengeance plus que de justice ».

    L’Occident interdit regarde cela comme s’il n’était qu’un observateur extérieur. Comme si ces mœurs un peu sauvages, cette façon de faire expéditive ne le concernait pas vraiment.

    Sauf qu’il n’est pas un observateur extérieur, et si le jeune pilote a subi ce sort abominable, c’est bien parce qu’il était un soldat de la coalition : le peuple jordanien, d’ailleurs, en fait assez grief à son roi.

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  • La réalisatrice du film L’Apôtre au commissariat

    Cheyenne-Marie Carron explique à Aleteia :

    "Durant vingt secondes de mon film, on voit, à l’arrière-plan d’une scène, le haut d’une maison. Rien ne permet d’identifier ce bâtiment, maissa propriétaire m’a appelée au téléphone pour se plaindre de ce que je lui faisais courir le risque d’attentats terroristes. Elle hurlait, et m’a réclamé un dédommagement financier.J’ai répliqué en publiant cette histoire sur ma page Facebook : « A la scène de fin de mon film L'Apôtre, j'ai filmé les deux personnages principaux… et le bout d'une maison en arrière-plan. Il n'y avait pas de feuillages sur les arbres, car c'était l'hiver. La propriétaire de cette maison, Madame X, vient de m'appeler en me menaçant de m'envoyer son avocat, et elle me demande de l'argent.... »

    Et c’est ce post qui vous a valu votre convocation ?

    Oui, une semaine après le dépôt de plainte de cette dame, j’ai reçu une lettre m’enjoignant de me rendre au commissariat. Je suis extrêmement surprise de voir avec quelle rapidité les policiers ont répondu à cette demande. Je connais des exemples de plaintes déposées pour des cas bien plus graves qui finissent en simple « mains courantes ». Là, il s’agit d’une femme manifestement persuadée que, parce qu’elle est de confession juive, elle est la cible de toutes les persécutions. Les forces de police ne lui rendent certainement pas service en rentrant dans son jeu, en cautionnant sa paranoïa !

    [...] J’aurais aimé que cette dame soit fière de voir sa maison apparaître sur une scène comme celle-ci. Au lieu de ça, je me suis retrouvée à cause d’elle photographiée de face et de profil, comme les criminels, puis auditionnée pendant trois heures. Une consolation tout de même : les policiers m’ont dit qu’ils regarderaient mon film après l’audition."

    Michel Janva

  • L'anthropologue Emmanuel Todd mal à l'aise avec le mouvement "Je suis Charlie"

    L'anthropologue et historien français Emmanuel Todd a confié au quotidien japonais Nikkei être mal à l'aise avec le mouvement "Je suis Charlie", né en France après l'attentat contre Charlie Hebdo, jugeant que les caricatures de Mahomet humilient les faibles de la société.

    "Il y a un grand écart entre ce qui se passe actuellement en France et ce que je pense", a déclaré M. Todd au correspondant du Nikkei à Paris.

    "En France, si on ne touche pas à une personne en particulier, on considère qu'il est possible de tout caricaturer. Avant l'attentat, je critiquais les dessins satiriques de Charlie Hebdo. Je ne peux donc pas être d'accord avec la sanctification de cet hebdomadaire qui a publié des caricatures obscènes du prophète Mahomet", a-t-il ajouté selon des propos rapportés en japonais.

    Selon lui, près de quatre millions de Français qui sont descendus dans la rue le 11 janvier, quatre jours après l'attentat qui a décimé Charlie Hebdo, ne sont pas représentatifs de la société française: "beaucoup appartiennent à la classe moyenne, mais les jeunes de banlieue (dont beaucoup d'origine immigrée) et les classes ouvrières, eux, n'y étaient pas", insiste M. Todd que cette situation inquiète.

    Il pointe en outre les inégalités dont sont victimes les immigrés et leurs enfants, "qui ne peuvent recevoir un enseignement suffisant et ne trouvent pas de travail en période actuelle de crise économique. Une partie d'entre eux aspirent ainsi au radicalisme du groupe Etat islamique".

    "Ce qu'on voit dans les banlieues de nos grandes villes, c'est la plus récente expression de la crise que doivent affronter les sociétés d'Europe de l'Ouest. Les jeunes musulmans qui vivent dans les banlieues sont des Français nés en Occident. L'absence de perspective d'avenir est une des causes de l'aliénation de ces jeunes. Et l'Europe de l'Ouest ferme les yeux sur son propre problème", souligne encore M. Todd.

    "Se moquer de soi-même ou de la religion d'un ancêtre est une chose, mais insulter la religion d'un autre est une histoire différente. L'islam est devenu le support moral des immigrés de banlieue dépourvus de travail. Blasphémer l'islam, c'est humilier les faibles de la société que sont ces immigrants", juge le démographe.

    Les propos d'Emmanuel Todd retenus par le Nikkei font largement écho à l'analyse d'une partie de la presse et de la population du Japon qui ont du mal à comprendre pourquoi Charlie Hebdo a publié des caricatures de Mahomet malgré les risques connus, et qui jugent les inégalités en France comme une cause de la dérive radicale de certains jeunes.

    source : Afp via nouvel obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EukFkVEpEyBXLwhJuE.shtml

  • La France face au multiculturalisme

    « Laissez la culture à la gauche, ça lui donnera un os à ronger » avait dit Charles de Gaulle, une erreur majeure dont nous payons encore les conséquences aujourd’hui. A vouloir projeter par la force la France dans le monde d’après, post-historique, les tenants du pouvoir depuis quarante ans ont rendu la France orpheline d’elle-même, expatriée de son être propre. La cohésion et la force d’un ensemble de civilisation, et ce quel que soit son système politique organique, résident dans l’identification culturelle profonde que s’en font ses composantes humaines (subséquemment avec son histoire et son essence), et non pas dans ses richesses territoriales ou matérielles. Les peuples sont attachés à leur(s) histoire(s), nonobstant les positionnements idéologiques d’une élite politique de plus en plus déterritorialisée. L’immigration massive nous a contraints à aménager notre façon de vivre, à noyer notre culture dans un maelstrom informe qui est devenu au fil du temps le théâtre de l’affrontement stérile de micro-tribus antagonistes.

    D’aucuns, tel Laurent Bouvet, parlent de « crispations identitaires » ; celles-ci sont le produit d’une déculturation totale, d’une quête de sens inassouvie car rendue impossible par le déracinement des êtres que l’on jette dans le monde comme étant des « fils de personne ». L’homme n’est pas un être jeté là, l’homme n’est pas qu’un animal rationnel animé d’un égoïsme forcené, il est aussi le fruit d’une lignée culturelle. Nous ne savons plus qui nous sommes, et, paradoxalement, l’autre nous est encore plus étranger, nous sommes comme « expatriés du réel ». Aimé Césaire soulignait fort justement qu’une « civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente ». Le pouvoir est incapable de résoudre l’insécurité culturelle dans laquelle se retrouve plongé son peuple car il est incompétent pour définir précisément les maux qui affligent notre nation : en effet il en est le responsable direct ! Si la France était incarnée par la république apaisée, voire irénique, que nous présente François Hollande, il n’y aurait pas eu ces attentats, il n’y aurait pas eu ces manifestations de soutien d’une jeunesse en marge qui ne veut plus se reconnaître comme appartenant à l’ensemble culturel dans laquelle se trouve notre identité nationale. Il faut dire qu’on leur a inlassablement répété que la France était désormais multiculturelle (ou de toute éternité pour certains), que son histoire précédente était monstrueuse, qu’elle devait faire repentance ; comment alors vouloir s’assimiler à une nation vidée de sa substance, faible, présentant pour seule transcendance un tout uniformisé et mondialisé qui n’est qu’un rien.

    C’est pour toutes ces raisons, extrêmement préoccupantes, que nous devons de toute urgence retrouver notre identité culturelle nationale, et, surtout, la valoriser et la transmettre. Notre culture a pour caractéristique sa capacité à l’examen critique et à la raison, ces deux éléments ayant permis l’émergence du débat d’idées garantissant l’épanouissement des libertés d’expression et d’opinion (qui n’ont pas grand-chose en commun avec l’injure et la dialectique éristique constamment mises en avant sur les plateaux de télévision, mais passons). Plutôt que de subventionner des œuvres qui nient la culture nationale, l’Etat devrait aider une création d’avant-garde qui soit une force de projection de notre culture historique et une arme diplomatique conséquente. Non, nous n’avons pas à nous résoudre à l’abaissement, à la petitesse d’une culture sans relief, sans élévation. L’effacement de notre culture traditionnelle devait faciliter l’intégration de tous dans une société post-nationale. Mais le « vivre-ensemble » à la manière post-moderne est d’abord un « vivre avec », puis un « revivre » sous une autre forme foncièrement différente de celle qui fut auparavant, il n’y a donc pas de volonté d’assimiler des peuples à notre culture mais bien plutôt le projet de tous nous assimiler à marche forcée à une vision du monde globalisante fondée sur une utopie conceptuelle dont on ne peut mesurer les conséquences. L’échec est total, dramatique.

    Pour autant, il serait dangereux de sombrer dans une posture réactionnaire stérile et sclérosante. « Les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent le plus haut » avançait le poète provençal Frédéric Mistral, et la France possède une tradition avant-gardiste qu’elle doit à tout prix conserver. Sociologiquement, la culture s’entend comme ce qui a trait au domaine « psycho-affectif », à la « sensibilité », voire très subjectivement au goût qu’entretient, en commun, un collectif d’hommes donné et plus ou moins réduit. Il y a dans la culture nationale, une culture cultivée (conception centrée sur les humanités classiques et les beaux-arts) et une culture populaire (culture de masse). Au sein même de la culture cultivée nationale s’opère une nouvelle division entre la contre-culture d’élite ou d’avant-garde et la culture classique, etc. Le fait culturel prend donc l’aspect d’une poupée russe ou d’une polyphonie. Ce qui signifie que notre société est devenue complexe, et donc polyculturelle, depuis déjà fort longtemps. Cette polyculture ne saurait se confondre avec la multiculture qui est un danger mortel pesant sur un Etat-nation unitaire ; à rebours de la polyculture qui apporte une saine émulation, la multiculture se présente souvent comme une stérile juxtaposition, voire opposition des contraires.

    N’hésitons plus à le dire : remporter la bataille culturelle est impératif à un sursaut national. En présentant un contre-modèle fédérateur, les mouvements patriotiques susciteront un élan puissant qui trouvera un écho populaire conséquent. La dialectique sociologique marxiste qui se base sur la relation entre les oppresseurs et les opprimés (hier le colon par rapport aux damnés de la terre, puis le sexe masculin par rapport au sexe féminin, et ainsi de suite, jusqu’à nos jours où les relations entre citoyens ne se conçoivent que dans un rapport de concurrence victimaire) est la norme inversée de notre société. Notre choix est de ne pas reconnaître de communautés autres que la communauté nationale, et la France ne reconnaîtra à son tour publiquement que sa culture historique. Nous préférons élever le peuple (dans son ensemble et sans considération pour les origines particulières de chacun) à la grandeur de son histoire, que le cantonner à cette sous-culture dominante qui s’est imposée partout. C’est à ce prix du ré-enracinement historique que pourra être abattue l’insécurité culturelle propre aux sociétés multiculturelles.

    Gabriel Robin, Administrateur du Collectif Culture (Rassemblement Bleu Marine)

    Source: Boulevard Voltaire

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2015/02/05/la-france-face-au-multiculturalisme-5552041.html

  • “Politique de peuplement” de la France : francophobie d’État

    En réponse aux massacres islamiques de janvier, le pouvoir, au delà de mesures sécuritaires  inefficaces, veut imposer  finalement une immigration et une islamisation accrues par une « politique de peuplement » (expression de Manuel Valls  et reprise par François Hollande) sous prétexte de ”mixité sociale”. Il jette de l’huile sur le feu. Comme si la cause des attentats islamiques étaient les ”ghettos”. Toute politique d’”intégration” ou « d’assimilation” étant impossible, vu la massivité de l’immigration, il s’agit maintenant d’organiser de force la dissémination territoriale (habitat et carte scolaire) des populations d’origine immigrée. Le but caché du pouvoir serait-il la destruction de l’identité européenne française ?  Le racisme anti-Français a du carburant.

    La République contre la Nation

    « La République contre la Nation » tel était le titre d’un article de Jean Raspail, paru voici plus de dix ans dans Le Figaro – d’ailleurs poursuivi par des actions en justice. Comme avec son roman prémonitoire Le Camp des Saints (1973), il voyait juste. Mais la République, en métamorphosant la Nation, en favorisant son islamisation, se suicidera. Car les ”nouvelles populations” sont aussi incompatibles avec la francité et l’européanité (la Nation) qu’avec l’idée républicaine. M. Valls et ses apprentis sorciers l’ont-ils compris ?

    Après les assassinats terroristes islamiques des 7, 8  et 9 janvier – approuvés par une partie des jeunes immigrés musulmans – le pouvoir, dans un réflexe pathologique classique, en a déduit, non pas qu’une guerre était entreprise sur son sol contre la France, qu’il fallait donc impérativement stopper et inverser les flux d’immigration et l’islamisation, terreau du terrorisme et de la guérilla ; mais, tout au contraire, que les Français étaient coupables d’ ”apartheid” et qu’il fallait leur imposer, partout sur le territoire, de force, la présence des populations immigrées majoritairement musulmanes.

    Comme si l’objectif était d’empêcher les Français de souche de se regrouper entre eux, en leur imposant de nouveau la présence d’une population qu’ils avaient fuie et avec laquelle toute cohabitation est impossible. Ceux qui concoctent cette stratégie (imposer la fameuse ”diversité”) vivent, eux, bons bourgeois de gauche caviar, préservés, loin de leurs immigrés chéris, dans des centres-villes  ou des villages de luxe qui abritent leur maison de campagne.     Manuel Valls propose « une politique du peuplement pour lutter contre la ghettoïsation, la ségrégation », une politique «  pas seulement de logement et d’habitat ». Il veut dire par là qu’il veut durcir la carte scolaire, en mélangeant de force les populations de souche et immigrées. Et en augmentant les mesures de ”discrimination positive”, c’est-à-dire de favoritisme, qui aboutissent à l’exclusion de nombreux secteurs des Français de souche, en quelque sorte ”punis”.

    À l’agression islamique contre la France, on répond donc par des mesures… contre l’”islamophobie” ! Les fondamentalistes doivent se frotter les mains et se sentir encouragés.

    Et en même temps, on envoie une armée exsangue guerroyer au Mali et bombarder les milices islamiques en Irak. Tout en laissant l’immigration à 90% musulmane se déverser sans contrôle. Et en organisant, sous l’égide de Mme Taubira, le laxisme judiciaire et l’impunité des criminels et délinquants. Du délire total. La République ne défend plus la Nation,  elle scie la branche sur laquelle elle est assise, elle est devenue folle.

    Dérapage sémantique et lapsus de M. Valls

    Ce terme de « politique de peuplement » a des relents bizarres, de consonance quelque peu totalitaire.  Un lapsus linguae ?  Manuel Valls aurait-il voulu dire  ”repeuplement”, c’est à dire ”remplacement de population” ? Ou ”colonisation” par une nouvelle population ?  Les mots ne sont pas neutres. En conformité avec le laxisme migratoire (clandestins inexpulsables et subventionnés, droit d’asile à tout va, régularisations et naturalisations en hausse constante), ce remplacement de population s’accompagne d’un impératif de répartition territoriale. C’est conforme aux idées de Terra Nova  (au nom très parlant, ”nouvelle terre”, nouvelle population”), le think tank du PS : défranciser la population, construire une ”nouvelle France”, si possible islamisée, et, par la même occasion, acquérir un nouvel électorat immigré puisque, de toutes façons, l’électorat populaire de souche abandonnant la gauche (pour le FN) est considéré comme perdu et, de plus, en vieillissement et en déclin démographique. Cette stratégie de dissémination de la population immigrée (la ”peau de léopard”) de Terra Nova et du PS correspond exactement au projet de ceux qui veulent islamiser la France. Il y a une francophobie  subliminale dans cette formulation idéologique de M. Valls : ”politique de peuplement”. Pourquoi n’a-t-il pas choisi un autre terme plus passable, plus soft ? Il a commis une bévue, il a dit le mot de trop. Électoralement (c’est sa principale préoccupation, comme celle de tous les autres), il a peut-être commis une grosse erreur. Il a semblé dire qu’il voulait en finir avec le peuple français de souche, le remplacer, le repeupler .Ce qui est positif, c’est qu’il a abattu ses cartes. On sait pour quelle idéologie il travaille : ”politique de peuplement” signifie tout simplement : ”modification autoritaire de la population”. Certains parleront d’ethnocide. Je n’irais pas jusque là… M. Valls adore la France, c’est pour cela qu’il multiplie les régularisations de clandestins et les naturalisations… Mais sa conception de la France, celle de toute sa famille de pensée, est abstraite, désincarnée, déracinée. Elle programme la disparition à terme du peuple français et son remplacement par autre chose dont je vous laisse deviner le nom.

    Repeuplement : l’ombre de Staline     

    La ”politique de peuplement” comprend, dans son principal volet, le durcissement de la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain) de Jospin en 2000. Les quotas de HLM réservés en priorité aux immigrés passe de 20% à 25 % avec augmentation des pénalités pour les communes réticentes, quintuplées par Cécile Duflot. Relevons les propos staliniens de François Puponni, maire PS de Sarcelles, d’accord avec Valls sur le constat d’apartheid  : « si l’on veut vraiment changer tout cela, il faut accepter de parler de quotas sociaux et ethniques ». Le mot est prononcé. Il ajoute : « Il faut aussi que l’État reprenne la main sur les collectivités locales » L’électorat juif, nombreux à Sarcelles et qui subit l’antisémitisme violent de certains musulmans (voir les récentes émeutes) appréciera. Mais il faut dire que l’électorat juif ne compte plus pour cette gauche cynique qui va pourtant faire ses salamaleks au Crif : les Juifs déménagent ou émigrent en Israël et ne mettent plus leurs enfants dans les écoles publiques.

    Le ministre de la Ville, Patrick Kanner assène, quant à lui : « il faut que l’État puisse se saisir de terrains disponibles dans ces quartiers et construise à la place des collectivités territoriales ». Ces propos sont curieux de la part de ”décentralisateurs”. Quand il s’agit de détruire le peuple français, on redevient jacobin. Mais on s’amuse à redécouper les régions pour jouer aux ”fédéralistes”.

    Laurent Chalard, géographe membre du think tank European Center for International Affairs, estime que cette politique de ”peuplement” forcée et de répartition autoritaire des populations est inefficace : «  En règle générale, les politiques de mixité sociale ont peu d’effet car dans le monde actuel, les individus recherchent l’entre-soi et non le mélange […]. Il faut sortir de l’idéologie. Dans les États pluriethniques, les populations ont tendance à se regrouper selon leur communauté d’origine ». (Le Figaro, 24-25/01/2015) On le voit notamment avec les Asiatiques dans le XIIIe arrondissement de Paris. Eux aussi, on va chercher à les ”disperser” ? Staline avait cherché à redéployer et réinstaller les populations de l’Union soviétique selon une cartographie autoritaire de déportation. Les socialistes français, qui n’ont pas oublié leur passé et leur formation idéologique, suivent sa leçon, de manière soft. On est très loin du modèle de démocratie et de liberté. Depuis Robespierre, la gauche a du mal à avaler ces deux notions.

    Malek Boutih, lucide mais utopique

    Curieusement, ce sont souvent les élites issues de l’immigration maghrébine et musulmane qui sont les plus lucides sur la colonisation de la France et qui n’ont pas de mauvaise conscience.   Malek Boutih, député PS de l’Essonne, ancien dirigeant de SOS Racisme, le plus indépendant de tous les cadres socialistes, a critiqué en ces termes la loi SRU et la politique de M. Valls : «  C’est de la démagogie pure. Ce que refusent les maires, de gauche comme de droite, ce n’est pas de construire du logement collectif, c’est d’attirer une population islamiste. On ne fera pas disparaître les foyers radicaux en les disséminant ». Effectivement : au contraire, on les augmentera.  Dans d’autres déclarations, (notamment à Valeurs Actuelles) le député socialiste a dénoncé les petits arrangements entre les municipalités de banlieue et les autorités islamiques locales, complètement contraire à la ”laïcité”.

    Malek Boutih, évidemment, croit par ailleurs sincèrement à l’ ”intégration” et à la double appartenance possible (être ” Français” et arabo-musulman en même temps), ce qui relève de l’utopie onirique pure et simple, du jamais vu dans l’histoire, chez aucun peuple. Cette conciliation des contraires, cette double identité, n’est possible que chez des élites policées et minoritaires, pas chez les masses. Cette idée d’appartenance multiple, d’identité plurielle, très prisé par la sociologie à la mode (Maffesoli, Attali) n’est pas applicable en politologie. D’Aristote à Julien Freund, cette dernière démontre que l’unicité d’identité est la loi générale des peuples. La schizophrénie (cohabitation de deux logiciels mentaux) n’est pas viable. Mais cela n’enlève rien à la lucidité de Malek Boutih qui, d’un certain point de vue est tragique parce que sa bonne volonté est une impasse. Sa sincérité est tragique, comme celle de beaucoup d’élites et d’intellectuels d’origine arabo-musulmane qui veulent concilier la ”francité” et leur identité, leur mémoire et leur origine. Eux peuvent résoudre cette équation, pas les masses de leurs coreligionnaires. C’est l’impasse.

    La préférence étrangère

    Dans une récente manifestation des Verts (gauchistes pseudo-écolos) de soutien aux clandestins, on pouvait lire ce slogan provocateur sur une énorme banderole : « Les étrangers, aimez-les ou quittez la France », en réponse à un autre slogan de la mouvance identitaire ” La France, aimez-la ou quittez-la”.  Ce qui signifie : ”Français de souche, partez si vous refusez la colonisation et l’invasion étrangères.” Chasser les Français de chez eux ? (Remarquez, déjà, les jeunes élites autochtones émigrent en masse…) Ce racisme anti-français implicite, Mitterrand, ce démagogue roué et ambigu, l’avait déjà exprimé : « ils sont chez eux chez nous ». C’est la base de cette pathologie ethnomasochiste des élites  de gauche qui a abouti à ce ”suicide français” analysé par Eric Zemmour. En ce sens, l’oligarchie française est responsable de ce qui arrive au peuple : pour la première fois dans l’histoire, des Européens organisent leur propre invasion, la programment, sans aucune agression militaire extérieure. Ce n’est plus de la collaboration forcée (1940–1944) mais de la collaboration volontaire.

    Patrick Kanner, ministre de la Jeunesse , des Sports et de la Ville (encore une usine à gaz) a déclaré, à la suite des assassinats islamiques de janvier, à propos du Service civique : « les places doivent d’abord aller aux jeunes de banlieue ». Euphémisme pour désigner les jeunes d’origine immigrée. Il revendique ouvertement la « discrimination positive » au nom de « la lutte contre les inégalités,  le combat pour l’égalité ». Le but, complètement utopique, est de flatter ces populations, les calmer, d’acheter la paix sociale (pardon, ethnique), d’éviter la radicalisation islamique, notamment par des subventions et aides supplémentaires.  Personne n’a vue le nœud de contradictions de cette ”discrimination positive” qui a complètement échoué aux Etats-Unis  (affirmative action) : elle contrevient au principe d’égalité individuelle dont on se réclame par ailleurs et elle manifeste un racisme inconscient, puisqu’on victimise les immigrés en sachant très bien qu’ils ne sont pas victimes et en leur donnant l’impression qu’ils sont favorisés parce que moins capables. La même contradiction se retrouve avec les politiques de ”parité” vis-à-vis des femmes. Bref, on met en place sans le dire une politique d’ethnicisation, de racialisation des normes sociales, au détriment principalement du Français de souche des classes populaires, le détesté “petit Blanc”.

    Que veut dire « mixité sociale » ?

    Nadjat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, qui est aussi féministe militante et adepte de la théorie du genre (gender theory) que muette sur l’oppression des femmes dans les pays musulmans et dans les banlieues islamisées, prône une « action résolue pour favoriser la mixité sociale dans les collèges, pour revoir la carte scolaire, pour que le ministère prenne toutes ses responsabilités dans les affectations des élèves ». Autrement dit, mélanger de force,  sans avis des parents, les populations scolaires. Version française du busing américain, qui a totalement échoué et qui a été abandonné. On notera là, encore une fois,  un relent de cet autoritarisme totalitaire hérité à la fois des pires moments de la Révolution française et de l’idéologie communiste, qui innerve toujours le PS.

    Le terme même de « mixité sociale » est de la langue de bois. Ça veut dire mixité ethnique et raciale. Le discours ”républicain”  essaie de corriger sa myopie idéologique en manipulant le vocabulaire. Et en fabriquant une utopie, rêvée par les intellectuels dépourvus de toute expérience de la vie et de l’histoire. Car le mélange ethnique de grande ampleur n’a jamais fonctionné et ne fonctionnera jamais, avec un taux d’échec (guerre civile inévitable) proportionnel à la distance ethnique.

    La ”mixité sociale” existait partout dans l’habitat urbain et rural jusqu’au milieu du XXe siècle. Bourgeois et prolétaires, riches et pauvres, se mêlaient. Il n’y avait pas de ”lutte de classes”. Dans les immeubles parisiens, les classes sociales cohabitaient, selon les étages, en fonction des revenus, sans conflits. De même, dans les villes moyennes et les villages, les classes sociales se côtoyaient sans heurts. La cohabitation se passait bien parce qu’il existait une homogénéité ethnique (culture, éducation, origine). Aujourd’hui, une telle cohabitation est impossible parce que conflictuelle. Puisque les populations qu’on force à cohabiter n’ont aucune infrastructure ethno-culturelle  commune, ni évidemment nationale.

    Les bourgeois de gauche ”antiracistes” qui  vivent confortablement entre eux et dans des quartiers protégés et qui veulent obliger les ”petits Blancs” à cohabiter avec les populations immigrées refuseraient cette solution pour eux-mêmes. De même, ils s’arrangent pour ne pas mettre leurs enfants dans les écoles publiques, multiethniques, de bas niveau. Sublime hypocrisie. Toute cohabitation pluriethnique a toujours été impossible dans l’histoire et a fortiori avec des populations musulmanes qui ne partagent ni les mêmes  valeurs, ni les mêmes modes de vie. L’utopie ”républicaine” est condamnée d’avance. La cohabitation pluriethnique  n’est possible que superficiellement, dans des classes supérieures riches et minoritaires, dans un simple réflexe de ”bon voisinage” distant. Dans les masses populaires, elle est explosive. Et la politique qui se dessine va conduire à l’explosion, comme une réaction chimique de base.  La mixité ethnique (et non pas ”sociale”), c’est la réunion du salpêtre et du souffre. Boum !

    Du désespoir à l’espoir

    La radicalisation islamique, la ”salafisation” des cités de banlieue pousse les ”petits Blancs” délaissés par le pouvoir qui méprise les voix ”populistes” à fuir. Ils se sentent victimes de l’assommoir fiscal et d’une hostilité de l’oligarchie contre eux et contre le modèle familial français traditionnel. Ils ressentent l’impression que chez eux, au cœur de leur pays natal, l’islam est favorisé par l’oligarchie. Ils éprouvent une insécurité et une criminalité  constantes, peu réprimées, quotidiennes, lancinantes, dont ils connaissent bien l’origine.   Cette situation va devenir ingérable par un État (gauche et droite confondues) qui a laissé se déverser des flux migratoires fous. « Fou » : c’est ce terme qu’à employé un homme politique japonais rencontré dans un dîner, qui venait pour la première fois à Paris et auquel j’expliquais les problèmes de l’immigration et sa genèse depuis les années soixante. Il m’a écouté parler et il a conclu : « vous êtes devenus fous ».

    Le sentiment d’abandon se répand, ignoré par les élites politiques déconnectées du peuple qui souffre d’insécurité, de dépossession ethno–culturelle face à ce mitage du territoire (occupation) et de l’immigration de masse qui défigure le pays des ancêtres. Les mosquées qui poussent jusque dans les petites villes et les églises en ruine, fermées, désertées, la France profonde en souffre. Le Tribunal de l’Histoire dira un jour : ”vous les avez laissé entrer et nous n’avez pas fait assez d’enfants. Vous êtes responsables de vos malheurs”.

    La fable de la cohabitation harmonieuse et de l’intégration, qui ressemble en tout point à une propagande stalinienne, ne convainc que les bobos préservés dans leur quartier. Écoutons par exemple cette formule, mélange de cynisme et de bêtise, d’un Alain Juppé : « j’ai du mal à expliquer pourquoi les Français ont à ce point peur de la mondialisation et de l’immigration, de l’autre ». (entretien à La Revue des deux mondes, septembre 2014). Ce genre de propos est insupportable. Cet aveuglement sur l’état de la ”France périphérique” (cf. La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires. Christophe Guilly. Flammarion) disqualifie le vieux politicien Juppé, pas plus ”homme d’État” qu’une mouche n’est un aigle.

    Aller poursuivre les Français qui fuient jusque dans leurs refuges pour leur imposer de nouveau ces populations avec lesquelles ils ne veulent pas cohabiter, cela ressemble à un acharnement sadique. Jadis encensé, le petit peuple de souche est détesté. Le nouvel électorat, la nouvelle population de la ”nouvelle France” de la ”diversité” sont cajolés, subventionnés,  favorisés, victimisés, protégés, flattés, excusés. Même si c’est en leur sein que naissent et prospèrent les tueurs du djihad. Les classes populaires de souche paupérisées en zone périurbaines et rurales qui fuient l’islamisation et votent majoritairement FN (pour son programme anti-immigration et non pour son programme économique) sont hors-radar pour l’oligarchie. Le problème est : se révolteront-elles ? C’est un espoir mais pas une certitude.

    Guillaume Faye

    Source : le blog de Guillaume Faye.

    http://fr.novopress.info/182182/politique-peuplement-france-francophobie-detat/

  • « SYRIZA ne partage pas le sectarisme de certaines autres « gauches » européennes… »

    Sans surprise, SYRIZA, parti de la gauche radicale, vient de gagner les élections législatives en Grèce. Vous êtes de ceux qui s’en affligent ou de ceux qui s’en réjouissent ?
    Je ne vais certainement pas bouder mon plaisir à voir pour la première fois un parti anti-austérité arriver au pouvoir en Europe. Comme l’a dit Jacques Sapir, « c’est à la fois le refus d’une austérité meurtrière qui ravage la population grecque depuis 2010 et le refus de la soumission aux injonctions de Bruxelles et de la Commission européenne », c’est-à-dire une gifle aux prêteurs usuriers de l’oligarchie libérale. Sur le plan de la politique intérieure, SYRIZA s’impose par ailleurs au détriment des deux grands partis gouvernementaux de droite (Nouvelle Démocratie) et surtout de gauche (le PASOK, tombé à moins de 5 % des voix), ce qui confirme la tendance à l’effondrement du bipartisme sous la poussée des mouvements anti-système qu’on appelle généralement « populistes ».
    L’alliance conclue par SYRIZA, non avec le parti communiste (KKE), qui lui est hostile, mais avec les souverainistes de droite, le parti des Grecs indépendants (ANEL) de Panos Kammenos, nouveau ministre de la Défense, en dépit de tout ce qui les sépare, montre que Tsípras a le sens des priorités et qu’il ne partage pas le sectarisme de certaines autres « gauches » européennes. Sa décision de se désolidariser des condamnations de la Russie par l’Union européenne est également un fait notable quand on sait que la Grèce appartient à l’OTAN (la première personnalité que Tsípras a rencontrée après son investiture a été l’ambassadeur de Russie en Grèce).
    Mais comment sortir de l’impasse, avec une dette manifestement impossible à rembourser ?
    Après la crise financière de 2008, la « troïka » (Commission européenne, FMI et Banque centrale européenne) a affirmé que les États surendettés devaient s’engager dans la voie de l’austérité et des privatisations, seule conforme aux dogmes de l’économie néoclassique, c’est-à-dire libérale. Or, les politiques d’austérité sont nécessairement vouées à l’échec, puisqu’en généralisant la précarisation et en comprimant le pouvoir d’achat, donc la demande, elles pèsent à la baisse sur la production et l’emploi comme sur les rentrées fiscales. Leur seul résultat est de faire exploser la pauvreté et le chômage. La Grèce représente à cet égard un cas d’école. Depuis 2010, le peuple grec a été pressuré de toutes les façons possibles, l’État grec a commencé à brader son patrimoine, sans aucun résultat positif. Après cinq années d’une purge sociale d’une violence inouïe, deux millions de Grecs (sur onze millions) vivent en dessous du seuil de pauvreté, les salaires et les retraites ont chuté de 40 %, les PME font faillite les unes après les autres, et le taux de chômage atteint 25,5 % (60 % chez les jeunes !).
    Censées faire baisser la dette publique, les mesures d’austérité l’ont en réalité fait passer de 120 % du PIB en 2010 à 177 % aujourd’hui, tandis que l’effet combiné de la dérégulation et des privatisations concentrait plus que jamais revenus et capitaux entre les mains de quelques-uns. Résultat : la dette grecque (321,7 milliards d’euros), qui est détenue à 70,5 % par les créanciers internationaux, ne peut tout simplement plus être payée : pour la ramener à 60 % du PIB comme l’exigent ses créanciers, il lui faudrait dégager des excédents budgétaires primaires compris en 8,4 % et 14,5 %, ce dont aucun pays n’a été capable au XXe siècle !

    sourceBoulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EukFkAyZkZjutCugHy.shtml

  • Zemmour à Nice décortique l'idéologie du « non dit » Malgré Charlie, ils sont plus que jamais Zemmour

    C’était une conférence aux accents de meeting politique. Le Cum de Nice (Centre Universitaire Méditerranéen) a dû refuser près de 200 personnes, toutes les salles étant bondées. Il était impossible de faire plus au regard de la sécurité et des informations inconnues de la plupart des participants mais pas des organisateurs, l’agression contre trois militaires devant un établissement juif du centre ville, à Nice.

    Le climat était cependant particulier, un public acquis mais en attente qui a fait au journaliste écrivain une ovation digne d’un leader en campagne. Le débat a été parfaitement maîtrisé et tout dérapage a été évité malgré l'envie de certains de laisser éclater leur indignation vis à vis des pouvoirs dominants. L' indignation était à couper au couteau mais est restée retenue.

    Et le public a entendu ce qu’il était venu écouter. Une analyse documentée, dans une chronologie convaincante et étayée du « suicide français », 40 ans de renoncements, préparées par une caste politico-médiatique idéologique, au moyen d’une limitation de la liberté d' expression par l’ utilisation d'un totalitarisme sémantique.

    Il n’y a plus de liberté d expression en France depuis les lois Pleven et Gayssot. Quand celui qui ne pense pas comme ceux qui se considèrent guides moraux de droit divin, ils diabolisent leurs adversaires. «La France d’aujourd’hui ,a dit Zemmour, ce n’est pas celle de Charlie et de Voltaire contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, c’est celle de St-Just», « pas de liberté pour les ennemis de la liberté » que l'on désigne bien sûr en toute impunité et arbitrairement.

    Cela permet d’imposer la domination-destruction du non dit et de présenter une société rêvée qui n’existe pas. La récupération idéologique en faveur d’un illusoire « vivre ensemble » contre les discriminations et exclusions religieuses, raciales ou sexuelles de la tragédie de Charlie hebdo et du supermarché cacher en sont pour Zemmour une éclatante démonstration.

    Ceux qui ne veulent plus de la France enracinée dans son histoire et même dans sa civilisation ont un diabolique talent. Zemmour le reconnait, il en a même été le premier étonné. Un tableau très sombre pour ceux qui « veulent rester ce que nous sommes » même si l’auteur du « suicide français »se refuse au désespoir pour un pays qui a connu bien d'autres épreuves et qui s'en est toujours sorti.

    Mais les choses ont changé et tout s’accélère comme au niveau de la démographie notamment. Le succès de cette conférence, au niveau de la participation et de l'implication du public niçois, montre que la France de Zemmour n’entend certes pas ,même par vents contraires, baisser les bras et abandonner le cap.

    Notes : 

    Eric Zemmour, Le suicide français, Editions Albin Michel, 544 pages, 22.90€
    Eléments n°154, Janvier-Mars 2016 : Eric Zemmour, accords et désaccords, spécial 96 pages, 5.95€

    Metamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EukFFkEupusNcaeFDw.shtml

  • Zemmour à Nice décortique l'idéologie du « non dit » Malgré Charlie, ils sont plus que jamais Zemmour

    C’était une conférence aux accents de meeting politique. Le Cum de Nice (Centre Universitaire Méditerranéen) a dû refuser près de 200 personnes, toutes les salles étant bondées. Il était impossible de faire plus au regard de la sécurité et des informations inconnues de la plupart des participants mais pas des organisateurs, l’agression contre trois militaires devant un établissement juif du centre ville, à Nice.

    Le climat était cependant particulier, un public acquis mais en attente qui a fait au journaliste écrivain une ovation digne d’un leader en campagne. Le débat a été parfaitement maîtrisé et tout dérapage a été évité malgré l'envie de certains de laisser éclater leur indignation vis à vis des pouvoirs dominants. L' indignation était à couper au couteau mais est restée retenue.

    Et le public a entendu ce qu’il était venu écouter. Une analyse documentée, dans une chronologie convaincante et étayée du « suicide français », 40 ans de renoncements, préparées par une caste politico-médiatique idéologique, au moyen d’une limitation de la liberté d' expression par l’ utilisation d'un totalitarisme sémantique.

    Il n’y a plus de liberté d expression en France depuis les lois Pleven et Gayssot. Quand celui qui ne pense pas comme ceux qui se considèrent guides moraux de droit divin, ils diabolisent leurs adversaires. «La France d’aujourd’hui ,a dit Zemmour, ce n’est pas celle de Charlie et de Voltaire contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, c’est celle de St-Just», « pas de liberté pour les ennemis de la liberté » que l'on désigne bien sûr en toute impunité et arbitrairement.

    Cela permet d’imposer la domination-destruction du non dit et de présenter une société rêvée qui n’existe pas. La récupération idéologique en faveur d’un illusoire « vivre ensemble » contre les discriminations et exclusions religieuses, raciales ou sexuelles de la tragédie de Charlie hebdo et du supermarché cacher en sont pour Zemmour une éclatante démonstration.

    Ceux qui ne veulent plus de la France enracinée dans son histoire et même dans sa civilisation ont un diabolique talent. Zemmour le reconnait, il en a même été le premier étonné. Un tableau très sombre pour ceux qui « veulent rester ce que nous sommes » même si l’auteur du « suicide français »se refuse au désespoir pour un pays qui a connu bien d'autres épreuves et qui s'en est toujours sorti.

    Mais les choses ont changé et tout s’accélère comme au niveau de la démographie notamment. Le succès de cette conférence, au niveau de la participation et de l'implication du public niçois, montre que la France de Zemmour n’entend certes pas ,même par vents contraires, baisser les bras et abandonner le cap.

    Notes : 

    Eric Zemmour, Le suicide français, Editions Albin Michel, 544 pages, 22.90€
    Eléments n°154, Janvier-Mars 2016 : Eric Zemmour, accords et désaccords, spécial 96 pages, 5.95€

    Metamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EukFFkEupusNcaeFDw.shtml