Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 22

  • Départementales : Le FN annonce une plainte contre SOS Racisme

    En ce  jour d’élections départementales, l’association SOS Racisme s’est lancée sur twitter dans une véritable campagne de dénigrement du Front National et de persiflage envers ses électeurs. 

    Le tweet de SOS Racisme mis en cause par le parti de Marine Le Pen adresse à l’attention des électeurs FN ce message : « Parmi les candidats du binôme, ne pas oublier de marquer d’une croix celui que vous préférez le plus ».

    Or, tout bulletin raturé ou concernant la moindre mention manuscrite est considéré comme nul, et il n’est pas possible de dissocier les deux candidats d’un binôme.

    Le Front National compte déposer plainte contre SOS Racisme, jugeant que ce tweet de l’association en ce premier tour des départementales constitue une « manœuvre frauduleuse pour détourner des suffrages », a déclaré ce dimanche son trésorier et ancien avocat Wallerand de Saint-Just.

    Le conseil invoque l’article L97 du code électoral. Cet article stipule que : « ceux qui, à l’aide de fausses nouvelles, bruits calomnieux ou autres manœuvres frauduleuses, auront surpris ou détourné des suffrages, déterminé un ou plusieurs électeurs à s’abstenir de voter, seront punis d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 15.000 euros ».

    Si le mépris, le dénigrement envers les électeurs du Front National sous-entendus dans le message de l’association SOS Racisme étaient pénalement punissables, il y aurait de quoi prendre très cher.

    http://fr.novopress.info/184448/departementales-fn-annonce-plainte-contre-sos-racisme-apres-tweet/

  • Benito Mussolini : « La Doctrine du Fascisme »

    Ouvrage fondateur du Fascisme italien rédigé par celui qui deviendra le Duce : Benito Mussolini.

     

    Téléchargement PDFhttp://la-dissidence.org/2015/03/13/benito-mussolini-la-doctrine-du-fascisme/0

  • Vladimir Poutine et la France – Yannick Jaffré invité de radio Courtoisie (06 mars 2015)

  • Aymeric Chauprade sur Nicolas Sarkozy : « Qui peut faire confiance désormais (…) à un homme qui a pensé installer le nucléaire dans un nid islamiste »

    21/03/2015 – BRUXELLES (NOVOpress) - Le géopoliticien Aymeric Chauprade, par ailleurs député européen du Front National, revient sur les récents attentats de Tunis et de Bamako, nouvelles conséquences selon lui de la “politique folle de l’OTAN contre la Libye de Kadhafi”. Il revient également sur l’intention de Nicolas Sarkozy, alors qu’il était encore président de la République, d’installer des centrales nucléaires dans la Libye de “l’après Kadhafi”. Une telle incapacité à prévoir, un tel manque de sens politique, lorsqu’on occupe la plus haute fonction de l’État, devrait suffire à ruiner le peu de crédit qu’il reste à Nicolas Sarkozy auprès du peuple français.

    On mesure aujourd’hui, partout dans le Maghreb et en Égypte, les conséquences terribles de l’attaque folle de l’OTAN contre la Libye de Kadhafi, attaque qui fut décidée, on ne le répètera jamais assez, par Nicolas Sarkozy.
    Car ce terrorisme qui dévaste la Libye, et qui a frappe aussi cruellement la Tunisie, ce terrorisme qui décapite des chrétiens coptes, qui assassine des touristes occidentaux, qui tue aveuglement des musulmans aussi, qui tente de détruire l’extraordinaire patrimoine pré-islamique de l’Afrique du Nord comme du Moyen-Orient, tout cela a des causes, et parmi ces causes, parmi les causes premières du terrorisme en Tunisie, pays voisin de la Libye, il y a les terribles erreurs de Nicolas Sarkozy et de Bernard-Henri Lévy !
    Ce même Nicolas Sarkozy qui était prêt à installer des centrales nucléaires dans la nouvelle Libye islamiste ! Rendez-vous compte ! Qui peut faire confiance désormais, pour veiller à la sécurité de la France, à un homme qui a pensé installer le nucléaire dans un nid islamiste ! On ne remerciera jamais assez les décideurs d’Areva de l’époque de s’être opposés à cette folie, sans doute motivée par d’inavouables raisons ! (…) Aymeric Chauprade, Bruxelles, 19/03/2015

    http://fr.novopress.info/184395/aymeric-chauprade-nicolas-sarkozy-faire-confiance-desormais-homme-pense-installer-nucleaire-nid-islamiste/

  • Des journalistes européens manipulés par la CIA

    Le Dr. Udo Ulfkotte, 53 ans, a collaboré pendant 18 ans ans au prestigieux quotidien Allemand, le Frankfurter Allgemeine Zeitung, jusqu’à en être le rédacteur en chef. Il fut également conseiller du Chancellier Kohl. Dans un témoignageil révèle les noms de ses collègues les plus célèbres en Allemagne, instrumentalisés par les services de renseignements américains et allemands. Il affirme avoir été manipulé comme les autres. Aujourd’hui, il se repent et déclare « avoir honte d’avoir fait partie de ce système de corruption ». Malgré l’omerta sur son témoignage,  le livre est un bestseller. 

    Aucun journaliste est autorisé à parler de mon livre au risque de se faire virer. Nous avons donc un bestseller, sur lequel les mainstreams n’ont ni l’autorisation d’écrire, ni l’autorisation de parler.”.

    Ulfkotte estime que la corruption de journalistes d’informations majeurs en Occident est une routine pour la CIA. 

    « Lorsque j’ai confié à mon journal, la FAZ, que j’allais publier mon livre, leurs avocats me menacèrent, en me disant je devrai en tirer toutes les conséquences, surtout si je publiais des noms ou des secrets, mais je m’en fiche. Vous voyez, je n’ai pas d’enfants à me soucier. Vous devez aussi savoir que j’ai été gravement blessé durant les attaques au gaz dont j’ai été témoin en Iran en 1988. Je suis le seul journaliste allemand qui a survécu à ces attaques au gaz. J’en souffre toujours. J’ai été victime de trois attaques cardiaques. Je ne pense pas vivre plus de quelques années.” 

    J’ai publié des articles sous ma signature rédigés par les agents de la CIA et autres services secrets, en particulier les services allemands.” 

    Il raconte que des organisations proches du gouvernement offrent des voyages tous frais compris aux journalistes. En contrepartie, il est exigé d’eux, d’écrire favorablement.

    Combien de journalistes, chez nous, en France, font l’objet de cette corruption ? 

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La branlée du siècle (petit éloge du populisme) !

    Les socialistes vont la sentir passer.

    Nous n’allons pas bouder notre plaisir. Cette fin de semaine, c’est la fête au village, l’effet deux-en-un. Samedi la marée, dimanche la branlée ! Les socialistes vont la sentir passer. Quoique des branlées, ils n’ont pas fini d’en prendre, et plutôt que le siècle, en matière de reflux électoral, l’échelle de temps pour sortir les sortants sera plutôt celle du quinquennat de notre cher Président.

    Veuillez pardonner cet accès de vulgarité, amis lecteurs, mais vous savez ce que c’est : à force d’être méprisés, moqués et stigmatisés, on sent en soi une sourde colère monter, et une envie d’en découdre, la rage vous monte au cœur et le couteau vous vient entre les dents. Ah, ça ira, ça ira, ça ira !

    Et c’est justement de ce sentiment de ras-le-bol que je veux parler dans ce billet, ce que nos bien-pensants vilipendent sous le nom de populisme.

    Il se trouve que Finkielkraut invitait Chantal Delsol dans son émission « Répliques » pour en débattre, et samedi dernier, comme par hasard. Normal, venu d’un esprit malade accusé, avec Zemmour, Onfray et quelques autres, par les kapos de la pensée, de banaliser les idées du FN, de corrompre ces benêts de Français, qui ne comprennent rien, qui n’ont ni capacité de jugement ni libre arbitre et se laissent séduire par les sirènes populistes. On voit la piètre estime dans laquelle nous sommes tenus. S’ils pouvaient seulement dissoudre ce peuple qui ne marche pas droit !

    Lire la suite

  • [Tribune] L’impossible langage – par Pierre Saint-Servant

    N’est-ce pas un formidable symbole de la modernité que de joindre, dans un temps extrêmement bref, l’appauvrissement d’une langue millénaire et belle comme aucune autre à l’obsession de tout ce que nous comptons d’élites de créer sans cesse de nouveaux langages compatibles avec leur quête illimitée du profit ?

    Expliquons-nous. Il était un temps, bien peu éloigné, où ces ouvrages que l’on qualifiait de romans “populaires” étaient construits à partir des solides matériaux de la langue française, en respectant les non moins solides règles de l’artisanat littéraire. Ces romans, nouvelles, feuilletons, étaient lus par le petit peuple français, quand celui-ci existait encore en chair et non seulement dans le verbiage politicien. Nous pouvions alors parler de culture populaire sans rougir, car il existait bel et bien une culture très largement partagée. La langue française était une matière inaltérée, simplement retravaillée et affinée par la succession de quelques génies et d’une myriade de serviteurs attentionnés. Matière inaltérée mais vivante, organique. Une langue mâchée, digérée, chantée et criée à chaque étage des corps sociaux, de ces corps intermédiaires qui n’avaient pas encore été broyés par le jacobinisme niveleur. Une langue accentuée, parfois malmenée, mais avec quelle tendresse, dans nos provinces les plus contrastées.

    Comme toute particularité, tout caractère trop fortement marqué, une telle langue, si exigeante et si jalouse, en somme si inégalitaire, devait disparaitre. De ce projet, nous pouvons constater l’indéniable succès. De haut en bas de la société, nous observons depuis les décennies 1950 et 1960 le profond déclin de notre langue. Au sommet de l’Etat, la richesse du champ lexical du président De Gaulle a laissé place à une affligeante pauvreté, tant dans les interventions de Nicolas Sarkozy que dans celles de François Hollande. Le dictionnaire Larousse se félicite d’ouvrir ses pages à “zénitude”, “candidater”, “vapoter” ou encore “iconique”.

     

    L’anglais envahit notre vie quotidienne, chacun devant se soumettre à sa si merveilleuse conquête, qui est celle de la science, du progrès, des “hautes” technologies et de la “turbo-finance” mondialiste. L’anglais ? Certainement pas la langue anglaise, si belle et riche, mais plutôt un mélange de vocabulaire réduit et de construction grammaticale simpliste. International, facilement exportable et permettant à un monde livré aux financiers, aux démiurges scientifiques et aux marchands, de fonctionner à moindre effort. Comme nous aurions tort de considérer les reculs de notre langue comme secondaires. Nous ne parlons pas de simples considérations d’esthètes mais bien de l’indispensable devoir de préserver l’une de ces solides murailles qui nous protègent encore du Grand Nivellement. Le combat patient mais acharné, mené – entre autres – par Radio Courtoisie, et dont les assauts répétés peuvent parfois nous faire sourire, est donc un combat de chaque jour. Il doit être nôtre.

    Il vous sera alors peut-être permis d’entendre, après les combats, ces quelques vers récités avec émotion par votre fils, petite-fille ou nièce, en amical hommage à une grande âme franque :

    O Seigneur, vous savez que couchés sur la paille
    Ou sur le dur ciment des prisons sans hublot,
    Nous avons su garder en nous, vaille que vaille,
    L’espoir sans défaillance envers des jours plus beaux.

    Psaume I, 28 octobre 1944, Robert Brasillach

    Le Français dans ce qu’il a de plus pur, de plus clair, de plus fin. Tout simplement.

    Pierre Saint-Servant

    http://fr.novopress.info/184388/tribune-limpossible-langage-pierre-saint-servant/

  • Une mélancolie à consommer sans modération par Patrick JANSEN

    Les plus attentifs d’entre nous avaient remarqué Éric Zemmour dès ses débuts au Quotidien de Paris puis surtout à Infomatin, vers 1994. Dans ce journal hélas éphémère et qui se voulait de gauche, il était surprenant et agréable de voir un journaliste encore jeune chercher à comprendre pourquoi le Front nationalatteignait alors son apogée, au lieu de se livrer à l’obligatoire exercice de diabolisation imposé par la profession.

     

    Zemmour a fait du chemin depuis. Son entrée au Figaro, ce temple du conformisme bourgeois et de la trahison institutionnalisée du peuple français, nous laissa, bien sûr, craindre le pire. Mais dans le même temps il nous donnait des biographies sans complaisance des frères ennemis de la Droite institutionnelle, un Balladur dont le titre valérien soulignait l’immobilisme louis-philippard et surtout un, ou plutôt deux, Chirac, puisque L’Autre révélait sous forme de roman à clés tout ce qu’une narration officielle, L’Homme qui ne s’aimait pas, comportait de nécessairement lacunaire.

     

    Au fil des ans et des livres, les prises de position véhémentes d’Éric Zemmour contre la judiciarisation de notre société, certains abus journalistiques, le féminisme imbécile (pardon pour le pléonasme) ou encore le ridicule odieux du militantisme homosexuel achevaient de nous le rendre fort sympathique, d’autant que l’homme ne manquait pas de courage en donnant à Réfléchir & Agir un long entretien.

     

    Nous sommes donc sans doute assez nombreux à voir dans sa montée en puissance médiatique un signe d’espérance, à écouter sa chronique journalière sur R.T.L. à 7 h 15, à attendre avec impatience « Ça se dispute » en fin de semaine sur I-Télé ou encore, chaque samedi soir, « On n’est pas couchés », sur France 2.

     

    Mais on attendait de sa plume un ouvrage d’envergure. Avec Mélancolie française, le moins qu’on puisse dire, c’est que le pari est pleinement réussi. Rien ou presque, n’est inutile ni même superficiel dans les 250 pages de cet essai qui se veut autant une méditation sur l’histoire de France qu’une interrogation sur l’identité française et qu’une réflexion prospective angoissée sur l’avenir de notre pays.

     

    Contrairement à ce que voudraient nous faire croire les gardiens autoproclamés de telle ou telle « Mémoire », l’histoire n’est pas le lieu d’une distribution de bons points ni celui des repentances. Elle est, dans sa dimension essentiellement tragique, le lieu d’accomplissement du destin des peuples. Mélancolie française est au premier chef une déclaration d’amour au peuple français auquel Zemmour appartient.

     

    Le livre entier montre que Zemmour a fait sienne la phrase admirable de Napoléon, son personnage historique français à juste titre préféré : « J’assume tout de l’histoire de France, de Clovis au Comité de Salut Public ». Les constantes de l’histoire de France, Zemmour les analyse dans une perspective géopolitique de long terme : l’hostilité à l’Angleterre (et, pour les mêmes raisons aux États-Unis) ne repose pas sur le désir de venger Jeanne d’Arc, Napoléon ou Fachoda mais sur l’antagonisme structurel qui oppose nécessairement et pour toujours une puissance thalassocratique comme l’Angleterre aux puissances du continent. Si Zemmour cite nommément Ratzel, il a manifestement tout aussi bien lu les géopoliticiens anglo-saxons, les amiraux Mahan et Mackinder ou encore Spykman dont le cauchemar fut précisément l’unification du continent, cet « axe » Paris – Berlin – Moscou, seul salut potentiel de notre civilisation européenne, un court moment esquissé par Jacques Chirac en 2003 et que l’arrivée au pouvoir d’Angela Merkel a hélas remis à plus tard.

     

    Rien de « passéiste » donc dans l’approche de Zemmour, quel que soit son goût pour le passé. On aimerait tout citer de ses analyses, par exemple le caractère fondamentalement mortifère du capitalisme libre-échangiste (« le libre-échange, c’est la guerre (p. 76) ») ou encore la dénonciation de la religion des « Droits de l’Homme », celle qui a remplacé le christianisme pour le plus grand malheur des peuples dans un néo-colonialisme d’une abjection et d’une hypocrisie totales.

     

    Parmi les pages les plus originales, figurent celles que Zemmour consacre au Maréchal Pétain (chapitre 5, pp. 109 à 138). « Question sacrilège », avoue-t-il lui-même ! Loin d’en vouloir au Pétain de 1940, c’est à celui de 1917 que notre auteur réserve ses flèches pour avoir admis et même espéré l’arrivée de l’Amérique et de ses « boys » comme arbitre d’une guerre jusque-là européenne. En un mot, Pétain fut traître à l’Europe en 17 et non à la France en 40. Bravo ! Il fallait oser l’écrire.

     

    Je ne sais comment un jeune Français de moins de 20 ans découvrant la politique ou la métapolitique peut réagir devant un tel livre. Éric Zemmour a aujourd’hui légèrement dépassé la cinquantaine. Ceux qui appartiennent à sa classe d’âge et qui, comme lui, réfléchissent avec amour sur notre passé français et européen ne peuvent, eux, que partager l’intense mélancolie que diffuse son livre. C’est sans doute la seule critique de fond qu’on puisse lui adresser : il faut réfléchir pour agir et non pour s’attrister.

     

    Le spectacle qui nous entoure est pourtant souvent angoissant, coincés que nous sommes entre des « élites mondialisées parlant, [et] pensant en anglais et [un] lumpenprolétariat islamisé (p. 246) ». Contrairement à Éric Zemmour qui semble mettre ces menaces sur un pied d’égalité, on peut toutefois penser que la première est infiniment plus dangereuse que la seconde.

     

    Patrick Jansen

     

    • Éric Zemmour, Mélancolie française, Paris, Fayard – Denoël, 2010,  17 €.

     

    • D’abord paru dans Réfléchir & Agir, n° 35, été 2010, p. 57.

    http://www.europemaxima.com/?p=4166

  • Newcastle – Nationalistes et antifas s’affrontent

    Manifestants et contre-manifestants en viennent vite aux mains

     

    http://www.medias-presse.info/newcastle-nationalistes-et-antifas-saffrontent/28014

  • L'hypertrophie et l'opacité de l'Etat

    Agnès Verdier-Molinié est directrice de la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques» (IFRAP). Elle dénonce au Figarovox l'opacité de l'Etat et la complexité du système...:

    "je n'imaginais pas, en commençant mes recherches, que personne ne connaissait le nombre de taxe, impôts et cotisations sociales qui pèsent sur les ménages et les entreprises en France. A priori, ma première estimation tournait autour 170 taxes et impôts… et finalement, jours après jours la liste s'est allongée pour atteindre 360 ! A l'étranger le nombre d'impôts et taxes tourne autour d'une centaine… Idem pour la liste des primes des agents de l'Etat, je pensais la trouver en trois clics sur Internet. Finalement pour avoir le Livre Blanc de l'Office national de paie, qui est le seul document exhaustif sur les primes de l'Etat, il a fallu que j'aille chercher une clé USB en catimini avec le risque que la personne qui m'aidait soit inquiétée si cela se savait. En quoi le sujet des primes de l'Etat est-il un sujet si important pour que la liste ne soit pas publique ? Certainement car, en un seul coup d'œil quand on a les 4 000 pages imprimées sur son bureau, on comprend que le système ne peut continuer à être géré comme cela ! On comprend aussi immédiatement comment on a perdu 290 millions d'euros après 6 ans de travaux infructueux puisque que le projet de logiciel de paie ne pouvait pas fonctionner et. Personne n'a dû oser dire qu'il fallait, avant de développer un logiciel, réduire le nombre de primes et appliquer les mêmes dans tous les ministères… [...]

    Ce qui étonne, c'est surtout le mutisme des organisations publiques quand nous les questionnons. Les chiffres que nous demandons sont toujours indisponibles. Pour se procurer les bilans sociaux des départements par exemple, il a fallu passer, en plus d'un premier email de demande, une centaine d'appels téléphonique et une cinquantaine de relances par email. Tout cela pour des documents qui devraient être en ligne, accessible à tous les citoyens. Aussi, quand nous osons demander les comptes annuels des caisses primaires d'assurance maladie ou des caisses d'allocations familiales, c'est encore plus problématique. Nous n'avons réussi, sur une centaine, à en obtenir un peu plus d'une dizaine et là, l'accueil est souvent glacial avec la question qui revient systématiquement : « de quel droit demandez-vous nos comptes ?». Nous avons souvent l'impression que les organisations publiques ont oublié qu'elles travaillent pour la collectivité avec des deniers prélevés sur le travail de chacun d'entre nous.

    Certains vous reprochent d'avoir une approche idéologique «ultra-libérale». De vouloir faire subir une violente purge à la France. Est-ce un livre idéologique ? Que vous inspirent ces critiques?

    « On va dans le mur… » n'est pas un ouvrage idéologique mais une tentative pour réveiller nos élus, nos responsables publics et l'opinion publique et leur donner envie de prendre à bras le corps les maux qui plombent notre économie. Ce livre est basé sur des chiffres factuels qui bloquent la création d'entreprises, l'innovation, la création d'emplois et donc l'ascenseur social.Dans tout pays moderne, les services publics et l'impôt sont nécessaires. Il convient juste de ne pas oublier que pour mettre en commun et redistribuer, la première étape est de produire et qu'un bon système bien géré est préférable à un système qui génère du déficit et du chômage. Ceux qui réorganiseront la France ne le feront pas pour faire plaisir à Bruxelles ou à nos créanciers, ils le feront pour éviter à leurs enfants le déclassement de la France. Cela n'a rien d'idéologique."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html