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  • La « mansuétude » de l’Etat Islamique

    L’Etat Islamique « modéré » et rempli de « mansuétude » ? Oui, c’est ainsi qu’il se présente lui-même ! Du moins à travers son prétendu représentant en France! « Mansuétude » ? Un gros mot pour qualifier ce Leviathan islamique…. D’abord, il faudrait s’entendre sur les mots ! de la prétendue miséricorde d’Allah à la Sainte Miséricorde du seul vrai Dieu en Trois Personnes, quels rapports ? Les grands clercs des Droits de l’Homme ou du christianisme béat façon Vatican II, qui nous répètent que nous avons le même Dieu, n’ont pas d’autre solution pour expliquer les abominables exploits de l’Etat Islamique que de lui prêter pudiquement le pseudo de Daesh et de prétendre qu’il n’est pas islamique malgré ses incessantes démonstrations si bien exposées dans cet article-ci.

    Avec le politiquement correct, décidément nous sommes en pleine guerre des mots :

    Le fait que l’Etat Islamique égorge pour passer accessoirement sur nos télévisions et qu’il se serve surtout de l’égorgement pour frapper TOUS ses ennemis de stupeur, ne révèle que sa parfaite identité arabo-musulmane ; puisque l’égorgement n’est qu’une  manifestation identitaire libératoire très arabo-musulmane dans une région où l’on coupe légalement beaucoup de mains et de têtes, y compris dans des régimes aussi «respectables» que ceux de l’Arabie Saoudite. En réalité, l’Etat Islamique, organisation anti-chiite, est un mouvement agglutineur.

    Il convertit à tour de bras et n’est pas regardant sur la nature de ceux qui lui prêtent allégeance, pour peu que cette allégeance ne soit plus jamais démentie dans l’avenir. C’est dans cette « mansuétude » que réside toute la différence entre l’Etat Islamique et Al Qaida qui, lui, reproche justement la mansuétude de son «concurrent». C’est néanmoins cette « mansuétude », oui cette savante « mansuétude », pratiquée à grande échelle dans la partie irakienne de son territoire qui entraina le ralliement à l’Etat Islamique d’une partie importante de l’ancien corps des officiers de Saddam Hussein.

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  • Manuel Valls, les intellectuels et l'inculture triomphante

    Plus de trente ans après Max Gallo, Manuel Valls se plaint du silence des intellectuels. Pour Vincent Trémolet de Villers les politiques ne les lisent pas et les utilisent comme des outils de communication.
    On ne devrait jamais imiter Mitterrand. François Hollande n'est pas Tonton et Manuel Valls n'est pas Max Gallo. En 1983, l'historien, alors porte-parole du gouvernement, publiait à la fin du mois de juillet une tribune de très bonne facture dans Le Monde: «Les intellectuels, la politique et la modernité.» Il y déplorait l'abandon par la gauche de la bataille des idées et le silence des penseurs et des philosophes retirés «sur l'Aventin». Le 5 mars dernier, Manuel Valls lançait à son tour «Où sont les intellectuels? Où sont les grandes consciences de ce pays, les hommes, les femmes de culture qui doivent monter eux aussi au créneau? Où est la gauche?» C'est le même qui, pourtant, rejetait dans les rayons de l'enfer un essayiste, un romancier et un philosophe dont les œuvres cristallisent une large partie des angoisses contemporaines et qui à eux trois vendent des centaines de milliers de livres. Le Suicide français, d'Éric Zemmour, selon Manuel Valls, ne méritait pas d'être lu. La France ça n'est pas «celle de Houellebecq» a-t-il affirmé. Enfin, il s'est embrouillé dans ses fiches, sur Europe 1, en estampillant, malgré lui, Bernard-Henri Lévy comme penseur officiel du régime et en tatouant sur le bras de Michel Onfray le signe infâmant de l'extrême droite. 
    Si l'on comprend bien le premier ministre, le silence des intellectuels est révoltant quand ils sont issus de la gauche morale mais impératif quand ils ont emprunté d'autres chemins. Pour savoir qui doit parler et qui doit se taire, s'adresser à l'hôtel Matignon. Cette approche enfantine illustre la place qu'ont véritablement les intellectuels dans l'esprit du gouvernement (et disons-le de la plus grande part de la droite): des pions noirs ou blancs que des communicants, plus ou moins incultes, placent sur le damier. L'ouvrage de François Bazin,Les Ombres d'un président (Plon),détaille avec cruauté cette paresse et cette indifférence chez François Hollande.
    La littérature et la vie de l'esprit établissent pourtant des liens indestructibles entre l'homme public et la population. Plus encore que la séance du marché le samedi matin, la lecture de Balzac expose toutes les nuances de l'âme humaine et de l'ambition, celle de Proust des vanités sociales et des intermittences du cœur. Les Particules élémentaires ou Soumission offrent un tableau de la classe moyenne que les sociologues mettront dix ans à établir dans leurs rapports. Mais ceux qui nous gouvernent ou souhaiteraient le faire considèrent le livre comme un meuble. L'ornement secondaire d'une ambition accomplie. Le chef de l'État assume son ignorance et se fait prendre en photo, sourire ravi, avec L'Histoire de France pour les Nuls. Manuel Valls ne sait pas qui est Hélie de Saint Marc, Fleur Pellerin se fout de Modiano, Frédéric Lefebvre confond Zadig et Voltaire, Nicolas Sarkozy s'est longtemps demandé à quoi pouvait bien servir La Princesse de Clèves.
    Les journalistes, reconnaissons-le, ne sont pas en reste. Ils classent eux aussi les auteurs chez les blancs ou chez les noirs sans même prendre la peine d'ouvrir leur livre. Christophe Guilluy, géographe de gauche qui ne cesse d'essai en essai d'établir les causes de la dérive identitaire, est qualifié de «pousse» de la droite la plus réactionnaire. L'auteur de L'Insécurité culturelle, Laurent Bouvet, alerte la gauche sur ses impensés: il est renvoyé sur l'autre rive parce qu'il a osé évoquer la crise de l'intégration. L'œuvre d'Alain Finkielkraut, maître de l'inquiétude et de la nuance, est réduite au rang de tract pour le Front national. Leurs noms remplissent les listes noires. Contre eux, le lexique olfactif, «rance», «moisi», est exploité jusqu'à la nausée. Tous sont coupables du même crime: plutôt que de peindre une surréalité heureuse, ils livrent par fragments les peurs et les espérances de l'inconscient collectif. En un mot, ils appellent un chat, un chat. Ce que les sondeurs voient venir, à la veille des élections déparmentales, ils l'annoncent et le déplorent depuis des années. Ils ne se sont pas contentés de publier des essais et d'attendre «sur l'Aventin». Ils supportent les ricanements, les couleurs criardes des studios de télévision, les comiques pas drôles, les critiques jaloux. En vain. Certes, les politiques les reçoivent, les écoutent, les raccompagnent, leur tapotent l'épaule, mais l'idée ne leur est pas encore venue de jeter un œil sur leurs livres. Pas le temps: le rappeur Joey Starr, fondateur de l'inoubliable Nique ta mère, vient dîner à l'Élysée.

    Vincent Tremolet de Villers

    Vincent Tremolet de Villers est rédacteur en chef des pages Débats/opinions du Figaro et du FigaroVox

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/d_france/EukyAFVFVESsAQfdJR.shtml

  • Manifestation interdite pour Pegida Wallonie

    pegida-wallonie

    Belgique – Après la manifestation de Pegida Vlaanderen interdite à Anvers, c’est au tour de celle de Pegida Wallonie d’être interdite à Verviers. Au final, cette interdiction fera probablement plus parler de Pegida Wallonie que si la manifestation avait été autorisée. En effet, derrière cette appellation reprise après le succès de Pegida en Allemagne, il n’y a pourtant en Wallonie qu’une coquille vide qui n’avait pas les moyens de rassembler grand monde. L’initiative émane de Pierre Renversez, qui se fait aussi appeler David Erzet, également fondateur d’un parti (Plus) sans guère d’électeurs et d’une association (nonali) assez confidentielle.  

    pierre-renversez-david-erzet

    Communiqué de PEGIDA :

    Le bourgmestre de Verviers a maintenu son interdiction de laisser PEGIDA se rassembler pacifiquement ce samedi 21 à Verviers.
    Malgré les deux heures que j’ai passées hier à négocier avec le bourgmestre accompagné de son état-major, monsieur Elsen continue de refuser aux citoyens le droit de se rassembler, bafouant ainsi nos libertés constitutionnelles, les lois belges et les accords internationaux dont la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

    Par son interdiction, il avoue ainsi sa soumission à l’islam et sa peur de mécontenter les musulmans de sa commune. Il adopte la position commune à nos dirigeants politiques qui, sous le prétexte de préserver la paix sociale dans notre pays, laissent de plus en plus l’islam y imposer sa dictature religieuse…

    Je rappelle donc que ce rassemblement étant interdit, il ne pourra pas avoir lieu comme prévu, puisqu’il serait immédiatement dispersé par la police.

    Néanmoins, je réaffirme ma décision de me rendre personnellement sur le lieu de rassemblement initialement prévu, place de la Victoire en face de la gare afin de marquer, par ma présence, ma complète désapprobation face à cette interdiction illégale. J’y ferai un « point presse » pour les journalistes présents sur place.

    J’invite les citoyens de notre pays, de toute provenance politique, religieuse ou ethnique, qui, comme moi, désirent par leur simple présence marquer eux aussi leur opposition à cette décision scandaleuse et anti-démocratique du bourgmestre, de se rendre individuellement à Verviers, en évitant la constitution de groupes afin de ne pas tomber sous le coup de cette interdiction.

    Nous n’en resterons pas là et des actions continueront tant que nous n’aurons pas obtenu l’autorisation d’exercer nos droits de citoyens.

    Pierre Renversez, responsable PEGIDA

    http://www.medias-presse.info/manif-interdite-pour-pegida-wallonie/27897

  • Revirement américain sur la Syrie : le gouvernement Français en porte-à-faux

     « Il faudra négocier » a déclaré le secrétaire d’Etat John Kerry. Sur CBS il évoquait une transition politique en Syrie, qui est entrée ce 15 mars dans sa cinquième année d’une guerre sanglante. Le directeur de la CIA, John Brennan, avait déjà admis que les Etats-Unis ne voulaient pas d’un effondrement de l’Etat syrien, qui laisserait le champ libre à l’Etat islamique.

    Ce ballon d’essai déplait à notre Ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, aligné sur la diplomatie israélienne :
    « Toute […] solution qui remettrait en selle M. Bachar Al‑Assad serait un cadeau absolument scandaleux, gigantesque aux terroristes de Daesh », a‑t‑il indiqué.

    Comment a‑t‑on réagi sur le terrain ?

    L’archevêque syriaque catholique d’Hassaké, Mgr Hindo, a déclaré : « C’est une option qui aurait dû être prise depuis déjà longtemps, c’est un choix obligé si l’on veut réellement chercher une issue à cette tragédie commencée voici quatre ans. Une proposition concrète de négociation doit être faite rapidement ».

    http://fr.novopress.info/184386/revirement-americain-syrie-gouvernement-francais-en-porte-faux/

  • Charlie Hebdo : les crabes s’étripent autour du magot

    Les révolutions commencent dans le tragique et finissent dans le grotesque. Charlie Hebdo se fait hara-kiri. Sa disparition est programmée. Tant mieux.

    Trente millions d’euros de galette, pour un journal moribond qui tirait à 30.000 exemplaires, vous pensez, ça tourne la tête à nos post-soixante-huitards. Le Charlie Hebdo nouvelle cuvée a beau être du réchauffé, ils s’en foutent : ils sont assis sur un gros magot que les benêts de donateurs et de nouveaux abonnés leur ont apporté. 

    Mais la cagnotte fait des envieux. Car si les actionnaires ont gagné le gros lot (les parents de Charb décédé, pour 40 %, Riss qui a survécu à la tuerie, 40 %, et le directeur général, 20 %), c’est macache pour les salariés. Alors, ils ont décidé de réclamer leur part du gâteau, pardon, de s’organiser en « collectif pour ouvrir des négociations sur une répartition égalitaire du capital ». À leur tête, notre urgentiste de choc, Patrick Pelloux, qui paraît savoir compter, en plus que de communiquer, les larmoiements en moins.  

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  • Oui, le FN peut gagner en 2017

    Manuel Valls a raison de mettre en garde : la politique française n’est plus un jeu qui se joue à deux et où, à la fin, c’est le PS ou l’UMP qui gagne. Une tribune de Philippe Guibert, ancien directeur du SIG.

     

    La sphère politico-médiatique continue de tourner sur elle-même comme si le FN n’était qu’un mauvais cauchemar et que la politique française demeurait ce jeu qui se joue à deux, et où, à la fin, c’est l’UMP ou le PS qui gagne. Manuel Valls a eu raison de mettre en garde : oui, Marine Le Pen devient une vainqueur possible de la présidentielle 2017.

    Le FN incarne l’alternative, et la seule, dans un moment d’affaiblissement historique de la démocratie française et du clivage gauche-droite. Il est l’expression d’une rupture profonde dans l’allégeance à notre système politique, fondé sur l’alternance gauche/droite, soutenu par les grands médias d’opinion comme par la haute fonction publique. Comme le PCF en son temps, il incarne une véritable contre-société, mais à l’intérieur cette fois d’un pays qui doute profondément de son modèle économique et social comme de sa vie politique, et ce, bien au-delà de l’électorat du FN.

    Là est le danger : un FN qui fait écho à une déception et à une désorientation politiques qui vont bien au-delà des électeurs lepénistes, lesquelles s’expriment pour le moment à travers l’abstention.

    La fin des duels droite/gauche

    La Ve République était parvenue à faire du duel droite/gauche le cadre démocratique privilégié de notre vie politique. Cette période s’achève.

    Les élections départementales, avant les régionales, vont constituer une étape supplémentaire dans la déstructuration de ce clivage.

    Au premier tour, tout d’abord, où en pourcentage des exprimés, le FN risque de progresser par rapport aux européennes (24,9%), pour obtenir le résultat le plus élevé de son histoire. L’alliance entre l’UMP et l’UDI peut certes leur permettre d’égaler voire de le dépasser (c’eût été le cas aussi aux européennes, s’ils s’étaient alliés). Il n’empêche, un parti « hors système » qui approcherait des 30%, seul le Parti communiste y était parvenu, dans ses plus belles années d’immédiat après-guerre (28,2% en 1946, lors d’élections législatives).

    Mais ce n’est pas tout : le FN va devenir, de fait, un acteur majeur de second tour, ce qui est nouveau et peut-être plus décisif encore.

    Le changement profond que portent ces départementales, c’est en effet le grand nombre de duels de second tour où le FN sera présent : les duels FN contre UMP ou PS risquent d’être au moins aussi nombreux que les classiques duels gauche/droite. La règle de qualification de 12,5% des inscrits provoquera, le plus souvent, l’élimination des candidats arrivés en troisième position –qui sera rarement celle du FN. Jusqu’à présent, celui-ci a presque toujours été battu en duel, quel que soit son opposant, grâce à un sursaut électoral, notamment des électeurs de gauche, comme on l’a vu dans le Doubs. [....]

    La suite dans Slate.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Oui-le-FN-peut-gagner-en-2017

  • Suisse : une école interdit les chemises traditionnelles Edelweiss

    Incroyable : une école lucernoise a interdit le port de la chemise Edelweiss parce que le symbole serait « provocant, discriminant et raciste » vis à vis des albanais de l’établissement. Le port d’un symbole de son pays peut désormais être considéré comme une attitude raciste !

    «Provocant, discriminant et raciste.» C’est ainsi que les autorités locales de Willisau (LU) ont qualifié la chemise traditionnelle suisse à motif d’edelweiss après avoir pris la décision d’interdire le port de cet habit dans l’établissement scolaire de la localité lucernoise, a écrit jeudi «Blick».

    La décision, a expliqué la direction de l’école, est la conséquence d’une dispute qui a éclaté dernièrement entre des écoliers albanais et suisses. Les premiers, précise le quotidien alémanique, se seraient rendus à l’école en provoquant leurs camarades avec le symbole de l’aigle albanais, que l’on retrouve sur le drapeau du pays. La réaction des Suisses ne s’est pas fait attendre. Ils ont tous enfilé une chemise à edelweiss pour narguer les jeunes Albanais, a expliqué pour sa part le directeur de l’école, Pirmin Hodel. Afin de mettre un terme à la querelle, le recteur a donc décidé d’interdire les vêtements à fort caractère symbolique.
    […]«Comment est-ce qu’on peut affirmer qu’une chemise à edelweiss est raciste? », s’énerve le conseiller national Lukas Reimann (UDC/SG).

     

    Lui ainsi que quatre de ses collègues du National – Pirmin Schwander (UDC/SZ), Peter Keller (UDC/NW), Markus Hausammann (UDC/TG), Andreas Aebi (UDC/BE) – ont protesté jeudi contre l’interdiction de l’habit helvétique. Ils ont troqué leur costard contre une chemise edelweiss pour se rendre aux sessions, jeudi à Berne. «Cet habit fait partie de la tradition suisse. Nous sommes fiers de cette chemise.»

    La pluie de critiques qui s’est abattue sur l’école lucernoise après l’annonce de l’interdiction a incité l’établissement à revenir sur sa décision et à lever la prohibition

    Source : 20minutes

    http://www.contre-info.com/suisse-une-ecole-interdit-les-chemises-traditionnelles-edelweiss#more-37261