Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 26

  • La destruction de la famille, étape dans la construction d’une société totalitaire

    Eric Letty, journaliste, et Guillaume de Prémare, ancien président de la Manif pour tous et nouveau délégué général d’ICHTUS, viennent de faire paraître un ouvrage, Résistance au Meilleur des mondes. Eric Letty explique à Présent :

    R"[N]ous sommes convaincus, Guillaume de Prémare et moi, que la loi Taubira dite du « mariage pour tous », contre laquelle une grande partie des Français s’est mobilisée, n’est qu’une étape de la construction d’une société totalitaire mondialisée, qui ressemble sous de nombreux aspects auMeilleur des mondesdécrit dans le célèbre livre d’Aldous Huxley, publié en 1932. Dans notre essai, nous comparons d’ailleurs l’univers d’Huxley avec l’émergence d’une humanité unisexe, annoncée par exemple par Jacques Attali : le parallélisme est frappant.

    Vous dites de l’ouvrage L’Evangile face au désordre mondial qu’il est prémonitoire. Pouvez-vous nous préciser en quoi ?

    Mgr Schooyans, professeur à l’université catholique de Louvain, qui a publié ce livre en 1997, y montrait déjà comment se mettait en place, sous l’égide des Nations unies, ce système mondialisé, par l’effacement des nations et la destruction de la famille. Il consacrait en outre – voilà près de vingt ans ! – un chapitre à l’idéologie du genre, dont on parlait très peu à l’époque. L’ouvrage était préfacé par Mgr Ratzinger, futur Benoît XVI, qui dénonçait la « nouvelle anthropologie, qui devrait être la base du Nouvel Ordre Mondial ».

    Quelles sont, selon vous, les étapes de la mise en place du « Meilleur des mondes » ?

    La conception du Meilleur des mondes remonte au lendemain de la deuxième guerre mondiale et sans doute même avant : on y rencontre des personnages comme la théosophe Margaret Sanger, raciste et eugéniste, qui fonda le Planning familial international et fut à l’origine de l’invention de la pilule contraceptive. Les étapes de sa mise en place suivent deux voies parallèles : celle de la destruction des nations au bénéfice du mondialisme, qui vise à déraciner l’individu, et celle de la destruction de la famille, qui tend à l’esseuler.

    En France, ces étapes correspondent notamment, dans le premier cas, aux abandons successifs de la souveraineté nationale au bénéfice d’une Union européenne fédéraliste, et au choix politique d’une immigration de peuplement. Et dans le deuxième cas, à l’adoption de législations qui ont favorisé l’effacement du modèle familial traditionnel au bénéfice des nouveaux modèles : familles recomposées, pacs, concubinage, aujourd’hui « mariage » homosexuel, mis sur un pied d’égalité avec le premier dans le but de casser la norme, et l’idée même de la norme. [...]

    La famille est, certes, fragilisée, mais c’est un maillon fort et le principal lieu de résistance aux totalitarismes, parce qu’elle transmet naturellement un patrimoine linguistique, culturel, coutumier, etc. Elle est le premier terreau, vital et nourricier, dans lequel les personnes – j’oppose cette notion à celle d’individus – s’enracinent. Dans le Meilleur des mondes d’Huxley, les enfants sont fabriqués en flacon et l’idée même de la maternité est devenue obscène… La famille constitue donc l’enjeu principal d’une bataille depuis longtemps engagée ; face au projet inhumain qui nous menace, elle reste le rempart de nos libertés."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
  • L'islam une imposture politique...

    Entretien avec Gilles Falavigna auteur, dePhilosophie politique de l’amour, éditions L’Æncre, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux »

    (Propos recueillis par Fabrice Dutilleul) 

    Vous dénoncez l’Islam comme une imposture spirituelle. Pourtant, l’Islam apparait également porteur de vos propositions. Quelle est la différence fondamentale ?

    Fondamentalement, l’altérité n’existe pas en Islam. L’identité, ce qui est identique, ne se forge pas sur le plus grand dénominateur commun. Contrairement à ce qu’affirmait Albert Jacquard, ce n’est pas l’appartenance à l’humanité qui nous rend Homme. C’est la conscience de l’humanité qui nous rend Homme. Et l’identité se forge sur le plus petit commun dénominateur avec l’Autre, le plus profond. Le caractère universaliste de l’Islam y est contraire. Ensuite, l’Islam n’offre aucune élévation car le Musulman n’a rien à apporter à l’Islam. Il y a, au contraire, réduction pour l’individu. Le paradis n’est pas une récompense dans le continuum existentiel. Il est la manifestation d’un état supérieur. Enfin, l’Islam est une doctrine politique dont la spiritualité n’est pas le déterminant. C’est, au contraire, la doctrine politique qui est déterminante de la spiritualité de l’Islam. L’attitude politique se doit d’être théologique. C’est l’analyse que faisait Carl Schmitt du Léviathan de Hobbes. La spiritualité est une démarche individuelle qui construit la relation. Ce n’est pas la relation qui doit construire l’individu. Aimer, cela s’apprend. Vivre, cela s’apprend. Comment offrir le meilleur de nous-même, ce qu’est l’Amour, sans le cultiver?

    Qu’apporte ce livre de nouveau dans le paysage politique ?

    La philosophie politique de l’Amour décrit un mode opératoire. La spiritualité est une démarche individuelle. Elle opère le dépassement de soi. Elle développe en synergie le collectif. Avec l’Amour, nous offrons à l’Autre le meilleur de nous-mêmes. Avec l’Amour, nous vivons dans la Vérité. Celle-ci n’est pas vagabonde. La famille est créée. La Vérité avance en phalange, une troupe qui se déplace en bloc. La Vérité est liée à ses sœurs, à la Droiture, à la Loyauté, à la Bravoure. Le sacré est dans le collectif. Le paysage politique actuel est gestionnaire de la lâcheté. Ce livre veut décrire les moyens de revenir à ce qui fait la grandeur d’une société. D’abord, se connaître soi-même. Nous connaissons nos limites et nous pouvons les dépasser, en poser de nouvelles. C’est ce qu’offre l’identité, paradigme premier. l’Amour est le déterminant de l’appartenance, paradigme deuxième. La famille est une œuvre à bâtir, paradigme troisième de l’Amour en politique. Construire un monde authentique doit être l’objectif de toute idéologie politique et non de gérer la compromission pour un petit confort immédiat. Et c’est donner sa place naturelle au Sacré.

    Pensez-vous que vos propositions dépassent l’Utopie?

    L’irrationnel guide nos choix les plus fondamentaux. Si tel n’était pas le cas, l’Homme ne serait jamais sorti des cavernes. L’Utopie n’est le domaine que de ceux qui s’accrochent au rationnel. Ce sont les gens « normaux » qui voient la vie en rose confirment les psychiatres. Amartya Sen, prix Nobel d’économie, a pu démontrer que la politique est le déterminant de l’Économie. La philosophie se doit, de même, d’être le déterminant de la politique. L’Amour ouvre à la Vérité et la vérité ne peut être une utopie. Karl Marx différenciait le socialisme utopique du socialisme scientifique. Il n’y avait pas la foi, celle avec laquelle tout devient possible. Ce n’est, ensuite, qu’une question d’adhésion, adhésion à une liberté qui n’est plus une simple zone de tolérance. Qualifier d’utopie ce dont nous ne savons rien revient à profaner le sacré. Celui qui n’a pas vraiment la foi gère un espoir et refuse la vérité dure. Les vœux ne sont qu’un espoir. La vérité est dans l’acte. Elle ne dépend que de nous.

    Philosophie politique de l’amour, Gilles Falavigna, éditions L’Æncre, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux », dirigée par Philippe Randa, 310 pages, 27 euros.

    BON DE COMMANDE

    à renvoyer à : Francephi diffusion - Boite 37 - 16 bis rue d’Odessa - 75014 Paris - Tél. 09 52 95 13 34 - Fax. 09 57 95 13 34 – Mél. diffusion@francephi.com

     

    Commande par internet (paiement 100 % sécurisé par paypal ou carte bancaire) sur notre site www.francephi.com.

  • Quand le « vivre-ensemble » est filmé

    (USA) Une jeune fille blanche et son petit frère sont violemment agressés, sous l’oeil complice de ceux qui filment.
    Une scène ordinaire dans les pays occidentaux.
    Imaginez un instant que les couleurs aient été inverses, et le tintamarre médiatique qu’une telle video aurait suscité…

    (images pénibles)

    http://www.contre-info.com/

  • Hotel Stella - Fier De Ta Vie

  • Marche pour la vie à Lyon : le parcours

    Voilà le trajet de la marche pour la vie qui aura lieu demain après-midi à Lyon :

    Itinéraire_propre

    Michel Janva

  • Le Vlaams Belang lance une campagne pour la remigration

    Le Vlaams Belang a lancé jeudi une nouvelle campagne incitant les musulmans “qui ne sentent pas chez eux ici” ou partisans de l’introduction de la sharia à quitter la Belgique pour aller vivre en terre d’islam.

    Intitulée “Oost West? Thuis Best!” (“est ouest, plutôt à la maison”), cette campagne propose également un concours permettant de gagner dix billets d’avion “vers un pays islamique au choix”.

    Filip Dewinter, le chef de file du Vlaams Belang, plaide pour une “politique de retour active” autrement dit de remigration. La section anversoise distribuera dans un premier temps 60 000 tracts dans les quartiers à forte population immigrée d’Anvers-Nord, de Borgerhout, de Deurne-Nord et de Hoboken.

    Cette initiative fait écho aux propositions faites par le Bloc identitaire en France avec ses 26 mesures pour la remigration.

    http://fr.novopress.info/184328/vlaams-belang-lance-campagne-remigration/

  • Sanctions contre la Russie: sept pays de l’UE disent "stop"

    Hongrie, Grèce, Italie, Autriche, Espagne, Chypre, et Slovaquie: ces sept pays ont lancé une fronde au sein de l’UE contre la politique de sanctions systématiques contre la Russie dans le cadre du conflit ukrainien. Des experts interrogés par Sputnik décryptent la position de leurs pays respectifs.

    La Hongrie pense qu'il ne faut pas se presser d'élargir les sanctions, parce que l'accomplissement des accords de Minsk ne pourra être évalué que d'ici la fin de l'année. Budapest fait partie des pays affichant une attitude prudente envers les sanctions. Selon les estimations des experts hongrois, les sanctions ont déjà fait perdre à la Hongrie 80 millions d'euros en un an. Je pense que le pays ne pourra pas voter contre parce qu'il ne veut pas s'opposer au principe de solidarité européenne ou l'affaiblir. Mais la Hongrie pourrait justifier à Bruxelles son soutien aux pays qui estiment que la politique de sanctions est une impasse. Je pense qu'actuellement les sanctions resteront comme telles, parce que le groupe pro-atlantiste cherche à les durcir, tandis que les "modérés" ne partagent pas cette position et ne permettront pas de le faire. Le sort de ces mesures dépendra de la situation dans l'Est de l'Ukraine, mais on ne pourra réellement parler de changements qu'en fin d'année. Cependant, il est déjà évident que les sanctions ne sont ni dans l'intérêt de la Hongrie, ni de l'Europe.

    Lire la suite: 

  • [Les Grands Entretiens de Novopress] Un certain questionnaire de Proust avec Christopher Gérard 3/3

    Quelle plus belle présentation de Christophe Gérard que ces mots du grand critique Pol Vandromme : « Christopher Gérard pense à contre-courant du siècle et écrit à contre-mode de la platitude littéraire d’aujourd’hui. » ? A l’occasion de la réédition à L’Âge d’Homme de son roman Le Songe d’Empédocle (en librairie le 20 mars), nous sommes allés à la rencontre de cet Européen à la longue mémoire.

    Propos recueillis par Pierre Saint Servant

    Le principal trait de votre caractère ?

    Le goût pour la contemplation, couplé à une forme d’impertinence.

    La qualité que vous préférez chez un homme ?

    La droiture.

    La qualité que vous préférez chez une femme ?

    La fidélité.

    Qu’appréciez-vous le plus chez vos amis ?

    Droiture et fidélité.

    Votre principal défaut ?

    L’ impatience !

    Votre occupation préférée ?

    Flâner, lire et rêver.

    Ce que vous voudriez être ?

    Poète.

    Où aimeriez-vous vivre ?

    Venise, Oxford, un manoir en Touraine…

    Le lieu où vous vous sentez le plus l’âme européenne ?

    Le Panthéon de Rome.

    Lire la suite

  • Manifestation pour la vie à Lyon : c'est demain

    Le départ de la marche est prévu à 14h30, place Saint Jean. Le Salon Beige dévoile le nom des intervenants que vous pourrez entendre demain :

    • Garder enfantPatrick Recipon, président de l'Université pour la Vie, qui parlera de l'engagement des les associations locales
    • Jeanne qui présentera l'association la Maison de Marthe et Marie, et une Maman qui témoignera de son passage dans la colocation
    • Santiago Muzio, avocat qui parlera des dernières législations en matière de fin de vie, d'objection de conscience, de délai de réflexion pour l'avortement
    • Amélie D, qui témoignera de l'avortement
    • Marie Quioc qui parlera du bonheur et de la particularité d'avoir une soeur ayant une trisomie
    • Laure M, atteinte d'une maladie incurable qui témoignera et parlera de la fin de vie
    • Paul Colrat, qui donnera une réflexion plus philosophie sur l'euthanasie, et l'accueil de la vie en général
    • une infirmière et un médecin, qui donneront une tribune sur l'objection de conscience

    Michel Janva

  • L’arme de l’information « Made in USA » contre les dirigeants européens …

    Doit on les appeller « alliés »? Nous n’arrivons plus à digérer tout ce qui vient de l’autre côté de l’Atlantique. Les moyens de pressions qu’ils emploient envers tous ceux qui ont des vélléités d’indépendance, sont à la mesure des mètres carrés de leur territoire. Ils ne reculeront devant aucune bassesse, pour maintenir leur « titre » de « gendarme du monde ». Quitte pour cela, à fomenter guerre et atrocités, dont ils s’empresseront de rejeter la responsabilité sur ceux qu’ils ont osé leur résister. Quels moyens de pressions ont ils sur la France, pour que nous soyons à genoux devant ces « va t-en guerre »?

    Anonymous est apparu pour la première fois sur la toile d’Internet en 2003 comme un groupe de hackers activistes défendant la liberté d’expression et opérant comme un «  cerveau digital global anarchiste. » Il s’agit d’un instrument, ou plutôt d’une arme destinée à être utilisée dans la guerre de l’information. Et cette arme a un avantage considérable : il s’est bien souvent avéré difficile de savoir qui l’utilisait vraiment. Pourtant, le problème ne se posait pas lorsqu’Anonymous publiait en 1993 une photo d’Angela Merkel rendant visite au Club Elbterrassen pour y rencontrer quelques skinheads et quelques autres personnages dont l’un exécutait un salut nazi…

    Berlin s’était alors fendu d’explications circonstanciées, mais ce n’est pas là le problème. Une photo vieille de plus de 12 ans vient d’être publiée le 9 février dernier, juste avant la visite d’Angela Merkel à Washington, et après sa rencontre avec le président français François Hollande et le président russe Vladimir Poutine à Moscou, une réunion qui a duré plusieurs heures.

    En publiant cette photo, Anonymous demandait si, pour diriger l’Allemagne, on pouvait vraiment faire confiance à une femme politique qui fut membre de l’Organisation de la Jeunesse socialiste en Allemagne de l’Est, qui était une espionne de Berlin Est, et qui fricotait avec les nazis.

    L’attaque médiatique a été précédée par un événement notable : la chancelière s’est opposée à l’idée de fournir des armes léthales à  l’Ukraine. Angela Merkel a pris la parole lors d’une conférence sur la Sécurité à Munich le 7 février pour dire que « la situation de l’Ukraine ne s’améliorera pas en fournissant plus d’armes. » Et elle a réitéré cette affirmation un certain nombre de fois lors de ses récents voyages aux États-Unis et au Canada. Aux USA, ce sont le sénateur John McCain et la secrétaire d’État adjointe aux affaires européennes et asiatiques, Victoria Nuland, qui ont répondu en premier. Le Sénateur a comparé les tractations entre Merkel, Hollande et Poutine à la réunion d’apaisement entre Neville Chamberlin et Adolf Hitler. Mme Nuland a, comme à son habitude, utilisé un langage particulièrement obscène pour qualifier la dirigeante du principal État européen.

    Il faut se rappeler aussi que depuis un certain temps, les services secrets américains ont abondamment collecté toute sorte d’informations, par différents moyens, dans le but de pouvoir les utiliser contre la chancelière allemande. On a appris par exemple en octobre 2013 que la NSA (National Security Agency) avait mis sur écoute le téléphone personnel de Mme Merkel, et l’information selon laquelle l’Agence américaine maintenait depuis plus de 10 ans la Chancelière sous surveillance a provoqué un énorme scandale. Mme Merkel a expliqué qu’elle n’attendait ni n’exigeait aucune excuse particulière, mais cette affaire a ouvert une importante brèche dans la confiance mutuelle et il a fallu des efforts importants pour tenter de la restaurer. Les promesses n’ont pas suffi, et la situation imposait des changements. Dans ces circonstances, la Chancelière pouvait difficilement calmer l’indignation générale, mais Washington a fait la sourde oreille sur ce qu’elle disait. L’histoire des enregistrements a finalement été étouffée et il n’y a eu aucun réel changement.

    Angela Merkel n’est pas la seule dirigeante européenne à avoir fait l’expérience des pratiques de Washington concernant toute « liberté de pensée »  des leaders européens, en particulier quand il  s’agit de la Russie. Les exemples ne manquent pas.

    La Hongrie, emmenée par son premier ministre Victor Orban, a signé avec la Russie un contrat pour achever la construction de deux centrales nucléaires situées à 100 km de Budapest. Les États-Unis ont [immédiatement] imposé des sanctions contre la Hongrie. Le Sénateur McCain, toujours aussi prompt à dégainer, a qualifié le premier ministre hongrois de « dictateur fasciste ». [Dans le même temps], le président Poutine était attendu à Budapest le 17 février.

     

    L’administration US est aussi insatisfaite de la position de Milos Zeman, le président de la République tchèque, qui a osé demander des preuves que les troupes russes ont bien envahi l’Ukraine, et a appelé les États-Unis et l’Union européenne à mettre fin aux sanctions. Les USA ont alors utilisé leurs réseaux dans le pays pour lancer une vaste campagne discréditant le Président.

    Alors qu’il était premier ministre de l’Italie, Silvio Berlusconi n’hésita pas à affirmer que la compréhension mutuelle entre la Russie et les États-Unis était une exigence pour la stabilité en Europe. Il a déclaré que les USA avaient agi de façon irresponsable en déployant des missiles de défense en Pologne et en République tchèque, en reconnaissant l’indépendance du Kosovo, et en poussant la Géorgie et l’Ukraine dans l’OTAN.

    Dominique Strauss-Kahn, ex-directeur du fonds monétaire international, a été victime d’une provocation planifiée longtemps à l’avance et organisée contre lui aux États-Unis où il a été accusé d’avoir violé une femme de chambre noire lors de son séjour à New York. Il a dû faire faire à un procès aux États-Unis. On a su par la suite que la femme de chambre avait menti, mais cela est passé totalement inaperçu. Strauss-Kahn a perdu son poste au FMI et n’a pas pu se présenter aux élections présidentielles en France.

    Orban, Zeman, Berlusconi, Strauss-Kahn, et maintenant Merkel : tous sont devenus des cibles pour les frappes chirurgicales des armes de l’information US contre les politiciens européens montrant de bien trop grandes velléités d’indépendance en matière de politique étrangère, au goût de Washington.

    L’establishment américain pense que l’Europe doit rester sur sa ligne et suivre la politique étrangère US sans aucune variante possible. Selon eux, c’est comme cela que s’obtient la quintessence de la coopération transatlantique. Juste après sa rencontre avec Angela Merkel, le président américain a expliqué lors d’une interview à Vox.com, que les États-Unis étaient  obligés d’avoir « la plus puissante armée du monde. » Et il a ajouté « nous devons parfois tordre un peu le bras de certains pays qui ne veulent pas faire ce qu’on leur demande. » La brutalité de cette déclaration ne laisse aucun doute sur le fait que les États-Unis sont prêts à « tordre le bras » de n’importe quel allié qui n’aurait pas les mêmes vues qu’eux sur les différents problèmes dans le monde.

    Les alliés (vassaux ?) européens, ou asiatiques peuvent être certain de cela. Le président turc Erdogan est très certainement le prochain sur la liste. On ne lui pardonne pas d’avoir signé avec Poutine l’accord sur le gazoduc « Turkish Stream ». Et on entend clairement le tic-tac de l’horloge.

    - Source : Georgy Voskresensky-Traduction Christophe

    Ex: http://zejournal.mobi

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2015/02/22/l-arme-de-l-information-made-in-usa-contre-les-dirigeants-europeens.html