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  • Monsieur Valls, la violence est le dernier refuge de l’incompétence

    Madeleine Bazin de Jessey fustige le recours permanent à l’anathème de Manuel Valls. Elle lui reproche de faire de la politique politicienne au risque de fracturer le pays.

    Monsieur le Premier Ministre,

    Au lendemain des attentats des 7 et 8 janvier qui ont meurtri notre pays, dans un climat de deuil et de recueillement, mais aussi de tensions palpables, vous n’avez eu de cesse d’invoquer solennellement « l’esprit du 11 janvier », d’appeler au calme et à la retenue, à la préservation de la « paix sociale », au « respect des convictions » de chacun.

    Ces appels étaient louables et nécessaires ; mais je crains qu’ils n’aient été balayés par les tempêtes de vos interventions médiatiques, et entièrement sapés par le contre-exemple de votre propre comportement. Car comment exiger des autres ce que l’on méprise soi-même ?

    La virulence extrême de vos prises de parole à l’Assemblée, face à vos opposants politiques, témoigne en effet d’une absence totale de respect à l’égard des convictions de chacun et blessent chaque jour davantage des millions de Français qui, dans ce pays, n’ont pas le “bon goût” d’être satisfaits de votre action.

    Quant à la paix sociale, comment souhaitez-vous l’obtenir lorsque vous donnez aux Français l’exemple calamiteux d’un dirigeant tonitruant et hors de lui qui, la main tremblante et les yeux rouges, préfère le lynchage verbal au débat apaisé ?

    La vérité, Monsieur le Premier Ministre, c’est que vous agissez en leader politique au lieu de vous comporter en homme d’État, comme votre fonction l’exige.

    La vérité, c’est que vous contribuez chaque jour davantage à rendre plus violent, non seulement le débat politique, mais l’ensemble des relations sociales de notre pays. Alors que les Français ont soif d’exemplarité, alors qu’ils redoutent l’insécurité et que les circonstances exigeraient de votre part dignité et respect, vous portez atteinte à l’image de l’État et fracturez davantage un pays pourtant en manque d’unité.

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Monsieur-Valls-la-violence-est-le

  • Gender : Nicolas Bay dénonce les rapports Tarabella et Panzeri

    Nicolas Bay, député français FN au Parlement européen est intervenu en séance plénière au sujet du rapport Panzeri, idéologie du genre et mépris de la démocratie :

    Michel Janva

  • Depuis les attentats ce gouvernement est KO

    Le criminologue Xavier Raufer est interrogé dans Causeur :

    "Dans une récente tribune publiée par La Croix, vous dénoncez le fait que, malgré les attentats de 2012, 2014 et 2015, le gouvernement français se garde bien de définir l’ennemi. Tout en parlant de « guerre » contre le terrorisme, il se contente d’évoquer « l’islamisme radical ».  Selon vous, sommes-nous en guerre ? Et dans ce cas, qui sont les ennemis de la France aujourd’hui ? 

    L’idée n’est pas de dire que l’actuel gouvernement « se garde bien de définir l’ennemi », mais qu’il est devenu physiquement incapable de le faire. Comme un aveugle de naissance ne saurait imaginer les couleurs d’un tableau. Voyez avec quelle précipitation les gouvernants français ont rebaptisé « Daech » – qui ne veut rien dire en français – l’entité qui naguère portait le nom clair et compréhensible d’« Etat islamique ». Or L’Irak et la Syrie, qui luttent sur le terrain contre cet « Etat islamique », n’usent pas du tout du nom « Daech », mais de celui de « Takfiri » (partisans d’un islam sunnite ultra-intégriste et fondamentaliste, le Takfir wal-Hijra). On voit ainsi comment le discours officiel occulte toujours plus le réel, terroriste ou criminel. Cela trahit justement le fait que cette réalité terroriste ou criminelle, le gouvernement se sent incapable de l’affronter.

    Quelles sont les raisons de cette incapacité ?

    Depuis la tragédie de janvier – 17 morts –ce gouvernement est KO debout. Tout ce qu’il fait depuis lors relève de la com’, du symbole, de l’effusion et de la jérémiade.On déverse sur les unités antiterroristes des ordinateurs (dont elles n’ont que faire) et des hommes non formés (dont l’utilité concrète est douteuse).Mais nul dirigeant n’a accompli l’essentiel : nommer clairement l’ennemi, celui qui tue aujourd’hui en France, c’est-à-dire les clones de Mohamed Merah qui initia en 2012 la nouvelle terreur en Europe. Depuis : Toulouse, Montauban, Joué les Tours, l’est parisien, Nice, Copenhague, ces clones – des hybrides par constitution criminels ET terroristes à la fois – ont provoqué toutes ces tueries dont rêvent, bien loin de l’Europe, al-Qaïda ou l’Etat islamique.

    Résultat :ce gouvernement est aveugle au réel terroriste et criminel.Idéologie, politiquement correct, reptation devant des journalistes bobo-gauchistes : aujourd’hui, la classe politique vit en symbiose avec « l’élite » médiatique. Amants et maîtresses sont journalistes, des politiciens trustent les émissions de bavardage-café-du-commerce débitées par les radios et télés d’information. Le sociologue Michel Wieviorka peut ainsi dénoncer le « couple obscène médias-politiciens… leurs liens presque incestueux ». Cela concourt grandement à aveugler une bonne part de cette classe politique. Elle n’a pas pressenti la dangerosité de l’archétype Merah, ni la nature prescriptive de cette première bombe humaine.

    [...] Et comme on veut désormais cacher la poussière sous le tapis, il n’y aura pas de commission parlementaire sur les événements de janvier 2015. De la com’, des défilés… mais qui est en réalité coupable de l’énorme échec et des tueries ? Circulez, il n’y a rien à voir. Sous Mitterrand on avait eu « responsable mais pas coupable » (le drame du sang contaminé, en 1991). Aujourd’hui, c’est pire encore : « ni responsables ni coupables ». [...]"

    Michel Janva

  • TVL : Pierre Jovanovic, les effets dévastateurs de la planche à billet américaine.

  • Philippe Conrad : « Dominique Venner : un regard inspiré sur l’Histoire »

    En amont du premier rendez-vous public de l’Institut Iliade qui se tiendra à Paris le 25 avril prochain, nous publions le texte ci-dessous. Il s’agit de l’intervention de Philippe Conrad, historien, Directeur de La Nouvelle Revue d’Histoire (NRH), au Colloque Dominique Venner, qui se déroulait le 17 mai 2014.

    Quand j’ai fait sa connaissance au début des années 1960, rien ne semblait destiner Dominique Venner à un parcours intellectuel au long duquel l’Histoire allait prendre une place toujours plus grande. Engagé à dix-huit ans dans l’armée avant d’être entraîné très tôt dans l’action politique, il milite pour l’Algérie française et contre la politique d’abandon alors mise en œuvre par le général De Gaulle, avant de faire l’expérience de la clandestinité et d’effectuer deux longs séjours en prison pour reconstitution de ligue dissoute.

    La « critique positive » et l’expérience du terrain

    Quand se tourne la page du conflit algérien, il formule sa « critique positive » de l’échec que vient de connaître son camp et s’efforce de créer un mouvement politique porteur d’un « nationalisme » européen qu’il juge nécessaire dans le nouvel ordre du monde en train de s’établir. Les limites de l’action politique lui apparaissent toutefois rapidement et, soucieux de préserver sa pleine indépendance, il y renonce quelques années plus tard. Spécialiste des armes et amoureux de la chasse, de son histoire et de ses traditions, il va dès lors vivre de sa plume en conservant ses distances vis à vis d’un monde dans lequel il ne se reconnaît plus guère.

     

    Esprit cultivé et curieux, il est davantage tourné, à l’origine, vers la réflexion politique que vers l’histoire et le jeune militant activiste cherche surtout dans celle des grands bouleversements du XXe siècle les clés d’un présent qu’il entend transformer. L’expérience de l’action, le fait d’avoir été directement mêlé au dernier grand drame de l’histoire française que fut l’affaire algérienne lui ont toutefois fourni de multiples occasions d’observer et de juger les acteurs auxquels il s’est trouvé confronté , d’évaluer concrètement des situations complexes, d’établir le bilan des succès et des échecs rencontrés. Autant d’expériences qui se révèleront utiles ultérieurement pour apprécier des moments historiques certes différents mais dans lesquels certains ressorts fondamentaux identifiés par ailleurs demeuraient à l’œuvre.

    Cette expérience de terrain, qui fait généralement défaut aux historiens universitaires, combinée avec une exigence de rigueur et une distance suffisante avec son propre parcours, s’est révélée précieuse pour aborder certaines séquences de notre histoire contemporaine, voire des épisodes plus lointains dans le cadre desquels passions et volontés fonctionnaient à l’identique.

    L’historien spécialiste des armes et de la chasse renouvèle le genre

    Dominique Venner s’est d’abord imposé comme un spécialiste des armes individuelles et c’est en ce domaine qu’il a d’abord séduit un vaste public, en introduisant l’histoire vivante en un domaine où ses pairs limitaient leurs approches aux seules données techniques. Exploitant la grande Histoire des conflits, les aventures personnelles ou les anecdotes significatives, il sut renouveler complètement ce genre bien particulier de la production historique. Ce fut en recourant à une inspiration identique qu’il réussit, auprès d’un vaste public, à rendre à l’art de la chasse sa dimension traditionnelle. Ce fut ensuite à travers l’histoire militaire que l’ancien combattant d’Algérie, qui avait rêvé enfant de l’épopée napoléonienne, retrouva le chemin de la grande Histoire. Il y eut ainsi la collection Corps d’élite qui rencontra auprès du public un succès d’une ampleur inattendue.

    L’historien critique règle son compte à quelques mensonges bien établis…

    Aux antipodes des idées reçues et des préjugés dominants, l’ancien militant se pencha également sur la guerre de Sécession en réhabilitant, dans Le blanc soleil des vaincus, la cause des Confédérés, l’occasion de régler leur compte à quelques mensonges bien établis. En écho aux Réprouvés d’Ernst von Salomon, il y eut ensuite Baltikum, qui retraçait l’épopée des corps francs allemands engagés contre les révolutionnaires spartakistes, puis contre les bolcheviks russes en Courlande et en Livonie.

    L’intérêt porté à l’histoire de la révolution communiste – la Critique positive de 1962 avait été comparée par certains au Que faire de Lénine – conduit ensuite cet observateur des temps troublés nés de la première guerre mondiale et de la révolution soviétique à se pencher sur la genèse de l’Armée rouge. Il collabore entre temps, avec son ami et complice Jean Mabire, à Historia, la revue du grand public amateur d’Histoire, que dirige alors François-Xavier de Vivie. D’autres travaux suivront. Une Histoire critique de la Résistance, une Histoire de la Collaboration qui demeure l’ouvrage le plus complet et le plus impartial sur la question, Les Blancs et les Rouges. Histoire de la guerre civile russe, une Histoire du terrorisme. Après Le cœur rebelle, une autobiographie dans laquelle il revient sur ses années de jeunesse et d’engagement, il réalise un De Gaulle. La grandeur et le néant.

    L’historien méditatif et de la longue durée

    Au cours des dix dernières années de sa vie et alors qu’il dirige la Nouvelle Revue d’Histoire – créée en 2002 pour succéder à Enquête sur l’Histoire disparue trois ans plus tôt – il oriente ses réflexions vers la longue durée et s’efforce de penser la genèse de l’identité européenne et les destinées de notre civilisation à travers des ouvrages tels que Histoire et tradition des Européens, Le siècle de 1914 ou Le choc de l’Histoire.

    Dominique Venner n’était pas un historien « académique » et n’a jamais prétendu l’être mais son insatiable curiosité et l’ampleur du travail de documentation auquel il s’astreignait lui ont permis d’ouvrir des pistes de réflexion nouvelles et de porter un regard original sur la plupart des sujets qu’il a abordés. D’abord tourné vers l’histoire contemporaine – de la Guerre de Sécession aux années quarante en passant par la révolution russe ou les diverses formes que prit le « fascisme » – il a mesuré ensuite le poids de la longue durée en se tournant vers les sources gréco-romaines, celtiques ou germaniques de l’Europe.

    Il a ainsi trouvé chez Homère une œuvre fondatrice de la tradition européenne telle qu’il la ressentait. Contre l’image largement admise d’une Antiquité unissant l’Orient et la Méditerranée, il distinguait l’existence d’un monde « boréen » dont l’unité profonde, révélée par les études indo-européennes, lui paraissait plus évidente. Il entretenait avec la culture antique, entendue comme allant du IIème millénaire avant J-C au IVe siècle de notre ère, une proximité qu’il entretenait à travers ses contacts et ses échanges avec des auteurs tels que Lucien Jerphagnon, Pierre Hadot, Yann Le Bohec ou Jean-Louis Voisin.

    Cette approche de la longue durée faisait qu’il inscrivait sa réflexion dans le cadre d’une civilisation européenne antérieure à l’affirmation des Etats nationaux et appelée éventuellement à leur survivre. Contre l’Etat administratif tel qu’il s’est imposé avec Richelieu et Louis XIV, ce « cœur rebelle » rêvait de ce qu’aurait pu être, à la manière du « devoir de révolte » qui s’exprimait dans les frondes nobiliaires, une société aristocratique maintenant les valeurs traditionnelles d’honneur et de service face à celles, utilitaires, portées par l’individualisme et par la bourgeoisie. Il mesurait enfin combien la rupture engendrée par les Lumières et la Révolution française avait conforté la « modernité » apparue en amont, au point de conduire aux impasses contemporaines et à la fin de cycle à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés.

    Le visionnaire inspiré de la renaissance européenne

    Contre les lectures canoniques, sottement engendrées par l’optimisme progressiste, de ce que fut en réalité le « sombre XXe siècle », il évaluait l’ampleur de la catastrophe survenue en 1914, point de départ de la suicidaire « guerre de trente ans » européenne. Générateur du chaos que l’on sait et de l’effacement de ce qui avait constitué cinq siècles durant, pour reprendre le mot de Valéry, « la partie précieuse de l’Humanité », cet effondrement de la « vieille Europe » n’avait cependant, selon Dominique Venner, rien de fatal.

    La part d’imprévu que recèle le cours de l’Histoire, tout comme la volonté et le courage de générations capables de renouer avec leur identité faisaient, selon lui, que l’actuelle « dormition » de l’Europe n’était pas, dans le nouvel ordre du monde en train de s’établir, le prélude à sa disparition.

    Intimement pénétré de la dimension tragique de l’Histoire, l’auteur du Cœur rebelledemeurait convaincu que les seuls combats perdus sont ceux que l’on refuse de livrer. Contre les prophètes ahuris d’une mondialisation heureuse qui vire au cauchemar, les nombreux signaux qui s’allument en Europe et en Russie montrent, en lui donnant raison, que l’avenir n’est écrit nulle part et que les idées et les sentiments qui se sont imposés depuis les années soixante sont en passe de rejoindre les poubelles de l’Histoire. Attaché à sa liberté d’esprit et plaidant pour la lucidité nécessaire à l’historien, Dominique Venner apparaît ainsi, un an après sa disparition, comme le visionnaire inspiré d’une renaissance européenne toujours incertaine mais que l’on peut considérer aujourd’hui comme une alternative vitale au processus mortifère engagé depuis près d’un demi-siècle.

    Philippe Conrad

    Sourceinstitut-iliade.com

    http://fr.novopress.info/183757/philippe-conrad-dominique-venner-regard-inspire-lhistoire/

  • 73% des habitants satisfaits par leurs maires FN

    A la lecture de cette enquête, on comprend mieux la panique générale qui s'empare de la classe politique à l'approche des élections départementales :

    "73 % des habitants sondés dans dix villes “frontistes” (Beaucaire, Béziers, Cogolin, Fréjus, Hayange, Hénin-Beaumont, Le Luc, Le Pontet, Mantes-la-Ville et Villers-Cotterêts) se disent satisfaits de l'action de la municipalité depuis les élections municipales de mars 2014. Un chiffre qui est même supérieur à celui des villes de taille comparable gérées par d'autres partis que le FN : 66 %. Seuls 9 % sont très mécontents.

    Les personnes interrogées donnent un satisfecit à l'action menée sur des thématiques comme la propreté (77 %) ou la sécurité (73 %). Les administrés sondés estiment que l'argent public est bien utilisé à 72 %, quand ils ne sont que 59 % à le penser dans des villes de même taille tenues par des maires d'autres partis."

    Philippe Carhon

  • Manuel Valls, ou l’histrionisme dictatorial

    C’est la fonction même de Premier ministre qui est ridiculisée. Manuel Valls hurle comme un enfant roi, semble perdre le contrôle dans une Assemblée nationale devenue scène de théâtre d’une pitoyable bouffonnerie.

    C’est la fonction même de Premier ministre qui est ridiculisée. Manuel Valls hurle comme un enfant roi, semble perdre le contrôle dans une Assemblée nationale devenue scène de théâtre d’une pitoyable bouffonnerie. « Jusqu’au bout je mènerai campagne pour vous stigmatiser et pour dire que vous n’êtes ni la République ni la France », s’époumone-t-il face à Marion Maréchal-Le Pen, qui lui reprochait à juste titre ses attaques outrancières à l’encontre du Front national. Depuis quand est-ce à un chef de gouvernement de « mener campagne » aux élections locales et de « stigmatiser » un parti adverse ?

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