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  • Qui est derrière Boko Haram et l'Etat islamique? Réponse du président du Tchad

    La France sous Sarkozy n'est naturellement pas épargnée : 

    Id"Jusqu’en 2013, les actions de Boko Haram visaient le Nigeria. A partir de fin 2013, Boko Haram a commencé a étendre ses actions au-delà, en particulier au Cameroun et au Niger. Et Boko Haram a fini évidemment aussi par s’attaquer au Tchad. C’est une organisation extrêmement dangereuse, qui a eu le temps de s’organiser, de recruter des jeunes qui n’ont pas de travail. Elle a aussi des liens très étroits avec Daech et avec AQMI (...)

    Je crois qu’il faut bien comprendre que cela fait 60 ans – depuis pratiquement les indépendances des pays africains – que nous devrions être capables de nous prendre en charge, de gérer nos crises et de faire face à des mouvements terroristes en unissant nos efforts, les efforts africains (...)

    Boko Haram n’est pas, comme on le dit, une organisation locale au niveau de l’Afrique, au niveau du Nigeria, mais une organisation qui a des liens avec d’autres organisations terroristes de par le monde, en particulier l’EI. Voilà son visage réel. Il faut se demander qui est derrière Boko Haram (...)

    Boko Haram est soutenu, Boko Haram est financé, Boko Haram a reçu du matériel, y compris du matériel blindé sur le terrain. De qui ? Je ne le sais pas. Mais ces soutiens sont puissants, c’est une certitude (...)

    Comment pouvez-vous imaginer qu’une organisation terroriste arrive à conquérir aujourd’hui un tiers d’un grand pays comme le Nigeria avec une armée organisée, avec des blindés, avec des modes d’action qui ressemblent à ceux d’une armée régulière ? On ne fabrique pas de blindés au Nigeria, on ne fabrique pas d’armes. Donc, tout ça n’est pas tombé du ciel, et tout cela ne vient pas non plus des populations pauvres et paysannes (...)

    En 2011, quand l’Occident et l’Otan ont déclenché leurs opérations militaires en Libye, j’avais mis en garde. Je n’avais pas un amour particulier pour Kadhafi, mais on n’a pas pris la précaution de gérer l’après-Kadhafi de telle sorte que les armes ne sortent pas de la Libye. Or, ce pays était super équipé du point de vue militaire, super armé. Donc, depuis l’assassinat de Kadhafi, nous sommes sur le pied de guerre, au Nord comme à nos autres frontières. Les armes circulent en Libye, l’EI s’y développe. Il y a réellement une menace physique sur les pays africains au sud du Sahara".

    Lahire  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • En attendant le matin du grand soir...

    Tout d'abord je vous prie d'excuser ce moment de silence indépendant de ma volonté, mais engagé avec 2 camarades au sein d'une unité de reconnaissance depuis 2 semaines, mais il me fallait d'abord retourner à Donetsk pour faire l'acquisition d'une clé 3G permettant de maintenir le contact. C'est maintenant chose faite, et malgré une connexion poussive la communication est désormais rétablie.
     
    Les français déployés dans la région de Donetsk ont été engagé la semaine dernière sur des missions opérationnelles. 
     
    - Le premier groupe, intégré dans une unité de mêlée, bataillon des cosaques du Don, a été engagé dans le secteur Nord de Donetsk. 
    - Le deuxième groupe, dans une unité de reconnaissance dans le secteur Ouest, a réalisé des missions d'observations d'objectif, de sécurisation de zone et d'intervention rapide en protection rapprochée. 
    - La dernière équipe intégrée dans une unité humanitaire en formation a déjà commencé son travail d'évaluation sanitaire sur le front. 
    - Et il ne faut pas oublier non plus Cécile, notre volontaire infirmière qui à l'hôpital a vu son travail s'amplifier suite à la reprise des bombardements ukrainiens notamment sur les secteurs Nord et Ouest de la cité républicaine assiégée.
     
    Comme déjà évoqué précédemment, les Républiques naissantes du Donbass sont progressivement en cours de structuration et modernisation et ceci est d'ailleurs un sujet passionnant, car nombre de responsables cherchent ici au coeur de la tourmente, à imaginer une nouvelle vision sociétale, adaptée aux défis du présent et évitant les erreurs du passé. 
    La Novorossiya est à ce titre le laboratoire d'une organisation métapolitique novatrice articulée autour de la réalité et résolument tournée vers l'avenir. Un défi à relever et un exemple pour les peuples d'Europe désirant se libérer de l'hégémonie étasunienne.
     
    Coté militaire, au moment où la menace d'une nouvelle offensive ukrainienne se confirme chaque jour un peu plus (hier par exemple des colonnes importantes de matériels ukrainiens ont été observés à Vinnitsa progressant vers Dniepropetrovsk, à l'Ouest du Front) les unités se restructurent également pour répondre plus efficacement à la menace de l'OTAN.
    Si le temps des milices autonomes est achevé, l'esprit populaire et rebelle qui animait les premiers volontaires sortant des mines et défendant l'orée de leurs villages reste comme une flamme qui rayonne les coeurs et les regards. 
     
    Aujourd'hui  les unités d'autodéfense se structurent sur un modèle conventionnel, tant dans les organigrammes, les réseaux de commandement unifiés, que dans les équipements, procédures et instructions. 
     
    Les Forces Armées de Novorossiya, défenseurs des jeunes Républiques de Novorossiya, sont à leur image : 
    fidèles au passé et exemples pour l'avenir...
     
    Erwan Castel

  • LA LOI 1905 POUR TOUS .

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  • François Hollande sur Canal + ou le mécontentement pour tous

    L’intervention de François Hollande dans l’émission “Le Supplément” de Canal+ a réussi a mécontenter à peu près tout le monde, sauf sa garde rapprochée. Près d’1,8 million de téléspectateurs (11,9% de part d’audience) ont suivi l’intervention du président dans cette émission qui se veut décalée et humoristique.

    Après un entretien accordé à la revue Charles, une interview fleuve donnée au nouveau magazine Society, François Hollande poursuit sa stratégie de reconquête de l’électorat jeune et Bobo. Il serait temps pour lui, car le chef de l’État et son chef du gouvernement paient encore le prix de l’échec des départementales et perdent respectivement 4 et 5 points selon le dernier baromètre IFOP pour le Journal du Dimanche.

    Trois points saillants (si l’on peut dire…) dans la prestation du chef de l’Etat : la prime d’activité en faveur des jeunes, sa saillie à l’encontre du PCF et l’annonce d’une saisine du Conseil Constitutionnel à propos de la loi Renseignement. Une manière de vouloir rassurer sur le fait « que cette loi ne mettra, en aucune façon, en cause les libertés ». Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle peine à convaincre les opposants à ce texte liberticide.

  • Jean-Pierre Dickès : « Nous avons perdu beaucoup de richesses en tuant les provinces »

    Jean-Pierre Dickès préside l'Association catholique des Infirmières et Médecins et dirige les cahiers Saint-Raphël.

    Monde et Vie : A votre avis, les notions de droite et de gauche ont-elles encore un sens ?

    Jean-Pierre Dickès : Non. On s'aperçoit, dans le domaine qui m'intéresse, celui de la bioéthique, la défense de la morale chrétienne, que la gauche et la droite sont aussi toxiques pour notre civilisation. Ces notions ne signifient donc rien. Même dans le programme du Front national, le côté « démocrate » et « républicain » ne me convient pas. Je me situe hors du système.

    Historiquement, n'y a-t-il pas néanmoins une différence ? Des catholiques sociaux comme La Tour du Pin ou Albert de Mun se situaient à droite, même s'il ne s'agissait pas de la même «droite».

    Historiquement, oui, mais aujourd'hui le système démocratique s'impose partout. Il peut convenir à l'Amérique, qui est un pays jeune, mais certainement pas à notre vieux pays de chrétienté, construit par une monarchie plus que millénaire.

    Nous en sommes à la Ve République, or un philosophe de gauche, Michel Onfray, déclare qu'il faut encore en changer. Va-t-on en essayer une sixième ? J'en ai connu deux, qui ont été aussi mauvaises l'une que l'autre. La Ve République a correspondu au retour de De Gaulle, à l'abandon de l'Algérie, à celui des harkis livrés à la torture et à la mort par centaines de milliers - on n'a jamais su combien exactement - et des pieds-noirs. Puis, les idées socialistes ont abouti à l'augmentation de la puissance de l'Etat, qui se développe toujours davantage et appesantit le fonctionnement du pays. La pieuvre étatique se nourrit, sa tête grossit sans cesse, et plus on s'éloigne du centre, plus la richesse diminue, à tel point que l'on en arrive à une société très inégalitaire, au nom de la République, de la liberté, de l'égalité et de la fraternité ! Je partage l'analyse maurrassienne, selon laquelle la république oscille entre Démos et César - c'est-à-dire entre la démocratie et le totalitarisme - et nous sommes actuellement sur le versant totalitaire. Cela paraît indéniable quand on voit que les socialistes ont remplacé le tiers des magistrats, des préfets, des sous-préfets, ou quand on se rappelle de la répression de la Manif pour tous. Même si l'on n'arrête pas les gens dans la rue, c'est du totalitarisme ! Il faut changer de régime et en revenir à un régime monarchique, ce que l'omniprésence de l'Etat rendra très difficile.

    Etes-vous favorable, comme l'était Maurras, à la décentralisation ?

    Oui. Le pays doit être organisé à partir d'une décentralisation effective et l'Etat ne doit intervenir que dans les domaines qui lui sont propres, c'est-à-dire la sûreté extérieure, la sûreté intérieure et le respect de la justice. C'est à cela que devraient se limiter ses prérogatives, alors qu'aujourd'hui il intervient perpétuellement et partout. Maurras disait : « le roi en ses conseils, le peuple en ses Etats ». Nous avons perdu beaucoup de richesses en tuant les provinces : on a tué la joie de vivre, la joie de s'exprimer dans sa propre langue, d'avoir ses propres traditions, ses habitudes, ses proverbes... Je suis un défenseur effréné du régionalisme, j'ai écrit six livres, j'ai fait un dictionnaire du patois de ma région qui fait autorité, pendant des années j'ai rassemblé ses dictons et ses proverbes, qui sont en train de disparaître, comme les richesses culturelles, les costumes traditionnels, etc. Je suis en revanche favorable à la suppression des départements, qui sont une création artificielle. J'habite le Boulonnais, qui pendant des siècles avait dépendu de la Picardie, pour des raisons de langue, de richesse, ou même géologiques.

    Aujourd'hui nous dépendons de l'Artois : ce sont des régions complètement différentes, c'est complètement idiot ! Il faut revenir aux provinces naturelles, qui continuent d'ailleurs à se revendiquer comme telles, comme la Bretagne, l'Alsace, etc... Nous sommes entrés dans le mondialisme : les provinces disparaissent au profit de la France, qui se dilue elle-même dans un gigantesque magma dominé par la finance. Le premier rôle de la monarchie consistait à défendre les frontières ; maintenant qu'elles ont disparu nous sommes devenus un aspirateur de toute la misère du monde et nous en venons à favoriser ceux que nous avons invités chez nous, qui nous imposent leurs idées et leurs religions !

    La laïcité est-elle fatalement, à vos yeux, une notion antichrétienne ?

    Absolument, car cette notion a été créée par des gens qui étaient antichrétiens, les socialistes du début du XXe siècle pour démolir le christianisme, avec la loi de 1905, l'expulsion des religieux, etc. C'est eux qui ont introduit cette notion de laïcité, en substituant une entité de type administratif ou légal aune entité ontologique : la religion donne un sens à la vie et la laïcité supprime, ce sens, ce qui est gravissime parce que cela provoque chez les personnes une insatisfaction par rapport à leur propre destinée. C'est générateur d'une grande partie des maladies contemporaines : quand les gens n'ont pas d'espoir après la mort, ils sont démunis face à la souffrance, à la maladie et à la mort Priver les gens du sens de la vie revient à les amputer. Mais les questions philosophiques continueront de se poser : c'est d'ailleurs pour cela que la philosophie que l'on enseigne aujourd'hui en faculté n'est plus de la philosophie, mais de la sociologie. Autrefois on y étudiait les grands courants de la philosophie : Kant, Descartes, saint Thomas ou la phénoménologie ; maintenant on résume la philosophie à des phénomènes de sociologie ou de psychanalyse. Et il n'est bien sûr plus question de métaphysique...

     

    Propos recueillis par Eric Letty  monde&vie avril 2015

  • Rappel sur Copé : "si on n'a ici que des gens qui se contentent de 5000 euros par mois, on n'aura que des minables"

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  • La France annule 43 milliards de la dette malienne

    Cette annonce a été faite par Michel Sapin, ministre français des finances lors de sa présence à Bamako pour participer à la réunion des ministres de la zone franc.

    « La France apporte son soutien au Mali pour lui permettre de lutter contre le terrorisme et d’affirmer son intégrité territoriale dans le dialogue. On le fait pour l’aider à satisfaire les impératifs de développement », a expliqué le ministre français lors d’une conférence de presse vendredi après-midi.

     

    Cette dette qualifiée de «  dette monétaire » remonte depuis 1984 pour un montant initial de 229 millions d’euros qui faisait suite à la réintégration du pays dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

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