- Page 21
-
-
Entretien avec le directeur de Rivarol suite à l’affaire JMLP
Il a beaucoup été question dans les médias de l’hebdomadaire nationaliste Rivarol, suite à l’entretien prétendument choquant qu’y a donné le président d’honneur du Front national.
Le choix du journal ayant réalisé puis publié cet entretien a été parfois vivement critiqué dans les milieux patriotiques.
Contre-info a voulu poser quelques questions à Jérôme Bourbon, directeur de publication, histoire de connaître l’avis de l’un des acteurs de cette « affaire » aux conséquences politiques (à l’intérieur du FN surtout) étonnantes.C’est le premier entretien video que nous effectuons et espérons vous en proposer désormais régulièrement.
-
Marion Maréchal-Le Pen est “la seule et unique solution” pour le FN en PACA
Le bureau politique du Front national a officialisé, vendredi 17 avril, l’investiture de Marion Maréchal-Le Pen comme tête de liste du parti pour les élections régionales de décembre en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Pour Dominique Tenza, journaliste au service politique de RTL, Marion Maréchal-Le Pen est “la seule et unique solution” pour le FN dans cette région.
En cas d’élection, elle deviendrait la plus jeune présidente de région. Elle pulvériserait de loin tous les records.
-
Entre potes : les députés européens vont se voter une augmentation qui coûtera 13 millions d’euros pour 2016
"Il n'y a pas de mal à se faire du bien" rétorqueront-ils à propos de ce petit tapis d'euros qui provoque l'accord des eurodéputés de gauche et de droite :
"Les eurodéputés s’apprêtent à augmenter de 18 000 euros par an l’enveloppe à disposition de chaque élu pour la rémunération de ses assistants. Cela représente une hausse, pour ce poste budgétaire, d’environ 13 millions d’euros pour 2016.
Cette augmentation de 7 %, réclamée à l’origine par le PPE (droite, premier groupe du parlement, dont l’UMP), est désormais aussi soutenue par les sociaux-démocrates du S&D (dont le PS). À eux deux, ces groupes sont majoritaires dans l’hémicycle".
-
Défenseur des harkis
Lieutenant au 23erégiment de spahis durant la guerre d’Algérie, François Meyer organise le départ de 350 harkis à l’indépendance. ll les aide à s’installer en France, nouant de solides liens au fil des ans. À 82 ans, le général Meyer poursuit son combat pour leur reconnaissance.
Il est des hommes pour qui les termes honneur et parole donnée ont un sens. Si beaucoup l’ont oublié, d’autres nous le rappellent, non par de beaux discours, mais par des engagements pris tout au long de leur vie, dans la droite ligne des valeurs qu’ils défendent. Le général François Meyer est de ceux-là. Le « sauveur de harkis », comme le présente souvent la presse, n’est pas du genre à disserter sur les raisons de son engagement en faveur de ces anciens soldats musulmans de l’armée française qui ont combattu pendant la guerre d’Algérie. Pour expliquer sa conduite, il préfère citer Christophe Colomb : « Il est de tradition, chez les amiraux de Castille, de choisir la mort plutôt que d’abandonner un seul de ses hommes. »
Né en 1933, Francois Meyer grandit à Versailles. Son père est ingénieur et officier dans l’armée de l’Air. Marqué par la défaite de la France en 1940, le jeune homme décide de servir son pays. Sorti de Saint-Cyr en 1957, il choisit la cavalerie. En novembre 1958, lieutenant au 23e régiment de spahis, il rejoint l’Oranie, dans le nord-ouest algérien. « J’ignorais quasiment tout des Français musulmans, comme on les appelait alors, lorsque j’ai pris mon commandement auprès de ces hommes, supplétifs, engagés ou appelés. » À cette époque, le discours officiel est clair. « L’Algérie est organiquement française aujourd’hui et pour toujours », clame le général de Gaulle qui lance aux musulmans : « Venez à la France, elle ne vous trahira pas ! » Au contact de ses hommes, le lieutenant Meyer découvre la richesse d’une culture, la dignité d’un peuple. Il apprend l’arabe et se familiarise avec les coutumes locales.
« rester avec eux quel que soit le dénouement de la lutte »
En dépit des déclarations publiques, il doute de l’issue du conflit : la libre autodétermination et la victoire annoncée du Front de libération nationale (FLN) apparaissent chaque jour plus probables. Les harkis, qui ont choisi la France par fidélité ou refus des exactions sanglantes du FLN, se sentent floués. Le lieutenant Meyer leur fait la promesse de « rester avec eux quel que soit le dénouement de la lutte ». En mars 1962, les accords d’Évian sont signés, l’Algérie devient indépendante. Pour autant, la fin de la guerre ne signifie pas l’arrêt des violences. La France, qui avait promis de garantir la sécurité de ces hommes qui l’avaient servie, les abandonne à la vengeance du FLN. Alors que l’armée française plie bagages, le lieutenant Meyer refuse de laisser ses hommes. Leur mise à l’abri est inefficace ; leur transfert vers la France lent. On les encourage à rester au pays. Il parvient à organiser deux convois, en juin et en juillet 1962. Ainsi, près de 350 personnes échappent à une mort certaine quand, durant l’été, de 60 000 à 80 000 harkis sont massacrés. [....]
La suite sur le site du ministère de la défense
-
La Suisse vote aussi une loi de surveillance du net, mais réservée aux criminels!
Du "tous présumés coupables" à la française au "quelques-uns reconnus criminels" à la mode suisse, il y a juste des montagnes de différences dans la manière de considérer le respect de la personne :
"L'Etat doit pouvoir utiliser des chevaux de Troie afin de capter les conversations des criminels dangereux sur Internet.
Après le Conseil des Etats, la commission des affaires juridiques du National approuve ce point dans la révision de la loi sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication.
La nouvelle loi doit officiellement permettre l'utilisation des logiciels mouchards dits «governement sofware» (GovWare) dans le cadre de procédures pénales. Grâce à eux, les conversations sur Internet, via skype par exemple, et par courriels pourront être écoutées et surveillées sans que la personne ne s'en rende compte (...)
La révision prévoit de ne rendre une surveillance possible que si une enquête a été ouverte et que la surveillance a été ordonnée par un juge. Cette méthode pourra être également utilisée dans le cadre de la recherche de personnes disparues.
Les policiers ne pourront effectuer des surveillances à titre préventif. La perquisition en ligne d'un ordinateur ou la surveillance d'une pièce à l'aide de la caméra ou du micro du PC seront interdites. Le service en charge des surveillances, les ministères publics et les juges devraient tenir des statistiques des contrôles ordonnés".
-
Le plan anti-racisme de Manuel Valls protège tout le monde, sauf les Chrétiens…
Selon le plan antiracisme discuté à l’Assemblée nationale depuis hier, les Français de souche et les chrétiens peuvent être coupables et condamnés, mais rien ne prévoit qu’ils puissent être victimes. C’est le constat que fait le député démocrate-chrétien, Jean-Frédéric Poisson sur son site, à propos des chrétiens:
17 avril 2015En ce jour de plan antiracisme, nous apprenons que quinze immigrés d’origine africaine et de confession musulmane sont accusés d’avoir jeté par-dessus bord douze réfugiés chrétiens en pleine Méditerranée : j’attends l’indignation du gouvernement à ce sujet, et elle tarde à venir!
Je remarque d’ailleurs que ce plan antiracisme présenté par Manuel Valls présente des mesures pour lutter contre les discriminations et les attaques à l’égard des musulmans, des étrangers, des homosexuels, des juifs, mais pas à l’égard des chrétiens, qui sont eux aussi victimes d’humiliations et d’agressions et dont les lieux de culte sont bien plus profanés que ceux de n’importe quelle autre communauté en France !
Le chef du gouvernement Manuel Valls, a présenté vendredi 17 avril l’arsenal de mesures de son « plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme ». Quelques jours après les attentats de Charlie Hebdo, le président François Hollande en avait déjà tracé les grandes lignes. Selon ce plan, alors que seuls des musulmans sont impliqués dans les multiples attentats qui ont eu lieu fin 2014 et début 2015, seuls les Français de souche et de civilisation ou religion chrétienne ne sont pas protégés par la loi et donc ils sont de fait, uniquement visés par ces lois iniques.
-
Vidéo intégrale du débat entre Vladimir Poutine et ses compatriotes russes
Chaque année, Vladimir Poutine répond aux questions de ses compatriotes durant plus de trois heures. C’est l’occasion de l’entendre aborder l’actualité politique nationale et internationale.
-
De la déesse de l'aurore
En ce 15 août, il me paraissait intéressant de consacrer un article à une déesse fondamentale au sein des mythologies indo-européennes, déité vierge uniquement lorsqu’elle adopte une dimension guerrière, à l’instar de Pallas Athênê en Grèce.
A l’origine, les divinités indo-européennes patronnent les éléments de la nature, et en particulier le ciel, la terre et les astres, mais aussi les phénomènes atmosphériques. Jean Haudry a notamment démontré que le système trifonctionnel indo-européen était appliqué aux cieux, ceux-ci se partageant entre le ciel de nuit, correspondant aux forces telluriques et infernales, le ciel de jour, correspondant à la lumière des divinités souveraines, et enfin le ciel intermédiaire, le *regwos (ou « érèbe »), ciel auroral et crépusculaire, lié à la couleur rouge, mais aussi ciel d’orage. Les trois couleurs sont donc le blanc de la souveraineté, le rouge de la guerre et le noir de la fonction de production. Dans ce schéma, le ciel nocturne, domaine du dieu *Werunos (« le vaste »), qui donnera Ouranos en grec et Varuna en sanskrit, peut être remplacé par la terre, domaine de la déesse *Dhghom (« Dêmêter »), épouse du dieu céleste *Dyeus (« Zeus ») et en ce sens surnommée *Diwona (« celle de Dyeus »), qu’on retrouve dans le nom de la divinité romaine Dea Dia, probablement aussi dans celui de Diane, et dans la grecque Dionè, mère d’Aphrodite, respectant ainsi ce code de couleurs.
Le ciel intermédiaire est patronné par deux divinités fondamentales des panthéons indo-européens, à savoir le dieu de l’orage, *Maworts (génitif *Mawrtos), et la déesse de l’aurore *Ausōs (génitif *Ausosos), l’un et l’autre formant réunis probablement à l’origine un couple divin, couple qui sous la forme de Mars et de Venus inspirera les artistes depuis Homère. *Ausōs portait plusieurs épiclèses importantes, *bherghenti (« celle qui est élevée ») et *Diwos *dhughater (« fille de Zeus »), mais était également liée à la racine *men-, relative à tout ce qui relève de l’intelligence.
La triple aurore grecque.
Le déesse grecque de l’aurore est Eôs, une déesse mineure du panthéon hellénique, qu’Homère qualifie d’ « aux doigts de rose », et pour laquelle peu de mythes sont associés, à savoir celui des amours d’Arès et d’Eôs d’une part et celui de Tithon d’autre part, amant troyen dont elle avait demandé à Zeus de lui accorder l’immortalité, mais en oubliant de lui faire accorder également la jeunesse éternelle, ce qui en fit de fait le premier zombie de la mythologie.
Si Eôs, déesse pourtant fondamentale des panthéons indo-européens, est si mineure, c’est en fait parce que son rôle a été repris par deux nouvelles divinités, qui étaient probablement à l’origine de simples épiclèses de l’Aurore, à savoir Athéna et Aphrodite. Même si leur étymologie est obscure, on peut émettre quelques hypothèses sérieuses. Athéna est formée de la racine *-nos/a qui désigne une divinité (exemple : Neptu-nus à Rome, Ðiro-na chez les Celtes) et de la base athê[- qui pourrait être liée à l’idée de hauteur. Athéna serait ainsi la déesse protectrice des citadelles, comme l’acropole d’Athènes. Elle incarne l’Aurore guerrière, casquée et armée. Quant à Aphrodite, son nom a été rapproché de celui de la déesse ouest-sémitique Ashtoreth (« Astarté »), déesse tout comme elle honorée à Chypre. S’il est probable que les deux déesses ont été associées dans l’esprit des chypriotes grecs, cela ne signifie pas pour autant qu’Aphrodite serait d’origine sémitique. En fait, son étymologie classique de « née de l’écume des mers » pourrait bien être la bonne, car on peut la comparer avec le nom de petites divinités féminines indiennes, les Apsaras, nymphes érotiques peuplant le Svarga (« paradis indien ») du dieu Indra dans la tradition védique, et elles aussi nées sorties des eaux. Elle incarne l’Aurore amoureuse, symbolisée par la rose.
Enfin, Athéna est la fille de la déesse de la sagesse, Mêtis (p.i.e *Men-tis) dont le nom rappelle très précisément celui de la déesse Minerve, son équivalente latine.
Cela nous amène à constater l’existence de trois déesses de l’aurore, celle du phénomène atmosphérique (Eôs), celle de la guerre défensive (Athêna) et celle du désir amoureux (Aphrodite), déesses par ailleurs toutes liées au dieu de la guerre Arês. Eôs et Aphrodite ont en effet été l’une et l’autre la maîtresse du dieu, alors qu’Athéna est présentée comme sa rivale sur les champs de bataille par Homère mais était souvent honorée aux côtés du dieu, comme dans le temple d’Arès à Athènes. En outre, même s’il existe par ailleurs un Zeus Areios, une version guerrière du dieu suprême, parmi toutes les déesses, seules Athéna et Aphrodite sont qualifiées d’Areia. Arês joue ici son rôle originel, celui de dieu de l’orage et de la guerre, même si, sous l’influence crétoise, les Grecs ont préféré conférer désormais à Zeus cette fonction de dieu foudroyant, qu’en revanche son homologue germano-scandinave Thor conservera.
Déesse de l’amour et de la guerre.
*Ausōs est donc une déesse plutôt complexe, liant deux aspects qui peuvent paraître contradictoires. Ce n’est d’ailleurs pas un phénomène propre aux divinités indo-européennes, puisque la déesse proto-sémitique *Ațtartu associait ces deux rôles, tout comme la déesse sumérienne Inanna, même si en revanche elle n’était pas aurorale. Par ailleurs, comme dans le cas grec, la déesse de l’aurore sous son nom propre a bien souvent perdu de sa superbe au profit de divinités nouvelles. Ce n’est toutefois pas le cas partout.
Dans le monde indo-iranien, la déesse Ushas (sanskrit) ou Ushah (vieux-perse) a conservé ses traits originels, même si elle partage désormais son rôle de déesse de l’amour avec la Venus indienne, la déesse Rati, « le Désir », mère du dieu de l’amour Kama comme Aphrodite est celle d’Erôs. Chez les Lituaniens, la déesse lituanienne Aushrinè reste au premier plan, alors que chez les Lettons, pour une raison inexpliquée, elle a changé de sexe et est devenu le dieu Auseklis et personnifie par ailleurs la planète Venus.
En revanche, chez les Romains, même si Aurora a conservé des éléments de culte plus solides, elle connaîtra une évolution parallèle à celle qu’elle a connue chez les Grecs. Si Aurora est Mater Matuta, « la déesse des matins », attestant de son rôle atmosphérique, elle n’est plus une déesse guerrière, son rôle étant repris par Minerve, et plus non plus déesse de l’amour, car Venus a pris le relai.
Dans le rôle de déesse aurorale guerrière, on trouve les Zoryas slaves (au nombre de trois), les Valkyries germano-scandinaves, toutes casquées et armées comme Athéna. Dans le rôle de déesse aurorale de l’amour, c’est en revanche Lada chez les Slaves et Freya chez les Germano-scandinaves. Cela explique pourquoi une partie des guerriers morts ne va pas au Valhalla pour rejoindre Odin mais au paradis de la déesse Freya, illustrant à l’état de vestige un rôle guerrier plus ancien. Freya, dont le nom signifie sans doute « chérie » (p.i.e *priya), est la Venus scandinave, alors qu’Ostara, déesse de l’aurore fêtée au moment de la Pâques germanique, est restreinte aux questions de fécondité de la nature.
La déesse albanaise Premtë, épouse du dieu de l’orage Perëndi, remplace Agim, « l’aurore », de même que la celte Epona, « celle du cheval », car une des représentations les plus anciennes est celle d’une Aurore cavalière. La Brighid celte, déesse vierge comme Athéna, et qui était appelée Brigantia par les Gaulois, patronnait les affaires guerrières, et apparaissait sous son aspect le plus cruel sous les traits de Morrigain.
Déesse de la planète Venus.
Indo-européens et Sémites ont, pour une raison mystérieuse, sans doute liée à la couleur de l’astre, associé l’Aurore et la planète Venus. En revanche, les Sumériens avaient lié la planète Venus à la déesse Inanna, aucune déesse spécifique de l’aurore n’apparaissant dans leur mythologie. Si les Akkadiens ont simplement remplacé Inanna par leur Ishtar, les peuples ouest-sémitiques ont en revanche associé l’astre à leur propre dieu de l’aurore, Shahar.
Une des particularités du dieu Shahar c’est d’avoir engendré deux frères jumeaux, qui sont Helel, dieu de l’étoile du matin, et Shalem, dieu de l’étoile du soir. On retrouve un phénomène comparable chez Aphrodite, Venus et le dieu letton Auseklis. Il est difficile de savoir si c’est un emprunt des Indo-Européens aux Sémites, ou bien des Sémites aux Indo-Européens, et à quelle époque. Chez les Arabes païens également, deux dieux jumeaux patronnent le matin et le soir, à savoir Aziz et Ruda.
Aphrodite est la mère de Phosphoros, également appelé Eosphoros, « porteur d’aurore », ce qui est significatif, et de son frère Hesperos. De la même façon, probablement par imitation de la déesse grecque, Venus est la mère de Lucifer et de Vesper, l’un et l’autre pouvant s’expliquer par le proto-indo-européen (*leuks-bher, « porteur de lumière » et *wesperos, « soir »). Enfin, les jumeaux divins de la mythologie lettone, fils du dieu du ciel Dievs, à savoir Usins (« Aurore ») et Martins (« Mars ») sont également associés au matin et au soir.
Si la planète Venus semble associée dès l’époque proto-indo-européenne à la déesse *Ausōs, l’introduction de deux fils patronnant le matin et le soir, un dieu du matin et un dieu du soir, semblent résulter d’une influence extérieure, sumérienne ou sémitique. Ainsi, chez les Celtes, les Germains, les Slaves par exemple, mais aussi en Inde et en Lituanie, on ne retrouve pas de « fils de l’aurore » patronnant le matin et le soir. Ce n’est le cas concrètement qu’en Grèce et à Rome, cette dernière ayant été en outre considérablement influencée par son aînée en Méditerranée. En outre, les jumeaux divins ne sont pas non plus « fils de l’Aurore », mais fils du dieu du ciel (Zeus en Grèce, Dievas en Lituanie, Dyaus en Inde), rôle repris à Rome par le dieu de la guerre (Romulus et Rémus sont fils de Mars et non de Jupiter).
Le mythe de la déesse-vierge guerrière.
On a pu constater que lorsqu’une déesse a remplacé l’Aurore dans son rôle guerrier, elle y a pris les traits d’une déesse virginale. C’est notamment le cas d’Athéna et de Minerve, comme si une sexualité accomplie était incompatible avec ce rôle plutôt masculin. Et c’est en raison d’une histoire d’amour que la valkyrie Brynhildr, amoureuse de Siegfried, connaîtra bien des tourments. Cette virginité est aussi l’apanage d’Artémis, déesse de la chasse et de la nature sauvage inviolée.
La déesse-vierge a été remplacée dans la mythologie européenne par la Vierge Marie, privée pourtant de tout rôle militaire. L’ « amazone » est devenue une sorcière, promise à la mort, et d’ailleurs Diane est considérée au moyen-âge comme la déesse par excellence du sabbat. La femme européenne pouvait apparaître comme une guerrière, ou en tout cas avait un rôle pour galvaniser les guerriers, même si elle ne participait pas directement au combat. Ce mythe se retrouve pleinement dans celui de Jeanne d’Arc, mais aussi dans les différentes incarnations patriotiques de la nation. Britannia est totalement calquée sur la Minerve romaine, et Germania ressemble à une valkyrie. La république française, incapable de rompre totalement avec le christianisme, a préféré une déesse-mère, Marianne, « petite Marie ». Elle a aussi choisi toutefois de se représenter en Cérès, déesse du blé, la fameuse semeuse, et non en divinité guerrière. On notera enfin que les Sans Culottes, et notamment Hébert, préféraient la déesse Raison, qui n’était autre que Minerve elle-même.
Venus sans Mars, Mars sans Venus.
De l’Athêna Potnia mycénienne à la déesse Raison, on retrouve une filiation que le christianisme même n’a pas réussi à rompre. Et face au puritanisme, la déesse Aphrodite a vaincu elle aussi. C’est dire si la déesse de l’aurore, en tant qu’Athéna comme en tant qu’Aphrodite, a joué et joue un rôle fondamental dans la psychê européenne. C’est elle qui raisonne Mars lorsqu’il est courroucé et l’occupe aux jeux de l’amour, délaissant alors le champ de bataille. Si Rome connut douze siècles de puissance, c’est parce qu’elle était la cité de Mars et de Venus, l’un et l’autre s’équilibrant, comme le souligna le poète Rutilius Namatianus. Et lorsque le politologue américain Robert Kagan définit l’Europe comme le continent de Venus, il nous rappelle que la puissance résulte de l’union des deux divinités, mais le dieu Mars est mal vu depuis un peu plus d’un demi-siècle en Europe. Lorsque Mars triompha, Venus était encore prisonnière des geôles vaticanes. Lorsque Venus triomphe, aujourd’hui, c’est Mars qui est sous les chaînes. Le déchaîner sauvera l’Europe. Car il n’y a pas de paix sans conflit (Venus sans Mars), et pas de science sans puissance (Minerve sans Mars).Thomas Ferrier (LBTF/PSUNE)
http://thomasferrier.hautetfort.com/ via http://vouloir.hautetfort.com/archive/2015/03/14/de-la-deesse-de-l-aurore-5567281.html
-
Regard sur l’actu #13 : Attaquée et rabaissée par le monde entier, l’Europe seule contre tous.
Mugabe le Magnifique
Robert Mugabe, président-empereur-dictateur du Zimbabwe, n’aura eu de cesse de véhiculer le plus primitif des racismes anti-blancs tout au long de sa carrière. En visite officielle à Johannesburg, jeudi 9 avril, le plus vieux dirigeant du monde a refusé de parler aux journalistes qui avaient le malheur d’être blancs. Il a calmement lâché devant les caméras : "I don't want to see a white face" ("Je ne veux pas voir une tête de Blanc"). Pas aussi bien que son célèbre « Le seul homme blanc que vous pouvez croire est l’homme blanc mort » mais pas mal du tout ! Notez qu’un homme politique, de surcroît blanc, qui aurait prononcé de tels propos aurait été unanimement condamné par les bonnes consciences politiques de la planète. Je ne me plains pas ici du racisme anti-blanc, je remarque juste que tout le monde s’en fout, que ce soit dans un fait divers en France ou dans l’actualité internationale.
On ne s’en étonnera pas car le dictateur de 91 ans est arrivé au pouvoir en 1980 suite à sa lutte armée contre les dirigeants blancs de Rhodésie (ancien nom du Zimbabwe) et gouverne depuis avec une poigne de fer. Il a toujours eu une position radicale voire extrémiste vis-à-vis des Blancs qu’il déteste. Il est d’ailleurs bien connu pour l’acharnement qui a été le sien au début des années 2000 dans la dépossession ultra-violente des fermiers blancs du pays. Plusieurs ont été assassinés sauvagement, les autres ont souvent fui. Les blancs, qui faisaient de l’ex-Rhodésie l’un des greniers à blé de l’Afrique, ont vu leurs terres confisquées et livrées à des noirs inexpérimentés et incapables de mener à bien l’utopique réforme agraire de Mugabe. Depuis ? Le pays crève de faim et est même soutenu par le Programme alimentaire mondial ! Mais bon, Robert Mugabe attribue la faute entière aux blancs qui sont la plaie de l’univers ! Récemment encore, il pointait du doigt le fait que « l’Afrique n’est indépendante qu’à moitié », affirmation qui n’est pas fausse mais qui devient ridicule quand elle est utilisée pour justifier tous les manquements de sa politique stupide qui n’aura apporté au pays que misère, chaos et totalitarisme à la mode africaine (torture, persécutions ethniques et/ou politiques, corruption..). Les blancs n’y sont pour rien dans tout cela, si ? Ils sont la cause du SIDA qui ravage le pays ? De la fuite de plus d’un million de zimbabwéens en Afrique du Sud où ces derniers préfèrent vivre dans d’ignobles bidonvilles plutôt que de revenir dans leur pays où les attendent pauvreté et violences politiques?
Malgré son bilan politique désastreux, Mugabe le héraut anti-blanc reste un héros pour un bon nombre d’Africains… Nommé il y a peu de temps à la tête de l’Union Africaine, ce qui a rehaussé encore son prestige, le président-empereur-dictateur ne doute aucunement du bien fondé de son pouvoir. Comme il le dit lui-même, son peuple est « très très heureux ». On se souviendra que dans le sketch de Dieudonné sur le président africain (le comique s’est-il inspiré de Mugabe ?), le peuple est « content » ; la preuve : « il rit » ! Pourtant, les admirateurs de Robert le Magnifique devraient plutôt réaliser ce qui l’intéresse vraiment, comme tout dictateur africain qui se respecte : non pas l’intérêt du peuple mais le pouvoir, l’argent et le bling-bling. Immensément riche, Mugabe le fier marxiste joue en bourse et possède des tas d’entreprises. Il est l’un des chefs d’Etat les plus riches du monde. Alors que son peuple crève la dalle (le PIB par habitant était de 530 euros en 2012…), le vieux despote ne manque pas une occasion de montrer sa splendeur. Chacun de ses anniversaires est l’occasion d’un branle-bas de combat incroyable. En février 2014, pour ses 90 ans, il avait fait fort : les festivités avaient coûté des millions de dollars mais les convives avaient pu se partager un gâteau de 90 kilos et 90 vaches, la dépense était donc honnête ! Samedi 21 février 2015, pour ses 91 ans se déroulant dans un somptueux hôtel, on comptait 20.000 invités pour un coût d’environ un million de dollars ! Au menu : « deux éléphants, deux buffles, deux zibelines, cinq impalas et un lion [qui ont été] abattus et grillés sur le parcours de golf d'un club haut de gamme. » La classe africaine qui s’assume (mais oublie tout de même que… sans les Blancs… ) !
L’Europe du Sud entre culpabilité et exigences!
L’information est passée assez inaperçue en France mais n’a pas manqué de faire les gros titres dans la péninsule ibérique. Au Portugal vient d’entrer en vigueur une loi préparée depuis 2013 et qui vise « à réparer l’expulsion des Juifs du Portugal en 1497 et les persécutions subies lors de l’Inquisition portugaise, qui a débuté en 1536. Des dizaines de milliers de Juifs furent tués, expulsés ou convertis de force au christianisme. » La nationalité portugaise, qui semble se distribuer tranquilou comme la française, pourra désormais être demandée par toutes les personnes qui pourront prouver être des descendants de juifs séfarades expulsés ou persécutés par l’Inquisition. Si c’est votre cas, sachez qu’il faut vous rapprocher de rabbins ou d’organisations communautaires reconnues afin d’obtenir un certificat de filiation. Vous serez admissible aussi après étude de votre patronyme ou de votre langue (si vous parlez encore le ladino, dialecte des séfarades). Le Portugal ne compte plus aujourd’hui que 1500 juifs… Mais on respire mieux lorsque l’on sait que le président de la communauté juive de Lisbonne, José Oulman Carp, qui a fortement œuvré pour ladite loi, a récemment déclaré que le Portugal avait "expié ses péchés" et que l'antisémitisme avait "disparu du pays". Pensez… le président portugais Mario Suarez avait présenté ses excuses dès 1989 !
En Espagne, on a connu les mêmes débats et plusieurs pas ont été faits dans le sens d’une semblable loi au retour. Le projet de loi traîne cependant trop pour Leon Amiras qui est le président de l’organisation OLEI, basée en Israël et représentant les Israéliens d’Amérique latine et d’Espagne. « A tous les points de vue, la loi portugaise est beaucoup plus ambitieuse et généreuse que ce que le gouvernement espagnol envisage à l’heure actuelle » se désole-t-il avant de faire une grande déclaration exempte de toute menace : « Nous appelons l’Espagne à suivre l’exemple du Portugal afin d’éviter toute déception et tout sentiment de tromperie chez le peuple juif ». Selon lui, le projet de loi est imparfait car trop lourd en démarches pour les éventuels candidats au retour. Ces espagnols ne changeront donc jamais en tentant en outre de rendre « impossible [à] réclamer la citoyenneté auquel on a droit. » « C’est une petite manœuvre » continue Amiras qui craint que la loi ne soit que « pur symbolisme »… A lire tout cela, on se dit que l’Espagne n’a pas encore "expié ses péchés" ! D’autant que la communauté musulmane du pays commence à sérieusement élever la voix pour que ces mesures puissent s’étendre aux descendants de morisques, expulsés pour leur part au début du XVIIème siècle… Tous sont d’accord pour faire payer l’Espagne… qui paiera !
Quant à la Grèce de Tsipras, elle tente de régler ses différends économiques avec l’Allemagne en utilisant l’arme de la Seconde guerre mondiale et des « réparations ». Le vice-ministre des finances, Dmitris Mardas, a estimé que le pays de Goethe devait 279 millions d’euros à celui de Périclès en vertu de l’occupation allemande de 1941-1944! Evidemment, tout le monde sait que l’Allemagne ne paiera jamais et que le gouvernement Tsipras utilise cet argument de dette dans une stratégie plus vaste d’affirmation face à ses créanciers (où l’on ne trouve bien sûr pas que l’Allemagne). C’est en tant qu’électro-choc qu’il faut considérer cette annonce dont le but est avant tout de relancer les négociations à propos de l’énorme dette qui est celle de la Grèce (320 milliards d’euros pour un pays dont le PIB n’est que de 192 milliards d’euros). Cependant, le procédé de recours aux heures-les-plus-sombres et la culpabilisation éternelle du nazisme est détestable. Ne se souvient-on pas que l’Allemagne a été l’un des pays les plus meurtris par la Seconde Guerre mondiale ? Le pays était complément détruit en 1945, ses technologies avaient été pillées par les vainqueurs et son économie était au point mort. L’Allemagne a déjà payé, à tous les niveaux et plus qu’il ne faut par rapport à la période 1939-1945 ! Tsipras est un démagogue antifasciste à la petite semaine et ne fait que suivre Moscou de qui il se rapproche peu à peu. Effectivement, il peut y trouver un beau modèle de mauvaise foi par rapport à la Seconde Guerre mondiale, dont l’histoire arrangée à la sauce mémorielle et antifasciste est très souvent utilisée par des autorités russes qui n’ont d’ailleurs pas manqué de légiférer sur la question, en particulier avec leur célèbre loi contre « la réhabilitation du nazisme ».
Les Européens ne sont pas comme les autres
Pendant que les Européens rampent, se féminisent et répondent amen à toutes les exigences des autres peuples -on l’a vu plus haut et on le constate suffisamment au quotidien- force est de reconnaître que le reste du monde ne suit pas cette triste destinée. Bien au contraire d’ailleurs ! Il suffit de prendre quelques nouvelles récentes.
Prenons encore une fois le cas d’Israël si vous le voulez bien. Eh bien, en Israël, on fout dehors sans complexe les migrants africains qui ont le choix entre l’expulsion ou la prison. Simple et efficace. Benyamin Netanyahou, premier ministre de l’Eretz , considère que ces migrants mettent « en danger le caractère juif et démocratique de l’Etat d’Israël ». On a beau ne pas apprécier ce monsieur, force est de reconnaitre qu’on aimerait voir un peu plus de poigne du genre ici en France… cela ne se passera jamais car Netanyahou, lui, défend son peuple et son pays, à la différence de nos dirigeants déracinés et vendus aux intérêts de l’étranger. Encore une fois, quoi que l’on pense de leurs méthodes (qui peuvent être directes ou indirectes, basées sur la violence, la manipulation ou la « mémoire »), les juifs savent se défendre et faire valoir LEURS intérêts. Les rabbins là-bas ne ressemblent pas vraiment à notre clergé non plus. Récemment, comme on le lit sur haaretz.com, plusieurs d’entre eux ont appelé les juifs à ne pas vendre ni louer de logements aux gentils (aux arabes israéliens dans ce cas précis) car les juifs doivent avoir priorité sur les logements et il faut empêcher les arabes de s’établir de manière trop profonde. Le rabbin Yosef Scheinen le dit sans complexe : le racisme vient de la Torah et Israël est le pays des juifs ! En France, nous avons l’abbé Gaillot, la préférence étrangère à tous les niveaux et 12 millions de non-blancs…
Les choses sont simples, prenons encore quelques informations récentes. La moitié de l’Afrique risque ou prévoit de risquer sa vie -à l’image de ces 400 migrants qui se sont encore noyés il y a quelques jours- pour atteindre l’Eldorado européen. On pense être submergés, on n’a encore rien vu et les années qui arrivent le démontreront. Par ailleurs, l’immigration illégale, qui permet à des milliers de non-blancs « réfugiés » de pénétrer sur notre continent sans contrôle et sans traçabilité pourrait permettre à l’Etat Islamique d’envoyer des combattants qui pourront se fondre dans la masse des autres « réfugiés » et, ayant un pied en Europe, y débuter leur guerre sainte et leur « invasion ». Des documents révélés récemment indiquent que Daesh compterait « transporter illégalement des combattants par la Méditerranée, de Libye vers les différents ports d’Europe du Sud, comme Lampedusa en Italie (qui se situe à moins de 500 kilomètres de distance des côtes libyennes) ».
Et pendant ce temps-là, en France, un bon nombre de mougeons hésitent encore ne serait-ce qu’à voter FN… Face à une population européenne vieille, fatiguée et complètement dévirilisée arrive le tiers-monde qui préfère la machette au godemichet et va vous le faire comprendre. Les jeunes africains ou musulmans rêvent de conquête, de guerre sainte, de tributs pris sur les vaincus pendant que les jeunes européens trainent en boîte, laissent leurs femmes se faire violer et humilier et ne pensent qu’aux Iphones et demain à l’apple watch (nouvel engin high tech qui vous permettra d’être encore plus connecté). Heureusement une certaine jeunesse tient encore à son identité et à sa terre et ne compte pas laisser l’Europe et son esprit mourir, bien au contraire ! Elle aura fort à faire.
Rüdiger / C.N.C.