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  • 1er mai du FN : derrière les polémiques, le virage identitaire

     

    04/05/2015 – FRANCE (NOVOpress via le Bulletin de réinformation)
    Certes, la manifestation du 1e mai du FN a été émaillée de quelques incidents. Mais si les médias se sont focalisés dessus, c’est pour mieux masquer le fond du discours de Marine Le Pen

    Les medias de propagande se sont faits un malin plaisir de décrire ce 1er mai du Front National comme étant un flop pour 4 raisons. D’une part, la faible affluence. Rappelons-leur simplement le très mauvais temps. D’autre part, le président d’honneur Jean-Marie Le Pen s’invitant à la tribune pour se faire acclamer, ce qui aurait déplu à sa fille Marine Le Pen. Enfin, ils ont abondamment relayé les Femen expulsées par le service d’ordre, leur permettant de se victimiser une fois de plus sur les plateaux télés. Et de voler au secours de leurs petits amis du petit journal soi-disant violemment agressé par Bruno Gollnisch. Celui-ci s’étant contenté de casser leur perche-micro après leur avoir demandé patiemment pendant près de 45 minutes d’arrêter de la brandir sous son nez pour saisir ses propos sans son accord.

    Désinformation et diversion, qu’a-t-on voulu cacher à l’opinion ?
    Tout simplement le fond du discours de Marine Le Pen qui aura duré près d’une heure. La majeure partie a pris les allures d’une défense d’une ligne identitaire, ce qui n’était pas pour déplaire aux militants présents place de l’Opéra. Très tranchée sur la nécessité de résister aux assauts de l’islamisme en France, Marine Le Pen a mené une violente charge contre les politiques intérieures comme extérieures de Hollande mais aussi de Sarkozy. L’accent a particulièrement été mis sur le fiasco libyen, directement responsable selon elle du désastre humanitaire en Méditerranée.

    Marine Le Pen a-t-elle été force de proposition ?
    La présidente du Front National endosse de plus en plus une stature de chef d’Etat potentiel en n’étant pas que dans la contestation mais aussi dans la proposition d’une politique alternative crédible. Elle a prôné une tolérance zéro vis-à-vis de l’immigration en citant en exemple la politique australienne. La fermeté du gouvernement Abbot récemment réélu a permis de stopper les afflux de migrants. Marine Le Pen a insisté sur la reconduite systématique des immigrés dans leur pays d’origine et d’inverser ainsi les flux migratoires. Sa volonté de mettre fin au communautarisme musulman qui ne cesse de progresser en France a également été particulièrement bien accueillie par les militants.

    http://fr.novopress.info/

  • Commandos français parmi les djihadistes : la bombe à retardement

    Une chronique du numéro 24 de Guerres & Histoire nous le rappelle : un ancien militaire du 1er Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine (1er RPIMa) s’est radicalisé et est considéré par les services de renseignements comme un terroriste potentiel.

    Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialisé dans les questions de Défense, a des sources assez bien placées pour apprendre que les services secrets ont identifié une dizaine d’anciens militaires français qui ont rejoint les réseaux djihadistes. Et parmi eux, un ancien des Forces Spéciales, vétéran de l’un des régiments les plus sélectifs et les plus prestigieux de l’armée française. Il s’agit d’un Français d’origine tunisienne, né en Seine-Saint-Denis en 1974 et de confession musulmane. Il a servi cinq ans dans l’armée, puis a travaillé dans la sécurité privée et la protection des installations sensibles. Il s’est radicalisé en quelques années, et est devenu salafiste.

    Où est-il ? Les services secrets l’ignorent. Si cet ancien militaire était soupçonné d’avoir rejoint la Syrie pour y combattre dans un groupe djihadiste armé, sa trace a été perdue depuis.
    D’autres anciens militaires français ont été identifiés à la tête de groupes de combattants armés en Syrie et en Irak, l’un d’eux a d’ailleurs mis ses compétences militaires au service de l’instruction au combat de jeunes djihadistes français dans la région de Deir Ezzor. D’autres ex-soldats français identifiés par les services sont des experts en explosifs, parmi eux, il y a des anciens de la Légion étrangère ou d’anciens parachutistes. Certains sont convertis, d’autres issus de culture arabomusulmane.

    Bref, nous avons des hommes dotés de passeports français, dont certains instruits aux techniques commandos les plus ardues, qui sont passés à l’ennemi. Qu’ils reviennent en France pour y commettre eux-mêmes des attentats ou qu’ils se contentent de déléguer des terroristes formés par eux et nous aurons à lutter contre des dangers autrement plus graves que Mohammed Merah ou les frères Kouachi, qui n’étaient que des « amateurs éclairés ».

    Jean-Dominique Merchet le rappelle

    Tous les responsables américains et européens le savent : tôt ou tard, il y aura un gros problème de terrorisme avec un ancien militaire, des forces spéciales ou du renseignement.

    http://fr.novopress.info/

  • 64,6% enfants de confession musulmane à Béziers

    Robert Ménard a osé mener l'enquête et révéler sur France 2 ce chiffre exorbitant, il doit être exécuté.

    Le procureur de la République de Béziers, Yvon Calvet, a ouvert une enquête préliminaire pour «tenue illégale de fichiers en raison de l'origine ethnique».

    La Cnil a dit «regarder de près» les déclarations de Monsieur Ménard.

    Manuel Valls, procureur politique (et accessoirement Premier ministre), a déclaré :

    «Honte au maire de Béziers. La République ne fait aucune distinction parmi ses enfants».

    Le député PS de l'Hérault Sébastien Denaja ne s'embarrasse pas :

    «Robert Ménard renoue ici avec les pires pratiques de Vichy et du pétainisme». «La loi n'autorise pas la création de tels fichiers. J'invite donc les parents à porter plainte et demande à ce qu'une enquête soit ouverte. La question de la responsabilité se pose aussi pour les fonctionnaires qui se sont prêtés à l'exercice…».

    Toutefois, la mairie a démenti l'existence d'un «fichage des enfants, musulmans ou non».

    «La mairie ne constitue pas et n'a jamais constitué de fichiers des enfants scolarisés dans les écoles publiques de la ville». «Le seul fichier existant à notre connaissance recensant les élèves des écoles publiques de la ville est celui de l'Éducation nationale».

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Mise en échec d'une nouvelle tentative d'affaiblir le mariage

    La Manif pour tous avait lancé l'alerte et le gouvernement, fait profil bas : "Les amendements qui concernent la famille en général n’[...] ont pas leur place"dans la proposition de loi relative à la protection de l'enfance, avait prévenu le ministère. Qu'importe ! Voilà quelques jours, Erwann Binet, l'ancien rapporteur de la loi Taubira, déposait un amendement visant à étendre la possibilité d'adopter aux concubins et aux pacsés. Aujourd'hui, alors qu'il devait être examiné en commission à l'Assemblée, l'amendement a été retiré.

    Les principaux griefs de la Manif pour tous contre cet amendement :

    " (...)« C’est un scandale, aussi bien sur le fond que sur la forme » dénonce Anne-Claude Vénot, Présidente de l’Agence Européenne des Adoptés. « Comme son nom l’indique, la proposition de loi « Protection de l’enfant » (...) vise à renforcer la protection des enfants, et en particulier des orphelins. Avec l’amendement Binet, c’est l’inverse » poursuit Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. (...)

    Les enfants ayant vécu le drame de l’abandon ou de la mort de leurs parents ont particulièrement besoin de retrouver un foyer qui soit le plus stable et pérenne possible. Est-il envisageable, dans cette optique, de mettre sur le même plan le mariage et d’autres types d’unions, notamment celles qui ne reposent pas sur la volonté explicitée de l’engagement ? En outre, l’amendement d’Erwan Binet aurait pour conséquence de fragiliser encore davantage le mariage en relativisant la reconnaissance sociale de l’engagement des époux."

    Louise Tudy

  • Pourquoi l’Afrique du Sud est-elle en proie à des émeutes xénophobes ?

    Article de Bernard Lugan publié dans le Huffington Post, le 27/04/2015

    Depuis les années 2000, en Afrique du Sud, les émeutes xénophobes constituent un phénomène récurrent[1], inscrit dans un contexte de crise économique, de chômage, d’insécurité, de crise sociale et de flux migratoires incontrôlés.

     

    Les actuelles émeutes débutèrent fin mars 2015 dans la région du Natal, encouragées par le roi des Zulu. Elles s’étendirent ensuite aux townships (zones urbaines réservées aux non-Blancs) de la région de Johannesburg, où les immigrés africains, Malawites, Mozambicains, Somaliens, Zimbabwéens, Soudanais ou encore Nigérians, furent pris pour cible, lynchés ou forcés à se réfugier dans les camps militaires, pendant que leurs maigres biens étaient pillés. Pour tenter de mettre un terme à ces violences, l’armée fut déployée dans les townships, comme dans les années 1980-1990, aux pires moments de la lutte contre le régime blanc.

    Au début du mois d’avril, ces violences "xénophobes" prirent une telle ampleur que le Malawi décida d’évacuer ses ressortissants, pendant que le Mozambique demandait fermement aux autorités sud-africaines d’assurer la protection de ses nationaux.

    Les Zulu, une des principales ethnies d’Afrique du Sud, apparaissent en pointe dans ces tragiques événements pour trois grandes raisons :

    1) C’est par le port de Durban que débarquent nombre de clandestins. Et, la région du Natal a une frontière commune avec le Mozambique, pays d’origine de nombreux immigrés et relais pour ceux venus d’autres régions d’Afrique.

    2) Nombreux dans les mines et les industries de la région de Johannesburg, les Zulu dénoncent la concurrence à l’embauche exercée par les immigrés.

    3) Dans la perspective des prochaines élections présidentielles auxquelles le président zulu, Jacob Zuma, ne pourra pas se représenter car la Constitution interdit de briguer un 3e mandat. Certains extrémistes zulu craignent des naturalisations massives qui feraient pencher le vote vers un non Zulu.

    La xénophobie n’est cependant pas l’apanage des Zulu puisque la région du Cap, où la population zulu est quasiment inexistante, est également touchée.

    L’émigration vers l’Afrique du Sud s’explique car le pays a longtemps fait figure d’eldorado. De plus, après 1994, année qui vit l’accession d’une majorité noire au pouvoir, l’idéologie de la nouvelle Afrique du Sud post-raciale fut l’ouverture et le multiculturalisme. Il est également important de rappeler qu’ayant très largement participé à la lutte contre le régime blanc, le Zimbabwe et le Mozambique estimaient qu’en retour, leurs propres ressortissants avaient, en quelque sorte, droit aux fruits de la libération.[...]

    La suite sur Le blog officiel de Bernard Lugan

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pourquoi-l-Afrique-du-Sud-est-elle

  • Pérou : La sécheresse combattue par une technique… vieille de 1.500 ans

    Au Pérou, le principe des « amunas », mis au point avant les Incas, va être reprise pour amener de l’eau à Lima, la capitale qui subit de dures sécheresses chaque année. En retenant l’eau dans la montagne durant la saison humide, ces canaux la redistribuaient sur les cultures pendant la saison sèche. Une technique efficace et jamais oubliée.

    Chaque année, Lima, la capitale du Pérou, deuxième plus grande ville désertique du monde (après Le Caire), manque d’eau durant plus de six mois. Pourtant, pendant la période de fonte des neiges, les rivières coulent si violemment qu’elles provoquent des inondations. Installée au bord de l’océan, la grande cité s’approvisionne en effet par les rivières qui descendent de la cordillère des Andes. Mais les glaciers andins régressent d’année en année, comme nous l’avait expliqué Bernard Francou, de l’IRD, et la situation devient problématique. Une des solutions est de construire une nouvelle usine de dessalement d’eau de mer. L’ONG Condesan a poussé un autre projet, original, mis en œuvre par Sedapal, société de gestion de l’eau.

    Un dessin explicatif des amunas montré sur le site de l’association Agricultures Network. Sans traduction des termes en espagnol, le schéma est compréhensible. Les pluies de la saison humide alimentent, sur les sommets, des torrents et des rivières descendant dans la vallée. Les canaux artificiels, dont l’un est représenté ici à 4.400 m d’altitude, détournent une partie de l’eau d’un cours d’eau et la fait couler lentement, ici vers la gauche, bien au-dessus des cultures. Cette eau va s’infiltrer dans le sol et descendre lentement dans le sous-sol (les flèches noires), au lieu de dévaler la pente en surface. Pendant la saison sèche, elle nourrira ainsi les nappes aquifères de la vallée, humidifiant le sol et grossissant les cours d’eau de basse altitude. © Agricultures Network

     

    L’idée est de reprendre une technique connue depuis les Huari, ou Wari, une civilisation installée dans les Andes avant les Incas, entre 550 et 900 après Jésus-Christ.

    Le principe des amunas, ou mamanteaos, est de détourner l’eau des torrents en haute montagne, à plus de 4.000 m d’altitude, à la fin de l’hiver quand les glaciers fondent. Des rigoles l’envoient dans des zones situées 1.000 à 1.500 m au-dessus des cultures. Ces petits canaux libèrent l’eau dans le sol, là où il est suffisamment fracturé pour être perméable. Elle s’enfonce donc et descend lentement. Quelques mois plus tard, quand les torrents seront à sec, elle sera parvenue au niveau des champs cultivés, humidifiant le sol, emplissant les aquifères et alimentant les rivières.

     

    La technique des amunas serait efficace et économique

    Ce système est encore utilisé au Pérou, à San Andrés de Tupicocha, dans la province de Huarochirí. Les spécialistes en hydrologie sont en train de répertorier les canaux existants et de voir où l’eau ressort, comme l’explique Bert de Bièvre, de Condesan à la revue New Scientist. Selon une étude présentée par Gena Gammie (Forest Trends Water Initiative) lors d’un forum à Pékin en 2014 (Making the Case for Green Interventions for Water Management: Experience from Lima, Peru), il suffirait de reconditionner 50 amunas existants pour augmenter de 60 %, soit 26 millions de m3, la quantité d’eau disponible dans les rivières alimentant Lima.

    Les hispanophones pourront consulter cette vidéo pour suivre une explication du procédé. Un budget de 12 millions de dollars (environ 11 millions d’euros) doit être alloué à ce projet. D’après Bert de Bièvre, il existe d’autres moyens de retenir l’eau dans la montagne, notamment la plantation d’arbres. Mais la technique des Huari serait la plus économique de toutes…

    FUTURA Environnement

    http://fortune.fdesouche.com/381005-perou-la-secheresse-combattue-par-une-technique-vieille-de-1-500-ans#more-381005