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  • L'argent saoudien pour exporter l'islamisme

    Lu ici :

    S"Selon quotidien américain The New York Times, qui trié et étudié des dizaines de milliers de documents diplomatiques saoudiens révélés par le site WikiLeaks, l'Arabie Saoudite investit "des milliards de pétrodollars dans des organisations islamiques à travers le monde, pratiquant une diplomatie du chéquier". [...]

    Riyad a notamment accordé des moyens financiers à des prédicateurs à l’étranger, construit des mosquées, des écoles, des centres et soutenu des campagnes pour contrer des responsables et des médias à l’étranger qui étaient susceptibles de s’opposer à l’agenda du Royaume".

    D'après Usama Hasan, chercheur en études islamiques à la fondation Quilliam à Londres, cité par new York Times, "il s’agit de milliers et de milliers d’organisations militantes et religieuses (...) directement ou indirectement financées par eux" à travers le monde.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La France rurale, en colère, fait trembler l’exécutif

    Au lendemain des annonces faites par le gouvernement, les agriculteurs poursuivent leur mobilisation.

    Le plan d’aide d’urgence aux éleveurs, d’un montant de 600 millions d’euros, a reçu un accueil plus que mitigé de la part du monde agricole du pays et de ses représentants syndicaux, ne réclamant ni aides ni primes mais la possibilité de vivre du fruit de leur labeur.

    François Hollande s’est rendu à Dijon ce matin pour rencontrer des agriculteurs et tenter par un bavardage insipide et incantatoire de calmer leur colère :

    « Nous devons agir sur ce qu’est le sujet, c’est-à-dire les prix, aussi bien du lait que de la viande, et je pense à toutes les productions, porcine, bovine, et d’autres encore… »

    Même vide chez le Premier ministre, Manuel Valls, qui a sorti la posture éculée de la fermeté :

    « Je condamne toujours avec la plus grande fermeté la casse et les violences (…) La colère ne permet pas tout ! »

    Il n’a cependant pas pu, dans ce dossier sensible, en appeler à « l’esprit Charlie » pour tenter de mater toute contestation, et s’est révélé autant hier à l’Assemblée nationale qu’aujourd’hui au micro de RTL totalement hors sujet, montrant par la banalité de ses prises de parole qu’il ne maîtrise aucunement le dossier :

    « Il faut (…) que chacun prenne ses responsabilités, notamment les abatteurs et les industriels. Il est essentiel que les prix augmentent dans la filière du bœuf… »

    Le Premier ministre a assuré que les pouvoirs publics allaient renégocier tous les contrats d’approvisionnement pour aller vers une généralisation de l’approvisionnement local dans toutes les restaurations collectives d’État, une décision qui aurait dû être prise il y a des années, preuve de l’incapacité de nos gouvernants à donner la priorité aux produits français.

    Enfin, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, s’est vanté d’avoir demandé et obtenu la tenue d’un conseil des ministres européens de l’Agriculture en septembre sur la crise de l’élevage. Preuve, s’il fallait encore en donner, que Paris a totalement cédé sa souveraineté à « l’étranger ».

    Dans la journée, de 10 à 15 000 éleveurs se sont mobilisés dans le pays et ont procédé à des blocages, manifestations et autres démonstrations en périphérie de Lyon, en Auvergne, en Bourgogne, en Franche-Comté dans le Limousin, en Poitou-Charentes, dans le Centre, en Bretagne, en Normandie et dans le Nord.

    Les tracteurs se sont rassemblés dans le centre de Lyon pour entendre le secrétaire général des Jeunes Agriculteurs, Florent Dornie, et le président de la FNSEA, Xavier Beulin, qui n’est pas le mieux placé pour défendre ses collègues. En effet, comme le révèle le journaliste et critique gastronomique Périco Légasse dans l’édition en ligne du Figaro du 22 juillet :

    « Sublime paradoxe, la patron de la FNSEA, premier syndicat agricole, Xavier Beulin, qui discute avec le ministre, est président de la multinationale Sofiprotéol, propriétaire de plusieurs marques agro-alimentaires, dont l’une des filiales à 100%, la société Farmor (Glon-Sanders), à Guingamp, importe des centaines de milliers de tonnes de poulets industriels brésiliens produits dans des conditions ignobles. D’une main j’envoie mes éleveurs de volailles faire des actions commandos, d’une autre j’importe en masse, ce qui les conduit à la ruine. Tout un symbole des aberrations de notre époque. Une question historique se pose alors, qu’est-ce que ce monsieur fait à la table des négociations ? »

    Il est assez remarquable de constater le silence total sur les conséquences financières dans le monde de l’élevage des mesures prises par Moscou, après la mise en place de sanctions stupides par Paris dans le cadre du dossier ukrainien.

    Il faut souligner que les annonces faites par l’exécutif ne sont qu’une addition de mesurettes, qui contreviennent pour une partie d’entre elles aux règlements européens, et cela face à une opinion publique acquise à la cause paysanne. Il est à craindre cependant qu’au final, et comme à l’accoutumée, le monde agricole ne se fasse une nouvelle fois enfumer et que les consommateurs soient victimes d’une hausse des prix. Dans l’immédiat, de nouveaux mouvements sont à prévoir dans les jours prochains.

     

    Sourceegaliteetreconciliation.fr

    http://www.altermedia.info/france-belgique/egalitereconciliation/la-france-rurale-en-colere-fait-trembler-lexecutif_139330.html#more-139330

  • La délinquance augmente et les prisons se vident

    Christiane Taubira c’est l’effet « kiss cool » ou la double peine pour les français : la délinquance augmente mais les prisons se vident ; la population carcérale en France s’élève à 66 864 détenus au 1er juillet 2015, baissant de 2,1% sur un an. Très concrètement cela signifie que le danger pour la population française augmente de façon très importante.

    Que ce soit les coups et blessures suivis de mort, les violences sexuelles, les atteintes à l’intégrité physique ou les escroqueries économiques et financières, les courbes suivent la même orientation que celles du chômage : une hausse sévère.

    A défaut de pouvoir régler le problème de l’insécurité de français, la ministre de la justice Christiane Taubira pourra peut-être bientôt se vanter d’un succès : avoir réglé le problème de la surpopulation carcérale !

    http://www.medias-presse.info/la-delinquance-augmente-et-les-prisons-se-vident/35890

  • 17 députés français se rendent en visite officielle en Crimée, dans un contexte de crise agricole due aux sanctions russes.

    C’est à l’initiative du député républicain, Thierry Mariani, que  dix-sept parlementaires (dont 3 sénateurs) sont partis mercredi pour Moscou. Thierry Mariani, Nicolas Dhuicq, Jacques Myard, Yves Pozzo Di Borgoainsi que la plupart de leurs compagnons de voyage, sont des récidivistes; en septembre 2014 ils s’étaient déjà rendus en Russie en compagnie de 14 parlementaires pour assurer le Kremlin de leur soutien dans la crise ukrainienne. Ils ont, comme la fois précédente, rencontrer Sergeï Narychkine, le Président de la Douma. L’originalité, cette fois-ci, tient au fait qu’ils se sont rendus en Crimée. Le rattachement de la Crimée à la Russie, selon la volonté de ses habitants, avait été le prétexte aux séries de sanctions que l’Occident a depuis, fulminées contre la Russie.

    Christine Dalloz, Yannick Moreau tous les deux Républicains, et Jérôme Lambert (RRDP) sont les nouveaux venus, cette année.

    Les parlementaires étaient en Crimée ce jeudi et y resteront demain. Il ont confié au Courrier de la Russie qu’ils militent pour une « Grande Europe, [dans laquelle] nous sommes de toute façon « condamnés » à travailler avec la Russie. L’affaire ukrainienne est un cancer qu’il faut stopper, et pour cela, il faut garder le contact. »

    Un voyage qui rappelle également la visite de parlementaires français à Damas, reçus par Bachar-el-Assad: quatre députés en février 2015, parmi lesquels Jacques Myard, et tout récemment, le parlementaire chrétien-démocrate, Jean-Frédéric Poisson .

    L’Ukraine veut interdire son territoire aux députés…

    Thierry Mariani ajoute : « la Crimée est historiquement russe. Point final. On ne lutte pas contre l’Histoire. Et si quelqu’un estime qu’il s’agit d’une violation du droit international, eh bien, je suis très fier, à 56 ans, de commencer une carrière de délinquant international ! » A propos d’une éventuelle interdiction d’entrée en Ukraine, il précise: « Je connais bien l’Ukraine et j’y étais encore il y a un mois, à titre personnel, afin de rédiger un rapport pour l’Assemblée nationale. J’attendrai que le pouvoir actuel – dont, à mon avis, les jours sont comptés – tombe et je retournerai en Ukraine lorsqu’un nouveau gouvernement sera en place.»

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  • Avortement : des femmes pour le maintien du délai de réflexion obligatoire

    Le délai de réflexion avant un avortement est un des sujets du projet de loi santé, adopté en première lecture à l’Assemblée nationale. Gènéthique a sollicité des femmes qui ont accepté de partager leur expérience et ont donné leur témoignage en répondant à un questionnaire en ligne. Alors que la commission des affaires du Sénat vient de relancer le débat en supprimant cet article, Gènéthique restitue leur parole. Elles sont 64 à avoir répondu. La moyenne d’âge de ces femmes est de 26 ans. La plus âgée a 67 ans, la plus jeune 16 ans. L’une d’elle a du avorter à 14 ans. Si l’échantillon n’a pas de valeur représentative, cette consultation donne cependant sa place dans ce débat à la parole de femmes directement concernées par l’avortement et qui se disent en majorité favorables au maintien du délai de réflexion obligatoire.

    Plusieurs expliquent qu’il est même trop court. L’une d’elle raconte :

    A« J'y ai été forcée par ma famille et je pense que si le délai avait été plus long j'aurais pu réussir à m'organiser pour garder cet enfant, ou du moins réussir à me battre contre ma famille ».

    Une autre précise :

    « C'est trop court et avec la pression des familles et du compagnon, il faudrait qu'on nous écoute plus car c'est nous qui en souffrons après »

    Une troisième, qui n’a pas bénéficié du délai de réflexion, explique :

    « Car à l'heure d'aujourd'hui je serai sûrement maman ».

    Elles légitiment l’opportunité de ce délai en évoquant souvent leur souffrance après l’avortement : 

    « Je suis allée au bout du processus d'avortement... Je l'ai regretté aussitôt... Ça fait deux ans... Je ne m'en suis toujours pas remise, je pleure mon enfant que j'ai tué... Je donnerai tout pour revenir en arrière et le garder... » « J’ai avorté (…), mais j’ai encore du mal à dormir et pourtant cela fait 3 ans et demi ».

    Une femme raconte :

    « Je n’ai eu que 2 jours de réflexion. En septembre 2008, j'ai arrêté la pilule. Je n’arrive plus à tomber enceinte ».

    A fortiori, l’une d’elle explique que ce délai lui a permis « d’éviter de faire la plus grosse erreur de ma vie », tandis qu’une autre ajoute :

    « Sans cette réflexion à l'heure d'aujourd'hui je n'aurais pas mon bébé, c'est une longue semaine certes mais pour les femmes qui doutent, elle est importante ! ».

    « Certains membres de ma famille me mettaient la pression. Grâce à ces 7 jours, j'ai trouvé la force de les affronter et de refuser d'avorter. »

    « J'ai changé d'avis. Après le choc de la nouvelle, cette période m'a permis de revoir la situation et de comprendre qu'il est possible de garder cet enfant. »

    Si certaines estiment que ce délai est inutile, plusieurs femmes, qui n’ont pas pu en bénéficier expriment leurs regrets :

    « J'ai eu un rendez-vous pour une ordonnance de prise de sang pour le groupe sanguin et le lendemain, on m'a donné le traitement. Je regrette énormément. J'aurais aimé avoir du temps car c’est très dur. J'aurais pu réfléchir et dire non à ceux qui m'y ont amenée ».

    « Avec le recul, je pense que si j’avais eu le délai légal, je ne l’aurais pas fait ».

    La plupart des femmes qui ont répondu au questionnaire disent qu’elles ont avorté. Une décision souvent contrainte : si 12 femmes considèrent que l’avortement était « une  évidence, cette grossesse n’était ni prévue, ni désirée », et pour 5 autres, juste « une alternative possible », 33 d’entre elles expliquent que l’avortement a été « une réponse douloureuse à une situation sans issue ». Et elles sont 19 à exprimer que cette solution n’était pas la leur, mais « la réponse qui m’était imposée ».

    Elles racontent :

    • « Sous pression j'ai avorté ».
    • « C’est ma mère qui a décidé l’avortement »,
    • « j'ai décidé, à bout de lutte contre le père de l’embryon et ma mère, d'accepter l'Ivg médicamenteuse ». 
    • « J'ai été contrainte de subir une IVG médicamenteuse. On m’a imposé de ne pas le garder ».
    • « J'ai décidé d'avorter à cause de mes proches car ils me rabaissaient tous en me disant : ‘T’as que 14 ans, tu vas niquer ta vie, t'es encore a l'école et tout’. Mais pour moi dans ma tête, je m'en foutais, j'étais prête à le garder et à assumer ».

    Au terme de cette enquête, il apparaît que les femmes sont loin de demander prioritairement des facilités d’accès à l’avortement, en supprimant par exemple le délai de réflexion entre les deux rendez-vous. Bon nombre d’entre elles regrettent d’avoir été au bout de la démarche, elles regrettent d’avoir avorté. Elles reposent la seule vraie question qui soit quand une grossesse non désirée s’annonce : comment aider, accompagner ces femmes pour qu’elles puissent accueillir l’enfant qu’elles portent ? 40 ans après le vote de la loi Veil, cette question essentielle, qui était et qui demeure une obligation légale introduite dans la loi, est restée lettre morte et n’a fait l’objet d’aucune proposition politique.

    Michel Janva