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  • Bruno Gollnisch dans le JDD: savoir raison garder

    Bruno Gollnisch a  accordé un entretien au JDD, paru ce dimanche,  sur « l’affaire Jean-Marie Le Pen » que nous publions ici in extenso. Il y réitère ses appels à l’apaisement et à la conciliation,  au nom de ce qu’il estime être  l’intérêt supérieur du Front National et dans la perspective de la présidentielle de 2017.

    JDD: Quel regard portez-vous, sur ce qui se passe aujourd’hui au FN ?

    Bruno Gollnisch. Un regard attristé. Humainement parlant, c’est désolant. Jean-Marie Le Pen –j’en sais quelque chose puisqu’il m’avait longtemps présenté comme son successeur- a favorisé ensuite l’ascension de Marine. Or, aujourd’hui, il semble que l’animosité envers lui augmente de façon inquiétante. Si c’est rationnel, cela signifierait alors qu’on le sacrifie au politiquement correct. 

    Si c’était affectif, ce serait également navrant. Dans l’un ou l’autre cas c’est contraire à l’intérêt du Mouvement. Qu‘est-ce en effet qui a permis à ce Front National, de tenir depuis quarante ans au milieu de tant d’épreuves ? C’est une dimension affective que les événements actuels atteignent. Du coup, même si l’appareil (moi inclus) ne conteste pas Marine Le Pen, beaucoup d’amis vont s’éloigner. Le 24 octobre 2014, à notre Congrès de Lyon, on annonçait  83.087 adhérents à jour de cotisation. Aujourd’hui, lors du vote sur les nouveaux statuts, ils auraient été 28 000 à s’exprimer sur 52 000 adhérents annoncés. Et les résultats des dernières élections partielles ne sont pas très rassurants.

     JDD:Admettez pourtant qu’avec son interview fracassante à « Rivarol », votre ami Jean-Marie Le Pen, l’homme du « détail », a fait une fois de plus dans la provoc…

    BG: Rivarol  est un journal confidentiel  et qui défend la mémoire du Maréchal Pétain. Ils interrogent donc Jean-Marie Le Pen sur le sujet. Ce qu’il a répondu (une phrase, se concluant par les propos du Président Pompidou appelant à la réconciliation des Français) n’avait, à mes yeux, rien de choquant ni de nouveau. De Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand, faisaient chaque année fleurir la tombe de Pétain à l’île d’Yeu! Jean-Marie Le Pen a le sentiment d’être victime aujourd’hui d’un procès en sorcellerie. Il en est outré, mais il essaie de ménager une possibilité de réconciliation.

    JDD: Jean-Marie Le Pen pense que Marine agit sous l’influence de Florian Philippot… 

    BG: Florian Philippot tient un discours  «gaullo-colbertiste » qui pourrait passer chez certains pour socialisant, compte tenu de ses origines « chevènementistes ». Mais là n’est pas l’essentiel.  Selon moi, Marine choisit ses conseillers. C’est une femme de caractère, mais il faut qu’elle montre aussi son aptitude au compromis dans l’intérêt de la cause qu’elle sert.  Toute expression d’une position différente de la sienne n’est pas une agression à son encontre…

    JDD: Comment jugez-vous l’attitude de Marion Maréchal Le Pen ? 

    BG: Je serais très déçu qu’elle ne lance pas un appel à la réconciliation. Jean-Marie Le Pen n’est pas à l’origine de la fronde en Paca. Mais il est président sortant, depuis des années, du Groupe d’élus régionaux, qui n’ont pas démérité, et dont plusieurs sont très amers.  Il est évident qu’il doit être consulté sur la situation politique de cette région, sur les investitures, les aspects humains, les dossiers, etc. On construit mieux sur des fondations.

    JDD: Comment tout cela va-t-il finir ?

    BG: Si l’on ne sortait pas rapidement de cette spirale délétère, je serais très pessimiste. Il serait odieux de vouloir éliminer Jean-Marie Le Pen, qui certainement ne laisserait pas sans réaction une telle injustice. C’est pourquoi il faut trouver un modus vivendi, ce qui est encore possible. 

    JDD: Marine Le Pen n’a-t-elle pas impérativement besoin, dans la perspective de 2017, de se débarrasser des outrances du Front national ?

    BG:  S’il s’agit de donner satisfaction au discours  politiquement correct, on n’en fera jamais assez. Et Jean-Marie Le Pen est un symbole de résistance au prêt-à-penser. La démoralisation gagnerait au moins une partie de nos militants… et de nos électeurs. 

    JDD: Qu’auriez-vous souhaité, vous ?  

    BG: J’ai tenté –mais jusqu’ici en vain- d’en appeler à la « désescalade ». Sur le fond, en somme, Marine Le Pen veut l’efficacité. Jean Marie Le Pen, qui est un grand témoin de l’Histoire contemporaine, veut, lui, dire sa vérité…Il suffit d’acter, et, il en est d’accord, que, n’étant plus le Président en exercice, ses propos n’engagent pas l’ensemble du Front National. Des concessions mutuelles s’imposent pour conserver les chances de Marine Le Pen à la présidentielle de 2017. Une division dans nos rangs serait très néfaste au moment où nos adversaires font tout pour s’unir.

    http://gollnisch.com/2015/08/04/bruno-gollnisch-dans-le-jdd-savoir-raison-garder/

  • Comment François Hollande et Manuel Valls ont magouillé pour éviter une législative partielle en Isère potentiellement catastrophique pour le PS

    Les faits remontent au 23 juillet 2015. François Hollande, Manuel Valls et Ségolène Royal s’entendent sur le fait de parachuter le député PS de l’Isère François Brottes à la présidence du directoire de Réseau de transport d’électricité (RTE) avec, à la clé, 398.000 euros par an. Mais cette promotion nécessite d’abandonner son siège de député.

    Dans un tel cas, la procédure normale est simple :

    – s’il quitte son siège de député pour entrer au gouvernement, il est remplacé par son suppléant;

    – s’il quitte son siège de député pour motif professionnel, il doit démissionner, ce qui entraine une élection législative partielle dans sa circonscription.

    Mais le Parti socialiste ayant perdu quasiment toutes les partielles organisées depuis 2012, et sa majorité n’étant plus que relative, l’Elysée et Matignon ont fait appel à leurs conseillers pour contourner la normalité.

    L’entourloupe consiste à faire appel à une exception présente dans le code électoral permettant aux députés dont le siège devient vacant pour cause de mission temporaire confiée par le gouvernement d’être remplacés par leur suppléant, sans recours à une élection partielle. Seule condition, la loi exige que la mission soit prolongée « au-delà du délai de six mois ».

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  • Il y a eu quatre cents ans en janvier, naissait le surintendant Nicolas Fouquet….

    Il y eu, dans l'Histoire, des hommes qui semblaient n'être nés et n'avoir vécu que pour laisser aux générations futures un exemple à ne pas suivre. Le surintendant Nicolas Fouquet, né le 27 janvier 1615 - il y a eu quatre cents ans ! - fut assurément de ceux-là.

    Quo non ascendet ?

    Il était issu d'une riche famille de marchands de drap angevins, qui s'était peu à peu agrégée au monde de l'office et de la robe avant de se tourner vers le service du roi, tout en gardant une dévotion très marquée dans l'esprit de la Contre-Réforme catholique et de la compagnie du Saint-Sacrement. François, le père de Nicolas, maître des requêtes, avait ajouté aux armes explicites de ses ancêtres - le fouquet est un écureuil en patois de l'ouest - la fière devise (Jusqu'où ne montera-t-il pas ?) qui traduisait bien l'impatiente ambition de la famille. Nicolas était le second des quinze enfants de François Fouquet et de Marie de Maupeou. Intelligent et travailleur, et quelque peu charmeur, il ne tarda pas à s'affirmer comme le plus apte à prendre la tête du clan.

    D'abord avocat, puis maître des requêtes, intendant à l'armée du Nord, dans le Dauphiné et en Catalogne, Nicolas fut promu à la généralité de Paris. En novembre 1650 il acheta, avec le soutien de Mazarin, la charge de procureur général du Parlement, poste qui faisait de lui l'homme du roi au sein de la turbulente assemblée. Durant la Fronde il s'acquitta de ses fonctions avec habileté, servant souvent d'intermédiaire entre les partis. Marié à une riche héritière, Louise Fourché, il épousa, à la mort de celle-ci, Marie-Madeleine de Castille, cousine du maréchal de Villeroy, gouverneur du jeune Louis XIV.

    Déjà propriétaire du domaine de Vaux-le-Vicomte, qu'il allait agrandir par des acquisitions successives pendant quinze ans, il était alors un homme d'influence bien introduit dans les milieux des traitants et des financiers, si bien que le cardinal Mazarin, à la mort du surintendant La Vieuville (1653), choisit Nicolas pour succéder à celui-ci. L'état des finances royales était alors dramatique ; la poursuite des campagnes militaires, les désordres politiques de la Fronde n'avaient it qu'aggraver le mal. Même les expédients coûteux et les taux usuraires ne suffisaient plus. La pénurie des espèces due aux faibles arrivages des cargaisons d’Amérique engendrait le resserrement pu crédit, le ralentissement du commerce, la contraction de l'économie. Or Fouquet, tel un magicien, réussit à renflouer les caisses de l'État et à restaurer la confiance. Menant rondement, habilement ses affaires, risquant sa fortune personnelle, prélevant sur les biens de sa femme, il parvint à obtenir des concours qui eussent été refusés au roi lui-même.

    Jongleries aventureuses ? Avec l’argent public

    Jean-Christian Petitfils, dans son Louis XIV(1), a, semble-t-il, bien cerné la personnalité de notre homme : « Tout ceci générait des abus, abus inhérents au système fisco-financier de l'époque. Fouquet qui n'agissait pas seulement comme responsable politique mais comme financier privé considérait qu'il rendait service au roi. Il était donc naturel qu'il y trouvât son compte ». Ces pratiques, en l'absence de banque centrale et d'unité budgétaire, étaient alors si courantes que tout le monde, au sein du groupe dirigeant, en profitait, même le cardinal Mazarin ! « Fouquet, poursuit Jean-Christian Petitfils, en arrivait à des jongleries aventureuses, des pratiques acrobatiques où se confondaient son propre argent et celui de l'État. »

    Le tort de Fouquet fut de croire que sa surintendance était une marche vers le pouvoir. Alors il joua au "Magnifique". À Saint-Mandé, sa résidence de prédilection, il s'entoura, d'une riche collection de tableaux et d'une immense bibliothèque. Il menait un train de vie fastueux qui ne pouvait pas ne pas lui attirer des jalousies et des calomnies, dont les plus cruelles furent celles de Colbert. Sûr d'être le seul homme capable de succéder à Mazarin, mort le 9 mars 1661, il semblait ne craindre personne. Or le jeune Louis XIV, vingt-trois ans, tout récemment marié à Marie-Thérèse, infante d'Espagne, archiduchesse d'Autriche, entendait faire savoir qu'il exercerait lui-même le pouvoir, affirmant son autorité face à sa mère, Anne d'Autriche, et aux amis du cardinal. Il voyait parfaitement que, si le pouvoir royal, triomphant de la Fronde, avait abaissé les puissances féodales, celles-ci risquaient bel et bien d'être remplacées par les puissances d'argent, encore plus dangereuses car elles pourraient alors séduire les gens de lettres et façonner l'opinion...

    Or Fouquet disposait d'une immense fortune qu'il s'était appropriée aux dépens des finances publiques. Mazarin lui-même n'avait pas été exempt de ce péché, mais au moins s'était-il racheté par les services rendus à la nation. Fouquet avait réuni autour de lui toute une cour de protégés, d'administrateurs, d'artistes et de gens du monde. Ses moyens étaient tels qu'il s'était aménagé, en acquérant la terre et le marquisat de Belle-Ile une véritable place forte, laquelle, s'ajoutant à son duché de Penthièvre et au port de Concarneau, lui faisait entrevoir la possibilité de faire main basse sur toute la flotte de la Manche. En tout cas, ces possessions lui serviraient éventuellement à se retrancher si son sort venait à prendre mauvaise tournure ! Du moins le croyait-il..

    Ce mondain délicat était dévoré par le goût du luxe, du faste et la passion du beau mais surtout la quête du pouvoir. Or, étant un parvenu qui n'avait jamais beaucoup lutté pour arriver, puisqu'il avait toujours été protégé par son père, puis par la reine mère Anne d'Autriche, il ne semble pas qu'il eût pu mesurer le danger qui le menaçait. Il tomba en toute naïveté dans tous les pièges que lui tendirent Colbert puis le roi, le recevant dans des audiences inutiles mais qui flattaient son amour propre.

    Bien plus qu’une affaire de jalousie

    On dit souvent que, s'étant fait bâtir le magnifique château de Vaux-le-Vicomte par les plus grands architectes et artistes du temps (Le Vau, Lebrun, Le Nôtre) et y ayant attiré les plus grands écrivains de son temps comme Jean de La Fontaine, Charles Perrault, Molière..., Fouquet s'était attiré la jalousie du souverain en organisant pour lui en ces lieux le 17 août 1661 une fête éblouissante. Il s'agissait dans ce cas de bien autre chose que de jalousie !

    Louis XIV ne pouvait tolérer qu'un homme d'argent prétendît devenir une force politique et s'ériger en arbitre souverain de l'Etat. Déjà il songeait à se débarrasser de lui et, d'abord, à lui arracher la surintendance. Mais Colbert, telle une couleuvre jalouse, faisait recueillir des informations par quelques espions sur les fortifications de la citadelle de Belle-Île, qui devenait une puissante base navale pour commercer avec les îles d'Amérique. Colbert rédigea un rapport très détaillé. Preuve était faite qu'aux malversations financières s'ajoutait le crime de lèse-majesté ! Trois semaines après la fête tapageuse de Vaux, le 5 septembre, l'opulent surintendant tut arrêté à Nantes, au cours d'une réunion des États de Bretagne à laquelle assistait le roi, par une compagnie de mousquetaires du roi commandée par le capitaine Charles de Batz-Castelmore dit sieur d’Artagnan, pour être déféré devant une cour d'exception. Après trois années de procès, les juges se prononcèrent pour la confiscation des biens de l'accusé et son bannissement. Or Louis XIV, qui ne souhaitait pas le voir intriguer de l'étranger ou divulguer certains secrets d'État, transforma la sentence en détention perpétuelle.

    Ainsi l'ancien ministre fut-il accompagné par une escorte de cent mousquetaires à la forteresse de Pignerol, dans les Alpes savoyardes, où il resta enfermé jusqu'à sa mort le 23 mars 1680.

    Fouquet servit-il de bouc émissaire ? Sa personnalité flamboyante, charmeuse et arrogante à la fois, faisait de lui la cible idéale. François Bluche écrit dans son magistral Louis XIV(2) : « Le surintendant s'est fait, avec les "richesses d'iniquité" autant d'ennemis que d'amis. Son ambitions en contrariait d'autres et pas seulement M. Colbert. Au reste l'immolation périodique de victimes propitiatoires est un rite immémorial qui rassure les peuples. » Cela ne saurait prouver l'innocence de Fouquet, mais Simone Bertière, étudiant Le Procès Fouquet(3), a raison d'écrire que Louis XIV « eut la chance du double retour de la paix intérieure puis enfin extérieure [qui supprima] provisoirement la principale cause du dérèglement des finances, les dépenses dues à la guerre », et que le procès Fouquet n'est qu'un épisode du combat séculaire que la monarchie mena pour s'affranchir de l'emprise des manieurs d'argent qui allaient finir pour l'engloutir en 1789. Tant il est vrai que, comme allait le dire sous la Restauration le baron Louis, il faut une « bonne politique » pour avoir de « bonnes finances »...

    La sévérité inflexible du roi dans l'affaire Fouquet était à la mesure de la gravité de la situation. Il fallait frapper fort pour que, comme écrit Jacques Bainville dans son Histoire de France(4), chacun sût que désormais « nul n'aurait licence de s'enrichir à la faveur du désordre et aux frais de l'État. » Le roi, loin des soucis électoralistes des politiciens d'aujourd'hui, n'avait nul besoin de ménager les puissances d'argent...

    La république a toujours plus de mal à s'en dépêtrer, on le voit presque tous les jours...

    Michel Fromentoux Rivarol du 9 juillet 2015

    1) Jean-Christian Petitfils : Louis XIV, Perrin, 2001

    2) François Bluche Louis XIV, fayard, 1986

    3) Simone Bertière : Le procès de Fouquet, Fallois, 2013

     

    4) jacques Bainville : Histoire de France, Fayard, 1959

  • La prison d'Arras, c'est "le Club Med, les vacances"

    D'après une série de trois articles de la Voix du Nord, la maison d'arrêt d'Arras est une véritable passoire pour smartphones, et les journalistes n'ont eu aucun mal à contacter par Facebook des détenus, qui se sont fendus d'une visite guidée de leur douillet univers carcéral, photos à l'appui.

    1891813767_B976202411Z.1_20150803183551_000_GM94VB0I7.1-0En théorie, les smartphones sont interdits à l'intérieur de l'établissement, mais certains gardiens ferment les yeux, les caméras de surveillance sont systématiquement mises hors d'usage, et pour 40 euros un revendeur jette un appareil par-dessus la clôture à l'heure de la promenade. La prison d'Arras, "c'est le Club Med, les vacances", d'après un détenu, petit plaisantin à ses heures. On trouve quelque fois plus de téléphones portables que de détenus dans une cellule.

    Le vice-procureur, Élise Bozzolo, est parfaitement au courant de la situation, mais y voit un moyen d"acheter "une forme de paix sociale" : "quand les détenus sont sur leur téléphone, ils ne font pas autre chose...".

    Ce qui est tout de même un aveu d'échec, non ?

    Marie Bethanie

  • « Abdallah », « Mussolini » et « l’avant-garde » : retour de flamme

    Bruno Gollnisch l’a souvent dit, la diabolisation du FN par le microcosme n’est pas, n’a jamais été  de notre fait. Respectueux  de la légalité républicaine et du jeu démocratique, le Mouvement national dénonce notamment la politique d’immigration de l’RPS mais les adhérents frontistes ne se sont jamais attaqués aux immigrés, ni aux  réunions de  nos  adversaires;  ils  n’ont  jamais brûlé vif des enfants, poignardé  des participants à la gay pride, ou décapité quiconque. Le  nationalisme pacifique et raisonné du FN  n’a jamais été mû par la haine de l’autre, de l’étranger mais  par la volonté de sauvegarder nos valeurs civilisationnelles, une  certaine idée de la France.   Et si ladite diabolisation des patriotes  est  bien  moins efficace aujourd’hui qu’hier,  cela découle largement de la prise de conscience croissante de nos compatriotes, à la lumière de leur vie quotidienne,  des mensonges des partis du Système et  de leurs compagnons de route, de leur incapacité à  sortir la France de l’ornière, de leur déni  idéologique du réel. Ce qui par contraste a rendu audible, perceptible la légitimité, le bien fondé,  la véracité des avertissements et du programme défendu par l’opposition  nationale et Marine ces dernières années.  

    Mais Bruno Gollnisch l’a affirmé pareillement,  tant que le FN continuera de défendre notre identité, notre souveraineté, la civilisation helléno-chrétienne, une vision géopolitique de « troisième voie », et  s’opposera frontalement aux forces obscures du mondialisme, il sera par définition toujours l’ennemi à abattre pour le  microcosme et ses relais d’influence qui détiennent les manettes du pouvoir.

    Bref,   la dédiabolisation du FN aura toujours ses limites, que ce soit   au sein  d’une frange plus ou moins conséquente de notre peuple qui  reste, restera soumis, par choix, passivité, conditionnement,  abrutissement audiovisuel,  fainéantise intellectuelle à la propagande orwellienne,  antinationale , mais aussi et surtout au sein de la Caste politico-médiatique.

    L’actualité toute récente nous en offre quelques exemples assez emblématiques. Les médias se sont ainsi fait largement l’écho de la citation à comparaître mercredi du maire FN de  Beaucaire (Gard), Julien Sanchez,  par des commerçants musulmans. Ces derniers, dont l’argumentation a été très complaisamment reprise dans la presse, jugent  « discriminatoires » deux arrêtés municipaux destinés à fermer les magasins dans certains quartiers de la ville pendant la nuit.

    Abdallah Zekri, président d’un fantomatique « Observatoire national contre l’islamophobie » au sein du Conseil français du culte musulman (CFCM), ex adhérent de l’UMP, partisan d’ajouter deux jours fériés musulmans à notre calendrier français, a estimé que « ces arrêtés municipaux visent substantiellement les commerçants d’origine maghrébine de confession musulmane ». Pourquoi ? Et bien dit-il,  parce que  la « période visée par les arrêtés » (jusqu’au 31 octobre), « couvre la période du ramadan, et plus généralement la période estivale, qui représente l’activité commerciale la plus importante pour les commerçants visés. Les mesures prises par ce maire visent à asphyxier l’activité économique de ces commerçants, en raison de leur appartenance à la religion musulmane»!

    Paranoïa ? Volonté de se faire de la pub à moindre frais ? De créer des tensions ?   Incompréhension ? Méconnaissance de la situation locale ? Il est loisible de s’interroger sur les raisons de  cette montée au créneau de M. Zekri car la très grande majorité des  habitants de Beaucaire approuvent  cette décision municipale frappée au coin  du bon sens et du pragmatisme. Comme l’a précisé Julien Sanchez, il n’est pas nécessaire  de chercher la petite bête (immonde), la pulsion discriminatoire comme ressort inavouable des  arrêtés en question. Ils ont été  pris à la demande des riverains des quartiers concernés  qui l’ont alerté. Ils visent  ainsi plus prosaïquement «  à garantir la tranquillité des habitants en termes de bruit ou d’alcool. »

    De manière plus répugnante, et plus bêtement pathétique, Steeve Briois, a été lui aussi attaqué ces derniers jours en sa qualité de maire d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), à l’occasion de l’inauguration de l’animation estivale -piscine et  jeux aquatiques-   organisée par la ville.

    Le crime de Steeve ? A l’évidence pour l’opposition antifrontiste le soutien populaire dont  il bénéficie au regard de sa gestion de la ville et le  fait que  cette dernière initiative festive ait été très bien accueillie. Sur son compte facebook le maire FN a ainsi posté des photos  dont quelques-unes  le  montre  en train de se baigner  au milieu de ses administrés  ou  de glisser sur un toboggan.

    Le secrétaire fédéral adjoint du Parti socialiste et  conseiller municipal d’opposition Stéphane Filipovitch a tout simplement « pété les plombs » en découvrant ses images. Il  a écrit sur son blogue le 25 juillet, avant d’être repris dans la presse,   que «  ce type de propagande populiste a connu des précédents dans l’histoire » (…).  « Etre prêt à tout, se déshabiller pour s’attirer les faveurs, cela porte un nom… Et au-delà du fait que cette présence d’un homme photographié dans l’eau avec des mineurs est déjà très limite, (…) je crois que nous devons collectivement nous élever contre ce dévoiement de la fonction d’élu. »

    Last but not least,  il ajoute encore :   « Faire corps avec son peuple fut et reste le projet de nombres de dirigeants qui, à un moment ou un autre, ont besoin de détourner l’attention du peuple. Mussolini, maître dans l’art de la mise en scène, savait ce qu’il faisait lorsqu’il se prêtait à ce jeu. »

    Un tel concentré d’insinuations perverses et de raccourcis débiles (dans  tous les sens du terme) en dit assez long sur le désarroi,  la nécrose intellectuelle qui frappent la boutique socialiste. Et sur cette sourde pulsion totalitaire qui est constitutive de l’Adn  de la  gauche française,  qui ne demande souvent qu’à se révéler, consistant à ôter toute dignité à son adversaire et/ou à le qualifier de monstre, de malade.

    A ce petit jeu là nous pourrions nous aussi noter qu’au physique M. Filipovitch et son crâne rasé est  plus proche  de l’ex instituteur socialiste devenu Duce -pour le reste il a  certes infiniment  moins  de talent  d’expression que ce dernier -,  que les rares  sans-culottes qui gravitent encore dans les réunions du PS.

    Pour être tout à fait honnête, ajoutons que ce petit cadre  socialiste ne  fait que régurgiter au  niveau local, la tonalité des discours « antifascistes »  tout aussi aberrants, emphatiques  et stupides d’un Manuel Valls ou d’une Christiane Taubira. François Mitterrand n’en fini pas de se retourner dans sa tombe…

    Enfin, L’Obs a lui aussi pondu aujourd’hui  un papier, sous la plume de Denis Demonpion, qui vaut lui  aussi son pesant de cacahuètes progressistes.

    Il est consacré  à l’entrepreneur Charles Beigbeder, frère de l’écrivain  Frédéric Beigbeder,  un  «catholique d’origine béarnaise »,  «candidat à la présidence du Mouvement des entreprises de France (Medef) en 2005 », «membre du conseil exécutif sous la présidence de Laurence Parisot (2005-2013) ». C’est aussi un  ancien secrétaire national de l’UMP «  avant d’en claquer la porte », qui fut candidat lors des dernières élections municipales à Paris sous ses propres couleurs, « sous l’étiquette Paris libéré, contre la candidate officielle de l’UMP Nathalie Kosciusko-Morizet. »

    Or,  croit savoir L’Obs,  Charles Beigbeder  vient de « (déclarer au Scan du Figaro) sa flamme au Front National: Je n’hésiterais pas une seconde et n’aurais aucun état d’âme à soutenir le FN, lors de l’élection présidentielle de 2017 ».

    « Ces déclarations fracassantes (…) tombent alors que Le Point révélait dans une récente édition qu’il  avait déjeuné le 20 mai avec la députée frontiste Marion Maréchal-Le Pen, envisageant la création d’un réseau participatif d’action politique, L’avant-garde. »

    « Une structure » ajoute sans rire  l’auteur de l’article, «dont l‘appellation rappelle clairement les mouvements extrémistes de droite des années 1930. » Ah bon ? L’heure est grave !

    La prise de position  de Charles Beigbeder   a « provoqué la stupéfaction au sein de l’organisation patronale (le Medef, NDLR) » est-il précisé,  un responsable du Medef s’empressant d’ajouter que le traître n’est bien évidemment  pas « un grand patron » (sic)  et que la contagion frontiste au Medef devrait être  limitée. Sur ce dernier point, on veut bien le croire…

    Mais déjà  le factieux aurait montré le bout de son museau puisqu’«en mars 2015, il s’était allié avec l’ancien ministre Charles Millon, qui dans le passé n’avait pas hésité, lui aussi, à s’allier au Front National (en l’occurrence en Rhône-Alpes en 1998  sous la pression de Bruno Gollnisch, NDLR) , pour fonder une boîte à idées libérale-conservatrice Phénix. Le collectif comprend également la responsable de la Marche pour la Vie, Julie Graziani, et l’ex-responsable de la Manif pour tous, Anne Lorne. L’objectif affiché consiste à proposer un programme politique au candidat de la droite à l’élection présidentielle ».

    « Dans Un roman français, Frédéric Beigbeder qualifiait son frère d’homme parfait (…). Une connaissance des deux hommes notait : Entre les deux frères, ça va être épouvantable.» Quelque chose nous dit pourtant  que Frédéric en a vu d’autres,…

    « Le  même (homme)  ajoutait que l’objectif de Charles Beigbeder, un homme aux convictions plutôt équilibrées, était peut-être capable de faire évoluer le FN vers une droite modérée. A moins que l’inverse ne se produise ».

    Petite question  toute simple  en effet : quel serait l’intérêt de faire évoluer le FN vers une droite modérée ? La place est déjà  prise… et  on constate  les résultats.

    Finalement, Charles Beigbeder a choisi quelques heures plus tard  de revenir sur sa déclaration, prétendant avoir été mal compris et qu’il restait fidèle à sa famille politique, «la droite» (laquelle?).  « Je n’ai jamais prétendu, a-t-il précisé,  comme cela m’est prêté, que je serais amené à soutenir sa candidate (Marine Le Pen, NDLR) en 2017. J’ai simplement affirmé que je n’hésiterais pas une seconde à soutenir celui ou celle qui reprendrait mes propositions, quelle que soit son étiquette partisane. » Et « ce n’est pas le cas du programme du FN, loin de là, je tiens à être clair sur ce point ».  Une marche arrière toute à mettre sur le compte là aussi d’une diabolisation toujours efficace au sein des élites?

    http://gollnisch.com/2015/07/31/abdallah-mussolini-et-lavant-garde-retour-de-flamme/

  • Le Renouveau Français : Précision pour les personnes qui hésitent à venir à l’UDT

    Vous ne connaissez personne ? Ce n’est pas une raison pour ne pas venir à l’Université d’été nationaliste ! Au contraire ! 1° L’ambiance y est chaleureuse et chacun est rapidement à l’aise, avec des organisateurs efficaces et sympathiques. 2° C’est le bon endroit pour découvrir des camarades, nouer des contacts voire se faire des amis !
    Informations et inscriptions ici

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    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EuFlyFlFkVtvxwTzFw.shtml

  • Le Français de souche, prié de disparaître…et de la fermer

    Evoquant l’affligeante « affaire Vincent Lambert » -voir sur ce blogue ce qu’en a dit ces derniers mois  Bruno Gollnisch-, en l’espèce ici  la décision du CHU de Reims de le maintenir en vie, Laurent Joffrin,  le co-patron de la rédaction de Libération, a estimé dans un éditorial publié le 23 juillet qu’elle était révélatrice d’une « menace intégriste ». «La pression exercée par des catholiques radicaux sur les médecins du jeune tétraplégique piétine la laïcité » a-t-il écrit. « On est prompt à brandir la laïcité pour dénoncer certaines pratiques extrêmes de l’islam (et souvent, en fait, pour mettre en cause l’islam dans son ensemble). Voilà un cas où l’intégrisme d’origine chrétienne a réussi, par une forme de terrorisme verbal, à piétiner les principes laïcs. Cette atteinte à la République mérite, pour le moins, une égale dénonciation». Pauvre M. Joffrin en pleine confusion mentale! Et en fait de terrorisme verbal, il s’agit de noter que maître Jérôme Triomphe, talentueux et opiniâtre défenseur des parents de Vincent Lambert –il fut  aussi celui tout aussi pugnace  d’Anne Sophie Leclère,  attaquée devant la justice par les  complices de  Mme Taubira-,   a reçu lui aussi  des menaces de mort. Mais « cela ne suffit pas à (l)’impressionner », a-t-il déclaré pour sa part.  

    Si Laurent Joffrin, employé-journaliste du  quotidien détenu par Patrick Drahi,  fait mine ( ?) de s’inquiéter de la «  menace » catholique sur la France, il ne s’offusque pas du passage à la trappe, de plus en plus récurrent sur les chaînes du service public,  de la mention  des saints et des saintes à la fin des bulletins météo,  lors de la présentation de l’éphéméride du lendemain. Une entreprise doucereuse, une  de plus,  de déculturation  au nom du principe du  vivre-ensemble d’esprit laïcard  cher au cœur de la gauche bien-pensante.

    Il est vrai que  la Caste politico-médiatique cache peu ou mal sa volonté de faire du passé  table rase.  Comme l’affirmait le ministre de l’Intérieur (et des cultes) Bernard Cazeneuve le 5 août de l’année dernière sur RTL: « évoquer les racines chrétiennes de la France, c’est faire une relecture un peu frelatée qui a rendu la France une peu nauséeuse. »

    En fait de nausée, c’est celle que cette majorité gouvernementale donne aux Français qui est une incontestable réalité, notamment par la poursuite d’une immigration de peuplement qui, M. Cazeneuve ne nous contredira pas,  entend définitivement  couper notre pays de ses racines.

    Ainsi, la loi sur l’accueil des étrangers qui  été votée la semaine dernière aggrave encore le laxisme dont a fait preuve dans ce domaine la précédente majorité sarkozyste. A titre d’exemple, le  champ du regroupement familial a encore été  étendu puisque M. Cazeneuve a exigé qu’un enfant étranger résidant et scolarisé en France depuis l’âge de six ans, dont le frère est Français, devienne automatiquement Français, sans  attendre l’âge de seize ans et en faire la demande comme cela était le cas auparavant.

    Dans le même ordre d’idée, jusqu’alors pour se faire hospitaliser en France il fallait obligatoirement que  le traitement curatif  de la maladie en cause n’existe pas dans le pays d’origine. Or, alors que notre  système  de santé   est  déjà très  affecté  par  l’immigration-invasion,  un amendement a été  adopté selon lequel on pourra se faire soigner en France même si le traitement existe mais que les soins n’y sont pas effectivement prodigués.

    De la même façon,  les immigrés  non Européens  auront accès à  de nouveaux avantages comme  un titre de séjour de deux à quatre ans ouvrant automatiquement la voie à une carte de résident de dix ans…qui permettra  l’obtention  quasi mécanique   de  la naturalisation française.

    Pendant ce temps,  les persécutions contre ceux  qui préviennent nos compatriotes des dangers de cette politique de substitution de population ne se démentent pas. Lundi, Pierre Sautarel,  l’un des responsables  du site fdesouche,  a été perquisitionné à son domicile et son  ordinateur a été saisi  à la suite d’une plainte du milliardaire rose Pierre Berger,  militant communautaire et  soutien  financier bien connu  du lobby immigrationniste.

    Le Figaro précise que « (M. Sautarel)  serait accusé par l’homme d’affaires Pierre Berger d’avoir relayé un article jugé diffamatoire du site antisioniste Panamza », qui   ne traitait pas du tropisme cosmopolite de M. Berger sous l’angle de son obsession migratoire,   mais relayait rumeurs et accusations supposées de pédophilie   qui ont touché également Jack Lang et Frédéric Mitterrand.

    « Sur les profils Twitter de plusieurs cadres» du FN comme Stéphane Ravier,  «est apparu  mardi le célèbre logo Je suis Charlie détourné en Je suis fdesouche».  Comme le précise le maire FN de Beaucaire Julien Sanchez rapporte ce quotidien , « nous avions un logo Je Suis Charlie sur la mairie de Beaucaire en janvier, et nous défendons toujours la liberté d’informer. Les animateurs de fdesouche ne sont pas journalistes mais leur travail de revue de presse rencontre une audience importante. Ce site est persécuté car il dérange, les méthodes employées contre son animateur semblent disproportionnées. »

    Quant à la position de Bruno Gollnisch lequel,  comme d’autres frontistes,  a parfois été critiqué   sur fdesouche.com   et pas toujours épargné par des commentaires désobligeants,  sa cohérence est bien connue.  Elle lui commande d’apporter son soutien au persécuté Sautarel et de dénoncer ses persécuteurs.

    Bruno l’affirmait il y a déjà quelques années sur ce blogue : « Je ne suis pas de ceux qui se réjouissent quand un  média d’opinion met la clé sous la porte, même quand les opinions en question ne sont pas les miennes ». « Je suis par principe totalement opposé à toute censure  visant à réprimer, sur internet ou ailleurs,  la libre expression des idées et des opinions. A fortiori  quand celles-ci sont exprimées sans provocations et  excès inutiles. Le site fdesouche permet  à nos compatriotes de prendre conscience des mensonges de l’idéologie dominante,  des dérives gravissimes qu’entraînent l’immigration de peuplement et le communautarisme. »  Cela suffit   largement  pour être dans le collimateur des inquisiteurs  de la religion mondialiste.

    http://gollnisch.com/2015/07/29/le-francais-de-souche-prie-de-disparaitreet-de-la-fermer/

  • Messieurs les Anglais, légiférez les premiers !

    Xavier Bertrand, ancien ministre du travail (LR), estime que les exigences formulées par la Grande Bretagne de renforcer le dispositif pour empêcher les migrants de passer en Angleterre ne sera pas suffisant tant qu'une certaine forme de travail illégal y sera rémunérée et y attirera les migrants.

    "«S'il y a autant de migrants à Calais, ce n'est pas parce qu'ils veulent y vivre: ils viennent pour passer en Angleterre». «Les Anglais doivent changer leurs règles sur le travail des migrantsparce qu'en Angleterre, même si, en théorie, il faut certains papiers, la réalité est qu'il est possible d'y travailler sans papiers. Beaucoup de patrons en profitent pour payer ces travailleurs-là moins cher», explique le député LR."

    Le maire de Calais, Natacha Bouchart, pense elle aussi que la solution ne réside pas dans la construction de barrières et que l'Angleterre doit prendre sa part de responsabilités. Elle et Xavier Bertrand veulent un sommet franco-britannique sur le sujet, alors qu'Henri Guaino doute de l'utilité de ces propositions, car «L'Angleterre est une île, c'est beaucoup plus facile pour elle de défendre ses frontières».

    Marie Bethanie