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  • Profanation d'un cimetière catholique au nord de Vienne

    Communiqué de Christophe Boudot, Tête de liste FN Auvergne / Rhône-Alpes :

    "La profanation de 22 tombes au nord de Vienne vient s'ajouter aux 19 vandalisées dans l’Ain le 20 juillet, et aux nombreuses autres depuis le début de l'année, sans jamais émouvoir ni déplacer le ministre de l'Intérieur ou Jean Jack Queyranne, pourtant si prompt à accourir d'habitude.

    Je dénonce avec la plus grande fermeté ces odieuses atteintes au repos et à la mémoire de nos morts et exige la plus grande fermeté quant aux fauteurs de troubles !

    Les autorités ont les moyens de les retrouver en 48 h il suffit qu'ils en aient la volonté politique.

    Je m’associe respectueusement à la douleur des familles dont la mémoire des défunts a été profanée."

    Michel Janva

  • CAHIER D'HISTOIRE DU NATIONALISME N°6 : TIXIER-VIGNANCOUR, UN FRANC-TIREUR DU XXE SIÈCLE…

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    Roland Hélie

    Editorial du n°6 des Cahiers d’Histoire du nationalisme

    Me Jean-Louis Tixier-Vignancour (1907-1989) fut sans doute l’une des figures les plus marquantes de la droite nationale française du XXe siècle.

    Avocat talentueux, réputé pour sa voix de bronze, il défendit avec courage et témérité tous ceux qui, aux yeux du Système, étaient indéfendables. Qu’il s’agisse des réprouvés de « l’épuration », des simples lampistes aux plus illustres comme Louis-Ferdinand Céline, ou des combattants l’Algérie française, comme le général Salan, beaucoup d’entre eux trouvèrent en lui un redoutable défenseur qui leur permit d’échapper à un sort peu enviable.

    Homme politique audacieux et parfois paradoxal, il participa de près ou de loin à tous les grands combats de la droite nationale des années 20 jusqu’à la fin des années 70. Il fut, en 1965, le premier candidat national à une élection présidentielle au suffrage universel sous la Ve République, ce qui lui donna une notoriété personnelle inégalée à l’époque. Il faut dire que Tixier-Vignancour était très motivé par le mépris que lui inspirait le général De Gaulle, son plus fidèle ennemi.

    C’est donc à ce personnage incontournable de l’Histoire du nationalisme français que nous consacrons cette sixième livraison de nos Cahiers.

    Afin de retracer la vie tumultueuse de Jean-Louis Tixier-Vignancour, nous nous sommes grandement inspirés de la remarquable biographie que lui a consacré, il y a une quinzaine d’années, l’avocat bordelais Thierry Bouclier. Celui-ci a eu la gentillesse de mettre à notre disposition son abondante documentation. Nous avons aussi rencontré des grands témoins de sa carrière politique comme Jean-Pierre Reveau et, le plus célèbre d’entre eux, Jean-Marie Le Pen qui nous a accordé un entretien dans lequel il revient sur la campagne et nous fait part de ses regrets de n’avoir pas été lui-même candidat..

    Une évolution contrastée

    De ses débuts, comme étudiant d’Action française, donc peu porté sur le débat démocratique, jusqu’à sa dernière campagne électorale, en 1979, comme tête de liste de l’Eurodroite présentée par le Parti des Forces nouvelles (cf. le n°4 desCahiers d’Histoire du nationalisme) lors des premières élections européennes qui se tinrent, elles aussi, au suffrage universel, Tixier-Vignancour eut un parcours intéressant. Si les revirements conjoncturels furent nombreux, le socle resta toujours le même.

    Certains lecteurs seront peut-être étonnés, voir agacés à juste titre, par les prises de position controversées de Tixier-Vignancour. Il convient cependant, pour bien les comprendre, de les replacer dans le contexte politique et géopolitique qui était celui de l’époque.

    Une présidentielle prometteuse aux conséquences dramatiques

    Nous avons attaché une importance particulière à la campagne présidentielle de 1965 car celle-ci constitue, à elle seule, le fait d’armes politique le plus important de Jean-Louis Tixier-Vignancour. Le fait d’armes judiciaire étant bien sûr d’avoir évité la peine de mort en général Salan.

    Conduite efficacement par Jean-Marie Le Pen, qui en était à la fois le promoteur et l’organisateur, cette campagne suscita un immense espoir. Non seulement celle-ci fut intense, mais en plus elle fut originale et novatrice, en particulier avec la fameuse tournée des plages du « cirque Tixier » au cours de l’été 1965. Du jamais vu jusque là…

    Si tout avait plutôt bien commencé, un certain nombre de paramètres inattendus, dont la candidature du centriste Jean Lecanuet, amenèrent Tixier-Vignancour à modifier considérablement son discours. Il avait commencé sa campagne comme « candidat national », puis, chemin faisant, il devint le « candidat national et libéral » et il termina sa course comme « candidat libéral ». Déjà à cette époque, la recherche d’une hypothétique respectabilité semblait être de mise. Néanmoins, ce recentrage ne fut guère payant puisqu’au soir du premier tour à peine un quart des électeurs escomptés avait voté pour Tixier. Ces résultats furent considérés comme étant décevants et, au lendemain de cet échec, ce fut la débandade. La droite nationale entama alors une traversée du désert qui dura près de 20 ans. Celle-ci fut dramatique car elle laissa le champ libre à une fausse droite libéralo-conservatrice qui passa son temps à prôner une politique d’ « ouverture à gauche » avec les conséquences que l’on sait.

    Une certaine fidélité… malgré tout

    Au cours de cette période, Jean-Louis Tixier-Vignancour tenta de continuer à exister politiquement en s’engageant de manière parfois un peu surprenante, comme ce fut le cas lors de la présidentielle de 1969 où, malgré son anti gaullisme forcené, il appela envers et contre tous à voter pour Georges Pompidou, l’ancien Premier ministre du général parjure. Son soutien à Israël lors de la Guerre des Six jours ne fut pas non plus apprécié par tous.

     A la fin de sa vie, au milieu des années 80, il s’engagea une dernière fois en apportant son soutien au Front national alors émergeant. En fait, Tixier-Vignancour n’était pas un homme d’appareil. Il était plutôt ce que l’on pourrait appeler « un franc-tireur politique ».

    Malgré toutes ses circonvolutions et ses effets d’annonce, malgré tout ce qui peut lui être reprochés, Tixier-Vignancour, béarnais haut en couleurs, demeure une personnalité attachante de notre famille politique. Nous espérons que ce sixième Cahier d’Histoire du nationalisme contribuera à mieux vous le faire connaître.

    Source : http://synthesenationale.hautetfort.com/

    http://pdf31.hautetfort.com/

  • Un pays c'est aussi une identité

    Mathieu Bock-Côté, sociologue chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada, réagit dans Le Figaroà la polémique sur les églises :

    "[...] On a hurlé au populisme, il y a quelques années, quand les Suisses ont voté en faveur de l'interdiction de nouveaux minarets dans leur pays. On a voulu y voir le symptôme d'une crispation identitaire ou, pire encore, d'une poussée xénophobe et islamophobe rappelant, comme il se doit, «les heures les plus sombres de l'histoire». Le refrain est connu. Le référendum suisse exprimait pourtant autre chose: un pays n'est pas qu'une entité administratrice et juridique seulement définie par son adhésion aux droits de l'homme. Un pays,c'est aussi des paysages, une physionomie culturelle, une mémoire inscrite dans mille lieux. Une identité, pour le dire ainsi.

    Il est légitime de vouloir conserver l'héritage historique d'un pays, de rappeler son droit à la continuité. La votation suisse annonçait un réinvestissement existentiel du politique. L'État n'a pas seulement pour vocation d'administrer tranquillement, de manière gestionnaire, une société à la petite semaine. Dans les périodes de crise, quand l'histoire redevient houleuse, et c'est certainement le cas aujourd'hui,la puissance publique doit se porter à la défense des fondements de son pays, de sa part sacrée, qui ne saurait être altérée sans qu'il ne soit mortellement blessé. On pourrait dire qu'en renouant avec sa part chrétienne, la France assume une part refoulée de son identité civilisationnelle.

    La question n'est pas seulement politique. Une France qui se couperait de son héritage chrétien se condamnerait probablement à l'assèchement spirituel. Qu'on le veuille ou non, c'est essentiellement à travers la médiation du catholicisme que la France s'est interrogée, au fil des siècles, sur les questions éternelles. Le catholicisme, à travers son héritage architectural et culturel, connecte la France à la part la plus intime et charnelle de son identité. On voudrait aujourd'hui disqualifier moralement ce désir d'enracinement. Mais le patriotisme n'est pas une forme de maladie mentale."

    Michel Janva

  • Taubira en roue libre (Présent 8408)

     

    À quelle population selon vous s’adresse Christiane Taubira à quelques mois de la raclée électorale annoncée, quand elle propose que la conduite sans permis ne soit plus un délit ? Il suffisait d’entendre ce matin à la radio les délinquants concernés pour se faire une idée.

    Qui conduit sans permis (et au passage sans assurance ni aucun respect des règles) ? Ni vous ni moi. Mais une forte proportion de racailles et de voyous dont le comportement est à cet égard (et à d’autres) totalement criminel. L’un d’eux était tout étonné au micro de RMC de n’avoir écopé que de 300 euros d’amende pour avoir été contrôlé sans permis : « J’le croyais pas ! » Et tu aurais été bien bête de le passer, la vie d’ma mère !
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    Moins cher que de se prendre trois radars dans le mois (pour un dépassement de 5 km/heure). Et ça devrait devenir le tarif ordinaire selon l’une des dispositions du projet de loi intitulé « La justice du XXIe siècle » (excusez du peu) que devait présenter notre madone des détenus ce vendredi en Conseil des ministres : une simple contravention, qui ne donnerait plus lieu qu’à une amende de 500 euros grand maximum. Au tarif du permis de conduire (2 000 euros dans le meilleur des cas) inutile de dire que pour beaucoup, ce sera vite vu.

    Le défaut de permis de conduire était jusque-là passible d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende, mais il est tellement répandu qu’il engorge les tribunaux. C’est la saine méthode Taubira : les pédophiles encombrent les tribunaux ? Supprimons le crime de pédophilie !

    La « déjudiciarisation » des délits routiers avait déjà été envisagée lors des débats préparatoires entourant la réforme pénale de 2014. Mais redoutant un (nouveau) procès en laxisme, la Chancellerie y avait renoncé. Elle revient à la charge, en recadrant très scrupuleusement son projet de réforme.
    Pendant ce temps, haro sur le brave conducteur lambda titulaire d’un 12 points qui a payé toutes ses leçons de code et de conduite, ses assurances, son contrôle technique, son stationnement et qui conduit ceinture bouclée, à jeun, sans oreillette, ni cigarette, ni tongs, en respectant le 130. Au faciès lui, il prend cher.

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/

  • Migrants : la fraternité à l’épreuve de la réalité

    L’afflux des migrants en Europe est un phénomène majeur de son histoire avec lequel elle va devoir composer encore longtemps.

    La vieille Europe est confrontée à un dilemme : appliquer le principe de fraternité comme le pape François l’exhorte de façon récurrente.

    Le 18 avril 2015, il appelait à un « sursaut de la solidarité européenne et internationale avec les migrants qui affluent, dans des conditions épouvantables, vers les côtes italiennes ».

    Le 17 juin 2015, il mettait en cause les gouvernements, organisations et individus qui « ferment les portes aux migrants », invitant les catholiques à « demander pardon à Dieu » en leur nom.

    Ou bien abandonner ses idéaux pour composer avec la réalité, ce qui s’appelle de la realpolitik.

    Car, philosophiquement, il est très difficile de motiver notre rejet des migrants, le « Aimons-nous les uns les autres » duquel est issu le principe de fraternité est imparable.

    Pape, évêques et tout citoyen normalement constitué s’y cognent le nez.

    Pourtant, il n’y a pas besoin de Jean Raspail pour savoir cela : quoi qu’en disent les bien-pensants, la fraternité commence à sa propre porte.

    N’importe quel curé de paroisse le dira à ses ouailles : l’argent de leur labeur est destiné prioritairement à faire vivre leur famille ; ensuite, seulement, il faut aider l’Autre.

    L’Autre, nous y voilà, notion chère à Jean Raspail : « Il faut cesser de sacraliser l’Autre », mais ce n’est pas politiquement correct de le dire ni de l’appliquer.

    Alors, au lieu de rentrer dans des débats sans fin aussi bien théologiques que philosophiques, il faut voir la réalité, brute, sans fard :

    – Il n’y a pas de travail en Europe, exception faite de l’Allemagne (qui pourtant refuse tout autant que nous les migrants) ;

    – L’Europe est endettée et a une politique sociale généreuse ;

    – Il y a plus d’un milliard d’Africains qui vivent mal, pris dans des guerres, des exactions ethniques ou religieuses diverses, sur des territoires sans eau, sans électricité, sans infrastructures, sans emploi, et il y en aura 2 milliards au milieu du siècle et peut-être 4 d’ici 2100 ;

    – Le Moyen-Orient est en proie à des conflits chiites-sunnites qui durent depuis plus de 1.300 ans et qui ne sont pas près de s’arrêter;

    – L’Europe ne peut accueillir cette population exponentielle sans plonger dans la ruine, la misère, l’anarchie et la violence 500 millions d’Européens.

    Si on est radical, on dira « C’est eux ou nous ».

    Si on est plus nuancé, on dira « Accueillons-en une petite minorité ».

    Si on est bien-pensant, naïf, ou ignorant, on dira « Accueillons-les tous, ce sont nos frères », et ce sera le suicide de l’Occident.

    Emmanuelle Frankl

    source : Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuFluVAuylpfenCtzz.shtml

  • Crise agricole : distribuer de l’argent ne sert à rien

    Face à la crise agricole, que les politiques européennes et françaises ne feront qu’aggraver, distribuer de l’argent ne sert qu’à dissimuler l’ampleur des problèmes. Entretien avec Michel Collin, ingénieur agricole.

     

    L’Action Française 2000 – Les solutions gouvernementales aideront-elles à résoudre cette crise de la viande et, plus globalement, les crises de l’agriculture française ?

    Michel Collin – Les solutions, si j’ai bien suivi, sont essentiellement du report d’échéance, du report de crédit et des appels comminatoires à une bonne volonté commune entre les différents acteurs de la chaîne. Ce ne sont pas des solutions : on veut essayer de donner de la trésorerie momentanée aux éleveurs, je ne vois pas en quoi cela va régler le problème structurel du prix de la viande. On ne peut pas faire l’économie d’une réflexion de fond sur le monde agricole : nous avons développé un modèle d’élevage aberrant. En amont, il nous oblige à aller chercher à l’étranger de quoi nourrir notre bétail, notamment avec du soja brésilien, qui provient de terres dont les paysans locaux auraient besoin – il y a donc un accaparement de terres, direct ou indirect. En aval, avec les concentrations anormales d’animaux dans certaines régions, les sols ne peuvent pas supporter les effluents d’élevage, les surfaces ne peuvent pas les absorber. Si on ne regarde que ces deux points, on est déjà dans l’absurde. En examinant d’autres systèmes, comme le poulet, on trouve des paysans totalement prolétarisés, qui ne sont plus agriculteurs, mais “nourrisseurs de volaille”, qui reçoivent tout de l’extérieur, poussins et aliments. Ils élèvent, si l’on peut dire, la volaille (ils portent le risque, surtout), que des machines envoyées par les entreprises de transformation viendront ramasser… Depuis plusieurs années, à chaque crise de l’élevage, les subventions réclamées ne servent qu’à masquer le problème. Des éleveurs disparaissent, la concentration s’accélère, avec comme conséquence immédiate l’augmentation de la charge de travail et de l’endettement : c’est un système artificiel, une fuite en avant perpétuelle. Le gouvernement gagne quelques mois, mais évite soigneusement de s’attaquer aux racines du problème.

    La FNSEA joue-t-elle son rôle de défense des intérêts paysans ?

    Ce qui est compliqué, c’est qu’à la tête de la FNSEA il y a Xavier Beulin, qui est aussi président d’un gros groupe agro-industriel, Avril-Sofiproteol, leader européen des oléoprotéagineux. Il est censé défendre les paysans, mais ses intérêts économiques monstrueux dans l’agro-industrie lui commandent une politique contraire. Une des sociétés de son groupe importe du poulet brésilien (émission Capital, avril 2014) ! Ses actions en tant qu’industriel vont directement à l’encontre des intérêts paysans qu’il est censé défendre. On marche sur la tête ! Rien de bon ne peut sortir de cet homme, qui a l’oreille de tous les politiques, François Hollande compris (1).

    Si le gouvernement ne raisonne qu’en subventions, et si le seul syndicat représentatif n’accomplit pas son travail, existe-t-il une autre solution que de bouleverser le système de production agricole ?

    Non, il n’y a pas d’autre solution. Nous sommes sur un modèle agricole déphasé par rapport à notre époque. Ces dernières décennies, nous avons acquis un savoir certain, fiable, sur la santé, la “malbouffe”, les problèmes environnementaux, la biodiversité – et notre modèle agricole (en y incluant l’agro-industrie) génère clairement des nuisances majeures, qui mettent en danger les populations et la nature. Et il y a le problème de l’emploi : l’agriculture et la transformation des produits agricoles devraient être de formidables gisements d’emplois, mais on reste sur des problématiques d’il y a cinquante ou soixante ans… Dans ce système où l’agro-industrie et la grande distribution ont acquis un poids colossal, on ne peut pas imaginer revenir à de l’équité, donc à un vrai partage de la valeur, donc à de l’emploi. Il faut repenser totalement le modèle agricole, et cette crise est une opportunité. La transition vers le modèle qui fonctionnerait, qu’on connaît bien, l’agro-écologie, est extrêmement compliquée : les grands céréaliers, les grandes sucreries cotées en bourse, qui profitent le plus de l’argent de la Politique agricole commune (PAC), ne vont pas accepter que, du jour au lendemain, on supprime les exploitations de mille hectares dans la Brie… Mais c’est possible : il suffit d’une volonté politique. La PAC représente plusieurs milliards d’euros par an : donc, les moyens de cette transition existent. Mais le gouvernement ne fait rien, contrairement à ce que dit Stéphane Le Foll (ministre de l’Agriculture). Augmenter de 10 % les subventions aux premiers hectares ou rien, c’est la même chose ! Cela ne favorise en rien l’avènement d’une véritable agriculture paysanne, c’est une poussière. Un certain nombre de personnes, en revanche, ont des solutions, comme Jacques Caplat, qui les a exposées dans son livre Changeons d’agriculture – Réussir la transition (Actes Sud, 2014), ou Samuel Féret, qui était à la tête du collectif PAC 2013 et avait essayé de proposer une véritable modification de la PAC. Le gouvernement préfère être du côté des industriels et des puissants.

    Propos recueillis par Philippe Mesnard

    1) – http://www.reporterre.net/ENQUETE-5...

    Action Française 2000

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Crise-agricole-distribuer-de-l

  • Pédophilie et politique : il n'y aurait pas qu'en Grande-Bretagne

    Dans son dernier livre, Le Juge, l'acteur Christophe Lambert écrit :

    L« Je vois que le monde est plus violent qu’a­vant. Vous seriez éton­née par exemple de voir le nombre de pseudo hommes d’af­faires, de pédo­philes proté­gés, qu’on connaît, dans la poli­tique, la finance. Les affaires sont très vite étouf­fées… On trouve des filles dans des caves à qui on file des gamelles comme à des chiens, qu’on bat, qu’on drogue ; ou la petite qu’on vend aux enchères sur le dark Web, et des sites comme Silk Road où on peut trou­ver tout ce qu’on veut et qu’on met souvent des années à fermer ! »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Condamner le terrorisme et dérouler le tapis rouge pour le roi d’Arabie

    Source : Boulevard Voltaire

    Nous avançons avec dans une main la Déclaration des droits de l’homme et dans l’autre une liasse de contrats d’armement destinés à des pays qui se soucient des droits de l’homme, et encore plus de ceux de la femme, comme de leur dernière djellaba.

    C’est entendu, SOUS le sable de l’Arabie saoudite, il y a beaucoup de pétrole, plus que partout ailleurs, et donc énormément d’argent. Chacun sait qu’en France, à défaut de pétrole, on a des idées. L’idée, ici, consiste à faire venir le pétrole et son argent, en l’occurrence, le roi d’Arabie, SUR le sable, celui de la plage de la Mirandole à Vallauris, ce qui n’a pas manqué de déclencher un pic de protestations.

    On conçoit le mécontentement des vacanciers habitués à cette plage et le dérangement des riverains. Mais, plus que l’abandon de nos principes au nom de nos intérêts et de nos alliances, cet accueil est l’aveu sidérant des contradictions auxquelles conduisent le déclin du pays et l’effondrement des hommes qui le dirigent. La première est d’ordre économique et politique. La France est le pays du luxe, et les entreprises sur ce marché entretiennent des savoir-faire et des emplois dont le pays a plus que jamais besoin. Mais c’est aussi le pays où le souci de l’égalité dans les discours politiques tourne à l’obsession. Ce qui rend ce paradoxe ridicule ou odieux, c’est qu’il produit une préférence étrangère et un désavantage pour les nationaux. Si les étrangers puissants et riches sont les bienvenus, est-il intelligent de faire fuir au-delà de nos frontières les Français fortunés qui se mettent à l’abri d’une fiscalité délirante et surtout d’un impôt sur la fortune, cette exception française absurde, maintenue par la démagogie de gauche et la couardise de droite ? Il est probable que le séjour en France, en permanence, des exilés fiscaux aurait des retombées économiques plus importantes que les trois semaines du roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud.

     

    La seconde contradiction est celle dans laquelle se vautrent l’Occident tout entier, et la France en particulier, en politique internationale. Nous avançons avec dans une main la Déclaration des droits de l’homme et dans l’autre une liasse de contrats d’armement destinés à des pays qui se soucient des droits de l’homme, et encore plus de ceux de la femme, comme de leur dernière djellaba. La France suit les États-Unis avec une telle précipitation qu’elle semble même parfois les dépasser. L’indépendance nationale et l’intérêt supérieur de la patrie déterminent logiquement un réalisme politique sur la scène internationale. Mais la contradiction du donneur de leçon de morale entre son discours et ses actes est une insulte envers ceux qui sont ses électeurs. Il n’y a pas de pays plus éloigné des valeurs républicaines que l’Arabie saoudite.

    Il est vrai qu’au-delà d’un certain poids, les pays supportent mal les leçons. Obama peut bien suggérer « fortement » aux Africains d’accepter le mariage unisexe, il s’abstiendra de le faire auprès de ses alliés saoudiens. Car le problème est là : les « démocraties » occidentales sont alliées à des pays qui sont leur antithèse et dont ils dépendent économiquement.

    Au temps où la France était un grand pays, elle soutenait Méhémet Ali, le vice-Roi d’Égypte dont l’armée écrasa une première offensive wahhabite déjà dirigée par les Saoud, qui s’étaient emparés des villes saintes. Sous la pression des Anglais, la France dut abandonner cette alliance. Poursuivant son déclin, elle en est aujourd’hui à flatter les Saoud, les grands alliés des Américains, dont les rapports avec le djihadisme sont moins clairs que leur hostilité à l’Iran. Peut-on à la fois condamner le terrorisme et dérouler un tel tapis sous les pieds du salafisme ?

     

    Christian Vanneste

    http://fr.novopress.info/191137/condamner-terrorisme-derouler-tapis-rouge-roi-darabie/#more-191137