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  • « C’est la politique qui a réactivé ma foi. »

    Lu dans Minute :

    F"Du haut de ses 25 ans, Marion Maréchal a asséné une sacrée leçon. Tranquillement. Avec la force sereine de sa foi chrétienne. Le moment le plus émouvant, parce que le plus personnel, est quand elle a confié que c’était la politique qui avait réactivé sa foi. Elle l’a dit comme ça : « C’est la politique qui a réactivé ma foi. » Parce qu’en politique, on oeuvre pour le bien commun – ou alors on oeuvre pour sa carrière mais là, on n’a rien à y faire. Et quand on est à l’écoute les autres, avec bienveillance – c’est Hervé Mariton qui a insisté sur ce mot –, on comprend que la politique est « une manière concrète de sa battre pour sa foi ».

    Des interventions de Marion Maréchal à l’université d’été du diocèse de Fréjus-Toulon, l’appel lancé par Marion Maréchal aux catholiques à s’engager en politique restera comme un temps fort de sa jeune carrière politique. Elle n’a pas éludé le questionnement que cela pose (« Est-ce que s’engager, c’est renoncer ? ») mais elle y a apporté toutes les réponses qu’un catholique peut attendre. L’engagement en politique peut-il éloigner de la foi ? Oui, si l’on oublie le bien commun et que l’on devient son propre objet.

    Mais l’assistance est restée muette, admirative ou stupéfaite, quand elle a témoigné que pour elle, au contraire, son entrée en politique l’avait rapprochée de la foi : « Pour moi, cela a été un vrai basculement. » Comme si, en s’engageant en politique, elle était devenue véritablement la chrétienne qu’elle n’était pas encore. Et tant qu’elle en était aux confessions, l’élue du Vaucluse a expliqué avec tout autant de sérénité qu’elle avait « choisi » le FN, surprenant aveu pour une Le Pen dont on imagine que si elle veut entrer en politique, elle suit le chemin familial. Et pourquoi le FN ? Parce c’est au Front national qu’elle a trouvé « la cohérence la plus manifeste entre la raison de la foi et la raison politique ».

    Marion Maréchal a aussi lancé, au nom de la « contre-génération 68 » à laquelle elle dit appartenir de façon « totalement décomplexée » : « Nous voulons des principes. Nous voulons des valeurs. Nous voulons des maîtres à suivre. Nous voulons aussi un Dieu. » Impressionnante."

    Michel Janva

  • Le patriotisme pour les nuls

    ls seraient donc finalement sympathiques les grands intellectuels républicains estampillés « dignes d'intérêt » par le média conforme. En ces heures sombres où les grandes institutions internationales, planétariennes pour ne pas dire cosmopolites défaillent, comme il serait bon de se lover dans la boîte crânienne des Finkielkraut, Bruckner, Elisabeth Lévy, afin d'apaiser nos petites angoisses de petits Français rabougris terrorisés par la terreur islamique, l'antisémitisme en provenance des oueds, l’homophobie du Palestinien au regard torve, l'intolérance principielle de cette fraction d'immigrés qui ne parvient pas à trouver quelque plaisir et à abreuver sa soif de spiritualité en regardant les 12 coups de midi de Jean-Luc Reichmann tous les jours sur TF1. Diable ! Des invertis sans ailes seraient jetés du haut d'obscurs immeubles quelque part en Syrie comme en témoigneraient des photos jaunies à l'heure du Smartphone renforcé. Voilà la Patrie en danger, la France oui, bande d'inconscients islamo-fascistes ! Oh douleur, la France meurtrie dans ses valeurs de fraternité et de liberté ! On suffoque dans les loges, le sentiment patriotique serait-il si érodé que cela en France ? Les Français auraient mal compris le message de leurs élites. Allez, lève la tête petiot, agite les drapeaux, mange du Justin Bridou, fais péter la sono, érige la Croix de Lorraine, écoute, tu as le droit, les grands patriotes de Valeurs actuelles tous les soirs sur France Info, abonne-toi à Causeur, offre des petits Rafales Majorette à tes gosses élevés au sauciflard, passe une journée au Parc Astérix avec les chances inadaptées pour la France, tu peux même voter Marine, l'héroïne de tes neurones fatigués. Voyez comment vous pouvez, vous tous, être fiers de la Patrie de Gambetta, Zay, Blum, De Gaulle, Boudarel, Enrico Macias, Simone Veil et François Hollande.

    Sérieusement, avec l'hérésie républicaine qui gouverne chimiquement (par la bêtise ou par tribalisme) et mécaniquement (par la laisse et le collier étrangleur) l'esprit de tous journaleux » n'importe quelle personnalité interviewée par ces imbéciles peut obtenir son certificat de patriotisme. Sous le prisme médiatique, Simone Veil devient ainsi une fief d'une certaine idée de la France à l’instar de Rocard, Chirac, Giscard, Juppé, le rabbin Sitruk et machin, les époux Klarsfeld, Roger Auque, le père biologique de Marion Maréchal, Yannick Noah, de même que DSK et n'importe quel dentiste sioniste abonné aux moyens courriers. A l'aune du patriotisme républicain, répétons donc que tout le monde peut s'enorgueillir au bon moment de cette étiquette recherchée en périodes de crise. C'est complètement gratuit mais ça n'a pas de prix. Après tout, tous les pédomanes prétendent aimer les enfants... Pourquoi les cosmopolites n'aimeraient-ils pas la patrie ?

    Le cas Hollande ou la grosse singerie d’un bouffon

    C'est bien parce que l'actuel président de leur république est un homme terriblement niais, si nigaud que cela en est indécent, qu'il est l'homme par excellence de la démonstration du criaillement pseudo-patriotique utilisé à des fins bassement politiciennes. Cet homme aux bourdes innombrables, préférant profiter de sa position "royale" pour faire le coq devant de fades actrices sur le déclin plutôt que de se battre pour la patrie dont il se contrefiche, ne peut plus  tromper personne. François Hollande est par excellence l'homme à la tête enfarinée. Cet homme paresseux, facile railleur de la vieille pauvresse édentée, hypocrite de la pire espèce faisant passer Bernard Kouchner pour un homme de cœur, est un menteur invétéré dont la carrière entière témoigne de la nullité affligeante, de la médiocrité sanieuse, du cynisme il est un acteur semblable à tous les prochains présidentiables triés sur le volet par l’engeance judéo-maçonnique. Un crétin qui fut trop longtemps un élève studieux, qui en a aujourd'hui gardé les oripeaux, mais qui derrière la série de représentations laborieuses qu'il enchaîne pour faire le job ne recherche que les plus goûteux plaisirs de la chair le maintenant oniriquement en vie. N'ayant jamais cru en rien sinon aux bonnes notes et à ses revenus, François Hollande, usé par toutes ces années de duplicité et de dissimulation, a fait preuve, encore une fois, d'une rare fourberie lors de sa causerie du 14-Juillet.

    Crâneur comme jamais, fier-à-bras grotesque, faquin absurde se considérant carrément comme audacieux, cet individu incontestablement perdu sur son trône en toc a cru bon, lui aussi, à son tour, d'exalter un prétendu patriotisme qui lui va bien. Là fit-il la preuve encore une fois de son incompréhension profonde de tout ce qui peut dépasser son petit être rabougri. Bref, en jouant la carte du "patriotisme", les traits naturels de ce triste sire, en particulier l'égoïsme et l'insouciance, ressortent comme si le véritable patriotisme rejetait cette tentative hasardeuse de greffe foireuse. Le lissage du maquillage, de l'éclairage et de la valse des caméras n'y faisait rien le 14 juillet dernier. Le patriotisme du bestiau, c'est celui de la propagande républicaine et universelle au service des intérêts oligarchiques. Un patriotisme doublement instrumentasse. Non seulement permet-il de mener des actions militaires à l'étranger précisément pour une ou plusieurs causes ne servant pas les intérêts de la France, mais il invite également, ce patriotisme de propagande, nos concitoyens à se montrer indulgents envers un pouvoir qui fait n'importe quoi. En résumé, il bâillonne le petit peuple se croyant solidaire envers un pouvoir enfin "patriote"... Ce patriotisme en plastique n'est qu'un ersatz de la grosse comédie patriotique néoconservatrice américaine suivant le traumatisme piloté du 11 septembre 2001 et qui ne servit qu'à vitrifier l'Irak et en particulier à exterminer les nationalistes "baassistes" de la région.

    Les flonflons patriotiques contre les nations

    Finalement, la pendaison de Saddam Hussein fut une action patriotique américaine même si les bourreaux qui ont mis la main à la pâte n'étaient pas yankees, tout comme la mort de Tarek Aziz dans une geôle patriotique doit être considérée comme un trépas patriotique. Hollande a lu l'argumentaire fourni par la CIA. Qui sait, demain priera-t-il peut-être républicainement en sécrétant deux larmes en public pour acquérir le soutien décisif du peuple attendri ? En tout cas, les flonflons patriotiques sont joués et l’on a sorti de la musette les petits fanions puant la naphtaline. Ecoutons l'ami Bézu et son nouvel air d'accordéon après avoir désigné Daech (on dirait un nom de lessive facile à retenir) comme l'ennemi absolu : « Ce que cherche ce groupe (les hommes de Daech), c'est nous diviser, faire qu'il y ait une guerre de religion, faire que nous puissions entre Français nous soupçonner. Nous devons être unis. Qu'est-ce que nous portons ensemble ? La patrie, c'est être sûr que nous portons les mêmes valeurs, les mêmes idéaux. » Des propos qui devraient effrayer ou écœurer les véritables patriotes qui n'ont pas oublié la panthéonisation de Jean Zay, déserteur et amateur d'Espéranto pour tous pour le résumer en deux mots.

    Hollande appelle à l'unité autour de l'idéologie cosmopolite, métisseuse, mondialiste, immigrationniste, laïque, féministe, xénophile, homophile, pornocrate contre le Pack Daech 3 en 1 l'intolérance gonflée à bloc par le média mondial et des officines pas très démocratiques. C'est grosso modo, d'ailleurs, ce qu'est devenu le ''programme" du Front national de Marine Le Pen qui présente les homosexuels et les juifs comme les premières victimes de l’intolérance et des figures de proue du patriotisme français. Poursuivons notre analyse du discours de ce champion de l'imposture. Plus loin, le marieur d'invertis ose prétendre qu'il percevrait « l'âme française » même si la puissance de l'expression est immédiatement tempérée par cette autre célèbre assertion gaullienne bafouillée par notre animal : « une certaine idée de la France ». Comme si l'histoire d'une nation millénaire ne suffisait pas à nourrir l'imaginaire des patriotes... Mais on connaît l'entourloupe depuis 1789 et cette défense de la république qu'"ils" appellent patriotisme. Evidemment, un tel menteur, un tel flûtiste, paresseux, qui ne comprend rien aux idées et aux principes et qui est incessamment alimenté en verbes par son oreillette volubile, un tel naquet devait nécessairement s'emmêler les pinceaux au cours de son allocution. Esclave depuis des décennies de la pensée ethnomasochiste, l'homme ne pouvait que se contredire dans la même minute, comme s'il était malade d'un toc idéologique : « Lorsqu'on met en cause l'âme française, on reste devant un corps vieilli. » Grandiose n'est-il pas ?

    Tout le monde il est patriote

    Le 13 juillet, pour répondre à Sarkozy qui, la veille, avait malmené Hollande en lui demandant, comme un médecin le ferait à un malade psychiatrique, de se "ressaisir", Manuel Valls (qui est au patriotisme ce que Michel Boujenah est à l'humour) définissait dans ce climat qui lui est consacré le patriotisme de notre temps, et le principe premier de sa vitalité : « Le président, est concentré (plus que jamais en effet). C'est le rôle de la France de trouver un compromis (Valls évoque la crise grecque). Et on viendrait affaiblir cela [...]. C'est comme cela qu'on aide son pays, c'est comme cela qu'on est un vrai patriote. » On remarquera au passage qu'il est toujours risible d'entendre un sioniste patenté parler de patriotisme et de donner des leçons en la matière aux autres, qu'ils soient sionistes, opportunistes surdoués, ou de simples citoyens tout nigauds, quand il ne s'agit pas de véritables nationalistes (comme les militants de l'Œuvre française persécutés par ce grand patriote de l'Entité), car, là, l'indécence est inacceptable, on ne peut rire de tout et l'imbécillité au pouvoir au service de l'Etranger finit par rendre nauséeux n'importe quel dur à cuire. D'autant plus que cette instrumentalisation politicienne du patriotisme finira par éroder le sentiment pur auquel il renvoie. C'est encore plus vrai aujourd'hui qu'hier puisque les politiciens de notre époque n'hésitent plus, éhontés, à évoquer publiquement cette instrumentalisation ! Nicolas Sarkozy, euphorique durant la campagne précédant l'élection présidentielle de 2007, avait initié ce mouvement en affirmant (devant des journaleux qui, bien sûr, ne relevèrent pas l'inanité du programme) qu'il fallait discourir vigoureusement, à droite, et parler de la France non par conviction, sincèrement, bref par patriotisme, mais pour attirer les électeurs vers le mouvement politique qu'il représentait alors. En somme, Sarko parlait tambouille politicienne, marketing politique à la télé, devant des millions de téléspectateurs satisfaits comme s'ils se contentaient d'un discours et seulement d'un discours, comme s'ils l'appréciaient comme ils avaient apprécié la veille le film débile en prime time sur TF1. (Aurait-on imaginé François Hollande, en 2012, déclarer qu'il fallait parler parfois en vrai socialiste de gauche pour leurrer, duper et garantir la défaite de la vraie gauche économique ?). Le 18 juin dernier, Juppé a agi de la même façon devant la tombe de De Gaulle. S’inspire-t-il de la campagne de Sarkozy de 2007 en suivant bêtement un mode d'emploi écrit par un tiers ? Mystère. Ce que nous savons cependant, c'est que Juppé; à l'instar de bien d'autres, prend les Français pour de grosses buses, à moins qu'il ne se rende pas compte, lui non plus, de la maladresse de son propos où la confusion entre beaux sentiments et machiavélisme et sociologisme s'avère patente. « Face à un monde bouleversé où le vivre-ensemble fait question, ose-t-il, le message de De Gaulle reste fort et actuel, c'est l'amour  la France, qu’il éprouvait, presque charnellement. Ce sentiment patriotique porté par le général, les Français en ont besoin. » Mais est-ce le peuple français qui a besoin de cette fade copie de patriotisme républicain ou l'Engeance aux manettes qui préfère un ersatz de sentiment national dévitalisé et inoffensif au tison ardent qu'est le nationalisme intransigeant ?

    Un secteur commercial à investir ?

    A la manière d'un plantigrade d'Alaska attendant que le saumon épuisé se jette dans sa gueule par inadvertance en remontant le cours de la rivière avant de crever, le Front national mariniste gobe le petit électeur se voulant patriote selon les standards du patriotisme autorisé. Comme l'ursidé gavé et ne cherchant qu'à s'engraisser avant l'hiver, l’imposteur se nourrit de l'électeur qui rapporte automatiquement de l'argent sous ce régime républicain du fric et du mensonge. L'électeur est croqué, il n'est que denrée, et il importe surtout de ne pas le réveiller mais plutôt de surfer sur ses chimères. L'important pour le marinisme, c'est de préserver ce petit coin de pêche que le pouvoir lui a prêté, de préserver cette activité de pêche rentable, de bouffer « tant qu'il y en a ». Il ne faut donc pas attendre de la part de la petite chaloupe de la Trinité qui a mis à la flotte le patriarche un quelconque sursaut politique, intellectuel et moral allant contre ses plus élémentaires intérêts mercantiles.

     

    François-Xavier Rochette Rivarol 23 juillet 2015

  • Capitaine Danrit, le «Jules Verne militaire» le 9 septembre à Nancy

    Sous l’égide de la revue Éléments, Laurent Schang et Jean-Jacques Langendorf, historien militaire, romancier, essayiste, maître de recherches à l’Institut de Stratégie et des Conflits – Commission Française d’Histoire Militaire (ISC-CFHM) animeront une conférence «Capitaine Danrit, les visions du “Jules Verne militaire”», au Musée Lorrain, Palais des Duc de Lorraine, mercredi 9 septembre 2015 à 19 h 30.
    Officier, gendre du général Boulanger, élu député de Nancy, Emile Driant connut une carrière littéraire prolifique sous le pseudonyme du capitaine Danrit. Adoubé par Jules Verne, Danrit fut surnommé l’«utopiste de la guerre» en raison de ses descriptions futuristes des conflits à venir.
    Une œuvre étonnante qui mêle un sens aigu de l’anticipation, nourri des progrès des techniques de son temps à un art du rebondissement propre à la littérature populaire. À l’occasion des 99 ans de sa mort au bois des Caures, le 22 février 1916, l’excellente maison d’édition nancéienne Le Polémarque, créée par Laurent Schang, publie Driant-Danrit, biographie inédite de Jean Mabire.
    Inv-noire2
    Contact : pascal.eysseric@revue-elements.com
    Éléments
    Fondée en 1973, la revue Éléments est l’une des plus anciennes revues d’idées d’expression française, qui interroge l’histoire et les arts, met en perspective les recherches scientifiques et les travaux des philosophes, analyse les mouvements d’idées. Une aventure intellectuelle sans équivalent contre la pensée unique et les vieux clivages droite-gauche. Internet : www.revue-elements.com
    Le Polémarque
    Manuels tactiques, traités de stratégie, histoires de soldats : livre après livre, Le Polémarque resserre les liens distendus entre le lecteur et l’esprit de défense. Adresse : Le Polémarque 29 rue des Jardiniers 54000 Nancy. Internet : http://www.editions-lepolemarque.com
    L’AAJM ou Association des Amis de Jean Mabire
    L’AAJM a pour but de mieux faire connaître l’œuvre littéraire, historique et artistique de l’écrivain Jean Mabire, à la diffuser et la rendre accessible au plus grand nombre, assurer le regroupement et la conservation de ses archives et de la documentation qu’il a réunie. Adresse : 15 route de Breuilles 17330 Bernay Saint Martin. Internet : http://www.jean-mabire.com

    http://fr.novopress.info/191676/capitaine-danrit-jules-verne-militaire-9-septembre-nancy/

  • Les Français travaillent 39,2 heures par semaine

    Actuellement, la durée de travail pour les salariés à plein temps est de 39.2 heures par semaine en moyenne sur l’année.

     

    http://fortune.fdesouche.com/

  • LE LIBÉRALISME, VOILÀ L’ENNEMI :

    Rappelons nous Patrick Le Lay déclarant « Le métier de TF1, c’est de vendre à Coca-Cola du temps de cerveau disponible »… De plus en plus, le système capitaliste actuel transforme « les chefs d’entreprises en serviteurs zélés, voire en esclaves dorés des actionnaires »(J.Peyrelevade). De nombreux libéraux constatent désormais les dégâts d’un système auquel ils n’apportent aucun remède n’osant s’attaquer aux racines du mal. « La seule opposition tolérée est celle qui accepte de se manifester au sein même du système, en a intégré les règles et fait mine d’intervenir à la marge en continuant à croire aux vertus autorégulatrices d’un marché planétaire dont elle profite par ailleurs ». 
    Pour connaître les solutions et avoir le courage de les envisager, il faut aussi observer la vie de nos aïeux et comprendre, sans oublier la leçon de l’empirisme organisateur : « la vraie tradition est critique ». Au regard des expériences passées et des conditions actuelles de l’économie et des modes de vie qui régissent les relations sociales, il faut faire un choix de société : soit le Libéralisme, soit la société communautaire protectrice garantissant la qualité des produits et la défense de ses producteurs/consommateurs. Choisir entre la société mercantile menant à un nouvel esclavage ou la France humaniste des Corps de métiers. Jusqu’à la Révolution de 1789, grâce à la volonté de ses rois, le travail de qualité fut préservé dans le respect de l’être humain. Étudiez l’histoire de la France Capétienne et découvrez comment maintes fois furent maintenues les règles de vie chrétiennes, les fêtes chômées, les privilèges spéciaux, les horaires de travail dans le respect des femmes et des enfants. Louis XV en son temps entendit les plaintes du peuple anglais soumis à l’esclavage industriel des puissances d’argent dans la complicité bienveillante de la couronne anglaise usurpatrice.
    Cet esclavage vint en France grâce à la Révolution, dans les valises des «Philosophes éclairés » et inonda notre pauvre pays exsangue des excès révolutionnaires. Le Libéralisme économique et la République, en définitive, ne font qu’un. Il serait chimérique de penser pouvoir garder l’un en excluant l’autre. C’est d’ailleurs ce que beaucoup d’esprits n’ont pas compris, ou pas voulu comprendre…

    Le socialisme, né des excès du capitalisme et en réaction à ceux-ci, ne remet pas fondamentalement en question le système, c’est pour cela que sa critique reste stérile. « Nous ne sommes pas les défenseurs du capitalisme. Le capitalisme est pour nous une création libérale qui non seulement désorganise l’économie et suscite des injustices mais qui, de plus, se trouve être le plus sûr soutien matériel de la Démocratie. Le capitalisme comme celle-ci instituent le triomphe de l’Or en détruisant la loi du sang ». Il existe une grande carte à jouer pour la francophonie si dans ces domaines nous participions aux demandes du Tiers monde. Bruno Wieseneck, dans un dialogue « père-fils » pas si imaginaire que cela, souligna les incohérences de cette génération post-68, celle qui veut « jouir sans contrainte » et, en somme, a renforcé puis « légitimé » ce que Mai 68 prétendait hypocritement combattre : «Il est interdit d’interdire de s’avilir : Mai 68 n’est pas une réaction anti-bourgeoise, tu le sais bien, elle représente au contraire le triomphe de la non-volonté, la fin de l’homme, la parousie du consommateur, la célébration hystérique de l’idéal petit-mec. L’ultralibéralisme est sorti tout armé de vos partouzes sinistres du Quartier latin. Ça ne gêne pas le bobo socialiste revendiqué que tu es de voir tous les anciens soixante-huitards gérer leur portefeuille boursier, mettre leurs enfants dans ce qui reste des écoles privées, appeler à l’ouverture des frontières pour faire rentrer encore plus d’immigrés tout en fuyant ces nouveaux esclaves du capitalisme dans des quartiers bien blancs et bien protégés ? ». Les royalistes, luttèrent pour la justice sociale dans la France post-révolutionnaire. La révolution de 1789, avant même de guillotiner et massacrer le peuple, le spolia de ses organisations professionnelles et de son patrimoine corporatif (servant aux œuvres sociales) par les sinistres et très libérales lois d’Allarde et Le Chapelier de 1791, véritables actes fondateurs de l’exploitation du prolétariat…

    La république interdit aux ouvriers de s’associer, diminua les salaires et obligea femmes et enfants aux travaux pénibles (14 heures par jour…) pour subvenir au salaire du mari. Celle-ci supprima aussi les fêtes religieuses et institua le Décadi, semaine de 10 jours de travail sans repos, sans doute pour mieux appliquer la formule de Benjamin Franklin, « le temps c’est de l’argent »…(selon Alain Decaux nous avions pratiquement autant de jours de repos avant 89 qu’aujourd’hui). Contre cela les royalistes s’opposèrent et se battirent contre les lois ignobles pour restaurer un semblant de législation sociale et humaine dans ce système qui ne l’était plus… « Quoi ! En moins de deux mois, un seul entrepreneur aurait pu réaliser trente mille francs de bénéfice net, et il s’étonne que les ouvriers auxquels il aurait dû ces immenses profits réclament dix centimes de plus par heure ! »(Berryer). Rappelons pour finir que La Tour du Pin reste d’une actualité brûlante : « l’objet de l’économie politique est d’organiser le monde de l’utile conformément à la justice et en vue du bien commun ». Déjà il s’indignait des délocalisations : « …là où il (le capitaliste) trouvait la main-d’œuvre ou la matière première à meilleur marché».

    Albert de Mun en 1841 proposait déjà une législation internationale, « …l’adoption d’une législation internationale qui permette à chaque Etat de protéger l’ouvrier,sa femme et son enfant,contre les excès du travail,sans danger pour l’industrie nationale ». On y voit une préoccupation humaniste bien plus réelle que celle des tenants des droits de l’homme.

    Le néo-libéralisme est en fait un retour aux sources des théories du XVIIIème siècle : « Tel est le legs d’Hayek et de sa famille. Une société sans Etat, des nations sans frontières et un corps social sans abri. ». La progression du régime de l’économie et des finances avec Jean-Jacques Servan Schreiber, Pompidou et Giscard : « Avec Foutriquet au pouvoir, l’argent ne trouvera aucun obstacle : dans la période d’attente et de détour, tant que la France n’est pas encore le rien promis pour l’an deux mille, l’internationale de cet argent, les sociétés multinationales entre autres, n’auront à redouter aucune intrusion un peu sérieuse d’un Etat qui abdique ses droits régaliens, la défense du pauvre comme l’indépendance nationale, ce qui n’empêche en rien l’exercice solitaire de sa tyrannie.» (Pierre Boutang ). En somme, et c’est la grande leçon que l’on peut tirer, rien de social ne pourra se faire sans une politique d’Etat digne de ce nom, sans un Etat conscient de ses devoirs et prêt à les assumer, pour le bien des Français…Recherchez dans votre histoire, c’est écrit dans la profondeur de nous-mêmes. Un minimum d’Etat garantissant les libertés citoyennes maximum, c’est le sens de notre choix…

    Notre Jour viendra !

    F. Winkler.

    http://www.actionroyaliste.com/

  • Migrants : l’effrayante passivité de l’Europe devant son déclin…

    L’Europe est une Big Mother sénile, prête à réglementer en tous sens, à protéger de tout toutes et tous, mais dont les comportements sont à ce point incohérents et aveugles que ses protections tatillonnes nous exposent davantage au danger.

    L’Europe est une grosse baleine échouée sur la plage où débarquent des milliers de clandestins qu’elle est bien incapable de contrôler. Elle vit encore assez pour nourrir les crabes qui se régalent à ses dépens, élus et fonctionnaires dont on est bien en peine de savoir quel service ils rendent vraiment aux Européens. On sait seulement ce qu’ils coûtent, quels problèmes ils sont incapables de résoudre et quelle réglementation stérilisante ils sont aptes à produire.

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  • L'union des droites se concrétise avec la création d'un syndicat étudiant souverainiste

    C'est la nouvelle génération - qui s'en étonnera ? - qui se lance la première :

    "Ce sont toutefois des étudiants de droite souverainistes qui sont allés le plus loin en s’affranchissant, eux, de ce « cordon sanitaire » [autour du FN]. Le 4 septembre 2015 ils présenteront publiquement un « nouveau syndicat étudiant », La Cocarde étudiante, dont seize sections ont été montées depuis mai.

    À l’origine se trouvent des dissidents des sections de l’UNI de Pau et de Panthéon-Assas. « L’UNI c’est Les Républicains, or ni Les Républicains ni Nicolas Sarkozy ne représentent les idées gaullistes, explique le président de La Cocarde étudiante, Maxime Duvauchelle. Nous sommes des gaullistes sociaux, nous ne sommes pas des ultra-libéraux ».

    Maxime Duvauchelle vient d’ailleurs de l’UNI et des Républicains, où il représentait le courant de La Droite populaire à son conseil national. « La condition sine qua non pour défendre les étudiants, c’est d’être indépendant de tout parti politique, poursuit-il. Par souci d’indépendance, j’ai démissionné des Républicains et de La Droite populaire. »

    L’originalité de la nouvelle organisation étudiante est d’ambitionner de rassembler sans exclusive, des Républicains au FN. Dans un souci d’équilibre, Maxime Duvauchelle affirme que ses troupes comportent « 40 % de non-encartés, 20 % de Républicains, 20 % de Debout la France et 20 % de FN ». De fait, les dirigeants des courants ou des partis concernés lui réservent un bon accueil."

    Interrogés, les présidents des jeunes de la Droite populaire (Les Républicains), du FN et de Debout la France sont plutôt réceptifs. Qu'en sera-t-il de leurs aînés ?

    Louise Tudy

  • Pour un programme eurocentré d’enseignement de l’histoire ! par Thomas FERRIER

    Face aux réformes europhobes et même eurocidaires, car destinées à briser la mémoire historique des Européens, et notamment celles en préparation par le gouvernement P.S. en France, nous devons opposer un contre-programme de résistance. Voici quelques éléments de réflexion en ce sens de ce que pourrait être un programme d’enseignement de l’histoire de l’Europe destiné à promouvoir notre longue mémoire au lieu de chercher à la détruire au nom d’un « multikulti » délirant destiné à faire place libre. J’utiliserai ici la terminologie française classique (6e à Terminale) mais des équivalents existent dans tous les pays d’Europe.

     

    L’enseignement de la Sixième doit être exclusivement centré sur la Grèce classique, de l’époque mycénienne à l’époque hellénistique. C’est notre matrice civilisationnelle, aussi un an complet dédié est un minimum. On pourra l’associer à une initiation au grec ancien. Les élèves devront connaître la mythologie, les grands événements historiques, la résistance de la « petite » Grèce face aux appétits de l’Asie conquérante, la démocratie athénienne.

     

    En Cinquième, une année sur Rome, des origines à la fin de l’Empire romain. L’élève devra apprendre le destin exceptionnel d’une cité de paysans qui put conquérir en quelques siècles tout le bassin méditerranéen. Il méditera sur la ruine de cette civilisation, sur les raisons internes et externes de sa chute. Le christianisme sera analysé sans complaisance mais sans hostilité de principe non plus. C’est à ce moment là qu’on associera l’initiation au latin.

     

    En Quatrième, l’Europe « barbare » sera enfin évoquée et en détail. L’élève européen saura qui étaient les Celtes, les Germains et les (Balto-)Slaves. On lui fera découvrir nos origines communes indo-européennes, avec en outre quelques heures dédiées à l’Iran et à  l’Inde. Les invasions « barbares », à l’Ouest comme à l’Est, seront étudiées. L’enseignement englobera les temps mérovingiens et jusqu’à Charlemagne. La christianisation du monde barbare fera partie de cet enseignement. Elle sera là encore étudiée sans a priori.

     

    En Troisième, c’est l’Europe médiévale au sens fort qui aura son année. Cela comprendra l’Europe occidentale, le monde scandinave et l’Empire byzantin. L’islam ne sera étudié que par son impact sur la civilisation européenne. Les conquêtes arabes et turques seront en ce sens évoquées, de même que la chute de Constantinople et la Renaissance.

     

    En Seconde, la période 1500 – 1789 sera étudiée. On évoquera la dimension scientifique du renouveau de la civilisation européenne, les grandes découvertes, la reconquête balkanique, l’expansion de la Russie, la colonisation de l’Amérique.

     

    En Première, l’année d’histoire sera dédiée au grand XIXe siècle, depuis 1789 jusqu’à 1914. La Révolution et l’Empire, la naissance des nationalismes, l’unification de l’Italie et de l’Allemagne seront à l’honneur. Il s’agira aussi de comprendre ce qui en nous a mené à la Première Guerre mondiale, si funeste en toutes choses.

     

    Enfin, la Terminale sera consacrée à une période charnière, à savoir 1914 – 1957. Elle sera étudiée dans une perspective européenne et non pas nationale. Les révolutions totalitaires, fascistes comme communistes, seront analysées sans ménagement et à égalité. Leur impact et leurs conséquences sur l’Europe contemporaine seront décryptées. Il ne s’agira pas de faire dans l’hypermnésie compassionnelle mais dans une analyse rigoureuse de ce qui a amené à la ruine morale de notre civilisation. L’objectif n’est pas de jeter au visage des élèves un passé « qui ne veut pas passer » et dont il devrait se sentir coupables, mais de comprendre pour ne pas répéter les mêmes erreurs. La mort de Staline en 1953 clôturera cet enseignement. La période ultérieure, trop récente, ne permet pas de s’apprécier avec suffisamment de recul et certainement pas pour des élèves de collège ou de lycée.

     

    Cet enseignement de l’histoire sera clairement eurocentré, de même que le sera aussi la géographie (vaste programme). Il n’a pas pour but de faire découvrir d’autres civilisations mais de comprendre la sienne, car « connais-toi toi-même et tu connaîtras le monde et les dieux », disait la Pythie de Delphes il y a 2 500 ans. L’enseignement des cultures non-européennes n’est pas la mission de l’instruction publique. Celle-ci doit former des citoyens européens, non des « citoyens du monde », et doit rappeler à chacun qui il est et d’où il vient, de quel riche patrimoine il est l’héritier.

     

    Thomas Ferrier

     

    • D’abord mis en ligne sur le blogue de Thomas Ferrier, le 17 mai 2015.

     

    Commentaires d’Europe Maxima : On ne peut qu’approuver la juste proposition de Thomas Ferrier en matière d’histoire – géographie. Il est en effet regrettable d’enseigner le XXe siècle en classe de Troisième avec toutes les tragédies qui le ponctuent et ce, sans aucune aide de cellule de soutien psychologique pour des adolescents en pleine formation intellectuelle !

    http://www.europemaxima.com/

  • Christiane Taubira, adepte du travail au noir

    Le rapport des inspections générales des Finances, des Services judiciaires et des Affaires sociales évalue à près de 50 000 le nombre de ces "collaborateurs occasionnels du service public" employés par différents ministères, dont "40.500 pour le seul ministère de la Justice".

    ImageCes employés - interprètes, experts, médiateurs ... - qui sont souvent amenés à intervenir quotidiennement, sont considérés comme des prestataires, rémunérés à l'heure:

    "le ministère de la Justice n'applique aucun assujettissement aux cotisations sociales et assimile les indemnités de ses collaborateurs à des prestations sans pour autant mettre en place les conditions de leur assujettissement à la TVA".

    Le document estime qu'en cas de poursuites judiciaires collectives, le coût pour les finances publiques serait "de l'ordre d'un demi-milliard d'euros". Plusieurs plaintes individuelles ont déjà été déposées, notamment par des traducteurs-interprètes. Leur avocat Me David Dokhan explique :

    "Ce sont des personnes qui travaillent exclusivement sur réquisition des autorités de police ou judiciaires. C'est 100% de leur activité professionnelle".

    Ses clients n'avaient "pas de bulletin de salaire" et "aucune protection sociale". 

    Michel Janva