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  • "Accorder l'asile au réfugiés sans chercher à faire disparaître les causes de leur exil, c'est condamner l'Europe au suicide"

    Extrait d'une tribune de Madeleine de Jessey, porte-parole de Sens commun,dans le Figaro Vox :

    "Ces réfugiés, d'où viennent-ils? Bien souvent d'Irak, de Syrie, de Libye et d'Afghanistan. Soit quatre pays que les occidentaux ont parfois pu déstabiliser par leurs interventions armées, directes ou indirectes, justes ou injustes. Nous ne pouvons donc pas purement et simplement nous laver les mains de cette situation, comme si elle était due à des facteurs exogènes qui ne nous concerneraient pas. À cela s'ajoute la politique de terreur menée par Daech, face auquel les Occidentaux se montrent étrangement passifs, et contre lequel pourtant l'ONU serait avisée de former une coalition incluant les pays arabes et l'Iran, qui combat déjà l'EI en Syrie et en Irak. On ne pourra d'abord faire face aux arrivées incontrôlées de migrants qu'en faisant disparaître les conflits qui provoquent cette immigration. Enfin, 60% des migrants qui arrivent aujourd'hui en Europe passent par la Libye, profitant de l'absence d'autorité dans le pays depuis la chute de Kadhafi. Tant que l'ONU ne travaillera pas à une réconciliation des Libyens entre eux, la Méditerranée continuera de charrier des cadavres, et nous serons confrontés à des afflux plus massifs encore de populations que nous sommes déjà incapables d'accueillir dignement. Qu'attendons-nous pour agir?

    (...) À ces réfugiés se mêle un grand nombre de migrants économiques, poussés par la malnutrition et la faim. Si celles-ci sont souvent dues à la guerre ou à la corruption, elles résultent aussi en partie de la spoliation des ressources naturelles des pays les moins développés par les pays émergents ou riches: qu'on évoque, par exemple, le pillage honteux des eaux africaines par la pêche industrielle européenne ou chinoise qui contraint les pêcheurs africains au chômage et leur clientèle au jeûne forcé. Le problème des migrants ne pourra se résoudre sans que nous acceptions de remettre en cause nos modes de consommation inconséquents ainsi que le déséquilibre de nos relations économiques avec les pays du Sud.

    Nous avons le devoir moral d'accueillir nos voisins lorsqu'ils sont en danger de mort: mais cela suppose de démêler les authentiques demandeurs d'asile des personnes qui auraient pu demeurer chez elles, ce que seul le rétablissement des frontières intra-européennes nous permettra de faire. Par ailleurs, force est de reconnaître que nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde, encore moins avec une dette de plus de 2 mille milliards, un chômage à 10,4% et une société au bord de l'implosion qui peine à transmettre un sentiment d'appartenance à ses propres ressortissants. Voilà pourquoi nous pensons qu'accorder l'asile aux réfugiés sans œuvrer à ce qu'ils puissent un jour retourner chez eux et sans chercher à faire disparaître les causes de leur exil serait une nouvelle fois céder à la facilité d'une politique court-termiste, condamner l'Europe au suicide, le sud à la misère et les migrants au désespoir."

    Louise Tudy

  • Pour Cazeneuve les gitans peuvent saccager tranquillement mais pas les agriculteurs…

    Bienvenue en France… Pays où le métèque a tous les droits et toutes allocs, pendant que les « sous-chiens » règlent la note et ferment leur gueule. C’est à quelques nuances de ton près ce que pense notre ministre de l’Intérieur. Il justifie le laxisme policier lors du blocage de l’autoroute A1 ce week-end par les 4 morts de la semaine précédente… Rappelons simplement qu’un agriculteur se suicide tous les deux jours en France…

    http://www.contre-info.com/

  • Accueillir tant d’immigrés illégaux impose de sacrifier les plus pauvres des Français…

    Comment un pays peuplé de racistes invétérés, dont les autorités se repentent tous les jours des leurs méfaits ancestraux, supposés ou exagérés, sur place ou dans les colonies, peut-il encore attirer autant de réfugiés, au péril de leur vie ?

    Essayons de mettre un peu de clarté, de franchise et de logique dans les débats concernant l’exode vers l’Europe de foules de « migrants », comme nos zélites voudraient qu’on appelle ces malheureux. Ils ne vont pas au hasard dans un monde immense et sans frontières. Non ! Ils risquent leurs vies pour quitter leurs pays ravagés et en atteindre d’autres où l’espoir est encore possible. Leur odyssée est jalonnée par des frontières plus ou moins étanches. Il s’agit en fait d’immigrants volontairement clandestins, donc hors-la-loi sur les terres d’accueil, qui ont décidé, délibérément et avec préméditation, de forcer illégalement la porte de ce qu’ils considèrent comme l’eldorado européen.

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  • Le Groupe socialiste du Parlement Européen veut imposer l’idéologie du genre dans les écoles

    Communiqué d'Europe for Family :

    E"Le rapport de la socialiste Liliana Rodrigues,L'émancipation des jeunes filles par l'éducation dans l'Union Européenne, a étéadopté le 16 juin par la Commission FEMM, sans aucune base juridique légale et en contradiction totale avec les traités internationaux et européens.

    Sous un titre à priori séduisant, l'atteinte à la liberté de pensée, à la liberté d'expression, à la vie privée, et la dénégation aux parents à être les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants sont contenus dans ce rapport Rodrigues, qui veut promouvoir l’idéologie du genre dans toutes les écoles de l’Union Européenne.

    Une fois de plus, la commission FEMM fait passer en séance plénière du Parlement Européen un texte qui viole le Principe Fondamental de Subsidiarité de l'Union Européenne, la Déclaration Universelle des Droits l'Homme et le Pacte International des Droits Civils et Politiques.

    Europe for Family condamne fermement ce rapport de la Commission FEMM, alors que de nombreux autres sujets sur l’égalité homme-femme pourraient faire l’objet d’études et de recommandations pertinentes et utiles à la construction de l’Europe.

    Europe for Family a fait parvenir à la présidence du parlement européen une lettre signée par 10 associations représentant une grande partie de la société civile européenne pour contester ce rapport et en demande le rejet au parlement ce 8 septembre."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Immigration de peuplement dans nos campagnes

    Fidèle à la politique de peuplement annoncée par Valls, l’État français ouvre des centres d’accueil dédiés aux demandeurs d’asile dans des petites communes. Pour que l’immigration de masse se voie moins et n’exaspère pas les français, il suffit de la diluer, pense-t-il. Pas sûr que ce soit un bon calcul d’exposer ceux qui étaient jusque là épargnés aux nuisances liées à cette politique suicidaire. Exemple à Loudun, dans la Vienne.

    http://fr.novopress.info/

  • Manifestation des agriculteurs à Paris : « On rentre à la maison, comme des chiens à la niche »

    Plus de 1.500 tracteurs aujourd’hui place de la Nation, à Paris. Des milliers d’agriculteurs ont effectué un périple, vers la capitale, pour obtenir une aide concrète du gouvernement. Résultat : des subventions… Une fois de plus le syndicat FNSEA a bien joué son rôle de larbin du système en calmant les manifestants et en leur demandant de rentrer tranquillement à la niche. Ci-dessous le reportage audio poignant de Nathalie Bourrus pour France Info.

    ici

     
     
  • Intervention d'Arnaud Naudin à Academia Christiana

     Quels enseignements tirer de Mai 68 ?

    Cette version rédigée est une version amendée et étoffée de l'intervention prononcée lors de l'Université d'été d'Academia Christiana le dimanche 23 août. L'intervention a été filmée et sera bientôt disponible sur le site d'Academia Christiana.

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    Quand il s'agit de parler de Mai 68 et des enseignements que l'on peut en tirer, il incombe d'être le plus exhaustif possible. Ainsi devons-nous parler d'un ou plusieurs Mai 68 ? Mai 68 s'arrête-t-il en juin 68 ? Jusqu'où inclure le phénomène historique : Lip, le Larzac, l'autogestion, les communautés hippies, le retour à la terre, mais aussi les régionalismes et nationalismes armées (FLB, FLNC, etc.) ? Mai 68 est-il un accélérateur de la modernité en France ? Ou comporte-t-il des éléments critiques de la modernité, de la démesure techniciste, du productivisme ? Quant à la postérité, doit-on faire de LMPT et du Printemps français une sorte de Mai 68 de droite (qui plus est 45 ans après) ? Doit-on accepter Mai 68 comme fait et refuser Mai 68 comme idée ?

    Ensuite, l'objet de cette intervention est d'en finir autant que faire ce peut avec la vision simpliste et souvent grossière de Mai 68 à droite (droite que je définis par l'ensemble de ceux qui sont dans un refus de toute forme de constructivisme, notamment s'agissant des questions anthropologiques et ceux qui défendent la tradition au sens où l'entendait Dominique Venner). C'est aussi poser les limites de la critique de Mai 68 par Zemmour (notamment dans « Le suicide français ») : croire que c'est un événement téléguidé, extérieur, où la France gaulliste et gaullienne n'aurait pas sa part de responsabilité, où Mai 68 aurait entravé le cours tranquille techniciste et productiviste de cette France-là, en somme cette critique de droite de Mai 68 viserait à ne pas entacher le Grand Homme, sauf que l'on verra un peu plus tard qu'en réalité il n'en est rien. On peut même considérer quela droite techniciste gaullo-pompidolienen a jetée en partie les bases de Mai 68.

    Oui, il y a eu plusieurs Mai 68, celui auquel tout le monde pense, le Mai 68 estudiantin, principalement à Paris, autour de ses figures mythiques comme Cohn-Bendit ou Geismar, de ses lieux comme la Sorbonne, Nanterre, le Quartier latin, ses barricades, son carnaval gauchiste, ses slogans, ses grèves, etc. Sans parler de ses suites anthropologiques, les fameux « soixanthuitards » qui ont détruit toute forme d'ordre traditionnel. Mais derrière ce Mai 68, y compris dans la veine hippie, communautés d'amour libre, un autre Mai 68 et surtout après Mai 68, une France un peu sauvage se sont développés voulant retrouver paradoxalement vertus communautaires, enracinement et autogestion.

    Mai 68 ne s'arrête donc pas en juin 68, avec les dernières grandes grèves et le vote massif pour les députés gaullistes lors des élections législatives suite à la dissolution décidée par De Gaulle. Comme Mai 68 ne débute pas en mai...

    Comme tout événement historique majeur, Mai 68 dépasse les perceptions et les attentes de ces acteurs. D'autant que comme l'indique « Génération » (cf. sources), les différents groupes gauchistes qui constituent le Mai 68 « officiel » sont venus à la remorque des événements, voulant y plaquer leur vision de lutte des classes qui n'avait plus cours, notamment depuis la mise en place de l'Etat-providence, véritable cogestion entre gaullistes et communistes. A tel point que les maoïstes après Mai 68 voyant l'impossibilité de rallier la classe ouvrière à leur cause se tourneront vers les minorités, notamment les immigrés... Ensuite, si ces acteurs du Mai 68 « officiel » ont pu se reconvertir sans problème dans la Modernité, que ce soit pour soutenir la mondialisation heureuse ou pour accompagner le turbo-capitalisme dès les années 80, c'est que justement leur idéologie hostile à toute tradition (traditions certes mises à mal dès le XIXème siècle en se mettant au service du capitalisme et de la bourgeoisie : Eglise, armée, école, famille, mariage,etc.) a accéléré la mainmise de la Modernité (les passages de « Génération » consacrés à l'évolution de ces gauchistes sont particulièrement édifiants). Ainsi, en a-t-on vu certains et non des moindres être partisans de l'action de l'OTAN au Kosovo en 1999.

    Mai 68 a surtout dépassé ces acteurs « officiels » quand jusqu'à la fin des années 1970, certains y ont vu une sorte de bascule anthropologique de refus du capitalisme et du productivisme. En fondant des communautés ou encore en se lançant dans l'autogestion à l'instar de Lip en 1973. Figure de l'horlogerie française, Lip a connu une lutte sociale d'un nouveau genre où l'on a vu les salariés gérer leur entreprise, en se passant de la hiérarchie classique, et surtout en vendant leur production. Cette tentative d'autogestion - reprenant les fondements coopératifs dont parlaient les anarchistes du XIXème siècle comme Proudhon - reste un modèle pertinent pour ceux qui veulent revoir complètement les hiérarchies au sein des entreprises. Cette expérience que des gauchistes percevaient comme réformiste a fait que certains d'entre eux ont abandonné leur lutte classique, comme les maoïstes de la Gauche prolétarienne. C'est cette France « sauvage » comme l'expliquait la magazine « Actuel » dans les années 70 qui comporte donc les éléments pertinents et positifs que l'on peut retirer. Si effectivement nombre de ces communautés ont échoué car elles ont elles-aussi voulu plaquer une idéologie sur le réel, elles ont cependant appliqué un certain nombre de valeurs, notamment le refus du productivisme, celui du technicisme et la recherche d'une vie ­saine et communautaire, qui sont les nôtres et qui rappellent notamment ce que les non-conformistes des années 30, plus particulièrement les personnalistes, dont Ellul et Charbonneau, voulaient aussi retrouver et appliquer car cette société techniciste et productiviste était déjà là avant-guerre.

    La lutte écologique qui devient un véritable engagement politique date aussi de cette époque, notamment à travers la revue « La Gueule ouverte » qui était bien loin des inepties du développement durable. Sans oublier la candidature de René Dumont à l'élection présidentielle de 1974 qui était marquée déjà par un certain nombre de thèmes décroissants, surtout au niveau démographique. Ainsi que le fameux rapport du club de Rome de 1972.

    De même, dans la postérité positive de Mai 1968, on peut adjoindre, avec une certaine critique bien entendu, les luttes corses et bretonnes, y compris le FLNC et le FLB. Luttes de réenracinement, défense de l'environnement (cf. l'affaire dite des Boues rouges en Corse, voir sources), là aussi, malgré un discours gauchiste un peu dépassé, ces luttes participent d'éléments positifs de l'après Mai 68 dans les années 1970.

    Si Mai 68 et sa suite ont été l'explosion due à l'étincelle gauchiste, comme le rappelle en partie « Generation », il est cependant nécessaire de rappeler les causes dues au gaullisme productiviste et techniciste. En effet, si certains résument le gaullisme à la politique étrangère du Général, la France de cette époque est surtout l'âge d'or techniciste et productiviste où des hauts fonctionnaires issus des grandes écoles de la République, avec certes une volonté de bien faire, vont pousser au maximum la logique centralisatrice et bureaucratique dans les questions économiques, écologiques, voire anthropologiques. Alors certes, on peut fantasmer sur le Concorde et autres prouesses techniques (comme le TGV et les centrales nucléaires dans les années 70), pour autant cette décennie que l'on peut qualifier de gaullo-pompidollienne est surtout celles des technocrates qui modifient radicalement la société française, que ce soit dans les campagnes, entre remembrement, mécanisation et chimie à outrance, avec l'exode rural, sans parler du réaménagement du territoire via la Datar et que ce soit dans les villes avec la logique dit des grands ensembles et la transformation des quartiers, avec la place privilégiée accordée à la voiture. Comme le rappelle Thierry Paquot dans « Désastres urbains » (cf. sources). Ces technocrates pensant faire le bien pour les gens, ils ont tellement modifié les structures traditionnelles de la France (ce que les gauchistes ne pouvaient leur reprocher) qu'ils ont préparé le terrain à Mai 68 que ce soit le Mai 68 gauchiste ou les éléments positifs de Mai 68 que nous faisons nôtres. C'est la raison pour laquelle nous ne pouvons défendre ce gaullo-pompidolisme contre les gauchistes... Au contraire, nous le mettons dans le même sac que les gauchistes.

    Certains analystes ont voulu voir dans la Manif pour Tous et le Printemps français une sorte de Mai 68 de droite. Si on peut s'inquiéter de voir ces deux mouvements reprendre le côté buzz médiatique et uniquement médiatique de Mai 68, pour autant, issu notamment du mouvement des Veilleurs, tout un pan du monde catholique s'est interrogé sur la limite, la mesure, l'interrogation techniciste... A ce sujet, l'ouvrage « Nos Limites » de Gaultier Bès, Marianne Durano et Axel Nørgaard Rokvam est particulièrement intéressant. Sans oublier bien sûr l'encyclique papale « Laudato si ». Là encore une reprise de l'héritage positif de Mai 68 se dessine.

    Donc, sans pour autant mythifier Mai 68, nous ne devons rien nous interdire et tout reprendre et donc se servir de cet événement et de sa postérité comme autant d'éléments quant à l'écologie, le refus du technicisme, du productivisme et la volonté d'une bonne vie.

    Arnaud Naudin

    Sources :

    1- « Génération », « Les Années de rêve » (tome 1) et « Les années de poudre » (tome 2) Patrick Rotman et Hervé Hamon, Seuil, 1987. Véritable bible pour comprendre la période « gauchiste » de 1958 à 1980. Ecrit par un ancien de la LCR et un ancien maoïste, il oublie cependant plusieurs organisations essentielles.

    2- « Le Mai 68 de la Nouvelle Droite », collectif, éditions du Labyrinthe, 1998. Ouvrage intéressant pour voir comment de nombreux acteurs de la Nouvelel Droite ont vécu et perçu ces événements. D'autant que le GRECEa été fondé en mai 68... Source connexe : « La nouvelle Droite française et son rapport avec Mai 68 » par Jean-Yves Camus. http://tempspresents.com/2009/08/31/jean-yves-camus-la-no...

    3- « Contre-histoire de la philosophie - la résistance au nihilisme, dialactique de Mai 68 » Michel Onfray, émission du 27 juillet 2015, France Culture,http://www.franceculture.fr/emission-contre-histoire-de-l...

    Plan détaillé du cours : http://mo.michelonfray.fr/wp-content/uploads/2014/11/1Dia... Onfray reste indispensable,à l'instar de Michéa, pour une analyse pertinente dite de « gauche » de Mai 68.

    4- « Nous sommes révolutonnaires malgré nous », Bernard Chabonneau, Jacques Ellul, Seuil, 2014. Compilation de textes personnalistes qui montrent en quoi ces deux non-conformes des années trente avaient vu l'essentiel près de 30 ans avant les événements de Mai 68. Un retour aux sources indispensable.

    5- Affaire des boues rouges en Corse : http://laterredabord.fr/?p=7124

    6- « Génération FLNC » (la voix off est Patrick Rotman) part 1 :https://www.youtube.com/watch?v=LhR40ZbDI0k et part 2 :https://www.youtube.com/watch?v=F73PASO7suU

    7- « Désastres urbains, les villes meurent aussi », chonique du Cercle Non Conforme :

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2015/08/0...

    8- « Nos limites », Gaultier Bès, Marianne Durano et Axel Nørgaard Rokvam, éditions du Centurion, 2014

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • La dictature émotionnelle contre la raison

    Le génial Charles Baudelaire qui, à l’évidence, n’était pas fait pour pratiquer cet art de la répétition qu’est (aussi) la politique, jugeait que «rien n’est plus fatiguant que d’expliquer ce que tout le monde devrait savoir ». Force est de constater, pour ne parler que de l’actualité brûlante,  que de la crise de notre monde agricole à l’invasion migratoire massive que connait l’Europe ces dernières  années, mois et semaines, le Front National avait vu juste. Il est la seule formation politique d’envergure à avoir, de très, très longue date, averti nos compatriotes des conséquences des choix idéologiques des partis du Système au pouvoir.  Le seul à avoir  prédit, analysé et anticipé  la chaotique situation actuelle. Si dans la Grèce antique on réservait aux  porteurs de mauvaises nouvelles  un sort néfaste, dans notre monde moderne,  la classe  médiatique cloue au pilori ceux qui ont le front de refuser de parler le langage du politiquement correct et qui dénoncent la doxa multiculturaliste et immigrationniste.

    Ce mois d’août  la rubrique Désintox (sic) de  Libération, journal du milliardaire Patrick Drahi, digne successeur de son précédent propriétaire M. Rothschild, a ainsi accusé Bruno Gollnisch de mensonge, au motif qu’il aurait détourné de leur sens véritable, sur  l’antenne d’Europe 1,  les propos de  Federica Mogherini, en charge de la question des migrants  et « chef de la diplomatie de l’Union européenne »,  propos tenus   « le 11 mai dernier (…) devant le Conseil de sécurité de l’ONU, à New York. »

    Le député européen  aurait ainsi eu l’audace de relever,  cite Libération, « ce propos absolument incroyable» de Mme Mogherini: Il doit être acquis qu’aucun migrant ne sera renvoyé contre son gré. Cette phrase là, elle a fait absolument le tour de l’Afrique. On sait absolument partout que, quelle que soit la façon dont on arrive dans nos pays européens, on ne sera jamais expulsé. Ce sont des propos criminels»  affirmait le responsable frontiste.

    En l’espèce, Bruno Gollnisch aurait fait preuve de duplicité puisque  Federica Mogherini, ce serait en fait contenter « d’assurer les membres du Conseil de sécurité de l’ONU que les droits de la convention de Genève seraient respectés pour les migrants interceptés en mer (et notamment le principe du non-refoulement selon lequel les migrants ne peuvent être renvoyés dans leur pays d’origine ou tout autre pays dans lequel il existe un risque de persécution, de torture ou d’autres préjudices graves) ».

    « D’ailleurs, le 13 mai (…)  Federica Mogherini était revenue sur sa déclaration lors d’une conférence de presse : Ce à quoi j’ai fait allusion lors de ma déclaration devant le conseil de sécurité de l’ONU, c’est à la convention de Genève, à laquelle je crois nous adhérons tous, et le principe basique du non-refoulement, qui est au coeur de l’action de l’Union européenne. Nous n’avons aucune intention de contrevenir à la convention de Genève. Ce n’est pas seulement ma position personnelle, c’est notre position commune (…). Evidemment, cela ne veut pas dire quiconque arrive en Europe est autorisé à y demeurer. Mais ce qui est sûr, c’est que les gens qui sont sauvés en mer ne seront pas renvoyés, en particulier dans les pays non sûrs, avant d’être identifiés et que leur cas ne soit examiné».

    Une précision qui n’infirme bien sûr  en rien la véracité de la réflexion de Bruno Gollnisch puisque chacun sait pertinemment que, sous le règne de François  Hollande comme auparavant sous  celui de Nicolas Sarkozy, seul un nombre infime d’immigrés illégaux sont expulsés.

    Le laxisme est don  bien réel  et il est criminel en ce qu’il encourage, nous l’avons maint fois répété, les millions de candidats au départ vers l’eldorado européen,  pseudo terre de cocagne en voie de tiers-mondisation,  avec son lot de drames épouvantables en Méditerranée.

    Drames qui alimentent les propagandes les plus écœurantes visant à désarmer les réflexes de survie d’un nombre croissant de Français et d’européens devant l’invasion migratoire, en jouant sur la culpabilisation, la mauvaise conscience des habitants  de nos contrées, en faisant  appel à l’émotivité pour court-circuiter la raison.

    Bruno Chossat le notait déjà dans la défunte revue Identité il y un quart de siècle, et le propos est plus pertinent que jamais : « exacerbation des passions  par des flux d’images chocs, de mots d’ordre et de slogans et, en même temps, absence de réflexion. Les médias déversent sur le public une avalanche  d’informations, mises bout à bout. Leur objectif ? Toucher la fibre émotionnelle du citoyen.  Accaparé par l’événementiel, ce dernier ne dispose pas du recul nécessaire pour procéder à une analyse correcte  de la situation, pour mettre les événements en perspective et leur donner un sens. Le sensationnel est ainsi chaque jour davantage privilégié aux dépens de la réflexion. »

    Dernier exemple en date,  le cliché surnommé « la photo de  la honte».  Posté sur les réseaux sociaux hier, il montre  le corps d’un  petit  Kurde de Syrie de trois ans, prénommé paraît il  Aylan Kurdi, échoué sur une plage turque. Le garçonnet fuyait avec sa famille, faut-il là aussi le rappeler, un chaos sanglant largement généré par la politique menée par les directeurs de conscience euro-atlantistes qui nous donnent aujourd’hui des leçons de morale, de bon goût et d’humanité…

    « Si cette image ne modifie pas l’attitude de l’Europe face à la crise des migrants, qu’est-ce qui le fera ? » s’interrogeait le quotidien britannique The Independant. Certes, mais certainement  pas dans le sens ou l’entend ce conformiste journal d’outre-manche.

    C’est en envoyant un signal de fermeté, de refus de toute immigration illégale que l’on commencera à tarir  ce flux continu et les morts atroces qu’il génère. L’Australie y est parvenue en mettant en place une politique de tolérance zéro qui interdit à tout clandestin  de prendre pied sur le sol australien. Cette fermeté là a été payante.

    Faute de quoi, et c’est là le scénario (prophétique)  du Camp des saints de Jean Raspail,  elle condamne la France,  l’Europe bruxelloise  à une submersion que les gigantesques  écarts démographiques entre le nord et le sud rendent inéluctables ;  tuant par là même ce qui reste comme îlots de prospérité en Europe même.

    http://gollnisch.com/2015/09/03/la-dictature-emotionnelle-contre-la-raison/