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  • Energie éolienne, à la poursuite du massacre

    3 octobre 2015 par Pierrot

    Le dernier reportage d’Armel Joubert des Ouches pour Reinformation.tv sur le scandale de l’éolien nous entraîne en Bretagne nord.

    http://www.contre-info.com/

  • Erdogan a le droit tenir meeting en France, mais le Calaisien de base, non

    Arrete-Calais-Bouchart-detailLes Calaisiens voulaient manifester le 4 octobre pour dénoncer l'immigration, les mauvais traitements dont ils sont victimes, les agressions, les mises en danger, la saleté gangrenant leur ville...

    Le maire LR Natacha Bouchart a publié un arrêté afin d’interdire aux Calaisiens d’exprimer leur souffrance quotidienne, leur ras-le-bol des nuisances occasionnées par les clandestins présents chez eux en toute illégalité, faisant allusion à la « situation particulière de la ville de Calais caractérisée par la présence massive et croissante de migrants ».

    CQeJQj8WsAAaOKwDans le même temps, environ 12000 personnes sont venues écouter le président turc islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan dimanche à Strasbourg. Accueilli comme une rock star par une foule scandant son nom et une marée de drapeaux turcs, ce rassemblement a attiré des participants venus de France et d'Allemagne mais aussi de Suisse et de Belgique.

    Michel Janva

  • Ministre britannique: "l'UE est bureaucratique et a besoin de réformes"

    L'Union européenne a besoin de réformes réelles afin que le Royaume-Uni ne la quitte pas, a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond. Sans réformes, le peuple britannique votera pour la sortie de l'UE.

    L'Union européenne est trop grosse et bureaucratique et a besoin de réformes pour que le Royaume-Uni ne la quitte pas, a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond à la BBC..

    Auparavant, il avait indiqué que le Royaume-Uni devait plutôt rester au sein de l'UE bien que Londres puisse "survivre" sans l'Union.

    Fin mai, le gouvernement britannique avait déposé un projet de loi au parlement pour la tenue d'un référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. "Le Royaume-Uni, doit-il rester membre de l'UE?", c'est la question principale proposée à référendum. Selon le projet de loi, le scrutin doit se tenir au plus tard le 31 décembre 2017.

    Selon un sondage publié en septembre dernier, 43% des personnes interrogées sont pour la sortie du Royaume-Uni de l'UE tandis que 40% se prononcent contre.

    Actuellement, Londres négocie avec ses partenaires européens sur un réexamen des conditions d'existence du Royaume-Uni au sein de l'UE. Londres demande d'introduire un contrôle des migrations dans le cadre de l'UE, de limiter l'accès aux allocations sociales pour les migrants, d'élargir les mandats des gouvernements nationaux concernant le blocage des projets de loi de l'UE et de limiter l'intervention de Bruxelles dans les questions économiques des pays membres.

    http://fr.sputniknews.com/international/20151004/1018589379/hammond-royaume-uni-union-europeenne.html#ixzz3ncpUxgQ2

  • Quatre clandestins sur cinq ne sont pas expulsés du territoire français

    Les chiffres révélés mercredi par le sénateur du Rhône, François Noël Buffet, sont accablants : seule une mesure d’éloignement sur cinq est effectivement appliquée. En 2012, 29 % des clandestins ont été expulsés ; en 2013, 23 % ; et en 2014, 22 %. On s’attend à pire pour 2015, le gouvernement souhaitant officiellement faciliter la régularisation des clandestins qui affluent sur notre sol.

    http://fr.novopress.info/

  • Vers une recomposition de la carte politique en fonction des fractures idéologiques

    Dans un monde parfait, la carte politique d’un État démocratique devrait s’articuler autour des grands courants de pensée qui la traversent, républicains contre monarchistes, socialistes contre libéraux, souverainistes contre supranationalistes, etc. C’est à cette condition que le suffrage universel prend vraiment tout son sens. Or, en France, ce n’est plus le cas : le Parti socialiste n’a plus rien de socialiste et le parti gaulliste plus rien de gaulliste, deux évolutions simultanées et convergentes achevées à l’insu des électeurs à la fin des années 80. Depuis, la France, même si elle a connu une alternance politique nominale, vit de facto sous un seul et même régime, un régime qui n’est ni vraiment socialiste, ni tout à fait libéral, un régime qui n’a pas vraiment de nom mais dont la colonne vertébrale est l’appartenance à une Europe technocratique et l’alliance atlantique.

    On peut arguer que cette recomposition des principaux partis politiques autour d’une doctrine commune est la conclusion naturelle à tout un ensemble d’événements extérieurs à la politique française : abandon des taux de changes fixes, mondialisation, chute du mur de Berlin, etc. ; un argument plus discutable qu’il n’y paraît, mais ce n’est pas le sujet. Ce qui est totalement inacceptable dans cette évolution, c’est qu’elle n’a pas été assumée publiquement et que les électeurs de gauche comme de droite ont été trompés. Dernier avatar de cette mystification : le concept aujourd’hui très en vogue de social-libéralisme porté par Emmanuel Macron et Manuel Valls, la prétendue troisième famille du socialisme à la française.

    Qu’est-ce que le social-libéralisme ? Rien d’autre qu’un truc de politicien illusionniste qui consiste à associer deux termes antinomiques – socialisme et libéralisme – dans un projet politique de gribouille pour ratisser l’électorat aussi loin que possible à droite, sans décevoir les électeurs de gauche. Et dans quel but ? Entretenir l’idée que le Parti socialiste, par-delà la défaite, possède dans la personne de ces deux jeunes ministres de futurs présidentiables.

    La ficelle est un peu grosse. Si je m’inspire de ce qui vient de se passer en Angleterre avec l’élection du très radical Jeremy Corbyn à la tête du Parti travailliste, en 2017 au lendemain de la défaite de François Hollande, le scénario le plus probable pour le Parti socialiste est une recomposition autour de ses valeurs traditionnelles antilibérales. Je ne crois donc pas qu’Emmanuel Macron puisse obtenir l’investiture pour conquérir une circonscription (encore moins pour la conserver) et Manuel Valls, qui devra affronter deux adversaires de droite portés par l’élan des présidentielles et un, voire deux adversaires revanchards sur sa gauche qui ne lui feront pas de cadeau, je le vois battu. Adieu veau, vache, cochon, couvée…

    Si tout se passe logiquement, en 2017, il se pourrait bien que la carte politique de notre pays trouve enfin une configuration conforme à ses fractures idéologiques : la droite nationale, ce fameux social-libéralisme paneuropéen mais cette fois porté par Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy et la gauche anticapitaliste.

    Christophe Servan

    source : Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuuFlVEVlkHKUiIPax.shtml

  • Photos du rassemblement Soulager mais pas tuer

    Samedi 3 octobre devant les préfectures :

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    Michel Janva

  • Du nouveau sur Louis XIV

    Le Figaro Magazine - 11/09/2015

    300e anniversaire de la mort du Roi-Soleil. 

         « Dieu seul est grand, mes frères... », proclamait Massillon en prononçant l'oraison funèbre de Louis XIV. Evoquant le roi guerrier, l'oratorien y blâmait l'« art funeste d'apprendre aux hommes à s'exterminer les uns les autres ». Au lendemain de la disparition du monarque, la parole se libérait, observe Joël Cornette : « Nul prince n'a obtenu plus de louanges pendant sa vie, ni essuyé plus de reproches après sa mort. » Dans un ouvrage paru dans la célèbre collection des « Journées qui ont fait la France », l'auteur, un spécialiste du Grand Siècle, étudie les réactions qui se sont manifestées après le décès du roi, le 1er septembre 1715, et confronte ce bilan à chaud à celui que peut dresser un historien, trois siècles plus tard (1). Remarquable travail, qui analyse le projet politique que Louis XIV a porté - la constitution d'un appareil administratif d'Etat appuyé sur une forte culture royale -, mais aussi ses limites et ses échecs. A l'aube du siècle des Lumières s'ouvrait une ère nouvelle pour la monarchie française, puisque ni le Régent, ni Louis XV, ni Louis XVI ne voulurent reproduire le modèle incarné par leur parent.

         Ceux qui s'intéressent à cette époque avaient déjà à leur disposition le Dictionnaire du Grand Siècle que dirigea François Bluche (Fayard, rééd. 2005) ou le Dictionnaire de l'Ancien Régime coordonné par Lucien Bély (PUF, rééd. 2002). Ce dernier a réuni une douzaine de chercheurs pour publier, cette fois, le premier dictionnaire consacré à Louis XIV (2). Précieux ouvrage qui permettra aux passionnés de se rafraîchir la mémoire ou de parfaire leurs connaissances : rédigées à partir des découvertes les plus récentes, les entrées de ce volume explorent l'homme Louis XIV et son oeuvre à travers toutes leurs facettes. Voulant échapper à l'apologie, le propos, ici, est parfois critique à l'excès. Il a du moins le mérite de faire réfléchir, et laisse en tout cas place à l'admiration pour le « rêve de grandeur » qui animait le Roi-Soleil.

    Jean Sévillia

    (1) La Mort de Louis XIV. Apogée et crépuscule de la royauté, de Joël Cornette, Gallimard, 368 p., 21 €. 

    (2) Dictionnaire Louis XIV, sous la direction de Lucien Bély, Robert Laffont, « Bouquins », 1 408 p., 32 €.

    http://www.jeansevillia.com/index.php?page=fiche_article&id=423

  • Fraude à la pollution : Quelles conséquences pour Volkswagen ? (Màj)

    02/10/2015

    Un peu moins d’un million de véhicules circulent en France avec un logiciel truqué, masquant les produits toxiques lors des contrôles antipollution. Il s’agit de Skoda, d’Audi et de Volkswagen. Le groupe allemand commence à organiser le rappel de ces voitures. Les Français vont prochainement recevoir un courrier leur demandant de ramener leur véhicule au garage.

    23/09/2015

    Comme British Petroleum en 2010 et sa marée, le constructeur automobile allemand risque de payer une facture très salée pour avoir violé les lois antipollution américaines.

    Le constructeur allemand Volkswagen (VW) fait face à de sérieuses accusations de tricherie aux États-Unis. Ses voitures diesel VW et Audi produites entre 2009 et 2015 étaient équipées d’un système permettant de dissimuler le niveau réel des gaz polluants qu’elles émettent, afin de contourner les lois antipollution.

    En bien des aspects, un fiasco comparable à celui de British Petroleum, explique Reuters. En avril 2010, l’explosion sur la plateforme pétrolière Deepwater Horizons avait provoqué une énorme fuite de pétrole dans le golfe du Mexique.

    Une facture qui risque d’augmenter

    Cette catastrophe environnementale avait coûté cher à BP. Les coûts initiaux évalués par les spécialistes étaient de moins de 3,5 milliards de dollars. L’amende définitive, en vertu du Clean Air Act, s’est finalement élevé à 5,5 milliards de dollars. Mais BP a également dû contrôler la marée noire, indemniser les États touchés, nettoyer… A l’arrivée, la facture était salée: environ 55 milliards, selon Reuters.

    Volkswagen risque la même escalade financière. Théoriquement, le constructeur s’expose à une amende maximale de 18 milliards de dollars (16 milliards d’euros). Le calcul est vite fait: 482.000 véhicules non conformes ont été vendus, chacun risquant une amende de 37.500 dollars.

    Ce serait l’amende la plus forte jamais administrée par l’agence américaine de protection de l’environnement, précise Les Échos. Mais ce n’est pas tout. Le constructeur devra également rappeler les véhicules vendus depuis 2009 à ses propres frais et risque d’éventuelles poursuites en recours collectif. Sans compter les conséquences boursières: l‘action Volkswagen a chuté de 35% en deux jours.

    Une atteinte environnementale dissimulée

    Le journaliste économique Ambrose Evans-Pritchard du Telegraph, lui, considère le scandale de Volkswagen pire que celui de BP. Alors que BP et ses sous-traitants ont fait preuve de négligence, VW a «délibérement cherché à induire en erreur ses régulateurs en dissimulant habilement ses logiciels».

    De plus, même si aucun décès ne peut être directement lié au fait que Volkswagen a trafiqué ses véhicules, les dispositifs installés dans certains véhicules leur ont permis d’émettre des niveaux d’oxyde d’azote jusqu’à 40 fois supérieurs aux niveaux autorisés.

    Une image de marque sérieusement entachée

    L’objectif de VW était de devenir le producteur de voiture «le plus vert» d’ici à 2018. Ces accusations portent un sérieux coup à son image de marque. Le Telegraph va même plus loin: selon, lui c’est l’ensemble de l’industrie allemande qui en prend un coup:

    «L’Allemagne est le leader mondial dans le diesel propre. Ses entreprises automobiles ont parié lourdement sur cette technologie, dans l’espoir de se faire une place stratégique aux États-Unis où de nouvelles règles entrent en vigueur.»

    Alors que le président de BP s’était confondu en excuses, le patron de VW, Martin Winterkorn, s’est lui aussi «profondément [excusé] auprès de [ses] clients, des autorités et de l’opinion publique dans son ensemble pour cette faute». Insuffisant a priori pour sauver sa tête. On annonce déjà son remplacement à venir, ce vendredi 25 septembre, par le PDG de Porsche, Matthias Müeller.

    Slate

    http://fortune.fdesouche.com/391151-fraude-a-la-pollution-quelles-consequences-pour-volkswagen#more-391151